Les maisons de sondage le rapportent. Gilles Duceppe semble inquiet. Eh oui. Paraît-il que le NPD et son chef, Jack Layton, montent dans les intentions de vote. Surtout au Québec, mais aussi en Ontario, là où cette élection sera véritablement jouée.
Au Québec, son passage à l'émission Tout le monde en parle et sa performance plus que solide aux débats des chefs y sont en partie pour quelque chose.
Des sondages tout récents de Léger Marketing et de Angus Reid placent le NPD en seconde place, après le Bloc québécois.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/federales2011/archives/2011/04/20110418-030051.html
Le soir du 2 mai dira si cette nouvelle tendance aura été ou non un feu de paille.
Mais en attendant, Gilles Duceppe sort son artillerie argumentaire pour tenter de convaincre ceux qui seraient tentés par le NPD de ne pas céder à la tentation…
Son argument tout récent: un vote pour le NPD diviserait le vote «progressiste» et favoriserait ainsi l'élection d'une majorité »conservatrice».
Dans les faits, au Québec, cela pourrait aussi favoriser, selon le comté, le candidat libéral.
Mais en Ontario, c'est une autre histoire. On voit d'ailleurs que du côté libéral, on s'inquiète aussi d'une montée possible du NPD en Ontario, là où le PCC pourrait en profiter. La sortie de cette nouvelle en est une belle démonstration: http://www.cyberpresse.ca/actualites/elections-federales/201104/19/01-4391354-layton-defend-sa-candidate-dans-gatineau.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS3
Bref, en plus de craindre que le NPD ne lui gruge des appuis, dans les faits, et sans qu'il n'en prononce le nom, Gilles Duceppe s'inquiète aussi de voir Jack Layton devenir le Ralph Nader de cette élection-ci…
La montée du NPD montrée par les sondages étant aussi LA nouvelle du jour dans une campagne dont on dit beaucoup, à tort, qu'elle est plate est sans enjeu réel, elle a aussi des chances d'alimenter la dite tendance.
Jack Layton présente donc le NPD comme une alternative «crédible». Au PCC et au PLC, pour les fédéralistes de droite. Et au Bloc, pour les souverainistes, mais aussi pour les nationalistes de centre ou de centre-gauche.
Et ce qui, plus encore qu'à l'habitude, soulève ici et là les questions classiques sur la «pertinence» du Bloc à Ottawa.
Or, il reste encore 13 jours avant le jour de l'élection, là où se confirmera, ou non, cette nouvelle tendance.
Ce qui, en passant, et de manière plus large, soulève aussi toute la question des arguments dits «négatifs» présents dans toute campagne électorale. C'est-à-dire, là où un parti ne fait pas que demander aux électeurs de voter POUR lui, mais aussi, et parfois même surtout, de voter CONTRE son adversaire principal.
Et ce qui, on en conviendra, est un aspect essentiel du «combat» politique.
Cela ne manque d'ailleurs pas dans la campagne actuelle!
Et donc, en plus des appels plus «positifs» à voter pour ce qu'ils offrent à l'électorat:
Stephen Harper demande une majorité pour empêcher une «coalition broche à foin» de prendre le pouvoir…
Michael Ignatieff demande de voter libéral pour empêcher Harper de continuer à affaiblir la «démocratie» canadienne…
Gilles Duceppe demande de voter Bloc pour empêcher une «majorité» conservatrice…
Jack Layton, par contre, insiste nettement moins sur ce qu'un vote pour le NPD pourrait «empêcher» que sur l'«alternative» qu'il dit offrir à la «vielle politique» «qui tourne en rond» à Ottawa… L'autre soir, en entrevue à The National, il se plut même à songer à ce qu'il ferait s'il venait à diriger un gouvernement minoritaire…
Ce qui fait également sûrement partie de la recette de sa montée. Du moins, pour le moment.
Car si ses appuis demeurent mais ne se traduisent pas en sièges, le danger d'une division du vote favorisant le PCC dans certains comtés et le PLC dans d'autres, n'est pas tout à fait une lubie.
Bref, à suivre pour les 13 prochains jours…
Ici, mais également en Ontario…
Et qui sait aussi quel serait l'effet d'un taux de participation bas… encore une fois…
En principe, un véritable séparatiste québécois ne devrait pas voter pour autre chose que le Bloc sauf s’il est mou de son option constitutionnelle.
Si le Bloc n’allait chercher que 34 % des votes, comme le dernier sondage au Québec l’indique, ça voudra dire que l’option séparation « simple souveraineté du Québec sans association ni partenariat » est pratiquement…morte.
Faudrait alors que le PQ cherche une autre option constitutionnelle, entre la simple séparation et le fédéralisme centralisateur et anglicisant actuel. Avec tous ces conseillers dans le parti, diplômés et expérimentés, ça ne devrait pas être trop difficile à mettre au point, à la place de se cogner le nez sur une option séparatiste qui est trop molle au-dessus de 34 %, sans chances de réussir sauf si le ROC refusait une nouvelle offre d’association du Québec qui serait avantageuses pour les parties en cause qui voudraient bien en faire partie.
Si nous, Québécois francophones, ne voulons pas des Conservateurs, faudrait juste voter de façon stratégique pour le candidat local qui a plus de chances de battre le candidat conservateur. Le dernier sondage, dans chaque comté, tenu quelques jours avant la votation, est un bon indicateur du candidat en question, même si ce n’est pas notre choix favori.
Ayant beaucoup d’amis, je vais me faire quelques ennemis.
Pour le plaisir de la chose, et au moins une fois, j’aimerais voir cette fois-ci au Québec, 60 députés néo-démocrates pour empêcher les fascistes Conservateurs de reprendre le pouvoir. Après cette expérience, si nous n’obtenons pas une certaine satisfaction, on pourra toujours remettre le Bloc en place. Entre temps, le Bloc aura refait le plein et sera prêt pour un autre tour. Le NPD aura eu sa chance.
Souvenons-nous que lors de la Crise d’octobre, le NPD est le seul parti qui ait voté contre la Loi des mesures de guerre. Il mérite bien notre reconnaissance et une récompense pour services rendus à la nation.
Puisse les Ontariens faire leur part.
Amen!
En principe, un véritable séparatiste québécois ne devrait pas voter pour autre chose que le Bloc sauf s’il est mou de son option constitutionnelle.
