Ce matin, si vous avez vu la une du quotidien Le Devoir, il y a de très bonnes chances que vous soyez tombés en bas de votre chaise en lisant ce sous-titre: «Le Québec serait privé de revenus de cinq milliards de dollars».
Quoi???
Du moins, c'est ce qu'avance le rapport du BAPE sur le gaz de schiste, rendu public ce 8 mars par le gouvernement Charest. Comme quoi, lorsque, volontairement, on remet un rapport de 336 pages aux médias qu'en fin d'après-midi, certaines «perles» mettent un peu plus de temps à sortir…
Celle-ci est aux pages 200 et suivantes…. Allez jeter un coup d'oeil. Vraiment, allez voir: http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/rapports/publications/bape273.pdf
Faisant état de rentes annuelles pour des permis d'exploration qui ne s'élèvent au Québec qu'à 10 cents l'hectare en milieu terrestre et de 5 cents en milieu marin si la superficie excède 100 000 hectares, le rapport commence par faire cette comparaison à titre d'exemple:
Au Québec: «les rentes d'exploration dans le shale d'Utica rapportent environ un million de dollars annuellement à l'État pour les quelques dix millions d'hectares sous permis».
En Colombie-Britannique: «les revenus de la seule année 2008 (…) provenant des droits d'exploration gazière décernés pour les shales de Horn River et de Montney ont cumulé 2,43 milliards de dollars».
En Alberta: «en moyenne, pour 2009-2010, les droits sur les titres mis aux enchères pour l'exploitation pétrolière et gazière ont totalisé 512,12$/ha, pour un revenu total de 1,17 milliards de dollars».
Et, c'est ici que la brique du BAPE tombe: «En se référant au prix moyen de 500$/ha de l'Alberta, le Québec aurait pu percevoir environ 5 milliards de dollars pour les dix millions d'hectares sous permis. Ces revenus auraient été conservés par l'État qu'il y ait eu ou non développement de gisements gaziers.» (p. 201)
Cet écart gargantuesque, s'explique, comme le note le BAPE, par le fait que dans les provinces de l'Ouest, le processus d'attribution de permis fonctionne par un «système d'enchère» ou, si vous préférez, d'appel d'offres. Obtiennent donc les permis que les compagnies dont l'enchère est «la plus élevée et offre la valeur la plus juste pour le titre».
Tandis qu'au Québec, comme on le sait, c'est un régime proprement colonial qui régit encore et toujours l'allocation de permis aux compagnies privées pour plusieurs catégories de ressources naturelles, de même que pour les maigres redevances qu'elles payent, parfois…
Pas surprenant donc qu'entre autres compagnies, Talisman Energy Inc. – cette compagnie albertaine qui se paye les services de Lucien Bouchard à la tête de l'Association pétrolière et gazière du Québec -, trouve cela vachement profitable de venir faire des affaires ici….
Les ressources naturelles du Québec, ça s'achète pour vraiment pas cher, pas cher…
Et ce n'est pas tout.
Côté redevances, le BAPE dit ceci: «À un taux moyen de redevances de 10%, l'État québécois recevrait 21 milliards de dollars à terme, soit l'équivalent de 13% de la dette du Québec qui s'établit actuellement à 160 milliards». De quoi se payer plus qu'un seul bain par semaine pour nos personnes âgées et combien plus encore?…
Alors, imaginez seulement ce que ce serait si, comme en Colombie-Britannique, les taux de redevance allaient de 9% à 27%… Ou encore, si l'État, en partenariat avec le privé, devenait l'actionnaire principal de l'exploitation du gaz… ou encore, si la propriété collective des ressources naturelles – ce qui est pourtant le cas au Québec -, se traduisait aussi par un profit collectif…
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Aujourd'hui, en réaction, le premier ministre Jean Charest a parlé de «pure fabulation» et s'est demandé de quoi le BAPE pouvait bien parler… Pourtant, son gouvernement a le rapport en mains depuis le 28 février dernier.
M. Charest donnait toutefois comme exemple les «30 puits creusés» au Québec. Or, le rapport du BAPE calcule sur la base du nombre d'hectares sous permis. Ce qui est différent.
Mais oups. En fin d'après-midi, Radio-Canada, rapportant que le «marché semblait donner raison au BAPE», rapportait aussi que, tout à coup, selon son «entourage», les paroles du premier ministre n'auraient pas représenté sa «pensée».
Mais ce, sans préciser pour autant la vraie position du premier ministre sur ces «5 milliards de dollars» dont le Québec n'aurait jamais vu la couleur pour cause de vente de permis à des prix dignes d'une vente de feu…
Bref, on ne s'en sort pas. Si ces chiffres étourdissants avancés par le BAPE s'avéraient fondés, c'est alors que les Québécois seraient les victimes d'un véritable hold-up collectif.
Et ce, à coup de milliards de dollars. Et quant à la plupart de ses ressources naturelles, depuis longtemps.
Lorsqu'on ajoute les autres milliards engloutis depuis des années dans une industrie de la construction dont des pans entiers sentent la collusion et les dépassements de coûts systémiques, force est de croire que le Québec doit être pas mal plus riche qu'on ne le pense pour se permettre de voir ses propres coffres publics détroussés de la sorte, pendant aussi longtemps et dans autant de domaines.
Ce qui, pourtant, n'empêche aucunement d'imposer toute une brochette de hausses de tarifs aux citoyens au nom, justement, de «finances publiques» qui, semble-t-il, crient encore et toujours famine.
Or, d'énormes sommes d'argent ne sont pas perçues de certaines industries -et doit-on aussi rappeler que plusieurs ex-attachés politiques libéraux travaillent pour l'industrie du gaz de schiste -, alors que d'autres milliards sont dilapidées du moment où ils se retrouvent dans les mauvaises poches…
C'est ce que Paul Krugman – économiste renommé, Prix Nobel et chroniqueur au New York Times – appelle «affamer la bête». La «bête» en question étant les coffres de l'État…
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/02/24/un-march-233-de-dupes.aspx
Ici, mais pas seulement ici, un autre symptôme de ce phénomène est la dimunition constante de la portion de l'assiette fiscale globale des États payée par les entreprises et, bien entendu, l'augmentation constante de la portion payée par les particuliers… http://m.ledevoir.com/politique/canada/317901/le-contribuable-vache-a-lait-d-ottawa
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La manière dont les gouvernements du Québec bradent plusieurs des ressources naturelles de ce territoire à des intérêts privés en échange d'un plat de lentilles en est un formidable exemple.
Vous vous souvenez peut-être de ma chronique récente sur «Le bien commun»… http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2011/02/16/le-bien-commun.aspx
Ce que le rapport du BAPE avance offre une énième illustration de cette analyse…
À moins que le premier ministre ne réussisse à démontrer que le BAPE est complètement dans l'erreur.
Les Québécois attendent…
Mme Normandeau, après avoir vendu l’exploration du sous-sol québécois pour un plat de lentilles, souhaite maintenant monter les prix.
