Après ma participation de ce samedi matin à la Bourse de l'actualité de l'émission «Samedi et rien d'autre» sur les ondes de la Première chaîne, je prendrai une petite pause santé post-électorale d'une semaine…
En attendant, je vous laisse sur ma chronique parue dans The Gazette de ce matin où j'analyse d'autres aspects des résultats de l'élection fédérale au Québec: http://www.montrealgazette.com/opinion/rise+warning+Parti+Québécois/4735883/story.html
À noter: dans Le Devoir d'aujourd'hui, la présidente sortante de la CSN, Claudette Carbonneau, soulève également un des facteurs que j'ai abordés cette semaine dans mes analyses: soit l'absence d'horizon référendaire du côté du Parti québécois: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/322718/claudette-carbonneau-au-devoir-le-flou-referendaire-du-pq-a-coule-le-bloc
(N.B. La version complète de cet article est réservée aux abonnés du Devoir).
Et voici, pour ainsi dire, la réponse de Madame Marois à Madame Carbonneau: http://www.ledevoir.com/politique/elections-2011/322809/marois-demande-aux-nouveaux-deputes-du-npd-de-defendre-les-interets-du-quebec
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(*) Je vous retrouverai avec plaisir le 16 mai prochain.
Un repos bien mérité.
Nous souhaitons tous que les députés Québécois, qu’ils soient du NPD, du PCC ou du PLC fassent passer les intérêts du Québec avant ceux du Canada.
Pour les Libéraux, les Conservateurs je ne me fais pas d’illusions. Pour les Néo-Démocrates… On ne peut qu’espérer qu’ils ont le coeur à la bonne place.
Avec le temps on sera en mesure de mieux juger. Donnons le temps au temps.
bien hâte de voir vos chiffres Mme Legault…
L’article de Kathleen Lévesque est sur Vigile à cette adresse:
http://www.vigile.net/Le-flou-referendaire-du-PQ-a-coule
M. Gingras..vous rêvez en couleur…kes séputes québécois sont si peu nombreux qu ils ne peuvent rien faire sinon dire Yes Massa…
Madame Legault,
Permettez-moi, en votre absence, de relancer le débat sur la question nationale en reprenant ici un commentaire que j’avais écrit au départ en fonction de votre chronique précédente.
Il me semble en effet plus pertinent que jamais de « crever l’abcès » dans la mesure où, comme j’ai pu l’écrire précédemment, « une bonne thérapie collective » s’avère indispensable si nous voulons nous débarrasser une fois pour toutes de ce que j’appelle « l’illusion fédéraliste » qui nous empêche encore de prendre notre destin collectif en main.
Je sens que « les temps sont mûrs » et que le temps du « confort » et de l' »indifférence » tire à sa fin. Que vous en semble?
On en reparle à votre retour?…
Entre-temps, bon repos et au plaisir de lire bientôt de nouveau vos analyses pertinentes!
NP
Appel à tous (et à toutes)!
Je constate, à la lecture des nombreux commentaires publiés sur ce blogue et d’autres blogues, que l’électrochoc du 2 mai n’a pas fini de faire jaser. « On est six millions, faut se parler », disait jadis un slogan publicitaire bien connu. Cela semble être plus vrai que jamais!
Par conséquent, si vous le voulez bien, « parlons Québec » encore un peu entre nous, pendant que Mme Legault fait une pause bien méritée. Après tout, je sens, en vous lisant, que la « question du Québec » est plus que jamais d’actualité, n’en déplaise à ceux qui pensent au contraire que la quasi-disparition du Bloc québécois marque la fin du rêve souverainiste. Corrigez-moi si je me trompe, mais je sens qu’il y a quelque chose d’impalpable dans l’air en ce moment, comme une espèce de fébrilité qui fait en sorte que les Québécois(es) seraient désormais prêt(e)s à aborder avec sérénité la question de leur destin collectif. Comme si la « vague orange » avait sonné le réveil brutal de la petite voix nationaliste qui semblait sommeiller confortablement au fond de chacun de nous… (J’en veux pour preuve cette lettre ouverte destinée à Gilles Duceppe, à la fois inspirante et touchante de simplicité et de vérité: http://www.cyberpresse.ca/…/01-4396553-je-vous-ai-sacrifie.php.)
D’après vous, donc, la question de la place du Québec au sein du Canada est-elle définitivement réglée? Assistons-nous au début de notre lente assimilation par les forces multiculturalistes qui nous environnent? Ou peut-on s’attendre prochainement à un soubresaut salutaire qui nous inciterait enfin à nous donner un pays où nous serions véritablement « maîtres chez nous »?
S’il vous plaît, évitez de tomber dans le piège des spéculations générales et donnez-moi votre position à VOUS. Histoire de faire avancer le débat, ne perdez pas de temps à affirmer que les Québécois ne veulent pas d’un nouveau référendum ou à polémiquer les uns avec les autres: dites-moi plutôt comment VOUS voyez l’avenir du Québec à partir de maintenant. Où en êtes-vous dans vos réflexions à ce sujet, dans votre cheminement personnel? La langue et la culture françaises ont-elles encore un avenir en Amérique du Nord? Où sont-elles le plus susceptibles de s’épanouir et de rayonner dans le monde, selon VOUS: au sein du Canada ou à l’intérieur d’un Québec souverain?
Et, dernière question pour l’instant: Qu’êtes-vous prêt(e) à faire pour qu’advienne ce pays tant désiré et tant attendu?…
Au plaisir de vous lire!
Normand PAIEMENT
< < M. Gingras..vous rêvez en couleur... >> F. Langlois
Vous avez raison. Cela dit, Martin Luther King aussi avait un rêve. Aujourd’hui, il y a Obama.
J’ai bon espoir que les députés du NPD ne s’écraseront pas comme les Libéraux et les Conservateurs l’ont fait. Seul Mulcaire a l’expérience de la ligne du parti, donc on peut s’attendre à ce qu’il soit plus docile. Mais la vaste majorité des autres députés n’ont pas encore été viciés, corrompus par le système. S’ils sont désillusionés, heurtés, je les vois très bien se joindre aux quatre Bloquistes. Je ne les vois pas aller du côté des Libéraux.
L’Homme vit d’espoir… 🙂
Je n’envie pas Jack Layton. Il a hérité d’une patate chaude. Ce ne sera pas facile.
Dans The Guardian, il y a un excellent article sur notre élection. Harper ne l’aimera pas. Traduit dans La Presse d’aujourd’hui ou d’hier.
Bonne lecture.
