Ça y est. La commission parlementaire sur l'étude détaillée du projet de loi privé parrainé par la députée péquiste Agnès Maltais sur la protection de l'entente entre la Ville de Québec et Quebecor sur la gestion d'un nouvel amphithéâtre est débutée.
Bien sûr, les témoins les plus attendus sont le maire Régis Labeaume, le président de Quebecor, Pierre-Karl Péladeau, de même que Denis De Belleval, l'ancien directeur général de la Ville de Québec qui a déposé une requête en nullité contre ce projet de loi.
Or, dès son ouverture, la députée Sylvie Roy a signifié que l'ADQ boycotterait la commission pour cause de temps insuffisant pour poser ses questions aux témoins.
Le Soleil rapportait aussi que les caucus libéral et péquiste sont divisés quant à ce projet de loi.
Pour ce qui est du député de Québec solidaire, Amir Khadir – rappelant que l'an dernier, les députés de l'opposition portaient le «foulard blanc» pour signifier leur appui pour des processus d'octroi de contrats publics ouverts et transparents -, il réitérait que son parti n'accepterait toujours pas le projet de loi…
Pour ce qui est du maire, il a répété qu'au 7 septembre prochain, il n'y aurait plus d'entente… d'où cette atmosphère d'urgence nationale qu'il tente de créer – et en a donc appelé à la «souveraineté de l'Assemblée nationale» pour l'aider à protéger son entente au plus vite.
Bref, LA question que posera cette commission est: jusqu'où aller pour un nouvel amphithéâtre à Québec et un retour possible à Québec d'une équipe de la LNH?
Ce qui soulève également la question des montants engagés en fonds publics.
Considérant que le gouvernement du Québec s'est engagé pour 200 millions de dollars sur les 400 millions prévus aujourd'hui, et la Ville de Québec pour le reste – et considérant les inévitables dépassement de coûts – cet aspect des choses n'est pas anodin.
Ajoutons aussi ce que rapportait La Presse ce matin, soit que l'organisme «J'ai ma place», lequel est engagé quant à lui pour 15 millions de dollars – est enregistré depuis octobre 2009 au fédéral comme fondation publique. Ce qui donne droit à des crédits d'impôt pour ses donateurs. Et ce qui veut dure que pour cet aspect du financement, les contribuables hors Québec mettront aussi l'épaule à la roue, qu'ils le veulent ou non.
Et donc, la question est en effet de savoir jusqu'où les élus sont prêts à aller pour cet amphithéatre? Autant sur le plan légal que financier.
Au-delà de l'«amour» du hockey, les montants promis en deniers publics étant considérables et appelés à terme à dépasser les 400 millions de dollars – certains principes fondamentaux de gouvernance étant aussi en jeu -, espérons que cette commission offrira quelques pistes de réponse et apportera des éclairages dont les Québécois ne disposent tout simplement pas pour le moment…
À suivre…
Par ailleurs, en scrum, le maire Labeaume a dit ceci: «si M. Khadir n'aime pas Quebecor, je lui demande d'aimer un peu les gens de Québec»…
Dommage que le maire choisisse ainsi de caricaturer les questionnements sur ce projet de loi, surtout qu'ils portent en fait sur l'approche rapido presto du maire dans tout le processus, sur les coins légaux qu'il semble avoir tourné pas mal rond, de même que sur l'empressement du gouvernement et de l'opposition à ne pas poser de questions… Tenter de peindre le tout comme une guéguerre contre Quebecor – alors que là n'est pas le problème -, c'est tenter de discréditer le messager pour mieux discréditer le message.
Le témoignagne de M. Péladeau, vers les 15h00, devrait pouvoir apporter un éclairage moins manichéen.
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Addendum:
La présentation de Pierre-Karl Péladeau fut en effet moins manichéenne que celle du maire.
On peut en fait la résumer ainsi: l'amphithéâtre est un projet majeur de développement économique et urbain qui doit procéder sans avoir une épée de Damoclès juridique sur la tête.
Sur l'«urgence» et la pression que l'on met sur l'Assemblée nationale, le président de Quebecor a dit que les «délais sont incontournables» et a répondu: «soyons réalistes» et évitons l'«incertitude juridique et légale»…
Amir Kadhir a toutefois rappelé à M. Péladeau que c'est l'«impatience» du maire Labeaume qui a créé toute cette «incertitude»…
Mais surtout, le temps imparti à messieurs Péladeau et Khadir fut scandaleusement trop court pour permettre un véritable échange d'idées.
Pour des parlementaires qui demandent aux contribuables d'investir près d'un demi milliard de leurs dollars dans ce projet, cette manière de procéder est tout à fait étonnante.
Il est tout à fait incompréhensible de ne pas se donner le temps nécessaire d'aller au fond des choses.
On aura donc passé des semaines l'automne dernier à disséquer le processus de nomination des juges, mais les Québécois n'auront eu droit qu'à de maigrichonnes questions et réponses éclair pour le dossier complexe de l'amphithéâtre… Cherchez l'erreur.
Quant à l'Association du Barreau canadien (ABC), son témoignage aura certes été celui qui a le plus interpelé les parlementaires.
Donc, selon l'ABC, le projet de loi privé 204 ne respecterait ni la primauté du droit, ni n'offrirait la «stabilité juridique» exigée par le maire de Québec et le président de Quebecor. Car même s'il cherche à empêcher toute contestation devant les cours, un «avocat créatif» pourrait toujours trouver un moyen de le contester…
Ce qui, ironiquement, selon le Barreau canadien – et comme le notait le député indépendant Éric Caire -risquerait même de prolonger en fait cette «instabilité» juridique… Ouf…
Quant à Denis de Belleval, cet ex-directeur général de la Ville de Québec qui a déposé une requête en nullité contre le projet de loi 204, il a carrément traité ce dernier de «loi à la Berlusconi» visant à éviter au maire de Québec «la déchéance de sa charge»…
Bref, une première journée où, malgré des temps de parole scandaleusement et ridiculement insuffisants pour tout le monde autour de la table, il y aura quand même eu amplement à manger et à boire pour toutes les parties concernées!
