Hier, je vous demandais si le discours d'ouverture de Jean Charest serait son chant du cygne, une imitation d'autruche ou plutôt, une renaissance surprise tel un phénix…
Maintenant qu'il est donné, force est de constater qu'il tient un tant soit peu plus de l'autruche…
Du moins, lorsqu'on y constate l'absence de détails sous plusieurs rubriques, aussi nombreuses soient-elles.
Et à 75% de taux d'insatisfaction depuis des lustres, ce serait surprenant que ce discours métamorphose tout à coup le premier ministre en phénix…
Pour lire le discours intégral: http://www.premier-ministre.gouv.qc.ca/actualites/nouvelles/2011/fevrier/2011-02-23.asp
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Mais le pire symptôme de ce côté «autruche» en fut les quelques secondes seulement que le premier ministre aura réservées, dans un discours fleuve de plus d'une heure, aux questions de corruption et de collusion dans l'industrie de la construction.
Donc, rien, toujours rien, hormis l'unité permante anticorruption annoncée la semaine dernière, pour répondre à la demande de près de 80% des Québécois, depuis bientôt deux ans, pour une commission d'enquête publique et indépendante…
Ce discours inaugural, donné à mi-mandat, a pourtant comme objectif de «nettoyer l'ardoise» du gouvernement Charest.
S'en tenant à cinq priorités (ce qui, en passant, rappelle le premier discours du trône de Stephen Harper en avril 2006), il les a décrites comme «les cinq doigts de la main» – celle «que nous tendons au monde» et «aux prochaines générations»…
On voit ici que le premier ministre persiste dans ses analogies… Voilà donc qu'il veut remettre les deux mains sur volant avec les cinq doigts de la main…
Bon, mis à part le lyrisme un peu douteux, les voici: l'éductation, l'emploi, le développement durable, la maîtrise de nos ressources naturelles, la santé.
Vous notez donc que la santé est passée au 5e rang et l'éducation, au premier… Un «effet» Legault?
Cela étant dit, si vous me passez le cliché, le diable se cache dans les détails… et souvent, dans leur absence.
Prenons quelques exemples d'annonces:
Sur l'éducation – sa 1ère priorité -, il faut «continuer de faire mieux». Plus concrètement, il annonce que chaque classe de chaque école aura un «tableau intelligent» et chaque enseignant, son ordinateur portable. Non-chiffrées, cela risque de coûter cher, très cher, à un moment où les enseignants se plaignent plutôt du manque de ressources humaines spécialisées dans les écoles, et de tant d'autres choses…
Le premier ministre annonce des cours de civisme, des uniformes sportifs pour les écoles et le retour, suggéré, du vouvoiement dans les écoles…. Des mesures qu'il a puisées dans la besace de l'ADQ et dont on se demande bien quelle en serait l'utilité réelle.
Sur la langue française: après avoir déclaré qu'elle constitue notre «identité, notre force et un instrument de liberté» (on aurait presque cru qu'il s'apprêtait à annoncer l'annulation de la Loi permettant les écoles anglaises passerelles /sic/, le premier ministre a plutôt annoncé que d'ici cinq ans, les élèves de 6e année au primaire passeraient la première moitié de leur année à l'apprentissage intensif de l'anglais.
Nonobstant le mérite, ou non, de l'annonce, c'est tout de même paradoxal de voir que la seule mesure tombant sous la rubrique de la protection du français est… l'enseignement intensif de l'anglais.
C'est néanmoins là une mesure qui risque d'être populaire. Le problème, encore une fois, est dans le détail. Où prendrait-on les ressources pour le faire? Combien cela coûterait-il? Est-ce souhaitable à un moment où les élèves d'autres langues maternelles travaillent à maîtriser le français? Etc…
La création d'un fonds spécial pour aider les artistes à monter des projets internationaux – une bonne inititaive, mais non chiffrée.
Sur la pauvreté, le premier ministre annonce qu'elle «recule». Mais il ne se base que le nombre de personnes sur l'assistance sociale. La pauvreté, pourtant, se mesure et se constate dans bien d'autres milieux.
Sur les ressources naturelles, au moment où Lucien Bouchard prend la tête du principal lobby du gaz de schiste, il annonce des redevances «justes» pour l'exploitation du gaz de schiste, les mines et des ressources pétrolières, mais on ne sait pas de combien.
Sur le mystérieux Plan Nord, eh bien, il le demeure. De fait, il annonce des «détails» pour les prochaines semaines…
Il annonce un accent mis sur le développement de véhicules électriques et hybrides.
Sur les transports collectifs: il annonce de «nouvelles politiques», mais n'en donne aucune…
Sur la santé, il annonce que le Québec sera d'ici la fin de la décennie un «pôle mondial de la recherche médicale». Et ce, pendant que le CHUM, le CUSM sont encore atttendus.
Sans détails, il annonce la création de «la direction québécoise du cancer». Ce qui semble vouloir dire qu'elle relèverait du ministère de la Santé. Pas un mot non plus sur le problème croissant du refus de la RAMQ de couvrir les coûts de certains médicaments expérimentaux mais prometteurs.
Sur les «aînés actifs et en santé», le premier ministre parle de «repenser l'épargne», de créer un avantage fiscal pour les +65 ans pour ceux qui travailleraient encore, un programme «vieillir chez-soi» et un possible «régime de retraite privé». Tout ça, également, demeure dans le flou. Tout comme les coûts.
Pour les autres, le premier ministre parle d'«un plan de services intégré», mais sans détails. Même chose pour les résidences privées dits intermédiaires, alors que l'encadrement et la vérification sont ce qui y manquent le plus.
Évidemment, il n'y avait rien dans ce discours sur les aidants naturels ou les personnes handicapées, physiques et intellectuelles.
