Du moins, semble-t-il, selon Stephen Harper… dont les attaques de plus en plus virulentes du NPD et de Jack Layton, trahissent une peur. Une grande peur. Celle de se coucher lundi soir encore à la tête d'un gouvernement minoritaire… ou pis encore…
Voilà donc qu'à l'instar de Gilles Duceppe, M. Harper doit, lui aussi, changer de cible en toute fin de campagne.
Pas facile. Pas commode. Pas évident.
Mais considérant le penchant déjà naturel du premier ministre sortant pour les attaques ultrapartisanes et hautement négatives – où l'hyperbole domine souvent -, voilà qu'il en tartine passablement épais sur Jack Layton…
Parlant, comme il le fait d'habitude, du danger qu'un gouvernement minoritaire conservateur risque d'être défait rapidement par une coalition, cette fois-ci, par contre, il avance qu'elle serait dirigée par le NPD – et non plus par le Parti libéral (!).
De plus, M. Harper accuse Jack Layton d'avoir de sombres desseins de hausses scandaleuses de taxes et de pousser des propositions sur l'environnement aptes à faire grimper le prix de l'essence à la pompre de 10 cents le litre!
(Ce qui rappelle un tantinet les bonnes vieilles menaces d'antan des Libéraux sur la perte des «pensions de viellesse» si le «Oui» avait gagné en 1980…).
Et ce n'est pas tout.
Selon lui, M. Layton serait un danger pour les bons rapports avec les États-Unis. Rien de moins.
Et d'avancer, sans rire, que «l'approche du NPD sur des questions comme les échanges commerciaux n'a pas changé depuis la Guerre froide. C'est un retour idéologique en arrière.»
La «Guerre froide»???
Sans compter qu'il est tout de même assez ironique d'entendre M. Harper parler d'un retour en arrière dans le domaine de l'idéologie..
Aux yeux de M. Harper, le «diable» porterait-il de l'orange?…
Et ce n'est pas tout.
En fait, c'est presque l'Apocalypse que promet M. Harper si, par malheur, il ne remportait pas une victoire majoritaire le 2 mai prochain: «Canadians need to understand how dramatically different the choices really are when you are looking at two Parliaments: one with a Conservative majority, the other a minority Parliament with a ramshackle coalition led by the NDP that will not last but will do a lot of destruction."
(«Les Canadiens doivent comprendre à quel point les choix sont dramatiquement différents lorsqu'on considère ces deux parlements: un, avec une majorité conservatrice, et l'autre, un parlement minoritaire avec une coalition délabrée dirigée par le NPD, qui ne durera pas, mais qui causera beaucoup de destruction.»)
À entendre des propos aussi outranciers, on serait presque tenté de croire que Stephen Harper a déjà fait son deuil de sa majorité rêvée… Ou, du moins, qu'il la sent s'éloigner dangereusement.
Car un peu plus et on croirait aussi que Jack Layton serait tout à coup devenu le grand Terminator de la politique canadienne…
Et pourtant, on sait à quel point la «diabolisation» en politique, non seulement, n'a pas sa place, mais en plus, elle insulte l'intelligence. Ce que Gérald Larose a également découvert hier…
Mne Legault
Attendez dans les prochains jours, Gesca La Presse sous la plume de Marissal et Prate vont exiger que le bon peuple vote « vert » pour contrer les gauchistes du NPD.
Le diable orange Lawton peut en inquiéter aussi sur le flanc gauche.
Ceci: (….) Hayder Kadhim, un des blessés de la fusillade du Collège Dawson, s’est rappelé sa «grande déception» avec Jack Layton. Le chef néo-démocrate était venu à Dawson, lui avait serré la main et «nous avait rassuré qu’il allait tout faire pour s’opposer aux plans des conservateurs, donc pour avoir une position pour le maintien du registre. C’est ce qu’il m’a promis, c’est ce qu’il nous a promis à Dawson», se rappelle M. Kadhim avec amertume.
Or, aujourd’hui, il affirme qu’ «à cause du manque de volonté du NPD», l’incertitude persiste. «On n’est pas rassuré avec les membres du NPD. Nous, en tant que gens qui sont pro-contrôle des armes à feu, on ne se sent pas en sécurité avec des gens du NPD dans le gouvernement. On préfère avoir des libéraux ou des gens du Bloc québécois pour être sûrs que le contrôle des armes à feu n’est pas susceptible d’être dilué.» (….)
Maintenant sur le sujet direct, Harper peut s’inquiéter pour sa majorité. Pour le reste, depuis le gouvernement NPD en Ontario, les Ontariens maintiennent encore un penchant pour les libéraux ou les conservateurs. Le gouvernement Lawton est hypothétique. Si le NPD forme l’opposition officielle avec une part de candidats discrets, si le gouvernement est minoritaire, il faut considérer que les libéraux n’hésiteront pas à appuyer un gouvernement Harper réélu avec au moins 125 à 130 sièges. Pourquoi? Parce que la stabilité économique va prévaloir selon Toronto et Calgary bien avant les 70 sièges du NPD.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/elections-federales/enjeux/201104/28/01-4394275-parents-et-victimes-de-fusillades-invitent-a-voter-pour-le-bloc-ou-le-plc.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4394260_article_POS2
Suite à l’avertissement de M. Harper sur les graves dangers que représente M., Layton, nous pourrions bien nous taper quelques cauchemars avant de voter Conservateur, notre parti protecteur contre les déficits, la pollution, l’extrémisme religieux et les guerres en pays étrangers.
M., Harper semble se dire : Je vais Mentir et mentir, il en restera toujours quelque chose qui fera peur aux nonos canadiens, en général et aux québécois, en particulier.
Une chance que l’élection n’est plus que dans 4 jours, parce qu’à la grande vitesse d’augmentation des pourcentages d’intentions de votes en faveur du NPD, ça dépasserait le 100 % à compter de mardi prochain.
«ou pis encore…»
Si la vague orange se rend en Ontario…
Ben oui, Stephir Harper a des leçons
à donner pour les retours en arrière
avec son art de désinformer la population
canayenne. En fait de manipulation
de l’opinion publique il se fait guère
mieux que le PC.
Personne n’est dupe, sauf ceux
qui l’appuient aveuglément enfin,
je l’espère.
Assez drôle et pathétique de voir
les vieux partis (Bloc Qc inclus)
virer d’bord et tirer à boulets rouges (ou bleus)
sur le NPD maintenant qu’il pourrait
surprendre à l’issue finale.
Ceci dit, il est assez décevant
de constater la quasi-absence
des candidats NPD sur le terrain
en région au Québec à part Mtl, Québec
et Trois-Rivières.
Plusieurs ne résident pas dans la région
et/ou absents de la présente campagne.
Si leur absence se fait déjà sentir,
qu’en sera t’il une fois qu’ils seront
hypothétiquement élus?!
Les libéraux subissent encore
le scandale des commandites;
bien fait pour leurs gueules
d’arrivistes aristocratiques.
Restent le NPD et le Bloc.
Il y a lassitude certaine
envers le Bloc et une naïveté
presque touchante envers le NPD.
Pour ma part je crois cette fois-ci
au vote utile et pas nécessairement
idéologique.
Il ne faut pas voter Conservateur.
Point. Il faut à tout prix éviter
une majorité à cette droite
vaguement religieuse et si possible
la sortir du champ politique
mais ça c’est un peu rêver.
Un gouvernement NPD minoritaire
est cent fois souhaitable à des conservateurs
Albertains minoritaires car ces derniers auront
les coudées franches après cette élection,
sachant que les canadiens ne voudront pas
d’une autre élection avant deux ans.
Pour ma part j’ai assez eu de ce gouvernement
conservateur, même minoritaire.
Je souhaite un autre gouvernement.
Libéral minoritaire à la rigueur.
Mais pas conservateur, de grâce!
La position constitutionnelle du NPD déplaît au Canada anglais
Voici un titre qui devrait rappeler que lundi soir quoi qu’il arrive, la cérémonie mortuaire sur le statut du Québec, la souveraineté sera prématurée. Le Globe and Mail d’après La Presse fédéraliste elle même qui reprocherait au NPD l’intention d’amener des miettes de français dans les lieux sous juridiction fédérale.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/elections-federales/201104/27/01-4394034-la-position-constitutionnelle-du-npd-deplait-au-canada-anglais.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4393666_article_POS4
J’ai été plutôt surpris par la sortie de Jean Chrétien venu prêter main forte à M.Ignatieff en début de semaine. M.chrétien y est allé d’une charge à fond de train contre la politique étrangère canadienne qui s’est dégradée sur le plan international sans oser mentionner l’appuie inconditionel du Canada à Israël. Enfin quelqu’un qui parle d’autre chose que de la reconstruction du pont Champlain à Montréal.
J’ai souvent comparé le Québec à une république de banane sous l’administration mafieuse de Jean Charest mais là avec le NPD de Jack Layton Premier Ministre grâce à une coalition, je m’empresserais de convertir mes dollards canadiens en or si j’en avais parce que la perte de 40 milliards à la Caisse de dépôt, c’est de la petite bière avec ce qui nous attend de cette bande d’écoliers en culottes courtes sortis d’on ne sait où.
Donc il y a 2 scénarios: Harper majoritaire (ce que je crois à cause de l’effondrement des libéraux) et minoritaire.
Majoritaire, Harper va nous montrer ses vrais couleurs réformistes pour pousser The Alberta’s agenda présenté par Mme Danielle Smith du Wild rose Alliance party, tel que rapporté par Patrick Lagacé.
»Le credo «moins d’État» de Danielle Smith touche la péréquation, qu’elle espère voir réformée. «Je crois qu’Ottawa doit puiser moins d’argent dans les poches des gens. Il doit céder des champs de taxation aux provinces.»
(…)
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201104/16/01-4390568-danielle-smith-une-fleur-feroce.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse
Ce qui intéresse le Québec là dedans: Fin de la péréquation contre transfert de points d’impôts aux provinces. Un cure minceurs pour le fédéral qui va créer une nouvelle dynamique politique qui risque d’échapper à tout le monde et servir notre cause.
Minoritaire: Un coalition qui sortirait Harper du pouvoir, pour le ramener de l’Ouest à l’Est va faire réagir l’Alberta drastiquement. Surtout si le fédéral veut lui imposer une politique verte qui nuirait à ses intérêts énergétiques. Un casus belli assumé le NPD plutôt que par le Bloc, un scénario à envisager.
Dans les deux cas d’espèces nous somme dans la deuxième phase de la profonde métamorphose du Canada. La première a marqué la fin du Canada de Trudeau. La deuxième, les conséquences qui en découlent.
J.Legault m’en excusera peut être pas puisque satisfaite que cette référence à un blogue rival lui permettre de prendre connaissance comme les lecteurs d’un texte capital autour de l’élection actuellement.
L’approche d’Amir Khadir envers l’élection fédérale se doit d’être connue.
La politique ou l’art de la combine, de la variable stratégique.
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/bloc-ou-npd-lembarras-du-choix-damir-khadir/8768/?#comment-29553
http://democraticspace.com/canada2011/ds-projections.pdf
Prédiction de ce site sur le résultat?
Lundi soir prochain, après que les contenus de toutes les urnes (potentiellement funestes si on n’y prend garde…) auront été dispersés aux quatre vents médiatiques, nous apprendrons probablement que le conservateur-allianciste-réformiste d’extrême-droite Stephen Harper occupera toujours et encore le fauteuil de premier ministre canadien.
À nouveau à la tête d’un gouvernement minoritaire, si:
– la poussée du bon Jack se poursuit, tant au Québec qu’ailleurs au Canada;
– le recul du Bloc se sera véritablement avéré substantiel;
– l’électorat ontarien refuse un diktat PCC indésirable pour ses propres intérêts.
Et pour étayer un peu ce pronostic, tout non-scientifique qu’il soit, et venant du tout également non-politologue que je suis, l’affaire – à l’heure tardive qu’il est – se résume principalement à mon avis à une question de « pentes ».
De « pentes » à remonter.
Du côté du Bloc, par exemple, quelque soit l’ampleur de sa glissade vers le bas, il lui aurait fallu se montrer sous un jour plus convivial pour ramener vers lui la part de son électorat nationaliste non nécessairement souverainiste. Car c’est là que se trouve la « pente » à remonter dans son cas.
Or, qu’a fait le Bloc à cet égard? Celui-ci a laissé Jacques Parizeau venir en renfort… De quoi effaroucher quiconque n’est pas un inconditionnel de la souveraineté coûte que coûte. Et puis, on en a remis avec une consternante et méprisante intervention de la part de Gérald Larose.
Pas fort dans le département du « damage control », comme disent les anglophones.
Également, comme si cela ne suffisait pas pour bien couler l’embarcation du Bloc, le chef Gilles Duceppe plutôt que de s’efforcer de prendre un air minimalement affable pour faire changement en cette fin de campagne, de se montrer un brin sympathique, a étonnamment gardé son air enragé si peu susceptible de ramener vers sa formation tous ces nationalistes pas nécessairement souverainistes que le bon Jack est parvenu à séduire ces derniers temps.
Par ailleurs, du côté de Stephen Harper, sa tâche consiste primordialement à parvenir à endiguer la montée inattendue des néo-démocrates s’il veut aller arracher – à électorat plutôt réticent – la fameuse majorité qu’il réclame (pour toutes sortes de raisons tordues). Méchante « pente » en ce qui le concerne, toutefois.
Fort heureusement pour nous.
En espérant que l’Ontario fera autant qu’elle le pourra pour empêcher le déplacement vers l’Ouest du pouvoir politique, que le Bloc ne reprendra pas pied au cours des prochaines heures, et que la vague « orange » tiendra bon (et même prendra un peu plus d’ampleur), nous pouvons raisonnablement espérer que nous n’aurons pas à subir un pénible quinquennat sous le joug d’un gouvernement conservateur-allianciste-réformiste d’extrême-droite.
La raison du succès des Conservateurs en Ontario :
Les conservateurs ont consacré 10 milliards de dollars au secteur automobile, concentré en Ontario, l’industrie forestière, elle, n’a reçu qu’un maigre 170 millions de dollars sur 2 ans, soit près de 60 fois moins.
Soit, les Conservateurs ont pu se gagner des appuis en Ontario du fait qu’ils ont distribué de grosses liasses de billets pour tenter de se gagner un électorat éventuel qui leur serait plus favorable.
Et tant que les Conservateurs ne menacent pas de devenir majoritaires, et de tirer la couverture du pouvoir résolument vers l’Ouest, les Ontariens sont probablement tout disposés à accepter petits et gros cadeaux.
Mais là, on ne rigole plus.
Car la réelle menace de voir le vrai Pouvoir fuir « un peu plus à l’Ouest », comme le répète inlassablement le professeur Tournesol, pourrait bien sonner le réveil chez nos voisins.
Parce que ce serait là payer beaucoup trop cher pour quelques cadeaux reçus, si gros ceux-ci puissent-ils avoir été…
(Si quelqu’un a les plus récents sondages concernant la tendance en Ontario, ce serait très intéressant d’en prendre connaissance!)
La peur… Quel bel outil de propagande qui a fait ses preuves depuis des lustres!
J’ai bien l’intention de voter NPD lundi. J’aime bien monsieur Layton et je veux qu’il le sache. Jusqu’à preuve du contraire, je le crois sincère. Mais j’aime surtout monsieur Mulcair qui sera, je crois, le prochain chef du NPD. Bref, je veux participer à leur remontée et reconstruction (ou construction)! N’oublions pas que, tant que le PC ne modifie pas la loi, chaque vote pour un parti correspond à une contribution financière.
Espérons seulement que la division des votes ne va pas donner une majorité au PC. On a déjà vu des chats se glisser dans plus petit trou… Bonnes élections!
Vague pour vague je préfère encore mieux celle sur laquelle surfe Layton. Je ne pourrais imaginer pire scénario si cela avait été une vague conservatrice.
Si la vague Orange déferle réellement lundi, on s’en remettra. On carguera les voiles, on se mettra le nez dans le vent et on laissera passer la tempête.
Par contre, avec une majorité conservatrice, l’effet destructeur de Harper serait beaucoup plus nocif et durable.
Le plus Layton et le NPD auront de succès, le plus nous serons en mesure de juger ce qu’ils ont dans le ventre. Ils devront livrer la marchandise. Le NPD a-t-il assez de profondeur ? a-t-il les reins assez solides pour assumer un grand et imprévisible succès ? La question se pose certainement.
L’idéologie sociale démocrate du NPD est généralement bien accueillie au Québec qui a toujours été plus orienté vers la gauche. Pour de très nombreux québécois, la vision constitutionnelle centralisatrice du NPD est la véritable pierre d’achoppement de ce parti au Québec. Or, c’est cette véritable nature du NPD que nous devrions de plus en plus distinguer après le 2 mai si les sondages disent vrai. Un chat sera redevenu un chat et l’élection suivante sera déjà en marche.
J’attends avec une très grande curiosité les résultats du prochain scrutin. Les analystes auront du pain sur la planche pour plusieurs semaines. Ils sont mieux de faire une provision de café et de crayons.
«Les campagnes électorales sont une excellente occasion de dire n’importe quoi, que ne surpassent peut-être que les lendemains d’élections.»
[Jean Dion]
@Brigitte Veilleux
Je me souviens très bien de Mulcair quant il était à Québec avec les libéraux au pouvoir. Je le trouvais vicieux et baveux. A-t-il tellement changé ou cache-t-il sa vraie nature afin de mieux nous leurrer ? Pour moi cette question est réelle et je n’ai pas encore eu de réponse satisfaisante. L’épreuve du feu nous aidera sûrement à se faire une meilleure idée.