Ce ne fut donc pas une très bonne journée pour le maire Labeaume, le Parti québécois et le gouvernement Charest – tous trop pressés à faire la chasse aux votes des gens de Québec pour s'être donnés la peine d'analyser au préalable de manière plus sérieuse un dossier aussi important et onéreux que celui-là.
On pourrait aussi demander « Jusqu’où aller contre un amphithéâtre »…
Je suis fatigué de ces personnalités publiques qui nous demandent, la main sur le cœur et le trémolo dans la voix de leur faire confiance quand ils vous disent ce qu’ils veulent bien vous dire. Généralement ils nous demandent alors d’entériner des décisions qui vont nous coûter des millions de dollars. Rarement, très rarement le contraire.
Si des lois et des règles ont été mises en place ce n’est toujours bien pas pour les contourner à la première occasion. Si une loi est mal faite, qu’on l’abroge ou qu’on l’amende. Qu’on le fasse selon les règles en usage.
Il suffirait de se mettre en situation d’urgence pour bafouer les règles. La belle excuse ! Elle est trop facile celle-là.
Labeaume aurait dû y penser avant de conclure une entente avec PKP. Labeaume aurait été meilleur administrateur si il ne s’était pas laissé peinturer dans le coin par PKP. Et si ce dernier veut jouer au bulldozer avec son nouveau partenaire, ce n’est pas une raison de le laisser faire.
«Quel dommage que les imbéciles soient des gens si pleins d’assurance et les gens intelligents, si pleins de doutes.»
[Jean-Michel Wyl]
Si j’étais un politicien, suite à ce qui se passe avec l’histoire d’amphithéâtre,, je m’organiserais pour ne rien faire.
Il n’y a pas d’erreur. Le but ultime de la commission Labeaume, c’est d’accélérer un processus, d’outrepasser certaines étapes pour favoriser une entreprise privée. C’est pourquoi il ne faut pas lui consacrer de temps. Le but ultime de la commission Bastache était de servir d’écran de fumée face à la demande d’une commission sur la contruction qui aurait nuit aux profits d’entreprises privés. C’est pourquoi elle devait durer le plus longtemps possible. C’est très conséquent de la part du gouvernement.
Est ce que le maire Labaume nous dit si il a un plan B au cas ou il accoucherait d’ un éléphant de 5-10 millions ??
Le plan Labeaume pour le colisée nouveau c’est une approche américaine: des fonds publics pour soutenir un entrepreneur privé pour fin de divertissement ou sentiment d’appartenance populaire envers un sport d’équipe professionnel représentant la capitale nationale et secondairement le Québec.
Après réflexion et avoir suivi la commission parlementaire tout n’est pas blanc et noir dans cette affaire. Sur un plan nord américain, le désir de la population d’une ville de se voir représenter par un club de hockey professionnel se défend surtout à Québec. Néanmoins dans un cadre de pensée plus européen mettant l’emphase sur un protection sociale importante, il est évident que l’approche Labeaume est rejetée relevant de ce qui est appelée subvention pour un organisme à but lucratif plutôt que pour un organisme de but non lucratif comme une salle de concert symphonique ou voire un musée procurant un apprentissage que le sport au premier degré ne procure pas. L’intervention de Denis Belleval allait dans ce sens, un Belleval réfléchi démontrant en même temps son incompréhension de l’appui populaire pour le sport comme phénomène d’appartenance.
Les interventions des Péladeau et Labeaume n’ont pas joué cartes sur table et admis que ce projet de Colisée repose sur un partenariat public privé inévitablement inégal demandant une charge publique reposant sur le modèle américain au nom d’une conception culturelle élargie du sport à forte charge polémique. Ils l’ont fait partiellement seulement.
Une avocate, Mme MacCan a développé en deux mots cette idée que oui le projet pourrait se défendre mieux en proposant un véritable appel d’offre permettant de connaître une pluralité d’offres pour le Colisée qu’il fallait admettre que ce projet sur la LNH et une bâtisse en est un de mixte public privé qu’il fallait le traiter tel afin d’éviter les levers de boucliers. Par contre, du côté de Labeaume, on sait que celui ci a défendu l’idée qu’un appel d’offre pour un Colisée neuf n’aurait pas garanti que l’entreprise disposant de la meilleure offre se serait intéressé à l’achat d’un club de hockey. Il y a toute la question aussi ici de la propriété étrangère qui a son importance sans être fondamentale.
En vérité, rien n’est simple dans cette affaire. Le régionalisme des gens de la capitale en rapport avec les Nordiques, la réalité que le Colisée actuel est dépassé tout cela n’est pas faux et pure démagogie. Que l’ancienne culture populaire durable de la basse ville trouve sa satisfaction ailleurs et pas seulement dans la visite du Musée de la Civilisation ou des Beaux Arts de Québec associés dans l’imaginaire à la culture touristique et de la Haute ville cela doit être considéré.
Dans cette affaire, j’éviterais de dire le bien et le mal au couteau. Et Khadir de QS ne défend pas une position impeccable sur le sujet idem pour les députés indépendants de La Chaudière et de Lapeltrie. Quant à ce qui regarde la position des péquistes et libéraux de la commission, elle est aussi difficile pour des raisons inverses.
La solution: demander au maire d’annuler l’offre Québécor et la reprendre avec un appel d’offre officiel que Québécor pourrait de nouveau gagner?
À moins que le désarroi au Québec se poursuive jusqu’à l’hécatombe électorale des partis dominants comprenant surtout la régression politique et sociale dont un F.Legault ou un Khadir souhaitent sortir gagnants.
Beaucoup de zones grises ici, du très nébuleux à ne plus savoir où l’on va.
Et cette insistance pressante à pousser à décider vite, ne fait qu’ajouter encore à la confusion quant à savoir quelle serait la meilleure conduite à adopter. Du gros « tordage de bras »…
Devant pareil embrouillamini, une seule chose possible: dans le doute, s’abstenir.