Le premier ministre a aussi réitéré son intention d'avoir un cadre financier très rigoureux et d'atteindre l'équilibre budgétaire en 2013-2014. Mais avec des mesures non chiffrées….
Enfin, M. Charest a terminé son discours sur une envolée qui ne passera sûrement pas inaperçue: «Nous concluerons avec le gouvernement fédéral des ententes qui vont dans le sens des intérêts du Québece et des intérêts du Canada. Car un fait demeure, les Québécois sont les co-auteurs de l'histoire de ce pays. Et le Canada est à son meilleur lorsque le Québec influence sa marche.»
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Citation de la semaine.
«Les procureurs de la Couronne, on a un certain pif pour la « bullshit ». Et je pense qu’on en a eu notre lot cette semaine»,
Christian Leblanc, président de l’association des procureurs du Québec.
Il croyait pas si bien dire…
chaque classe de chaque école aura un «tableau intelligent» et chaque enseignant, son ordinateur portable
Misère ! J’ai un ordinateur dans ma classe dont je peux à peine me servir tellement l’internet est lent.
J’ai hâte de faire des recherches sur comment m’occuper des enfants en difficultés dans ma classe plutôt que d’en parler avec un professionnel dans l’école.
Belles priorités réalistes.
Enfin, M. Charest a terminé son discours sur une envolée qui ne passera sûrement pas inaperçue: «Nous concluerons avec le gouvernement fédéral des ententes qui vont dans le sens des intérêts du Québece et des intérêts du Canada. Car un fait demeure, les Québécois sont les co-auteurs de l’histoire de ce pays. Et le Canada est à son meilleur lorsque le Québec influence sa marche.»
Bonsoir madame Legault,
C’est bien évident que le discours de M. Charest n’aurait pas été complet sans cette conclusion de loyauté envers le Canada. La seule chose, c’est qu’on apprend rien qu’on ne savait pas déjà. Il ne fait que réaffirmer qu’un Québec qu’il affaiblit permet au Canada d’être à son meilleur. Un Québec faible dans un Canada fort somme toute, voilà sa ligne de conduite.
Ce qui est préoccupant à l’heure actuelle, c’est que le gouvernement libéral est dans les bas fonds des sondages reposant sur sa base loyaliste canadienne traditionnelle. Et pendant ce temps, madame Marois stagne dans les sondages. La prochaine élection est encore loin mais ca devient préoccupant pour elle.
Et c’est sans compter si François Legault décide de fonder « un parti libéral adéquiste » du Québec plus nationaliste que le PLQ de Jean Charest pour ravir le pouvoir à Pauline Marois.
Au fond, les situations politiques du Québec et du Canada se ressemblent. Beaucoup de gens ne veulent pas Harper majoritaire mais s’appretent à lui donner la majorité parce que le sauveur libéral, Michael Ignatieff ne lève pas.
Les gens se disent trés insatisfaits de Charest depuis son accession au pouvoir en 2003 et pourtant, il en est à son troisième mandat. Et madame Marois ne lève pas.
Charest par sa conclusion de discours pratique le déni, le révisionnisme.
Le révisionnisme conservateur-libéral proprement dit. Quant à la crédibilité de ce gouvernement, ma fin de communication abrupte de message en témoigne.
Que d’originalité! La santé pour plaire aux ainés,l,éducation pour les parents,l’économie pour la clientèle acquise au parti libéral et les ressources naturelles…pour les verts……..Très original et rassembleur comme projet de société….Je vais vous faire une prédiction ce soir dans 2 ans Mons Charest sera reporté au pouvoir et ses grandes priorités seront l’économie et la santé… Des slogans…gagnantsLes études en droit aide à avoir de bons arguments et de beaux mots et le pire c’est que ça fonctionne toujours. Mons Charest pour les Québécois incarne le bon père de famille rassurant..
« Je vais vous faire une prédiction ce soir dans 2 ans Mons Charest sera reporté au pouvoir et ses grandes priorités seront l’économie et la santé… »
M. Paquette,
C’est bien évident en effet. A la prochaine élection, il présentera encore et encore l’économie comme étant le socle principal du discours politique de son parti et brandira l’épouventail du référundum qui n’aura pas lieu pour discréditer Pauline Marois.
Il va encore affirmer qu’avec Pauline Marois, ce sera cinq ans de perturbation alors qu’avec lui le Québec progresse et s’en sort mieux que le reste de la planète.
Mais le plus désolant dans tout ca, ce sont les contradictions et paradoxes de la population. Depuis 2003, Charest est dans les bas fonds des sondages et pourtant, ca fait trois fois qu’il est réélu avec son parti (une fois minoritaire certe). Ou bien les gens sont dégoutés des libéraux mais votent pour lui ou bien, ils ne veulent vraiment rien savoir de Pauline Marois.
Deux mots me viennent à l’esprit: être et paraître.
La vacuité et la superbe de « Monsieur le premier », viennent rapidement résonner comme une écho qui cherche sa source originelle. Mais d’où nous vient ce type qui crois que les ordinateurs et les costumes vont sauver l’école en habillant ainsi l’incompétence et la désorganisation ambiante !! Pour ce qui est des ordinateurs, c’est une histoire de déjà vu ,en passant , qui a mal tourner pour cause entre autres de dépassement de logistique et de coût. Les mêmes raisons, sans doute, qui ont fait que ce gouvernement n’a pas été, en trois mandats, capable de régler le cas de l’informatisation du réseau de la santé. Où se confonde ici des questions de coûts mais aussi vie privée en prime.
Notre premier ministre aura raison de dire, lors d’un prochain débat des chefs, que « C’est la faute à Pauline Marois ». Il aura en parti dit vrai mais pas pour les bonnes raisons.
