Dernière semaine de campagne.
Dernier droit.
Aussi, la dernière possibilité pour le Bloc québécois de tenter, tout au moins, d'endiguer en partie la montée surprise du NPD au Québec. Et une montée qui déborde les frontières du Québec au point où certains sondages semblent même indiquer une possibilité que le NPD remplace le PLC comme opposition officielle…
Que le populaire chef du NPD, Jack Layton, ait tenu un rallye ce samedi où plus de 1 200 personnes sont venues l'applaudir dans un théâtre situé au coeur même du comté de Gilles Duceppe, en dit aussi très long sur la détermination aussi forte de M. Layton d'«occuper» le terrain au Québec le plus possible.
Oui. Une semaine décisive. Non seulement parce qu'elle est en effet la dernière.
Mais aussi parce que malgré les sondages et justement à cause du caractère soudain de cette montée du NPD, il est également possible qu'une partie de l'électorat québécois ait encore le choix un tantinet volatile. Bref, les sondages sont ce qu'ils sont. Mais lorsqu'il y a rebondissement d'une telle nature, et aussi rapide, seul le soir de l'élection donne le vrai résultat final…
Et donc, ce lundi matin, dans une petite salle de Saint-Lambert, très chaude et remplie de militants bloquistes et où l'on sentait aussi une inquiétude réelle et incontournable dans les circonstances, l'ancien premier ministre Jacques Parizeau s'est joint au chef bloquiste,pour un appel à la mobilisation du vote souverainiste (1).
Mais pas seulement à celui-ci…
De fait, tout au long de son discours, il s'est également adressé aux électeurs nationalistes mais non souverainistes. De même qu'aux électeurs, disons, plus progressistes – souverainistes ou non -, dont une partie semble très tentée par le NPD de Jack Layton.
Bref, s'il a en effet appelé les souverainistes à voter pour le Bloc tout en travaillant à en «convaincre» d'autres autour d'eux de faire de même – ce qui rappelait d'ailleurs ce qui fut surnommé pendant la campagne référendaire de 1995 l'opération «convaincre» -, il a surtout insisté sur le thème plus large de la «défense des intérêts du Québec à Ottawa».
Car ce sont bien là les trois éléments principaux de la base électorale du Bloc – soit les souverainistes, les nationalistes non indépendantistes et les sociaux-démocrates, souverainistes ou non.
Qualifiant aussi de «poudre aux yeux» cette «tentation» de voter NPD, M. Parizeau a procédé à une pédagogie détaillée de certaines promesses du NPD, et même du PLC, lesquelles, par un drôle de hasard, tombent en pleine juridiction provinciale.
Des promesses à caractère plus «social» et qui, par définition, les rend séduisantes à prime abord pour des électeurs inquiets d'une possible majorité conservatrice. Mais des promesses qui, parce qu'elles relèvent en bonne partie de juridictions provinciales, seraient pas mal compliquées à livrer… Autant en santé, qu'en éducation, qu'en gestion des ressources naturelles, etc…
Conséquemment, selon M. Parizeau, il serait nettement plus crédible pour le NPD et le PLC de s'engager plutôt à transférer des points d'impôts au gouvernement du Québec pour l'aider à couvrir les programmes sociaux dont ce dernier est le véritable responsable.
C'est d'ailleurs là, une pédagogie qui aura manqué dans la campagne du Bloc…
Jacques Parizeau a également rappelé, de manière détaillée, le «rôle» du Bloc à Ottawa. J'y reviendrai d'ailleurs dans ma chronique de la semaine (en ligne le mercredi et en kiosque le jeudi).
Maintenant, cette sortie aidera-t-elle ou non le Bloc dans ce tournant crucial de la campagne? La réponse la plus prudente serait sûrement d'attendre le 2 mai au soir.
Mais, en attendant, on a entendu dans les bulletins de lundi soir des commentaires du genre «M. Parizeau ne fait pas l'unanimité» (mais quel chef de parti, passé ou présent, le fait-il?); «qu'il incarne l'aile pure et dure» du mouvement souverainiste; que «quand M. Parizeau sort, on sait que les nationalistes mous vont quitter»; qu'il est «d'une autre époque»; etc., etc….
Des commentaires qui, de toute évidence, sous-estiment le respect dont jouit en fait l'ancien premier ministre au Québec.
Et ce, bien au-delà de ce qu'on aime ici appeler les «purs et durs». Et ce, même chez les plus jeunes.
Et ce, il va sans dire, que les gens partagent ou non sa vision d'un Québec indépendant.
Depuis son départ suite au dernier référendum, il faut avoir vu et entendu cet homme donner moult conférences dans les cégeps et universités pour mesurer avec plus de justesse le respect qu'il a su s'attirer. Autant par la clarté de son propos que sa capacité exceptionnelle de se renouveler et de se documenter de manière continue. Bref, de par sa stature intellectuelle même et tout à fait unique dans la classe politique des dernières années…
Dans n'importe quelle autre société avancée, que l'on en partage ou non toutes les idées, n'importe quel ancien premier ministre ou président d'une telle stature intellectuelle et/ou qui aurait autant contribué à en bâtir certains de ses meilleurs outils de gouvernance, se verrait tout au moins épargner le genre de commentaires dérogatoires qui ne cessent de pleuvoir ici, sur la place publique, dès qu'il se prononce sur un quelconque sujet.