«Les élections, ce n’est que de la poudre aux yeux. Les partis changent, mais à l’intérieur, derrière les portes fermées, ils s’entendent et distribuent des rôles.»
[Alice Parizeau]
@ Denis Drouin
L’impression que je garde de monsieur Mulcair est qu’il s’est tenu debout pour ses convictions… Seulement de l’orgueil ? On verra bien !
M. Claude Perrier
Parizeau ne m’a jamais choqué, loin s’en faut. Selon moi, il est le plus grand homme politique que le Québec aura connu avec Lévesque et Lessage. Il a une vision élevée de l’État et des responsabilités des politiciens qui le dirigent. C’est un homme avec une intelligence puissante et large qui est capable de voir loin. Son seul défaut c’est son intégrité qui l’amène à appeler un chat un chat. Et cela, beaucoup de bien pensant sont incapables de vivre avec ces vérités ou s’en servent pour leur propres fins qui sont dissimulées derrière une attitude faussement scandalisée.
On aura beau passer les dernières journées de cette campagne à monter des scenarii c’est uniquement le matin du 3 que nous aurons une idée plus précise de la situation politique canadienne. Alors j,attends et j’observe.
«Contentons-nous de dire que le théâtre, comme la Vie, [et les élections] est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.» [Jean-Louis Barrault]
Le silence de femmes :
http://www.ledevoir.com/politique/elections-2011/322053/elections-federales-mesdames-votre-vote
J’aimerais qu’on laisse Gérald Larose tranquille. Il s’est largement excusé pour ses propos. Beaucoup plus d’ailleurs qu’il n’avait à le faire. Le « politiquement correct » devient exaspérant. Il faut par respect de l’intelligence des électeurs appeler les choses par leurs noms. Des Michel Chartrand, des Pierre Falardeau, des Pierre Bourgault, des Léo-Paul Lauzon, des Gérald Larose et autres justiciers en colère il n’y en aura jamais assez. Qu’est-ce qu’il y a de mal à qualifier certains groupes de personnes de ce qu’ils sont. Les publicités du PCC sont aussi choquantes pour mes oreilles que les propos de Gérald Larose le sont pour des fédéralistes indécrottables.
Ça n’a pas l’air de déranger beaucoup de monde quand les conservateurs parlent, des dizaines de fois par jour, de Michael Ignatieff et de son « COMPLICE » Gilles Duceppe sur un ton laissant sous-entendre que les deux hommes sont des criminels. Gérald Larose n’a rien dit qui n’était pas vrai et qui peut être facilement démontré.
La montée fulgurante de Jack Layton dans les intentions de vote n’est pas très étonnante. De nombreux électeurs se cherchent toujours un messie. C’est beaucoup plus facile que de suivre une campagne électorale, de s’informer des divers programmes et de réfléchir aux conséquences de son vote. Je n’ai rien contre Jack Layton mais il n’a rien d’un messie ou d’un miraculé même s’il semble s’être remis d’un cancer et qu’il se déplace avec une canne suite à une opération à la hanche. Ça ne vous rappelle pas l’histoire de Lucien Bouchard? Ça risque de devenir une stratégie courante. En tout cas ça fait grimper l’estime envers un individu bien au-delà du bon sens. Aux prochaines élections on risque de voir tous les chefs de partis avec une canne, une blessure, en fauteuil roulant ou sur une civière. Pourquoi pas un chef accompagné en permanence de son équipe médicale? Je crois qu’il y a beaucoup d’irrationnel dans cet appui démesuré envers Jack Layton. Dans quelques mois beaucoup d’électeurs se reprocheront d’avoir succombés à une admiration qui n’a pas grand chose à voir avec la politique ou de s’être laissés séduire par un bon « jack » hyper souriant (et peut-être un peu gelé par des médicaments).
Remarquez que je préfèrerais de loin un gouvernement néo-démocrate à un gouvernement Harper. Mais si l’engouement soudain envers Jack Layton nous conduisait à un gouvernement Harper majoritaire, je crois qu’ils seraient nombreux à s’en mordre les pouces.
Voilà qu’à mon tour je viens de dire des choses politiquement incorrectes. C’est dans mes habitudes et j’en paie souvent le prix. Que voulez-vous? J’ai l’impression que plus on est politiquement correct plus la politique devient incorrecte. Ce qui n’est pas malmené ne se corrige pas et finit par être mal mené.
Monsieur Drouin,
En effet, je vous crois sans le plus infime doute lorsque vous écrivez que «Parizeau ne m’a jamais choqué». N’êtes-vous pas un « inconditionnel » de la souveraineté du Québec?
Par contre, pour ceux et celles n’étant pas comme vous, qui sont des nationalistes certes, mais pas nécessairement des souverainistes, la sortie de Monsieur Parizeau ne pourra qu’avoir ajouté de l’eau dans la cale de l’embarcation bloquiste.
Or, comme c’est l’appui de ces nationalistes qu’il faut aller chercher, l’intervention de l’ex-premier ministre dans la campagne ne peut en aucun cas avoir servi la cause du Bloc. C’est même tout le contraire, à mon avis.
Enfin, cela n’enlève absolument rien aux qualités de Monsieur Parizeau. Je me borne tout simplement à soulever le fait que cette intervention de sa part allait à contre-courant de ce qui aurait dû être la stratégie de redressement de la situation du Bloc.
M. Drouin, vous avez raison d’admirer M. Parizeau, je l’admire aussi mais personne n’est parfait. M. Parizeau, malgré son intelligence, ne semble pas voir que notre jeunesse est presque entièrement déconnectée de la souveraineté du Québec, de ses valeurs, qui ressemblent de plus en plus à celles du ROC et de ses traditions. À la place, elle est connectée sur Internet, la mondialisation, l’environnement et…un travail revalorisant et du matériel et une famille à fonder, des amis, des vacances, la chanson anglaise et des sorties aux États-Unis.
La souveraineté du Québec se situe, depuis 30 ans, à environ 40 % dont 25 % de solides et 25 % de mous de la souveraineté, prêts à sauter sur un aménagement de la fédération actuelle comme une certaine asymétrie du NPD qui va se présenter lundi, le 2 mai.
Et si le NPD devenait le parti minoritaire ?
Comment pensez à une coalition ?
Ce serait le départ ASSURÉ de Harper .
Tant qu’à imaginer des scénarios pourquoi pas celui-ci.
Faudrait changer, dans mes commentaires précédents : «25 % de mous à 15 % de mous pour faire le 40 % avec les 25 % de durs souverainistes.
Ces chiffres peuvent varier un peu selon les circonstances mais, pas tant que ça.
Une coalition, Madame Thibaudeau?
Faudrait, dans un premier temps, que Stephen Harper trébuche effectivement sur la canne du bon Jack… Ce qui paraît néanmoins de plus en plus vraisemblable.
Et puis, que Michael Ignatieff ravale ses paroles imprudentes affirmant qu’il ne participerait en aucun cas à une coalition. Une grosse gaffe de sa part, à mon avis. Même que s’il n’avait pas fermé la porte à la possibilité (et non à la « probabilité ») d’une coalition, il ne serait peut-être pas aussi bas dans les sondages.
De toute façon, suite à cette élection, le PLC indiquera à Michael Ignatieff le meilleur chemin à emprunter vers le campus universitaire de son choix. Et le parti se tournera possiblement vers Bob Rae (un ancien néo-démocrate) si le bon Jack a fait une bonne récolte printannière tandis que Stephen Harper se sera foulé une cheville, conséquence d’une chute après avoir croisé le bon Jack sur sa route…
Dans ces conditions, le bon Jack d’une part et Bob Rae en relève au monticule d’autre part, et dans la mesure où un minoritaire Stephen Harper arriverait avec un truc terriblement inacceptable, alors là une coalition pourrait devenir réalité.
Mais commençons d’abord par donner un petit coup de main à Jack, de manière à ce que celui-ci puisse ensuite nous remettre collectivement la pareille.
Ce matin, j’ai écouté la mort dans l’âme, les commentaires et observations des invités de Christianne Charette dans la première heure. Tous(tes) ont observé que le comportement antidémocratique et irrespectueux des Conservateurs n’a aucun impact sur l’électeur moyen. C’est le cadet des soucis de l’électeur moyen que les Conservateurs soient méprisants, menteurs et manipulateurs.
Mon dernier espoir : un gouvernement Conservateur minoritaire rapidement renversé au vote sur le budget et un gouvernement de coalition qui remettra le Canada sur la bonne voie du centre gauche, avec l’appui du Bloc.
Je ne comprends pas que les Canadiens, dans leur ensemble, soient si peu sensibles aux valeurs démocratiques pourtant essentielles à notre bonheur quotidien. Quelque chose m’échappe dans la psychée de ces gens-là. L’ennemi est à nos portes. Il continue son travail de sape et on s’en moque. Ces ignorants inconscients vont nous foutre dans la merde jusqu’au coup et on y peut rien.
Quel pays!
Comment peut-on croire faciliter la réalisation d’un projet de pays normal pour le peuple québécois en affaiblissant le rapport de force du parti politique voué à cet objectif à la House of commons du Rocanada ?
Affaiblir le Bloc québécois à Ottawa en appuyant un parti national rocanadian est un geste insensé chez de véritables nationalistes, autonomistes et souverainistes.
Certain(e)s au Québec voteront pour le NPD selon leurs dires pour obtenir ils ne savent trop quoi de réconfortant à court et moyen terme pour ensuite reprendre le bâton du pèlerin et faire la souveraineté.
Cette action est une incongruité, un geste illogique prôné par des pseudo-autonomistes et pseudo-souverainistes, action et geste serviles au profit du colonialisme Rocanadian…bref une imposture.
Tous ces anciennes personnalités qu’on sort de boules à mites au moment opportun ne sont en réalité que des étendards, ceci dit sans présumer de leurs valeurs aux yeux de qui veut bien les regarder. N’oublions pas que le scandale est avant tout dans l’œil de celui qui regarde.
Ce ne sont ni les Parizeau ni les Chrétiens qui auront fait la différence le matin du 3 mai. Si les sondages ont raison, le défi sera, toutes clientèles confondues, de gérer la nouvelle donne. Que l’on soit souverainistes ou fédéralistes ou nationalistes, de gauche ou de droite ou au même au centre, rien n’est donné à ce moment-ci. (En passant j’ai un peu de difficulté à concrètement faire la différence entre un québécois nationaliste et un québécois souverainiste. Personnellement je crois que pour assumer pleinement mon nationalisme, la souveraineté est la voie la plus logique.)
J’ai le sentiment aujourd’hui que cette élection sera un révélateur qui forcera les partis en présence à montrer leurs vrais visages, surtout le NPD qui n’aura plus la possibilité de se cacher derrière la figure sympathique de ce bon Jack.
En fait, si tout se passe comme semble l’indiquer les sondages, je commence même à avoir hâte à la campagne électorale suivante.
«La difficulté, ce n’est pas de rêver, mais d’accepter et de comprendre les rêves des autres.»
[Zhang Xianliang]
Je me méfie des « istes » en tout genre. Je ne suis ni nationaliste, ni fédéraliste, ni souverainiste…
Mais si je devais me draper d’un « iste », je dirais que je suis respectiste! Je veux qu’on respecte mes particularités, mes choix de vie, ma langue, l’environnement, les gens honnêtes qui travaillent fort pour peu d’argent, les gens engagés dans leur communauté (incluant les politiciens). Je veux du respect! Et je vais voter NPD parce que j’espère être respectée. Ah, j’oubliais… Je dois aussi être simpliste! ; )
Intéressant questionnement de votre part, Monsieur Drouin.
Qu’est-ce qui différencie un nationaliste québécois d’un souverainiste québécois? À mon avis, il s’agit d’une nuance au chapitre de l’exclusivité du sentiment d’appartenance à son territoire.
Ainsi, le nationaliste ressent un véritable attachement à son milieu, à ceux et celles qui partagent ses valeurs, à la culture ambiante et aux caractéristiques tant géographiques que climatiques qui façonnent son quotidien. Mais sans pour autant que cet attachement soit exclusif. Le nationaliste québécois, bien qu’il préfère son coin de pays, se sent également partie d’un territoire plus vaste, en l’occurence le territoire canadien.
Quant au souverainiste québécois, son attachement se limite semble-t-il aux frontières du territoire du Québec. Son attachement est dans son cas exclusif, au contraire du nationaliste.
Bon, tout cela ne se retrouve pas dans le dictionnaire… Mais c’est ainsi que je conçois ce qui distingue le nationaliste québécois du souverainiste québécois.
(Et c’est justement ce nationaliste québécois que doit illico rejoindre le Bloc s’il espère avoir la moindre chance de remonter un peu la pente.)
@Brigitte Veilleux
En fait vous êtes NPDiste, tout simplement. Ce n’est pas un crime et je ne me méfie pas de vous pour autant.
Le problème à ne pas vouloir se définir c’est qu’on en fini quelque fois à ne plus reconnaître les valeurs qui nous animent. Or j’ai personnellement remarqué que certaines de mes valeurs ne peuvent pas s’actualiser dans le contexte politique actuel. Dois-je les mettre de côté et renoncer à rechercher la mise en place d’un contexte favorable à leur actualisation?
«Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-même.»
[Bouddha]
M. Drouin, vous écrivez : «Or j’ai personnellement remarqué que certaines de mes valeurs ne peuvent pas s’actualiser dans le contexte politique actuel »
Est-ce que vous pourriez nous lister 4 ou 5 de ces valeurs là ?
M. Perrier,
Prenez un Français, un Italien, un Américain, etc., et privez-les de leur souveraineté. Ils rechercheront immédiatement à la retrouver. En général, ceux qui tenteront de les en empêcher seront ceux-la même qui les en ont privé.
Prenez maintenant un Français, un Italien, un Américain, etc. bref un groupe qui n’est pas privé de sa souveraineté. Nous risquons alors de retrouver un groupe pour qui sa nation doit être prédominante et qui tient à se différencier de ceux qui, à ses yeux, n’ont pas les caractéristiques requises pour appartenir au groupe. Nous pourrions les nommer nationalistes.
Mais toujours selon cette seconde hypothèse, un groupe qui n’est pas privé de sa souveraineté pourrait tout aussi bien se sentir «citoyen du monde» et être extrêmement ouvert sur toutes les différences en autant que soient respectées les valeurs souvent identifiées comme républicaines : liberté, égalité et fraternité, laïcité.
Personnellement, quand le Québec aura acquis sa souveraineté, j’ai bien l’impression que j’appartiendrais à ce deuxième groupe et que ne vivrais pas replié sur mon identité nationale.
«L’obscurité ne chasse pas l’obscurité, seule la lumière peut le faire.»
[ Martin Luther King ]
@Gilles Bousquet
-La capacité de se doter d’une constitution issue de la volonté du peuple québécois;
– La reconnaissance, partout sur le territoire québécois, de la prédominance de la langue française;
– La capacité du Québec de faire toutes les lois décidées par l’Assemblée Nationale;
– La capacité de lever tous les impôts et imposer toutes les taxes dans le respect de la constitution et dépenser toutes les sommes ainsi recueillies selon les seules fins décidées par l’Assemblée nationale;
– La capacité de signer tous les traités et alliances décidées par l’Assemblée nationale.
– Etc.
Vous l’aurez peut-être remarqué, mais dans l’état actuel des choses, le contexte politique canadien ne permet pas à la société québécoise de se doter des outils nécessaires.
«Au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi, mieux vaut attendre un peu qu’on le change en ami.» [Georges Brassens]
@ Claude Perrier
Le nationaliste rocanadian vit son attachement aux peuple et territoire du Rocanada fier du colonialisme pratiqué sur le territoire nommé Province of Kwibek.
Un(e) souverainiste québécois voue son attachement aux peuple et territoire du Québec, au pays réel qu’il(elle) veut libérer du carcan et horizon coloniaux rocanadians et ainsi pouvoir agir librement et activement en son nom aux nombreuses tables internationales auxquelles seules les nations souveraines ont droit de cité.
L’horizon colonial rocanadian limité aux seules frontières du Rocanada enferme le peuple Québécois dans le pays imaginaire nommé « Canada » l’empêchant d’oeuvrer en son propre nom sur la « vaste » étendue qu’est la planète entière.
L’ouverture sur le monde est sans contredit une valeur noble, on ne peut pas en dire autant d’une fermeture dans le seul horizon sous la jupe de l’impérialiste d’un autre peuple.
M. Drouin, votre liste, ça ne me semble pas des valeurs mais de simples souhaits.
Exemple de valeurs, me semble :
L’égalité des hommes et des femmes
La liberté de choisir son travail et son conjoint
La paix dans le monde
La possibilité de parler sa langue
La liberté de religion pour tous
La liberté, en général mais pas de désobéir aux lois de nos gouvernements
Ne plus payer d’impôt ou ne plus obéir aux lois du fédéral, ça ne me semble pas une valeur. La prédominance du français, Mme Marois veut nous l’offrir pendant que nous sommes une province du Canada.
Je me dois de dire que j’entretiens un rapport éminemment ambigu avec le NPD, ce successeur (en 1961) du CCF, parti dont il faudrait davantage parler.
En effet, le CCF a été l’une des formations politiques qui a le plus stimulé l’émergence de mesures «socialisantes» et «progressistes» dans certains coins du Canada et même au Québec.
Ayant, au fil des ans, constaté que le communisme (le socialisme autoritaire) était une totale calamité, j’ai, pendant longtemps, été tiraillé entre le socialisme démocratique (social-démocratie) et le socialisme libertaire (une forme de l’anarchie, concept un peu vide de sens). Par «libertaire» je ne signifie nullement «libertarian».