M. Gingras
The Guardian que les british appellent The Grauniad a cause de toutes ses fautes de frappe et ses désinformations . Mallick prêche a ses propres concityens et elle devrait être assé intelligente de ne pas se mêler de ce qui ne la regarde pas. Ce n est pas sa première sortie. Vous auriez du lire ce qu ‘elle disait de Blair et maintenant de Brown, une désatisfaite .
Faut la prendre en riant.
@Serge Gingras
Je suis d’accord avec M. Langlois mais pour d’autres raisons. Ce n’est pas le nombre qui fait la différence, c’est essentiellement l’orientation politique. Nous avons connu des parlements où le parti au pouvoir comptait un très grand nombre de québécois. Cela n’a pas empêcher ces gouvernements de nous fo*** à l’os.
«Si tu vois le lâche, attends-toi à voir son double, et qui est son double ? La trahison !»
[Massa Makan Diabaté]
Merci d’éclairer ma lanterne.
J’ai lu The Guardian pendant de nombreuses années, mais pas ces dernières années. Je n’ai jamais eu l’impression d’avoir été mal informé, au contraire.
A l’époque, The Guardian et Le Monde diplomatique étaient sur la même longueur d’onde. D’ailleurs, il y avait des articles du Monde diplomatique traduits dans The Guardian. Mais c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, je lis moins et écoute d’avantage : télé, radio. Je parcours les journaux sur Internet et lis certains articles de fond. A l’occasion je vais lire un livre < < sérieux. >> Je ne suis plus renseigné comme auparavant. Aujourd’hui, je picosse, je glane. Je suis un dilettante de l’information. 🙂
Il me souvient qu’il s’est passé quelque chose d’important au Guardian il y a de cela plus de 10 ans? et on avait prédit que ce ne serait jamais plus comme avant. Ceci expliquant cela. De toute façon, cet évènement, ce tournant, c’est produit après que j’ai eu cessé de le lire régulièrement.
Comme la presse est désormais manipulée plus que jamais…
Je ne nourie pas beaucoup d’espoir de voir le bon comportement, mais il n’est pas interdit d’espérer contre tout espoir. C’est humain. 🙂
Quans l’espoir s’évanouie, que reste-t-il?
@ Normand Paiement
Il faut d’abord éradiquer la bêtise collective en politique chez encore trop de Québécois(es). Il faut leur enseigner le principe élémentaire de base en politique qu’est l’établissement d’un rapport de force face à l’adversaire.
Comment expliqué que les Québécois aient délaissé le 2 mai dernier leur rapport de force politique dans ce pays imaginaire nommé « Canada » en retirant le Bloc québécois de la House of commons à Ottawa, 47 députés québécois souverainistes dévoués entièrement à la défense des intérêts du Québec en attendant l’avènement de la souveraineté; si cela n’est pas la bêtise humaine alors comment qualifier cette action ? Je souhaiterais que cette bêtise puisse opérer de grands changements tel un Rocanada divisé en quatre entités souveraines entraînant l’émancipation du peuple québécois contre son gré. Mais peut-on croire les Rocanadians capables d’une telle bêtise ? Non.
Les canadiens, si on enlève le Québec ont votés pour Harper a 49%, ils ont aussi voter contre les Verts a 98%. Les québécois pensaient que l’ Ontario nous suivrait et maintenant on les blâme du résultat. Bêtise humaine je n en sais rien mais il y avait certainement une raison profonde.
Prenons notre pilule et nos responsabilités.
@ Jean-Pierre Gascon
Je ne suis pas loin de partager votre avis lorsque vous écrivez: « Il faut d’abord éradiquer la bêtise collective en politique chez encore trop de Québécois(es). Il faut leur enseigner le principe élémentaire de base en politique qu’est l’établissement d’un rapport de force face à l’adversaire. »
Sauf que la question suivante se pose aussitôt: Comment faire pour en arriver là!?…
Vous terminez votre intervention sur une note plutôt défaitiste: « Je souhaiterais que cette bêtise puisse opérer de grands changements tel un Rocanada divisé en quatre entités souveraines entraînant l’émancipation du peuple québécois contre son gré. Mais peut-on croire les Rocanadians capables d’une telle bêtise ? Non. »
Comme il m’apparaît plus que jamais illusoire de compter sur les autres pour espérer réaliser ses rêves, je me permets d’insister en vous demandant ce que VOUS entendez faire…
Envisagez-vous d’imiter Gilles Bousquet (« Réponse à votre question : Prendre sa carte de membre du PQ à l’instant, contribuer au PQ avec retour d’impôt intéressant et militer quand c’est le temps. »)? Pourquoi?
Je vous demande ça parce que je suis persuadé que, pour « éradiquer la bêtise collective en politique », comme vous dites, il importe que CHACUN(E) (vous comme moi) s’interroge sur ses motivations profondes.
Je cherche encore à comprendre ce qui a poussé mes compatriotes à modifier radicalement le « rapport de force » qui existait depuis 20 ans. Or, il n’y a qu’un moyen de le savoir: c’est de laisser chacun s’exprimer librement, sans qu’il se sente aussitôt jugé et condamné.
Le témoignage émouvant de Kathleen Gurrie (http://www.vigile.net/Je-vous-ai-sacrifie.) nous fournit un premier indice fort révélateur à ce sujet, mais, si vous le voulez bien, attendons de voir que les autres membres de ce blogue ont à dire avant de pousser plus loin notre « analyse »…
Cordialement,
Normand PAIEMENT
PS – Au lieu de jeter la pierre aux autres, que diriez-vous de procéder d’abord à un examen de conscience personnel, pour faire changement? Histoire de donner l’exemple, voici pour rappel ma réponse à Gilles Bousquet (publiée à la fin de la chronique précédente de Mme Legault):
@ Gilles Bousquet
Votre commentaire me plaît: « Réponse à votre question : Prendre sa carte de membre du PQ à l’instant, contribuer au PQ avec retour d’impôt intéressant et militer quand c’est le temps. »
J’ai été membre du PQ et j’ai milité pour ce parti au début des années 1970 (à l’époque de la Crise d’Octobre et des majorités écrasantes successives de Robert Bourassa, de triste mémoire), car j’étais alors impatient – comme on peut l’être quand on est jeune – de voir le Québec devenir un pays. (J’étais persuadé à cette époque qu’il n’y avait pas de temps à perdre et que l’accession du Québec à l’indépendance allait se faire en l’espace de quelques années!…)
Quarante ans plus tard, après bien des désillusions (les deux référendums perdus, entre autres) et avec la sagesse qui vient avec l’âge, dit-on, j’en suis venu à me demander s’il a jamais existé une réelle volonté, chez les dirigeants successifs que ce parti s’est donnés au fil des décennies, de vraiment faire du Québec un pays souverain.