Mais tout ça, c'est une autre histoire. Une autre histoire que l'Histoire – justement celle avec un grand «H» -, saura bien régler un jour avec un peu plus de justice et de recul…
Quant à l'impact que sa sortie aura, ou non, sur les appuis que récoltera le Bloc, le fait est qu'il est très difficile de le prévoir en ce moment.
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Et donc, plus que sept jours de ce qui prend maintenant la forme d'un véritable «duel» politique entre le Bloc et le NPD, entre Gilles Duceppe et Jack Layton..
Même si le Bloc n'en est certes pas à sa première campagne difficile, il reste néanmoins que cette montée surprise du NPD – alors que le PQ a de bonnes chances de former le prochain gouvernement au Québec – fera sûrement de ces prochains sept jours la semaine la plus «longue» de son existence…
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(1) http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/politiquefederale/36766-parizeau-bloc-souverainistes
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@ Photo: Graham Hughes, The Canadian Press
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Bonjour
« Mais, en attendant, on a entendu dans les bulletins de lundi soir des commentaires du genre «M. Parizeau ne fait pas l’unanimité» (mais quel chef de parti, passé ou présent, le fait-il?); «qu’il incarne l’aile pure et dure» du mouvement souverainiste; que «quand M. Parizeau sort, on sait que les nationalistes mous vont quitter»; qu’il est «d’une autre époque»; etc., etc…. »
Des propos identiques à ceux tenus par Vincent Marissall à Radio-Canada au courant de la journée d’hier. A force de fesser sur le BQ, les joueurnalistes de Gesca- Radio-Canada ont sans le savoir favorisé une coalition au parlement, un désatre pour Stephen Harper. Bien des québécois (ses) qui fleurtent avec le NPD connaîtront un dur réveil mardi matin lorsqu’ils découvriront à la lumière du jours les traits de leurs députés du NPD, conséquence d’un one nignt stand un peu trop arrosé par les médias fédéralistes.
Aux têtes dures du Bloc et du PQ, changez votre option constitutionnelle de « simple séparation » qui va vous couler.
Selon le dernier sondage Ekos de cette semaine, le Bloc ne recevrait que 25 % des intentions de votes, ce qui est à peu près le pourcentage des purs et durs de la souveraineté du Québec, stable depuis la naissance du PQ, il y a plus de 40 ans. Faut que ces partis souverainistes écoutent ce que veulent les Québécois, en solide majorité, et proposent une solution constitutionnelle, entre le fédéralisme actuel et la simple séparation, autrement, c’est le fédéralisme actuel qui va gagner la partie.
Selon ce dernier sondage, à moins de revirements, il ne resterait qu’environ 14 députés au Bloc le 2 mai prochain.
Les souverainistes mous, ceux qui sont prêts à tenter une autre solution que la séparation « simple souveraineté du Québec » se proposent de voter fédéraliste au fédéral. Les durs du tout ou rien vont frapper un dur mur.
@ M. Bousquet, c’est cela qui est le plus triste et incompréhensible, on va élir des députés qui ne sont pas compétents comme ça avait été le cas avec l’ADQ en 2007. Il y a une semaine, un sondage Léger Marketing et Angus Reid donnaient le Bloc Québécois en avance de 10% sur le NPD. Et voilà, une semaine jour pour jour, il est rendu à 25% comparativement à 34% et 36%. Crop et Ekos ont dévoilés leur sondage 2 jours plus tard et même Ékos prévoyait un 23% d’appui au Bloc Québécois. Comment des sondages peuvent-ils se contredirent avec un si grand écart quand ils ont été effectués dans la même semaine?
De tout façon, j’ai déjà voté par anticipation vendredi passé et mon choix a été le Bloc Québécois. Je suis sûr que les sondages influencent grandement la population. Les gens sont peut-être sur une vague et dans ce cas, ils sont prêts à voter pour n’importe député.
On a juste à regarder Nanos qui font des sondages à tous les jours, c’est la première fois(sondage lundi matin) que le NPD prenait les devants le Bloc par 3%. Les autres sondages donnaient un avantage au Bloc Québécois de 4% et plus.
Les souverainistes qui pensent revenir avec un vote du PQ et prendre le pouvoir. Faites très attention, le Bloc détenait 40% au premeir jour du sondage. Et le parti de M. Legault, s’il devient un parti peut causer des surprises. Donc, prenez pas de chance et appuyez donc le Bloc Québécois. Encore des promesses de Fédéralistes qui ne pourront pas tenir.
Le 11-04-26 à 10:16, jean-serge baribeau a écrit :
*****Désenchantement et «ré-enchantement» de l’univers politique*****
Depuis quelques mois ou années le mot «cynisme» est devenu un concept analytique et médiatique omniprésent et constamment répété. Jamais dans ma vie de sexagénaire avancé je n’avais vu ce concept d’origine philosophique occuper un tel espace, prendre une telle importante.
Comme beaucoup de personnes, je pense que le concept de cynisme n’est pas le concept dont nous avons besoin pour prendre acte d’un désabusement apparemment assez profond vis-à-vis, notamment, de l’univers politique et électoraliste. Étant sociologue depuis le milieu des années 60 j’ai été appelé à «fréquenter» un concept qui a été installé dans le champ intellectuel et analytique par le sociologue allemand Max Weber: le désenchantement du monde. Si je simplifie le tout, je dirai qu’un univers désenchanté, c’en est un dans lequel on voit décliner, entre autres, l’espoir et les perspectives religieuses et «magiques».