Si la nuit porte conseil, à ce qu’il paraît, tout un été jusqu’à la reprise parlementaire de septembre pourrait faire encore mieux et permettre une meilleure appréciation de ce dossier. Vaut mieux ne rien précipiter – et prendre le temps qu’il faut pour prendre une décision éclairée.
Mesdames et Messieurs, Ladies and Gentlemen, une loi omnibus, présenté par le gouvernement Libéral avec l’accord du PQ et de l’ADQ, va tout arranger ça. Les Nordiques s’en viennent. S’il n’y a pas d’autres mottons dans le gruau, nous aurons un club de hockey québécois de la LNH, dirigé par une multinationale québécoise francophone, celle de M. P.K.Péladeau. En espérant qu’il se fasse une priorité de privilégier des joueurs francophones, qui sont négligés par le CH de Montréal.
« nous aurons un club de hockey québécois de la LNH »
C’est terriblement optimiste, considérant que Bettman, le président de la LNH, a bien précisé (lors de l’annonce du déménagement des Trashers vers Winnipeg) que:
1) C’est une mesure exceptionnelle: la première fois en 14 ans qu’une équipe de la LNH déménage
2) Qu’il faut tout faire pour éviter que cela se reproduise, sauf situations vraiment exceptionnelles
Je sais que l’espoir fait vivre, mais l’amphithéâtre, qui ne sera pas prêt avant 2014-2015 (si tout va bien sans aucun retard, ce qui serait déjà en soit exceptionnel), n’est que la première d’une longue liste de conditions à remplir.
La question n’est pas seulement « quand ? » (ce qui est déjà une très grosse inconnue), mais aussi « si ».
Personnellement, j’aimerais bien que les Nordiques reviennent à Québec. Mais il faut rester réalistes et se demander qu’est-ce qu’on fera s’ils ne reviennent pas ?
a) Est-ce que l’amphithéâtre sera alors rentable ? (une étude sérieuse parlait de la nécessité de 300 événements par année pour assurer un équilibre budgétaire de fonctionnement, on ne parle pas de l’amortissement du coût de construction)
b) Est-ce que 200 millions du coût de construction (assumant encore une fois qu’un miracle se produise et qu’il n’y ait pas de dépassement de coûts) assumés par l’ensemble des contribuables québécois se justifiera alors ? Et le 200 millions assumés particulièrement par les contribuables de Québec (dont seulement une petite partie sera payée par Québécor) ?
Et on peut aussi, Nordiques ou pas, si on en a pour notre argent:
– La ville de Québec a cédé l’ensemble des profits à Québécor contre une fraction du prix de construction et un loyer pas trop élevé
– On se lance dans un gros projet de construction, alors même qu’on réclame depuis 2,5 ans une commission d’enquête sur le milieu de la construction parce qu’il est patent qu’il y a du magouillage dans la gestion et l’attribution des contrats. Mais aussi dans la qualité des travaux et des matériaux utilisés.
(Imaginez que l’amphithéâtre soit inauguré en 2015, qu’on s’aperçoive après coup que sa durée de vie serait de 10 ans et que, finalement, une équipe arrive à Québec vers 2020-2025…)
– Le coût présumé de 400 millions provient d’un montagne financier rédigé rapidement. Les travaux sont censés commencés vers le milieu de l’année prochaine et les plans définitifs prêts pour…décembre 2012. Bref, on commence à construire avant même de savoir exactement ce que cela va vraiment coûter (toujours s’il n’y a pas de dépassements de coûts, ni de magouillage)
– Pourquoi, au départ, l’urgence de signer officiellement un dimanche matin un contrat conclu la veille au soir. Tout cela sans appel d’offres, sans respecter les normes, et un peu à la cachette et à la va-vite ?
Bref, beaucoup de zones d’ombre et beaucoup d’inconnues avec pour seules réponses claires: peut-être.
Ça ressemble à l’histoire de la boîte de Pandore: On ouvre quelque chose qui va faire déferler sur nous beaucoup de maux, mais il y a une consolation: au fond de la boîte, il reste l’Espoir.
Curieusement, on vit beaucoup ce genre de choses au Québec: Suroît, Rabaska, gaz de schiste, plan nord, CHUM, réformes de tous acabits, etc. Tous ces projets n’ayant qu’une seule et unique réponse et justification face aux nombreuses questions que l’on pose: l’Espoir
Je pense m’être trompé dans mon commentaire précédent (02 juin 2011, 15:31)
En effet, Labeaume ne s’est pas fait avoir par PKP. À bien y penser les deux compères ont planifié, (volontairement bien entendu) de longue date cette entente en se disant que comme la population voulait le retour d’une équipe de la LNH à Québec, l’Assemblée nationale n’hésiterait pas à endosser leur décision.
Si ces deux personnages avaient été respectueux de nos institutions et de nos lois, ils auraient, dès le départ, mené ce dossier autrement. Ils ont délibérément choisi de mettre de côté les règles et les lois pour faire à leur tête. Ils ont choisi, en toute connaissance de cause, l’approche du bulldozer.
Je crois que cette façon de faire est purement et simplement un outrage envers la démocratie et une insulte à l’intelligence des citoyens. En principe, la société ne doit jamais accepter un ultimatum. À partir du moment où elle en reçoit un, elle doit s’y opposer de toutes ses forces. Aujourd’hui, c’est Labeaume et PKP pour un amphithéâtre qui utilisent cette haïssable stratégie. Si on cède, demain ce sera qui et pour quoi ?
«Qui exige ou menace, perd tout droit à la courtoisie.»
[Joseph Kessel]
Beaucoup de commentaires de gérants d’estrade çi-haut!