Néanmoins, je sens un regain de vie de l’idée souverainiste, dont certains s’empressent, à tort selon moi, de dire qu’elle est morte et enterrée depuis la récente débandade du Bloc québécois.
Quel leader, quel parti sauront le mieux incarner cette idée et la transformer en volonté inébranlable de mener ce peuple actuellement déboussolé et désorienté à bon port?
L’avenir le dira.
Mais si vous êtes d’avis que Pauline Marois et le Parti québécois peuvent encore nous indiquer le cap à suivre, je ne puis que vous encourager à prendre votre carte du parti.
Peut-être nous y retrouverons-nous avant longtemps!?…
Cordialement,
Normand PAIEMENT
PS – Aujourd’hui, je suis tenté de dire qu’il y a du bon dans ce proverbe: « Hâte-toi lentement! » Pour peu qu’on ne perde pas l’objectif de vue et qu’on cesse de tergiverser en voulant aller dans toutes les directions, au gré du vent (une habitude typiquement québécoise qui nous a permis de survivre en tant que peuple, mais dont il convient de se défaire au plus tôt dans la mesure où elle a pour effet de nous nuire gravement désormais). Seule une union de toutes les forces souverainistes et progressistes du Québec permettra de réaliser cet objectif. Nous n’en sommes pas encore là, mais je ne désespère pas. Le régime fédéraliste apparaît de plus en plus clairement pour ce qu’il est: une illusion! Tôt ou tard, les Québécois devront se rendre à l’évidence, faute de quoi la langue et la culture françaises en Amérique du Nord ne seront plus qu’un mauvais souvenir pour tout le monde, à commencer par le ROC qui pourra enfin respirer en paix. Mais ce choix nous appartient et de plus en plus de gens éclairés semblent en être conscients. Vous êtes la preuve vivante que la « thérapie collective » que je préconise peut maintenant commencer. C’est déjà une bonne chose! On verra pour la suite des événements… si d’autres veulent bien se prêter au jeu! Songez que le slogan « On est si millions, faut se parler » est plus que jamais d’actualité. Profitons-en pour « parler Québec » sérieusement cette fois, c’est-à-dire en vue de déboucher sur des actions concrètes et constructives. Votre intervention m’inspire ce slogan: « Agissons pour le Québec! » Qu’en dites-vous?…
Oups! Coquille…
Lire ce paragraphe comme suit:
« Le témoignage émouvant de Kathleen Gurrie (http://www.vigile.net/Je-vous-ai-sacrifie.) nous fournit un premier indice fort révélateur à ce sujet, mais, si vous le voulez bien, attendons de voir CE que les autres membres de ce blogue ont à dire avant de pousser plus loin notre « analyse »… »
NP
Depuis l’élection de lundi, 450 personnes ont achetés ou renouvelés leur carte du PQ. En plus, 750 personnes ont adhérés à la page Facebook du PQ.
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/blocpq-la-grande-migration/8933/
@Normand PAIEMENT
J’aime bien votre détermination, votre volonté d’aller de l’avant. Afin de bien saisir votre dynamique visant à réaliser L’OBJECTIF qu’est la souveraineté, j’aimerais savoir concrètement, au delà des vœux pieux, ce que vous souhaiteriez faire ou voir se faire. En réalité, dans votre texte de 15:36 vous ne précisez rien. Vous vous en tenez à des généralités.
Un autre point que j’aimerais souligner apparait dans le commentaire d’un autre correspondant: «Il faut d’abord éradiquer la bêtise collective en politique chez encore trop de Québécois(es).» Qualifier un comportement de bêtise collective est pas mal insultant et en plus pourrait faire penser qu’un tel jugement de valeur, car s’en est un, laisse penser que son auteur en jugeant tout de go le comportement de ses concitoyens risque de démontrer qu’en fait il n’a rien compris de ce qui pourrait y être sous-jacent. Il ne faudrait tout de même pas devenir des ayatollahs et se mettre à prononcer des fatwas tant qu’a y être.
Je trouve que le sous-texte d’un tel discours n’est pas de nature à accueillir «les brebis perdues».
L’intention peu être noble mais les moyens devraient l’être tout autant.
«L’homme est une corde tendue entre l’animal et le surhomme, une corde au-dessus d’un abime.»
[Friedrich Nietzsche]
Dans la détermination des moyens à utiliser pour promouvoir la souveraineté du Québec et des Québécois, il y en a qui sont à deux niveaux. Le premier niveau est celui du plan individuel, de son implication personnelle, de sa conscientisation au regard des grands objectifs et des stratégies pour les atteindre, bref, de son plan de société pour lui et pour ses concitoyens. La réalisation de cet objectif peut impliquer soit le plan tactique concret pour ceux qui ont des aptitudes pour l’action et l’organisation. Déjà, certains ont indiqué des façons de poursuivre cet objectif. Pour d’autres plus versés dans les questions formelles, il s’agit de documenter et de chiffrer les avantages pour la plupart de la souveraineté, sur les plans culturels comme sur ceux de l’économie.
Le second plan, qui demeure le plus précieux en matière de réalisation de la souveraineté, est la capacité des partis impliqués à définir cet objectif dans des programmes où la majorité des citoyens peuvent y reconnaître leur intérêt. Les questions concrètes touchant à l’accessibilité aux services de santé et à ceux de l’éducation, sans oublier les limites à imposer à ceux qui dans l’opinion publique, et avec raison, sont responsables de la vie trop chère pour la plupart, doivent être précisées sans atermoiements. Bref, le citoyen ne doit avoir à aucun moment le sentiment que les mesures proposées pour la souveraineté sont aux seules fins de favoriser une classe d’entrepreneurs en oubliant tous les autres citoyens.
@ Denis Drouin
Vous soulevez deux points intéressants dans votre intervention de 17:54.
Je répondrai au premier en disant que je ne souhaite pas pour l’heure préciser quel plan d’action je préconise pour que le Québec devienne un pays souverain. D’une part parce que ce serait prétentieux d’affirmer que j’ai LA solution. (Rassurez-vous toutefois, je ne fais pas partie des stratèges du PQ qui ne veulent pas dévoiler leur jeu!)
D’autre part, même si j’ai ma petite idée sur la question, je trouve prématuré d’en parler. Pour l’heure, je suis simplement curieux de savoir s’il existe encore une volonté de faire du Québec un pays. Au risque de vous décevoir, j’estime qu’il sera toujours temps de parler stratégie le moment venu… s’il y a lieu.
