@ Mai 2010 ou lorsque les rapports étaient plus courtois…
Dans Le Devoir de ce matin se trouvait un texte tout à fait étonnant.
Son titre: «Amir Khadir démasqué». Bref, on aurait cru à une énième attaque d'Éric Duhaime, du Réseau Liberté-Québec, contre sa tête de Turc préférée…
Eh non. Le texte était plutôt signé par le nouveau président du conseil exécutif national du Parti québécois, Raymond Archambault, s'en prenait directement, et assez durement, au populaire député de Québec solidaire, Amir Khadir, pour ses sympathies pour le NPD.
Le texte est étonnant en partie parce qu'il s'en prend, après tout, au seul autre député ouvertement souverainiste à l'extérieur du PQ… http://www.ledevoir.com/politique/quebec/323691/libre-opinion-amir-khadir-demasque
Mais plus étonnant encore est ce passage: «Un vote pour Québec solidaire aux prochaines élections générales, c'est un vote qui pourrait permettre la réélection des libéraux de Jean Charest. Soyons clairs, lors de la prochaine élection générale, la philosophie de Québec solidaire sera: battre un péquiste, c'est primordial, battre un libéral, c'est secondaire. Le danger est bien réel. Les seuls gagnants de la division seront les adversaires de l'émancipation du Québec vers sa souveraineté»
«Étonnant» parce que le nouveau président du PQ semble prêt à mimer l'erreur politique que commettait le Bloc lors de l'élection fédérale: soit de présenter son parti comme le seul capable de «bloquer» le gouvernement sortant et appelant ainsi à ne PAS voter pour un autre parti pour cette seule raison.
Les résultats de l'élection fédérale ont pourtant bien montré que l'humeur de l'électorat n'est pas à se faire dire pour qui ne PAS voter…
À cet égard, si le nouveau président appelle «tous les souverainistes à se préparer en vue du prochain rendez-vous électoral au Québec», s'en prendre de la sorte au seul autre député souverainiste non-péquiste pour la seule raison qu'il serait plus ou moins proche du NPD – alors que 43% des électeurs québécois, dont plusieurs souverainistes ont voté pour ce dernier le 2 mai -, n'est peut-être pas tout à fait l'idée du siècle.
De plus, avant d'«appeler tous les souverainistes» à voter pour son parti, le nouveau président pourrait peut-être aussi se demander pourquoi autant de ces mêmes souverainistes ont tourné le dos au Bloc de manière aussi radicale…
Car, peut-on vraiment croire que tel aurait été autant le cas si le PQ leur avait offert un plan d'action nettement plus clair en vue de la réalisation de son option?
Du moins, la question se pose.
C'est par ailleurs un tantinet ironique qu'au moment où le nouveau président du PQ appelle à ne pas voter Québec solidaire lors de la prochaine élection, un tout nouveau regroupement de citoyens et d'organismes souverainistes – Cap sur l'indépendance – déclarait ceci dans son communiqué de presse: «Le réseau Cap sur l'Indépendance est un regroupement d'organismes non partisans qui constatent la nécessité et l'urgence d'entreprendre une campagne permanente pour réaliser l'indépendance. L'indépendance du Québec n'appartient à aucun parti. C'est le projet d'un peuple qui a droit à sa liberté collective et à la maîtrise de son destin.»
Encore plus ironique était cette chronique d'une ex-ministre péquiste, parue dans le même Devoir de ce matin. Mais un texte nettement plus élogieux envrers le député de QS que celui de M. Archambault… http://www.ledevoir.com/politique/quebec/323706/amir-khadir-et-le-bulldozer
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Bref, l'attaque soudaine du PQ contre QS et son député est non seulement étonnante. Elle est également fort mal avisée politiquement.
De fait, si le PQ voit le reflet d'Amir Khadir dans son rétroviseur, il lui serait nettement plus sage et plus prudent de mieux surveiller son angle mort car c'est un François Legault fort déterminé qui s'y cache…
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Voir aussi l'article de La Presse Canadienne sur ce nouveau mouvement: http://www.tv5.ca/sujets/actualites/les-organismes-independantistes-se-regroupent-pour-mener-une-campagne-permanente-1.html
@ Photo: Archives, Cyberpresse
M. Archambault n’est pas très habile ici mais, entre nous, si les 42 % de souverainistes québécois décidaient de séparer également leurs votes entre le PQ et Québec solidaire, 21 % chacun, ça pourrait produire, pas plus d’une quinzaine de députés souverainistes et le pouvoir pour le PLQ ou le CAQ Legault-Sirois, selon qu’il se fusionne à L’ADQ ou pas.
D’une façon ou d’une autre, si le PQ prend le pouvoir, renforce la loi 101, adopte une constitution québécoise et réussit assez bien à rapatrier des pouvoirs d’Ottawa, les Québécois, se sentant rassurés seront plus tentés de demeurer dans la fédération actuelle. Nous sommes dans un cercle assez vicieux mais assez confortable.