Dans le monde actuel le désenchantement vis-à-vis de la politique est plutôt lié au fait que de nombreux citoyens, pas nécessairement dépolitisés (certains sont même «surpolitisés») ou «aliénés» sont blasés, déçus, désabusés, sceptiques et parfois «revenus de tout».
Je dirai, suivant cette logique «weberienne», que ce qui m’a le plus «frappé»pendant l’actuelle période électorale, c’est qu’il est apparu un personnage «positif» appelé Jack (Layton), appuyé par un «sympathique» député québécois appelé Thomas Mulcair. Et de manière plutôt inattendue le message des néo-démocrates semble avoir donné l’impression qu’un certain «ré-enchantement» du monde se profile à l’horizon. Harper fait peur. Les libéraux ont été profondément égratignés par un long règne et par de nombreux scandales et le Bloc semble avoir atteint sa date de péremption aux yeux de nombreux citoyens. On voit donc se réallumer une petite lueur, un peu timide, d’intérêt et d’espérance.
Comme un monde totalement désenchanté devient suicidaire et «tragique», suivons de près ce possible «ré-enchantement»!
Qui vivra verra!
JSB
L’irrespect envers le BQ, son rôle. Les commentaires de journalistes de La Presse qui viennent faire leur numéro méprisant au CPAC, ailleurs.
Une certaine Latraverse de Radio Canada, une carriériste qui a presque traité de façon pseudo diplomatique Jacques Parizeau de sénile sans user du mot bien entendu. L’hypocrisie radio canadienne on connaît. Petite madame va!
Je persiste à dire que l’élection actuelle est devenue l’expression d’un phénomène de projection. À défaut de flinguer, d’abattre les libéraux provinciaux à Québec, les électeurs semblent vouloir flinguer, mitrailler les bloquistes.
La pétition de 200,000 noms contre Charest a trouvé son exutoire dans l’idée d’abattre le Bloc maintenant.
Le dégoût contre la politique au Québec, les liens Tony Accurso, contrats de construction à Québec, liens avec le bras droit Dimitri Soudas pour nommer un proche au port de Montréal tout cela risque d’emporter le BQ également selon ces sondages dont l’échantillon canadien est inégal et restent relativement problématiques. Sans oublier que les médias fédéralistes ont encouragé le mouvement en faveur du NPD qui reste indéterminé dans sa proportion. Cela prend un sondage Léger..
Sur ces explications des difficultés du BQ qui trouveraient leur source dans le positionnement de centre gauche de celui ci , explications mises de l’avant par les Lester, Éric Bédard et Bock Côté ne sont pas si convaincantes que cela.
La droite dite souverainiste et fédéraliste tape sur le BQ tout en enfonçant le clou de la droite majoritaire au Québec en oubliant que le NPD justement est social démocrate et qu’il connaît du succès ici.
53 députés NPD au Québec c’est beaucoup, faut d’autres sondages.
La possibilité d’un gouvernement majoritaire Harper portera le sceau NPD.
Est-ce que le Québec serait tout à coup redevenu fédéraliste ? Est-ce que le Québec acceptera en 2011 la vision centralisatrice du NPD ?
Voilà les vrais questions qui devront être posées si la tendance identifiée par les sondages est confirmée par les résultats du scrutin du 2 mai.
Un peu tout le monde reconnait que la vision sociale du NPD trouve un écho favorable au Québec. Mais si le NPD prend une place plus importante dans le prochain gouvernement, il devra assumer des responsabilités et des réponses comme jamais auparavant il n’a eu à le faire. Nous jugerons donc l’arbre à ses fruits.
L’hypothèse NPD résistera-elle aux feux de l’action, de la realité ? Sera-t-elle pour la société québécoise une révélation ou un désenchantement ?
J’émets l’hypothèse que si l’avance du NPD se confirme, après une courte lune de miel, le Québec se sentira très à l’étroit dans la vision fédéraliste très centralisatrice du NPD. N’oublions pas que Layton devra aussi répondre aux attentes de son électorat d’un bout à l’autre du Canada. Jusqu’à preuve du contraire, les visions constitutionnelles du ROC et celles du Québec sont toujours irréconciliables. Le NPD est loin d’être un autre Bloc avec un nouveau chef.
«C’est une belle chose d’être honnête, mais il est également important d’avoir raison.» [Winston Churchill]
Mme Legault,
Les bêlements de journalistes objectivement fédocollabo en campagne électorale rendent très efficacement la marchandise commandée par l’employeur qui leur verse un salaire, rien de plus normal.
Ce que je déplore le plus, malgré les expériences du passé dont semble-t-il on ne tire jamais de leçons, c’est la mollesse d’encore beaucoup trop de Québécois prêts à virer le dos à leur peuple pour livrer servilement leur laine au maître Rocanada.
Et que dire de tous ces vers de terre dont la devise est « Faire le mou et se taire » qui ne se présentent jamais aux urnes de peur d’avoir peur de provoquer quoi que ce soit qui puisse venir chambarder leur quiétude de misérables parasitaires.
