Vous vous rappellerez peut-être que le 4 mai dernier, soit à peine le surlendemain de l'élection fédérale, l'éditorial du Globe and Mail servait déjà un sérieux avertissement à Jack Layton et au NPD de se calmer le pompon sur la question de la place du Québec au Canada….
Et ce même jour, dans ce billet, j'en faisais état et prédisais qu'avec autant de députés élus au Québec, le NPD serait irrémédiablement pris entre l'arbre québécois et le ROC… http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2011/05/04/le-npd-pris-entre-l-arbre-et-le-roc.aspx
Vous vous rappellerez sûrement aussi que dans les jours qui suivirent, plusieurs autres quotidiens canadiens-anglais servirent le même avertissement au NPD…
Le tout culminant avec les premières déclarations contradictoires de Jack Layton sur le fameux «50%+1» ou, si vous préférez, sur le seuil requis aux yeux du ROC et d'Ottawa pour reconnaître une victoire du OUI lors d'un très hypothétique troisième référendum.
Et là, juste au moment où on croit avoir tout lu et vu dans ce département, voilà qu'au téléjournal de la CBC de ce jeudi soir, le commentateur Rex Murphy en remet plusieurs couches en se livrant à un amalgame aussi étonnant que surréaliste sur cette même question du 50%+1.
Un amalgame entre Jack Layton et… Jacques Parizeau… Rien de moins.
Comme quoi, même la moindre tentative de reconnaissance du droit du Québec à l'auto-détermination – et ce, même sans le moindre référendum se pointant à l'horizon -, c'est déjà trop…
![](http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/oui.gif)
Et attendez que l'on trouve aussi quelques souverainistes plus ou moins discrets dans le caucus néodémocrate…
Et puis, tenez, je vous laisse juger par vous-mêmes en regardant ledit commentaire.
Mais attention. Une petite tisane et un nuage d'ironie en accompagnement ne ferait pas de tort…
Et ne venez pas me dire après que je ne vous ai pas prévenus….
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@ Photo: Archives, The Globe and Mail
Ce Rex Murphy est, à l’évidence, un attardé arrivé à sa date de péremption.
Et peut-être cherche-t-il, avec des commentaires dignes de Sun News, à « impressionner » le nouveau diffuseur et ainsi aller y prolonger encore un peu sa carrière de vieux radoteur déconnecté.
Quoi qu’il en soit, il n’y a pas de quoi en faire un plat.
Ce serait faire trop d’honneur à M. Murphy que d’accorder davantage d’importance à ses séniles vitupérations que l’on n’en accorde habituellement à un banal fait divers, du genre qui relaterait une quelconque élucubration en provenance d’un simple d’esprit, par exemple…
Contrairement ce qu’affirme M. Murphy il me semble bien que la manipulation et les parti-pris prennent précisément le haut du pavé au moment où il est question d’intégrité territoriale…
Comme le démontra la Comission Gomery sur le scandale des commandites.
Scandale qui n’est pas étranger d’ailleurs au nouveau succès du NPD, au sens où M. Layton profitant d’un alignement favorable des astres – lire les limbes Libérales et la lassitude éprouvée à l’égard du Bloc – devint leader de l’opposition à Ottawa.
Un scénario qu’aucun analyste politique, fut-il optimiste ou toxicomane n’aurait envisagé avant le déclenchement des dernières élections fédérales.
À mes yeux le commentaire de M. Rex Murphy gêne surtout en raison de la tribune qui est utilisée. En net, qu’un édito partisan se fasse sur les ondes de la télévision d’état m’agace et entache quelque peu la proverbiale objectivité Radio-Canadienne… mais bon on va faire avec…
Une dernière chose, les commentaires suscités par l’édito de M.Murphy – au nombre de 8 à 16h05 le 3 juin – me semble nettement plus civilisés et articulés que ce qu’il m’est déjà arrivé de lire sur le site de la CBC… Ç’est toujours ça de pris.
Et dire qu’on est à quelques mois à peine de commémorer le triste 20ème anniversaire du rapatriement unilatéral de la Constitution par Ottawa. Avec entre temps Meech, Charlottetown et le référendum serré de 1995… Et pourtant on est toujours là à se regarder comme chiens de faïence, incapables de reconnaître nos différences respectives, indésireux me semble-t-il, de sincèrement travailler ensemble vers un compromis ou d’assumer nos irréconciliables différences…
Pauvre Canada
J’ai rigolé quand je l’ai entendu se demander ce qu’est une «unclear majority» (majorité pas claire). La préponse est simple, une majorité est une majorité ou elle ne l’est pas ! Le concept de majorité claire ou pas claire n’existe simplement pas !