Par conséquent, comme je l’ai écrit plus haut et si vous n’y voyez pas d’objection, dites-moi plutôt comment VOUS voyez l’avenir du Québec à partir de maintenant…
Pour ce qui est du deuxième point que vous soulevez, j’ai notamment répondu ceci à M. Gascon: « Au lieu de jeter la pierre aux autres, que diriez-vous de procéder d’abord à un examen de conscience personnel, pour faire changement? »
Je ne vois en effet pas l’utilité d’insulter les gens qui pensent différemment de nous. À tort ou à raison, je privilégie le dialogue à la provocation ou à la confrontation. J’ai cru comprendre que vous et moi sommes d’accord sur ce point, n’est-ce pas?
Je préfère connaître les motivations de chacun(e), d’où mon commentaire de 11:24.
Au plaisir de vous lire à ce sujet!
ormand PAIEMENT
Encore et toujours cet obsessif rabâchage à propos d’une éventuelle souveraineté québécoise… Un objectif qui ne semble plus vraiment qu’être le fait d’une minorité, pour peu que le rejet massif du Bloc en faveur du NPD puisse l’indiquer.
Et cette minorité souverainiste qui s’affaire à retourner pierre après pierre, cherchant inlassablement le « comment », quelle stratégie serait la meilleure pour parvenir à la souveraineté, apparemment convaincue que la réalisation de celle-ci règlerait tout ou presque.
Soit, je ne suis pas personnellement souverainiste.
Pas parce que je serais pour autant un fédéraliste qui serait d’accord avec le mode de pensée ou les valeurs de l’intelligentsia de Calgary, ou de Toronto, ou de Charlottetown. Ni pour les Rocheuses, ni pour le lac Erié non plus.
Ainsi, je me range plutôt dans le camp nationaliste non-souverainiste. Ce camp densément peuplé de Québécois attachés à leur territoire, aux valeurs que nous partageons, aux us et coutumes qui façonnent notre identité collective. Un sentiment d’appartenance tel que le ressent la majorité ici.
Et puis, justifiant ce choix conscient d’être non-souverainiste, il y a des raisons.
Des raisons fondamentales, des raisons spéculatives, des raisons pragmatiques, et même des raisons presque loufoques…
Donc, une de ces raisons a trait à la préservation de notre belle langue française. Malheureusement si piteusement entretenue par un grand nombre, fragile et pourtant malmenée par ces mêmes personnes qui « prétendent » la défendre. Une véritable honte. Et, au lieu de chercher à rehausser la qualité de son apprentissage et de sa pratique, on essaie plutôt de barrer la voie à la langue anglaise.
Comme si une telle façon de faire pouvait favoriser un français plus riche, d’une part, et que c’était réaliste (et même souhaitable) de tenter de contenir la langue anglaise en Amérique du Nord!
Advenant la souveraineté du Québec, et considérant l’état actuel de la langue française ici, et considérant également la grande priorité qu’il nous faudrait alors donner à la survie économique, au maintien de nos conditions de vie, cela m’indique que la langue française passera bien après le plus urgent, soit le pain et le beurre.
Le territoire du Québec ne pouvant être déplacé ailleurs géographiquement, nos voisins seront toujours les mêmes. Et ces voisins seront toujours nos principaux partenaires commerciaux. Et ces voisins causent très majoritairement en anglais, tout comme bien d’autres par-delà l’horizon, depuis les Chinois, les Japonais, les Allemands, les Australiens et tutti quanti.
Alors ce français souvent chancelant qui sévit sur notre territoire risquerait d’en prendre pour son rhume, le jour où il nous faudrait doubler et tripler la dose d’anglais pour nous maintenir à flot au niveau international.
Évidemment, le cadre fédéral actuel n’est pas une merveille, fort loin d’être idéal, même. Mais c’est néanmoins grâce à ce cadre si imparfait que nous pouvons prendre des mesures favorables au français sur notre territoire. Des mesures malheureusement insuffisantes, ou encore inadéquates. Nous ratons le bateau à cet égard. Négligeant simultanément notre langue française et piétinant ce qui deviendrait notre bouée de survie qu’est l’anglais, pour le cas où nous ferions un jour cavalier seul dans un monde où l’anglais est la langue permettant aux diverses cultures de communiquer entre elles.
Mais tout ceci, bien que n’ayant fait qu’effleurer la question, s’avère déjà très (et même trop) long. Et puis j’ai à diverses reprises par le passé élaboré sur d’autres aspects relatifs à ces préoccupations politiques, économiques, et linguistiques.
Je conclue donc en disant qu’en ce qui concerne l’idée d’une éventuelle souveraineté du Québec, il convient bien davantage de regarder de très près le côté pratico-pratique de la question, d’en déceler les possibles – voire probables – conséquences négatives (tel que le déclin du français, le rattrapage obligé du côté de l’anglais, la priorité qui devrait être accordée à la survie économique, etc.) que de ressasser inlassablement à propos de ce qui serait la meilleure manière de finalement réaliser cette souveraineté.
Parce qu’il n’est pas du tout évident que la souveraineté servirait nos intérêts dans l’état actuel des choses. Et c’est là une opinion qui se veut rationnelle et non émotionnelle. Et teintée d’un instinct de survie.
Avant de nous demander : Comment réaliser la souveraineté du Québec « On veut un pays », faudrait nous demander pourquoi nous voulons ça.
-Sauver la langue française au Québec
Solutions :
Mieux l’enseigner
Renforcer la loi 101
Étendre aux petites entreprises, le français, langue de travail
Réaliser la souveraineté du Québec
-Cesser les dédoublements de services Québec-Ottawa
Solutions :
Négocier les champs de compétence clairs « chacun dans sa cour »
Réaliser la souveraineté du Québec
-Protéger la culture des Québécois. Anglophone ou francophone ? À Montréal ou à Matane ou St-Hyacinthe ? Est-ce qu’une d’elle est en danger ? Par les anglos ou les religions fondamentalistes ou l’immigration ?
Solutions :
Rester dans le Canada
Réaliser la souveraineté du Québec
-Ne plus nous être minoritaires dans le Canada
Solutions :
Devenir des Québécois bilingues
Ne plus nous identifier comme Québécois mais revenir à Canadiens-français, ce qui englobe tous les francophones et pas les anglophones du Québec. Nous serions ainsi des Canadiens de langue française avec ceux de langue anglaise. Un pays, 2 langues.