Si le Bloc n’allait chercher que 34 % des votes, comme le dernier sondage au Québec l’indique, ça voudra dire que l’option séparation « simple souveraineté du Québec sans association ni partenariat » est pratiquement…morte.
Faudrait alors que le PQ cherche une autre option constitutionnelle, entre la simple séparation et le fédéralisme centralisateur et anglicisant actuel. Avec tous ces conseillers dans le parti, diplômés et expérimentés, ça ne devrait pas être trop difficile à mettre au point, à la place de se cogner le nez sur une option séparatiste qui est trop molle au-dessus de 34 %, sans chances de réussir sauf si le ROC refusait une nouvelle offre d’association du Québec qui serait avantageuses pour les parties en cause qui voudraient bien en faire partie.
Si nous, Québécois francophones, ne voulons pas des Conservateurs, faudrait juste voter de façon stratégique pour le candidat local qui a plus de chances de battre le candidat conservateur. Le dernier sondage, dans chaque comté, tenu quelques jours avant la votation, est un bon indicateur du candidat en question, même si ce n’est pas notre choix favori.
@ Serge Gingras
Géniale votre idée !!!
Remplaçons les 51 bloquistes élus par des néo-démocrates ou des libéraux qui ne formeront pas le prochain gouvernement rocanadian et qui ne seront toujours que des carpettes provenant du Québec à la House of commons !!! WOW !!! Que tous les Elvis Gratton se lèvent et votent anti Bloc et contre les intérêts Québecois !!!
M. Gingras rêve éveillé. Au plus 3 députés du NPD peuvent espérer gagner au Québec, dans le meilleur des cas.
Le NPD est aussi fédéraliste que le PLC, les Conservateurs et les Verts mais…plus à gauche.
En principe, un véritable séparatiste québécois ne devrait pas voter pour autre chose que le Bloc sauf s’il est mou de son option constitutionnelle.
Si le Bloc n’allait chercher que 34 % des votes, comme le dernier sondage au Québec l’indique, ça voudra dire que l’option séparation « simple souveraineté du Québec sans association ni partenariat » est pratiquement…morte.
Faudrait alors que le PQ cherche une autre option constitutionnelle, entre la simple séparation et le fédéralisme centralisateur et anglicisant actuel. Avec tous ces conseillers dans le parti, diplômés et expérimentés, ça ne devrait pas être trop difficile à mettre au point, à la place de se cogner le nez sur une option séparatiste qui est trop molle au-dessus de 34 %, sans chances de réussir sauf si le ROC refusait une nouvelle offre d’association du Québec qui serait avantageuses pour les parties en cause qui voudraient bien en faire partie.
M. Gascon, tous les députés de tous les partis incluant le Bloc sont des carpettes devant leurs chefs. C’est ça le principe des parlements britanniques. Peu de votes libres pour les affaires conséquentes.
Maintenant, nous Québécois francophones sommes divisés entre fédéralistes et séparatistes. Chaque camp a ses raisons et ses peurs mais sont, des 2 côtés, intelligents…généralement.
Faut pas penser que nos fédéralistes sont des Elvis Gratton sauf exception. Nous ne gagnerons pas d’adeptes à des changements constitutionnels au Québec, en insultant l’autre camp. Ça ne sert qu’à les peinturer dans leur coin.
M. Bousquet, on dirait que vous êtes en double, en triple même…
Je suis surpris des gens qui s’époumonne a défendre le bloc car selon eux, les canadiens ont pratiquement comme objectif de travailler »contre » nous.
J’aime bien souvent les idées que défende le bloc mais par contre souvent,, comme dans tout, j’aime en prendre et en laisser surtout depuis que le bloc est maintenant sur le dos du NPD. Dois-je rappeller que le bloc et le NPD sont d’accord sur 99.9% des projets en chambre?
Le bloc est prit entre l’arbre et l’écorce, est-ce qu’il veulent défendre l’intérêt des Québécois ou nuire au parlement Canadien de fonctionner?
Oui le Npd ne fera jamais l’unanimité a travers le Canada ou le Québec mais quelle parti le fait? C’est ca même le principe de la démocratie, Croyez-vous que tout les membres du bloc sont d’accord et sont mains dans la mains aux assemblés du parti? Bien évidemment non.
Alors, a mon point de vue, quand je vais aux élections, je ne vais pas pour voter un sauveur mais pour voter pour celui qui reflète le plus mes valeurs et qui a le plus de chance de rassembler les gens a travers le pays.
Les Québécois sont plus proche des Canadiens qu’il ne croit, aller voir dans le Globe and Mail, le Toronto Star, ils sont plusieurs a suivrent notre poul. Un vote NPD a plusieurs chance d’influencer le vote a l’échelle national, pas celui du bloc.
C’est pourquoi, je vais voter NPD cette élection, pour rassembler les gens et influencer le vote a l’échelle du pays.
Ma famille a voter, conservateur, bloc, libéral par le passé. Aujourd’hui nous sommes NPD
«…il se plaisit même à songer…»
Je crois qu’il faut plutôt dire qu’il se plut même à songer. Me fourre-je?
@ Merci! Il y avait une faute de frappe, mais je corrige le tout…
C’est comme au tennis (ou dans d’autres sports). C’est un effet qui me plaît et me ravit.
JSB
D’ici quelques jours, les candidats du PLC et du Bloc et les médias vont commencer à nous rechanter la vieille rengaine du votre stratégique or il m’apparait que le vote stratégique est indicatif d’un énorme problème à notre démocratie. Le système uninomial à un tour en place est d’une vétusté incommensurable et n’a plus sa place dans des sociétés dites démocratiques.C’est seulement grâce à ce système qu’un parit qui ne récolte que 40 % des voix de 60 % de la population obtient une majorité de sièges et les coudées franches pendant 4-5 ans. C’est ce système pourri qui fait en sorte que les voix exprimées par les électeurs ne sont pas représentées à la Chambre des Communes (ou à l’Assemblée Nationale pour autant).
Quand le Bloc se targe d’être le seul parti à pouvoir empêcher un gouvernement conservateur majoritaire, il ment carrément à ses électeurs alors qu’ils savent trop bien que la vraie guerre de la majorité se joue en Ontario où ils n’ont pas de voix. D’ailleurs, si je ne m’abuse, le dernier gouvernement majjoritaire au Canada a été élu alors que le Bloc avait récolté un record de votes.
Les Libéraux pour leur part pouvaient se permettre de se déclarer les seuls à pouvoir arrêter Harper avant la montée du NPD. Maintenant, ils devraient plutôt chercher à se taire sur le sujet.