Selon PKP et Labeaume les contribuables doivent injecter au plus sacrant 400 millions en taxes et impôts dans la construction d’un majestueux jouet sans dévoiler les clauses d’une entente conclue en catimini entre la Ville de Québec et Vidéotron pour la gestion et son exploitation pendant 25 ans. S’agenouillant
notre gouvernement et l’opposition officielle, outrepassant la législation en vigueur, nous demandent un chèque en blanc dont l’unique but est d’améliorer les chances d’un retour possible d’une équipe de hockey professionnelle dans la capitale nationale. Sommes-nous des imbéciles? Il y a anguille sous roche, apparence de conflit d’intérêts, on tente de nous en passer une p’tite vite.
Très peu de personnes au Québec semblent être contre le retour des Nordiques et la construction d’un nouvel amphithéâtre. Comme tout entrepreneur privé le ferait, pourrait-on pour le moins avoir l’intelligence de nous assurer de la légalité et de la rentabilité de cette entente, un contrat secret de gestion et exploitation de cette propriété publique d’une valeur d’un demi milliard, offert sur un plateau d’argent sans appel d’offre au secteur privé? Poser la question est y répondre.
Rare occurence, ici: les précédents commentaires de MM. Drouin et Gascon rejoignent mon appréciation de la situation!
Et quand quelque chose parvient de la sorte à rapprocher dans leurs opinions habituellement divergentes des individus, c’est signe que ça ne tourne pas rond.
Une pause de toute urgence, dans ce dossier. Voilà où elle se situe, l’urgence.
M. Lagassé, soyons fier que c’est un des nôtres, un Québécois francophone, en charge des spectacles à ce projet d’amphithéâtre de Québec et de la venue d’un club de hockey, notre sport national, de la LNH à notre Capitale nationale, la belle Ville de Québec.
Une chance de plus que M. Péladeau, à la tête d’une multinationale « nous n’en avons pas beaucoup » pourra privilégier plus les joueurs francophones que ne la fait le CH des Molson-Bell de Montréal.
A lire la chronique de Philippe Cantin (3 juin 2011) sur Cyberpresse intitulée » Une urgence ? Pas si sûr ! »
Concernant la supposée urgence d’en finir avant le 7 septembre.
» Ce discours fondé sur l’urgence comporte des trous. Si la loi souhaitée par M.M. Labeaume et Péladeau était adoptée à l’automne, cela ne mettrait pas en danger le projet »
Et encore :
» Si Monsieur Péladeau met fin a son entente avec la Ville de Québec parce qu’il refuse d’aller au-delà du 7 septembre TVA Sports verra ses espoirs de croissance s’éteindre d’un seul coup »
Et encore :
» Suis-je le seul à avoir ressenti un malaise sur la manière dont Marie Malavoy, député du PQ, a dirigé les échanges ? »
Et encore :
» Elle (Madame Malavoy) aurait dû utilisée son jugement et notamment, laisser PKP répondre à une question pertinente d’Amir Khadir »
Dans sa chronique il est aussi question de la possibilité que la Ville de Québec rencontre dans quelques années des problèmes ( $$$$$ ) pour maintenir une équipe de hockey dans la LNH.
Philippe Cantin que je ne connais pas beaucoup n’étant pas un grand partisan de hockey est quand même un journaliste très professionnel et très compétent dans son domaine et je ne crois pas qu’il soit membre de Québec Solidaire ou d’un Parti communiste quelquonque.
Monsieur Bousquet !
Parlez-vous du même PKP que je connais ? Celui qui est de plus en plus proche des Conservateurs de Harper et des Conservateurs du Québec, soit l’ADQ de Deltell ? Celui qui partage la même idéologie que les libertariens du Réseau Libââââârté Québec et de son ami Eric Duhaime ?
Palez-vous de la Ville de Québec que je connais ? Celle qui est de plus en plus fédéraliste et de moins en moins nationaliste ? Cette Ville ou la majorité des citoyens semblent allergique à la loi 101 même étant majoritairement unilingue ? Cette ville qui invite de plus en plus d’artistes anglophones à son Festival d’été ?
Vous croyez réellement que PKP et Labeaume rêvent d’une équipe de hockey majoritairement francophone ?
Franchement ! Un peu de sérieux quand même !|
M. Asselin, le PKP qui, contrairement à son gros compétiteur, la grosse Presse de Gesca, laisse de la place à des chroniqueurs souverainistes dans sa section éditoriale, à côté des fédéralistes.
Est-ce que vous lui préférez Bell Canada ?
Le problème est qu’un média a besoin d’annonceurs pour vivre et les annonceurs importants sont presqu’exculsivement fédéralistes, en partie, parce que le PQ penche pas mal à gauche et du côté des syndicats depuis 1970. Même le Devoir fait attention de ne pas paraître trop souverainiste. Si le Journal de Montréal s’affichait carrément souverainiste, il ferait automatiquement faillite, suite à la fuite de ses annonceurs, selon moi. Tous les médias souverainistes doivent survivre maigrement ou avec des dons incluant Rue Frontenac qui est en danger. Le quotidien indépendantiste Le Jour a été obligé de fermer ses portes.
Est-ce que vous vous êtes vraiment demandé, si la séparation est si avantageuse économiquement, pourquoi les capitalistes, propriétaires d’entreprises incluant les médias, sont fédéralistes ? Ils ne savent pas compter ou quoi ? Ils ont peur que la souveraineté du Québec serait communiste ?
En premier lieu, je tiens encore à souligner que l’enjeu n’est pas le 400 millions. C’est déjà acquis malheureusement pour les contribuables qui étaient en désaccord avec ce financement. Passons au débat de cette semaine.