Peut-être réaliserons-nous un jour que les « turbulences » provoquées par le colonialisme rocanadian sont extrêmement néfastes pour l’avenir et l’existence même du peuple québécois.
J’ai été sondé hier soir et, Oh! surprise, le Bloc était le premier choix de réponse. Le NPD, le quatrième choix. J’attends les résultats de cette nouvelle approche.
MM Baribeau et Max Weber ont parfaitement raison. Le désenchantement conduit à la catastrophe sociale. Que l’on songe à l’Allemagne des années trente… Pas jojo.
M. Parizeau a raison sur le fond : des points d’impôt, pas d’ingérence partagée. Malheureusement, le Québec, comme toutes les autres provinces d’ailleurs, a placé dans les fonds consolidés les sommes d’argent que le fédéral destinait aux fins de la santé. Ce n’est pas Ottawa qui va nous dire comment gérer nos affaires, arguait-on. Et on dépensait l’argent de la santé ailleurs, sous d’autres postes budgétaires. Québec sait faire. Mon oeil, oui.
Il faut souhaiter que nos députés Néo-Démocrates soient plus nationalistes québécois que les 74 députés Libéraux de 1981. Le Québec d’abord, le Canada ensuite. Si ce n’est les cas, on se tire dans le pied.
Ces élections sont très importantes, et pour le Canada et pour le Québec.
C’est un pensez-y bien.
Les journalistes n’ont pas le droit de nuire au Québec en s’acharnant à frapper sur le clou contre le Bloc et le PQ en faveur du NPD à cause de tous ces sondages bidon. J’ai peur que ce qui est arrivé avec l’ADQ se reproduise… Tous les candidats NPD ne sont pas prêts à nous défendre aussi bien que le Bloc. Ne «scrappons» pas de grands hommes à cause d’une mode. SeulEs, Duceppe et Marois ne peuvent rien. 8,000,000 ensemble, on peut tout. Nous luttons depuis 50 ans. Continuons le combat à la méthode 2011. Votons en bloc pour le Bloc.
À Edith Simard: je comprends votre désarroi mais il ne faut pas sur-simplifier ce qui se passe en criant: «C’EST LA FAUTE AUX MÉDIAS ET AUX JOURNALISTES».
Il y a une soif de changement et il se peut que de nombreux électeurs se trompent en faisant confiance au NPD. Mais peut-être ont-ils partiellement raison!
C’est une élection atypique et palpitante!
JSB, sociologue des médias
Très habile de la part d’Ignatieff et Harper, ils viennent de signifier à Layton qu’il n’est pas question d’ouvrir la constitution pour réintégrer le Québec. Dans le roc, le Québec bashing est très rentable, Layton devra reculer. Une occasion en or pour Gilles Duceppe d’attraper la balle au bond, le Canada est définitivement bouché et c’est pas le NPD qui va amélioré les chose.
P.S. C’est devenu une habitude d’enterrer le bloc à chaque élection, il me semble qu’à en juger par les sondages, les libéraux sont en passe de devenir un parti dinosaure au Québec à tout le moins, mais ça Marissal en parle pas.
La compilation des sondages la plus sérieuse:
http://www.threehundredeight.blogspot.com/
Il n’y a pas raison de paniquer et de succomber à la peur: rappelons nous l’armée à Montréal pour quelques hurluberlus, le camion de la Brinks, etc. Il me semblait que les Qubécois étaient devenus moins « gullible » moins crédules! et que , même si c’est irritant, les journalistes de RC et de TVA , tout en essayant de la créer, ne font pas la nouvelle!
Reste que cette élection est devenue fascinante!
Les sondages se contredisent sur un certain nombre de chiffres.
Le BQ à 32% c’est 35, 36 bloquistes. 35 députés libéraux et conservateurs.
Le BQ à 25% c’est 11, 15 bloquistes, 3 députés conservateurs, 4 libéraux, 53,55 députés NPD.
Le portrait est pas clair, de sondage Léger pas de trace pour l’instant, sondage fait au Québec par un large échantillon.
La seule certitude c’est que le BQ et le PLC d’Ignatieff sont perdants à cette heure, dans quelle proportion? Puis la montée d’un vote NPD au Canada, Colombie britannique un peu plus, plus ou moins en Ontario, cette montée néodémocrate est peu convaincante au Canada par un seul sondage Ekos dont la poussée au Québec du NPD est essentiellement attribuable.
Certains à gauche rêvent d’une coalition NPD-PLC sans se rendre compte que malgré la présence de députés québécois, le Québec n’aura pas plus de mots à dire que sous le gouvernement Harper.
Coalition d’ailleurs débarrassé de l’appui du Bloc ponctuel qui reste sans deux, trois autres sondages tout à fait hypothétique. Parce que le vote NPD en croissance soutient par la division du vote de centre gauche, la possibilité d’un gouvernement majoritaire Harper dans le cadre d’un pourcentage de voix aussi bas que 36,4% voire peut être 35,7%.
Souhaitez- vous en larguant le Bloc contribuer à faire élire un gouvernement majoritaire conservateur avec 36% des suffrages?