Sans être un total galimatias, le discours de M. Charest fait tout de même un peu fourre-tout… Rien de particulièrement concluant ne s’en dégage. Et puis ce qui constitue le véritable gros morceau, soit l’énigmatique Plan Nord, celui-ci n’y est qu’effleuré. Les annonces enfin concrètes à ce sujet, cela viendra plus tard…
D’ici là, nous pourrons – comme à l’habitude – ergoter à propos des autres mesures, dont ces tableaux blancs intelligents qui remplaceraient les bons vieux tableaux noirs dans les classes, ou sur la pertinence que la deuxième moitié en sixième du primaire se transforme en immersion de langue anglaise. Serait-ce une bonne approche? Pas sûr, vraiment pas convaincu.
Mais quoi qu’il en soit de la kyrielle de mesures secondaires sorties du fourre-tout du premier ministre, attendons de voir si elles seraient en fait applicables, ou même effectivement désirables une fois que les milieux concernés auront eu l’occasion d’en jauger le réel mérite – ou la complète ineptie, selon le cas.
Pour celles qui présenteront alors du potentiel après examen, tant mieux. Et pour les autres, poubelle.
En ce qui me concerne, c’est le Plan Nord qui m’intéresse. Il y serait question de milliards de dollars et de dizaines de millers d’emploi. De quoi financer toutes les mesures secondaires qui auraient démontré leur validité effective lorsqu’on les aura scrutées de plus près.
Et si ce mystérieux Plan Nord devait prochainement se révéler ce générateur de gros sous qu’on laisse entendre qu’il sera, eh bien Jean Charest pourrait possiblement regagner un peu de la faveur populaire qu’il a perdue… ou peut-être pas. (Parfois, il n’y a rien à faire!)
Donc, attendons d’en savoir davantage sur le Plan Nord. Notre avenir, le financement de tous nos « acquis » et du reste viendra peut-être dans une bonne proportion de ce côté, dans cette région située au nord du 49e parallèle…
Coïncidences ou pas, on pourrait jurer que les concepteurs des plans de communications de ces deux chefs de clans, ceux du parti libéral et ceux du CAQ, ont bouffé au même râtelier, qu’ils se sont partagé un même contrat de publicité. Ou alors, que ce ne serait pas là les effets d’un «split » auquel ils se seraient habitués qui auraient produit ces effets similaires, mais la proximité, de part et d’autre, de leurs conseillers en communications avec le pouvoir.
Toujours est-il que nous remarquons dans un cas comme dans l’autre, celui du libéral et celui du CAQ, un même assemblage de généralités et de mesures ponctuelles, un même désir de ratisser tellement large et sans véritable réflexion, qu’elle provoque ici et là comme un besoin de se raccrocher à des mesures éparses pour camoufler ce manque de vérité. Pour caricaturer, mais à peine ces deux plans jumeaux, on pourrait dire qu’ils font penser au vendeur de céréales qui remet encore et toujours de l’avant son vieux motif qu’il espère toujours vendeur, celui de «nouveau, amélioré », mais qui croit bon d’y ajouter qu’elles contiennent des fibres. Ou alors, c’est que l’un comme l’autre de ces chefs de clans aura la prétention de nous faire croire qu’il a un côté givré…
Pendant qu’il nous en met plein la vue avec les cinq doigts de sa main, il cache bien l’autre, avec laquelle il continuera à distribuer cadeaux après cadeaux aux petits amis tout en dilapidant nos ressources.
Que d’esbroufe !
« Sur la pauvreté, le premier ministre annonce qu’elle «recule». Mais il ne se base que le nombre de personnes sur l’assistance sociale. La pauvreté, pourtant, se mesure et se constate dans bien d’autres milieux. »
Ah! Bon! À moins que les chiffres aient été trafiqués dès le départ, on annonçait en 2008 que le taux d’endettement moyen des Canadiens était de 100 %, et deux ans plus tard, en 2010, ce taux était passé à 150%. Qui dit vrai? Si les chiffres sont réels, nous nous sommes appauvris massivement!
De plus, les banques canadiennes ont enregistré des profits records de 20 milliards de dollars en 2010, je présume que le crédit bat son plein et que c’est effectivement relié à un taux d’endettement de 150%.
« Maîtrise de nos ressources naturelles ».
Hum! Un article de Jean-François Lisé faisait ressortir que l’exploitation de nos sous-sols ne coûtait que 3 millions comparativement à 3 milliards en Colombie-Britanique. Ça coûte mille fois moins cher au Québec. Source : http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/schiste-duplessis-serait-fier-de-nous/4631/
Aucun autre pays dans le monde ne laisse partir ses ressources à si bon marché.
Hydro voulait continuer à explorer. Les libéraux ont mis fin à un programme de 300 millions avant de tout céder au privé. Source : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/316842/hydro-voulait-continuer-a-explorer
Sous Charest, on a privatisé l’île d’Anticosti!
Maîtrise de nos ressources naturelles! Le mensonge ne pourrait pas être plus grossier.
En passant, d’où sort-elle cette photo hyper retouchée de Jean Charest, lui donnant un air angélique de bon petit garçon? Plus cosmétique que ça tu meurs!
À mon sens, nous avons affaire à une véritable langue de vipère.
Les exemples contredisant les bases de son discours sont trop nombreux pour qu’on puisse le prendre au sérieux.
Il ne nous parle pas de la santé économique du Québec, où effectivement la collusion dans la construction et les contrats douteux dans l’exploitation des ressources naturelles nous grève de plusieurs milliards annuellement.
Je l’ai déjà dit à plusieurs reprise et je le répète ici, car je ne peux aucunement faire confiance à un gouvernement où sont ministre des Finances, monsieur Bachand, a dit à deux reprises sur les ondes de la radio de Radio-Canda, et je le paraphrase ici : il est normal qu’en situation de crise économique, lorsque des parents perdent leur emploi, qu’ils doivent emprunter aux banques pour nourrir leur famille, et lorsqu’ils retrouveront un emploi ils rembourseront. On relègue ainsi la sécurité sociale au privé, aux banques. On ne peut pas avoir une politique plus à droite, c’est un complet désengagement de l’état.