Trop tard, il n’y a plus rien de potable à vendre. Faut monter les prix avant de vendre, pas après. Ça nous a coûté un bras
La madame aurait besoin d’un petit cours d’économie pour nouilles.
C’est encore une autre preuve comme quoi le Québec a tout ce qu’il faut pour être un pays….et depuis longtemps.
Combien de fois a-t-on entendu dire qu’au moment où le Québec serait souverain, il y aurait un appauvrissement général pour quelques générations?…..plus on en sait, plus on se rend compte que les mensonges sont les fondations de l’argumentaire des fédéralistes.
Dans une social-démocratie, on ne peut pas être perdant, c’est illogique.
Voilà un autre dossier de ce gouvernement qui amènera de nouveaux questionnements dans la population sur des possibilités de malversations, influences indues, corruption, etc…dans ce dossier des permis accordés par le Ministère des ressources naturelles.
L’enquête publique sur l’industrie de la corruption au Québec, portant sur le régime Liberule JJ Charest (2003-????), ne pouvant être tenue avant un changement de régime, combien de milliards de dollars encore, en taxes et impôts, les Québécois vont-ils se faire subtiliser d’ici les prochaines élections générales ?
Y a t-il encore des enveloppes de toutes les couleurs circulant dans ce dossier de plus en plus nébuleux au fur et à mesure que de nouvelles informations nous sont dévoilées ?
Adaptation libre d’une parabole de l’Évangile de Jésus, selon saint Luc – le gérant habile, « revisité »
Jésus disait encore à ses disciples : « Un Québec riche de sa Caisse de dépôts, de sa population scolarisée et de ses richesses naturelles, avait un gérant, John James Charest qui lui fut dénoncé parce qu’il gaspillait ses biens, mentait, quand l’occasion s’y prêtait et endettait beaucoup les Québécois pour leur offrir des bonbons électoraux afin qu’ils le réélisent. Il le convoqua et lui dit : ’Qu’est-ce que j’entends dire de toi ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car désormais tu ne pourras plus gérer les affaires du Québec.
John James, dans con cottage de Westmount, pensa : ’Que vais-je faire, puisque, selon les sondages, on veut me retirer la gérance du Québec ? Travailler la terre ? Je n’ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Aller demeurer dans ma forêt d’Australie ? C’est un peu trop loin pour ma Michou. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois, renvoyé de ma gérance, je trouve des gens pour m’accueillir.
Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient fourni d’importantes sommes à la caisse électorale de son parti. Il demanda au premier Est-ce que tu aimerais obtenir un contrat pour construire un bout de chemin, un pont ou un viaduc ? Tiens. Puis il demanda à un autre : ’Et toi, un permis de foyer pour les vieux ou de garderie pour les petits, le voici et à un autre encore, un permis d’exploration du sous-sol québécois ou de coupe de bois pour un plat de lentilles ou une bouchée de pain ? Le voilà !
Amen et bonne fin de semaine.
Qui au parti libéral invente autant de ridicules attrapes politiques (Orford, les FIERS, les places dans les garderies, ect… ) sans se soucier des conséquences désastreuses sur ce gouvernement?
Parait que la nouvelle unité permanente contre la corruption va aussi s’attaquer aux élus. Une chance que Stephen Harper adore batir des prisons, on risque de manquer de place bientôt au Québec.
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/actualites/national/politiqueprovinciale/archives/2011/02/20110215-193530.html
Conditions routières libérales.
Errant d’écueil en écueil, à peine délivré d’un danger, il heurte contre un autre.
Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe.
Les Rois nègres sont toujours appréciés. Mais pas par leur population qu’ils trahissent et vendent aux plus offrants. Mais pas dans le cas de nos ressources naturelles. Ici, le Roi nègre les donnes : on en a tellement.
Venez! c’es la maison qui régale. Au suivant!
Dans deux ans, le Parti Libéral nous présentera une nouvelle loi sur les mines. Entre temps, y aura-t-il un moratoire sur la distributiion de nos richesses naturelles en vertu de la présente loi? Ou bien dira-t-on : Hola! On ne passe plus.
Si le passé est garant de l’avenir… 🙁 On a déjà donné. Donnera-t-on encore?
La réponse de Charest:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2011/03/10/002-bape-exploration-droits.shtml
Nous, c’est l’économie ! qu’il disait M. Charest lors de la dernière campagne électorale. Le ministre des finances cherche 5 milliards de $ que M. Charest a volontairement laissé au privé. Et il y a encore 25 à 30 5 des Québecois prêts à voter pour les libéraux.
Il y a de quoi se tirer une balle dans chaque pied et dans la tête.
«alors que les Québécois seraient les victimes d’un véritable hold-up collectif.»
Tout simplement révoltant, encore davantage lorsqu’on constate la désinvolture de Monsieur Charest.
Tous les contrats devraient être annulés et renégociés.
Une formation minimaliste d’à peine trois heures en marketing éduquerait suffisamment un cancre pour ne pas faire les erreurs que notre propre gouvernement fait ici au Québec.
Plusieurs ont mentionné la république de bananes, à n’en plus douter, nous y sommes plongés par-dessus la tête.
Et par surcroit, les lucides, les Bachand et Charest viennent nous moraliser et nous faire la leçon sur la nécessité d’assainir nos finances publiques, et ce, en évoquant qu’on doit penser aux enfants des générations à venir. Là, ça va vraiment mal. Entre le discours et la réalité, le décalage est tel, qu’on peut appeler ça une véritable trahison, une imposture ignoble. Ah! Qu’ils viennent ceux-là nous parler encore de prospérité économique!
La situation est lamentable et urgente. Nous devons nous réapproprier nos ressources et surtout ne pas obéir à la peur ou au chantage d’un représentant d’une chambre de commerce brandissant la possibilité des pertes d’emplois.
Je me permets de citer les propos rapportés par Jean-Claude Pomerleau, parce qu’ils sont très importants :
« Dans le droit international, la souveraineté citoyenne existe sur les ressources naturelles. Elles appartiennent au peuple. Dans un pays démocratique, on ne peut pas modifier ce droit de propriété, l’amender, faire des concessions sur ce droit, sans consulter la population », poursuit l’ancien président du Mouvement Desjardins.
« En vertu de quoi le gouvernement peut-il penser qu’il détient tous les droits sur cette souveraineté citoyenne des ressources naturelles? Ça dépasse de beaucoup la question environnementale », ajoute M. Béland.
Le collectif affirme que le gouvernement Charest ne bénéficie d’aucun appui populaire justifiant la privatisation à laquelle il est en train de se livrer, et qu’à défaut d’obtenir un tel mandat, il doit faire marche arrière. »
Source : http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2011/03/02/vos-paupi-232-res-sont-lourdes-tr-232-s-lourdes.aspx
Avec le rapport du BAPE, le gouvernement Charest n’est pas seulement désavoué, il se déshonore complètement.
Je pense que l’attitude de Jean Charest et de son équipe exprime le plus grand mépris pour notre peuple.