Au début des années 60, comme je vivais dans l’Outaouais (que connaît bien Serge Gingras), le hasard a fait en sorte que j’ai rencontré, par l’intermédiaire d’amis, le dénommé Marcel Chaput, lequel venait d’écrire POURQUOI JE SUIS SÉPARATISTE. J’ai donc, vers 1961 (j’avais 17 ou 18 ans), adhéré au RIN, première version. Mais dans les tréfonds de mon âme je restais aussi un socialiste jetant un coup d’oeil questionneur en direction du NPD qui venait de succéder au CCF.
Une fois rendu à Montréal (en août 1963), j’ai été près du RIN à Bourgault et D’Allemagne tout en ne crachant pas sur le NPD qui me fascinait.
Enfin, en août 1966, les aléas de l’histoire m’ont amené à Longueuil, ville alors très dynamique. J’ai alors eu l’occasion de rencontrer et de connaitre la «gagne» à Michel Chartrand, la «»gagne à Jacques Ferron (Parti Rhinocéros), Pélo, Charlebois, Marc-André Forcier (le cinéaste) et quelques «futurs» felquistes. Il y avait là une effervescence indescriptible et les conversations (accompagnées de libations décomplexées) allaient bon train. Certains étaient surtout séparatistes, d’autres étaient surtout socialistes et la plupart tentaient de concilier les deux mouvements.
Tout cela m’a amené à participer à l’organisation du Parti Rhinocéros et à présenter ma candidature à plusieurs reprises. Mais lorsque j’ai décidé de me présenter comme candidat du NPD aux élections provinciales de décembre 1985, très vigoureuses furent les réactions venant de tous les azimuts.
Après l’élection de 1985 on m’a demandé de devenir président du NPD dans le comté fédéral de Longueuil et dans le comté provincial de Marie-Victorin.
Toutefois, vers 1987-1988, des sondages ont commencé à évoquer des chances d’élection du NPD dans le comté fédéral de Longueuil. Comme je l’ai déjà raconté, le CTC et divers éléments mécontents et orthodoxes ont alors mis le paquet pour que je parte, ce que je fis.
Pour moi le NPD a toujours été éminemment ambigu et paradoxal. Après l’élection provinciale de décembre 1985, on a demandé à une dizaine de personnes, dont moi-même, de se rencontrer dans un hôtel de Montréal pour un bilan, un POST-MORTEM, comme on le disait alors. Ce soir-là Broadbent était présent et chacun y est allé de son tour de table. J’ai osé faire allusion au fait que le NPD avait de la difficulté à comprendre le Québec et ses revendications et frustrations. Alors là Ed Broadbent m’a fait une crise absolument mémorable. Une fois la rencontre terminée il a refusé de me serrer la main et il est parti. Les personnes présentes m’ont félicité (bizarre!) et l’une des «assistantes» de Broadbent est revenue pour me serrer la main et me dire qu’elle allait parler de tout cela avec LE CHEF.
Un autre de mes bizarroïdes souvenirs du parti. Un soir nous faisions une rencontre que je dirigeais. Nous étions une vingtaine. Deux vieux anglophones (un homme et une femme), membres du parti depuis l’époque du CCF, sont venus et m’ont demandé que la réunion se déroule en anglais. Depuis 50 ans ces socialos n’avaient jamais appris le français. Nous avons donc parlé français et ils sont repartis, frustrés de rencontrer de tels «fascistes» francophones.
Je pense que le parti a beaucoup changé depuis 1985 et Layton me semble, à de nombreux égards, plus souple que Broadbent, être néanmoins remarquable.
Alors, je vais voter NPD (Mulcair) avec un grand plaisir. Mais, dans le tréfonds de mes tripes je ne cesse d’être interpellé par le socialiste convaincu et par le souverainiste éventuellement vaincu.
Veuillez me pardonner cette autobiographie sans grand intérêt mais mon narcissisme l’a emporté sur le reste.
JSB, sexagénaire sceptique
@Gilles Bousquet
Enlever vos œillères et vous constaterez que votre liste de souhaits n’est pas tellement différente des valeurs que j’ai évoquées, sauf que vous êtes plus spécifique, moins universel. Vous regardez votre réalité sous une loupe alors que je m’élève plus haut. Mais je comprends que ça peut vous donner le vertige…
«Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la gale» (Proverbe)
M. Drouin, il me semble que nous sommes très ouverts sur le monde avec l’acceptation de 50 000 immigrants par année. Ils viennent de tous les continents.
Faute de pain, on mange de la galette M. Drouin. Nous ne sommes pas exactement des martyrs dans le Canada depuis les années 60 et plus spécifiquement depuis 1976, année de la prise de pouvoir du PQ.
À tort ou à raison, il nous manque de souverainistes pour constituer une solide majorité au Québec pour réaliser la souveraineté du Québec « sortir le Canada » ou nous séparer du ROC, même chose. En considérant ce qui précède, il serait sage de trouver une autre solution, autrement, nous allons demeurer pépères dans notre situation fédérale actuelle qui n’est pas idéale mais, quand même, pas la Sibérie…sauf en hiver. Le monde entier désire émigrer au Québec, à ce que nous savons.
@Gilles Bousquet
Si je vous comprends bien, faute de pain on mange de la galette. C’est bien ce que vous dites.
Libre à vous de baisser les bras. Quant à moi je ne mange pas de ce pain, Meuuusieur. 😉
«Ce ne sont pas les études de marché sur la lampe à huile qui ont permis l’invention de l’électricité.»
[Daniel Jouve]
M. Drouin, j’apprécie votre acharnement, malgré le manque de souverainistes consentants, à vous en tenir à la séparation du Québec « la simple souveraineté du Québec » du PQ, depuis qu’ils ont enlevé l’association et éliminé le partenariat avec le Canada, ne laissant que la monnaie canadienne comme lien canadien au Québec.
De mon côté, je ne veux pas mourir frustré, après 40 ans de mouvements vers le pays du Québec. Nous ne pouvons pas obliger nos compatriotes fédéralistes à vivre dans un Québec souverains, vu qu’ils sont majoritaires, même dans certains coins du Lac St-Jean. Tous les sondages le confirment.
Nos purs et dures de la souveraineté, environ 25 % vont encore voter pour le Bloc lundi mais les autres souverainistes, les mous, se proposent de voter fédéralistes pour le NPD, pas fort de la constitution ça.
Mon dernier message avant le 2 mai 2011 :
http://www.wimp.com/myvoice/
À tous les jeunes du Canada ayant le droit de vote, faites entendre vos voix contre Harper.
Hey! All the youths of this country who have a right to vote, please let your voices shout and vote massively against Harper. Otherwise you could lead the next generation to have less liberty than the ones that came with and before you.
@ Serge Gingras
Répétez après moi : Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ! Amen
«Père, pardonnez-leur car ils ne savent ce qu’ils font.»
Si lui s’est fait crucifier, pensez-vous qu’on soit à l’abri de conneries.
«Traiter son prochain de con n’est pas un outrage, mais un diagnostic.»
[Frédéric Dard]
Les TéléBLOQuies VS Jack Layton
http://www.youtube.com/watch?v=7TYcDGyxvGU
@Gilles Bousquet
En terminant nos échanges une citation que j’aime particulièrement pour sa profondeur de son message, surtout la deuxième partie;
«Le critère d’une intelligence de premier plan est la faculté pour l’esprit d’envisager simultanément deux idées opposées tout en continuant d’être capable de fonctionner.
On devrait … pouvoir reconnaître que les choses sont sans espoir et être néanmoins déterminé à faire en sorte qu’il en aille autrement.»
[F. Scott Fitzgerald in The Crack-Up]
Très bien M. Drouin mais vaut mieux le faute de pain, on mange de la galette que de se faire crever de faim par principe ou se laisser aller au tout ou rien, ce qui est souvent excessif et perdant trop souvent.
La flexibilité a bien meilleur goût à moins d’être maso du genre des Palestiniens et des Tchétchènes qui, même s’ils semblent avoir raison sur le fond, se font quand même tuer avec la complicité du monde entier. Faut finir par en revenir.
Au risque de me tromper, je ne crois pas aux sondages malgré l’importance qu’on leurs donnent.
Les échantillons de personnes rejointes à la maison, les cellulaires, les groupes d’âge, ect…donnent des résultats peu fiables.
Je me lance donc à l’eau et à contre-courant en vous disant que le Bloc va perdre des plumes incontestablement mais de là à donner le NPD en avance au Québec ou second, c’est tout simplement irréaliste.
Je suis comme Thomas et je vais y croire seulement quand je vais le VOIR, pas avant!
Je crois qu’il faut 24 députés du Bloc au Québec pour avoir une balance du pouvoir dans un gouvernement minoritaire et bien, il les aura.
Qui dit mieux?
À cause d’ennuis techniques (merci, Simon Jodoin!), mon long texte est publié quelque part dans le blogue. J’apprécierais certains commentaires si certaines personnes avaient le goût de dire quelques mots sur ce trop long «papier».
JSB
@ Serge Gingras
« Ce matin, j’ai écouté la mort dans l’âme, les commentaires et observations des invités de Christianne Charette dans la première heure. Tous(tes) ont observé que le comportement antidémocratique et irrespectueux des Conservateurs n’a aucun impact sur l’électeur moyen. C’est le cadet des soucis de l’électeur moyen que les Conservateurs soient méprisants, menteurs et manipulateurs. »
Ça c’est ce qu’on appelle avoir de bonnes couches de Teflon. C’est la même chose pour Jean Charest. Au moins 80% des médias canadiens et québécois s’occupent d’entretenir de façon impeccable et savante ces couches de Teflon sur deux politiciens qui règnent et qui pourtant sont les plus détestés au Québec. C’est bon d’être assez riches pour contrôler les médias. Contrôler les médias c’est contrôler les cerveaux des électeurs. Et puis ça permet de faire faire tous les sondages voulus et de ne publier que ceux qui font notre affaire, ceux qui favorisent nos valets et influencent les électeurs. C’est tellement facile d’influencer l’opinion publique quand on en a les moyens. Et ce n’est pas ma vision de la démocratie.
Les Conservateurs sont méprisants, menteurs et manipulateurs depuis 5 ans et ce, quotidiennement. Ils jouent avec nos vies. Pour résumer on pourrait affirmer que ce sont des « cros….. » mais il suffit qu’un être allumé dise une fois cette vérité pour que tous le condamnent.
On a le droit d’être des ordures mais personne ne devrait avoir le droit de le dire. On a un gros problème.
Les sondages sont plus ou moins un barème à considérer.
Quelle fut la surprise malgré les sondages de voir René Lesvesque au pouvoir.
Ainsi en sera-t-il le 2 mai.
Parlons-en des médias!
Une vaste majorité de canadiens rejette la monarchie et encore par plus de monde au Québec. Et on vient nous infliger ce mariage absurde, froid et hypocrite à Radio-Canada depuis plus d’une semaine à toutes les sauces; la coiffure, la robe, la météo… et on ajoute l’insulte à l’injure en invitant à nos frais le couple symbole de notre colonialisme à Québec cet été.
@ Jean-Serge Baribeau
À un certain moment de notre vie, il est normal, semble-t-il, de s’adonner à l’autobiographie. Sans doute qu’un jour je m’y adonnerai joyeusement si tant est qu’il puisse y avoir un certain intérêt.
C’est votre droit de voter NPD et d’en éprouver un certain déchirement que je comprends évidemment. En effet comment un souverainiste comme vous peut-il voter pour un parti fédéraliste pur et dur comme le NPD ?
Dans toute son histoire récente, ce parti n’a pas montré une grande ouverture envers la situation constitutionnelle du Québec.
Si vous aimez nager avec les requins, grand bien vous en fasse. Mais ne soyez pas surpris de vous faire amputer d’une jambe ou d’un bras. Pis, vous l’aurez bien mérité.
Je crois vraiment qu’il y a dans la montée supposée du NPD un certain feu de paille. C’est après la première flambée que nous saurons ce que ce parti a dans le ventre. Les beaux sourires de Jack et la sympathie qu’un homme malade aura pu s’attirer ne dureront pas éternellement, loin s’en faut. Viendra donc la désillusion. Les Québécois auront tôt fait de voir à quelle enseigne loge le NPD.
Alors comment réconcilierez-vous vos appartenances ?
«Les hommes trébuchent parfois sur la vérité, mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si rien ne leur était arrivé.» [Winston Churchill]
Monsieur Baribeau,
J’ai bien aimé lire votre texte et que vous partagiez avec nous un long parcours. La politique, peu importe le parti, ce n’est jamais évident. On ne pourra pas dire que vous ne vous êtes pas impliqué! On vous a solidement ramassé par moment, mais au moins vous avez exprimé une opinion honnête et directe, tant pis pour ceux à qui ça ne plaisait pas!
Nous n’avons qu’une seule vie, et on doit prendre le temps de dire ce qu’on a à dire. Comme le disait l’écrivain Giono : «Le temps, c’est le temps pendant lequel on vit ».
Je partage tout à fait votre point de vue socialiste! Le Canada dans une moindre mesure que la France a déjà été plus socialiste dans les années 1970-1980 qu’il ne l’est maintenant.
Suivant l’influence des administrations Bush, nous avons graduellement glissés vers l’ultra conservatisme (les néocons aux États-Unis), nous devons nous éloigner de ce modèle débile auquel adhère les conservateurs au Canada.
En étant minoritaires, les conservateurs nous ont déjà endettés de 200 milliards de dollars. Ça nous prendra des décennies pour réparer tous les dégâts qu’ils ont faits à l’économie, à la politique, à la culture et les arts, etc. Notre réputation au niveau international est gravement entachée.
Mr Drouin.
Quand les gens ont voté Mario Dumont , je ne m’opposais pas à leur vote car c’était LA SOLUTION de mettre Jean Charest à la porte.
J’en ai ras le bol des cours de morale 101 avec citations.
Ce n’est pas de cette façon que les souverainistes seront convaincus de revenir au bercail.
Au contraire, ils partiront sentant l’intolérance de ceux-ci versus leur liberté .
Si on a le malheur de déroger aux opinions des purs souverainistes, vlan encore la morale.
On est libre, libre aussi de voter et ne sousestimer pas le jugement des blogueurs.
Si vous me répondez, svp cacher votre livre de citation
Le 2 mai 2011 risque de ressembler au 6 mai 2010 (UK), où les Tories furent minoritaires et devancèrent le Labour, et où les Libéraux durent choisir entre les deux.
En ces termes, quelle est la différence avec the UK: Le Canada est issu du même système Parlementaire, mais il prétend pouvoir fonctionner avec un gouvernement minoritaire!
Au Canada, le caractère dysfonctionnel d’un gouvernement minoritaire est de plus en plus évident. Les Tories l’on admit en septembre 2008, lorsqu’ils ont déclenché des élections anticipées. Le reste du Parlement l’a compris en mars 2011 lorsqu’il blâma le gouvernement pour Outrage au Parlement, ce qui déclencha d’autres élections anticipées.
Les Tories plafonnent dans les intentions de votes. Pour eux obtenir une majorité de sièges, ne dépens pas tant du rejet ou de l’acceptation de leurs choix politiques, mais de l’indécision des électeurs à l’égard soit du NPD ou des Libéraux.
C’est pourquoi les Tories ont favorisés une stratégie de monologue qui a surtout consisté à discréditer leur adversaire le plus probable (les Libéraux), et à faire valoir les avantages d’élire un député qui serait du coté du pouvoir (les Tories).
En effet, une chute des libéraux qui aurait réduit leur écart avec le NPD, aurait garanti une majorité de sièges aux Tories avec (comme en 2008) seulement un plus du tiers des votes.
En fait, au lieu de réduire un écart, les Tories en ont suggérés un autre, à leur dépends!
C’est ce que les deux autres tiers des électeurs sont en train de comprendre: ils ont une réelle alternative au statu quo des Tories.
Si cette tendance se confirme, elle devrait susciter un taux de participation plus élevé.
Réponse le 2 mai.
@ Monsieur Baribeau
Comment pouvez-vous me faire comprendre que votre vote contre le Bloc québécois est un vote pro-gauche ou pro-socialisme alors que le BQ a la même philosophie politique de gauche que le NPD ? Par contre il est sans équivoque que ce même vote est anti-souverainisme.
Sachant que la probabilité d’un gouvernement formé par les néo-démocrates le 2 mai prochain est nulle et qu’une division égale du vote entre BQ et NPD au Québec peut favoriser l’émergence d’un gouvernement majoritaire conservateur, j’ai de la difficulté à trouver le sens réel de votre appui même après avoir lu très attentivement et avec beaucoup d’intérêt votre commentaire.
En ne croyant plus en l’avènement de la souveraineté du Québec de votre vivant et baissant les bras n’abandonnez-vous pas tous les résistants des 250 ans passés et tous ceux et celles aujourd’hui maintenant cette résistance contre le colonialisme rocanadian jusqu’à réalisation du pays normal du Québec ?
Vous n’êtes pas sans savoir que des peuples ont mis des siècles et des siècles avant d’aboutir à leur pleine émancipation nationale.
Cordialement, J-P Gascon
On lit les commentaires, la division politique du Québec ou ce que d’autres appellent le pluralisme détermine tous ces angles de vue.
L’itinéraire de monsieur Baribeau comme ceux des autres ne lui épargne pas les coups de gueule. En 2006 dans un forum sur un autre site, j’ai été témoin de vos commentaires violents envers moi à cause d’une trop grande insistance que j’aurais manifesté envers la souveraineté, attaquant la tiédeur de plusieurs souverainistes mous incapables de se brancher. Rappelant votre visite aux É.U pour le mouvement des droits civiques pour les noirs américains, vous m’avez quasiment traité de fasciste tout en déployant cette référence des droits civiques.