Il me semble que les libéraux sous Jean Charest appliquent aveuglément la trilogie néolibérale de feu Friedman, prônant la privatisation, la réduction des dépenses publiques et la dérégulation.
De ce gouvernement Charest je ne veux point!
Oup! Troisième paragraphe avant la fin, vous l’aurez compris, j’ai écrit « sont ministre », on doit lire « son ministre ». Hum!
J’ai très peu écouté et lu le discours du Trône de M. Charest. J’ai entendu et lu des commentaires sur ce discours.
Conclusion : Je crois que MM Charest et Sarkozy ont les mêmes conseillers. Promettre beaucoup et reculer sur tous les fronts à la moindre résistance, au moindre prétexte.
M. Charest désire nous endormir avec de belles paroles. Mais où trouvera-t-il les sous pour réaliser ces belles promesses? En réduisant les impôts des sociétés?
J’ai l’impression de vivre un cauchemard sans possibilité de m’éveiller.
6 mois d’anglais dans l’année scolaire… bah on peut pas être contre la vertue.
Ayant 36 ans, j’ai goûté aux années de réforme (lire aux années de n’importe quoi). Aujourd’hui je me débrouille bien anglais, mais je ne me considère pas bilingue, loin de là. Heureusement, ce n’est pas une source de frustration pour moi, mais simplement un constat d’échec du programme de notre cher Ministère de l’éducation.
Disons les choses comme elles sont; les cours d’anglais, c’était la rigolade. Au primaire et secondaire, nos professeurs étaient des crétins dont le seul talent dans la vie était de parler anglais. Hello pédagogie.
Bref, si nous avions reçus quelques cours de math, d’histoire ou de littérature en anglais, les petites « boles » que nous étions auraient sans doute été plus réceptifs…
Bon, je viens justement d’entendre à la radio que le but visé par notre bon gouvernement est vraiment un 6 mois dédié à l’apprentissage général (qui vous sera garoché, j’imagine) et un autre 6 mois consacré uniquement à l’anglais (grammaire, syntaxe, lecture de propagande libérale, etc.)…
Pour moi c’est une tentative d’assimilation pure et simple et c’est donner beaucoup trop d’importance à l’anglais. Pourquoi 6 mois de pur anglais et pas 6 mois de pur français?
Ce gouvernement est déconnecté de la réalité québécoise.
Décourageant.
Est-ce qu’un Québec Leaks nous permettra de connaître ce que cachent les cinq autres doigts : http://www.quebecleaks.org/
Les premières publications devraient sortir le 1er mars 2011.
Hum!
Dans son discours JJ Charest parle des intérêts du Québec sans les définir; de quelle nature sont ses propres intérêts ? Une duperie de PET. À Montréal, la veille du référendum de 1980, PET mettait en jeu son siège de député et celui de ses laquais liberals du Québec en faisant la promesse de « changer la constitution du Canada » sans dire mots de la nature réelle des changements qu’il allait imposer aux Québec en 1982.
Qu’on se le dise ! John James Charest est un homme du futur voila pourquoi il a beaucoup de difficulté à réaliser de bonnes choses dans le moment présent !
Le problème c’est que le » futur » n’ existe pas comme tel, ce qui s’avère fort utile quand on veut le remplir de bonnes intentions !
Alors si la passé est garant du futur notre PM devrait encore être inefficace dans le moment présent ! Alors attendons les prochaines élections pour le sortir de cette impasse et le renvoyer dans le passé et nous en débarrasser pour le futur !
L’avenir est incertain. Jean Charest devrait admettre que sa seule certitude est son incertitude, au moins on comprendrait mieux pourquoi il passe le plus clair de son temps à l’obscursir.
Les coûts d’opportunité ! Connaissez ?
Les mesures annoncées par Charest, surtout en éducation me font bien rire. En fait la question à se poser est celle-ci : pourrait-on mieux dépenser les sommes impliquées qu’en installant des tableaux intelligents et en obligeant les élèves à faire la moitié de leurs sixième année en anglais ?
Je ne crois pas que ces mesures amélioreront la performance de nos enseignants et de nos élèves. C’est encore de la poudre aux yeux, encore une façon d’éviter d’aborder les vrais problèmes.
Charest et son équipe sont comme des papillons qui butinent de fleurs en fleurs, sans jamais ne rien produire. Ils vont ici et là, au gré du vent. Aucun plan, tout n’est qu’improvisation et tape-à-l’œil. Quelle désolation !
«Le léopard ne se déplace pas sans ses taches.»[Proverbe nigritien]
« Comment qualifier ce qui prévaut à Lévis où le CSSS s’offre trois DG à 200 000 $ et coupe trente postes d’infirmières? » M.Hébert.
Croyez-le ou non, je viens d’expérimenter pour la première fois et concretement les abérrations de notre système de santé.
J’ai pris l’avant-midi simplement pour obtenir un rendez-vous pour des tests médicaux. Et bien je constate l’importance d’avoir un médecin de famille que je n’ai pas. Et même si j’en avais un (médecin de famille) j’en aurais pour des mois à attendre. Dois-je consulter mon député ou faire un don au parti libéral? J’attend vos solutions.
Je suis mûr pour la carte Soleil vert, je crois.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_vert_(film)
C’est comme si la banque me répondrait: Désolé, on ne vous fait pas de crédit vu que vous n’avez jamais eu de dettes.
Mon commentaire précédant avait trait à la cronique de Michel Hébert dans le JdQ. Parlons de la connerie.
http://blogues.canoe.ca/michelhebert/general/des-conneries-et-des-couilles/
Les « si » ont horreur des « rait », je le sais…
Ce discours est le symptôme évident d’un gouvernement qui gouverne dans l’intérêt des plus privilégiés de la société tout en essayant de faire paraître qu’il le fait pour le plus grand nombre.