On doit aussi répéter le lien de l’entrevue avec Claude Béland :
http://www.youtube.com/watch?v=ruWakWXOAQM&feature=player_embedded#at=78
S’il vous plaît, trouver moi quelqu’un capable de signer un document d’inaptitude pour le gouvernement Charest, et capable de la faire appliquer au plus vite!
Un constat d’inaptitude est automatiquement donné à tous ceux qui ont voté pour ce gouvernement Charest, à trois reprises » 3 fois inaptes » et qui ont l’intention de recommencer mais, il semble, selon les derniers sondages, y en avoir pas mal moins.
M. Bellefeuille qui écrit : «Tous les contrats devraient être annulés et renégociés.»
Oui, bonne idée mais, ça devrait normalement, pour cela, nous coûter une beurrée.
À M. Pajot qui écrit : «Il y a de quoi se tirer une balle dans chaque pied et dans la tête. »
Faites le seulement si vous avez l’intention de voter pour le PLQ Charest à la prochaine élection générale provinciale et, il serait préférable de commencer par vous tirer dans chaque pied parce que, si vous commencez par la tête, vous ne pourrez pas normalement, finir le job au complet, comme vous le souhaitez, dans cotre mouvement de compréhensible découragement.
Je vous conseille quand même de ne pas trop vous en faire en prenant les nouvelles d’ici comme si elles venaient d’un autre pays en pensant que l’hiver est bientôt fini et que les cabanes à sucre vont ouvrir leurs portes et que nous pourrons enfin aller en gang à la cabane avant le printemps si doux avec des fleurs et des feuilles…partout.
«Oui, bonne idée, mais, ça devrait normalement, pour cela, nous coûter une beurrée.»
En théorie oui, mais dans les faits nous pourrions refuser de payer un dédommagement tellement les contrats me semblent illégitimes, voir illégaux!
Ce sont eux qui devraient nous dédommager.
Est-moi qui est trop pollué par tout ce contexte débile?
Ai-je raison d’affirmer que le gouvernement Charest s’apparente à un prédateur, dépeçant pièce par pièce nos ressources, la politique et la culture québécoise?
Je n’ai pas de mot assez fort ici pour exprimer mon plus profond dégoût!
La question que je me pose est celle-ci: qu’est-ce qui motive le gouvernement Charest à agir de la sorte ?
Je ne suis pas capable de comprendre pourquoi notre gouvernement se place continuellement dans une telle situation.
Est-ce pour des raisons idéologiques ? Est-ce pour des raisons plus pragmatiques, à savoir qu’en bradant ainsi nos ressources, Charest et ses protégés en tireront des avantages substantiels ?
C’est peut-être pour toutes ces raisons. Leur idéologie les poussant à favoriser les plus forts, Charest et sa gang misent sur la prémisse qui veut que si vous aidez un puissant, ce dernier sera naturellement à vous aider en retour.
Si l’on se fie aux apparences, ça n’a pas l’air particulièrement reluisant cette affaire. Mais ne dit-on pas que les apparences sont souvent trompeuses? Hum… N’empêche que cette fois…
Nous voici donc face à une situation très incompréhensible, à croire que quelque chose de fondamental nous échapperait possiblement ici. Se pourrait-il qu’il y ait des éléments pouvant justifier ce qui appert injustifiable? Quelque chose capable d’expliquer ce qui paraît totalement inexplicable?
Évidemment, on peut tout simplement se contenter de taxer le gouvernement Charest d’infamie, d’incompétence, de… enfin, de tout ce dont on l’accuse actuellement.
Trop facile, pourtant.
Ai-je personnellement une explication à proposer? Malheureusement pas – et c’est bien ce qui m’ennuie. Mais il doit bien y en avoir une…
Voici certes un cas où il serait bien commode de pouvoir faire appel à Sherlock Holmes, ou à Arsène Lupin, ou à Miss Marple, ou à Hercule Poirot, ou à Auguste Dupin, ou au lieutenant Columbo, ou à la romancière Jessica Fletcher!
Hélas, ce n’est pas possible.
En l’absence d’une assistance qualifiée, on trouvera peut-être un début de réponse dans le conte « Jack and the Beanstalk » (Jack et le haricot magique) publié à Londres en 1807 par l’éditeur et auteur anglais Benjamin Tabart (1767-1833). Sait-on jamais, après tout.
Sinon, toute cette affaire demeure étrangement ténébreuse.
Espérons donc qu’il s’agirait ici d’un formidablement étonnant cas où les apparences seraient trompeuses et « que le premier ministre ne réussisse à démontrer que le BAPE est complètement dans l’erreur », comme l’écrit elle-même Mme Legault ci -dessus…
M. Bellefeuille, selon moi, M. Charest est un autre Duplessis mais moins bon, vu que M. Duplessis a laissé le Québec sans dette et que M. Charest a continuellement augmenté notre dette nationale et continue de creuser le trou de la dette avec des faveurs aux « p’tits namis » pourvoyeurs de la caisse électorale du PLQ.
M. Duplessis vendait le fer à 1 sous la tonne, M. Charest a vendu les droits de prospection du gaz à 10 sous l’hectare…je crois. Leur prétexte pour agir ainsi : Ça va créer des jobs à des Québécois qui vont voter pour nous et réduire le chômage qui va nous donner des arguments dans nos discours : Voyez comme nous sommes bons en économie !
M. Perrier, Mme Normandeau est en vacances depuis plusieurs jours. Elle doit bien être en train de chercher un complément d’explication à l’affaire. Nous allons patienter ensemble en attendant Mme Normandeau qui a déjà commencé à s’expliquer mais, l’affaire n’était pas très claire, pas plus qu’une question référendaire, vue par M. Stéphane Dion qui n’a pas écrit de vacheries depuis longtemps.
Comment répondre à une question du genre : Pourquoi est-ce que vous avez vendu pour 10 sous ce qui se vend 600 $ en Colombie ?
Réponse : C’est à cause de la conjoncture du genre de situation conceptuelle qui prévalait au moment de l’entente négociée qui était de nature à influencer sur le cours des affaires de l »État et…plus encore. Autre question ?
« misent sur la prémisse qui veut que si vous aidez un puissant, ce dernier sera naturellement à vous aider en retour. »
Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, mentionne dans son livre «Le triomphe de la cupidité», que le retour ou la redistribution ne se fait pas naturellement, les marchés ne s’autoéquilibrent pas, c’est une vue de l’esprit bien pratique pour ceux qui soutiennent cette prémisse.
En l’absence d’une régulation des puissants systèmes financiers, berceau du pouvoir à la sauce néolibérale, les populations seront laissées à elles-mêmes.
L’appât du gain vite fait pour les poches des copains, c’est bien vilain!
La démonstration magistrale de l’inefficacité, voir la malveillance du gouvernement Charest dans de très nombreux dossiers est faite au gogol! Au-delà de la folie, jugeant sur la base de la recherche de l’équité, il reste l’humain avec ses angoisses et ses contradictions, cherchant simplement à perdurer.