« Devoir de mémoire »
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/le-npd-et-le-quebec-quand-le-soleil-a-rendez-vous-avec-la-lune/8594/?#comment-28692
Monsieur Gingras,
La crise d’octobre,c’était il y a 40 ans!!!
Qu’a fait le NPD pour le Québec depuis?
Mr Warren,
Et qu’a fait le Bloc pour le Québec depuis 10 ans?
Mister Warren,
Que va faire le Parti Haperien si jamais il obtient un gouvernement majoritaire? Et que feront Ignatieff et Duceppe? Ils vont pactiser avec l’horreur. C’est une vieille manie.
JSB
Chaque jour,le Bloc défends la spécificité québecoise ,ca qu’aucun autre parti monarchiste fédéraste ne fait.
Je ne comprends pas qu’un Québécois, qui a ses intérêts québécois à coeur, puisse voter autre chose que Bloc Québécois.
Voter NPD, mais pourquoi?
Si vous pensez qu’un vote NPD va faire progresser le Québec… Le NPD de Jack (« Loi 102 ») Layton reste FÉDÉRALISTE. Or le fédéralisme et les intérêts québécois sont comme l’eau et l’huile, l’HISTOIRE l’a amplement démontré.
On trouve des néo-démocrates à chacune des étapes de la MARGINALISATION du Québec dans l’histoire canadienne. Merci à Lisée pour avoir fait ses devoirs: http://www.vigile.net/Quand-le-soleil-a-rendez-vous-avec
La lutte de Jack Layton est pour le fédéral, mais il « aime » le Québec. « Vous nous aimez? Prouvez-le! » (Gilles Duceppe)
La vérité est du côté du Québec et du Bloc Québécois. Je vote pour la vérité.
Bonjour
Si j’avais à voter NPD, c’est Thomas Mulcair beaucoup plus que Jak Layton qui me brancherait mais là n’est pas la question dans mon cas.
Avec mon penchant souverainiste pour ceux qui s’en seraient pas encore aperçus et mes nombreuses fautes de frappe (merci madame Legault), je considère qu’ au lendemain du vote, tous les chefs de parti auront des têtes d’enterrement, à commencer par Stephen Harper encore minoritaire suivis des autres dans le même ordre qu’aux bulletins de nouvelles se terminant avec Gilles Duceppe qui pourra se consoler de biens des façons, vous l’aurez devener. Car voyez-vous, le Canada avec ses neuf provinces contre une, son Sénat, son système monarchique, ect… est un pays centralisateur indirigeable et ingouvernable . Cette élection le confirmera encore une fois et sûrement pas la dernière.
Je crains Herr Harper et les fascistes conservateurs comme la peste, et avec raison.
Je ne peux me résoudre à voter pour un candidat Libéral. Le coeur me lève.
Comme on l’a bien souligné, il n’y a pas de candidat bloquiste hors du Québec. S’il y en avait, je n’aurais aucun problème à voter pour le candidat du Bloc.
Le NPD est le seul parti pancanadien qui reste qui pourrait faire obstacle aux fascistes.
Cette élection est plus importante que n’importe quelle précédente. Nous avons vu de quoi la bête est capable, et de pire encore. Si le Bloc pouvait faire élire 75 députés, je voterais pour son candidat. Nous savons tous que ce n’est pas le cas.
Le fondateur du Bloc, Maître Bouchard, a bien dit au moment de la création du mouvement, que si ce mouvement\parti devenait une fixture permanente dans le ciel canadien, il aurait échoué. Je ne l’invente pas.
Le Bloc, comme le Phénix, pourrait renaître de ses cendres après une tournée aux enfers, et nous représenter de plus belle après la démonstration de l’échec de ma stratégie.
Je ne crois pas que les fascistes conservateurs abolissent la démocratie, même majoritaire. Il la malmènerait, ça c’est certain, mais il y aurait d’autres élections où nous pourrions redresse la barre. Ce n’est pas la fin du monde si le Bloc est mis sur la touche pour cinq ans ou moins.
Un peu de recul, de perspective.
La garantie de prêt fédéral à Terre Neuve appuyé par le NPD de J.Lawton et par l’ancien libéral T.Mulclair tout comme l’ensemble de politiques sociales dirigé à partir d’Ottawa ne laisse aucun doute sur les intentions du NPD envers le Québec.
Ayant écouté dans une entrevue télé, le néodémocrate Pierre Ducasse en souriant confirmer que les politiques envers les provinces seraient toutes téléguidées d’Ottawa, il faut oui cesser de croire à la sainteté présumée du NPD envers le Québec.
Le rôle du BQ consiste de rendre concret par une représentation majoritaire de députés, la conscience progressive chez les Québécois de leur condition nationale de Québécois qui ont renoncé au rêve échoué en tant que Canadiens français d’un Canada bilingue de deux peuples distincts d’Halifax à Vancouver.
Le Québec comme projet de pays prend acte du rejet du français au Canada d’Halifax à Vancouver.
Tous les problèmes ou dossiers du Québec sont défendus et articulés à Ottawa par le Bloc plutôt que de voir des députés fédéraux conservateurs ou libéraux québécois au pouvoir sous traiter et évacuer les problèmes québécois au nom d’un intérêt national canadien qui privilégie la majorité des provinces anglophones au détriment souvent de la seule province francophone le Québec.
Le NPD n’a pas intérêt à faire mieux pour le Québec, il est attaché à la même logique mathématique majoritaire canadienne. Le NPD a approuvé la loi sur la clarté, la constitution de P.Trudeau, sa politique envers le Québec n’en est une que de faux accommodement. Un accommodement à la Thomas Mulclair, ancien libéral provincial et partisan plus que timide de la loi 101.
L’ajout de voix au NPD fera passer les conservateurs à Québec et au Saguenay, les libéraux à Montréal tout en encourageant un gouvernement majoritaire conservateur.
Appliquez les résultats des sondages de cette page avec ce logiciel de simulation électorale, vous verrez par vous même du glissement possible vers un gouvernement majoritaire conservateur.
http://www.predictionshkdp.com/predictor/
Je commence à être fatigué de revoir la question de la pertinence du Bloc refaire continuellement surface. À quoi tient que le Bloc Québécois soit le seul parti à soulever un tel questionnement.