Je rappelle cela quitte à agacer le scrutateur des commentaires chez Voir afin de rappeler que la gauche au nom de la justice n’a jamais hésité à pratiquer l’anathème contre ceux qui ne partagent pas ses vues au premier chef tout comme plusieurs autres courants d’opinions.
Présentement, la gauche fédéraliste semble vouloir se montrer au grand jour sortant avec violence du supposé carcan que la gauche indépendantiste lui aurait fait subir. Cette gauche québécoise dont M.Baribeau témoigne n’a jamais trop su se brancher entre les problèmes sociaux et la question de la place du Québec dans le Canada.
En ce début mai 2011, cette fois un certaine gauche qui a commencé à se manifester avec QS semble vouloir aidé par La Presse et aussi par la révolte populiste contre les politiciens cette gauche semble vouloir profiter de l’occasion pour se hisser au grand jour et triompher.
Mais si cette gauche encore confusément souverainiste dans le NPD se projette dans une vague entretenue par Power Corporation et à travers une manifestation de populisme émotif comment cette gauche improvisée du NPD trouvera son souffle pour ne pas plonger dans l’incohérence?
La gauche, le patriotisme, le libéralisme bourgeois, l’anarchisme tout ça à travers les (ismes) cela reste de l’humain ça peut être bête comme ça peut être idéaliste point! Le NPD lui reste humain et est redevable de ce qui détermine un pays majoritairement américanisé et anglophone qui généralement ne connaîtra pas ni Gilles Vigneault ni Victor Lévy Beaulieu et pas tellement plus les Marcel Proust, Beaudelaire, Louis Ferdinand Céline et Léo Ferré. C’est tout aussi simple que cela.
Les candidats NPD ont choisis la convergence de ce qui unit plutôt que la reconnaissance des différences c’est un choix néanmoins la gauche a aussi choisi le combat de la reconnaissance des différences, celle des noirs américains, des Québécois ou francophones d’Amérique, des homosexuels. Ce n’est donc pas pour rien si une gauche qui se veut sincère se retrouve trop souvent déchirée. Il faut plutôt savoir choisir en fait la différence dans une convergence élargie cela à été la voie de la gauche souverainiste.
Et je ne comprends pas ce désir chez plusieurs de séparer gauche et souveraineté. C’est pourquoi je vote Bloc.
Suite à cette bordelique élection, Ignatieff va démissioner, Harper aussi et le bon Jack va prendre sa retraite pour ennui de santé. Gilles Duceppe deviendra le politicien le plus connu et le plus expérimenté à Ottawa et il défendra les intérêts du Québec, les canadiens du ROC seront comme des orphelins les pauvres.
Bonjour M. Baribeau.
Je ne passe pas mon temps devant l’ordinateur. Je n’ai pu lire votre prose avant ce soir.
J’ai lu votre courte biographie avec grand intérêt. La politique active n’est pas une sinécure. Je n’ai pas votre parcours, m’étant cantoné dans le syndicalisme et l’administration de la copropriété. Pas une sinécure non plus, mais pas le panier de crabes de la politique.
Avoir l’inconscience de présenter un candidat unilingue anglohone au Québec, dans Louiseville, dans le Coeur du Québec francophone, n’est pas fort. Cela donne beaucoup à penser… Evidemment on est après les subventions.
D’après mon frère qui vit dans la région, cela passe mal, y compris dans les comtés voisins. Néanmoins, je vais quand même voter pour ma candidate Néo-démocrate qui est de qualité. Cela dit, il faudra les avoir à l’oeil, et le bon. 🙂
Je ne sais trop que penser des résultats éventuels de lundi soir. Je me méfie des résultats incroyables de ces sondages de piètres qualités. J’ai vécu trop d’élections surprises pour croire tout ce qu’on me raconte.
Lundi, je vote, et ensuite, après avoir lu en parti un bon livre, un essaie sur les fantassins, je vais m’installer devant ma télé et sortir mon vocabulaire riche et coloré de circonstance. Je compte bien m’en servir. 🙂
Je vous salue bien bas, M. Baribeau, ainsi que tous les autres.
A Monsieur Drouin.
On est tous le con de quelqu’un d’autre. Alors… 🙂
Comme chante Brasens, que j’adore, < < Il est des coups qu'un bon chrétien pardonne. >> Je ne suis pas chrétien, mais j’ai bon charactère. 🙂
Cordialement
C’est assez ironique.
Chez la gauche, on s’entretue parce que l’autre n’est pas assez pur. On pense à la guerre civile d’Espagne où les Staliniens faisaient des cartons avec les socialistes, trop mous à leur point de vue.
Chez la droite, on tire dans le tas des gauchistes, sans distinction, indésirables de par leur état même. De la vermine. Pouah!
Morale : Vaut mieux être de droite. Les balles ne viennent que d’un seul côté.
Quel drôle de monde!
Les gens de la gauche sont des idéalistes, facilement intolérants de la nuance impure : croit ou meure. Je parle des extrémistes, évidemment.
Les gens de la droite sont terre-à-terre. Ne pas être tout à fait d’accord ne les défrisent pas, puisqu’ils s’entendent sur l’essentiel : l’argent, les affaires avant tout. Ce ne sont pas des puristes mais des pragmatiques. Ils ne chicanent pas sur des détails.
Regardez ce qui se passe aux USA. On a identifé les responsables de la dernière crise : institutions et individus. Il y a eu quelques poursuites, pour l’exemple. Mais les très grands coupables, à la Maison Blanche, à la Bourse, aux maisons de notations, et autres institutions financières, sont-ils à notre connaissance menacés de sanctions, de tribunaux, de prisons à perpétuité. Pas encore. Et on peut toujours attendre.
La droite se tient les coudes. C’est pourquoi on a tellement haït FDR qui avait osé trahir sa classe sociale. Il avait craché dans la soupe. Mais on a corrigé le tir, et au Canada, Herr Harper et scycophante Charest remettent les choses en place. La classe dominante doit dominer et les riches doivent devenir plus riche. L’Ordre naturel des choses, quoi.
Ah! Que la vie est belle, lorsque l’on est bien né, évidemment.
Je m’étonne que vous n’ayez pas noté que Harper, dans Mount-Royal City (sic), a ouvertement invité les électeurs au vote ethnique (Israélien); mais, étant donné que le Chef du P.C.C.-Reform Party, n’est pas un méchant « séparatisssse », ce n’est pas scandaleux de parler d’un vote ethnique… Je n’ai rien d’un raciste anti-israélien, même si j’appelle un chat, un chat.
Pour ce qui est de lundi, on pourra avoir des surprises.
Le NPD est en avance et on parle d’un balayage orange au Québec. Si on prend la région de Québec, un sondage CROP dans Le Soleil donne le NPD gagnant ou à égalité dans tous les comtés. Il y a une marge d’erruer d’environ 5% à 5% pour chaque comté. Dans Portneuf, le NPD, André Arthur et le Bloc ont une différence de 3%. Dans Louis-Hébert, le Bloc a 2% de recul sur le NPD. Dans Québec, c’est à égalité entre le Bloc et le NPD. Dans Louis-St-Laurent, Josée Verner est à égalité avec la candidate du NPD.Dans Charlesbourg, le NPD est en avance sur le conservateur ainsi que dans Beauport-Limoilou(devant le Bloc). Mais il y a beaucoup d’indécis. Au travail, les gens hésitent entre le Bloc et le NPD à quelques jours du vote. Ça peut aller d’un bord et l’autre.
– Ce qui peut faire la différence, le Bloc a une meilleure électorale pour faire sortir le vote.
– Le NPD est tellement en avance dans les intentions de vote que plusieurs de ses partisans vont peut-être demeurer à la maison.
– Si les électeurs réussisent à convaincre les indécis, ça peut faire la différence.
Si cela se réalise le vote va avoir 35-40 comtés sinon, ce sera moins de 25 comtés. Et dans la pire des situations(les électeurs du NPD qui décident d’aller votre malgré l »avance), ce sera 10 députés.
Le vote ethnique est un mot de quatre lettres, comme disent les anglais, uniquement si l’expression vient d’un minoritaire, comme M. Parizeau. Un minoritaire francophone et séparatiste en plus.
Un majoritaire peut dire tout ce qui lui plait. La Loi du plus fort…
Vous pouvez parler de vote ethnique si vous les flattez. Vous ne pouvez pas parler de vote ethnique si vous les attaquez. C’est simple. Il faut connaître le code. 🙂
Bonne nuit!
Ce soir, comme plusieurs, j’ai visionné le mariage royal sans penser à la monarchie.
Ça détend , ça ne me donne pas nécessairement le gout de me remarier mais si radio-canada n’avait pas diffusé cet événement on aurait dit quoi ?
Ça me fait penser aux célébrités du Québec.Régis Labaume a invité
Paul Mc Cartney un anglais a chanté aux plaines d’Abraham.
Pierre Curzi insulté ne voulait que des francophones.
Sommes -nous à ce point bornés les gens du Québec.
Si la tendance se maintient on pourra nous comparer aux Albertains qui ne se gênent pas pour écrire et crier qu’on leur coûte cher.
Il ne faut pas e^tre fanatique et Gilles Duceppe est plus modéré dans ses propos que bien des blogeurs sur ce site.
@Jean-Serge Baribeau
La confusion d’une certaine gauche tient au fait que la politique est une affaire de valeurs à défendre, alors que la politique est plus prosaïquement une affaire d’intérêt et de rien d’autre.
Ce fut l’erreur du Bloc de ne pas avoir départagé les deux depuis tout ce temps. Encore dernièrement il se portait à la défense des valeurs du Québec, définis selon la ligne du part comme centre gauche, or comme elle coïncident avec celles du NPD, d’où le transfert facilité des adhésions.
Alors qu’en fait ce qui distingue le Bloc du NPD c’est la défense des intérêts d’État; pour l’un celles du Québec et pour l’autre celle du Canada. Là il n’y a aucune ambiguïté, il y a divergences fondamental, voir existentiel.
Le problème avec le mouvement souverainiste, c’est celui de proposer le changement de statut de leur État pour en faire un État souverain tout en étant incapable d’en préciser le projet en terme de Realpolitik: Un peuple (qui se perçoit et s’assume comme une majorité) en adhésion avec son État optimalisé par le statut de la souveraineté , lequel a des intérêts à défendre. C’est ce que l’on appel l’argument statutaire, le seul qui vaille. Point.
La faiblesse du mouvement souverainiste est celle de ne pas avoir su se doter d’une doctrine d’État (quand on veut changer le statut d’un État, il importe de bien penser l’État) au cours de ces quarante dernières années. C’est ce qui explique que l’on confond encore politiques sociales (valeurs) et intérêts d’État. Et que l’on passe du Bloc (souverainiste, peuple majoritaire dans notre État) au NPD (fédéraliste et centralisateur, nous sommes une minorité ethnique dans un autre État).
Face à cette confusion la médiacratie fédéraliste de droit a beau jeux de manipuler cette gauche confuse.
@thibaudeau Claire
En plus de finir par une citation je commencerai également par celle-ci:
«Les citations sont les béquilles des écrivains infirmes.»
[Paul Morand]
Donc les citations, contrairement à vous, je ne leur donne qu’une valeur d’accessoire. Quoique …
Alors, thibaudeau Claire, qui parle de s’opposer au vote d’un citoyen ? De quel droit vous ou moi nous pourrions s’y opposer ? Personnellement jamais je me sentirais autorisé à emprunter une telle voie. Mais de votre côté vous êtes libres de vos gestes évidemment.
Mais l’histoire récente montre que le succès de Dumont ne fut qu’un feu de paille. Celui appréhendé de Layton lui sera-t-il semblable ? Nous ne le saurons qu’à l’élection suivante.
Pensez-vous sérieusement que j’espère convaincre qui que ce soit de mon point de vue avec quelques citations que tout un chacun peut trouver sur Internet? Si c’est le cas je me sens obliger de vous présenter la citation suivante :«Il te montre la Lune et tu regardes son doigt.»[Proverbe africain] Pourquoi réinventer la roue ? Il y a quelqu’un de plus génial que moi qui a créé une formidable formule qui franchit le temps. Pourquoi ne pas l’utiliser. Si vous penser là que je vous fais la morale, c’est votre problème, pas le mien.
Indiquez-moi où j’ai fait preuve d’intolérance ? Si j’ai utilisé des arguments qui vous poussent au pied du mur c’est peut-être que vous prenez conscience de la faiblesse de vos propres arguments. Moi je n’en sais rien sinon que je ne les embrasse pas. C’est tout. Le reste vous appartient.
Je n’ai nullement d’attenter à votre liberté ni à celle de quiconque. Votre opinion mérite d’être énoncée comme la mienne et celle de tous les autres blogueuses et blogueurs. Mais ce n’est pas parce que vous me faites une crise que je cesserai de dire mon opinion. Si des souverainistes ont quelques difficultés, comme vous, à en prendre acte, encore une fois ce n’est pas mon problème.
Je persiste à croire que la souveraineté du Québec est hautement souhaitable. Mais je ne veux aucunement me peinturlurer dans le coin.
Votre intolérance à mon égard ne nuit qu’à votre sérénité, pas la mienne.
«Tolérance : c’est quand on connaît des cons et qu’on ne dit pas les noms.»
[Pierre Doris]
M. Serge Gingras
J’aime bien votre pensée. Quelques fois je la trouve surprenante. D’autre fois elle me pousse dans mes retranchements et m’oblige à aller plus loin.
«L’humour est la forme la plus saine de lucidité.»
[Jacques Brel]
M.Pierre Bouchard ,
N’est-ce pas avec vous qu’un soir nous avions quelque peu échanger sur la notion de raisonnement binaire et des pièges qui en résulte.
La réalité ne se vit pas en noir ou blanc. Je suis donc heureux de constater que vous pensez comme moi qu’il ne faut la réduire à un simple manichéisme même s’il est ainsi plus de l’appréhender.
« Notre vie ici-bas, à quoi ressemble-t-elle ? À un vol de corbeaux qui, venant à poser leurs pattes sur la neige, parfois y laissent l’empreinte de leurs griffes.» [Su-Dong-Po]
M. Drouin écrit : « Je persiste à croire que la souveraineté du Québec est hautement souhaitable. »
Souhaitable est une chose mais, est-ce faisable avec une minorité de souverainiste ?
Question : Pourquoi est-ce que, si la séparation du Québec doit apporter plus d’argent aux Québécois, riches et pauvres, à peu près tous les riches québécois sont fédéralistes ? Peur que les souverainistes soient trop à gauche et nuisent aux entreprises québécoises, dans un Québec souverain « séparé du ROC » ? Pourquoi s.v.p. ?
Claire Thibodeau
Je te cite:
« Paul Mc Cartney un anglais a chanté aux plaines d’Abraham.
Pierre Curzi insulté ne voulait que des francophones »
Un été festif à Québec
La référence d’une génération
Portrait fragmenté
L’affaire étouffée, voilà que la présence du sir symbolise maintenant pour quelques détracteurs la « canadianisation » des fêtes du 400e anniversaire. C’est-à-dire l’évacuation de toute référence historique dans les célébrations.
OÙ EST L’HISTOIRE ?
C’est du moins l’avis de quelques historiens, politiciens et artistes.
À commencer par Denis Vaugeois, historien de Québec. « C’est clair que c’est un monument qui se déplace. Il représente un grand moment dans l’histoire de la musique.
Le fait qu’il soit de langue anglaise est pour moi tout à fait secondaire », dit-il. « Pour moi, le problème, c’est l’orientation générale que le 400e a prise ; c’est gênant et insultant de voir à quel point en finançant les festivités, le fédéral a mis la main haute sur la thématique. On a occulté le passé », poursuit M. Vaugeois.
Certains poussent plus loin la logique. Pierre Curzi y voit un affront politique du gouvernement fédéral. « On aime ses chansons, mais dans le contexte, ça apparaît comme un geste politique. Il faudrait qu’il soit conscient qu’il vient dans un contexte où ce n’est pas tout le monde qui est content de la façon dont on a été acheté par Ottawa », dit. « Il faut être culotté pour dire qu’on est pervers d’y voir quelque chose de négatif », ajoute-t-il.
Même son de cloche chez Gaston Deschênes, historien. « Il y a des lacunes du côté historique et commémoratif du 400e, ils auraient pu utiliser une partie de l’argent qui leur restait du championnat de hockey et de l’annulation de l’opéra urbain cet hiver pour faire une place à Félix Leclerc, par exemple. » Cela dit, « c’est un grand spectacle pour les fans et une grande réussite pour Daniel Gélinas (directeur des fêtes du 400e) ».
En référence à Sir Paul McCartney…
Paul McCartney n’est pas un anglais…
Paul McCartney est avant tout un Beatle…
Et il y en a eu seulement quatre dans l’histoire de l’hunanité ( Si on oublie Pete Best)…
Et Pierre Curzi aura chialé contre ça… Des Pierre Curzi, l’histoire en est jonchée malheureusement…
Paul McCartney sur les Plaines : Luc Archambault dépassé par la «controverse»
Baptiste Richard-Châtelain
Le Soleil
Informé par Le Soleil de la couverture internationale parfois acerbe de l’histoire, il s’est dévoilé surpris. «À partir du moment où tu interpelles une vedette comme cela, tout peut arriver», analyse-t-il.