On doit revoir toute la pertinence du gouvernement Charest avec les questions méthodologiques de base : quoi, quand, où, comment, pourquoi, et qui.
La gestion d’une société, de notre nation québécoise, ne doit pas se faire à la pièce, encore moins comme s’il s’agissait d’une Québec inc. Cela doit se faire par l’entremise d’une éthique basée sur des valeurs qu’il nous faudrait faire ressortir clairement.
Voyez une ville où on n’a pas un plan d’urbanisme intégré, elle se développe de manière chaotique où les quartiers commerciaux s’enfoncent dans les secteurs résidentiels, et c’est généralement très laid. C’est un peu ce qui se passe au Québec sous le gouvernement Charest, très malheureusement.
Il nous faut réaffirmer un contrat social. Et contrairement à ce qu’affirme le néolibéralisme, on doit s’assurer d’une centralisation décisionnelle au niveau de l’exploitation de nos ressources, au niveau de la culture, de la langue, etc. Cette lourde responsabilité revient justement au gouvernement, étant le carrefour de toutes les tensions, mais capable d’intégrer les variables dans un tout cohérent selon des valeurs clairement définies dans un contrat social.
Assurément, je juge très durement ce gouvernement sur la base de mes propres valeurs, la recherche d’une forme de justice et d’équité sociale, dans un contexte où un gouvernement multiplie les stratégies et la démagogie, épuisant tous les processus démocratiques où l’occasion pourrait être saisie pour réévaluer sa relation au peuple, à ses besoins, à sa nature, à ses rêves et aspirations profondes. Plutôt qu’être à l’écoute, les rendez-vous manqués se multiplient. Monsieur Charest a pratiqué l’évitement systématique lors des périodes troubles, plutôt que saisir véritablement l’occasion de dialoguer de manière démocratique. Il est très autocratique ce Monsieur Charest! Les stratégies ressemblent beaucoup à celles du gouvernement Harper.
Cette recherche d’équité n’exclut pas l’apport essentiel du privé, loin de moi cette idée!
Mais la promiscuité du privé dans les affaires de l’État me semble actuellement très problématique, autant au provincial qu’au fédéral.
Je mentionne souvent Joseph Stiglitz, parce qu’il me semble assez équilibré dans ses positions. Il évite de tomber dans le piège de tout rejeter du revers de la main, tout en étant très critique au niveau de l’économie, sa spécialité, quant aux choix de société, là où les systèmes financiers et plusieurs grandes entreprises privées devraient être mieux encadrés.
La politique doit s’assurer du bien commun et de l’efficacité de l’économie. Lorsqu’un gouvernement ne fait plus ce travail, car tous ses efforts vont du côté du privé, obéissant au chantage des lobbys désirant réduire au minimum l’interventionnisme de l’état, en prônant la déréglementation, la privatisation et la réduction des dépenses publiques, dans ce contexte on assiste à un gouvernement fantôme, insaisissable, car la population n’a pas les moyens financiers des puissants lobbys pour faire contrepoids.
Ça prend une mobilisation populaire, mais on constate jusqu’à quel point de nos jours il est difficile de nous organiser socialement sur la base de nos valeurs communes et profondes, lesquelles sont tout à fait justifiées.
Le décalage est très profond entre le mode de fonctionnement du gouvernement Charest et la vision du Québec véhiculée par le peuple. C’est très très évident un peu partout.
Je pense que l’heure est à la mobilisation!
Depuis quelques années, je me suis plongé pas à peu près. Mes opinions sont tranchées, car je pense qu’il y a de très sérieux problèmes que nous devons régler maintenant au niveau de la politique tordue, ici au Québec comme au fédéral. Il nous faudra travailler fort pour que nos gouvernements reprennent des distances par rapport aux objectifs du privé, car la gouvernance et le privé ne peuvent pas se rencontrer sur tous les points, les objectifs étant simplement trop différents. La coexistence des deux est tout à fait possible, mais il faudrait que le privé cesse de pomper tout l’air à son avantage exclusif, comme si eux seuls avaient les clés de la réussite. Voilà le cœur du problème ici au Québec, et ailleurs dans bien des endroits sur notre petite planète. Il faut savoir distinguer la gouvernance politique de la libre entreprise, ce sont deux choses très distinctes, on peut s’inspirer de toutes parts, mais on se doit de garder des distances essentielles.
Ce n’est pas le temps de dormir au gaz!
Merci à voir.ca de nous accorder généreusement cette place pour des débats idéologiques et la réflexion. Ça aiguise les sens! Merci à vous Madamde Legault d’être si alerte et allumée!
Celui qui a le mieux cadré la question de la gouvernance c’est Aristote, leuqle ramène tout à l’essentiel: Qui contrôle l’État au profit de qui ?
Jean Charest a ouvert la porte à de puissants réseaux d’intérêts qui squattent notre État à leurs profits et au détriment du bien publique. Outre la corruption endémique, on assiste à plus grave encore au détournement de l’héritage de la Révolution tranquille: nos ressources, Hydro Québec et la Caisse de dépôt sont devenu les choses de ces puissants réseaux.
Le passage de Charest au pouvoir coûtera au Québec des dizaines de milliards. Jamais un gouvernement du Québec n’est allé aussi loin; Charest a traverser la ligne rouge, de la corruption à la trahison de l’intérêt économique du Québec. Il s’agit du pire gouvernement de notre histoire.
Devant un tel abus de pouvoir nos institutions politiques ne permettent pas aux citoyens de mettre fin au pillage par un gouvernement élu avec 40 % du votes exprimés (en réalité moins de 25 % des électeurs inscrits).
Quelles solution s’offrent elles à nous pour faire tomber ce gouvernement. Une seule: Convaincre des élus libéraux de choisir l’intérêt supérieur du Québec, plutôt que de continuer à être complice du réseau. Et qui s’est donné comme mission de, systématiquement plombé notre État, le seul que nous avons pour assurer notre survie comme peuple français en Amérique.
À un moment donné la question devient existentiel.
Gérald Larose, un signataire de la déclaration publique de 3 mars, réagit :
(….)
« Oui, le BAPE nous donne raison sur les gaz de schistes. Dans les faits, il y aura moratoire (effectif que si nous ne baissons pas la garde et que nous maintenons la vigilance). Non, la question n’est pas réglée. Reste la propriété des titres dont la population du Québec fut dépossédée.
Depuis 1944 le peuple québécois était dans un processus d’appropriation de ses ressources énergétiques. Adélard Godbout en fut l’initiateur. Jean Lesage (« maîtres chez nous ») et son ministre des ressources naturelles, René Lévesque, complétèrent le processus en matière d’hydroélectricité en 1962. Daniel Johnson, père, en fit autant avec le gaz et le pétrole en 1969. Puis vint Jean Charest qui, secrètement, amorça le processus contraire.
Nous voilà maintenant spoliés, à notre insu, de notre propre richesse. Nous ne nous laisserons pas faire. Nous n’avons pas le choix. Il nous faut rapatrier dans le patrimoine collectif cette richesse qui, dans une bonne mesure, garantira à nos générations futures les services publics que nous avons durement et patiemment construits et auxquels elles ont droit.