Voilà ce que je répliquas ce matin à la parution du pamphlet de M. Archambault dans Le Devoir:
CHERCHEZ L’ERREUR…
Le PQ s’est toujours approprié la réalisation du projet de pays du Québec et n’a jamais eu l’intention de le rendre au peuple tout entier comme Québec solidaire a la ferme intention de la faire par la création d’une constituante dont les membres seront élus au suffrage universel.
Je ne crois pas que seul un parti politique puisse réaliser la souveraineté du Québec, allez-vous comprendre un jour cette toute simple équation ? La gouvernance souverainiste dont Mme Marois et son parti s’enorgueillissent tant est tout simplement une étape de plus de non-souveraineté, une continuité dans l’intendance provinciale (coloniale) de la Province of Quebec, colonie du Rocanada, dans le cadre du carcan, de la cage à homard rocanadian. À bon entendeur, salut!
Je comprends que ce nécessaire « repositionnement » stratégique du mouvement souverainiste fait la joie des amis du Roc sur ce blogue…n’est-ce pas M. Bousquet ?
M. Gascon, si nous ne demeurons pas amis du ROC, nous avons de grosses chances d’en devenir son ennemi, ce qui est presque une lapalissade.
Comme vous, je ne crois pas que le PQ va réaliser l’indépendance totale du Québec. Comme je l’écris à répétition, s’il est élu, il va tenter d’améliorer les choses pour le Québec, pendant va gouverner la province, rendant plus confortable sa place dans le Canada par des améliorations à la loi 101 et autres améliorations comme l’adoption d’une constitution québécoise et la récupération des pouvoirs d’Ottawa.
M. Amir Khadir m’a beaucoup déçu… Je le croyais plus humain. Il aurait pu se garder « une petite gêne » dans le long message qu’il a fait paraître sur le Devoir en oubliant ce passage pas très élogieux envers son ami Gilles Duceppe…: « Aurais-je voté pour la candidate du NPD si j’avais su que mon député et ami Gilles Duceppe était en danger dans sa circonscription? Sans doute pas. Mais aujourd’hui, je m’en confesse, je n’ai aucun regret.
Avec le tempérament qu’on lui connaît, je doute qu’il aurait apprécié que Gilles Duceppe ait agi de cette façon envers lui. Bravo à M. Archambault pour son article ! M. Khadir le méritait !
Khadir a pris parti pour le NPD un parti fédéraliste.
Khadir est un social démocrate et un souverainiste de façade.
Un paradigme de gauche de droite prend toute la place malgré certaines apparences. À cette date du 20 mai, la souveraineté est un projet plus que congelé pas seulement par le PQ davantage par le CAQ de Legault et le mouvement NPD-QS. Que Mme Payette suive la mode de la démission sert en guise de preuve.
M. Gascon, vous êtes d’accord avec l’idée de Québec solidaire pour une constituante dont les membres seraient élus au suffrage universel.
Qui élirait ces membres ? Les 42 % de souverainistes québécois seulement ou tous les Québécois ? Comment ?
Il serait préférable que le PQ et Québec solidaire trouvent un moyen pour travailler ensemble pour ne pas trop se nuire à la prochaine élection fédérale parce que, si les souverainistes ne sont pas majoritaires à notre Assemblée nationale, ils ne gouverneront pas et, la constituante, elle ne servira à rien.
Sortir le Canada du Québec complètement, je n’y crois plus, par manque d’amateurs dans nos rangs fédéralistes. Ça prendrait une solution mitoyenne qui serait plus rassembleuse, entre la simple séparation « l’indépendance pure » voulue par le PQ et Québec solidaire « l’association et le partenariat étant disparus des plans de souveraineté ».
Il reste le fédéralisme amélioré ou genre de véritable confédération d’États souverains, si d’autres « provinces » penchent pour cette solution et si les Québécois la désirent en assez grand nombre.
Nos Québécois ne se sentent plus assez colonisés pour se scandaliser. Nos jeunes sont plus préoccupés par un bon job et un bon boss ou de se faire une vie avec une entreprise.
Le PQ, en adoptant la loi 101 et en créant le Québec inc., a enlevé de la pression sur les Québécois qui étaient majoritairement des porteurs d’eau et des nègres blancs, avant les années 60 et principalement 70. Nous sommes moins enragés sauf quand nous nous pompons avec Messieurs Charest et Harper. Le premier, nous l’avons élu et le deuxième, c’est l’Ouest et l’Ontario qui l’a élu.
Nous tournons en rond parce qu’il n’y a pas encore assez de Québécois qui veulent quitter le cercle…peut-être ?
Mon avis
Spéculer dans le futur ne donne rien.Qui aurait pensé à un Gouvernement majoritaire avec prime pour les sénateurs ?
Plusieurs déclarations seront dites écrites.
On oublie très vite et j’irais jusqu’à dire que la devise du Québec: je me souviens devrait être adaptée à ( je ne me souviens pas)
Totalement d’accord avec M. Pierre Bouchard, bonne analyse.
Même si le Bloc réconfortait les Québécois, en tentant et réussissant régulièrement, à améliorer les choses pour le Québec, pendant qu’il est encore dans le Canada, ce qui normalement éloigne le besoin de souveraineté par plus de confort, il était normal, pour un solide souverainiste, de voter pour le Bloc, pas pour un parti fédéraliste.