Réaliser la souveraineté du Québec
Il y a de solides alternatives à la simple souveraineté du Québec s’il n’y a pas une solide majorité de Québécois à la souhaiter…me semble.
Très difficile de prévoir la réaction des québécois francophones a long terme. Le projet de la souveraineté est-il moribond ? En mouvement ?
Les plus jeunes portent –ils le projet dans leur cœur plutôt qu’un simple exercice comptable ($) du plus et du moins de fric dans leur poche comme semble indiquer la priorité de la majorité des citoyens de la génération X ! Qui sait ce sont peut-être les jeunes de la génération Y qui développeront une fierté » de ce que nous sommes » fierté quasi inexistante pour la majorité des X obsédé par le fric !
Concernant l’humeur de l’électorat au Québec je crois que nous pouvons constater l’étendu de la personnalité bipolaire de plusieurs électeurs dans le sens que l’émotion semble avoir le dessus sur la raison quand viens le temps de faire un X dans la boîte se scrutin.
Pour ces différentes raisons il est hasardeux de prévoir la réaction du peuple québécois à moyen et a long terme. Nous sommes comme des alcooliques anonymes et nous vivons » une élection à la fois » en plus d’être très sensible aux sondages ce qui fait amplement l’affaire des boites qui en font et de l’intérêt de ces boites qui ne semblent pas si inoffensives qui en ont l’air !
Monsieur Perrier !
La situation du français se détériore dans la région du grand Montréal et ce phénomène risque de s’étendre dans l’ensemble du Québec si nous continuons à élire des gouvernements fédéralistes (Charest, Harper et le bon Jack ) qui ne font pas de la culture et de la langue au Québec une priorité et en cela l’avenir du français est menacé. Prenez le cas de la candidate anglophone unilingue de Berthier et vous avez l’ampleur du peu de cas que le NPD fait du fait français au Québec même avec un charmeur de serpent comme Thomas Mulcair qui nous pisse dans les oreilles depuis des années que la loi 101 est importante , avec la main sur le cœur et la larme de crocodile bien en évidence . Alors SVP cessez de nous faire croire qu’un Québec souverain n’aura pas un impact significatif sur la protection de notre langue et même sur la qualité de celle-ci ! Je suis pour un enseignement adéquat de la langue anglaise au Québec en autant que la langue française demeure la langue offcielle du Québec , comme l’anglais est LA langue du ROC !
@ Denis Drouin
Un rapport de force politique émane d’une collectivité: premier élément d’un cours 101 en politique.
Si le fait de démontrer en politique qu’un chat est un chat est l’équivalant d’une fatwa d’ayatollahs on est pas sorti de l’auberge espagnole…
Sommes-nous prêt(e)s?
Je constate, à la lecture des commentaires qui précèdent et de ceux que l’on trouve sur d’autres blogues, que les Québécois sont passablement déboussolés et désorientés depuis l’élection du 2 mai qui a chamboulé le décor politique auquel nous avions fini par nous habituer.
Je vous suggère la lecture de l’une des meilleures analyses de la situation actuelle que j’ai pu lire jusqu’à présent: http://www.vigile.net/Quebec-Canada-avant-tout-sortir-de. Je retiens notamment cette phrase-clé du texte de Christian Lamontagne, l’auteur de ce lucide constat: « La démonstration de la nécessité de l’indépendance a besoin d’être (re)faite. »
Voilà, il me semble, où nous en sommes.
Est-ce que la petite flamme du désir (ou du besoin) d’émancipation collective brille toujours dans nos coeurs? Faut-il la ranimer ou l’éteindre à jamais?
Le brassage d’idées auquel nous assistons depuis une semaine est de bon augure. « Du choc des idées jaillit la lumière », dit-on. Je suis curieux de voir ce qui en ressortira!
Et vous?…
Cordialement,
Normand PAIEMENT
PS – Même s’il faut rester lucides et bien mesurer les conséquences que le projet souverainiste peut avoir sur notre vie de tous les jours, je pense que c’est d’abord et avant tout une affaire de coeur, pas de raison. (L’idéal étant de trouver un équilibre entre coeur et raison, bien entendu. Or, pour l’heure, j’entends – je lis! – plus de raisonnements que de cris du coeur…) « La raison a toujours tort, seul l’amour a toujours raison », a dit un jour un sage. Si nous ouvrons notre coeur à ce qui brille à jamais au plus profond de nous, le monde s’ouvrira de lui-même à nous et aucun obstacle ne deviendra insurmontable, aucun défi ne nous paraîtra trop difficile à relever, aucune mission ne nous semblera impossible. Mais pour en arriver là, il nous faut d’abord nous débarrasser de nos peurs, tant individuelles que collectives. Certains pourraient être tentés de croire qu’il s’agit là d’idéalisme ou d’utopisme purs et simples, mais je peux vous assurer que c’est une vérité universelle et intemporelle: tant que nous continuerons de recourir à nos mécanismes de défense (peur, déni des besoins, faux espoirs…), nous ne pourrons nous voir et nous accepter tels que nous sommes. Cela n’a par conséquent rien à voir avec une quelconque stratégie référendaire ou avec la venue éventuelle d’un leader charismatique. Il suffit de décider… et de passer à l’action, chacun pour soi d’abord. L' »effet papillon » (qui a si bien servi Layton) pourra alors se répéter. La question qui se pose dorénavant est donc celle-ci: Sommes-nous prêt(e)s à assumer enfin ce que nous sommes en tant que peuple, en tant que nation distincte ouverte sur le monde? À vous de me le dire…
@ Jean-Pierre Gascon et Denis Drouin
Justement! L’idée est de sortir de cette auberge espagnole où nous n’avons plus rien à faire…
Par conséquent, ne serait-il pas préférable de TOUS unir nos efforts en ce sens plutôt que de nous lancer des anathèmes par la tête et de chercher à savoir qui a raison et qui a tort?…
Nous avons tous RAISON de vouloir chercher une porte de sortie… mais nous avons aussi tous TORT de laisser pourrir la situation en nous battant comme des chiffonniers dans l’espoir de récupérer les miettes qui restent sur la table!
Alors de grâce, revenons à l’essentiel: à notre quête de ce pays de ce pays de cocagne dont nous rêvons tous…
Cessons ces querelles stériles et allons de l’avant, compagnons d’infortune!