Le temps est venu de mettre fin à la soumission de l’intérêt général du peuple québécois aux intérêts particuliers, privés et étrangers. Le colonialisme, ça suffit. Nous avons à devenir totalement maîtres chez nous »
Source
http://www.branchez-vous.com/info/opinions/gerald-larose/2011/03/et-maintena (…)
@ Pierre Bellefeuille
Le gouvernement actuel que vous qualifiez avec justesse de « roi-nègre » est formé par les membres de la phalange québécoise des colonisés fossilisés dans le colonialisme ROCanadian au seul service de leurs intérêts personnels. Ne sont-elles pas là les qualités de tout autre gouvernement dans le monde qualifié de totalitaire, tyrannique et barbare, bref roi-nègre ?
Charest a quand même amélioré les redevances de 10 X si on le compare à Duplessis (De 1 cent à dix cents) (C’est de l’ironie et monsieur Bousquet a bien raison de mentionner que Charest a augmenté le dettte au profit de « Titzamis »). J’ai toujours su et affirmé que le Québec regorge de richesses; il se permet même d’envoyer au peuple Canadian, maintenant, 60 milliards $ annuellement en retour d’une péréquation faussement profitable… Il faut se débarrasser des roi-nègres qui le dirigent et décider d’un avenir plus profitable dans un Pays-Québec avec un gouvernement national qui verrait à profiter pleinement de ses ressources naturelles pour tous les Québécois, un Québec où le français aurait un avenir et où le peuple québécois deviendrait égal aux autres peuples qui ont un pays.
Au tour de Jean Charest de blâmer la LNH
« Lors d’un point de presse à Sherbrooke, M. Charest s’est dit choqué par le niveau élevé de violence au hockey et il a exprimé son trouble devant le manque d’initiative de la LNH pour enrayer ce phénomène
Le gouvernement de M. Charest s’est engagé à investir 200 millions $ dans la construction d’un nouvel aréna à Québec, un projet dont l’objectif est d’attirer une équipe de la LNH dans la capitale. »
http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/au-tour-de-jean-charest-de-blamer-la-lnh-64248.html
P.S. On obtiendra jamais une « franchise » de la LNH grâce à ce menteur invétéré tout de même.
Quel gouvernement d’incompétents que celui dirigé par le Parti libéral du Québec, pour ainsi laisser aller les richesses naturelles pour des pinottes! Avec les gaz de shit, ils n’en sont pas à un pet de vache près.
Vive le Québec debout! Dehors les libéraux!
Le piège serait-il tendu? Ces revenus éventuels ne sont que des suppositions. Peut -être que d’invoquer tout cet argent, c’est dans le but d’essayer de faire oublier tout le danger scientifiquement constaté de l’exploitation du gaz de schiste.
L’argent virtuel caché dans l’oeuf est ce genre d’argument qui ferait pencher la balance du côté de ceux qui sont favorables à l’exploitation du gaz de schiste. À la limite, j’y verrais même un genre de coup fourré de Lucien Bouchard pour appâter la population. J’ai bien dit à la limite…
M.Pomerleau décrit la situation dans son caractère essentiel.
Charest est le P.M d’un gouvernement du Québec qu’il s’agit de replacer dans son cadre canadien, dans sa normalité canadian.
Charest en tant qu’ancien vice président du non au référendum de 1995 est celui qui est issu de l’entreprise de commandites du gouvernement libéral Chrétien, gouvernement qui a tout fait pour convaincre de façon subliminale par une campagne d’affichage que le CANADA n’a jamais été que l’unique pays réel des Québécois.
Toutes les images à cette fin ont été employées pour ce faire; selon Chrétien et la famille Desmarais satisfaits de leur recrue tiré du Parti Conservateur, J.J.Charest, le Canada est le meilleur pays au monde, le Canada fait partie du G-7, le Canada est membre de l’OTAN, le Canada toujours qui comprends la province de Québec en tant qu’État du monde libre aurait contribué à la chute du mur de Berlin, symbole du monde totalitaire.
Par cette série de belles images qui pratique le déni sur la situation réelle notamment économique, linguistique et culturelle de la seule province de langue française au Canada, le jeu de la propagande a fonctionné relativement depuis d’ailleurs plus de trente ans afin de faire croire à une proportion inquiétante de Québécois que le statu quo procure le meilleur système existant dans un Canada qui bientôt n’enregistrera plus que 20% de francophones concentré essentiellement au Québec.
Le Gouvernement Charest lui en privatisant les ressources naturelles, en privatisant à outrance la construction des grands bâtiments, les travaux publics ne fait qu’amputer de jour en jour le caractère national francophone du gouvernement du Québec. Ce gouvernement d’ailleurs qui ne fait que gouverner le Québec que comme une province canadienne comme les autres.
Constat. Ce gouvernement du Québec est tellement servile, tellement à l’écoute de la minorité anglophone plutôt que de sa majorité francophone, tellement dégagé de la réalité publique et nationale de la gouvernance.
Cela sera quoi, la prochaine étape de ce gouvernement, privatiser en anticipant F.Legault, 25% des actions d’Hydro Québec?
Voire, ce gouvernement libéral, cela prendra combien de temps avant qu’il ne songe s’il reste au pouvoir, de vouloir SIGNER la CONSTITUTION canadienne honnie de 1982 de Trudeau?
Comment ne pas se douter que dans ses phantasmes, J.J.Charest souhaiterait que son gouvernement aussi mal administré soit t-il signe la constitution qui trompe la spécificité et les droits des Québécois depuis 29 ans!
Avec le gouvernement libéral de Charest, nous subissons une dépravation politique et sociale planifié par un réseau de lobbys qui contrairement aux É.U ou ils prolifèrent également. Les lobbys politiques et économiques canadiens ou canadians se connaissent une autre ambition dont le mouvement Sirois-Legaut témoigne tout récemment de mettre fin pour longtemps ou pour toujours à la question du Québec et de son avenir constitutionnel.
Les grands médias producteurs de sens au Québec comme ailleurs ne souhaitant que faire rouler la machine économique des profits prêts s’il le faut à liquéfier les réalités politiques autant que possible. C’est le propre de ce monde canadian et de ce qu’il est prêt à concéder à l’existence du Québec: l’affichage bilingue sur les contenants alimentaires!
Le cas spécifique de Radio Canada, réseau public fédéral associé au géant média privé de Gesca-La Presse témoigne à lui seul de l’organisation de ce qui doit ËTRE VRAI.
Dont cet exemple primaire témoigne, l’émission d’information générale à la première chaîne radio de Pierre Maisonneuve à l’écoute est devenu plus que jamais réalisée à l’image d’une nation canadienne d’un océan à l’autre faisant croire à l’existence forte d’une francophonie en fait illusoire de Vancouver à Moncton. Que Maisonneuve créé en 2011 avec acharnement pour la radio ce simulacre d’une francophonie canadienne pourtant agonisante à l’extérieur du Québec à part dans les régions frontalières de l’Ontario et au Nouveau Brunswick en dit long sur le statut faussement biculturel du Canada néanmoins nécessité de propagande géopolitique pour Radio Canada.