Comme le député Pierre Curzi la veille, Luc Archambault a voulu corriger le tir médiatique à la suite des vives réactions soulevées par sa sortie publique. Il soutient recevoir des courriels «disgracieux et haineux»
.http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/200809/08/01-650397-paul-mccartney-sur-les-plaines-luc-archambault-depasse-par-la-controverse.php
«Je suis supposément l’initiateur d’un mouvement qui est contre la venue de Paul McCartney, ce qui n’est absolument pas le cas», se défend l’artiste. Sa lettre ne se veut pas un manifeste «contre» l’ex-Beatles. «Mais, j’estime qu’on n’a pas accordé suffisamment de place à nos grands (artistes) à nous.»
Luc Archambault, visiblement secoué, a demandé à ses détracteurs de lire son texte avant de l’attaquer. «J’aimerais souhaiter la bienvenue à un invité manifestement sensible à la difficulté d’être qui est la nôtre», y écrit-il.
Un peu plus loin, il explique à Paul McCartney le fondement de sa démarche : «Votre présence en musique de langue anglaise dans la plus majestueuse partie du parc des Champs-de-Bataille, même toute belle qu’elle soit, ne pourra que nous rappeler les souvenirs douloureux de notre conquête.»
Il exprime également le souhait que le chanteur anglais démontre son ouverture à la culture québécoise : «J’ai fait un rêve… J’ai rêvé que vous invitiez sur la tribune Gilles Vigneault, (… que) vous entonniez avec lui, en duo et en français son hymne réputé intitulé Les gens de mon pays.»
@ Mario Goyette,
Trop tard.
Nombreux sont les gens qui veulent s’approprier une tribune qu’ils savent va rejoindre un auditoire plus élargi. Même le mariage princier d’aujourd’hui n’y a pas échappé.
Mais je suis content que Paul McCartney n’a pas accepté cette demande de chanter « Gens du Pays »…
Pourquoi? C’est fort simple: Certains, malgré le fait qu’il se serait politisé par ce geste, n’aurait pas trouvé cet effort suffisant… Car ils auraient souhaité qu’ll prenne le micro pour entonner un retentissant ‘Vive le Québec libre’!
« Come on, Quebecians, love me »,,, « Si on n’écoutait que l’histoire, personne ne parlerait plus à personne, et je n’irais pas jouer en Allemagne »… Ici sont mes souvenirs de sa conversation face aux critique nationalistes…
Il leur a fermé la gueule, aux Pierre Curzis…
Le peintre, dont le nom m’èchappe et qui m’indiffère, qui voulait monter sur le « stage » pour présenter sa ‘lettre’ au début du show n’a pas réussi.
Désolé, mais c’était uniquement pour sa petite gloriole personnelle et McCartney n’a pas cédé aux pressions de ce genre d’arriviste. Il en a vu d’autres,,,
Bravo, et longue vie à Sir Paul.
Ps, Thank you, please come back and don’t let these fuckers ruin the party.
Et pour ceux qui s’offensent de mon commentaire, pensez à celui de Gérald Larose…
À lundi,
MB
La vérité, ça vous intéresse ou pas?
Saint-Étienne-de-Lauzon 2010 05 28
Canadianisation du 400e de Québec – Mot de bienvenue à Sir Paul
Le Conseil de presse donne raison en appel à la plainte de Luc Archambault
« Mot de bienvenue à Sir Paul » : Archambault, Curzi, Félix, Vigneault et autres Sir Paul
Le Conseil de presse du Québec, retient la plainte de Luc Archambault contre Martin Ouellet, journaliste ; La Presse Canadienne ( Jean Roy, vice-président, service de langue française ); Canoë ( Romain Bédard, rédacteur en chef) et le Journal de Québec ( Donald Charrette, directeur de l’information ). Cela près d’un an après le dépôt de la plainte, et près de 2 ans après les faits relatés de manière inexacte et exagérée.
La commission d’appel du Conseil de presse du Québec « en sont venus unanimement à la conclusion qu’il convenait d’infirmer la décision rendue en première instance par son comité des plaintes et de l’éthique de l’information [ D2009-06-074 ] […] les mis-en-cause ont publié des informations inexactes et exagérées […] le comité des plaintes et de l’éthique aurait dû retenir la plainte. » [ Décision du 2010 05 21 – Lettre du 26 mai 2010 de Guy Amyot, secrétaire général CPQ ]( L’appel n’apparaît encore pas dans le site internet du CPQ )
Le texte inexact et exagéré mis-en-cause
« Il y a un an, le député Curzi avait été passablement varlopé pour s’être associé à une pétition exigeant que le chanteur britannique Paul McCartney entonne des chansons de Félix Leclerc – en français bien sûr – sur les Plaines d’Abraham. Depuis ce temps, il manoeuvre avec prudence dans le dossier linguistique. »
Journal de Québec – 2009 06 15 – (PC) Martin Ouellet
Fête nationale du Québec – Saint-Pierre et Curzi dénoncent l’exclusion des anglophones
Il est donc inexact de prétendre que le « député Curzi » s’est « associé à une pétition exigeant que le changeur britannique Paul McCartney entonne des chansons de Félic Leclerc – en français bien sûr – sur les plaines d’Abraham. ». Il est inexact et exagéré de prétendre qu’il « a été varlopé » pour cette raison et que « depuis ce temps, il manoeuvre avec prudence dans le dossier linguistique », sans remettre le tout dans son vrai contexte.
Le Conseil de presse du Québec a statué que le député Curzi n’a jamais signé de pétition exigeant une telle chose. Il a plutôt endossé la lettre ouverte intitulée « Mot de bienvenue d’un artiste québécois à Sir Paul McCartney » – 2008 07 15 – (Pdf) publiée par l’artiste Luc Archambault et endossée par plus de 200 personnalités et citoyen,nes dénonçant la canadianisations du 400e entourant la bienvenue venue de Sir Paul.
Une dérive médiatique a inventé de toute pièce un mouvement d’opposition à la venue de l’ex-Beatles qui n’a jamais existé. Aujourd’hui, le CPQ nous dit, qu’on ne peut plus sans blâme abonder à cette dérive, en prétendant valide ce qu’a bien voulu inventer cette fabrication médiatique « inexacte et exagérée ». Pour être exact et mesuré, il faut aller aux sources et faire la part des choses. Ce que n’ont pas fait les mis-en-cause.
Il n’a jamais été question ni pour l’auteur, ni pour les signataires, ni pour le député Curzi en particulier, d’exiger que Sir Paul « entonne des chansons de Félix Leclerc – en français bien sûr ». D’autant qu’il était question dans la lettre ouverte de rêver à la rencontre sur scène de Sir Paul et d’un Gilles Vigneault bien vivant sur scène. On soulignait en 2008 plutôt le 20e anniversaire du décès de Félix Leclerc. En fait, on ne l’a justement pas souligné… canadianisation de la fête du 400e anniversaire de fondation de Québec, oblige…
La bienvenue est toujours de mise du reste, d’autant que l’artiste engagé bienvenu a bien saisi le message, lui qui a chanté et parlé en français et brandi le seul drapeau du Québec. ( Voir : Retour sur un détournement de message – Michel Roberge – Vigile )
Je ne comprends pas pourquoi les « souverainistes » votent pour le Bloc… Faisons une analogie avec l’alcoolisme ou toute autre dépendance de notre jeune adulte. Si papa est là pour tout réparer et veiller à ce qu’il ne manque de rien, pourquoi le jeune se prendrait-il en main? Par contre, laissé à lui-même, tôt ou tard, il attrapera son « bas-fond » et devra réagir.
C’est la même chose pour le Bloc qui « veille » sur les intérêts des québécois sans qu’ils ne lèvent le petit doigt. Trop facile! Si j’étais Pauline Marois, je prierais pour que le Bloc disparaisse d’Ottawa et même, je souhaiterais une majorité au PC pour que les québécois attrapent leur bas-fond une fois pour toutes!
Le « peut-être » du duo Layton-Mulclair est aussi fallacieux que le fut le « non qui voulait dire oui » de l’ignoble duo Trudeau-Chrétien. Le R.OC. ne veut rien céder au Québec,. Combien de xxx2è chance les québécois devront-ils donner au fédéralisme avant de comprendre les « Canadians aiment le Québec en tant que province comme les autres »!
Au Canada anglais, l’appui au NPD va baisser si les sondages le montre majoritaire au Québec, le ROC va croire que Jack Layton est notre ami…
@Brigitte Veilleux
Votre compréhension de la politique «québéco-canadienne» est fort simpliste. De plus vous attribuez implicitement un ascendant, une prépondérance à l’axe fédéral de la séparation des pouvoirs politiques. Bien que vous n’ayez pas complètement tort j’estime que votre approche psychanalytique de la révolte contre le père (Ottawa) ne peut à elle seule assurée l’émancipation du fils ou de la fille.
Si les choses avaient pu se produire comme vous semblez le proposer, il faut admettre qu’elles se seraient produites alors que le Bloc était inexistant, absent de la scène politique.
«La vie a besoin d’illusions, c’est-à-dire de non-vérités tenues pour des vérités.»
[Friedrich Nietzsche]
Merci à toutes les personnes qui ont eu la générosité d’alimenter mon narcissisme et de réagir face à mon impudique «autobiographie». Mes excuses à M. Bouchard que j’avais vertement interpellé dans un texte trop pamphlétaire il y a quelques années, dans MIR.
En fait, je suis actuellement obsédé par la puissance des contradictions en politique, ce qui m’empêche d’être vraiment «branché», ce qui chagrine et irrite quelques personnes.
Le plus drôle, à mon avis, dans mes positions politiques, c’est que je suis issu d’une tradition éminemment libérale. Je n’ai jamais voté libéral de ma vie. La seule fois où j’aurais voté libéral, c’est en 1962, lors de l’élection référendaire sur la nationalisation de l’électricité. Mais j’avais alors 19 ans et le droit de vote commençait à 21 ans.
Mais un certain «libéralisme» a imprégné toute ma vie. Quand j’étais jeune, mon père possédait un petit garage dans ce qui était alors la petite municipalité de Gatineau. Dans le comté, qui s’appelait alors Papineau, l’Union nationale gagnait toutes les élections. Gatineau était la seule ville qui votait massivement pour les libéraux. Le petit garage de mon père était le point de rassemblement de tous les antiduplessistes. Quand les ouvriers de la CIP (la classe ouvrière était plutôt antiduplessiste) finissaient leur quart de travail, à 8h ou à 16h, nombreux étaient ceux qui venaient discuter de la meilleure manière d’en finir avec LE CHEUF.
Tout petit j’ai passé des heures à écouter goulûment ces passionnantes discussions. Personne ne m’a lavé le cerveau mais à huit ans je considérais Duplessis comme un dictateur et je prenais pour le Parti libéral.
En 1955 mon père a été élu maire de Gatineau et il a été décidé que lors de l’élection de 1959 ou 1960 il serait candidat libéral. Malheureusement il s’est noyé en 1957.
Si je raconte indécemment tout cela, c’est que pour moi les options politiques ne sont pas simples ou simplistes. Comme M. Gascon et d’autres l’ont bien souligné, je me comporte d’une manière chaotique et paradoxale, ce qui irrite les personnes qui sont sûres de leurs options et choix.
Cela explique que, en 2011, le vieil indépendantiste «rhinocérien» va voter NPD en espérant que ce vote va contribuer à bloquer la route à un gouvernement conservateur majoritaire. Pour le moment je suis plus obsédé par la bataille gauche-droite que par la question nationale. Puissent les souverainistes ne pas m’en tenir rigueur!
Mais comme je ne suis pas infaillible, peut-être me trompé-je!
Mes salutations à tous les participants à ce forum de discussion, si bien orchestré par Josée Legault!
JSB
@ Michel Bertrand – 30 avr. 2011, 00:35
« Le peintre, dont le nom m’échappe et qui m’indiffère, qui voulait monter sur le « stage » pour présenter sa ‘lettre’ au début du show n’a pas réussi. »
Où avez-vous pris que je voulais monter sur scène pour présenter mon Mot de bienvenue à Sir Paul ? Ce n’ai jamais voulu ça. J’ai plutôt voulu que lui soit remis en main propre mon Mot de bienvenue.
« Mais je suis content que Paul McCartney n’a pas accepté cette demande de chanter « Gens du Pays »… Pourquoi? C’est fort simple: Certains, malgré le fait qu’il se serait politisé par ce geste, n’aurait pas trouvé cet effort suffisant… »
Sir Paul a fait à sa manière aussi bien que De Gaulle, il a brandi le seul drapeau du Québec. À Kiev quelques semaines plus tôt il avait brandi le drapeau du pays où il se trouvait, l’Ukraine qui fêtait son indépendance, accompagné par l’UNION Jack. À Québec ce fut le seul drapeau du Québec, au grand plaisir de la foule. Évidemment on n’a pas publié ça le lendemain, sous prétexte qu’on n’avait pas de photos….
Si Paul nous a dit qu’il avait bien compris le message…
http://www.vigile.net/Retour-sur-un-detournement-de
18 mois plus tard le Conseil de presse nous a donné raison. Une dérive médiatique a créé de toutes pièces un mouvement d’opposition à la bienvenue venue de Sir Paul qui n’a jamais existé. Nous avons plutôt dénoncé la canadianisation de la fête du 400e qui dans la risée générale a voulu faire de Champlain le premier Gouverneur général du Canada qui a été créé 300 ans plus tard… Art-Peur a voulu isolé les artistes, ils ont plutôt sauver le Bloc du naufrage… On a ensuite voulu célébrer la Conquête, sous le tollé général la CCBN a retraité et le tout s’est terminé par le succès du Moulin @ PAROLES.
Voter NPD, PLC, VERTS ou Conservateur, c’est voter pour un État du Canada qui ne passe pas au Québec. C’est voter pour un État à la démocratie tronquée au sommet qui NIE la primauté démocratique de la souveraineté du peuple.
On a voulu nous faire croire que le Québec virait à droite… Que les Québécois,es blâmaient ses artistes… Maintenant on nous dit que les Québécois,es virent à gauche vers le NPD-Canada… TOUT cela n’est que fabrication canadianisatrice qui n’espère que diviser les Québécois,es.
Il faut répliquer par l’UNION de nos forces, par la RÉUNION de TOUTE notre députation sous CONSTITUANTE BICAMÉRALE.
OBJECTIF 101 – Pour une DÉPUTATION MAJORITAIREMENT en faveur de la souveraineté du peuple.
http://www.jesignequebec.com/detail-petition.php?id=78
M. Mitriou, Hier j’ai oublié de dire que je partageais votre indignation sur le sort réservé à M. Larose. Oui, son langage était vert, peu protocolaire, mais la vérité sortait de sa bouche.
Il aurait pu choisir un vocabulaire plus diplomatique. Par exemple, parler de faux jetons, expression très connue en France mais peu usitée ici. De plus, cette expression, moins colorée, n’a pas la charge émotive des mots utilisés. Il faut bien l’avouer.
Cela dit, l’élection du NPD, cette fois-ci, n’a pas pour but de faire avancer la cause du Québec, mais bien de sauver la démocratie au Canada et notre filet social, deux éléments que méprise cordialement le PCC.
Je m’attends à tout lundi soir. Au meilleurs (moins pire), et au pire. Une chatte n’y trouve pas ses petits. C’est vous dire. Et dire qu’à la fin décembre on se demandait de quoi 2011 serait fait, après toutes les émotions vécues en 2010, surtout au Québec. Nous allons être servis. 🙁
Lorsque l’on fait du grand ménage dans sa maison et que l’on s’accorde une pause en écrivant sur le blogue, le texte devient comme l’état dans lequel j’étais: irritable excécrable et provocatrice.
C’est ainsi qu’en lisant en diagonale j’ai accusé à tort Mr Drouin qui jamais n’est intervenu dans mes propos.il en fut de même pour l’incident du mariage royal en citant Paul Mc Cartney .
Ce matin je lis les commentaires ( mon ménage est terminé ) me voilà sereine.
Je me permets de donner mon opinion. Cette élection inutile causera plus de tort que de bien à tous les partis.
Faire disparaître le Bloc ou en diminuer la force n’est pas à notre avantage d’autant plus que Gilles Duceppe fait un travail remarquable.
Jack Layton est emporté malgré lui par la vague et je ne pense pas qu’il aurait imaginé pareil scénario il y a 2 semaines.
Les libéraux n’ont pas de réelles surprises connaissant déjà , même avant les élections leur incapacité à se démarquer.
Harper a péché par orgueil et il recevra son verdict le 2 mai.
Tout est possible le 2 mai , personne ne sait vraiment ce qui arrivera .
On ne peut non plus croire aux sondages car il y a trop d’indécis .
Mais qu’importe soit le résultat , déranger l’électorat pour rien et bien ça rend les gens irritables .J’espère qu’ils ne feront pas comme moi vendredi leur grand ménage !
Mr Baribeau , vos textes viennent toujours me chercher, vous avez beaucoup de diplomatie et on sent chez vous une certaine souffrance . Je suis très touchée du décès de votre père , ce n’est pas un événement anodin et vous marchez sur ses traces.
Personne n’est infaillible et votre vote est votre décision.
Espérant pour chacun de vous un week-end à la hauteur de vos attentes.