Si Mme Payette, à la suggestion de M. Khadir, a voté pour l’ADQ, c’est difficile à comprendre, de sa part, à moins qu’elle soit virée fédéraliste du genre asymétrique. Elle ne serait pas la première à l’avoir fait.
@ Gilles Bousquet
Croyez-vous que le fait de répéter sans cesse votre seul et même argument pro-colonialiste en fait une vérité de Lapalisse ?
Le contexte politique actuel favorise une remontée de l’option indépendantiste; le rassemblement des forces actives indépendantistes sous le chapeau d’une organisation non partisane, Cap sur l’indépendance, va favoriser la réalisation du projet de pays pour le peuple par le peuple, ce qui selon moi aurait du se faire il y a déjà très longtemps. À suivre…
PS: En politique il n’est pas dit qu’un ami est nécessairement un allier…ou un non-allier un ennemi…Le Québec pays fera du Roc un allier, ce qui sera réciproquement profitable, n’est-ce pas plus rassurant qu’un seul qui contrôle tout ?
@ Gilles Bousquet
Erratum: n’est-ce pas mieux qu’un seul…ami…qui contrôle tout ?
PS: Je reviendrai sur votre dernier commentaire.
M. Archanbault dit::
Au Parti québécois, nous sommes souverainistes avant, pendant et après les élections
FAUX..ils sont avant tout des politiciens comme tous les polititiens qui veulent garder leurs jobs.
Comme Khadir, Charest, Marois, Harper etc.
M. Gascon, disons allié à la place d’ami, si vous préférez, pas de problème.
Pour être allié, faut commencer par ne pas se considérer comme des adversaires ou comme notre colonisateur.
Si nous quittons le Canada de force « pendant que le fédéral ne le veut pas, le terme « allié » pourrait en prendre un bon coup. Ça prendrait des négociations mais, avant, faut obtenir une solide majorité de Québécois sur UNE solution constitutionnelle. Laquelle pourrait réussir ? La simple souveraineté « la séparation simple », l’indépendance totale du Canada ? Peu probable
Je ne crois pas que le contexte actuel est particulièrement favorable à la souveraineté du Québec. Nous venons d’élire un parti fédéraliste à la place du Bloc et les sondages indiquent encore 42 % de souverainistes, ce qui est très insuffisant. Il y a bien le PLQ qui aide en faisant défaut mais un fédéraliste québécois qui n’aime plus ce parti va choisir de voter pour un autre parti fédéraliste comme l’ADQ ou le potentiel CAQ de Messieurs Legault et Sirois, avant de voter pour un parti souverainiste comme le PQ…normalement.
Vous avez raison au sujet de la nouvelle organisation souverainiste « Cap sur l’indépendance » qui semble une confédération de plusieurs organismes souverainistes. Sa porte-parole sur Internet, la comédienne Mme Dorion est très intéressante et bien articulée. Un mouvement qui semble aller dans une bonne direction pour mousser l’idée de souveraineté. Est-ce qu’il y aura un nombre suffisant de nos fédéralistes qui vont virer souverainistes à cause de ça ? Ça doit bien être le souhait de tous les souverainistes qui y croient encore.
Je suis d’accord avec madame Legault ! Le PQ devra d’ABORD surveiller son angle mort et le cheminement de Legault dans les prochains mois. L’ennemi du PQ sera effectivement de ce côté-là. Québec Solidaire restera un parti secondaire car trop peu de gens au Québec veulent un parti à la sauce socialiste. Ils ne veulent pas non plus d’un parti trop à droite comme l’ADQ de Deltell, un parti de moins en moins autonomiste, de plus en plus fédéraliste et pris avec les excités du Réseau Libâââââârté Québec ! Si Legault forme un nouveau parti la droite se divisera entre les libertariens adéquistes et les nationalistes de centre-droit. Et si Legault et l’ADQ s’entendent le PQ aura plus que sa part de problèmes face a l’électorat qui réclame du changement peut-importe lequel !#
Concernant Amir Khadir, il fait du très bon travail même si parfois il a tendance à s’enfarger contrairement a Madame Marois qui a tellement peur de s’enfarger qu’elle ne fait pas toujours du bon travail !!!!!!
« »Étonnant » parce que le nouveau président du PQ semble prêt à mimer l’erreur politique que commettait le Bloc lors de l’élection fédérale: soit de présenter son parti comme le seul capable de «bloquer» le gouvernement sortant et appelant ainsi à ne PAS voter pour un autre parti pour cette seule raison.»
Malheureusement, notre système politique est ainsi fait. Et pour ceux qui rêve d’un PQ minoritaire avec la balance du pouvoir dans les mains de QS, sachez que ceci résulte d’un «accident» démocratique, ça ne se décide pas. Regardez comment ceux qui ont voulu «affaiblir» le Bloc ont fait du dégât. Pour se racheter, par contre, ils ont pris des cartes du PQ. Alors, y a pas trop de mal.