@ À suivre aussi: le blogue de la professeure de sociologie de Claire Durand:
http://ahlessondages.blogspot.com/2011/04/et-ca-continue.html
Correction:
@ À suivre aussi: le blogue de la professeure de sociologie Claire Durand:
ahlessondages.blogspot.com/…/et-ca-continue.html
@ Ce soir, Jack Layton débarque à l’Université de Toronto pour tenter de séduite le vote torontois dans un «town hall» multimédia…
http://www.cbc.ca/news/politics/inside-politics-blog/2011/04/liveblog-the-orange-wave-hits-toronto.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
@ Et en même temps, le Bloc tiendra un rassemblement ce soir à Montréal… http://www.blocquebecois.org/calendrier.aspx
re-correction….
@ Ce soir, Jack Layton débarque à l’Université de Toronto pour tenter de séduire le vote torontois dans un «town hall» multimédia…
http://www.cbc.ca/…/liveblog-the-orange-wave-hits-toronto.html
Voici un texte pratique de R Le hir de Vigile.
Rien d’idéologique, du pragmatique sur les sondages.
http://www.vigile.net/Le-sale-petit-secret
« Plus de 60% des Canadiens n’appuient pas le gouvernement conservateur de Stephen Harper. Pourtant, il pourrait être élu à la tête d’un gouvernement majoritaire avec aussi peu que 35% des votes »
Source : http://www.projetdemocratie.org/
Ce n’est pas tellement le NPD qui semble populaire au Québec mais le » bon Jack » atteint d’un cancer et nous démontrant un grand courage. Le même phénomène s’est produit au hockey avec Saku Koivu, un joueur surpayé et incapable de parler français après une décennie a Montréal. Au moins le bon Jack se débrouille bien en français et il semble honnête dans ses convictions.
Demandez aux gens qui se tourneront vers le NPD la semaine prochaine, les raisons de cet appui ! Demandez –leurs de vous parler du programme et de vous nommer quatre candidats autre que Mulcair et Layton ! Vous serez surpris de l’ignorance de la majorité de ces nouveaux néo-démocrates ! Faut prendre conscience que beaucoup de gens qui votent pour le Bloc ne sont pas des souverainistes convaincus mais plutôt des nationalistes mous et dont certains s’amusent à voter Bloc au fédéral et PLQ ou ADQ au provincial ! Une image me vient en tête à chaque élection, le petit chien qui jappe et qui jappe et qui se pousse quand on avance vers lui.
Je suis souverainiste et je vote Bloc par solidarité, un mot que la majorité des québécois se fichent éperdument. Je vote aussi pour le Bloc parce que l’histoire nous démontre que la majorité des québécois francophones qui se retrouvent a Ottawa comme députés dans un gouvernement fédéraliste deviennent de bien grands canadiens et se mettent a aimez les Rocheuses démesurément !
Regardons le visage médiatique du Québec francophone avec une majorité de chroniqueurs et d’animateurs de radio et de télévision qui gloussent de plaisir en imaginant la raclée que le Bloc pourrait recevoir. Du Journal de Montréal en passant par la grosse Presse de Desmarais ! Dans les blogues populaire que sont Canoë et Cyberpresse et a la radio parlée du 98.5 FM ! L’ennemi à abattre pour la plupart d’entre-deux est Duceppe évidemment !
Nous verrons le 2 mai prochain si la manipulation médiatique aura eu raison de nos nationalistes mous comme de la guenille ! Seule note positive en ce qui me concerne, la tendance vers le NPD me laisse croire que l’appui à notre évangéliste de Premier Ministre actuel est minime. J’espère que nos libertariens du Réseau Liberté Québec en prennent note !
Je me poserai toujours cette question: Comment se fait-il qu’on déplore tant la soi-disante partisannerie de certains médias quand on semble totalement muet sur celle d’autres sources?
Ne devrions-nous pas plutôt prendre toutes ces sources avec un grain de sel?
Ne devrions-nous pas plutôt faire la juste part de ce qui est dit, puisque nous nous prétendons éclairés politiquement?
Poser la question c’est un peu y répondre: Certaines vérités sont meilleures que d’autres on dirait…
Là est mon cynisme.
M. Asselin, combien de Québécois peuvent nommer un député du Bloc à part Messieurs Duceppe et Paquette, selon vous ?
Les 5 raisons pour lesquelles les Québécois sont tentés de voter NPD-Jack à la place du Bloc-Duceppe.?
L’augmentation de la pension aux vieux.
L’augmentation de la taxe aux banques.
Un sourire décontracté à la place d’une face enragée.
Une solution constitutionnelle asymétrique
Il n’y a que 25 % de véritables séparatistes québécois depuis 40 ans, les autres souverainistes sont mous de la constitution.
Autre question ?
@ M. Bousquet,
De mon côté, je peux nommer facilement plus de 20 députés du Bloc Québécois.:)
Le Bloc a une utilité et ce n’est pas les députés du NPD(manque de compétence)qui vont être capable de livrer la marchandise. Les gens n’ont pas eu leur leçon en 2007 avec l’ADQ.
Pour ma part, Pascal-Pierre Paillé est le député de mon comté. Ce serait malheureux qu’il subisse la défaite car il a beaucoup d’avenir. Il représente bien les gens du comté.
UN bon lien au sujet des sondages. L’analyse qui affirme que le vote du NPD est favorisé lorsqu’on utilise internet. Ça m’encourage.
http://www.projetj.ca/detail.php?id=2330
Monsieur Bousquet !
Pour réaliser un tel programme faudrait que le NPD gagne des prochaines élections de façon majoritaire . Pensez-vous un seul instant qu’un parti social-démocrate dirigera le Canada dans les prochaines décennies ?