Et parmi la liste de personnes qui trouvent que 50 % + 1 est une majorité claire, il aurait pu ajouter tous les premiers ministres fédéralistes que le Québec a eus depuis…, depuis Lesage, je dirais !
Dire que Harper a une majorité claire avec moins de 40 % du vote… 😉
Ce M. Rex Murphy fait même dans l’humour en disant que, si une majorité claire est 50 % plus 1, une majorité pas claire serait combien ?
Des caves du genre annonceurs de médias-poubelles, il y en a aussi au Québec.
Et voila que les airs connus se font entendre de nouveau. Ça n’a pas pris beaucoup de temps. On se croirait revenus à la terrible époque de la Rhodésie. Attendons encore un peu pour voir jusqu’où ira la connerie.
J’abonde aussi dans le même sens que M. Jodoin. Une majorité n’a pas à être claire ou pas claire. Elle est ou elle n’est pas. C’est comme l’histoire de la porte qui doit être ouverte ou fermée.
«La démocratie, c’est la moitié des cons plus un.»
[Philippe Bouvard]
Comme c’est bizarre. Lors du deuxième référendum tenu à Terre-Neuve en 1948, c’est la règle du 50%+1 qui prévalait et c’est ainsi que les Terre-Neuviens entrèrent dans la Confédération avec 52% des voix. Ce fut très clair. J’entends déjà les Rex Murphy et autres s’indigner et dire : Ah, mais ce n’est pas pareil quand on veut sortir! Ils devraient pourtant se rappeler du vieux proverbe : « what’s good for the goose is good for the gander » …
La réalité dépasse toujours la fiction. J’écrivais, avec ironie, que les Canadians ne pourraient pas accuser le N.P.D. d’être un Parti de « méchants séparatissssses non-contentables » et ils le font déjà! Le duo Layton-Mulcair peut bien prétendre préserver les intérêts du Québec, mais s’il le fait avec la moindre fermeté, il doit faire son deuil de diriger le Canada. C’est mathématique, pour diriger ce pays, un Parti doit tenir compte d’abord des intérêts des Canadians du Québec et du Canada et laisser tomber ceux (Les intérêts) du peuple québécois.
@ Claude Perrier
Voici un court extrait de ce qui paraît sur le site de CBC, la télévision publique nationale du Rocanada, concernant Rex Murphy:
« Once a week he offers commentary on The National’s Point of View, and is additionally the host of CBC radio’s long-running Cross Country Checkup. He also writes Japes of Wrath, his Saturday column for The Globe and Mail.
Murphy has won several national and provincial broadcasting awards. »
Un icône chez les rocanadians donc très représentatif du Rocanada dans ses opinions. Vos propos concernant Rex Murphy ne sont pas très gentils pour les compatriotes de votre « plusse meilleur pays au monde »: « vieux radoteur déconnecté…séniles vitupérations…élucubration d’un simple d’esprit « .
Vous nous dites pas votre accord ou non avec la règle du 50 + 1 pour obtenir une majorité claire, ou préférez-vous faire comme Jack Layton dire oui au Québec et non dans le Rocanada ?
Si
On peut ne pas être d’ accord avec Rex Murphy mais c’ a ne fait pas de lui un journaliste de radio poubelle.
Personnellement et Mme Legault le dirait aussi, c’ est un plaisir d’ entendre un journaliste parler avec un vocabulaire et une grammaire qui n’ existe plus. Il est probablement un des plus érudits du Canada anglais. Je ne suis pas souvent de son coté mais il est un plaisir pour les oreilles. Nous avons tant de journalistes qui baragouinnent tant en français et en anglais. Avec At Issue les jeudis soir ils sont ce qui se fait de mieux à CBC, d ailleurs RDI fera la même chose à la rentrée.
@ M F.Langlois
Humblement, je crois qu’il y a tout lieu de se questionner sur la désinvolture et le ton avec lequel M.Murphy commente un sujet sensible; soit le processus légitimement reconnu par lequel une nation en arrive à choisir son indépendance ou si vous préférez la règle universellement reconnue du 50% + 1 à un référendum.