Voilà ce qui vous attend M Gingras lundi soir:
J’ai l’assurance (rien de moins) depuis le début de cette campagne menée par la classe médiatique au Québec d’une victoire d’une majorité de conservateurs (155) suivis des libéraux (60), néo-démocrates (53) et des bloquistes (40). Le NPD aura beau avoir recueilli dans les sondages plus de suffrages que le Bloc au Québec et les libéraux ailleurs dans le ROC la réalité demeure que se sont les électeurs qui déposent leur bulletin de vote dans les urnes dans chaque circonscription électorale et non les “fabriqueux” de sondages. C’est au Québec que la majorité de Harper sera obtenue avec 18 députés élus soit 7 de plus qu’en 2008 grâce à de parfaits inconnus unilingues anglo en vacances à Végas, des “poteaux” néo-démocrates qui auront divisé le vote également entre le Bloc et le « bon Jack » pour offrir cette majorité sur un plat d’argent aux conservateurs. Félicitations !!!!
M. Baribeau,
Je ne vous infligerai pas ma biographie, n’ayez crainte. Je dois vous dire que tout comme vous, la certitude de son opinion doit toujours être remise en question. Toutefois, tant qu’on ne m’a pas démontré que j’ai tort d’endosser telle ou telle opinion, je continuerai à la défendre. Les arguments d’autorité n’ont aucune influence sur moi. Si vous êtes ainsi, sur ce point nous nous ressemblons.
Si mes calculs sont bons et vos références exactes, à quelques années près nous sommes du même âge. Je me souviens très bien de Jean Lessage au pouvoir et j’ai vu l’arrivée de Robert Bourassa.
Je n’ai jamais été «rhinocérien» car j’ai toujours considéré que la politique et très sérieuse et exige que nous ne nous dispersions pas. Ainsi, effectivement je ne comprends pas qu’un indépendantiste sérieux se tourne vers le NPD. Mais là je dois dire qu’un vieil indépendantiste «rhinocérien» ça ne me surprend pas beaucoup. Votre côté clownesque a certainement le droit de s’exprimer.
Mon point de vue face à la menace Harperienne est de prendre mes responsabilités et de laisser le ROC prendre les leurs. Je pense sincèrement que le meilleurs choix que je peux faire en tant que Québécois souverainiste est de voter pour le Bloc. Si le ROC ne veut pas de Harper, ils ont d’autres choix et ce n’est pas à moi de m’imaginer que je doive, parce que c’est la mode cette année, sacrifier mon vote pour les sauver.
«Les modes ne sont après tout que des épidémies provoquées.» [George Bernard Shaw]
Incroyable!
Des porte-parole de la communauté grecque se sont insurgés contre le fait que le Parti Libéral du Canada n’ait pas choisi un candidat d’origine grecque dans leur comté. Les libéraux imbéciles ont choisi un < < canadien\Québécois >> pur et simple.
Bravo pour le vote ethnique. (ironie)
Ces messieurs dames vivent au Canada depuis des générations peut-être, mais ne se sentent pas Canadiens. Tiens! tiens! Comme c’est révélateur de racisme et de mépris pour la communauté d’accueille. On veut bien vivre au Canada mais pas au point de s’intégrer, de s’assimiler. On ne peut pas descendre aussi bas, tout de même. Comme c’est charmant.
Une de mes soeur vivant dans le grand-Montréal, s’était fait dire par un émigré d’origine portugaise de ne pas enménager dans le quartier car c’était leur quartier à eux, les Portugais, pas pour les Canadiens\Québécois. Elle l’a remis poliment à sa place. Il y a vingt ans de cela…
Quand on est con…
La cerise sur le gâteau. Martin Cauchon a congédié son chef des communications qui a été trop l’émule de M. Larose en appelant un chat un chat. Si on veut être élu, il ne faut pas insulter les cons racistes qui votent\aient Libéral traditionellement. Se tenir debout est mal vu au Parti Libéral. C’est la leçon a tirer.
Evidemment, la diplomatie aurait été de mise ainsi qu’un cours de sociologie et de psychologie 101 sur les devoirs et obligations des nouveaux arrivants. Mais on a préféré plier l’échine devant la bêtise. Quel pays!
Claire Thibodeau
Ce mariage princier ne m’a pas donné le goût de me remarier moi non-plus…
J’avoue m’être laissé emporter moi-aussi contre la monarchie sans prendre soin de celles à qui cela fait rêvées de princes charmants. D’ailleurs j’en suis un…
Et dire que je pensais que les princes charmants n’existaient que dans les contes !
Me voilà charmée malgré moi.En passant si vous décelez chez moi des sautes d’humeur: ce qui peut se produire à mon avis 2 fois par année , ne me lisez pas , maintenant que vous savez l’effet de Mr Net sur mon caractère , suggèrez-moi des produits moins allergènes.
A moins que j’engage un homme de ménage !
Luc Archambault
Comme vous pouvez le constater, Claire Thibodeau fait amende honorable sur l’épisode de Sir Paul. Quand à l’autre à qui vous vous adressez, c’est un pur et dur de l’autre bord, je crois. Ça m’étonnerait qu’il admette s’être laissé emporter par une dérive médiatique habilement entretenu par les radios-poubelles de Québec et du JdQ.
M. Gascon. Puisse le ciel vous entendre et répondre Non! Merci.
Votre scénario est plausible, possible et effrayant. Je n’ai aucun argument à offrir pour vous contredire. Tout est possible, malheureusement.
On ne saurait tenir un seul électeur responsable du résultat final, n’est-ce pas. Je vote pour madame car elle est une personne de qualité. Elle mérite mon soutient. Gagnera-t-elle? Qui sait? Dans Hull-Aylmer, ce n’est pas la coûtume. Mais tout est possible. Les derniers sondages plaçaient le candidat sortant, un Libéral, 12 points derrière la candidate Néo-démocrate. Lundi est encore loin et deux jours sont plus que suffisants pour créer des surprises surprennantes.
A ce stade, nous ne pouvons dire que Inch al Allah! Fatalisme.
Bonne fin de semaine, et ne vous étouffez pas en écoutant les résultats lundi soir. Je n’ai jamais vu une trentaine de jours passer si rapidement, et pourtant, on ne s’ammusait pas, loin de là. Curieux tout de même, la vie.
Merci M. Drouin pour vos bons mots. 🙂
@ Serge Gingras
Si vous aviez ajouté à votre dernier commentaire que dans des circonscriptions où les risques de votre jeu à la roulette russe est à coup sur suicidaire, laissant le candidat conservateur se faufiler pour remporter la victoire sur le candidat bloquiste, je vous croirais sincère, toutefois toujours avec doute raisonnable. Sans nul doute vous comprenez ce qui précède 🙂
Merci Mario pour ces bons mots à mon égard .Je l’apprécie davantage venant de vous .Ah qu’il y a du monde charmant sur ce blogue.
Ce que plusieurs souverainistes ne comprennent pas, le vote de lundi va faire mal. Les journalistes et les fédéralistes ne vont pas analyser que certains souverainistes ont voter pour le NPD. Ils vont marteler sur les ondes des différents réseaux que l’idée est bien morte. Et ils vont faire de la propagande que la souveraineté est en chute libre. Peut-être que c’est malheureux qu’ils font cette analyse mais c’est ainsi. Ensuite, comme plusieurs personnes m’ont mentionnés dans les dernières, ils croient à tort ou à raison que l’idée n’est plus dans le portrait et qu’il ne faut plus en parler. C’est le message qu’on envoit à la population.
Donc, on se tire dans le pied pas à peu près. Moi, je n’y crois pas aux fédéralistes d’ouverture car à chaque fois qu’on a donné un gros mandat à plusieurs députés du Québec, à un parti fédéraliste, on a rien eu en retour. Bien au contraire, on s’est fait avoir et plusieurs oublient la devise du Québec « Je me souviens » car sinon on voterait contre nos convictions. Le Bloc ne va pas avoir le pouvoir mais on s’est très bien qu’ils vont nous défendrent sans compromis contrairement aux autres partis.
J’ai 39 ans et j’ai toujours voté pour le Bloc car je me fous d’avoir le pouvoir car les années passés nous ont prouvées que cele nous donnait absolument rien d’envoyer de nombreux députés à la chambre de commune. Au moins, le Bloc est là pour nous défendre(Québec) tandis que ceux qui seront élu vont devoir voter comme le parti et ces députés et ils seront minoritaire dans le caucus.
En plus, je n’aime pas voir une majorité écrasante comme on veut peut-être voir ce lundi. Je peux comprendre les Fédéralistes mais les souverainistes, vous revenez à la nuit des longs couteaux.
Mes chers amis, au lieu d’avancer, on recule.
*****DE DÉFAITE EN DÉFAITE JUSQU’À LA VICTOIRE FINALE*****
Monsieur Drouin, permettez-moi (je sais que vous le ferez) de commenter les propos que voici:
*****«Je n’ai jamais été «rhinocérien» car j’ai toujours considéré que la politique et très sérieuse et exige que nous ne nous dispersions pas. Ainsi, effectivement je ne comprends pas qu’un indépendantiste sérieux se tourne vers le NPD. Mais là je dois dire qu’un vieil indépendantiste « rhinocérien » ça ne me surprend pas beaucoup. Votre côté clownesque a certainement le droit de s’exprimer.»*****
Vous serez probablement étonné et un tantinet incrédule lorsque je proposerai mon argumentaire. Et je vous comprends très bien.
Ma première affirmation: j’ai toujours pris la politique au sérieux. Mon père, ce libéral impénitent, cet anti-duplessiste fougueux, m’a appris cela.
Ma deuxième affirmation: il y a eu deux étapes très distinctes dans l’histoire du Parti Rhinocéros. En 1963-1964, Jacques Ferron et quelques «intellectuels» ont fondé le fameux parti. L’idée de base: se moquer des partis fédéralistes et ridiculiser les idées de droite. Le principe de base du parti était d’utiliser diverses formes d’humour, surtout L’IRONIE. L’idée était d’être plus fédéraliste que tous les partis fédéralistes. Par exemple, créer un pays UNI D’UNE MARE À L’AUTRE en rasant les montagnes rocheuses et en bouchant les trous. À l’époque de nombreux «westerners» ont pensé que c’était sérieux.
L’idée était aussi d’être plus à droite que tous les partis de droite en punissant les pauvres, en retournant les femmes dans leur cuisine, en interdisant l’avortement, en maintenant la peine de mort, etc.
Ma troisième affirmation: de 1964 jusqu’à 1980 le parti ne présentait qu’une poignée restreinte de candidats et les «blagues» (ou «jokes») étaient «construites» après étude des programmes des autres partis. Et le tout était très réfléchi. Il s’agissait de viser les bonnes cibles.
Ma quatrième affirmation: presque tout le monde était «séparatiste» (dans le langage de l’époque), y compris l’admirable Jacques Ferron. D’ailleurs, tout cela fut déchirant pour Ferron, sa famille et ses amis. Le beau-frère de Ferron, Robert Cliche, Beauceron, a plutôt choisi la route du NPD.
Ma cinquième affirmation: il est vrai qu’à partir de 1980 le Parti est devenu clownesque et «bouffonisant» (à mon grand dam). Pour qu’un parti fédéral devienne officiel il doit présenter au moins 50 candidats et un groupe de personnes issues de milieux plus clownesques ont approché le parti pour qu’il s’agrandisse. J’étais contre mais ce fut accepté.
Ma sixième affirmation: j’ai toujours pris la politique au sérieux (ma prétentieuse petite biographie le démontre un tantinet) et lorsque j’ai été candidat, je me suis assuré de toujours véhiculer un message fondé sur de la substance. Je le dis sans mépris: mon tempérament est peu «clownesque» et, même petit, les clowns m’attiraient peu.
Ma septième affirmation: il n’a jamais été question de présenter un candidat rhinocérien lors des élections provinciales, lesquelles devaient se régler entre Québécois sans l’intervention d’un parti humoristique qui devenait inutile, compte tenu de l’existence du PQ.
Ma huitième affirmation: avant de mourir Jacques Ferron m’avait supplié de tout faire pour supprimer ce parti, devenu usé et inutile.
Ma neuvième et dernière affirmation: je comprends très bien vos arguments et objections. J’ai un énorme respect pour votre argumentaire, rigoureux et plutôt convaincant.
J’ajoute quand même que j’aime beaucoup l’humour décapant, original et vitriolique. Et je suis un peu pataphysicien.
Respectueusement!
JSB, vieux «rhino-c’est-rien» déchu
@ Alain Carré
Vous donnez une bonne leçon à vos aînés se prétendant souverainistes appuyant un parti fédéraliste centralisateur social-démocrate plutôt qu’un parti souverainiste social-démocrate. Ils donnent des munitions à leurs pires adversaires de droite et cautionnent le maintien du régime rocanadian colonialiste.
À la lecture de leurs commentaires et argumentaire pouvez-vous comprendre leur action qui me semble liée à un cheminement politique personnel passé empreint d’amertume et cousu de déceptions ? Aujourd’hui quel est leur objectif politique réel qu’ils n’ont pas encore dévoilé ?
Pas surprenant qu’ils aient essuyé une rebuffade de Gérald Larose les traitant « d’imposteurs et de cr…… professionnels » .
D’accord, A.Carré.
Selon un nouveau scénario plein d’attentisme durable de -déjà vu-, le beau risque Lawton ne sera qu’une répétition de Meech et de Charlottown sans même qu’un seul acte ne soit probablement joué.
Ce qui est grave dans cette victoire NPD appréhendé -in the Kébec- c’est de vouloir faire croire chez les Canadiens et au Québec même que la question québécoise nationale et souverainiste incluse que celle ci sera terminé.
Une collectivité qui s’égare est telle intéressé en plus à se faire hara kiri ça c’est une autre histoire?
Le parlement canadien ajoutera d’ici 15 mois une vingtaine de sièges supplémentaires au Canada tout en maintenant au Québec les 75 sièges existants avec un Québec qui forme 22% de la population canadienne, le statu du Québec ne peut être enterré comme situation désolé!
Et de la part de Khadir ce sera intéressant de le voir évoluer prétendre que la souveraineté est secondaire qu’il faut la mettre dans le placard afin de vouloir rassurer comme tous les politiciens et afin d’accorder les violons de QS avec les députés NPD élus comme cela à été observé de façon plus ou moins discrète entre les adéquistes et les conservateurs.
Tant que des Québécois se vendront à gauche comme à droite au Canada, le Québec connaîtra l’infériorité politique.
M.Baribeau, j’ai pris note de vos mots envers moi.
Personnellement, avant cette campagne, si le Bloc n’avait pas existé, j’aurais voté pour le NPD. Mais à la lecture de leur programme, je me verrais assez mal de voter pour ce parti qui ressemble à bien des égards à Québec Solidaire. Ce sont des éternels rêveurs. cve parti ne croit pas réellement à la souverainteé car avant tout, ce sont des progressistes avant d’etre souverainiste. J’espère que bien des gens vont s’en souvenir lors de l’élection provinciale. S’il avait la cause bien à coeur, il n’aurait pas créé leur parti.
Donc si le Bloc disparaît(ce que je ne souhaite aucunement), je vais voter pour le Parti Vert à la prochaine élection dans 2-3 ans. Tant qu’à ne pas croire aux demandes de changements provenant du ROC, aussi bien donner mon vote à ce parti.
Ce lundi soir, ça va être assez triste à moins que les électeurs du NPD soient tentés de ne pas aller voter car ils sont trop en avance. Également, si certains électeurs(autant pour le Bloc, libéraux et Conservateur) décident de virer leur capot de bord à la dernière seconde car l’écart est trop grand dans les sondages. Dernière chose pour arriver à une course plus serrée, c’est la force de l’organisation du Bloc à faire sortir leur vote. Si cela rrive, le Bloc pourrait en surprendre quand aux nombres de siège(entre 30 et 40). Mais sinon, ça risque d’être l’hécatombe avec 20 sièges et si l’écarts est de 20 points et plus, le Bloc pourrait disparaître de la carte, un balayage orange aux garnds bonheurs des fédéralistes, des journalistes de GESCA et des journaux de Montréal et de Québec ainsi que les radios poubelles de ma ville.
Tous les souverainistes devraient boycoter les journaux de GESCA, journal de Montréal et de Québec. Le père de PK doit se retourner dans sa tombe lui qui était souverainiste.
M. Carré, faut être devenu dépressif pour penser voter Vert.
Avant de trop vous pencher sur les politiques du NPD, faudrait vous demander : Si la souveraineté du Québec est rentable, pourquoi tous nos médias sont fédéralistes et la grande majorité de nos riches québécois le sont aussi ?
J’attends la réponse à votre réflexion ou celle d’un(e) autre intéressé(e).
J’ajoute à la réflexion de ma dernière intervention : Nos riches québécois, sachant que les Québécois se porteraient mieux, seraient plus riches, après la souveraineté du Québec, devraient normalement se réjouir de cette éventualité qui leur permettrait de faire plus d’argent avec des « clients » éventuels qui auraient plus d’argent dans leurs poches pour se payer plein d’affaires. Ils devraient supporter la séparation du Québec. Est-ce qu’ils ne savent pas compter correctement ou sont inconscients ?
Le parti Vert est pan canadien comme le NPD.
@Bousquet,
Je suis loin d’être dépressif, croyez moi. Je disais simplement que je ne croyais pas plus au fédéralisme et dans l’éventualité(on est bien loin de cela) que le Bloc disparaisse, j’étais prêt à voter pour le parti vert. Sans vous vouloir vous offusquer, vous seriez un très bon journaliste pour GESCA car vous déformez mes propos en ajoutant pas… pour les prochaines élections et si le Bloc disparaissait….
Pourquoi les entrepreneurs sont pour la plupart fédéralistes, c’est bien simple, c’est l’argent qui mène le monde. Pensez-vous un instant qu’un entrepreneur qui fait affaire avec le Canada anglais va se venter qu’il est souverainiste. Il risque de perdre de l’argent.
Pierre Péladeau n’avait pas peur de l’affirmer qu’il avait voté OUi en 19080 et en 1995. La plupart ont peur.