Alors oui, la propriété publique du gouvernement du Québec en partie ou en totalité des ressources du gaz de schiste, du pétrole en Anticosti, des mines nombreuses en Abitibi dont celle des mines d’or à ciel ouvert ça n’a aucune importance pour Charest et sa bande.
Pour lui Charest, le Québec n’est qu’une province canadienne bien ordinaire comme l’engloutissement du Québec dans le grand tout canadien prouve la démarche équivalente pour Radio Canada.
Afin d’apparaître subtil dans son mandat, Radio Canada parlera du (pays) plutôt que du Canada dans son service info, acceptera d’identifier souvent les Québécois en tant que Québécois plutôt qu’en tant que Canadiens, Canadiens français ou purs francophones. Toutefois, il faut savoir gratter le vernis. Surtout que la direction de SRC apprécierait certainement que ses journalistes n’identifient plus les Québécois que comme des francophones canadiens ou québécois. Quoique, si le délabrement politique continue, nous ne serons plus demain que des francophones en déclin.
Pierre Falardeau dont le souvenir est rappelé ici nous à tous prévenu ce qui nous attendrait à partir du jour ou l’écrasement collectif serait au rendez vous.
On peut pas compter non plus sur Jean Charest pour avoir une franchise dans la ligne nationale.
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/alerte-au-tsunami/comment-page-1/#comment-56031
Il est tout de même singulier qu’ayant dit non à la constitution de 1981-82 nous soyons toujours, malgré tout, Canadiens.
Seulement au Canada, dites-vous.
Quel pays!
En parlant des « perles » à mettre dans son sac, faudrait faire un peu attention avec ce que l’on dit de la Colombie-Britannique!
Le Québec voudrait-il se mettre le pied dans tous les plats?
Ajustez dont vos lentilles, avant de dire n’importe quoi!
Effectivement, on assiste maintenant, à un concours de bévues et d’inélégances.
Dans sa réaction au rapport du BAPE, tel que diffusé le 9 mars 2011 à la Télévision de Radio-Canada, coté bévue, Scott McKay à repris un peu l’avance :
Après 4.30 minutes il dit, si je me souviens: «…. en oubliant que les droits d’exploration on été bradés à vil prix, rappelons le à 10 cents l’hectare au Québec, alors qu’en Colombie-Britannique l’on parle en moyenne de 1000 dollars l’hectare, simplement pour le droit de venir explorer sur les terres dont le sous sol appartient à tous les Québécois et à toutes les Québécoises.»
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/RDI2/RDIEnDirect201103091030_2.asx&epr=true
Comme cela, le sous sol de Colombie-Britannique appartiendrait à tous les Québécois et à toutes les Québécoises?
Ouais, …., effectivement, il faudra creuser profond!
Et que dire de la technologie nécessaire à l’exploitation du gaz de schiste, elle n’existe pas encore!
La fracturation hydraulique, ce n’est qu’une technologie du début du 20ème siècle, que l’on applique avec une réglementation du 19ème, et une conscience économique du 18ème – Aux larmes citoyens!
Que penserait Léonard de Vinci, qui conçu tant de machines volantes, mais qui dit qu’il faudrait un peu attendre avant de faire des plans de vol.
C’est la que le Québec en est rendu : au plan de vol. La fracturation hydraulique, ce n’est que le moyen de faire sauter le gaz de la roche. Après on ramasse l’argent, beaucoup d’argent, et l’on sort la tête haute, en regardant personne, avec une démarche altière, sans se presser : l’alarme ne sonnera que beaucoup plus tard. (Le temps que les contaminants se re-pointent en surfaces).
Depuis le temps que la Joconde en rit, il est évident que Léonard avait déjà tout compris.
Et il y a pire encore, c’est que ce gaz de schiste, personne n’en a vraiment besoin. Comme partout ailleurs, ce petit peu d’argent que le Québec en tirerait, cela ne serviraient qu’à s’offrir que ce que l’on a déjà, et dont personne ne sait trop quoi faire avec.
Actuellement, un petit peu plus d’efficacité, et quelques brins d’efforts cela devraient suffire.
Autrement dans un peu plus de 20 ans, il faudra se les manger crues ces lentilles.
Il y a un mot – malheureusement anglophone- qui qualifie tellement bien certains commentaires que j’ai lu ici…
Le mot ‘rant’…
Rant est tellement plus efficace que ‘harangue’… Plus court, plus concis…
Que voulez-vous…
Ce que je fais debout à cette heure? Je suis informaticien. J’ai fini un boulot urgent.
L’informatique, ne vous déplaise, c’est en anglais que ça se passe…
Vous savez où tout cela va nous mener, n’est-ce pas? Non?
Eh bien, le portrait qui se dessine me paraît être le suivant:
Depuis un long moment déjà, l’opinion publique québécoise se heurte à une cascade continue d’allégations, de révélations préoccupantes (avérées ou pas), de mesures malavisées ou très mal expliquées, au point où un nombre croissant de Québécois n’aspirent possiblement plus qu’à la tranquillité.
Déjà aux prises avec des conditions météo exécrables de plus en plus fréquemment, et cela peu importe la saison, en plus de tout le reste… depuis le travail, les tâches ménagères, les deux courses quotidiennes à la garderie (faut bien aller récupérer sa descendance à la fin de l’après-midi…), ou la visite à mamie ou à papy parqués en résidence et qui y végètent (pas le choix de faire autrement, hélas…), et vous pouvez en rajouter encore et encore, il en résulte que les Québécois en ont « plein leurs casques » et qu’ils désirent un répit.
La paix, quoi.
Alors, vous commencez à mieux voir ce qui s’en vient? Un peu?
Bon, je vous rajoute quelques indices:
Portons maintenant notre attention du côté de Pauline Marois. Celle-ci demeure un peu – beaucoup, corrigeront certains! – floue quant à ses intentions. Cherchera-t-elle, comme de récentes déclarations de sa part l’avaient laissé présager, à instaurer un climat tendu et stressant entre Québec et Ottawa, pour peut-être alors « créer des conditions favorables » à un troisième référendum?
Ce qui, en pratique, signifierait que les Québécois (déjà épuisés par les derniers temps du passage au pouvoir du PLQ) se lanceraient avec insouciance dans un nouvel engrenage capable de rapidement déchirer le peu de résilience qui leur resterait encore? En n’oubliant toujours pas la marmaille et les aînés parqués?
À mon avis, c’est plutôt douteux.
Le plus vraisemblable, et même si cela ne devait durer que quelques années, ce sera l’arrivée au pouvoir de François Legault. Parce que cela signifiera une transition vers le calme. Pas parce que son programme aura plu. Tout simplement pour s’accorder collectivement une période de répit. Puis, après quelques années, on lui montrera à son tour la porte.