Ainsi, lorsque M.Murphy parle de Jacques « Separatist » Parizeau il fait de l’esbrouffe. Quand verrez-vous Mme Anne-Marie Dussault parler de Michael « Fédéraliste » Ignatieff?
La plupart de nos concitoyens connaissent les positions respectives des acteurs politiques concernés, le téléspectateur n’apprends donc rien d’un tel amalgame et sans trop s’en apercevoir notre bon journaliste sacrifie le fond à la forme en voulant faire de l’effet…
Une radio et une télé publique n’est pas un diffuseur privé, elle doit soigner son objectivité et afficher une retenue incompatible avec l’édito en question selon moi.
En ce qui a trait à la syntaxe parfaite et à l’érudition de M.Rex Murphy rappellons qu’elle servent parfois d’écrin au mépris…
Le fond on n’étant pas moins important que la forme…
cordialement,
M. Langlois, ça en fait quand même une poubelle mais, à talons hauts.
Faut dire qu’avec toutes nos revendications québécoises, ne soyons pas surpris de leurs mauvaises réactions et de leurs mauvaises impressions et tout ce qui vient avec elles.
@Gilles Bousquet
Vous êtes notre «fou du village». On vous lit juste pour prendre connaissance de votre dernière élucubration. Vous êtes un divertissement toujours prévisible. Si quelqu’un dit blanc, c’est évident que vous direz noir. Si quelqu’un présente un point de vue, il est certain que vous présenterez l’antithèse.
En définitive, M. Bousquet vous vous définissez par votre opposition systématique à tout.
Quelle belle réussite !
«La petitesse nous rassure, car elle exige peut, mais il n’en est pas ainsi de la grandeur, qui exige beaucoup.»
[André Pronovost]
M. Drouin, j’aurais mieux aimé « le comique de la ville » que « le fou du village », question de goût…peut-être.
@Mario Jodoin
« La préponse est simple, une majorité est une majorité ou elle ne l’est pas ! Le concept de majorité claire ou pas claire n’existe simplement pas ! »
= = =
Sur le plan intérieur, 50% + 1, and that’s it!
Sur le plan international, bin là, nous n’avons aucun contrôle sur ce que peut représenter une majorité de 4 voix lors d’un référendum. Le Québec aurait le droit de se déclarer indépendant, mais les autres nations se reconnaissent le droit de ne pas reconnaître un Québec devenu indépendant par la peau des fesses.
La France de De Gaulle aurait pesé de tout son poids; mais sûrement pas la France de Sarko. Alors parmi les « grands », qui va partir le bal? La Chine, qui nie le même droit aux Tibétains et aux Turcophones qui occupent l’ouest de la Chine? Elle pousse sa négation jusqu’à favoriser la minorisation des Tibétains et des Ouïghours dans leur propre territoire « national ». Les USA? Les zamaricains ne veulent pas de « troube » à leurs frontières, alors…
Un Québec auto-proclamé souverain à 50% + 1, est-ce viable si la Communauté internationale dit NON?
= = =
Cela dit, la Loi fédérale sur la clarté référendaire, moi, je n’en ai rien à cirer. N’empêche que si le Qc répondait oui à 56% à une question que le Fédéral (ou les tribunaux) considère claire et non ambigüe, Ottawa reconnaît le Québec et la communauté internationale n’aura alors pas le choix.
Mais je le répète, cette loi, je ne m’y sentirais pas lié. Que faire, par contre, si la communauté internationale ne reconnaissait pas la souveraineté? On réintègre la fédération, dans l’honneur et l’enthousiasme – comme disait Brian ?
= = =
Quant à cette farce: « si 50% +1 EST une majorité claire, ça laisse pas beaucoup de marge pour une majorité « pas claire », je la trouve drôle…
M. Peace, bravo pour votre sens de l’humour ! Faut bien être sérieux quand c’est le temps pas tout le temps et pas l’air enragé comme M. Duceppe, à sa dernière élection ou à la période des questions.
Une majorité de 50 % plus 1 est trop délicate parce que ce responsable de l’éventuelle victoire du OUI « un fédéraliste pourrait lui metttre la main au collet » et, sous une légère torture qui ne fait presque pas mal, de la part du Canada fédéral, décider de changer d’idée et donner la victoire au nom en signant un affidavit à l’effet qu’il s’était trompé sur son bulletin de vote en voulant voter oui, il avait noirci, par erreur, le non du référendum, en s’excusant pour tout le trouble international causé ainsi, spécialement à M. Sarkozy et à sa famille en vacances en Italie.