Cependant, Archambault est mal avisé de commettre cette lettre. Amir est un intouchable médiatiquement. Mais faut bien crever l’abcès. Quand Amir parle au «nous», parle-t-il vraiment au nom de ses militants? Pourtant, ils sont tellement nombreux à ne rêver qu’un grand continent socialistes, à pactiser avec les peuples de la terre et se déclarer unanimement «citoyens du monde»!
«Si nul autre n’est bienvenu, on n’est plus chez soi, on n’a plus ses choix, et l’on s’échoie!»
[moi-même à ma future-ex]
Effectivement, tout ne va pas pour le mieux, comme dans le meilleur des mondes, tout se crée et se dégrade; mais s’il n’y a rien qui se perd, c’est pas pire!
C’est là l’un des principes de l’entropie.
On appelle entropie le processus par lequel l’énergie disponible se transforme en énergie non disponible.
«c’est pas pire», sous-entends que l’on vit dans un système ouvert, et que l’on a ses choix:
Donc qu’il a échanges et que l’on renouvelle les énergies disponibles.
L’ingénierie (en un seul mot) c’est le dysfonctionnel du génie que l’on ne peut écarter de la fonctionnalité de l’engin.
Son mode d’emploi (en peu de mots): La complexité peut être mieux comprise à l’aide de simplifications, mais la simplification c’est la pire façon de résoudre la complexité.
Cutting corners is the best way to reinvent the wheel – indeed.
L’entropie, lorsque l’on est dans un système fermé, c’est là que sa situation empire, et que l’on s’échoie.
Le Québec est-il conscient de sa capacité à exprimer la légitimité de ses choix, quels qu’ils soient?
C’est aussi se demander si le Québec doit être un système ouvert ou fermé.
Effectivement, l’on peut déceler comme une tendance à la fermeture qui se répète :
Par exemple: Pour un ou une future ingénieure au Québec l’entropie cela s’apprend aussi à Polytechnique – le film ne parle d’ailleurs que de cela depuis le début – d’entropie – cela commence dans une salle de cours; l’on y explique l’évolution des états qui caractérises l’entropie. Si l’on ne comprend pas les dialogues – c’est un peu cela le sujet du film – il reste les images – la classe est variée, tout y est mélangé; et là où cela se dégrade c’est lorsque qu’il faudrait que tout le monde devienne pareil.
Être conscient de sa capacité à exprimer la légitimité de ses choix, quels qu’ils soient! C’est ce qui donne une force d’expansion à la vie et lui permet de renouveler ses choix. C’est tendre vers un système ouvert.
Exercer une force coercitive soutenue permet de brimer la légitimité à exprimer ses choix. Plus cette force coercitive devra être grande, plus les choix vont se restreindre. C’est tendre vers un système fermé.
Une force coercitive qui tend vers l’inertie absolue ou une vie qui s’étend vers les limites du système dans laquelle elle existe, convergent chacune dans un système qui se referme, et sont mutuellement suicidaires.
De là l’usage de la raison.
Son mode d’emplois: à tord et à travers, à gauche ou à droite, en bleu ou pas en bleu, c’est trop souvent en trop de maux … il faut d’abord savoir naviguer, savoir où l’on est, et pouvoir choisir où l’on peut aller, où l’on voudrait aller; et savoir quand on peut y aller et quand il faut y aller …
« si nous ne demeurons pas amis du ROC, nous avons de grosses chances d’en devenir son ennemi, ce qui est presque une lapalissade » – Gilles Bousquet
Aye Aye Aye… je ne suis pas votre ami, ce qui ne veut pas dire que j’ai de grosses chances de devenir votre ennemi! « you’re either with us, or against us », disait un célèbre W
« Je ne crois pas que le contexte actuel est particulièrement favorable à la souveraineté du Québec. Nous venons d’élire un parti fédéraliste à la place du Bloc et les sondages indiquent encore 42 % de souverainistes, ce qui est très insuffisant. » – Gilles Bousquet
= = =
Je ne partage pas cette analyse.
Dans ma famille immédiate, nous sommes 7 adultes souverainistes (mes enfants, leurs conjoint(es) et le patriarche!), nous votons dans trois circonscriptions différentes, et nous avons tous voté NPD. Sommes nous moins souverainistes pour autant? Non. Nous étions tous davantage mûs par la perspective de sortir Harper le 2 mai que par le vain espoir de faire l’indépendance à la Chambre des Communes.
Nous aurions envoyé 75 députés du Bloc à Ottawa que ça n’aurait pas empêché Harper d’obtenir sa majorité. Quant au RoC, il était davantage porté vers le PLC que vers le NPD mais… nous, nous n’aimons pas le PLC. La seule manière de virer Harper, c’est, ou bien de voter PLC (ce dont nous sommes collectivement incapables) ou bien de voter NPD en espérant que le RoC en fera autant.
Ça a fonctionné à moitié, dans le Roc. Le NPD a grugé des votes au PLC, juste assez pour permettre aux candidats PC de se faufiler, mais pas assez pour permettre un gouvernement NPD.
= = =
Si j’avais le choix entre un Québec indépendant et libertarien, d’une part, et un Canada social-démocrate, d’autre part, je choisirais le Canada. Suis-je un traître?