Normand PAIEMENT
Oups! Je commence à le voir en double, ce pays de mes fantasmes…
Il conviendrait par conséquent de lire:
« Alors de grâce, revenons à l’essentiel: à notre quête de ce pays de cocagne dont nous rêvons tous… »
NP
@ Claude Perrier
« Bien entendu que depuis des décennies que sans le maître les Québécois ne parleraient plus le français »; nous le connaissons tous cet argument de l’âme asservie au maître bienfaisant qui nous protège contre nous-mêmes de notre propre disparition.
Voilà un excellent exemple du défi à relever chez les souverainistes, encore et encore après 40 ans de luttes politiques organisées et de pédagogie, celui d’impliquer cette notion qu’est le sens des responsabilités des peuples dignes de ce nom d’assumer librement et pleinement leur propre destin.
@ Jean-Pierre Gascon et Claude Perrier
Au risque de me répéter, les querelles intestines ne nous avanceront à RIEN.
Essayons de voir ce qui nous unit plutôt que ce qui nous divise.
Nous sommes TOUS de fervents Québécois en quête d’une issue à l’impasse actuelle.
Cherchons donc ENSEMBLE la solution à ce problème, plutôt que de nous accuser d’être mutuellement responsables du problème!
Montrons que nous sommes dignes de bâtir un pays où régneront la tolérance et le respect mutuel.
Vouloir procéder autrement, c’est déjà donner raison à ceux qui se réjouissent d’avance de nous voir disparaître.
Nous sommes peut-être « quelque chose comme un grand peuple », avait affirmé René Lévesque. Peut-être.
À nous de le prouver… en y mettant du coeur, pas en semant la haine autour de nous!
Cordialement,
Normand PAIEMENT
Où est le problème à vouloir que le Québec devienne un pays normal, souverain, libre d’adopter toutes ses lois de lever tous les impôts qu’il souhaite et de faire tous les traités qu’il veut bien avec qui il veut bien ?
Personnellement je n’y vois aucun problème.
Le Canada, comme pays a démontré son incapacité à répondre aux aspirations de la société québécoise. La preuve a été faite avec Meech et encore aujourd’hui, le résultats de la dernière élection montre une profonde scission entre le Québec qui a très majoritairement voté à gauche et le ROC qui lui,a très majoritairement voté à droite.
Les tentatives de rapprochement se sont toutes soldées par des échecs. Il est donc tout à fait justifié pour la nation québécoise de désirer prendre son destin en main. À part de parler de l’incapacité dite chronique des québécois d’assumer leurs responsabilités, quels autres arguments les tenants du statuquo constitutionnel ont-ils à offrir qui n’aie pas déjà été l’objet d’une décision négative par l’un ou l’autre des partis ? Il faudrait qu’un jour ou l’autre ils puissent proposer de nouvelles hypothèses de travail qui pourraient être évaluées à leur mérite.
Attendons encore une dizaine de mois juste pour voir si le NPD aura été capable de faire accepter par ses membres et par le ROC ne serait-ce que le principe de retrait avec pleine compensation sans condition de la part d’Ottawa. Les résultats pourraient être révélateurs. Autre dossier d’intérêt qui aurait valeur hautement symbolique : le NPD va-t-il demander et obtenir l’abrogation de la loi sur la clarté adoptée par les libéraux ?
Pendant que plusieurs plaident pour une action civilisée et empreinte de compréhension, certains poussent l’insulte jusqu’à nous proposer de redevenir des Canadiens-Français. Nous le fumes pendant longtemps à l’époque que nous n’étions que des porteurs d’eau, les nègres blancs d’Amérique. Faudra-t-il aussi avoir dans sa poche notre petit livre rouge, c’est à dire le rapport Durham pour enfin se faire accepter par le ROC. Non merci.
Faire de telle proposition est une gifle sinon est une inconscience pathologique de la réalité historique de la nation québécoise. Une telle provocation n’est pas de nature à établir des rapports sincères et cordiaux.
«La provocation, quand elle est travaillée et qu’elle est voulue, n’a pas grand intérêt.»
[Max Monnehay]
Faut juste faire confiance à l’intelligence collective du peuple québécois et à nos chefs politiques : À Mme Marois, si nous sommes souverainistes, à M. Charest si nous sommes carrément fédéralistes, à Messieurs Deltell et/ou Legault, si nous ne sommes nationalistes tout en étant fédéralistes…plus ou moins et laissons les donc faire, ils sont là pour prendre la responsabilité de faire gagner leurs objectifs constitutionnels. Nous pouvons aider mais prendre la place du calife.
Si nous voulons aider d’avantage, faut prendre notre carte de membre du parti qui est plus proche de nos désirs, y contribuer financièrement, à la mesure de nos moyens, compte tenu qu’il y a des retours d’impôts intéressants et aussi en y servant comme bénévoles, quand c’est le temps.
Est-ce que nos jeunes ne s’intéressent pas au Québec souverain parce qu’ils connaissent peu notre histoire « qui ne leur pas été enseignée » et qu’ils lisent peu des livres d’histoire du Québec et/ou du Canada ?
Ça prendrait plus de riches québécois qui deviennent souverainistes pour donner plus confiance aux hésitants. Autrement, peu de jeunes, peu de riches, pas d’anglophones, peu d’allophones pour la souveraineté du Québec, pas de souveraineté du Québec…simple.
LA solution serait alors : Quelques concessions d’Ottawa pour permettre plus de français au Québec, une accélération de l’immigration francophone et des pouvoirs très délimités « pour enlever les dédoublements de services coûteux et contre-productifs » en retour de la signature, par le Québec, de la constitution de 1982.
M. Drouin, ceux qui nous ont conseillé de changer notre désignation de Canadiens-français à Québécois l’ont fait en mentionnant que toutes les personnes habitant au Québec étaient considérées être des Québécois. Très bien mais faut réaliser qu’un Anglophone de Westmount ou du West Island est un Québécois, faisant partie de la nation québécoise, tandis qu’un Acadien ne l’est plus. Est-ce que vous vous reconnaissez plus dans un Anglophone de Westmount que dans un ^Franco-Ontarien, M. Drouin ?
Comme le Québécois anglophone est considéré faire partie des Québécois, il a droit à tous les services gouvernementaux en anglais dans un Québec bilingue avec le français comme langue officielle.
Pour résumer, la nation québécoise est bilingue et inclue les anglophones et les allophones. Nous sommes alors une nation multiculturelle et pas du tout ceinture fléchée.