Ainsi, pour ce qui est de l’éducation, rien n’est annoncé concernent des mesures de support aux élèves en difficulté, autant du côté des apports de spécialistes que du soulagement de la charge alourdie des enseignants qui écopent de ces clientèles qui viennent plomber leurs interventions pédagogiques. Les problèmes de la multitude sont ignorés au profit de modèles puisés dans la frange la plus gâtée de la population scolaire, celle des écoles privées. Sauf que même là, les élèves du public devraient se contenter d’un tableau intelligent auquel ils ne seraient pas branchés dans la mesure où cette innovation demande d’avoir un ordinateur par élève. Contrairement à l’adage répandu, ce modèle importé du privé est trop beau pour eux.
Quant à la langue, elle subit la même approche idéologique que celle qui s’applique aux élèves présentant des retards académiques ou des difficultés de tous genres. On consent à leur donner des outils pour les plus démunis, soit en les dirigeant trop tôt vers les filières professionnelles de bas de gamme, soit en les instrumentant dans la langue de patrons en quête d’une main-d’œuvre ne pouvant pas trop se défendre, car on ne peut logiquement posséder mieux une autre langue que sa propre langue maternelle, et qui ne trouvent pas suffisamment de candidats dans leur langue de patrons, soit l’anglais. Ici aussi, le parti pris des plus puissants l’emporte sur celui des plus faibles.
Quant aux ressources naturelles et à leur maîtrise, il est assez loufoque de prétendre vouloir en faire profiter la collectivité quand des mesures sont prises pour écarter tous les organismes étatiques qui naguère avaient pour mission de prendre notre place dans leur exploitation, et qu’on nous convie à faire confiance au lobbyiste en chef des intérêts gaziers et pétroliers, rémunéré par ces mêmes intérêts, et qui a l’audace de nous faire croire qu’il travaille pour nous tous. Là encore, le parti du petit nombre des bénéficiaires l’emporte sur celui du plus grand nombre.
Pour ce qui concerne la santé, on gomme ce qui pourtant faisait l’objet des promesses électorales de ce parti, soit la réduction des files d’attentes aux urgences et la disponibilité de la médecine pour tous. On se contente maintenant de miser sur la recherche, sans dire comment on la soutiendra, et on continue dans la voie délétère des partenariats du public et du privé, ce qui introduit le profit au cœur même du système de santé et qui agrandit encore la brèche pour introduire un système de santé à deux vitesses.
Bref, ce portait en est un de la même famille, celle qui s’acoquine autour du parti libéral, de l’ADQ et du parti des lucides plus ou moins transfuges.
1. D’accord pour l’enseignement intensif de l’anglais mais seulement une fois que le français soit appris impeccablement. Notamment, la loi adoptée sous le bâillon, permettant les écoles passerelles, est une ignominie. 2. Concernant la pauvreté, elle a tant progressé que maintenant les gens qui travaillent au salaire minimum sont contraints à la soupe populaire. 3. Pour Lucien (Lucide?): Dis-moi qui te paie et je te dirai qui tu sers. 4. Le Plan Nord démarrera seulement quand le gouvernement (Fédéral surtout) répondra aux exigences des 1ères Nations de cette région. 5. Les projets en Santé seront bloqués par les milliards $ du CHUM (Nous nous permettons même d’en construire 2) où John-James fait cadeau au consortium de tous les actifs en gardant les passifs pour les contribuables québécois.
D’accord avec M.Paul Verreault !
La situation des plus démunis au Québec est un problème qui ne cesse d’augmenter . Facile de jouer avec les stastistiques et de dire n’importe quoi , par contre allez vous promener dans les quartiers défavorisés ( qui se multiplient ) et vous serez en contact avec une réalité qui est très loin du discours éhonté de John James !
Tant qu’a Lucien Bouchard fallait pas s’attendre a mieux lors de sa première sortie publique en tant que porte-parole et porteux de valise de l’industrie gazière ! Il n’a pu s’empêcher de jouer le rôle qu’il préfère quand il s’adresse aux citoyens , celui du prétentieux paternaliste qui nous montre le chemin a suivre et nous fait des gros yeux si nous semblons être en désaccord avec sa vison céleste !
Y’a t’il encore des québécois qui vouent un semblant d’admiration pour ce vendu a part bien sûr John James , Bernard Landry , Lapierre du 98.5 FM , Dumont , Legault et son nouveau copain Sirois !!!!!!
Comment tout cela est-il possible sinon grâce à la convergence des médiias au Québec. A deux reprises semaines, le jovialiste Pierre Bruneau de TVA a reçu aux grandes heures d’écoute Jean Charest et Michele Courchesne dans un simulacre d’intervew journalistique. Pendant que Québecor nous sort un sondage hebdomadaire sur la performance de François Legault comme futur premier ministre pelleteux de nuage, on a appris qu’André Desmarais, président de Power- Corporation a fait l’acquisitionde de 25% des actions des Remparts de Québec incluant la station de radio Québec 800 et qu’il tente d’acquérir l’une des deux bandes FM actuellement en vente dans la région. A Québec, la radio qui est l’organe du parti conservateur pourrait se retrouver entre les mains de la bande à Lulu, Legault et des intérêts de l’Ouest canadien mais ça c’est pas nouveau, c’est juste plus à l’ouest que Toronto.
En passant, cmment aimeriez-vous ça à Montreal écouter de la musique anglophone des années 70 à longueur de journée? Smoke on the water…
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2011/02/25/007-remparts-desmarais-proprio.shtml
La seule chose m’ayant vraiment intéressé avec ce que le premier ministre Jean Charest a dit, c’est le petit peu esquissé concernant le Plan Nord.
