Bon, bon, bon.
Entre l'arrivée, ce lundi. de Lucien Bouchard à la tête de l'Association pétrolière et gazière du Québec, et le dépôt, lundi prochain, du rapport du BAPE sur les gaz de schiste, Jean Charest a prorogé la Chambre et livrera son discours inaugural demain, mercredi, à 14h00.
Bref, l'ancien premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, ne s'était pas trompé sur son blogue, en fait son «carnet», lorsqu'il révélait récemment, un peu sans le vouloir, le «plan de match» de Jean Charest (1)…
À noter: considérant le cauchemar politique que sont devenus pour le gouvernement, les dossiers du gaz de schiste et des mines, la possibilité que ce discours insiste aussi passablement sur les questions liées à l'environnement, dont la réduction des gaz à effet de serre par un recours accru à l'énergie hydro-électrique.
Pour l'avoir analysé ici dans quelques billets récents, le premier ministre tentera donc, encore une fois, pour reprendre ses propres expressions, de «nettoyer l'ardoise» de son «annus horribilis»…
Mais en le voyant aller, cette fois-ci, dans le dossier particulièrement mal géré des procureurs, d'aucuns douteront de cette possibilité.
Selon la député adéquiste, Sylvie Roy, ce discours serait même probablement le «chant du cygne» de Jean Charest…
À moins – autre hypothèse -, que le premier ministre ne fasse plutôt l'autruche en se plongeant à nouveau la tête dans le sable…
À moins, au contraire, qu'il ne surprenne tout le monde et fasse son numéro du phénix renaissant de ses cendres…
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(1) http://www.carnetjpr.com/2011/01/23/les-amours-imaginaires-ou-la-rentree-politique-au-quebec/
Le gouvernement Charest.
On dirait un vieux 33 tours de vényle qui reste accroché tant qu’on ne donne pas un bon coup de poing sur la table.
Remarquez que Madame Courchesne a ralenti son mâche-patate lorsqu’elle s’adresse aux journalistes mais sur le fond demeure, rien ne change.
Combien de Stéphane Dion, Jean Chrétien, Paul Martin, Stephen Harper, Jean Charest nous faudra t’il encore pour être écoeuré à jamais de ce système à sens unique fédéraliste?
D’après la légende, un cygne muet, sentant venir sa mort, chanta pour la première fois une mélodie de la manière la plus merveilleuse qu’il soit.
Dans le cas de M. Charest, ce serait plus un chat de ruelle à sept vies qu’un cygne chantant, sur le point de nous quitter.
Charest est un très mauvais Premier Ministre , probablement le pire de l’histoire du Québec ! Mais ce type semble troujours retomber sur ses pattes ! Avec cette saga Legault de la gauche efficace ou de la droite responsable , Charest attendra aux prochaines élections sachant fort bien que les francophones adorent se diviser pour la moindre petite niaiserie et il aura encore des chances de se faufiler , compte tenu de sa fidèle clientèle anglophone et allophone , qui eux se foutent éperduement des histoires de corruptions et ne votent qu’en fonction du CANADA !
Ah Seigneur, aidez-nous donc à endurer avec une souveraine patience ce supplice interminable que nous inflige ce gouvernement minable.
Selon le carnet: Charest tenterait de relancer le plan Nord fort de sa controverse environnementale pour essayer de nous faire croire que le plan Nord c’est Disneyland!
Charest ne gouverne pas, il gouverne par une surenchère de tactiques tout en faisant du *statu quo une religion! Voir mes messages dans la page précédente en rapport avec la CAQ.
L’extrait du carnet concernant J.J.Charest: (…) L’ambiance était celle de la mobilisation : déficit zéro, grands projets dont « le plan Nord » (avec visite de Francois Fillon),
équipements de santé, résultats économiques…(..)
Charest va rester parce que fort de l’ambition politique de Legault qui le sert et de la faiblesse populaire de Pauline Marois, de la division politique des Québécois.
2011 ou 1955 en quelques mots cela se ressemble, corruption à Québec, dans l’administration municipale de Montréal. Horizon social et politique obscur, climat d’ineptie générale. Et c’est certainement pas, F.Legault qui sera un nouveau Jean Lesage!
Comme au fédéral, une coalition des autres partis pourrait défaire la bande à Charest si chacun d’entre eux reconnaissait que cet objectif est prioritaire.