M. Carré, j’avais bien indiqué que vous pensiez voter Vert, pas que vouas alliez tout de suite voter vert.
Maintenant, pour votre explication au sujet de la grande majorité des riches québécois qui sont fédéralistes, votre réponse est excellente : «.c’est bien simple, c’est l’argent qui mène le monde. Pensez-vous un instant qu’un entrepreneur qui fait affaire avec le Canada anglais va se venter qu’il est souverainiste. Il risque de perdre de l’argent.»
Si nos entrepreneurs perdent de l’argent en vendant moins au Canada anglais, qui est-ce qui risque de perdre son job au Québec avec des ventes diminuées, selon vous ?
M. Bouchard, je crois que le parti vert est seulement vert, il est comme le CAQ de M, Legault, il ignore les affaires constitutionnelles, il fait comme si ça n’existait pas et doit bien, s’il a une théorie en cette matière, être mondialiste afin que la planète entière soit verte parce que la pollution, elle n’a pas de frontières.
Actuellement, sur les 200 député,es du Québec, 125 proviennent de l’Assemblée nationale du Québec et 75 du Parlement d’Ottawa : 100 sont du PQ, du Bloc et de QS, et 100 sont du PLC, du NPD, des Conservateurs, du PLQ, et de l’ADQ. C’est l’équilibre de blocage. Le 2 mai, un vote en bloc pour le Bloc peut ROMPRE cet équilibre du blocage en faveur de la souveraineté DÉMOCRATIQUE du peuple du Québec.
Un vote pour le NPD, le PLC, les Verts et les Conservateurs pourra rompre cet équilibre en faveur de l’État ILLÉGITIME du Canada qui NIE la primauté effective et démocratique de la souveraineté du peuple du Québec sur SON territoire national du Québec.
Le LIEU par excellence du pouvoir DÉMOCRATIQUE de ce peuple SOUVERAIN sur SON territoire national se trouve NI à l’ANQ ( subordonnée au pouvoir de désaveux de la Couronne canado-britannique contrôlée par le seul Parlement d’Ottawa, NI au Parlement d’OTTAWA, sur lequel ce peuple n’a pas de prise.
Le seul LIEU du pouvoir DÉMOCRATIQUE du peuple SOUVERAIN du Québec réside dans la RÉUNION, jamais concrètement tenue, de TOUTE sa députation qui est forcée de TOUJOURS siéger SÉPARÉMENT, pour ne neutraliser le POUVOIR SOUVERAIN.
Pétition pour que soit RÉUNIE sous CONSTITUANTE BICAMÉRALE, TOUTES nos forces démocratiques afin d’appeler ce peuple à INVALIDER tout État qui n’a pas NI sollicité NI obtenu le OUI de la démocratie québécoise.
http://www.jesignequebec.com/detail-petition.php?id=78
D’où la CRUCIALE importance de voter en bloc pour le Bloc québécois. On a voulu joué profil bas… si le message ne passe pas, il nous faudra faire demain, ce que nous n’avons pas su faire aujourd’hui, rompre l’équilibre de blocage en NOTRE faveur.
L’OBJECTIF 101 est celui que se sont donnés les forces canadianisatrices. À défaut d’avoir pu élire un gouvernement Conservateur majoritaire, après avoir pistonné sans effets IGNATIEFF, ils se sont mis en désespoir de cause à gonfler l’hélium de la manipulation et de la fabrication d’opinion, un NPD totalement désorganisé et jovialiste.
L’OBJECTIF 101 des forces souverainistes a été silencieux… C’est le n’importe quoi du plus bas dénominateur commun. Si NOUS, le peuple, NOUS PASSONS SOUS SILENCE, cet OBJECTIF, c’est NOUS qui seront sans voix quand l’équilibre de blocage aura été rompu en faveur des forces de la minorité activiste canadianisatrice qui NIE la primauté EFFECTIVE de la souveraineté de ce peuple démocratique.
@ NOUS d’y VOIR !
Personne ne le fera à notre place.
http://www.jesignequebec.com/detail-proposition.php?id=69
M. Bousquet,
C’est la peur de l’inconnu mais avec toutes les ressources qu’on possède, je crois fermement qu’on va avoir aucune difficulté majeur. Même, je crois fermement à l’enthousiasme que cela pourrait provoquer. Je me rappelle en 1995, les gens étaient excités, positif. cela amène de nouvelles idées. Imaginer, créer un nouveau pays, c’est un beau défi. Mais depuis ce temps, c’est la grande noirceur. Il existe cette campagne de peur qu’on utilise lors des référendum, enlever cela et bien des Québécois vont être en faveur de l’indépendance. Pourquoi tous les peuples sont indépendants et nous, on serait incapable de le faire, c’est illogique. Il faut avoir confiance en nous.
Ce n’est pas le très fédéraliste Jean Charest mentionnait qu’un Québec souverain serait rentable….
Au cours des derniers jours, les dénigrements mesquins de Gérald Larose et de Gilles Duceppe envers Jack Layton et l’ensemble des fédéralistes du Québec a atteint un niveau totalement insupportable…et pas besoin d’être un ardent fédéraliste pour l’avoir ressenti et pour avoir saisi, avec le NPD, un véhicule pour manifester notre ras-le-bol de la grande noirceur dans laquelle nous enferme depuis trop longtemps le Bloc. Ce parti, qui ne fait qu’isoler le Québec du pouvoir, avait réussi à nous faire croire que lui seul pouvait parler pour nous et que tous les Canadiens (que nous ne serions pas) nous haissaient…
Cette semaine, cependant, les Bloquistes ne se sont pas attaqués seulement à des Libéraux fédéraux (démonisés depuis longtemps au Québec), mais à Jack Layton, un anglophone bilingue, sympathique et résolument pas anti-Québec…Bien des Québécois ont été indignés de ces sorties de vieux frustrés comme Larose et Duceppe, et, à mon humble avis, ce fut le véritable tournant de la campagne au Québec et la consolidation du vote néo-démocrate.
On a réalisé qu’il pouvait être encore possible d’être fédéraliste et populaire au Québec, mais ça faisait longtemps qu’on avait pas vu cela, étant donné le lessivage de cerveaux continuel du très influent mouvement souverainiste qui carbure aux tentatives continuelles de démontrer que le Canada n’aimerait pas le Québec…En fait, j’ai très honte de l’image d’aboyeur frustré et revanchard que Gilles Duceppe (et toute sa bande de bloqueux) projette des Québécois tant au Québec que dans le reste du Canada.
Nous avons besoin de gens positifs et qui croient en l’avenir du Québec dans le Canada. Mme Papillon, candidate du NPD dans Québec, est assurée d’avoir mon vote. Car c’est le temps qu’on se DÉBLOQUE et qu’on participe et influence le Canada…et qu’on fasse entendre efficacement nos voix progressistes du Québec partout au Canada…
Jérôme Poulin
Québec
M. Poulin, on se calme…:), Je suis moi-même de Québec, comté de Louis-Hébert, j’ai voté pour Pascal-Pierre Paillé je pense que vous lisez trop Éric Duhaime et que vous écoutez trop les radios poubelles qui crachent leur venain sur le PQ et le Bloc.:)
Je discutais avec un ami qui est membre du NPD. Il me disait que si Layton mentionnait que la défaite du Bloc était dû à la baisse de la souveraineté, il lui retournerait sa carte de membre assez vite.
Il ne faut pas oublier que plusieurs fédéralistes et souverainistes vont voter pour le NPD. Si certains fédéralistes s’expriment de cette façon, n’ayez crainte, le NPD va desscendre assez rapidement. Vous parlez de Larose mais dans vos commentaires, je sens de la rancoeur envers les souverainistes et non le respect envers d’autres citoyens qui pensent autrement.
Mon ami qui est membre du NPD me disait qu »il est sûr qu’après une déconfiture du bloc, certains politiciens vont profiter de l’occasion pour dire que les Québécois ne sont plus intéressés par le souveraineté et ça l’écouerait juste d’y penser mais il les qualifiait d’imbéciles ou des manipulateurs… Mais vous voyez,qu’il risque d »avoir des flammèches entre fédéraliste et souverainiste dans ce parti.
Et en terminant M. Poulin, peut-être même que votre candidate est souverainiste car quelques candidats le sont dans le NPD. Il y a bien des fédéralistes qui n’oseraient jamais voter pour un souverainiste et qu’ils vont le faire ce lundi.:)
M. Carré, vous avez négligé de répondre à ma question : Si l’industriel québécois risquait de perdre de l’argent parce qu’il ne vendrait plus autant au Canada anglais, qui perdrait son job au Québec ?
Vu que vous n’osez pas répondre, je vais vous donner la réponse : Le travailleur québécois.
Si M. Charest pense que la souveraineté du Québec est rentable, pourquoi est-ce qu’il ne la fait pas ?
Pourquoi est-ce que M. Beaudoin de Bombardier est fédéraliste, si la souveraineté du Québec est rentable ? Et la famille Desmarais ? Des têtes dures ? Des mal informés ?
À M. Carré qui écrit : «Mais vous voyez, qu’il risque d »avoir des flammèches entre fédéraliste et souverainiste dans ce parti (le NPD).
M. Carré, ceux qui vont voter pour le NPD ne croient plus tellement à la souveraineté du Québec, autrement, ils voteraient pour le Bloc. Même chose pour les candidats du NPD. Le ministre des finances de M. Charest, M. Bachand, est aussi un ancien souverainiste qui ne l’est plus du tout. Ça ne fait pas de chicanes au PLQ ça.
J’ai été séparatiste, avant de devenir souverainiste et je cherche maintenant à mieux comprendre le raisonnement d’un fédéraliste qui sont aussi nombreux que les souverainistes et souvent, du genre à avoir plus à perdre et à gagner du succès de la séparation du Québec. Mes questions me semblent importantes. Pourquoi c,est comme ça ?
Les raisons des souverainistes me semblent d’ordre culturel et linguistique qui seraient plus en sécurité dans un Québec indépendant et en plus, qu’ils seraient plus riches.
Les raisons des fédéralistes me semblent d’ordre monétaire et économique qui seraient plus en sécurité dans un Québec dans le Canada et que la langue et la culture québécoise peuvent être aussi bien protégés dans le Canada.
M. Deschamps nous l’avait dit : Le Québécois moyen veut un Québec indépendant dans un Canada uni. ( Ça ressemble drôlement à une véritable confédération d’États souverains ).
Oui, Monsieur Bousquet!
Le clairvoyant humoriste qu’est Yvon Deschamps avait tout compris: un « bon boss » et puis « un Québec indépendant dans un Canada uni », voilà ce qui nous rejoint. Ce qui, remarquez bien, n’est pas aussi loufoque qu’il n’y paraît…
Ainsi, en réorientant le tir pour plutôt viser l’avènement d’une « véritable confédération », tel que vous l’écrivez ci-dessus, nous pourrions devenir notre propre « bon boss » dans un Canada qui, à l’avantage de toutes ses régions, deviendrait « une véritable confédération ». Une solution plausible que nous avons, vous et moi, à maintes reprises évoquée.
Suffirait d’un peu de bonne volonté de part et d’autre. De collaboration entre personnes progressistes d’Est en Ouest, de personnes capables de voir au delà de l’immédiat et de préjugés tenaces qui nous freinent bêtement. De personnes clairvoyantes, quoi.
Peut-être que nous pourrions demander à M. Deschamps de participer à d’éventuelles négociations afin d’aider à la mise en place de la réorganisation canadienne…
Dans un tout autre ordre d’idée, encore que tout soit assez inextricablement interconnecté dans le grand dossier politique qui nous occupe et que l’imminente élection projette à l’avant-plan, vous avez un peu plus tôt posé une très judicieuse question, à savoir si la souveraineté serait si économiquement rentable, pourquoi donc les plus nantis seraient-ils très majoritairement fédéralistes. Pourquoi?
Il y a certainement de très bonnes raisons à cela, mais je ne m’aventurerai pas de ce côté. Trop long et trop complexe à tenter d’expliquer.
Plutôt, je vous toucherai quelques mots à propos d’un certain grand vizir du nom d’Iznogoud. Qui voulait devenir – coûte que coûte – calife à la place du calife (le bon calife Haroun-el-Poussah).
Quel rapport avec l’élection fédérale, avec la souveraineté?
Une hypothèse s’est implantée en moi depuis l’allusion à la « cage à homards » de M. Parizeau. Et cette hypothèse veut qu’il y ait deux types principaux de tenants favorables à la séparation du Québec.
D’une part, il y en a certains qui désireraient surtout devenir les gros poissons d’une plus petite mare, les préoccupations relatives à la culture ou à la langue leur étant bien secondaires, celles-ci ne leur étant de fait que des prétextes utiles pour chercher à convaincre et entraîner le plus grand nombre vers cette souveraineté.
Une souveraineté qui serait à connotations très différentes pour les nouveaux gros poissons, d’une part, et pour ces autres qui auraient érigé les digues, d’autre part.
Devenir « calife à la place du calife ». L’objectif fort possiblement, voire même probablement, ultime de notre élite souverainiste.
Le peuple y trouverait-il malgré tout son compte? Peut-être, ou peut-être pas. En pratique, le peuple n’aura vraiment que remplacé un calife par un autre. Et, comme quelques mots d’une chanson du groupe The Who le disent: « Meet the new boss, same as the old boss! ».
Et voilà une des raisons pour lesquelles je suis non-souverainiste. Le leurre est trop gros, trop apparent, pour peu qu’on s’attarde le moindrement à bien considérer la question – en ce qui me concerne, du moins.
Et puis, une véritable confédération serait tellement plus profitable pour nous tous dans la grande mare canadienne.
(Faudrait voir quelles seraient les disponibilités de M. Deschamps dès que possible…)
J’ai reçu ceci d’un ami. C’est intéressant pour voir quelles semblent être les intentions de vote.
***«Bonjour Je viens de découvrir cet outil intéressant qui a cumulé les derniers sondages et qui donne de bonnes informations pour le vote du 2 mai.
Ça fonctionne avec le code postal ou une carte. Rien de plus simple.
Est-ce qu’on a vraiment le choix ?
Je vous laisse regarder le tout et faites circuler 😉
http://www.projetdemocratie.org/***
FAUTE DE FRANÇAIS: j’ai écrit «peu avoir» au lieu de «peu à voir». Je m’autoflagelle doucereusement!
JSB
La danse du canard ou le syndrome de la canne,,est en mode séduction pour l’aveugle nation québécoise,la danse et la démarche canneton à toujours séduit le québécois ,rappelez-vous, peuple du » je me souviens »dans les années 70 une certaine Nathalie se trémousse en canard et le québec craque,et en 90 un certain Monsieurs Bouchard séduit le kébek avec sa démarche canneton et son nouveau symbole » la Canne » en 2011 le québec est séduit par un nouveau canneton et sa canne et en plus » cé un bon Jack » Alors la triste histoire du québec se poursuit comme » le jour de la marmotte » peuple de non-vision,et non visionnaire ,alors peuple du kébek avec votre canne blanche allez voter le 2 mai pour le « bon Jack »
***LIRE OU RELIRE «RHINOCÉROS» D’EUGÈNE IONESCO!?***
Cette pièce de théâtre a peu à voir avec le vieux et usé PARTI RHINOCÉROS. Mais c’est une oeuvre prodigieuse sur la montée du CONFORMISME au sein d’une société. J’ai fait lire cette oeuvre à des centaines d’étudiants et d’étudiantes qui, pour la plupart, ont été ravis et ravies.
C’est assez! Je me tais et je vais soigner l’infâme rhume qui m’est tombé dessus comme la misère sur le pauvre monde.
JSB, montagne d’ambiguïté
L’évolution Orange. Cela ressemble plus à une stratégie qu’à un choix se société.
Ce pourrait être la « Stratégie du Dauphin » (selon Lynch et Kordis – 1994) : où l’on est ce que l’on fait, où l’on privilégie les approches responsables, les solutions accessibles, faire plus avec moins, la vision globale : penser dans l’avenir et agir dans le présent.
Mais les obstacles sont concurrents et contradictoires : d’une par c’est la peur (de la Carpe) face aux changements, face à la douleur de briser nos illusions; d’autre part c’est la stupidité organisationnelle (du Requin), le défaut d’apprendre de nos erreurs. « La confusion crée le camouflage naturel du requin: ce que l’on refuse de reconnaître ne peut pas être mis en cause. Le Requin s’échappe comme une anguille quand il s’agit d’éviter la réalité des événements. C’est pourquoi le plus grand danger que court le requin c’est de croire en ses propres capacités. »
Et là ou cela devient amusant : le requin vient de demander à la carpe de l’aider à se débarrasser du Dauphin. En effet le Requin fredonne : « Il faut que je gagne ». La Carpe chante : « Je ne peux pas gagner, mais tout ne peut aller que pour le mieux, l’important c’est d’y croire »
« Le Requin veut désespérément tout contrôler; par conséquent il crée constamment des crises pour forcer les autres à jouer son jeux ».
La surprise c’est que le monde et est besoins sont en évolutions continuelles. Les défis existent, les solutions ne sont pas toutes évidentes. Plus on attendra, plus les choix seront difficiles. Car comprendre les enjeux, et améliorer l’efficacité de nos méthodes et procédés, c’est se donner les capacités de faire face à la complexité et de converger vers des solutions viables.