Ce que je souligne d’ailleurs dans mon précédent commentaire.
Étonnamment, toutefois, ce projet – qui pourrait s’avérer majeur pour nous tous – ne paraît aucunement retenir l’attention des intervenants ici (sauf de M. Verreault qui en glisse quelques mots).
Si cet encore très énigmatique Plan Nord devait s’avérer un jour l’éventuelle « manne » capable de nourrir nos grandes bouffeuses de victuailles que sont actuellement la Santé et l’Éducation, ne serait-il pas indiqué d’y porter davantage d’attention?
Ne négligeons pas par désintérêt ou oubli ce qui pourrait être un projet-porteur. Et surtout pas sous prétexte qu’il nous serait servi par un premier ministre devenu impopulaire.
Enfin, qu’on me permette d’ajouter que Robert Bourassa, un premier ministre fort mal-aimé en son temps, a tout de même eu l’heureuse vision de ces grands barrages hydro-électriques qui font aujourd’hui notre fierté. Et qui contribuent à financer nos « acquis » tout en s’inscrivant très favorablement au chapitre de l’écologie.
Si le premier ministre Jean Charest en vient à nous présenter un Plan Nord prometteur, et que cela débouche sur du concret profitable, nous lui en serons un jour tous redevables – et cela peu importe l’opinion que l’on pourra en ce moment avoir de lui.
Soyons ouverts et constructifs. Au moins de temps à autre…
Monsieur Perrier !
Il plus que temps de se débarasser d’un rêveur incapable de la moindre réalisation pertinente dans le moment présent . Des vendeurs de frigidaires aux esquimaux nous avons assez au Québec !
M. Perrier, vous avez bien écrit : Si…si notre « Premier » Charest en vient à mais, il n’est pas encore venu à. Il nous offre un plan Nord pas de plan, espérant que notre imagination va faire le reste du chemin ?.
Faudrait qu’IL nous présente un genre de plan autre que des généralités générales, en général.
Est-ce qu’il y a des diamants, de l’or, du pétrole, des possibilités de mines payantes pour les Québécois, pas seulement pour les grosses compagnies qui aiment bien polluer, parce que c’est moins forçant etc.
Est-ce qu’ils vont conseiller nos Inuits de revenir dans leurs Igloos « pour le plaisir de nos touristes européens » ? Offrir des bains glacés à l’année ? Des tours d’observations d’aurores boréales, d’ours blancs et de bébés phoques et autres animaux sauvages ?
Ouvrir une route à parti du Saguenay ou du Lac St-Jean ? Quoi exactement ?
Je n’ai qu’un doigt à offrir au gouvernement
provincial actuel et c’est mon majeur, vu le tort fait.
L’après-Charest devra nécessairement inclure
la ré-ouverture des contrats étatiques et/ou leur annulation s’ils vont au contraire du bien commun
(lire votre billet à ce sujet: « Le bien commun »), en plus d’une commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction, dans l’éventualité d’un gouvernement garant de l’intérêt national québécois et non pas bêtement colonisé par l’industrie internationale et/ou du pouvoir fédéral.
Que faut-il attendre d’un plan Nord qui nous ferait perdre le Nord ? Jusqu’à maintenant, les seuls paramètres ayant balisé la route de ce gouvernement dans ce type d’entreprises sont des plus hautement questionnants.
En effet, doit-on y voir un accès rendu encore plus facile aux profiteurs pour l’exploitation des richesses naturelles, sans égards aux impacts sur l’environnement et sans une participation de l’État aux bénéfices tel que nous l’a fait voir l’exploitation des gaz de schistes, ou encore, l’abandon des profits possibles pour l’ensemble des Québécois au profit d’une multinationale, comme nous le montrent les prospections en cours à l’île d’Anticosti.
Peut-on craindre aussi l’octroi de contrats de constructions pour grands barrages à des coups dépassant les prix de vente escomptés, au moment où justement des indications nous prescrivent de se monter prudents dans l’adjudication de ce type de contrats. Peut-on raisonnablement lier cet empressement à nous faire miroiter un plan ayant perdu le Nord avec ce refus entêté de mettre sur pied une Commission d’enquête sur la construction, celle des grands travaux notamment ?
Il va falloir beaucoup plus qu’un vendeur itinérant pour nous persuader que ces questions se satisferont des paroles venues de la bouche de ce vendeur.
Jean Charest aurait tout aussi bien envisagé la conquête de la planète Mars déguisé en Charles Patenaude à bord du Roméo Fafard que personne l’aurait pris plus au sérieux.
Veni, Vidi, Vici. ce qui veut dire : J’va y aller, j’va checker pis on va vous rappeler
http://www.youtube.com/watch?v=W81KlIWHmew
Eh bien, je n’aurai pas vainement remis sur le tapis cet encore mystérieux Plan Nord… Au moins, l’énigmatique projet vient de susciter quelques réactions – quoique peu affables…
Ce à quoi je m’attendais, évidemment.
Mais qu’on se rassure néanmoins: je ne suis pas non plus délirant d’enthousiasme à l’égard d’une chose dont j’ignore ce qu’elle « mange en hiver » ou de « quel bois elle se chauffe ». Je demeure comme tout le monde dans l’expectative. La chance au coureur, quoi. (Même si plusieurs ont depuis longtemps lancé la serviette…)
Et puis, il serait vraiment bête de jeter le bébé avec l’eau du bain, comme le met en garde une petite ritournelle anglaise. Surtout considérant que le « bébé » en question pourrait bien grandir avec sagesse et respect pour peu qu’on lui en donne l’occasion.
Et que ce soit finalement matante Pauline ou mononc François qui finissent par l’élever, ce « petit » – plutôt que papa Jean – l’important n’est-il pas qu’il grandisse en santé et prenne sa place parmi nous si sa « vocation » se révélait méritoire?