Je ne retiens pas mon souffle… les égos en cause prennent trop de place.
Oui, plus un chat noir, comme l’écrit M. Asselin, qui est toujours retombé sur ses pattes, qu’un beau signe blanc, bien propre.
Je m’excuse ici, quand même, pour les chats qui sont de gentils animaux de compagnie, qui ronronnent quand nous les nourrissons, même si nous devons nous méfier de leurs dangereuses griffes, sauf pour les dégriffés, ce qui n’est pas le cas de notre « Premier » québécois qui semble jouir de les sortir.
Le chant du cygne de Jean Charest? Allons donc…
Pourquoi, après toutes les controverses des derniers mois, des tensions extrêmes au travers desquelles il n’a pas cédé ou reculé d’un pouce, alors même que selon ce qui pourrait bien être « son » appréciation de ce qui se profile à l’horizon, au delà du tumulte actuel, il voit ou croit voir poindre les lueurs d’un arc-en-ciel, ferait-il sa valise?
Après la pluie, le beau temps. Voilà probablement ce qu’il se dit en lui-même.
D’ailleurs, ça fait un bon moment déjà que je répète ce constat que j’ai de la situation. Même que, un commentaire ci-dessus de M. Pierre Bouchard abonde dans le même sens – malgré que M. Bouchard et moi ne puissions pas être taxés de quelque connivence que ce soit, ne partageant habituellement pas les mêmes points de vue.
Ainsi, M. Bouchard écrit: « Charest va rester parce que fort de l’ambition politique de Legault et de la faiblesse populaire de Pauline Marois, de la division politique des Québécois. »
Ce que j’ai maintes fois ces derniers jours qualifié de « division du vote », qui résulterait inévitablement de l’arrivée sur la scène d’un autre parti et qui irait alors récolter des appuis (au moins momentanés) auprès des mécontents et des souvent-prêts-à-essayer-du-nouveau.
Seulement si François Legault et cie ne parvenaient pas à constituer leur coalition en un parti politique officiel et reconnu à temps pour les prochaines élections verrions-nous Jean Charest tirer sa révérence. Et encore…
Les circonstances actuelles, si houleuses qu’elles puissent être, ne motivent aucunement le chef libéral à quitter – bien au contraire. Le bonhomme en a vu d’autres. Et puis, il y a ces lueurs d’un arc-en-ciel qu’il pense distinguer là-bas, au delà de tous ces gros nuages qui retiennent l’attention de tous les autres…
Monsieur Bousquet, rappelez-vous que Jean Cocteau disait:
***«J’aime les chats parce qu’il n’existe pas de chats policiers.»***
Et un vieux proverbe chinois dit:
***«Il est difficile d’attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu’il n’y est pas.»***
Espérons qu’un jour le chat-raie quittera, mine de rien, la pièce (de théâtre) plutôt sombre qu’il ne cesse de mal jouer.
Cordialement et chat-leureusement!
JSB
Ça ne sert à rien de perdre notre temps avec des gens comme Jean Charest. Il pense que son rôle est de nous ignorer et il continuera de nous ignorer comme tous les autres «malades du pouvoir» ignorent la population.
Il faut plutôt diriger nos énergies vers les personnes et les corporations qui le soutiennent. Il faut plutôt régler leur compte aux partisans du statu quo dans nos familles, parmi nos connaissances, nos clients, nos fournisseurs.
Il faudrait cesser de parler et/ou de faire affaire avec toutes les personnes qui soutiennent encore Jean Charest, Stephen Harper et les autres magouilleurs de ce monde.
Il faudrait enfin comprendre que le vrai pouvoir, c’est nous qui l’avons.
Serge
Jean Charest joue au chat et à la souris, un jeu qu’il pratique par nature et d’autant plus maintenant que c’est un signe des temps, celui des tractations, des alliances contre nature. Les règles du jeu demeurent les mêmes, mais c’est à celles du «partira, ne partira pas », qu’elles se modulent maintenant.
Partira, si la coalition Legault passe aux actes, car alors, il va falloir un sauveur pour le parti libéral qui se retrouverait dans le rôle de la deuxième opposition à la suite des élections. Sa base électorale et financière lui fera alors clairement comprendre, avec des encouragements à l’appui, qu’elle ne peut absolument pas se permettre de se retrouver dans cette position inédite historiquement et qu’il doit se «sacrifier » pour leur cause.