Il est quelque part réconfortant que les manœuvres politiciennes ne parviennent pas toujours au but qu’elles visent. Le plus bel exemple de cela est en dernière date celui des dernières élections fédérales. Qui aurait prédit que les électeurs se rangeraient dans un camp honni par tous les notables, ceux de l’économie comme ceux des médias. Pratiquement sans appui de leur part, c’est le moins que l’on puisse dire, voilà que ce camp l’a emporté haut la main. Trop facile de louer le peuple lorsque les résultats font l’affaire et de la blâmer lorsqu’ils ne le font pas. Et pour marquer cette rebuffade d’un temps fort, voilà que les comtés de Québec, réputés selon bien des analystes a posteriori pour leurs affinités conservatrices, ont emboîté le pas. Personne ne pourra dire que dans leur cas, la machine médiatique y ait contribué, elle qui se range en totalité dans le camp adverse. Ce n’est pas la première fois que de tels agissements se produisent au Québec et ce n’est probablement pas la dernière non plus. L’avant dernière fois avait été l’élection surprise de L’ADQ. Inconstance, manque de cohérence, appétit du nouveau. On peut épiloguer longtemps à ce sujet, mais une chose demeure. Les étiquettes que l’on appose pour éclairer le bon peuple et pour l’éclairer en lui adjoignant du même coup d’aller voter, celles de droite ou de gauche, de fédéralisme ou de souverainisme, sont reçues par beaucoup pour ce qu’elles valent à leurs yeux, des étiquettes publicitaires pour faire vendre le produit, rien de plus.
Dans ce contexte, il devient aberrant de ne pas s’en remettre au contenu plutôt qu’aux étiquettes partisanes. C’est à partir de ces repères que les citoyens tentent de s’orienter dans les tempêtes médiatiques qui les secouent à chaque élection. Leur absence de contenu en amène d’ailleurs plusieurs à s’empêcher de voter plutôt que de se fier aux seules étiquettes. Le Bloc en a fait la cruelle expérience lors du dernier scrutin. La défense des intérêts du Québec demeure une étiquette pour plusieurs si on ne leur dit pas de quels intérêts il s’agit. Gilles Duceppe dans sa conférence médiatisée post mortem a refusé de reconnaître que les motivations au raz du sol, celles de la santé ou de l’éducation, celles de la vie chère, devaient figurer en bonne place dans son parti sous prétexte que ce sont là des compétences provinciales comme s’il n’y avait qu’une seule manière de défendre des intérêts proches des citoyens, celle de l’abstention ou du refus d’en faire un enjeu, comme à la belle époque.
Malheureusement, le réflexe de M. Archambault s’inscrit dans la mouvance des colleurs d’étiquettes. Pourtant, l’expérience récente nous montre qu’il ne sert à rien de parer les murs de leurs réclames tapageuses.
En politique, comme dans beaucoup d’autres domaines d’ailleurs, il n’est pas toujours nécessaire d’avoir des adversaires pour échouer.
Un mauvais choix de leader, par exemple, pourra faire plus de tort que toutes les attaques extérieures. L’ex-chef libéral Michael Ignatieff en est l’illustration patente. Un bon programme mais une sévère inhabileté à faire passer le message.
Et puis voici que du côté des souverainistes québécois, on va de plus en plus en s’éparpillant, allant même jusqu’à se dénoncer mutuellement. Le PQ s’en prend ainsi à Amir Khadir – et un nouveau regroupement, Cap sur l’indépendance, vient ajouter au manque de cohésion.
Attendons-nous donc à ce que ce soit François Legault qui devienne le prochain premier ministre du Québec, ou encore à ce que ce soit Jean Charest qui aura réussi à se maintenir en poste en raison de la pagaille prévalant dans la tour de Babel des souverainistes…
« Avec pareils amis nul besoin d’ennemis » fait d’ailleurs valoir un vieil adage populaire.
Ici, c’est pour faire plaisir, spécialement à M. Perrier qui vient d’écrire ici sur un vieil adage
Voici le début d’une chanson patriotique canadienne, spécialisée sur le Québec, à cause du Saint-Laurent. Ça se chantait dans ma jeunesse, quand le Canadien-français n’était pas encore devenu un Québécois. Cette chanson semble depuis, avoir été oubliée :
Comme le dit un vieil adage:
Rien n’est si beau que son pays;
Et de le chanter, c’est l’usage;
Le mien je chante à mes amis
L’étranger voit avec un oeil d’envie
Du Saint-Laurent le majestueux cours;
À son aspect le Canadien s’écrie:
Ô Canada! mon pays! mes amours!
Le nouvel organisme « Cap sur l’indépendance » veut probablement dire « Faire le cas sur l’indépendance » et non « placer un cap sur l’indépendance », ce qui est totalement différent..
@ Claiude Perrier
Pour votre information Cap sur l’indépendance est une initiative qui veut justement assurer la cohérence du mouvement souverainiste en réunissant tous les groupes et organismes s’activant à réaliser la souveraineté. Cette seule info rend votre dernier commentaire caduque.
J’ai écrit, par erreur : Le nouvel organisme « Cap sur l’indépendance » veut probablement dire « Faire le cas sur l’indépendance » et non « placer un cap sur l’indépendance », ce qui est totalement différent..»