Les partis politiques n’ont pas à se défendre de leur pertinence. Dans notre démocratie, le seul fait qu’un parti politique soit créé lui octroie en plus de sa légitimité, sa pertinence.
Peut-être le Bloc est-il embêtant et frustrant pour plusieurs. Ça je le conçois très bien.
Si le NPD prend de nouveaux sièges à Ottawa ça deviendra le signe qu’une nouvelle réalité politique canadienne est en train d’émerger. Il encore très tôt pour comprendre l’effet Layton pour le NPD et par conséquent pour le Canada dont, évidemment, le Québec. La répartition des voix donnera-t-elle un gouvernement minoritaire ? Si oui, qui pourrait devenir l’opposition officielle ? Qui pourrait détenir la balance du pouvoir ?
Quoique je ne sois pas un partisan du NPD, je reconnais que son apport, de plus en plus, ne peut être négligé. Mais en même temps que son influence s’accroit, le NPD devra définir avec de plus en plus de précision ses vues sur de larges pans de la réalité politique tant québécoise que canadienne. Alors peut-être notre jugement sur le NPD sera-t-il plus éclairé au risque pour ce dernier de décevoir certains d’une façon ou d’une autre.
En conclusion, la montée du NPD devra être vérifiée lors du scrutin et s’il y a lieu être objectivement prise en compte par tous dont certainement les Québécois.
«Il ne faut pas juger un homme sur ses fréquentations. Ne perdons pas de vue que Judas avait des amis irréprochables.»
[Ernest HEMINGWAY]
@ Serge Gingras
Si les conservateurs formaient un gouvernement majoritaire le 2 mai prochain c’est tout simplement en raison d’une majorité de votes en leur faveur dans les urnes qui feraient élire 155 députés dans le ROC et au Québec…n’est-ce pas génial de comprendre cette équation très complexe ? Alors dites-moi comment 60 députés du Bloc Québécois élus le 2 mai prochain auront contribué à faire élire 155 députés conservateurs ?
Chez les Jésuites avant la réforme de l’éducation au Québec, à l’école classique, on apprenait à ériger la mauvaise foi en système. Êtes-vous de cette école ?
J’ai tout lu. Le billet et les commentaires.
À présent, je mijote le tout et prépare une prochaine intervention. Avec un petit penchant en faveur de Jack Layton… Ce qui me surprend un peu moi-même.
Pas que je sois NPD. Mais Jack Layton, minoritaire, serait possiblement un bon passage de type « nettoyage » au gouvernement fédéral. Par la suite, nous pourrions nous occuper des mille et une choses qui nous embêtent continuellement.
Mais je ne me fais pas d’illusions, tout de même…
@Eric Messier
Je suis surpris que ne vous comprenez pas la facon de penser des »autres » quebecois. Pour moi, aucun parti n’est parfait, les conservateurs croient qu’Israel sont des sains, les liberaux volent toutes les idees gauchistes des autres partis et gouverne a droite. Le bloc eux, chiale, chiale et chiale, oui ils ont souvent de tres bon point mais ils sont limite a ca . Le NPD eux, tante de rapprocher les canadiens, oui ils ne sont pas parfait, ce n’est pas des sauveurs mais nous sommes dans le Canada et que certain le veuillent ou non. Nous serons le 3 mai encore dans la Canada.
Le NPD veux doubler la pension de vieillesse des personnes agees et enlever immediatement les soldats de l’afghanistan. Pour moi, c’est des choses qui unissent les Canadiens.
Dans ma PME de 5 employes, tous vont vote NPD sauf un bloc et je connais deux de mes amis proprietaire d’entreprise qui vont vote NPD. Qui disait que les proprietaires d’entreprise avait peur des programmes gauchistes. Rien n’est plus faux ici dans mon entourage de la gaspesie.
Merci de m’avoir lu(dsl pour mon clavier anglais)
M.Gingras cherche a substituer en priorité le schéma gauche-droite à celui de la question du Québec.
Il fait fausse route, ce lien pourra vous éclairer.
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/le-npd-et-le-quebec-quand-le-soleil-a-rendez-vous-avec-la-lune/8594/?#comment-28710
Cet extrait: (…) C’est pour ainsi dire une peine de NPD qui m’a pris à la gorge, au Parlement fédéral, un jour de février 2000. J’allais témoigner au comité de la chambre qui étudiait la loi de Stéphane Dion selon laquelle, en cas de victoire du Oui lors d’un référendum au Québec, l’indépendance ne serait permise que si la majorité des députés canadiens jugeaient le niveau de victoire approprié et que si toutes les autres provinces canadiennes donnaient leur aval, sans exception. Une farce.
En arrivant, je vois que le successeur de Lewis, Ed Broadbent allait parler après moi. “Bonne journée pour les démocrates”, me suis-je dit. Broadbent, évidemment fédéraliste, était alors président de Droits et Démocratie (de la belle époque) et je me souvenais de la position courageuse prise en octobre 1970 par Tommy Douglas contre l’imposition de la loi des mesures de guerre.
Imaginez ma déception lorsque j’ai entendu Broadbent affirmer: “j’ai lu le projet de loi très soigneusement pour voir s’il risquait d’intimider les Québécois ou d’éroder leur démocratie. Je peux dire sans hésiter qu’à mon avis ce n’est pas le cas.”
En fait, il était très favorable à la loi C-20. Le Québec pourrait-il quitter le Canada avec un vote de 50% +1 ? Surtout pas : (…..)
La stratégie canadienne dans les dernières années consiste à casser le lien entre gauche et patriotisme qui s’est formé au Québec depuis 1965.
Faire de la question gauche droite l’axe principal au Québec c’est la voie de QS, du groupe Legault et de bien des médias souterrains.
Si les Québécois abandonnent l’orbite d’une gauche québécoise, ils ne feront que consacrer la victoire de Trudeau et de Chrétien.
C’est un choix oui. Mais un choix mortuaire.
@ Serge Gingras
J’oubliais d’ajouter ceci à ma dernière intervention:
Selon tous les sondages jusqu’à ce jour les néo-démocrates comme les libéraux n’ont aucune chance de former le prochain gouvernement, et pour les néo-démocrates ni de pouvoir former l’opposition officielle.
Je me permets une liberté en espérant de la compréhension de Voir.
Je transcris une critique de cinéma sur le film Godin en respectant le droit d’auteur afin d’exprimer le sentiment d’abandon de militantisme souverainiste ou voire plus autonomiste qui semble habiter des centaines de milliers de Québécois. Ce qu’il en ressort:
De Michel Jubonville. Cinéma Montréal.