Ne partira pas, si la coalition Legault demeure dans l’expectative, car alors, il se cramponnera à l’espoir qu’il réussira à remonter dans les sondages et que même si les élections devaient être perdues malgré cela, le parti libéral se retrouverait dans une position historique acceptable à ses yeux, soit celle de l’opposition officielle.
Le commentaire ci-dessus de M. Audet est intéressant…
Ainsi, Jean Charest ne partirait que «si la coalition Legault passe aux actes» estime-t-il. Une appréciation de la situation qui me paraît étonnante, quoique il ne faut rien exclure comme possibilité.
Pour ma part, je considère plus probable que Jean Charest reste advenant que François Legault aille vraiment de l’avant et forme effectivement un nouveau parti politique officiel et reconnu. Pour la très simple raison que cela provoquerait inévitablement une division dans le vote qui pourrait le servir.
Mais je ne suis aucunement politologue. Qu’un simple observateur tentant d’y voir clair. Et soupesant ceci et cela dans l’espoir d’y parvenir. Si possible…
« Il faut plutôt diriger nos énergies vers les personnes et les corporations qui le soutiennent. Il faut plutôt régler leur compte aux partisans du statu quo dans nos familles, parmi nos connaissances, nos clients, nos fournisseurs ».
-Serge Grenier
Quelle méthode suggérez-vous pour ‘régler les comptes’? Vous devez en avoir une…
M.Perrier, mon commentaire sur la volonté de Charest de rester évidente est en rapport avec mon humble volonté de convaincre les lecteurs de Voir du danger de l’extrême division des votes dans l’électorat francophone, le seul qui élit et défait le parti au pouvoir à Québec. Je désire convaincre aussi qu’en toute logique, madame Marois devrait s’ouvrir une fenêtre afin de quitter peut être son poste. Un politicien ouvert doit savoir quitter son poste de chef si le courant ne passe pas avec la population. D’ailleurs, ce qui est dit aussi pour P.Marois vaut tout aussi bien pour Charest que plus personne ne veut voir P.M. Le parlementarisme britannique ne prévoit pas de procédure de destitution parce qu’autrement..
Merci pour vos précisions, Monsieur Bouchard.
Et puis, les actuels chefs de partis politiques du moment «si le courant ne passe pas avec la population», comme vous l’écrivez, devraient préférablement se trouver une porte ou une fenêtre de sortie. Fort probablement, j’en conviens.
Mais je doute que cela survienne. Ni du côté de Jean Charest, ni de celui de Pauline Marois.
Et comme la « menace » Legault est dans l’air du temps, la division du vote demeure un facteur dont on ne saurait ignorer l’impact possible.
Rien n’est joué à l’heure qu’il est. Et Jean Charest, tout comme Pauline Marois, peuvent continuer espérer à soit prendre le volant ou à le conserver…
article intéressant à lire sur le leadership:
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/317389/appel-aux-leaders-d-ici
M. Perrier, je constate que mon commentaire vous rend perplexe. Mais, vous savez, pour apporter cette conclusion, je n’ai fait que lire des sondages et surtout, cette ventilation des résultats par groupes linguistiques, ce à quoi répugnent d’ordinaire les médias qui les diffusent, pour des raisons qui me paraissent évidentes. En effet, une plus faible proportion des votes en faveur du PQ se traduit néanmoins pas plus de députés pour eux. Ceci, dans l’hypothèse de la lutte se déroulant principalement entre les deux principaux partis de l’alternative habituelle, le troisième, soit l’ADQ, écopant d’un vote plus ou moins marginal et restreint territorialement, et le quatrième, Québec Solidaire, étant campé dans des zones beaucoup plus restreintes.
Ce scénario est remis en question par l’arrivée d’un autre joueur virtuel qui ratisse large dans les sondages le plaçant en tête globalement, et nez à nez avec le PQ dans les zones francophones, les sympathisants adéquistes rejoignant en masse le nouveau parti. Ceci laisse le parti libéral en troisième position dans les comptés francophones et ne pouvant plus compter que sur sa clientèle gagnée d’avance dans les comtés à forte coloration anglophone. De là, en termes de députés, la relégation du parti libéral au rang de deuxième opposition.
Chant du cygne? Peut-être. Il me semble qu’il y a une odeur d’élection.
Et à tout bien peser, Legault a le profil idéal pour prendre la direction non pas de l’ADQ mais du PLQ.
Chiche?