C’était l’entente de la gestion du futur colisée entre la ville de Québec et Québécor. Pour commencer, Labeaume et PKP, ce n’est pas deux personnes que j’apprécie beaucoup. Mais bon, analysons le tout. De Belleval arrive et mentionne que l’entente est illégale. Bizarre, même parmi les juristes, personne n’est pas capable de dire si c’est bien légal ou non. On mentionne néanmoins qu’il y a un trou dans la loi. De Belleval essaye de saboter cette entente et Labeaume demande aux politiciens de l’aider. De belleval a peut-être raison, Labeaume s’est peut-être fait avoir par PKP et ses promesses. Mais là ou je n’embarque pas, c’est seulement aux citoyens de la ville de Québec de le juger aux prochaines élections municipales. Voici l’ hypothèse suivante(ne pensez pas à votre haine envers Québécor), l’entente est légal. Si Labeaume s’est fait avoir, c’est les gens de Québec qui va en payer les frais. En passant, malgré sa très grande popularité, je n’ai jamais voté pour lui. Si c’est illégal et qu’on recommence le processus et qu’une compagnie offre plus, c’est les gens de la ville de Québec qui va en bénéficier, pas les gens de St-Clin clin…Sans défendre l’entente car je trouve qu’on a trop donné, il n’y a pas beaucoup d’entreprises qui veulent investir dans les spectacles et le hockey. Il y a Québécor et Bell. Ce dernier détient un pourcentage dans le Canadien et ce serait surprenant qu’il se force pour emmener une équipe à Québec. Québécor a sûrement moins offert d’argent que Bell mais Labeaume s’assure que PKP va faire les efforts pour emmener le club à Québec. Ceux qui parlent de démocratie, vous êtes les premiers à condamner cette entente sans aucune preuve. Au Québec, une personne est reconnu coupable seulement s’il y a des preuves.
Monsieur Bousquet !
Ce n’est pas avec des Martineau , Gendron , Duhaime et autres chroniqueurs du Journal de Québec que Québecor fera la promotion de la souveraineté .
Vous me demandez si je préfère Bell Canada ? Je vous réponderez que je me balance autant de Bell que de Québecor dans le dossier de l’amphithéâtre . Ce qui me préocuppe c’est les petites manigances de Labeaume , la putasserie de Marie Malavoy et de sa chef Pauline Marois ainsi que celle déjà énorme de John James Charest et ses 200 millions en guise de cadeau électoral pour la petite ville de Québec qui aime tellement se faire courtiser que le prix de sa capture devient de plus en plus indécent !
Ce qui me préocuppe c’est le discours de nos libertariens comme Eric Duhaime et son Réseau Libââââârté Québec ( chroniqueur chez Canoë ) concernant l’intervention démesurée de l’Etat dans les affaires du Québec et le silence de ceux-ci dans le dossier de l’amphithéâtre de Québec ! Ce qui me préocuppe c’est le double discours des gens de Québec , à droite pour les autres et à gauche pour leur bien-être collectif . Ce qui me préocuppe c’est le supposé manque d’argent du gouvernement pour des dossiers beaucoup plus importants pour la collectivité et en même temps la capacité de ce même gouvernement de subventionner ( 40 millions par année pour le projet de l’amphithéâtre et la supposée venue d’une équipe de hockey ) une entreprise privé comme Québecor déjà riche a craquer et qui pourrait se payer deux amphithéâtres et une équipe de hockey sans que le publique soit obligé de contribuer !
Amir Khadir dans ce dossier se tient debout contrairement au gouvernement actuel et a l’opposition péquiste qui commence sérieusement à perdre les pédales dans ce dossier . Et probablement perdre des partisans si Madame Marois continue de jouer a celle qui ne s’en peut plus d’arriver au GRAND JOUR de l’élection de la première PM du Québec !
J’aimerais que quelq’un me dise qui a créé ce trou dans la loi ou ne l’a pas vu.J’imagine que ce ne sera personne comme d’habitude.On blame le P.Q pour ça mais qui blâme les libéraux?
M. Asselin, j’ai une petite nouvelle pour vous, M. Richard Martineau est viré séparatiste depuis un bon moment, même s’il critique régulièrement, comme les autres bons Péquistes, le PQ et ses chefs, les uns après les autres. Ils aiment bouffer du chef, délicieux met à se mettre sous la dent.
Pour ce qui est du hockey de la LNH, à tort ou à raison, la grande majorité des Québécois, privilégient le hockey, notre sport national, comme passe-temps. Pas la chanson ou l’opéra ou la chasse aux papillons…le hockey de la LNH. Pour bien montrer leur passion, plusieurs promènent le CH comme fanion sur leurs autos et camions, c’est une vraie religion. À la place d’une cathédrale, ils aiment mieux bâtir un amphithéâtre. Ceux qui ne pourront pas y avoir accès choisirons la télévision.
Monsieur Bousquet !
Monsieur Martineau du JdM est souverainiste le lundi , autonomiste le mardi , nationaliste le mercredi et fédéraliste le jeudi . Le reste de la semaine c’est un mélange d’un peu de tout ça !
En fait il vous ressemble un peu Monsieur Bousquet !
La journée ou les musiciens de l’OSM auront des salaires de quelques millions par années nous pourrons chialer ! En attendant le hockey et autres sports professionnels sont du domaine privé et si les propritaires sont assez caves pour payer des salaires astonomiques a des adultes a peine sortie de l’adolescence qui poussent une petite rondelle dans un filet garder par un autre ados , grand bien leur fasse mais SVP ne pas fouiller dans mes poches pour satisfaire des imbéciles qui sont incapables de diriger adéquatement leur business !
M Carré, il est faux de dire que seuls les Québéciens de Québec paieront pour un éventuel déficit dans l’exploitation de l’amphithéâtre, propriété de tous les Québécois, construit entièrement à même nos taxes et impôts.
Non M. Asselin, M. Martineau est officiellement séparatiste, il l’a écrit clairement dans une récente chronique au Journal de Montréal. Il est séparatiste, même quand il critique le PQ et Mme Marois, ce qui est, par amour.
Martineau officiellement séparatiste ?????
Comme Lulu Bouchard l’était ?
@Jean-Pierre Gascon,
SVP, des explications?
Le provincial va donner 200 millions, vous, moi, etc…
Mais si le colisée est déficitaire, dites mois sérieusement que vous allez payer(en dehors de la région de Québec)…J’ai écouté la dépuité maltais à Radio-canada cet après-midi et il y avait plusieurs intervenants et plusieurs auditeurs et personne a mentionné que c’était inexact, que les autres citoyens du Québec allaient payer la facture Je pense qu’il y a beaucoup de confusion.