M. Drouin et M. Bousquet très drôles et justes…(:»)
M. Jodoin et M. Peace très drôles et justes..le Non l’a emporté très clairement avec 50,4% en 1995, Terre-Neuve est entré dans le Canada avec une majorité très claire de 52% de Oui en 1949 en s’accaparant du Labrador sans aucune compensation pour le Québec de cette action impérialiste du Rocanada via le Conseil privé, la Chambre des Lord de Londres. La reconnaissance internationale des autres pays tient compte non seulement d’une majorité mais aussi de précédents historiques dans sa démarche, il ne faut pas l’oublier.
50 purcent plus 1… c ‘est la guerre civile dans notre pays/province….. Sérieusement pensons y.
@ F. Langlois
Il y belle lurette que les souverainistes ont reconnu un sens très « aiguisé » de la démocratie chez les Rocanadians du Québec; n’exagérez-vous pas un p’tit peu dans le but de nous transmettre un peu plus de votre fieté et de votre courage ?
@ F. Langlois
Il y belle lurette que les souverainistes ont reconnu un sens très « aiguisé » de la démocratie chez les Rocanadians du Québec; n’exagérez-vous pas un p’tit peu dans le but de nous transmettre un peu plus de votre fieté et de votre courage ?
Le Québec de 2011 n’ est pas le Québec des années 70-80..Excusez mais…..notre majorité catholique, française, blanche et pure laine est trop diluée.
Ce que nous n ‘avons pas pu faire ne se reproduira pas, il est trop tard.. pas une question de courage …on devient minorité chez nous.
DOMMAGE !!!
50% + 1 ou 50% + 2, + 3 ou plus 125 ?
Sur quelques millions de citoyens où est la différence ? Soyons sérieux, nous en sommes toujours dans le théorique et l’arbitraire.
Il y en a qui lisent trop de romans de John le Carré. La torture c’est bien beau mais ça peut se jouer sur les 2 bords. Les arguments ridicules, on peut s’en passer.
Par contre pour quelle raison la communauté internationale déciderait de ne pas reconnaitre une majorité de 50% +1. Sincèrement, si cela devait se produire, ce qui ferait pencher la balance serait la détermination à agir selon la logique. Plus la détermination serait grande et les messages envoyés cohérents avec cette détermination plus la communauté internationale acceptera la réalité exprimée démocratiquement. Le Québec n’est tout de même pas un deux de pic comme société. Pour le reste du monde ceci est une réalité. Le Québec est un marché important ainsi qu’un important acteur sur la scène internationale. La realpolitik, c’est tout de même une réalité.
Je crois donc qu’une stratégie intelligente post référendaire serait d’abord basée sur le plan international et ne devrait pas focusser uniquement sur la réalité «canadian».
Rappelons-nous les précautions qu’avait négociées Parizeau avec les grandes institutions financières européennes pour garantir la sécurité financière du Québec. Le coup de la Brinks a déjà été tenté sans succès.
Guerre civile ! Que voila de gros mots pour faire peur. Pouvons-nous réellement croire que des groupes organisés pourraient faire en sorte de détruire une société, le Québec, où de très nombreuses entreprises multinationales extrêmement puissantes ont des intérêts et des investissement très importants ? Non, je ne crois pas. Le bonhomme sept heure a peut-être encore de l’influence sur certains, mais sûrement sur moi.
La realpolitik, ne l’oublions pas.
«Nous avons une raison de vivre : apprendre, découvrir, être libres !»
[ Richard Bach ]
On devrait lire : Le bonhomme sept heureS a peut-être encore de l’influence sur certains, mais sûrement PAS sur moi.
Salutations
DD
M. Drouin, vaut mieux avoir un peu le sens de l’humour, la torture peut aussi être physique ou psychologique. Vous serez d’accord pour écrire qu’il y en a eu aux deux référendums. Nous pouvons aussi nous torturer les méninges.
Faut y aller doucement avant de qualifier des arguments de ridicules, ce qui n’est pas dut tout gentil pour son auteur aussi.
Pour ce qui est des peurs, vous devriez vous inquiéter de l’accord du Canada, des États-Unis et d’à peu près tout l’occident sur les actions d’Israël en Palestine et au Liban, ce qui n’est pas bonhomme 7 heures mais la réalité actuelle.