À la place de : «Le nouvel organisme « Cap sur l’indépendance » veut probablement dire « Faire le cap sur l’indépendance » et non « placer un cap sur l’indépendance », ce qui est totalement différent..»
Mon correcteur ne m’a pas corrigé ça, s’cusez moi.
@ Gilles Bousquet
Déjà vous chantiez les louanges de votre pays réel qui alors se nommait Canada, nomination subtilisée par votre ami maître qui ne fait de vous depuis qu’un sujet de son royaume. Vous n’êtes ni un ami ni un allié de votre maître vous êtes son assujetti.Déjà nous chantions et louangions notre terre nationale et notre peuple qui aujourd’hui ne se retrouve pour plusieurs d’entre nous que dans notre subconscient de colonisés.
M. Gascon, depuis que j’ai réalisé qu’être un Québécois comprends toutes les personnes qui vivent au Québec incluant nos Anglophones de Westmount, je me suis moins retrouvé dans ça que comme Canadiens-français du Québec. Je suis pas mal plus proche d’un Acadien et d’un Franco-Ontarien et d’un Fransaskois que d’un Anglophone ou d’un Allophone du Québec, ce qui ne semble pas vous déranger beaucoup.
Voilà M. Bousquet tout se passe dans l’acceptation de l’état minoritaire ou non. Il est une réalité qui n’échappe à personne, la nation québécoise est ouverte et inclusive face aux minorités sur son territoire malgré son statut toujours colonial et jamais elle ne se satisfera d’être une minorité parmi les minorités sur ce territoire où elle demeure majoritaire à plus de 80% de la population totale. Vous pouvez plier l’échine pour toutes les raisons qui vous paraissent réconfortantes, qui allègent virtuellement vos angoisses de minoritaires, ça vous appartient.
De résistance en rébellions et combats politiques contre le colonisateur depuis 250 ans cette nation tente, tant bien que mal, de garder la tête hors de l’eau pour ne pas sombrer dans l’oubli de l’histoire et disparaître dans le broyeur anglo britannique et yankee. Il est maintenant temps de sortir de cette dynamique débilitante et c’est même devenu urgent.
Seule l’indépendance avant toute entente ou nouvel arrangement que vous puissiez imaginé peut nous sortir de l’état colonial Rocanadian. Vous rappelez-vous de toutes les tentatives de nouveaux arrangements constitutionnels négociés depuis 40 ans qui ont toutes échouées ? Pourquoi ? Parce que le maître a toujours répondu NON.
Le combat pour l’indépendance du Québec aura toujours cours tant que le Rocanada voudra nous tenir sous sa sujétion et qu’il refusera de traiter d’égal à égal, de nation à nation pour abolir ce régime anachronique dans l’histoire du monde qu’est le colonialisme, et croyez-moi tôt ou tard le Québec sera un pays normal. À suivre…
M. Gascon, coloniser, dans nos dictionnaires, veut dire : « Transformer un pays en colonie, peupler de colons, envahir et occuper les lieux. »
Exemple : Les Israéliens colonisent les Palestiniens en Palestine.
Est-ce que vous pensez que notre gouvernement fédéral à Ottawa, colonise plus le Québec que l’Ontario et Terre-Neuve et l’Alberta ? Comment ?
Si les provinces canadiennes sont toutes colonisées par le fédéral, ça voudrait dire qu’elles auraient toutes une bonne raison de s’en séparer ou à exiger une véritable confédération canadienne d’États souverains, à la place d’une fédération de simples provinces sous l’autorité centrale.
Comme beaucoup d’autres, j’ai moi aussi trouvé la lettre du président du PQ franchement provocante, pour ne pas dire choquante.
Ce que madame Legault écrit est très juste: le PQ ne semble avoir tiré aucune leçon de la défaite du Bloc. Il utilise la même stratégie bébète en attaquant un allié potentiel plus faible que lui, et souverainiste de surcroit.
Cette attaque est d’autant plus injustifiée qu’on accorde une importance démesurée aux sympathies qu’Amir Khadir a avoué porter au NPD. Premièrement, on parle ici de sympathie porté en son nom personnel, et non d’un appui officiel. QS n’a jamais pris officiellement position pour un parti en particulier dans la campagne fédérale, se contentant d’appeler les gens à voter contre les conservateurs. Mais je peux comprendre le raccourci: les péquistes ont toujours accordé une importance démesurée à ce que disait, pensait, mangeait leur chef. QS n’est pas fait du même bois. Les décisions sont plus décentralisées et plus collégiales; Dans QS, un porte-parole peut manifester verbalement son appui à un parti fédéraliste de gauche sans que ce ne soit vu comme une contradiction de la part de ses militants, puisque l’indépendance n’est pas vu comme une fin en soi mais comme faisant partie d’un éventail d’avancées souhaitables pour le Québec. Cette nouvelle façon de faire de la politique échappe encore à une très large part de l’électorat.
Quelques constats en terminant:
-L’indépendance va se faire à Québec et non à Ottawa. Donc vive le NPD. Point barre.
-L’indépendance va se faire lorsque le Québec aura atteint une certaine maturité.