Voilà ce que j’entrevois. Ce que j’estime être le plus plausible, à l’heure actuelle. (À l’heure « normale », je précise…)
Intéressant analyse M. Perrier qui est un scénario très plausible.
Mon scénario : M. Legault va avoir peur à la dernière minute, comme quand, à 2 reprises, il pouvait se présenter à la chefferie du PQ, et qu’il a reculé.
La seule chance de M. Legault serait que son embryon de parti se joigne à l’ADQ pour en changer le nom « afin de conserver leurs revenus stables des résultats de la dernière élection générale » avec une course à la chefferie où Messieurs Deltell et Legault seraient candidats.
Si ce qui précède se réalise, avec le nombre important de souverainistes mous qui pourraient voter pour un parti fédéraliste qui ne veut pas parler de constitution, une telle coalition CAQ-ADQ devrait gagner la prochaine élection mais, il y a beaucoup de SI ici et un motton dans le gruau pourrait faire étouffer le projet.
Dans votre adaptation moderne d’une parabole de l’ évangile vous oubliez (volontairement ?) que l’industrie gazière, très, très, très proche de John James Charest et des libéraux, engagea le grand Narcissique National Lulu-Lucide pour » bullshiter » la population en se faisant vendeur pour cette industrie.
Nos petits amis du privé n’ont pas dit leur dernier mot dans ce dossier. VOTRE Lucien Bouchard tout comme le nouveau fédéraliste François Legault et son grand ami têteux de subventions devant l’éternel , l’icône du Québec Inc. en personne Mister Sirois , seront au rendez-vous après la petite pause prévu dans la rapport du BAPE .
La droite s’organise de plus en plus avec les Bouchard , Duhaime , Martineau , Marcotte , Legault , Sirois , Charest , Deltell ,Power Corp. ( derrière l’Institut Économique de Montréal ) et Québecor derrière le Réseau Libâaaaaarté Québec .
Un moment donné faudra que nos souverainistes hésiteux, hésitant et un peu frileux finissent pas choisir leur camp ! Selon les dernier sondages un nombre important de souverainistes seraient tentés d’appuyer Legault , le nouveau Messie de la droite économique et un nouveau partisan du fédéralisme canadien qui fait tout pour cacher sa nouvelle allégeance en se positionnant comme » nationaliste « » ……. ! Lui et Sirois nationaliste ????? Mon œil !
@ Gilles Bousquet
François Legault a intérêt à rester caché dans sa tanière le plus longtemps possible car si vous aviez vu la tête de mes camarades au travail le matin où à la UNE des quotidiens notre marmote proposait de hausser la salaire des enseignants, ça grinçait des dents. Peu importe l’importance de la chose en question, ça fait pas terre à terre.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/201102/18/01-4371972-manifeste-de-francois-legault-le-reseau-de-leducation-sceptique.php
Ce gouvernement ne pourra pas gommer toutes ses tractations pour faire oublier sa gouvernance qui dure depuis trop longtemps et que nous avons appris à bien connaître : un petit faux pas bien en avant dans la mauvaise direction, suivi de deux petits faux pas en arrière, mais juste un peu en avant tout de même, et toujours dans la mauvaise direction.
Par exemple, des annonces mirobolantes concernant la réduction des files d’attentes aux urgences, suivies de brèches dans la couverture publique des soins, des propositions fantasques concernant l’apprentissage de l’anglais, suivies de lézardes dans la protection de la langue maternelle avec la caution des écoles passerelles, des négligences bizarres en matière d’obtention de contrats publics, suivies de la mise sur pied de structures bizarres pour faire oublier son refus de faire la lumière de manière ouverte et non partisane. Enfin, un laxisme hypocrite dans le domaine des richesses naturelles et de la protection de l’environnement, suivi d’un recul camouflé par le souci de laisser à la «science » le soin de régler le problème. M’est avis que le public électeur en a marre de cette valse hésitation.
Par ailleurs, non content de cette petite valse à deux temps, voilà que des nouveaux valseurs, les caquettes, un embryon soi-disant capable d’être fécondé par du lululisme, du legaultchisme et de l’adéquisme, voudraient reprendre cette valse en y ajoutant des temps supplémentaires. Vraiment, de quoi nous donner à tous le tournis.
Cette danse fatiguante ne prendra pas. Les danseurs ont trop appris leurs pas de danseurs différents. Ils n’arriveront jamais à s’accorder vraiment, surtout pas lorsque le maître danseur, le grand Lulu, voudra s’incorporer au groupe comme maître unique.
Rant : divaguer. Je crois que celui-là convient. 🙂
Cordialement.
LA CRÉDIBILITÉ DE M LEGAULT
La question qui tue.
La proposition politique de M. François Legault, c’est le plan B du puissant réseau d’intérêts qui contrôle le PLQ. Constatant que Jean Charest est complètement discrédité et que la prise du pouvoir par le Parti Québécois semble inévitable, il nous place un autre cheval dans la course dans le but de diviser le vote francophone et réduire ainsi les chances du PQ.
C’est cette lecture de la situation qu’a invoqué Joseph Facal pour ne pas se rallier au groupe Legault. Sans doute y a-t-il eu entre ces deux ex-collègues des discussions sur ce thème stratégique. Qu’est-ce que M. Legault n’a pas compris dans cet argumentaire ? Est-il un naïf jovialiste ou a-t-il d’autres motifs pour jouer le rôle que Lucien Bouchard lui assigne.
J’aurais été tenté de croire que M. François Legault agit de bonne foi, jusqu’au moment où La Presse nous apprend qu’il avait pressenti Monique Jérôme Forget pour rallier son équipe. Madame la Sacoche elle-même qui était la ministre en charge de la Caisse de dépôt et placement du Québec et qui l’a transformée en Caisse électorale de dépôt lors des élections de 2008. Ce que M. Legault, alors critique de l’opposition des institutions financières ne pouvaient ignorer ; non plus que le coût de cette manœuvre, bassement électorale, qui a entraîné des pertes accrues de 3 milliards pour la Caisse en 2008-09. »
(…)
http://www.vigile.net/La-question-qui-tue,35379
…
Autres questions sur le crédibilité de M Lehault comme défenseur de l’intérêt supérieur du Québec. Celles de Dutizac qui l’avait en entrevue. L’une porte sur les droits d’explorations de 10 cents l’hectare. Il répondra: « qu’un contrat c’est un contrat ». L’autre sur le moratoire. « Il dira les compagnies pourraient nous poursuivre ». Même la ministre Normandeau n’aurait pas oser cette réponse.
….
Ce qui se dessine c’est une confrontation entre les politiciens qui vont se porter à la défense du bien publique et ceux qui vont tenter de nous endormir pour justifier le pillage de l’État. Parmi eux Lucien Bouchard et Francois Legault.
Malgré les interprétations relatives au calendrier Maya, lequel donnerait le solstice du 21 décembre 2012 comme marquant le moment où nous arriverions au terminus de notre ère, et aussi celles à propos des quatrains de Nostradamus qui aurait prédit de même, il se pourrait que nous ne soyons pas vraiment en toute fin de parcours…
Autrement, si tout devait effectivement s’arrêter dans quelques mois à peine, toute spéculation sur qui pourrait former le prochain gouvernement québécois s’avère un exercice bien futile. Et signifie du même coup que Jean Charest aura été le dernier à occuper le fauteuil de premier ministre!