Pauvre de nous. Pauvres imbéciles inconscients que nous sommes. C’était ma réflexion après avoir visionné ce documentaire. A l’enthousiasme emballant de ces années de brillantes promesses nous avons préféré rester dans notre éternel statu-quo. Faut croire que nous ne serons jamais assez mature et adulte pour s’assumer et que nous préférons nous laisser assimiler, laisser les autres décider à notre place, quitte à disparaitre à petit feu, lentement mais surement. Nous déclinons et diminuons en nombre à chaque année qui passe. Un jour nous serons un souvenir. Nous sommes déjà devenus les fantômes de ce qui aurait pu être. Si au moins on était autant emballé par le fédéralisme. Mais non. Imaginez. On fêterait notre 16ème année comme pays. Nous n’aurions pas subi Charest, Chrétien, Harper… Misère! On aurait dû comprendre après avoir subi Trudeau, Bourassa, Ryan. La beauté de ce film est de nous montrer ce que nous sommes quand nous sommes à notre meilleur. Gérald Godin nous manque cruellement, et les autres enthousiastes de cette époque également. Après Falardeau, il ne manque plus que Bourgault en documentaire. J’ai vu plusieurs bons passages et entendu plusieurs bons témoignages. Quel plaisir aussi de revoir Pauline Julien en pleine forme. J’aurais aimé un film un peu plus long. Bon signe. Qu’est-ce qu’il nous reste maintenant, aujourd’hui? Rien. Rien d’autre à faire que de retourner à notre cynisme, notre confort et notre indifférence. Ce film nous rappelle qu’il n’en a pas toujours été ainsi. Merci pour ces beaux moments. J’ai appris à redécouvrir Gérald Godin. Film à voir s’il vous reste une once de fierté. (….)
Voilà un texte bien écrit et qui résonne….
Denys Arcand avant de réaliser Le Déclin de l’empire américain ou plutôt le
-déclin des Québécois- en 1986 a pensé en 1980 après le premier référendum que tout était fini en aspirations politiques avec le Confort et l’indifférence. Arcand a t-il raison depuis trente ans? Ayant lu positivement la référence de Suzanne Lachance à mon message d’hier. Il faut s’interroger sur ce que ce peuple veut? Le statu quo?
http://www.cinemamontreal.com/critiques/13993/Godin.html
Encore une diatribe, encore un ‘si’…
Encore du pleurnichage. Allez chercher le pays dans lequel vous habitez déjà et façonnez-le à votre image. Tache difficile, oui, mais réalisable. Il suffit d’abord d’en avoir la volonté.
Désolé, mais force de constater qu’il est clair que de plus en plus de québécois ont décidé que l’option souverainiste était suicidaire. Et les blogues ne sont pas un baromtère de l’état d’âme de la majorité.
MB
Ce n’est pas ces quelques lignes en haut qui vont expliquer quoi que ce soit.
Monsieur, ne confondez pas votre opinion avec celle des autres, votre prétendue lumière avec le pseudo obscurantisme des autres.
Façonnez le pays canadien à son image, certainement en devenant des anglophones! Car le poids du Québec dans le Canada rétrécit comme peau de chagrin. Vos leçons de moralité, monsieur m’indiffère généralement.
En supposant une population de 10 000 électeurs s’étant prévalue de son droit de vote dans un compté donné :
Situation A – répartition des votes) Élections fédérales 2008
– 4500 pour les conservateurs
– 5000 pour le Bloc
– 500 NPD
Situation B – répartition des votes ) Élections fédérales 2011
– 4500 pour les conservateurs
– 3800 pour le Bloc
– 1700 NPD
Si le scénario B se produisait dans certains comptés, en effet, on risquerait l’élection d’un député conservateur. Gilles Duceppe n’a pas complètement tors. Cela dit, je respecte le NPD.
Dans tous les cas, je ferai une exception à la règle pour l’élection 2011, je voterai pour le parti ayant le maximum de chance de déloger un conservateur dans mon compté. Normalement, je voterais pour le Bloc.
En supposant une population de 10 000 électeurs s’étant prévalue de son droit de vote dans un compté donné :
Situation A – répartition des votes) Élections fédérales 2008
– 4500 pour les conservateurs
– 5000 pour le Bloc
– 500 NPD
Situation B – répartition des votes ) Élections fédérales 2011
– 4500 pour les conservateurs
– 3800 pour le Bloc
– 1700 NPD
Si le scénario B se produisait dans certains comptés, en effet, on risquerait l’élection d’un député conservateur. Gilles Duceppe n’a pas complètement tors. Cela dit, je respecte le NPD.
Dans tous les cas, je ferai une exception à la règle pour l’élection 2011, je voterai pour le parti ayant le maximum de chance de déloger un conservateur dans mon compté. Normalement, je voterais pour le Bloc.
M. Bouchard, si mes commentaires vous indiffèrent, pourquoi prenez-vous la peine d’y répondre? Il est clair que vous ètes incapable de tolérer une opinion différente.
Et pour ce qui est de confondre mon opinion avec celles des autres, j’ai la tristesse de vous rappeler que vous devriez parler à votre gang, certains d’entre-eux étants très très fort pour ‘parler au nom des Québécois’.
La vérité choque, on dirait…
Vous m’indifférez aussi.
Je pense que l’exemple que j’ai donné plus haut s’applique surtout au Québec où le Bloc domine largement.
Pour ce que ça vaut! On peut faire indéfiniment des projections!
Dans cet exemple, je n’ai pas considéré les libéraux. Oup! Un lapsus!
Bonsoir Mme Legault,
Si nos amis blogueurs lisaient les chroniques et surtout les commentaires, par exemple du Globe & Mail, ils se rendraient compte de toute l’horreur que nous réserverait l’élection d’un gouvernement Harper majoritaire, Déjà qu’il a fait énormément de dommage et à la VÉRITÉ et aux institutions démocratiques; et ici, je ne parle pas seulement au Québec; beaucoup d’autres Canadiens s’en rendent compte.
Ici au Québec, il réussit bien à cacher son jeu, mais dans le reste du Canada, il n’y a absolument rien à son épreuve: mensonges, manipulations, demi-vérités,promesses d’avions sans moteurs, privatisation du système de santé au profit des cos d’assurances, capitalisme sauvage, la liste est sans fin.
La question n’est pas de voter pour XYZ, la question est de ne pas voter PCC.