-On verra les signes de cette maturité apparaitre lorsque la plupart des militants souverainistes reconnaitront qu’ils ont déjà perdu deux référendums, et qu’une stratégie différente est nécessaire pour gagner le troisième, non pour s’entre-déchirer entre eux, mais pour convaincre l’autre moitié de la nécessité de la séparation.
-Une stratégie nouvelle à adopter serait de reconnaitre le rôle indéniable que peuvent jouer les cultures immigrantes dans notre futur pays. Il faut que le Québec profond cesse de se percevoir comme un monolithe blanc et de culture catholique, mais qu’il entre de plein pied dans le XXIème siècle en reconnaissant que nous faisons partie d’une culture du monde unie autour d’une langue commune, le français.
En terminant de terminer, je tiens à souligner que les gens qui ont écrit que QS ne deviendra jamais un parti déterminant devraient quand même être prudents. À tout le monde en parle, Vincent Marissal disait la même chose du NPD… deux semaines avant les élections.
M. Gascon, ceux qui nous ont envahis et colonisés sont principalement les ancêtres de nos Anglophones de Westmount avec lesquels nous voudrions faire le changement du pays canadien à deux langues officielles au pays québécois à deux langues en pratique. Nos envahisseurs ne sont pas les ancêtres des Anglophones de l’Alberta ni de ceux des Maritimes.
Maintenant, nous ne sommes plus colonisés mais envahis par beaucoup d’immigrés de langues et de religions très diverses. Est-ce que nous réaliserions la souveraineté du Québec pour eux ? Un Québec multilingue et musulman…peut-être ?
M. Gascon, vous décrivez la société québécoise comme inclusive.
Est-ce que vous décrivez la société canadienne comme exclusive ?
Si les Québécois veulent quitter le Canada pour ne plus y être minoritaires, est-ce que nos Anglophones québécois, avec le même raisonnement, devraient, normalement, vouloir quitter le Québec, pour ne plus être minoritaires ?
M Bousquet je n’adhère pas à votre discours ghettoisant.
J’ai toujours perçu chez beaucoup de ceux s’identifiant aux francophones du Canada, les canadiens-français et non les québécois, cette division des cultures pour ne pas dire « races » au point où je me demande si ces fédéralistes ou canadiens-français veulent maintenir une certaine « division raciale » sous le couvert rocanadian colonialiste ? Ce qu’ils ne pourraient pas préserver dans un Québec souverain.
M. Bousquet je ne suis pas un canadien-français, je suis Québécois. Dans un Québec pays vous aurez toujours le loisir de demeurer un canadien-français, un minoritaire parmi les minoritaires.
M. Gascon, que nous le voulions ou non, actuellement, nous détenons la nationalité canadienne, nous sommes citoyens du Canada. Comme nous parlons français, nous sommes donc des Canadiens-français ou, si vous aimez mieux, des Canadiens francophones.
Comme nous faisons aussi partie, comme nos anglophones québécois, de la nation québécoise, à l’intérieur du Canada « pas légale au point de vue international,, nous pouvons dire, comme notre Elvis Gratton national, nous sommes des Canadiens-français-francophones, des Québécois-français d’Amérique.
Nous cesserons d’être des Canadiens-français seulement si nous réussissons à sortir le Canada du Québec.
@Claude Perrier
« Un mauvais choix de leader, par exemple, pourra faire plus de tort que toutes les attaques extérieures. L’ex-chef libéral Michael Ignatieff en est l’illustration patente. Un bon programme mais une sévère inhabileté à faire passer le message. »
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Tiens, c’est drôle, moi je considère que la déconfiture du PLC n’a rien à voir avec son chef. Au contraire, Ignatieff est celui des chefs qui a mené la campagne la plus intelligente et la plus digne. Campagne « intelligente », en ce sens qu’elle s’adressait à l’intelligence, plutôt qu’à des sentiments (Bloc), plutôt qu’à la peur et à la démagogie la plus abjecte (PC)… Smiling Jack, lui, « dégage », et cette fois, son sourire lui a réussi. Ça, et la sympathie qu’il inspirait.
Le PLC traîne avec lui l’héritage des commandites. C’est ce qui a coulé les 3 successeurs de Jean Chrétien.
M. Bousquet je suis de nationalité québécoise et non pas de la nationalité imposée administrativement par le colonisateur. Aussi j’habite dans le pays réel des Québécois et non dans le pays imaginaire que l’on veut me rentrer dans la gorge. Pliez-vous à la volonté de votre maître si vous voulez, ça vous appartient, mais ne m’affligez pas de votre réalité qui n’est pas la mienne. Merci.
Mais, M. Gascon, ce n’est pas les autres qui nous ont obligés à adopter la désignation de Canadiens, nous l’avons été avant eux « les Canadiens anglophones ». Ce sont eux qui ont adopté notre désignation, loin de nous l’avoir imposée, c’est eux qui l’ont adoptée.
Basée sur les principes de l’entropie, la défaite du Bloc est celle du PQ. Elle est seulement un peu en avance.