Alors, c’est sous toutes réserves que j’ajoute donc quelques observations personnelles. Pour le cas où ça continuerait.
À mon avis, le facteur qui pourrait s’avérer le plus déterminant est François Legault et sa nouvelle formation CAQ. Son arrivée sur la scène politique québécoise vient en effet brouiller les cartes.
Pas tellement en raison de son programme, dont nous ne connaissons à ce jour que des bribes, mais parce que cela pourra être perçu par plusieurs comme l’occasion de s’accorder un peu de répit. Surtout que la seule autre option réaliste possible serait Pauline Marois – et la fatigue d’une escalade dans les affrontements entre Québec et Ottawa, pour en bout de ligne nous amener à un troisième référendum…
Fort peu de tranquillité de ce côté. Douteux que la perspective de chicanes en séduise un si grand nombre. L’heure est davantage à reprendre son souffle, à aspirer à une pause, à désirer quelques années paisibles. Après, on verra bien. Mais tout d’abord, du calme.
C’est ainsi que François Legault et sa formation CAQ pourrait se faufiler. En autant néanmoins que, malgré l’acronyme CAQ identifiant sa formation, M. Legault évite le plus possible de caquetter trop souvent…
Le moins il en dira, le mieux cela vaudra pour lui.
Contrairement à Pauline Marois que le flou concernant ses véritables intentions – à supposer qu’elle soit fixée à cet égard – dessert puisque ça se traduit comme une possible épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Avec le risque de futures « turbulences », ce qu’elle a elle-même eu l’imprudence d’évoquer. Rien qui semble rassurant ou reposant.
Et puis, il y a également Jean Charest qu’il serait malavisé d’écarter du paysage trop rapidement.
Parce que de la même manière que François Legault pourrait se faufiler jusqu’au fauteuil de premier ministre, dans la mesure où il ne se dégonfle pas avant de tenter le coup et qu’il évite le caquettage nuisible pour lui, Jean Charest pourrait tout aussi être celui qui se faufilerait!
Et dire que j’ai l’impudence de vous raconter tout ça alors que vous venez tout juste d’être privés d’une bonne heure de sommeil…
Machiavel dirait probablement que Charest manifeste un certain talent d’orateur lorsqu’il s’agit de prendre le pouvoir mais qu’il est une authentique pourriture putréfiée et nauséeuse lorsqu’il se mêle d’exercer le pouvoir.
JSB
Vous m’ouvrez la porte M.Baribeau…
D’où je viens, lorsque quelqu’un refuse de partir malgré les supplications, on appelle ça une « mouche à marde ».
Je songe à en référer à M.Desmarais lui-même s’il persite encore longtemps.
M. Goyette, je suis ravi de vous avoir ouvert la porte. D’où je viens il y avait parfois une quantité pléthorique de «vous savez quoi»!
SALUTATIONS!
JSB
Pendant que l’on parle de gaz et pétrole. Les libéraux partent avec le fer; un remake de Duplessis:
http://www.vigile.net/Le-fer-de-John-Charest
Qui tirent les ficelles:
La prise de contrôle de notre politique énergétique par » Les hommes du gaz »
http://meteopolitique.com/Plan/Fiches/environ/mine/jp/02/01/index01.htm
Quel est cet ancien chef du parti Progressiste-Conservateur à Ottawa qui disait vouloir « faire le sot au Québec »?
Aurait-il été mal compris?
Mission réussie! Non?
Sans vouloir faire de mauvais jeux de maux, c’est un saut tout en longueur!
Et c’est le Québec qui aurait bonne mine, si en français cela faisait mauvaise langue!
Maintenant, comment peut-on l’extraire ce fameux gaz de schiste?
La science du BAPE est plutôt limitée par les contraintes de la technologie et son manque de possibilité à valider la fiabilité des solutions disponibles. Sans l’obligation de mettre en œuvre une autre solution que la fracturation hydraulique, il n’y a pas d’exploitation possible.
En Juin, en France le Conseil Général de l’Industrie et du Développement Durable, (c’est à dire des ingénieurs généraux), est chargé de déterminer s’il existe une autre technologie pour l’exploitation du gaz de schiste. Son rapport est attendu en Juin.
Au Québec, pourquoi l’industrie voudrait-elle se lancer dans des expérimentations couteuses, qui n’ont jamais été entreprises auparavant, et ensuite devoir répondre à des questions, comme si elle ne connaissait pas déjà les réponses?
Au plus simple, il leur suffira de faire des forages aux dessus de zones plus ou moins contaminées pour faire des prélèvements. Cela permettra d’évaluer l’évolution de la dispersion des contaminants aux travers des différentes couches géologiques impactées par l’hydro-fracturation. Selon l’âge des puits, il sera aussi possible de valider différents modèles et d’estimer les risques sur de plus longues périodes de temps et extrapoler à d’autres formations géologiques.
Mais ces zones plus ou moins fortement contaminées sont surtout aux États-Unis!
Alors qu’est-ce que l’industrie pourra faire au Québe?
Tout ce que le BAPE demande, c’est d’abord de déterminer et évaluer les effets secondaires du traitement des eaux usées (20 à 50%) qui sont récupérée, et les effets de la dispersion du reste des eaux qui peuvent remonter jusqu’à la surface. Ensuite c’est d’évaluer tous les risques airs et eaux, y compris tous risques sismiques susceptibles de brasser la roche, et d’en extraire du gaz ou de libérer des contaminants même longtemps après la période d’exploitation.
Tel que le BAPE le précise: « Pour évaluer certains des impacts potentiels sur l’environnement et trouver, s’il y a lieu, des solutions aux problèmes, il faudra réaliser des forages incluant de la fracturation hydraulique. »
C’est certain qu’il y a lieu de trouver des solutions aux problèmes!
Mais c’est moins évident de songer à la hydro-fracturation comme faisant partie de la solution.
Hydro-fracturation ou autre, la validation d’une telle technologie, nouvelle ou améliorée, implique un processus d’instrumentation et contrôle assez complexe tant à définir qu’à mettre en œuvre. Juste dans le but de mesurer avec précision l’évolution de la concentration dans les différents niveaux et formations géologiques du sous-sol, par exemple dans une zone de forage spécifique, il faudrait repartir un réseau de capteurs/détecteurs/senseurs spécialisés, tant en sous-sols qu’en surface, et procéder à diverse expérimentation dans le but de simuler toutes les phases d’exploitations et les risques encouru après.
C’est ce que cela aussi requière, la validation de la mise en œuvre d’une technologie dans le respect de la protection du public et de la sauvegarde de l’environnement.
Avec un ingénieur à son bord, le BAPE ne pouvait pas prétendre à moins.
Ou bien qu’il nous le dise maintenant.