Les candidats du PCC sont dupés par leur maître, à part Blainey qui est à l’image de son sous-fifre Soudas, menteur et manipulateur de premier ordre. Les Canadiens de l’est sont moins dupes mais je pensais que les Québécois s’en démarqueraient! ET CE QUE JE DIS N’A RIEN À FAIRE AVEC LE BLOC!
Cette campagne électorale sera caractériséé dans l’histoire comme celle du mensonge et de la propagande. Tout étudiant de l’histoite se rappellera de Hitler et de Mussollini qui auront utilisé l’économie difficile de l’avant deuxième guerre pour asseoir leur dictatures sous prétexte de valeurs dites fondamentales, valeurs pour lesquelle ils n’auront jamais eu le moindre respect dans le seul but d’assouvir leur soif morbide de pouvoir et pour soit-disant changer la société. En aparte, ça fait penser à Charest avec ses 2 mains sur le volant!
Bye
Tant le NPD, le P.C. C.( Qui aujourd’hui camoufle son vrai nom, le Reform Religious Party) que le P.L.C. ont appuyé le rapatriement de 1982, ont fait tomber Meech, veulent envahir les Champs de juridiction du Québec, appuient le déménagement de l’Agence Immobilière de Montréal à Toronto, etc. Comme dans le passé, leurs députés « Canadians du Québec » suivront la « Ligne du Parti » à l’encontre des intérêts du Québec. Seul le Bloc peut protéger entièrement les intérêts du Québec et ils le feront d’autant mieux que si le Gouvernement Canadian sous Harper (Ou Ignatieff ou Layton, ce qui serait surprenant) est encore minoritaire.
Je suis sûrement trop idéaliste mais je suis attristé qu’on en soit venu à imaginer des scenarii avec des hypothèses plus ou moins alambiquées, d’y attacher des évaluations du nombre de votes, etc., etc. Tout ça pour savoir pour qui on votera.
Avec une telle approche, je trouve que notre système électoral est dévoyé à plus d’un égard. Nous devrions voter pour une personne donnée dans un comté donné. On en est rendu à voter uniquement pour un parti politique, voire même pour un chef de parti. Les candidats et candidates des comtés en sont ainsi réduits à jouer un rôle strictement figuratif. C’est triste.
Qui plus est, on en est rendu à ne plus voter pour le meilleur candidat, ni même pour le meilleur parti. On vote stratégique semble-t-il ? On attribue son vote strictement par la négative. Ce faisant, où est la légitimité de ceux et celles qui siègeront sur les banquettes ? Nous pervertissons ainsi notre droit de vote. Belle façon de valoriser le rôle de représentant ou représentante des électeurs ne trouvez-vous pas ?
Personnellement je refuse une telle approche et jamais je ne voterai en me pinçant le nez car ce faisant j’aurais notamment l’impression de participer à la désagrégation de notre système démocratique où nous sommes sensés choisir nos dirigeants. La dérive est très importante et mérite qu’on s’y attarde.
«La politique a sa source dans la perversité plus que dans la grandeur de l’esprit humain.»
[Voltaire]
@Michel Bertand
Vous écrivez : «Encore du pleurnichage. Allez chercher le pays dans lequel vous habitez déjà et façonnez-le à votre image. Tache difficile, oui, mais réalisable. Il suffit d’abord d’en avoir la volonté.»
Que pensez-vous que font les souverainistes ?
«Le progrès n’est que l’accomplissement des utopies.»
[Oscar Wilde]
M. Drouin, vous avez raison en principe mais pas en pratique vu qu’un député est entièrement docile et dévoué, corps et âme, envers son parti politique.
Si un bon gars se présente comme candidat pour un parti dont nous n’aimons pas les orientations, je considère que nous ne devrions pas l’élire parce que, s’il s’aventure à contester son parti, il va l’expulser mais, les candidats ne s’y risquent jamais.
Seul le bloc peut protéger les intérêts des Québécois? Faut croire que c’est un échec lamentable car Harper est au pouvoir et va l’être encore demain.
Le Quebec a un pouvoir incroyable sur la scène fédéral, quand le Québec votait libéral, les libéaux rentraient au pouvoir, les québécois ont voté pour quelque siège conservateur et ils ont rentré au pouvoir. Maintenant si le Québec décide de voter NPD, le quebec a le pouvoir de bloquer et faire très mal au conservateur a l’échelle du pays en donnant du momentum au parti.
Pourquoi? Parce que, l’une des principales raisons pourquoi un parti ce fait élire tant au municipale que provincial et fédéral, c’est la présence médiatique. Si le Québec fait parlé du NPD, ca risque de faire parlé de lui et de gruger des votes a tout les parti fédéralistes.
Le Québec, c’est le poul de la démocratie au Canada.
Personne croit en votant NPD qui vont devenir des sauveurs mais ils sont mautaditement meilleur que les libéraux et les conservateurs(surtout pour les pensions de vieillesse et la politique étrangère).
Voter pour la séparation au provincial mais svp aillez une plus grande influence au Canada. Vous avez ce pouvoir!
M. Drouin,
Je ne suis pas surpris de votre commentaire.
Mais comme le Québec n’est pas un pays, vous devez donc faire référence au Canada aussi…
Je ne savais pas qu’on était du même bord… 🙂
J’ai peine à croire qu’un bon gars va accepter de représenter un parti taré. Et l’inverse est sans doute aussi vrai. Si c’était le cas dans mon comté, je n’hésiterais à annuler mon vote car je n’accepterais pas de cautionner une telle situation.
Qu’est-ce qui se passerait si tous les citoyens n’acceptant pas une telle situation, systématiquement annulaient leur vote ? Je pense qu’à partir du moment où le taux d’annulation atteignait un certain seuil, les partis politiques prendraient bien soin dans le choix de leurs candidats ou candidates.
Ce qui m’amène à me demander ce qui empêcherait d’inscrire sur les bulletins de vote une case supplémentaire : «AUCUN».
Ça pourrait avoir de nombreuses répercussions tout à fait intéressantes dont la possibilité de comptabiliser le nombre de ceux et de celles qui effectivement ont choisis de ne pas choisir un candidat ou l’autre. Ceci est aujourd’hui impossible puisqu’une seule catégorie existe : bulletins de vote rejetés. Imaginons la situation si lors d’une élection générale une majorité d’électeurs choisissait «AUCUN».
Que voilà un beau sujet de discussion !