M. Drouin demande : « Où est le problème à vouloir que le Québec devienne un pays normal, souverain, libre d’adopter toutes ses lois de lever tous les impôts qu’il souhaite et de faire tous les traités qu’il veut bien avec qui il veut bien ? »
Même chose qu’en Écosse qui vient d’élire un gouvernement autonomiste « la dévolution des services » de l’Angleterre qui est sa fédération mais, les sondages indiquent que les Écossais veulent un pays, l’Écosse séparée, qu’à 25 ou 30 %. Ils préfèrent un plus grand marché, le Royaume uni…je crois. Les Écossais ont plein de coutumes spécifiques mais ils parlent très majoritairement l’anglais, ayant perdu, presque complètement, leur langue nationale, le gaélique.
Même chose au Québec, sa souveraineté pourrait améliorer la protection de la langue française mais ça réduirait le marché intérieur des industriels québécois. Est-ce la raison qui fait que ces industriels sont très majoritairement…fédéralistes ?
M. Bousquet je n’ai pas à me reconnaître plus ou moins dans un citoyen ou dans un autre. Je m’assume moi-même. Un Québécois de Westmount est autant un Québécois que n’importe quel autre Québécois, point à la ligne. Votre question essaie de m’amener presque vicieusement dans un piège que je refuse.
À ma souvenance je ne me souviens absolument pas d’avoir été conseillé par qui que ce soit de changer mon qualificatif. Les Québécois sont devenus Québécois naturellement comme les Français ou les Italiens sont des Italiens ou des Français.N’essayez pas de me faire entrer dans un scénario à la Elvis Graton; un Québécois est un Québécois, un Albertain n’est pas un Ontarien. Que voulez-vous que je vous dise ? Votre remarque me confirme vos évidentes lacunes dans l’histoire du Québec où les Canadiens-Français n’étaient tout simplement pas les Anglais.
Encore vous nous revenez encore avec l’Écosse. Cessez d’essayer de faire diversion. L’Écosse c’est l’Écosse. Quand nous aurons régler le cas du Québec peut-être quelques grands esprit férus d’internationalisme s’interrogeront-ils sur les tenants et les aboutissants de l’opinion publique écossaise.
Essayez-vous de ne faire croire que Bombardier sera défavorisé par la souveraineté ? Êtes-vous en train de nous refaire le coup de la Brinks ? Franchement vous faites des insinuations méprisantes, malhonnêtes et vicieuses.
«La bêtise est infiniment plus fascinante que l’intelligence. L’intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n’en a pas.»
[Claude CHABROL]
M. Drouin, je vais vous amener sur un autre vicieux terrain, celui de Mme Pascale Picard, une chanteuse d’origine francophone, invitée de TLMEP de Guy A, hier soir, une vedette en France « Pas aux États-Unis, en France » et au Québec, originaire la Ville de Québec, qui compose et chante exclusivement en anglais. Je ne parle même pas de notre Céline, qui chante en anglais pour les États-Unis et pour les touristes du Québec, ce qui est plus normal..
Est-ce que vous considérez que cette tendance à l’anglophilie en musique, reflète bien la différence de notre culture et nation québécoise ?
Vous écrivez : « Je m’assume moi-même. » Les fédéralistes québécois, majoritaires, s’assument comme Canadiens, c’est ça le problème de la souveraineté du Québec.
M. Bousquet,
Vous n’avez rien compris de mes remarques à l’égard des arguments que vous apportez. Je n’ai rien contre les personnes qui assument leurs choix. Mlle Picard m’importe peu et c’est son choix de faire de la musique et de l’argent en Anglais. Mais pourquoi ne me parlez-vous pas de Jim Corcoran le francophile ? Est-ce parce qu’il ne convient à vos arguments insidieux et hypocrites ? Autant l’une que l’autre ont le droit le plus absolu de s’exprimer dans une langue ou dans une autre. En plus êtes-vous en train ‘essayer de nous faire croire que lorsque Mlle Picard chante en anglais en France c’est pour montrer et assumer sa nature de Canadienne fédéralistes? Franchement c’est ce qu’on appelle beurrer épais. Ça devient pitoyablement comique.
«Les hypocrites, comme les abeilles, ont le miel à la bouche et l’aiguillon caché.»
[Jacques Delille]
P.S. Je suis fatigué de débattre avec vous où tous vos arguments ne sont que de vaines tentatives d’alimenter une guerre de tranchée. Alors j’ai décidé de ne plus perdre de temps et d’énergie et que ce sera là mon dernier commentaire concernant vos propos sur ce sujet. Passez une belle journée M. Bousquet.
Les élections générales fédérales du 2 mai indiquent clairement qu’il n’y a que 25 % de solides souverainistes, les autres Québécois se contentent donc d’autres solutions constitutionnelles pour le Québec qui vont du fédéralisme actuel au fédéralisme asymétrique en passant par l’autonomie provinciale.
Cette situation ressemble beaucoup à l’Écosse nationaliste qui vient d’élire un gouvernement autonomiste avec seulement 25 % environ de séparatistes qui voudraient couper leurs liens politiques avec l’Angleterre.
Il ne nous reste qu’à adopter une constitution québécoise, à solidifier notre loi 101 pour notre système scolaire et pour le français, langue de travail, à négocier notre signature sur la constitution de 1982 et à devenir bilingues pour un avenir plus prometteur en Amérique anglophone.
M. Perrier,
Je ne crois pas que dans un Québec souverain la défense de la langue soit mise de côté pour s’occuper de dossiers plus urgents.
Vous connaissez l’expression «être capable de marcher et de mâcher de la gomme». Je pense qu’à l’intérieur d’une structure gouvernementale, il existe des ministères qui justement ont chacun leurs priorités s’inscrivant dans un vaste plan d’ensemble. C’est ce qu’on appelle justement administrer un pays.
De plus, concernant spécifiquement la défense et la promotion de la langue, dans l’état actuel des choses, à chaque fois que le Québec veut agir dans ce dossier, il doit planifier et livrer une longue, difficile et coûteuse bataille légale qui à coup sûr le mènera jusqu’en court suprême. En accédant à la souveraineté, de telles pertes de temps seront choses du passé. Nous y gagnerons en temps, en coût et en efficacité.
Le Québec brasse déjà une très grande quantité d’affaires avec le reste de la planète. N’oubliez pas que le Québec fut l’un des plus ardents défenseurs d’une politique de libre échange avec M. Landry et que depuis lors il ne s’est jamais replié sur lui-même.
Donc quand vous écrivez :«Alors ce français souvent chancelant qui sévit sur notre territoire risquerait d’en prendre pour son rhume, le jour où il nous faudrait doubler et tripler la dose d’anglais pour nous maintenir à flot au niveau international.», je crois que vous sous-estimez complètement ce qui se fait aujourd’hui au plan des relations commerciales internationales. Tant nos entreprises que nos services gouvernementaux sont très compétents et parfaitement outillés pour un éventuel nouveau défi sur ce plan. Ils le font déjà très bien et ils continuerons à le faire encore mieux s’ils n’ont pas à travailler avec un autre niveau de gouvernement de plus.