Les Conservateurs actuel seront encore au gouvernment après le 2 mai , majoritaire ou minoritaire , et quand le PLC se trouvera un nouveau chef , style Justin Trudeau , fils de l’icône Ontarienne , le PCC se retrouvera dans l’opposition !
Alors , voter pour le NPD ou le Bloc c’est sensiblement la même chose , par contre le Bloc risque de défendre beaucoup plus nos intérêts qu’un parti fédéraliste .
Le Canada n’est pas social-démocrate et demain n’est pas la veille !
Gilles Bousquet
J’ai plutôt tendance à croire que vous faites partis des partisans déçus lorsque votre équipe connait une léthargie. Voila pas si longtemps, plusieurs espéraient que Gilles Duceppe vienne prendre la place de Pauline au P.Q., c’est tout dire. La game est pas finie, les séries viennent à peine de commencer.
Josée Legault
C’est un plaisir de vous lire et d’être complètement d’accord.
Surtout sur le respect qu’une société normale devrait porter à un homme de la trempe de Jacques Parizeau. Mais nous ne sommes pas dans une société normale. Voir mon texte sur Vigile.net qui analyse la UNE de La Presse: « le Bloc passé date? »
Nos adversaires sont cheap. On l’a vu au référendum de 1995.
Ce sont des démocrates de façade. Ce sont des tricheurs et des naufrageurs. Ce que Jacques Parizeau a dit des promesses des partis fédéraux s’applique à leur adhésion à la démocratie: c’est de la poudre aux yeux.
robert barberis-gervais
M. Goyette, les Péquistes qui voulaient sortir Mme Marois pour la remplacer par M. Duceppe étaient ceux qui veulent sortir tous leurs chefs, dès qu’ils sont élus, ce qui n’est pas mon cas.
Scénario probable, après le 2 mai : Le parti Conservateur gagne les élections, de façon minoritaire, il commence à gouverner mais, avant 6 mois, il se fait de nouveau renverser et donne sa démission au Gouverneur-général du Canada qui demande à Monsieur Layton ou Ignatieff de former un gouvernement, ce qu’ils font, tout en fusionnant leurs partis. Le Bloc appuie pour éviter de nouvelles élections et le danger du retour des Conservateurs…genre.
Le Bloc et le PQ commencent alors à chercher une nouvelle idée constitutionnelle pour le Québec, idée qui pourrait recevoir un OUI très majoritaire ou ils se marginalisent en attendant un miracle, un Moïse qui mènerait les Québécois vers la terre promise. Peut-être le Grand-Nord de M. Charest et ses nombreuses richesses dans le froid.
La montée du NPD – qui semble bien se confirmer – tant au Québec que dans le reste du Canada, est une bonne nouvelle. Pas une excellente nouvelle, mais à tout le moins une bonne.
Parce que le menu actuel n’offre rien de particulièrement appétissant.
Le « spécial » conservateur est terriblement indigeste, ce qui fait presque l’unanimité ici au Québec, toutes allégeances politiques confondues. Faut vraiment que ce ne soit pas très bon (et même très mauvais, comme l’a déjà dit Louis de Funès) pour ainsi rallier souverainistes et non-souverainistes…
Quant à la cuisine que propose le chef libéral Michael Ignatieff, c’est déjà beaucoup mieux. Et même goûteux, à l’occasion. Mais, malheureusement, la binette de ce chef ne passe pas. Sans oublier que plusieurs en veulent encore et toujours à son établissement parce qu’ils n’ont pas apprécié les chefs l’ayant précédé aux chaudrons. Assez illogique, mais c’est hélas comme ça.
Et puis il y a l’habituellement souveraine cuisine du chef bloquiste qui n’a plus tellement la cote. Serait-ce parce qu’elle paraît cette fois-ci être à base de vache enragée, à constater la tête du chef lui-même depuis ces dernières semaines? Pas très incitatif à prendre à nouveau place à table de ce côté…
Nous voici donc avec le seul choix apparemment santé du moment: une petite pause loin du brouhaha habituel avec une toque plus conviviale, soit avec le bon chef Jack. Et le menu? Bof… on ne sait trop. Mais ce ne saurait en aucun cas être pire que les menus de la concurrence. Et puis, ce n’est pas tellement pour les plats qu’on opterait cette fois-ci pour le bon chef Jack. Ni par compassion, comme certains l’avancent.
C’est pour l’ambiance plus « relax ».
L’envie d’une petite pause dans une oasis loin des banquettes inconfortables du chef Harper, de la cafétéria trop bruyante du chef Duceppe, ou du service trop lent du chef Ignatieff.
Une irrépressible envie d’un peu de paix, quoi.
Je pense que la clé de l’élection fédérale du 2 mai 2011 se jouera dans la région de Toronto en ce qui a trait à la possibilité de l’élection d’un gouvernement majoritaire conservateur.
Pour les quelques jours à venir, je crois que le NDP et les libéraux devraient concentrer tous leurs efforts autour de Toronto pour diminuer les chances qu’un gouvernement Harper majoritaire soit élu.