«Celui qui désespère des évènements est un lâche, mais celui espère en la condition humaine est un fou.» [Albert Camus]
M. Bertrand !
Que vous me faites dire des choses …
«La provocation, quand elle est travaillée et qu’elle est voulue, n’a pas grand intérêt.»
[Max Monnehay]
😉
Je partage largement les vues, idées, impressions et visions de Serge Gingras.
N’en déplaise à certaines personnes, il est démocratiquement permis et autorisé de se poser des questions sur la pertinence et l’efficacité de tous les partis politiques, y compris le Bloc.
J’ai à maintes reprises exprimé mon dégoût absolu vis-à-vis des conservateurs. Alors, je n’en dis pas plus.
Quant au GOLP (Great Old Liberal Party), je pense que c’est une formation politique en putréfaction qui a du mal à se replâtrer. C’est aussi un parti centralisateur, responsable de la Loi sur les mesures de guerre en 1970.
En ce qui concerne le NPD je pense que c’est un parti relativement progressiste qui a, historiquement, «fourni» de nombreuses idées «avancées» au GOLP. Il y a, au sein du NPD, plein d’idées intéressantes et un générosité frôlant parfois la candeur. Et c’est aussi un parti de vieux «socialos» avides de centraliser tous les pouvoirs. La plupart d’entre eux méconnaissent la question québécoise.
Je connais un peu ce parti. Lors de l’élection provinciale de décembre 1985 j’ai été candidat du NPD dans le comté de Taillon. J’ai été, pendant trois ans, président du NPD (fédéral et provincial) dans la région de Longueuil. L’équipe NPD que j’avais contribué à rassembler était passablement libertaire, ce qui a déplu à de nombreux socialos atteints de constipation chronique.
Le CTC a fait déménager l’un de ses membres d’Ottawa jusqu’à Longueuil pour déloger les «capotés» nationalistes qui détruisaient le vieil esprit austère qui doit être l’apanage des socialos. J’ai alors eu l’appui de Sven Robinson et de nombreuses personnes. Mais j’ai pris mes cliques et mes claques et je suis allé passer quelques mois à Barcelone chez des amis «catalanistes», socialistes et libertaires.
Malgré ces réserves je vais voter Mulcair et je suis porté à penser que dans le comté d’Outremont les bloquistes préfèrent que ce soit Mulcair qui l’emporte contre Cauchon.
Quant au Bloc, je respecte ce parti mais j’ose me poser des questions sur son utilité à moyen terme.
Ceux qui ont du temps à perdre peuvent aller voir dans Cyberpresse (rubrique «Place publique»). J’y ai commis un texte sur la possibilité de voir le NPD éclipser éventuellement le GOLP.
Les débats dans ce blogue sont toujours fascinants. Il y a beaucoup de réflexions et peu d’insultes personnalisées, ce qui me sied et me ravit. Et je ne «flagorne» pas!
JSB
Ma femme a décidé de voter NDP cette fois-ci parce
qu’ elle dit que Duceppe a l ‘air trop enragé et perd les pédales, il a un air de beu, tandis que Layton sourit a l air relax et ne cherche pas à faire peur aux voteurs.
Moi je ne suis pas encore décidé pour la première fois depuis que le Bloc y est.
M. Drouin, un bon gars, un bonace ou un peu cave, peut se faire avoir par un parti taré. Il y a probablement, aussi, plusieurs bons gars dans la mafia, du genre à aller à la messe à tous les dimanches, à donner aux bonnes oeuvres et à faire gaffe aux gosses quand ils reculent leurs chars afin de ne point les écraser, par mégarde.
Faut juste faire attention aux bons gars ou aux bonnes femmes qui peuvent en cacher un un(e) autre, avant le mariage.
Une vieille maxime, pas tellement en accord avec la démocratie : Qui choisit prend pire.
M. Langlois, « votre » femme n’avait pas remarqué auparavant ? M. Duceppe a l’air enragé depuis 20 ans…minimum et pas tellement souriant. Il est difficile d’avoir l’air souriant, quand enragé souvent. Nous pouvons remplacer aussi enragé par sec. M. Duceppe a l’air sec ou enragé…c’est selon. Ça aide probablement à devenir chef et à le demeurer même si Mme Marois, au contraire, à l’air souvent affable, rieuse et souriante, sauf quand elle interpelle. Charest à notre Assemblée nationale.
Si un Québécois est séparatiste et qu’il vote pour un autre parti que le Bloc, c’est qu’il est mou de la constitution, vu que les autres partis sont full-fédéralistes et centralisateurs et anglicisants, ce qui est une autre option…pas la même que celle du Bloc.
La maison de sondage Nanos du Globe and Mail a toujours eu des sondages moins favorable au NPD même lors du sondage du 18 avril de 25% qu’avait fait Angus-Reid.
Aujourd’hui, ils ont fait un sondage et selon moi, cela confirme une tendance solide du NPD au Québec. Nanos a donné presque 26% des intentions de vote au NPD au Québec ce qui est exceptionnel, si la tendance ce maintenaint et que Angus-Reid continue a donner des sondage plus favorable au NPD. Le NPD a des fortes chances de dépasser la barrière psychologique des 30%, ce qui pourait avoir de forte infuence sur le futur politique canaden.
M. Bousquet je ne voulais parler de vous. Je voulais signifier qu’une personne authentique, sérieuse et intègre n’ira pas se coller à un parti taré.
C’est tout.
Merci M. Baribeau! 🙂
J’ai bien dit qu’en plus des Québécois qui devaient pratiquer la Réalpolitique, il fallait que le reste du Canada anglais fasse sa part pour empêcher les Conservateurs de rester au pouvoir. < < It takes two to tango. >>
Ce Stephen harper est encore plus écoeurant que je ne le croyais. Et pourtant… Dans l’affaire Dimitri Soudas et le Port de Montréal, Herr Harper commet des mensonges d’omissions-c’est un péché- chantait Jacques Brel. Au lieu de congédier ce criminel par association, Herr Harper le défend alors que la loi dit très expressément que le Bureau du premier ministre n’est pas autorisé à se manifester dans ce cas précis. De plus, d’après l’article du Globe&Mail, on aurait menacé un des directeurs de ne pas renouveler son mandat s’il ne donnait pas satisfaction au Bureau du premier ministre. On appèle cela du chantage et de l’intimidation. Deux comportements condamnés par le Code criminel. M. Harper n’en dit mot.