Plusieurs pensent. que la débat de cette semaine, c’était un débat si oui ou non, on donnait le 200 millions. Mais c’était pas ça du tout.
À la raio, c’était intéressant car on a appris que Québécois allait débouser 9 mllions(avec une équipe de hockey) à la ville de Québec pour la location et 3 ou 4 millions s’il n’y pas de hockey. En partant, je suis contre le fait de donner 200 millions mais je pense qu’on a exagérer avec cetet histoire là. Khadir a déjà voté ce genre de loi dans le passé, on a amentionné cela à la radio de Radio-Canada. Les journalistes, faites votre job correctement. Ce que je veux dire, il y a personne de parfait dans aucun de pas partis. Khadir serait sur le point de voter
pour le projet de loi privé(Bronfman) et personne en parle….
En passant, je connais une personne qui travaille chez Bell et selon elle, il avait la meilleure offre au début. par la suite, Québécor a refait une offre pour dévancer Bell.
M. Carré, Bell serait un investisseur du CH de Montréal. Il était prêt à entrer en compétition avec lui-même entre Québec et Montréal, en étant aussi actionnaire d’une franchise de la LNH pour les Nordiques ?
M. Asselin, faut en profiter quand un fédéraliste vire séparatiste parce qu’habituellement, c’est le contraire qui arrive. Faudrait en profiter pour le féliciter, à la place de douter de sa nouvelle foi.
M. Martineau est dans ses droits de critiquer le PQ incluant Mme Marois vu que beaucoup de séparatistes de longue date, ne s’en prive pas. C’est même leur sport national, après le hockey de la LNH.
M. Bousquet, Bell voulait seulement protéger son investissement et son réseau des sports(RDS).
Un rappel au sujet d’un simple agrandissement de la Place des arts de Montréal qui a de la place, même pas de glace, pour seulement 2 000 fauteuils, pas autant que les 18 000 places de l’amphithhéâtre proposé de Québec par le maire Labeaume.
Le 28 mai 2009, le premier ministre du Québec Jean Charest, en compagnie de la ministre de la Culture, Christine St-Pierre, de l’ex-premier ministre et actuel président du conseil d’administration de l’OSM, Lucien Bouchard et du maestro Kent Nagano annonce le début de la construction de la salle de l’OSM, située dans le carré de la Place des arts à Montréal. D’une superficie de plus de 19 000 mètres carrés, elle sera composée de 2000 fauteuils et dotée d’un plateau pouvant accueillir 120 musiciens et 200 choristes. La nouvelle salle de l’OSM, nommée l’Adresse symphonique, d’une valeur de 259 millions $, sera prête à accueillir son premier concert en septembre 2011.
4 juin 2011. Le Devoir: le PQ risque l’implosion.
A.Khadir serait plus que jamais le politicien le plus populaire au Québec.
Le PQ se serait totalement fourvoyé dans la question du Colisée en rapport avec une loi protégeant des poursuites.
Que penser? Le PQ est confronté à son projet de souveraineté qui apparaît radical tout en jouant le rôle d’un parti centriste appelé à rassurer l’opinion dans la pratique d’une gouvernance responsable.
Ce modèle est contesté depuis longtemps par les médias et la bourgeoisie québécoise de 1970 à aujourd’hui.
Maintenant, une partie croissante des classes moyennes et surtout une certaine intellectualité populaire dite progressiste rejette à son tour après le Bloc, la voie difficile mais tenté par un PQ d’un centre ouvert à une démarche radicale de souveraineté. PQ qui souffre en outre d’une chef peu expressive et meneuse.
Dans ces conditions, les lecteurs ou les électeurs politisés souverainistes devront comprendre que leurs réactions devant cette affaire de loi privée ou une autre déterminent l’avenir ou la fin du Parti Québécois.
Encourager la fin du PQ ce n’est pas une peccadille c’est une décision grave et réfléchie.
D’autant que le héros des derniers jours n’est pas blanc comme neige. Khadir connaît une ascension irrésistible en se positionnant comme le député libre envers la ligne de parti du parlementarisme british puisque seul de son groupe. Il apparaît pur d’intentions dans sa contestation générale. Portrait impeccable en principe, c’est pourtant le même individu qui a renié le bon travail d’opposition du Bloc Québécois en souhaitant l’élection d’un bon groupe de députés du Npd certes de gauche mais néanmoins résolument fédéralistes. Résultat, le BQ est presque rayé de la carte.
Le portrait politique au Québec qui se dessine me semble incertain.
Recommencer la voie de la souveraineté par la fondation d’un nouveau parti souverainiste à Québec.
Recommencer à zéro ou presque avec la base de 20% d’indépendantistes. C’est l’avenir de la gauche nationale?
Si c’est le cas, Khadir ne sera pas de ce nouveau parti parce qu’il dirige déjà son parti de gauche multiculturelle, Québec solidaire.
Actuellement. Le Québec progressiste joue le jeu de Power Corporation en n’étant pas seulement critique de l’entente Péladeau-Labeaume mais en la diabolisant.
Des projets de loi privés votés pour des situations d’exception, il y a en eu dans le passé. Là l’hystérie semble prévaloir complètement!
Critique de la loi 204, je ne sombrerais pas dans la diabolisation du PQ, la diabolisation des ambitions de la capitale nationale qu’elles soient de culture populaire ou muséale plus savante. Ni ne ferait l’apologie béate d’Amir Khadir ou autrement d’un François Legault.
La déraison totale s’empare des souverainistes en majorité ou de la gauche.
Le Québec est resté prisonnier d’un certain intégrisme d’une pureté d’intentions catholique. Cela aussi est pathétique pour reprendre Mme Lapointe autrement. L’angélisme hier du PQ si adoré des progressistes est aussi synonyme de deux référendums perdus.