@ Gillles Bousquet + Claude Perrier
N’avez-vous jamais songer de vous libérer du carcan, de l’horizon fermé dans lequel le peuple québécois s’est fait d’abord dépossédé de son système économique par les armes et la pratique militaire de la terre brûlée lors de la conquête britannique et ensuite floué économiquement pendant 250 ans jusqu’à ce jour par la « Rocanadian national building policy » qui avec nos impôts privilégie le développement économique partout dans le ROC en nous abreuvant de la supercherie qu’est le système de péréquation, des grenailles laissées à sa colonie Kwibek en retour d’une création de la richesse de façon exponentielle dans le ROC.
Bien sur il reste toujours l’option de vendre notre âme et notre corps, ceux de notre mère et nos enfants tant qu’à faire pour devenir riches.
On a tous senti que quelque allait tout croche depuis le début de cette élection mais pas seulement pour Gilles Duceppe comme voulaient nous le faire croire Marissal, Pratte et ceux de Radio-Can. Le Bloc aura la balance du pouvoir avec autour d’une trentaine de députés dans un gouvernement minoritaire pour une 3e fois consécutive, à l’italienne comme disait Jacques Parizeau.
Prix de consolation, les radio-poubelles de Québec vont mordre la poussière, elles ne misent plus que sur André Arthur qui n’est pas si gros que ça en passant…
P.S J’attend la réaction de John James Charest impatiemment venir nous dire avec son sourire fendant que la niche à chien de garde du Bloc s’est faite secouée alors que les colonnes de sa maison mère canadienne se fissurent de toute part.
Certains n’ont pas compris à gauche que c’est se plier à l’individualisme de marché que de vouloir en masse se jeter dans les bras d’un parti qui tout comme le Parti Libéral d’ignatieff ne reconnaît pas l’histoire précise d’une nation francophone dont il ne reste que des portions au Manitoba et surtout le long des frontières ontariennes avec le Québec. Cette nation c’est le Québec minoritaire dans le grand tout canadien dont The Gazette off Montreal déplore l’ombre des concessions nationales que le NPD prétend offrir aux Québécois pour les arracher au BQ! Si The Gazette est à ce point hostile aux Québécois en tant que francophones en s’en prenant à toutes les cibles qui mentionnent la protection du français à quoi s’attendre du Canada?
L’individualisme de consommation consiste à qui prend qui achète et qui jette. Le NPD est traité en produit de consommation politique par des organes de presse qui profite de la crise du politique pour s’attaquer au BQ.
Luc Archambault, j’ai lu votre dernier texte, d’accord comment réveiller un peuple qui dort? Un peuple très américanisé dans la région de Québec comme ailleurs.
Jean Charest sera ravi en théorie des pertes du bloc mais il n’est pas sans savoir que c’est une population en colère qui proteste.
On ne vote pas contre le bloc , on vote contre Harper en mettant du NPD .Ce vote que l’on définit comme une lassatitude du bloc n’est qu’un effet d’entraînement .
Si la mode est orange , on y va pour cette couleur .
M. Gascon, nous vous admirons de vouloir sacrer le Canada dehors du Québec. Un geste brave mais, il nous manque de braves québécois pour y arriver. Ça prendrait une solide majorité de souverainistes, pas une solide minorité comme c’est le cas depuis 40 ans sauf pour une courte période de quelques mois quand les Québécois ont été enragés par le refus de Meech.
C’est quoi votre plan, M. Gascon, pour sortir le Canada du Québec ? Les armes ? Expliquer continuellement à nos fédéralistes qu’ils se trompent et que le bonheur des Québécois est dans le pré souverainiste pour ne plus entendre parler du Canada, ce qui les convaincrait ?
Que les Québécois souverains risquent de devenir plus riches, plus autonomes, plus indépendants, plus propriétaires de plus grosses maisons à Westmout, laissées, pas trop cher, par leurs propriétaires anglophones en fuite en Ontario ? Des plus gros chars ? De plus longues vacances en Floride ? Une plus grosse parade à la Fête nationale ? Le retour des ceintures fléchées, du rigodon, des danses carrées et du ragoût de pattes de cochons ? Quoi et comment s.v.p. ?
Une majorité de souverainistes mous informent les sondeurs qu’ils vont voter fédéralistes et orangé demain. Pas très convaincus des bienfaits de la séparation, nos souverainistes sauf le 25 % de purs et durs, ceux qui devraient continuer de voter pour le Bloc.
J’ai fait le jeu de la carte électoral proposé par M. Baribeau. Conclusion, dans mon comté, je peux voter pour qui je veux, les Conservateurs ne sont pas une menace. 🙂 De plus, les Néo-Démocrates sont en avance. 🙂
Pour répondre à la question légitime de M. Bousquet sur la frilosité des hommes d’affaires face à une éventuelle sécession du Québec, je crois que la réponse est que de tout temps les hommes d’affaires ont craint le chaos, le désordre, les remous. Ils s’y opposent pour des raisons purement terre-à-terre, nullement idéologique. Quand ça marche bien, pourquoi changer et risquer dieu sait quoi. Le mieux est l’ennemi du bien, c’est bien connu.
Il tombe sous le sens que le Québec souverain, indépendant politiquement, serait rentable. Sauf que les hommes d’affaires ne sont pas intéressés à savoir jusqu’à quel point. Il y a toujours la crainte que ce nouveau Québec s’orriente vers la Suédisation plutôt que vers la US-issisation et la Loi de la jungle favorisée par les profiteurs du moment. Trop de mesures sociales, comme les Québécois sont capables de faire et pas assez de laissez-faire économique, comme c’est le cas en ce moment. Opinion toute personnelle.
M. Baribeau, pour le rhume : se gargariser avec de l’eau salée qui a bouillie préalablement, pour tuer les microbes, et le faire aussi souvent que le mal l’exige, quand les malaises apparaissent à nouveau. L’eau, pas trop salée, afin de ne pas irriter les muqueuses, très important. Ça marche pour moi. N’ai pas eu de rhume depuis des années. 🙂
Votre défense du Parti Rhinocéros était éclairante et rafraîchissante.
Aucun analyste de Radio-Canada, Radio ou Télé, n’a été en mesure de prédire quoi que ce soit pour lundi soir, sauf une surprise pour tout le monde. Souhaitons que les Libéraux exécutent un saut quantique d’intelligence et d’humilité et acceptent de s’associer au NPD pour former un gouvernement de coalition si d’aventure le scénario se présente. Peu importe qui serait le premier ministre : Jack Layton ou Michel Ignatieff, qui, dans les dernières semaines de la campagne, s’est révélé autre que ce qu’il nous avait offert depuis son arrivé au Parti Libéral.
Que c’est-il passé? a-t-il congédié ses conseillers. A-t-il écouté ses conseillers? A-t-il engagé d’autres conseillers. Le résultat est frappant. Si ce nouveau Michael Ignatieff avait été au rendez-vous dès le départ, l’histoire aurait été tout autre. Maintenant, c’est trop peu trop tard, pour cet élection. Que va-t-il se passer maintenant? Va-t-il rester? Va-t-il voguer vers d’autres cieux plus hospitaliers? Vamos a ver, disait Cervantes.
Comment réveiller un peuple qui dort ? Il n’y a rien a faire ,quand un peuple trop éééémotiff dont la capacitée de réflexion ne dépasse pas le niveau de la ceinture ,quand une nation se laisse séduire par un clown à la parole de vent, sans consistance ,et surtout sans strucure de pensée logique ,,et bien le québécois moyen se laisse prendre comme madame Claire un peu plus haut,, »Jack yé fin ,jack yé malade ,j’aimerais bien prendre une bière avec mon mononcle malade » aucun questionnement sur l’importance de mon vote en rapport avec le québec « Ma Nation » c’est pas grave Jack yé fin ,,comment réveiller ce Peuple du « Je me souviens » en se rappelant que « Nous sommes un grand Peuple,,quelque chose comme un très Grand Peuple » En espérant qu’un jour le KÉBEK sera un Pays
De R.Martineau.
(….) I Love Qwébec
La candidate NPD dans Mégantic-L’Érable est une unilingue anglophone qui ne parle pas un mot de français.
La candidate NPD dans Berthier-Maskinongé est une unilingue anglophone qui ne parle pas un mot de français.
Le candidat NPD dans Jeanne-Le-Ber est un unilingue anglophone qui ne parle pas un mot de français.
Et pour quel parti on s’apprête à voter, demain ?
Le NPD.
Ben coudonc.
MANQUE DE RESPECT
Je comprends que vous vouliez prendre congé du Bloc. Vingt ans de mariage avec le même parti, c’est un bail.
Surtout quand ce parti était censé être là « temporairement ».
Mais vous voulez vraiment récompenser un parti qui présente des unilingues anglophones dans des comtés majoritairement francophones ?
Ça ne vous dérange pas ? Vous ne trouvez pas que c’est un manque de respect ?
Pensez-vous que les Ontariens voteraient pour un parti qui présenterait des candidats qui ne parlent pas un maudit mot d’anglais ? (…)
@ Gilles Bousquet
Vous réduisez la souveraineté éventuelle du Québec dans le mépris de son identité plutôt que de l’élever dans la noblesse et la dignité de peuples très fiers d’assumer librement et pleinement leur propre destin.
Les peuples soumis n’ont pas droit de cité dans le concert des nations, aux nombreuses tables internationales où l’on participent aux décisions touchant les enjeux planétaires: environnement, économie, etc.
Les souverainistes ont rien à cirer des richesses matérielles acquises à genoux.Notre richesse se trouve ailleurs que dans la soumission et dans le matérialisme de consommation du seul horizon de la cage à homard rocanadian.
Vous avez tous les droits de disposer de votre personne comme bon vous semble mais certainement pas de disposer du destin d’un peuple par la force des armes.
À tout bon entendeur, salut !
Le BQ doit faire élire malgré le climat contraire le plus grand nombre de députés possibles magré la situation.
M.Asselin, J.P.Gascon et compagnie nous le savons.
M. Gascon, vous écrivez, ce qui est très beau : « Élever dans la noblesse et la dignité de peuples très fiers d’assumer librement et pleinement leur propre destin. »
Mais, vous voyez ça chez notre jeunesse M. Gascon ? Vérifiez leurs priorités et vous verrez la justesse de ce que j’ai écrit. La dignité c’est aussi d’avoir un job et de gagner sa vie correctement, dans un contexte francophone, de préférence.
Je vois que vous ne préconisez pas l’usage des armes mais vous allez faire comment pour rencontrer vos aspirations d’un Québec séparé quand la majorité des Québécois ne veulent pas ?
Est-ce une maladie contagieuse des fédérastres ,une maladie mentale qui revient » comme le jour de la marmotte » cette idée qui s’oppose continuellement et toujours contre la souverainetée du québec ? Et j’ai nommé « L’Économie » ce Monstre qui fait tellement peur aux fédérastres et aux souverainistes mous,,comme si ( et on essai de nous faire croire )
L’Économie ce fleuron ne pousse que dans un jardin fédérastre,,Et croyez -vous vraiment chère fédéraleux qu’une Nation créatrice et imaginative comme le sont les québécois ne pourrais tirer son épingle du jeu international économiquement en tant que Pays? Et croyez-vous que SEULE l’économie est un enjeu ,ou la prioritée d’un désir de souverainnetée,,la Noblesse du coeur et la fiertée de la Nation passe AVANT,,,l’Économie ? elle suivra la Passion du Peuple ,elle sera le pilier d’une Nation Forte
M. Asselin, avec votre dernière intervention, vous devez avoir converti plusieurs « fédérastes » aux vertus de la séparation du Québec d’avec le Canada. Yessssssssssssssssss.
L’économie est la raison qui fait émigrer tant de nations. Nos immigrants s’expatrient de leurs pays pour se gagner une vie, pas pour la noblesse du cœur qui peut mieux venir quand une personne peut gagner sa vie honorablement, ce qui arrive par l’économie.
À M. Bouchard qui écrit : «Et pour quel parti on s’apprête à voter, demain ?Le NPD. Ben coudonc. MANQUE DE RESPECT »
Non, non, pas manque de respect. Est-ce que vous sentez, avec le Bloc à Ottawa, que l’idée de souveraineté a avancé au Québec depuis 20 ans ? Si OUI, où s.v.p. ?
Actuellement, le Bloc, s’il ne reçoit, comme les sondages l’indiquent, que 25 % des votes au Québec, ça pourrait bien nuire au PQ en soulignant qu’il n’y a que 25 % de solides souverainistes « séparatistes » sans association ni partenariat.
@ monsieurs Bousquet
L,Économie n’est pas la seule véritable raison des souveainistes convaincus de la souverainetée du québec,la prioritée d’un souverainiste
est une question de Noblesse du coeur et de fidélitée à l’endroit de sa Nation ,de ses ancêtres ,,chose que VOUS les fédérastres n’avez aucune conscience ,trop concentré sur votre pouvoir d’achat ,vous êtes comme Jean James Charest devenu une putain nationale,au nom d’une supposée Économie de Marché,,alors tout est permis bien-surs, les Amis du parti qui donnent généreusement ,,les accomodements avec la mafia et tout est correct ,,pourvu que l’Économie fonctionne, et vous voulez Franchement monsieurs Bousquet que ce genre d’Économie et de philosophie soit la prioritée du KÉBEK ? Non Merci pour l’Honnêtetée on repassera ,,
L’Ignorance toujours est prête à s’admirer
Vous êtes, Monsieur michel asselin (sic), la très navrante illustration d’une des raisons pour lesquelles je suis – et compte demeurer – un non-souverainiste.
Le total manque de respect à l’égard des autres que vous affichez, l’intolérance que vous déployez en surabondance, font en sorte que quiconque le moindrement sensé ne saurait à aucun prix vouloir d’une société qui serait basée sur vos anti-valeurs.
Heureusement, vous n’êtes pas représentatif des souverainistes.
Personnellement, bien que je sois non-souverainiste, j’ai de très bons amis et amies tant non-souverainistes que souverainistes. Ce qui fait la qualité d’une personne, qu’il s’agisse d’une qualité positive ou négative, ce n’est pas son allégeance politique.
Cela n’a strictement rien à voir.
Ce qui fait la qualité d’une personne, c’est sa générosité, son ouverture aux autres, la manière respectueuse avec laquelle elle exprimera ses opinions. Et qu’elle ait raison ou tort relativement à ses opinions est très secondaire. Ce qui compte d’abord et avant tout, c’est d’avoir un comportement respectueux. Pas seulement à l’égard des autres, mais aussi pour soi-même.
Enfin, installez-vous devant une glace et lisez donc la dernière ligne de votre intervention précédente. On n’est jamais mieux servi que par soi-même, paraît-il…
M. Asselin, vous avez raison de souligner les problèmes de l’économie. Nos gouvernements devraient s’efforcer de corriger mais nous ne pouvons pas nous passer d’un système capitaliste auquel nous pouvons adjoindre du socialisme, comme c‘est fait au Canada et au Québec ou choisir carrément le communisme qui n’a pas prouvé qu’il était plus efficace pour le bonheur de la classe ouvrière.
Quand l’économie va tout va. Sacrifier l’économie pour un bonheur moins attaché aux biens, parfait mais, faut le faire les yeux ouverts. Si votre conjoint(e) vous tombe trop sur les nerfs, même si votre situation économique se détériore en le ou la quittant, il est préférable de la faire mais, pas tout le temps. Peut-être, faudrait commencer à faire chambre à part si les moyens financiers risquent trop de manquer genre : Manger, s’abriter, se chauffer en hiver et aussi pour acheter un ordinateur, l’entretenir, payer son fournisseur etc.
En attendant les résultats et tout ce qui va en découler, pourquoi ne pas lire ou relire un grand roman (assez court) de JACQUES FERRON?
Je pense, sans imposer ma vision à quiconque, que l’une des oeuvres littéraires majeures de la littérature québécoise, c’est L’AMÉLANCHIER du brillantissime (et trop méconnu) Jacques Ferron.
C’est une oeuvre magistrale. C’est un peu ALICE AU PAYS DES MERVEILLES dans la cour-arrière d’une résidence de Longueuil. Je parle de ce livre dans un «mauvais film» de l’ONF (datant de 1988) dont je tairai le titre.
Jacques Ferron a brillamment et douloureusement porté en lui les contradictions de notre merveilleuse société, contradictions qui sont bien formulées dans ce forum de discussion. Il a été communiste pendant les années 50. Cela n’a pas duré. Il a été excommunié par l’Église catholique. Au début des années 60 il a été tiraillé entre
le séparatisme et le socialisme. Il pratiquait la médecine dans un milieu éminemment pauvre et exploité, ce qui développait ses velléités socialisantes. Il était profondément attaché au Québec, ce qui stimulait sa soif souverainiste.
Un film a été tiré du roman L’AMÉLANCHIER. Titre du film: TINAMER (l’anagramme de Martine). Réalisateur: Jean-Guy Noël. Principal acteur: Gilles Vigneault. Le film n’a pas connu le succès espéré, pour toute une brochette de raisons.
JSB
@ monsieurs perrier
Désolé si ma parole de feu vous a brulé, En ce qui concerne mes amitiée,j’ai aussis des amis fédéralistes , des amis chinois unilingues anglophones ( étant dans le domaine du chi kong ) et anti-séparatisss, nos discutions autours d’une table sont je dois l’admettre assez viril avec un taux de toestérone qui frise la « chicane » dont vous avez tellement peur vous monsieurs le « respectueux » ,,le respect est souvent le rejeton de la peur,les générations qui ont suivi celle des Baby boomers ont été des générations féminisantes, les hommes sont devenu « respectueux » et surtout » peureux » avec aucun esprit guerrier, aucune conviction politico-sociale,,très difficile de faire un Pays avec ca,,,
Dans les périodes de troubles,rien n’est plus payantque l’Alliancedu Vice audacieux et de la vertu turbulante