Le « petit » n’a encore rien cassé, pour autant que je sache… Ne le blâmons pas de tous les malheurs possibles et imaginables avant qu’il ne soit un peu plus connu que de nom, et qu’il n’ait même pas fait ses premiers pas.
(Paraîtrait d’ailleurs, à ce que j’ai compris, que nous aurons prochainement des nouvelles du rejeton. Dans les semaines qui viennent. Nous pourrions au moins attendre de lui voir le portrait avant de le rejeter si sommairement… non?)
D’accord M. Perrier, je ne suis pas du genre à ne pas apprécier ce que je ne connais pas. Entreprendre de développer un immense territoire presque inconnu et du genre froid, peut faire rêver de retombés mais, après le rêve, faut se réveiller et voir ce qui pourrait se faire au Nord comme au Sud, de façon prioritaire.
La critique vient du fait que M. Charest nous annonce une affaire qui, comme le gaz de schiste, ne semble pas à point du tout, ce qui porter, dans les 2 cas, flanc à la critique et au scepticisme…normal.
Merci, Monsieur Bousquet.
Je savais bien que vous pourriez déceler dans ce que je raconte ce qui constitue vraiment l’essentiel de mes propos, soit qu’il faut faire la part des choses et ne pas être obstinément buté pour des motifs relatifs davantage au « messager » qu’à la teneur même du « message ».
Le Plan Nord, pour le moment, ce n’est que deux mots. Nous ne savons pas encore ce qu’il en est.
Si ce n’est qu’une vaine utopie, ou encore une vulgaire machination spéculative destinée à redorer le blason d’un premier ministre en mal de popularité, misant sur du flou prometteur pour tenter de se refaire une crédibilité, je serai parmi les premiers à décrier la chose – et je serai alors terriblement outré à la pensée que l’on aura ainsi pu chercher à m’embobiner…
Mais nous n’en sommes pas là.
À ce que j’en sais, ce fameux Plan Nord est en préparation depuis environ deux ans. Et j’ose croire – à tout le moins espérer – que ledit projet s’avère respectueux des enjeux environnementaux ainsi que de toutes les personnes que cela touchera, advenant sa réalisation, tant au Nord qu’au Sud de notre vaste territoire québécois.
Je me croise donc les doigts en attendant d’en savoir davantage. En espérant évidemment pour le mieux.
(Pas tant pour moi, qui suis vraiment « living on borrowed time » comme le chantait John Lennon sur son disque posthume « Milk and Honey » – ma période de survie étant déjà largement dépassée depuis l’agressif cancer m’ayant assailli en 2003. J’espère pour le mieux donc pour nos enfants et petits-enfants. Pour nos générations futures.)
(Et puis je demeure, malgré toutes les contrariétés, un éternel et incorrigible optimiste… Ça aide à franchir les obstacles – et parfois même à voir clair lorsque l’éclairage est faible.)
Les rédacteurs de discours de Sir John J Charest lui ont fait dire cette énormité d’enflure verbALE INCOMPÉTENTE TOUT AUTANT QUE RONFLANTE, ficelé dans une tournure de phrase au français bancal dont ils et elles ont l’indubitable secret:
(je paraprahse quelque peu):
‘Si on fait la somme des avantages et des inconvénients que peut rencontrer le fonctionnement d’un État vers son plein épanouissement, le Québec est parmi ce qui se fait de mieux dans toute l’humanité.’ !!!
Il a réussi à battre le ‘Quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse’ pusillanime, velléitaire et désincarné proféré par R Bourassa en juin 1990 !
Est-ce Me Sam Hamad, ing., qui lui a dicté cette tirade tout droit sortie de l’École Internationale de Hype, de Spin-Off et d’Emphase Discursive Libâral-Pronvicial John Parisella’ pour ânonner une phraser d’une vacuité pareille?
Et, oui, bien que les divers chroniqueurs politiques, dont notamment ceux et celles du Devoir qui nous annoncent depuis le 27 mars 2007 au matin que Sir J J Charest, Lors Of Da Townships va quitter la politique incessamment, il sera de retour comme chef libâral aux prochaines élections printemps 2 013 car P Des Marais Sr-et-Jr n’en auront pas trouvé de moins mauvais pour nous faire rentrer collectivement dans le mur avec les deux mains sur le volant et les deux yeux dans les jumelles regardant ailleurs voir si la Terra Canadiana de Felicita s’y trouverait par le plus grand des hasards…
Dites-vous bien que vous ça aura été soumis a votre attention ce soir 26 février 2 011.
M. Perrier, l’optimisme aide certainement à mieux vivre pour soi et son entourage, c’est un cadeau de la nature.
Au sujet du Plan Nord, notre « Premier » Charest semble procéder à un genre de strip-tease mais nous ne savons pas la longueur de son numéro.
Que la santé soit avec vous !
À d
Dominic Pajot.
Si vous ne voulez pas être constamment surpris entre les constats que nous offrent à tout moment les « sondages minutes », et les résultats d’une élection générale, il faut ne pas trop vous fier à ces sondages qui font le bonheurs des journalistes, des chroniqueurs et des propriétaires de journaux car la « Majorité silencieuse » plus calme et plus réfléchie que ces faiseurs de manchettes, sait très bien ce qui lui convient et ce qui convient pour l’avenir de ses enfants.
Des vendeurs de frigidaires aux esquimaux nous avons assez au Québec ! – Réjean Asselin
Je ne suivais pas la conversation M. Asselin…
Mais vous deviez sûrement faire référence à Pauline Marois…
Parlant d’esquimaux…
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/oscar/comment-page-1/#comment-53011
@Michel Bertrand
Mais non ! Je parlais plutôt du Plan Nord de Monsieur John James !
Après nous avoir manipulés pendant trois mandats , John James se doit d’essayer sa bullshit ailleurs , soit le Grand Nord !