Tant que les souverainistes ne comprendront pas machiavel et ses leçons. La souveraineté ne sera qu’un rêve.
M. Bouchard, est-ce que l’amphithéâtre de Québec va avoir été le Waterloo de la séparation du Québec en séparant les séparatistes, déjà un peu séparés entre eux ? Le 25 % de solides, l’autre 20 % étant mou de la constitution, pouvant facilement accepter une solution fédéraliste ou souverainiste mais pas séparatiste, selon moi.
Suite à toutes ces colères et ces insultes « souverainistes » envers des souverainistes du PQ, j’en suis venu à la conclusion que la séparation ne se fera pas « Le mot séparation est plus exact que souveraineté et indépendance parce qu’il est très clair ». Nous voulons nous séparer du Canada ou nous ne voulons pas. Si nous voulons plus de souveraineté ou plus d’indépendance dans une forme de Canada fédéral ou confédéral, ce n’est pas nous séparer du Canada » le sortir du Québec au complet incluant sa monnaie ».
Si nous ne pouvons pas nous séparer du Canada parce qu’il manque d’amateurs pour faire une solide majorité « claire », il nous reste un plan B : Protéger le français en améliorant la loi 101 avec ou sans « nonobstant », adopter une constitution québécoise et rapatrier nos champs de compétence d’Ottawa et résister en enseignant mieux les langues françaises et anglaises avec le français, langue de travail, partout au Québec. Nous ne pouvons pas compter sur le PLQ pour y arriver.
En plus, certains membres de Québec Solidaire le disent très clairement, protéger la langue française n’est pas une priorité pour eux. Amir Khadir a mentionné que la langue française n’est pas en danger. Pour eux, leur prioprité, c’est leur idéologie de gauche et ensuite c’est la souveraineté. Et la protection de la langue française, ce n’est pas dans leur priorité. Et l’augmentation du salaire minimum à 16$, ouf…
J’avais une certaine sympathie pour ce parti mais les fanatiques m’éloignent de ce parti et surtout les attaques en règle et vicieuse des membres de Québec Solidaire envers le PQ. Imaginez s’ils étaient au pouvoir, ce ne serait pas beau.
Le PQ a des défauts comme nous tous. En fait, il y a aucun parti politique qui est parfait mais au moins, je peux compter sur le PQ pour la protection de notre langue et sur un projet de société qui inclut des mesures de la droite, du centre et de la gauche ainsi qu’un projet en devenir qui est le pays.
Ce qui se passe présentement au PQ est significatif. Une partie des têtes d’affiche du parti est contre la putasserie évidente de Marie Malavoy et sa chef Pauline Marois dans cette histoire de l’amphithéâtre. Ce n’est certainement pas la faute des souverainistes du Québec si le PQ s’enlise de cette façon. En fait l’impression que j’ai que Pauline Marois n’est pas aussi solide que son 93 % d’appui le laisse croire se confirme selon moi.
J’aime Amir Khadir avec ses défauts et ses qualités. J’aime surtout son absence de calcul électoral comme les Pauline Marois, les John James Charest et les Deltell semblent avoir à chaque fois qu’ils ouvrent la bouche. Ce que je demande au PQ c’est du courage et en ce moment je ne vois que l’obsession qu’entretient la chef pour atteindre son grand rôle de PM.
Est-ce que cela fait de moi un souverainiste de plus qui penchera du côté de Québec Solidaire aux prochaines élections ? Je ne crois pas, car Québec Solidaire a beau avoir ma sympathie je continue à croire fermement que la division du vote souverainiste n’est pas souhaitable !
Par contre tout souverainiste que je suis je me réserve le droit de critiquer les gestes de nos politiciens quand ceux-ci agissent de façons délibérément carriéristes !
PS : J’espères seulement que le PQ aura le temps de se réajuster quitte a changer de chef !
Je pose seulement une simple question relativement à cette affaire.
Quelle sera la participation de PKP dans la construction du nouvel amphithéâtre et quelles seront ses responsabilités relativement à ce nouvel équipement?
Tout le monde met l’accent sur la part de Québec et d’Ottawa, mais on semble négliger quels coûts sera prêt à assumer PKP, de même que les arrangements entre lui et Québec (et la ville) en cas de pertes financières.
Apparemment, le MTS Centre de Winnipeg a été construit grâce à l’apport de 9% des fonds FÉDÉRAUX et 70% de FONDS PRIVÉS:
« La possibilité pour le gouvernement fédéral d’investir dans le projet de la Ville de Québec était basée sur une exception, celle du financement du MTS Centre de Winnipeg, où le gouvernement avait assumé 9 % du coût total. Josée Verner précise cependant que dans ce projet, la participation du privé était « significative », soit 70 % des coûts. »
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2011/03/05/001-verner-lettre-amphitheatre.shtml
Dans cette affaire, le PQ a montré son vrai visage : il est pas beau. Électoraliste.
Des principes? Si ça ne coûte rien. S’il y a un prix à payer, alors là… C’est une autre histoire.
Très décevant ce parti, moralement parlant. Il reste tout de même une poignée de justes. Cinq? Ce n’est pas beaucoup.
Pauvre René Lévesques et autres fondateurs du parti. Ils doivent être bien déçus eux aussi.
Fluctuat nec mergitur? Pas sûr… Je sens l’écueil sous la quille.
Bien oui, M. Gingras, un parti électoraliste comme le PQ, c’est pas trop beau. C’est beaucoup mieux un parti pas électoraliste comme Québec solidaire qui aimerait mieux perdre la prochaine élection que de succomber à la tentation. LUI qui n’est pas électoraliste pour une cenne et amen jusqu’à la semaine prochaine.
Le principe de base : PKP a fait de la peine au syndicat, e retour, nous, les purs de gauche, nous allons faire de la peine à PKP qui a un peu trop d’argent à notre goût, quitte à favoriser Bell Canada et le multiculturalisme et les femmes voilées.