Personnellement je pense que vos craintes de la souveraineté sont non avenues du seul fait que les pratiques quotidiennes dans tous les domaines que vous évoqués démontrent que le Québec agit déjà avec dynamisme et compétence et qu’il a toutes les infrastructures nécessaires à cet effet.
Je vous fait un petit rappel historique qui pourrait être éclairant. Lorsque sous Jean Lessage René Lévesque proposa la nationalisation des grandes entreprises privées (exclusivement anglophones) de fabrication d’électricité, les opposants brandissaient le même argument que le votre : les Québécois francophones se casseront les dents en essayant de gérer ces vastes réseaux hydroélectriques. Or, nous le voyons aujourd’hui, c’est exactement le contraire qui se produisit. Le Québec est devenu le plus grand expert international dans le domaine de l’hydroélectricité. Les épouvantails à moineaux se sont avérés complètement faux.
Je pense franchement que les Québécois ont toutes les compétences requises pour relever le défi de la souveraineté.
«Trop de personnes craignent d’agir par crainte d’évènements qui ne se produiront jamais» [Inconnu]
oups!
J’aurais dû écrire «Cour suprême» et non court suprême quoique qu’on s’y renvoie souvent la balle … 😉
Les jeunes Québécois ont abandonné leurs ceintures fléchées pour adopter la musique anglophone comme nos cousins de France qui ne sont plus un modèle de protection du français au monde mais des anglophiles. Mme Picard chante en anglais pour les Français de France. Elle compose en anglais, même si elle est excellente en français, parce qu’elle dit que ça sort de même.
Nous ne sommes même pas capables, comme les Écossais, d’adopter un hymne national québécois pour accompagner notre fleurdelisé et nous avons renié à peu près tout ce qui faisait partie de notre passé, contrairement aux Écossais. Nous sommes rendus semblables aux Canadiens du roc, sauf que nous parlons français, maintenant que nous avons abandonné le catholicisme et que nous sommes devenus plus matérialistes.
Voici, plus bas, pour votre plaisir, 2 sites You tube, le premier sur l’hymne national écossais à un match et le deuxième, un karaoké sur cet hymne « The flower of scotland. »
http://www.youtube.com/watch?v=cfEJ4QVNjV4&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=zJ5fLBEpKo8&feature=related
Plus de 90 % de nos exportations vont dans le Roc et aux États-Unis anglophones. Nous aurions avantage à ne pas nous en faire des ennemis et à négocier les changements constitutionnels souhaités à la place de la faire unilatéralement.
@Gilles Bousquet
Madammmmmme Picard tout comme Simple Plan sont le modèle parfait du colonisé moderne . Madame est incapable de composer en français parce que la musique francophone ne l’intéresse pas tout simplement . Tout comme Simple Plan , de bons petits québécois francophones incapables d’assembler quelques mots en français pour faire une chanson . Voilà l’assimilation dans toute sa splendeur . Ne comparez pas nos colonisés québécois avec des artistes français comme Jean Jacques Goldman , Francis Cabrel , Alain Souchon et autres auteurs compositeurs de talent .
J’aimerais beaucoup pouvoir poser une question a vos artistes french-canadians comme Picard et Simple Plan a savoir qui était Maisonneuve et je parie qu’ils croient que ces » le nom d’une rue » ……of course !
Monsieur Bousquet plus je vous lis et plus je me demande si la » peur » de déplaire au ROC et aux Amaricains n’est pas l’essence même de votre nationalisme peupère et hésitant !
On ne fera JAMAIS un pays avec de telles convictions me semble …….!!!!!
M. Asselin qui m’écrit : «Ne comparez pas nos colonisés québécois avec des artistes français comme Jean Jacques Goldman , Francis Cabrel , Alain Souchon et autres auteurs compositeurs de talent .»
Vous pensez que nos jeunes Québécois francophones, ainsi que ceux de la France, en bas de 30 ans, préfèrent ces compositeurs et/ou chanteurs français à ceux du genre de Mme Picard et de Simple Plan ? Ça va nous faire quel genre de culture dans quelques années ?
Les Écossait arborent encore dans les fêtes, leurs kilts, leurs cornemuses et autres traditions. Nous avons jeté la religion et nos traditions pardessus bord incluant les ceintures fléchées. Que reste-t-il de nos traditions à protéger, selon vous ?
Faudrait lire les Écossais et pas « les Écossait » dans mon commentaire précédent. S’cusez.
Gilles Bousquet
Vous n’avez jamais entendu parlez de Malajube , Karkwa , Pierre Lapointe , Eric Lapointe , Stephie Shock , Marie-Mai , Vincent Vallières , Tricot-Machine , Thomas Hellman , Les Trois-Accords et autres artistes de la relève au Québec ? Evidemment quand ce n’est pas en anglais c’est moins intéressant pour certaines personnes !
En passant Jean Jacques Goldman est une idole en France et Johnny Holliday fait encore des malheurs !
Faudrait aussi comparer les oranges avec les oranges et non avec des pommes . En France il y’a effectivement un engouement pour l’amérique et la chansons anglaise mais il ne sont pas sur le bord de l’assimilation EUX !
J’ai des amis de France ( Canne ) qui viennent parfois a Montréal ! Ils sont jeunes et effectivement ils » trippent » sur la culture américaine mais ces jeunes connaissent LEUR histoire , la littérature française et autres , les philosophes importants de l’histoire et la géographie ! Et ils ont un grand respect pour les Brassens , Ferré , Brel et Aznavour contrairement a nos colonisés d’ici qui n’ont pratiquement JAMAIS écouté une chanson de Vigneault ou de Leclerc !
En connaissez vous beaucoup de jeunes au Québec qui connaissent Emile Nelligan , Olivar Asselin , Arthur Buies , Biron , Papineau , Marc Aurèle Fortin , Riopelle ect……
Par contre ils connaissent , Gionta , Price et Subban en maudit !
Message à tous les lecteurs de ce blogue.
En l’absence de Josée Legault qui ne peut veiller au bon déroulement des conversations, nous vous invitons à discuter des sujets qui vous intéressent sur vos blogues respectifs.
De plus, le sujet principal de ce billet concerne les vacances de Josée Legault.
Il ne sera donc plus possible de commenter ce billet.
Merci.