A Larocque Lapierre aujourd’hui qui pour une fois posaient les bonnes questions, Lucien Bouchard s’est défendu d’être un « avocat de profession » avant d’être politicien. J’ajoute qu’on ne peut pas être à moitié enceinte, souverainiste entre les guerres et fédéraliste pendant à moins de préféré être assis entre deux chaises comme Mario Dumont et les adéquistes, Chose hilarante qui semble être la seule voie d’avenir pour François Legault.
Désolé si je m’éloigne du sujet, je recommencerai pu, c’est promis…
Quoi qu’on en dise, l’effet Legault jouera. Et j’ai déjà vu des personnes qui avaient perdu quelques doigts, voire tous. Je crois que Charest à les deux mains dans le broyeur. Et quant à moi il pourrait y passer complètement. Pas de problème …
Il y a des questions de posées. Il y a des observations qui sont faites. On aura beau tirer sur le messager, les faits ont la vie dure.
Je me suis souvent dit qu’il était dommage de ne pas rencontrer des hommes ou des femmes, des leaders toutefois, qui iraient sur la place publique en disant : «Voici ce que je pense et que ceux et celles qui sont d’accord avec moi me suivent.» Pas de parti politique là dedans. Pas d’idéologie de gauche ou de droite. Pas d’ a priori constitutionnel souverainiste ou fédéraliste.
Je suis fatigué de tous ces partis politiques qui ont une crainte viscérale d ‘ouvrir certaines portes car leurs organisations politiques préfèrent ignorer ce qui se cache dans le placard.
M. Legault, présentement, casse ce moule. Il apporte une fraicheur, une authenticité et un renouveau pouvant secouer les puces des vieilles bêtes politiques sclérosées soit par leurs idéologies, soit par une corruption leur liant les mains et la langue.
M. Legault lance un défi aux autres partis politiques québécois. Sauront-ils le relever ? La balle est dans leurs camps.
«Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.»
[ Winston Churchill ]
Jean Charest n’a pas considéré les demandes des avocats de la couronne.
En mettant la loi spéciale , loi incontournable, il est très probable que plusieurs quittent leur travail pour aller en pratique privée.
Considérant le role des avocats de la couronne, j’y vois un manque de respect envers les demandes faites et abus de pouvoir.
Les 5 mains au volant risquent de devenir aucune main au volant.
En général ça prend 2 mains au volant sinon , je risquerais de causer des accidents.
Avec aucune main au volant, j’ai de grandes chances d’avoir mon permis de conduite suspendu à moins que je reste dans mon automobile sans bouger.
C’est avec aucune main au volant que Jean Charest se manifeste ce qui veut dire aucune action.
Aucune action quand on gouverne signifie aucun vote.
Le groupe de M. Legault deviendra respectable, crédible lorsqu’il présentera des chiffres : rentrées, sorties, pour étayer sa philosophie. Pas de chiffres, pas de crédit. Comme au magasin : pas d’argent, pas de bonbons.
Hier, à TLMEP, M. Legault a fait bonne figure, tout compte fait. Mais je vais quand même voter pour QS, le seul parti qui est dans le camp des obscurs, des sans grades.
M. Legault est pour l’exploration des gazes de schistes malgré tous les cris d’alarmes qui parviennent des USA et d’Europe. Il faut un moratoire de deux ans. Et il faut oublier les six mois risibles du BAP. Aux USA, l’Etat de New York a eu l’intelligence de prendre deux ans pour tout analyser. Ils craignent énormément les domages irréversibles et mortels aux sources d’eau qui approvisionnent la ville de New York. Ici, les politiciens de la droite s’en moquent. On peut toujours crever.
Chat échaudé craint l’eau froide. On ne peut ignorer tous les crimes commis par les compagnies pétrolières. Ces crimes sont documentés et sont du domaine publique. Pourquoi le nier? Pour qui le nier?
… droit vers le mur de la dette inextinguible et de l’envergure provinciale perpétuelle !
«Dans nos débats, nous jetons souvent sur nous-mêmes un regard sévère. Pourtant, dans l’addition des plus et des moins, il est incontestable que le Québec est parmi ce que l’humanité a de mieux à offrir».
Les rédacteurs de discours de Sir John J Charest lui ont fait dire cette énormité suffisante, satisfaite et d’enflure verbALE INCOMPÉTENTE TOUT AUTANT QUE RONFLANTE, ficelé dans une tournure de phrase au français bancal dont ils et elles ont l’indubitable secret.
Il a réussi à battre le ‘Quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse’ pusillanime, velléitaire et désincarné proféré par R Bourassa en juin 1990 !
Est-ce Me Sam Hamad, ing., qui lui a dicté cette tirade tout droit sortie de l’École Internationale de Hype, de Spin-Off et d’Emphase Discursive Libâral-Pronvicial John Parisella’ pour ânonner une phrase d’une vacuité pareille?
Et, oui, bien que les divers chroniqueurs politiques, dont notamment ceux et celles du Devoir qui nous annoncent depuis le 27 mars 2007 au matin que Sir J J Charest, Lord Of Da Townships va quitter la politique incessamment, il sera de retour comme chef libâral aux prochaines élections printemps 2 013 car P Des Marais Sr-et-Jr n’en auront pas trouvé de moins mauvais pour nous faire rentrer collectivement dans le mur avec les deux mains sur le volant et les deux yeux dans les jumelles regardant ailleurs voir si la Terra Canadiana de Felicita s’y trouverait par le plus grand des hasards…
Dites-vous bien que ça aura été soumis a votre attention en ce jour du 28 février 2 011.
P.S.: J’ai même sa date de démission: dans la semaine des vacances parlementaires (il aime ça) suivant la date de l’inauguration du CHUM, c’-à-d que’que part en 2 016