@M. Gingras, tous et sans exception essaient d’attirer l’électorat. Je demeure dans la région de Québec et le PQ n’a pas le choix de soutenir le colisée s’il veut espérer remporter la victoire contre Charest. Et il faut en revenir, je crois qu’on amplifié cette affaire. N’oublions pas que cette semaine, c’était pour clarifier si cette entente était légal et qu’il n’y pas eu une d’anicroche. On parle beaucoup dans notre région qu’on a donné 300 millions(si mes informations sont bonnes) aux grands théâtres et personne a parlé et a contesté. Plusieurs personnes au Québec devaient être contre ce fait mais personne n’est allé devant la justice pour essayer de faire déraillé ce projet de subvention. Donc, la GESTION de l’amphithéâtre peu importe qu’on soit pour ou contre le 200 millions du Provincial et de la ville de Québec est légal mais si on veut avoir des délais(poursuite de M. De Belleval), il faut malheureument mettre une lois. C’est très très malheureux qu’on soit rendu là.
@ Asselin, je suis d’accord avec vous, le PQ devra se réajuster. Pour Québec Solidaire, c’est facile d’avoir une absence de calcul électoral car sa base est à gauche contrairement au PQ qui est de droite, centre et de gauche. C’est la difficulté de garder tout ce beau monde content. Si je partais un parti politique demain matin, c’est sûr que je serais comme Amir khadir car j’aurais peu d’appui. Mais plus l’électorat d’un parti s’élargit, plus il y d’ivergences d’opinions dans le parti, il faut commence à faire plaisir à une certaine partie de la population pour gagner leur appui. Par contre, il ne faut pas perdre des appuis qu’on a déjà. Pour le PQ, une chance pour Mme marois, elle a 1 ou 2 ans pour rétablir l’ordre et regagner les appuis perdu au cours des derniers jours.
Je me fais l’avocat du diable…Voici l’entente de la GESTION entre la ville de Québec et PKP. La caisse de dépôt ne possède pas un certain pourcentage dans Québécor. C’est notre argent tout de même, on devrait être content, NON?
Sans équipe de hockey
Un investissement 33 M$ pour le nom de l’amphithéâtre pour une période de 25 ans, payable 60 jours avant l’ouverture de l’édifice. À cela s’ajoute le versement d’un loyer annuel de 3,15 M$.
Advenant un déficit, la Ville dédommagerait Quebecor d’un montant équivalent à 50 % du total des pertes encourues, jusqu’à concurrence du montant du loyer. La Ville encaissera 15 % des bénéfices nets annuels de l’exploitation des activités qui se dérouleront dans l’amphithéâtre.
Avec une équipe de hockey, il comprend une contribution financière de 63,5 M$ pour les droits d’identification de l’édifice pour 25 ans, selon les mêmes modalités.
Le loyer serait alors de 5 M$ par année, sur une période de 25 ans, et la Ville encaisserait 10 % des bénéfices nets annuels de l’exploitation des activités de spectacles.
Grâce à ces investissements, la contribution de la Ville à la construction de l’amphithéâtre sera réduite à 57,48 M$, sans équipe de la LNH, tandis qu’avec une équipe de la LNH, cette somme se transformerait en bénéfice net pour la Ville de plus de 12 M$.
http://207.253.106.188/lca/affaires/quebec/archives/2011/03/20110301-111514.html
Je suis essentiellement d’accord avec A.Carré.
Plusieurs déchirent leurs chemises avec cette histoire.
D’après Le Soleil de Québec, le vieux conflit de la haute et de la basse ville a son mot à dire dans cette affaire. D.Belleval serait associé au milieu culturel de la Haute ville de la capitale, pour des principes encensés dans l’idée de la grande culture, Belleval est prêt à mener une croisade pour empêcher la construction d’une nouvelle bâtisse pour remplacer un Colisée dépassé.
Question de coûts? Le caractère apocalyptique des coûts présumés de l’entente Québécor-Labeaume, du partage dominant des coûts entre l’État québécois, la mairie ne fait pas l’unanimité. Belleval n’aime pas non plus le hockey de la LNH et cela contribue à son intention de poursuite judiciaire.
Il serait souhaitable cela va de soi que Québécor contribue pour un 45 millions supplémentaire directement pour la construction de l’amphithéâtre. Un nouveau processus d’appel d’offre plus ouvert pour la location du nouveau Colisée est possible exigeant une contribution privée minimale pour la construction.
Toutefois c’est tellement devenu bordélique dans le sens conflictuel universel entre les parties que cette histoire qui avantage davantage les libéraux que les péquistes devrait se terminer par un ajout omnibus à la loi privée.
Et cela va de soi que Khadir est aussi un politicien pas seulement un nouveau prophète (sic) et qu’il se fait un capital politique voulu dans la région de Montréal sur cette question.
J’ai lu M.Bousquet, il est exact que l’électorat de 40% d’électeurs bloquistes-péquistes s’est déjà fissuré gravement.
Le Québec pourrait être en pleine déflagration politique, monsieur Bousquet.
La souveraineté, une option probablement pour le placard car si 15% du carré de 40% des électeurs souverainistes larguent PQ et Bloc c’est le résultat garanti.
Un conseiller politique évoluant dans le monde politique français a dit que la -politique est un monde fait pour les chiens-
Entendu cela à TV5.
M. Khadir devrait échouer dans ses efforts pour faire tomber l’entente administrative Québec-PKP mais va réussir à transférer des votes du PQ à Québec solidaire, qui devrait passer de 8 % à plus de 20 %, ce qui placerait les 2 partis souverainistes-séparatistes nez à nez vers très peu de députés en 2012 ou 2013. Si le CAQ devient un parti, il devrait leur en rester moins encore.
La gauche devrait avoir plus de votes mais, peut-être seulement 4 ou 5 députés de plus, le PQ 7 ou 8 et tout le reste aux fédéralistes.
Faudrait qu’un parti politique trouve une solution constitutionnelle plus rassembleuse que la fédération actuelle et la séparation.