Depuis toujours, Raymond Archambault considère qu’il est légitime d’exprimer des réponses à un reste de ce Canada qui ne lui avait même pas posé de question. C’est cela le bulletin de nouvelle à la radio de Radio-Canada.
Et si comme René Levesque, Raymond Archambault est convaincu que le Québec est conscient qu’il a la capacité d’exprimer la légitimité de ses choix, quels qu’ils soient.
Ces propos prennent un tout autre sens.
«Québec solidaire vient de démontrer que la souveraineté est un leurre pour attirer les souverainistes progressistes.»
«encore un autre qui se démasque et qui vient de démontrer que… Que quoi: la souveraineté est un leurre pour attirer les souverainistes progressistes. »
En fait, Raymond Archambault en bon journaliste à noté que des idées émergent au Québec et fuse de partout, et le président du PQ à noté que son clan soigne bien sa présentation, mais chemin faisant qu’il à déjà fait le vide des siennes: du coup Raymond réalise que le PQ ne fait plus qu’élaborer des stratégies pour n’atteindre que la destination préprogrammée sur sa feuille de route.
«L’avenir du Québec n’est ni à gauche ni à droite, il est devant nous.»
Le PQ est sur le pilote automatique (si les problèmes s’accumulent ils seront auto-compensées au fur et à mesure – jusqu’à la saturation, de là c’est le crash).
«Sous la gouverne de Pauline Marois » … « les Québécois sont assurés »
«En effet, depuis le 2 mai, plus de 5000 personnes ont adhéré à la page Facebook »
«je compte davantage sur les quatre députés du Bloc québécois pour faire entendre la voix du Québec à la Chambre des communes »
Attention, Raymond, ton radar identifie bien les postions des autres mais présume de la tienne à partir de tous les échos, et ton pilote automatique est sur la plug.
Avec cela jusqu’où peux-tu aller Raymond: Le PQ à certes une vision humanitaire globale et lumineuse, mais il n’a plus la capacité de savoir où il se trouve ni de corriger sa trajectoire au besoin.
Raymond Archambault à sa retraire du PQ, il y avait là comme une place à prendre:
«Sous le signe du Zodiac, Mr Harper, tel Neptune, d’une allure laitière, tétant sa suce comme pour en vérifier l’air, vient de planter sa fourche dans son bateau. Avec l’assurance désastres, il part traverser l’océan.»
C’est les poissons qui vont être surpris.
Mr Harper croyez-vous que dans votre suce, il va y avoir assez d’air?
«My Suss!» “Told you, Quebecers already wish me success”
@ Gilles Bousquet
Mais non M. Bousquet les Britanniques n’ont pas adopté, ils ont conquis le Canada en 1760, ils se sont accaparé le pays et sa désignation par les armes et pratiquer la politique de la terre brûlée pour dépouiller nos ancêtres de tous leurs avoirs et nous ont tenus et nous tiennent toujours sous leur joug politique. Voyez-vous comment votre maître est bon ? Il aurait adopté votre désignation « Canada », WOW!
M. Gascon, nos envahisseurs n’ont pas été spécialement bons mais très habiles en adoptant notre nationalité canadienne et notre hymne national, le O Canada et même notre emblème, la feuille d’érable, même s’ils l’ont sortie…rouge, couleur de la royauté britannique.
M. Gascon, ma grand-mère servait les Anglos comme domestique à Westmount, dans le temps où nos ancêtres étaient des nègres-blancs, porteurs d’eau. Ce n’est plus le cas sauf rares exceptions.
Actuellement, nos propriétaires d’entreprises québécoises sont encore majoritairement anglophones mais, pas tellement les descendants de nos envahisseurs. Des entreprises à propriété américaine comme les Walmart ou les juifs qui n’ont certainement pas envahi le Québec…militairement. Juste un peu…économiquement comme en Ontario ou un peu partout en Amérique. C’est le pouvoir des sous que nous avons appris, sur le tard, à accumuler et à investir.
Moi, je suis d’accord avec Warren Peace : si on avait élu 75 députés du Bloc, ça n’aurait pas empêché Harper d’avoir sa majorité et on aurait été dans la même impasse qu’avant; tandis que si on avait élu 75 députés libéraux, en plus d’avoir un gouvernement de droite, on aurait eu une opposition de droite et on aurait pas été plus avancés.
Bref, on a pas voté pour un parti fédéraliste, on a voté pour le seul parti qui pouvait tenir tête à Harper et ce que les Québécois ont fait était la meilleure choses qu’ils pouvaient faire. Et c’est ce qu’Amir a tenté d’expliquer à Gilles Duceppe: sans rancune, mais on n’avait pas le choix.
Maintenant, il faut élire QS majoritaire à la prochaine élection provinciale, puis le NPD majoritaire à la prochaine élection fédérale et on sera enfin sorti du cauchemar de la droite conservatrice guerrière et conformiste.
Et à ceux qui disent que le NPD est un parti fédéraliste et centralisateur, je ferais remarquer qu’on a élu 58 députés du NPD au Québec et le reste du Canada en a seulement élu 44, alors si on voulait que le NPD devienne un parti séparatiste et décentralisateur, qui pourrait nous en empêcher ?
Serge Grenier