Conclusion, le Parti Conservateur est aussi pourri que le Parti Libéral. C’est rassurant. (ironie) On ne pourra pas compter sur le Parti Conservateur pour faire une ou des commissions d’enquêtes sur la corruption.
Herr Harper, par son silence éloquent, en dit long, très long sur sa moralité. Des prisons pour le genre de criminels que nous n’aimons pas, mais si ce sont nos amis, alors là, la clef des champs pour tout le monde.
En protégeant M. Soudas, Herr Harper se tire dans le pied et rend la tâche plus facile aux partis d’opposition pour le déboulonner et lui asséner de grands coups de savattes au visage, comme on a fait à Sadam, et de grands coups de pieds au cul, comme il le mérite.
Si aucun parti d’opposition n’est capable d’exploiter cette mine d’or de démolition, par incompétence de leur part, nous méritons le pire. Cet incident est un cadeau du ciel, du bonbon. Il ne faut pas rater notre chance. Un smash s’impose : partie, set et match. Par ici la sortie, Herr Harper.
Si le reste du Canada reporte Herr Harper au pouvoir, il ne vaut pas mieux que les Allemands des années trente. Ça promet.
Que feront les Conservateurs majoritaires? Dieu seul le sait. On soupçonne bien des horreurs déjà annoncées, mais, l’appétit venant en mangeant, on peut craindre le pire. Ce pire sera-t-il suffisant pour pousser un gouverment péquiste à organiser un référendum et, à l’aide d’une question simple, nous extraire de ce pays désormais gouverné par des fascistes? Un résultat inférieur à 75 % serait fragile et sujet à attaques malhonnêtes, de mauvaise foi. Il nous faut une vague de fond irrépressible, indiscutable.
Notre sort est entre les mains des Canadiens. Non aux Conservateurs, oui à la démocratie, aussi imparfaite soit-elle. La bête doit mourir de façon démocratique.
Votez tôt! Votez souvent! comme j’aime à dire. 🙂
M. Gingras, espérons que Herr Harper ne nous prendra pas pour des Palestiniens à occuper, emmurer, bombarder, contrôler et coloniser avec quelques camps de concentrations dont un pourrait être facilement installé à l’Isle Sainte-Hélène et un autre sur les Plaines d’Abraham, pour les plus…révolutionnaires du genre terroristes francophones séparatissss..
J’ai lu l’article de Jean-François Lisée sur Vigile.net. Ce n’est pas gaie, j’en conviens.
Cela dit, si le NPD nous écoeure comme il faut, ce sera une bonne raison pour larger les amares. On aura tout essayé : Les Libéraux, les Conservateurs, le NPD. Tous insatsifaisants et méprisants. Alors, que faire? Ce que doit : lâcher tout, et vivement la haute mer. Nous pourrons partir la tête haute et la conscience en paix. Nous aurons tout essayé et aurons essuyés refus après refus.
Un peuple digne et fier romprait les amares. Le serons-nous? Le ferons-nous? Nous avions 60 % d’intention de oui après l’humiliation de Meech. Nous avons le potentiel de faire mieux si nos ardeurs sont correctement fouettées. C’est ce qui nous manque : un bon coup de pied dans le postérieur.
Quand je suggère de voter pour le NPD c’est pour sauver la démocratie au Canada. Nous en faisons encore parti. Pour ce qui est de renouveller la Constitution, voyons ce que le NPD nous offrira. Entre temps, même les Québécois en ont soupé des éternelles querelles sur ce sujet.
J’abonde dans le sens de ce que dit Serge Gingras quand il analyse le cas Soudas et par conséquent, de l’à propos pour tous de se pencher sur ce que pourrait être à l’échelle du pays, une Commission d’enquête indépendante fédérale sur ce qui se rapproche dangereusement du secteur de la construction, soit celui du transport. Je parle pour parler, car je suis convaincu que cela est aussi vain d’en parler pour ceci que pour cela, vu les intérêts politiques respectifs concernés.
Cela dit, il m’apparaît aussi que des jeux de coulisses sont à l’œuvre dans les entreprises chirurgicales, comtés par comtés, pour parvenir à y emporter l’élection. Dans la région de Québec, ce sont manifestement les libéraux qui se font étrangement discrets, comme si une entente avec les conservateurs à Québec avait en échange la volonté des conservateurs de se faire aussi discret dans la zone ouest de l’Île de Montréal. Qui plus est, ce coup de pouce aux conservateurs par les libéraux dans Québec laisse un vacuum de votes fédéralistes par ou peut s’engouffrer le vote NPD, mais aussi et surtout le vote nationaliste mou qui autrement se serait porté sur le Bloc, ce qui peut permettre aux conservateurs de récolter les votes nécessaires pour battre le candidat du Bloc qui lui autrement l’aurait remporté. Enfin, fort curieusement, les dépenses électorales visibles dans certains comtés où cette stratégie conservatrice peut donner des fruits, sont beaucoup plus visibles et importantes pour le NPD que pour les libéraux… Cherchez l’erreur serait-on porté à se dire dans un premier temps, mais trouvez-la si on se fie à mon raisonnement…Au terme de cette boucle stratégique, il n’y a pas deux, mais trois vieux partis fédéralistes.
Je tiens à préciser que je m’oppose fermement à toute participation des Premières nations dans le processus référendaire. Ce processus doit se limiter aux citoyens Québécois et non à des étrangers comme le sont les premières nations. Les Premières nations ne sont même pas canadiennes : on signe des traités avec des nations étrangères, pas avec ses citoyens. CQFD
Je m’oppose fermement au dictat du Parlement fédéral quand à la recevabilité des résultats du référendum. Il va sans dire que 50 % plus un est du plus haut ridicule. Bernard Landry a quité la direction parce qu’il n’avait obtenu que 75 % plus ou moins. Il faut être sérieux. Il nous faut un résultat respectable de 66 à 75 % en faveur du oui.
J’ai entendu Herr Harper soutenir son porte-parole, Dimitri Soudas. Pourtant, c’est M. Harper lui-même qui avait amendé la loi afin d’éviter tout favoritisme et influence dans ce processus de nomination. De plus, M. Soudas a menti à un comité lors de son témoignage. M. Soudas ferait-il chanter Herr Harper pour que celui-ci le protège contre toute logique? Y a-t-il un psy dans la salle? Ou un professeur de philosophie?
Les valeurs morales sont aux abonnés absents dans ce parti effrayant.