Voici une raison de plus pour éloigner les conservateurs :
http://elections.radio-canada.ca/elections/federales2011/2011/04/26/015-harper-defense-amiante-asbestos.shtml
Les Québécois peuvent-ils collectivement avoir suffisamment de maturité politique le 2 mai prochain en ne se tirant pas dans les pieds et faire le choix de leurs représentants à la House of commons du Rocanada en fonction des intérêts supérieurs du Québec ?
Selon les derniers sondages il se dessine un autre gouvernement minoritaire conservateur, gouvernement pouvant être formé deux mois plus tard par une coalition Layton-Ignatieff pour diriger le Rocanada.
En tout scénario possible et inimaginable jamais les néo-démocrates pourront défendre les intérêts du Québec à Ottawa comme le Bloc peut le faire: 74 des 75 candidats NPD au Québec sont de parfaits inconnus qui n’ont aucune expérience parlementaire rocanadian.
Avec une représentation québécoise divisée entre néo-démocrates et libéraux, sans une députation bloquiste forte dans le parlement rocanadian, le Québec perdra tout rapport de force politique pouvant influencer les décisions d’un prochain gouvernement conservateur qu’il soit majoritaire, minoritaire ou un gouvernement de coalition. Les Québécois devront allumer d’ici le deux mai prochain.
Il y a beaucoup de règlements de compte dans les commentaires que je lis. Mais au-delà de ceux-ci, il y a une réalité sociale et politique : le NPD semble bien, pour le meilleur ou pour le pire, avoir le vent dans les voiles.
Cette nouvelle donne perturbe profondément le paysage politique pan-canadien. Mais ce qui reste remarquable ce sont les caractéristiques de chaque joueurs importants.
Le PCC reste un parti très à droite qui ne respecte pas beaucoup la démocratie et qui a justement été désavoué par la Chambre des communes non pas sur son budget mais à cause de son comportement volontairement mensonger à l’égard des élus.
Le PLC avec son chef Ignatief est définitivement un parti politique en déclin qui n’a pas vraiment réussi à se remettre du scandale des commandites. Il est aussi le parti responsable du rapatriement de la Constitution sans obtenir l’adhésion du Québec. Il est également le gouvernement qui a fait adopter la loi sur la clarté, une intrusion injustifiable sur la liberté de la nation québécoise de se prononcer sur son propre avenir.
Le NPD est sans doute le parti politique qui présente le plus de candidats totalement inconnus au Québec, des poteaux quoi ! Le NPD est sans doute le parti politique le plus centralisateur. À ce titre, si le NPD est amené à jouer un rôle plus important sur la scène fédérale, il est évident que les points de frictions entre les attentes québécoises et les volontés centralisatrices de ce parti seront nombreux et importants. La volonté légitime de Layton d’accéder au pouvoir amènera ce dernier à beaucoup écouter le ROC afin de continuer sa progression électorale.
Le Bloc reste le Bloc, c’est à dire essentiellement dédié à la défense des intérêts de la société québécoise. Les Québécois ont connu des gouvernements libéraux et conservateurs constitués de beaucoup de députés et de ministres québécois et nous devons reconnaître qu’il reste encore beaucoup de dossiers non réglés. Alors dire que le Bloc ne peut rien faire est complètement faux et vicieux. Nous devons plutôt comprendre que si de nombreux dossiers très importants pour la société québécoise ne sont pas encore réglés c’est que ces deux partis, les Libéraux et les Conservateurs n’ont jamais voulu les régler.
Le Bloc reste donc pour moi le meilleur choix car il est le seul dont je sais qu’il défendra entièrement nos intérêts à Ottawa. Son rôle sera d’autant plus efficace que nous serons en présence d’un gouvernement minoritaire. Ayant la balance du pouvoir entre ses mains le Bloc sera un interlocuteur incontournable à Ottawa. Je m’en réjouis.
«On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève.»
[Nietzsche]
Est-ce vraiment un duel entre le bloc et le NPD.
Les gens ne veulent plus retourner aux urnes .Voter libéral et conservateur ne sont pas aussi leur idée.
Donc pour qui voter si le bloc même s’il est performant avec un chef qui connaît très bien ses dossiers et protège le Québec?
Quand on demande aux gens pourquoi le NPD ? Les réponses sont toujours les mêmes.On pense que ça empeĉhera Harper d’être au pouvoir.
Peut-on blâmer cette façon de penser ?
Ce n’est pas à moi de juger mais c’est la vague et qui dit vague !
Les bloquistes sont plus pénalisés que les conservateurs.
Les jeux sont faits, avec le mariage royal ,qui va écouter les chefs et candidats ?
Très très dommage pour Gilles Duceppe lui-même surpris mais le phénomène Mario Dumont est rendu au fédéral
@Claire Thibaudeau: votre analyse est intéressante et perspicace. Qui plus est, vous évitez tout dogmatisme ou toute fermeture de l’esprit!
JSB
Sur le site de Radio-Canada dans le cadre de Maisonneuve en direct je demande à Ignatief s’il prenait le pouvoir, abolirait-il la loi sur la clarté référendaire présentée par le Libéral Dion ?
Alors la même question est bonne pour tous les chefs de partis fédéraux. A-t-on une idée de leurs réponses ?
«Les hypocrites, comme les abeilles, ont le miel à la bouche et l’aiguillon caché.»
[Jacques Delille]
A mon humble avis, chaque blogueur a droit à son opinion.
J’ai déjà écrit et je le réécris, dans ce blogue , les gens sont super politisés , instruits avec des arguments fort éloquents.
Je ne pense pas que vous représentez l’électorat , vous êtes une élite voire même plusieurs d’entre vous pourriez écrire dans le milieu journalistique .
Ce que je déplore cependant c’est une certaine intolérance envers les gens ceux qui votent sans trop savoir le pourquoi ?
Ces gens sont en majorité , la politique peut les intéresser comme les désintéresser mais on n’y peut rien.
Pensez-vous qu’ils parlent de politique quand le hockey occupe leurs intérêts ?
Non ils mangent leurs ailes de poulet , prennent leur bière et parient que les canadiens gagneront.
Vendredi leur téléviseur sera programmé pour le mariage royal , et voilà ainsi est la vie !
Le NPD a l’appui manifeste et efficace de la majorité des médias écrits et télé-visuels partout au Québec depuis le tout début de cette campagne électorale.
Les journalistes fédocollabos à la solde de la convergence Gesca-Radio Can ont depuis la publication des tous premiers sondages bidons concocté une projection qu’idyllique de Jack Layton, et dépeint le Bloc québécois que comme un perdant au profit du bon vieux Jack.
Aucune analyse sérieuse du NPD, des qualités et expérience personnelles des candidats de ce parti qui n’a jamais exercé le pouvoir depuis sa fondation il y a 50 ans.
La campagne médiatique « anti-existence » du Bloc québécois avait déjà cours sournoisement lors des élections antérieures où la question récurrente de « l’utilité du Bloc » n’était et n’est toujours que pour sans cesse semer le doute dans l’esprit des électeurs sur la légitimité même des représantants des Québécois dans la House of commons du Rocanada.
Souhaitons que seule une infime minorité de Québécois se laisseront duper par cette manipulation médiatique lorsqu’iIs seront dans l’isoloir le 2 mai prochain pour exercer leur doit et devoir de voter.
Je suis bien heureux que M. Bellefeuille ait attiré l’attention sur le comportement criminel, assassin de Stephen Harper. Ce drôle accepte de vendre de l’amiante à des pays assez ignorants, inconscients, indifférents pour soumettre leurs habitants aux effets nocifs, mortels de l’amiante.
Non seulement M. Harper méprise-t-il les institutions parlementaires, on en a eu les preuves, mais il méprise aussi la vie. L’avortement lui déplait, mais l’assassinat à coup d’amiantose, il s’en bat l’oeil. Pourvu que l’argent rentre… M. Harper à le coeur à la bonne place : à la banque, à la bourse.
Quel salaud!
Jean Lessage déplorait, lui aussi, que des < < non-instruits >> aient voix au chapitre. Franco, en Espagne, pris le taureau par les cornes et fit la guerre civile, tout simplement. Lui savait ce qui était bon pour le bon peuple. Un despote éclairé c’est beaucoup mieux que le désordre et le n’importe quoi, disait-il. Démocrassie pour lui.
La démocratie actuelle est le moindre mal. Mais malheur à qui veut la vrai démocratie. L’oligarchie, ce que nous avons, impose ses limites. Pensez à Kadhafi et à Laurent Gbabbo. Pas des modèle de démocrates, certes non, mais des individus qui ont osé ruer dans les brancards et qui en paient le prix. Un prix fort. On ne défie pas Corporate America impunément.
Alors, même si les Néo-Démocrates prenaient le pouvoir, ils ne pourraient faire la révolution qui s’impose sans risquer le chaos à nos dépends. La marge de manoeuvre est mince. Pourquoi pensez-vous que Pierre Elliot Trudeau s’est obstiné à nous parler de constitution pendant 20 ans? C’est qu’il ne pouvait pas parler de choses sérieuses comme l’économie mondiale, la mondialisation et l’économie nationale. Il connaissait les limites imposées par les maîtres du monde.
Dans ces élections, comme les précédentes, on ne parlera pas de problèmes fondamentaux, structurels. On a les élections que les maîtres du monde nous autorisent à avoir : de la poudre aux yeux. Sachant cela, est-il étonnant que les masses laborieuses s’enivrent en se concentrant sur le Hockey et un mariage princier. Futilité, mais soupape de sureté pour la paix sociale. Moi c’est le golf.
Hier soir, à la radio, j’ai entendu le programme du Parti Comuniste du Canada. Pour de brefs instants, fugaces, j’ai eu le sourire aux lèvres. C’était tout un programme, révolutionaire Ah! si seulement… Mais j’ai dû redescendre sur terre, réalité oblige.
Entre temps…
Il y a 2 choses qui sont fondamentalement capitales: l’une est que Harper ne rentre pas majoritaire et l’autre est que, peu importe son score, le Bloc detienne la balance du pouvoir.
Pour moi c’est l’ENJEU! on ne se fout pas nécessairement du nombre de sièges au total mais le Bloc ne mourra pas et sera plus vital que jamais à Ottawa pour nous Québécois, tous les Québécois.
Méfions-nous du chant des sirènes!
» Pourvu que l’argent rentre… M. Harper à le coeur à la bonne place : à la banque, à la bourse. »
Pas vraiment M.Gingras: pourvu que les votes rentrent!
M.Harper, il en a de l’argent: le vôtre et le mien et celui de la dette!
Surveillez Evan Solomon à 5:00 pm à CBC: un autre scandale à l’ardoise de Harper!