Rex qui sonne l’alarme à partir d’associations nées de fantasmes personnels (Layton -Parizeau)…
Ça me fait tout à coup penser que c’est le genre de prénom – Rex – qu’on donne à un chien domestique…
Voilà le résultat de ma propre association. Dommage que je ne sois pas analyste-éditorialiste… 😉
La notion d’une majorité qui ne serait que de 50%+1 devrait en faire tiquer d’inconfort plusieurs – pour ne pas dire une très forte majorité… Tant du côté des souverainistes que des non-souverainistes.
Prétendre édifier sa maison de rêve sur des fondations à la limite de basculer, à la merci du premier orage ou solide coup de vent qui surviendraient, ce serait faire montre d’une grande témérité, d’une évacuation totale de la plus élémentaire idée de prudence.
Mais, aux fins du présent survol de la question, convenons un moment de ne pas tenir compte des formidables risques qui résulteraient d’un sol instable.
Et soyons de plus d’avis qu’une aussi minimale majorité de 50%+1 serait acceptable, suffisante pour bâtir cette maison de rêve. Après tout, 50%+1 c’est majoritaire!
Évidemment, il serait incontestablement primordial qu’une telle majorité ait résulté d’une question d’une absolue clarté. D’une question limpide, courte, dépourvue de la moindre fioriture. Ce qui n’avait malheureusement pas été le cas en 1995.
La question était inutilement longue et considérant que, depuis longtemps, flottait dans l’air une possible option de souveraineté-association (ce qu’avait préconisé René Lévesque lui-même), l’inclusion dans la verbeuse question du dernier référendum d’une référence à une certaine entente du 14 juin ne pouvait qu’engendrer une certaine confusion chez les moins avertis.
Des sondages réalisés suite au plébiscite ont indiqué que quelque 30% des personnes qui avaient voté OUI l’avaient fait en pensant qu’une entente avec le Canada avait déjà été prise, et que dès lors le référendum lui-même ne visait qu’à officialiser l’aval de la population pour cette souveraineté-association qui aurait déjà été en cours de réalisation.
Sauf que… ladite entente du 14 juin n’avait rien d’une entente avec le Canada en vue d’une éventuelle souveraineté-association. (Même qu’il s’agissait de la mention d’une entente qui n’aurait jamais dû avoir fait son chemin jusque dans la question! Puisque cette entente n’en était qu’une entre trois partenaires souverainistes d’alors…)
En conséquence, le recours à une longue question plutôt qu’a une question simple, courte et directe, ne pouvait que viser à « rassurer » les moins avertis en estimant qu’un certain nombre d’entre eux prendrait vraisemblablement pour acquis que des négociations étaient en cours et même qu’une entente en vue d’une souveraineté-association avait déjà été signée.
Bien sûr, pareille présomption n’aurait pas été le cas pour plus ou moins 85% de la population québécoise, pour 85% qui aurait fort bien compris l’enjeu véritable du vote. Mais, en raison d’une question très sciemment concoctée pour récolter certains appuis qui ne se seraient pas manifestés autrement, le 50%+1 est alors passé à un cheveu de l’emporter.
Et si cela avait été le cas, le lendemain de veille aurait été un gros mal de bloc pour une véritable majorité, cette majorité qui aurait récupéré – quoique trop tard – ce 30% des personnes ayant voté OUI en ayant cru qu’une entente avec le reste du pays était déjà intervenue.
Et la maison de rêve qu’on aurait, en ce lendemain de veille, voulu construire n’aurait alors pu que reposer sur des fondations très instables, sur un terrain en proie aux secousses sismiques imminentes.
Le beau rêve aurait rapidement tourné au pire cauchemar.
Pour terminer ce quasi-interminable exposé, pour la longueur duquel je m’excuse, je dirai que le 50%+1 (tout majoritaire puisse-t-il être) n’en demeure pas moins bien problématique. Et que, s’il fallait malgré tout accepter une séparation suite à un tel résultat, il faudrait alors que la question posée ait été d’une clarté impeccable, aveuglante.
Et, idéalement, qu’un vote d’une telle importance ne soit pas tenu en plein mouvement d’humeur passager, alors que des facteurs contrariants pourraient momentanément pousser à prendre une décision majeure de manière par trop intempestive.
En conclusion, un éventuel référendum sur la souveraineté du Québec ne devrait qu’être tenu alors que le contexte social et politique est normalement serein, avec une question courte et très claire, dépourvue de la moindre fioriture.
Pour ce qui est de la majorité qui serait acceptable, bien qu’un chétif 50%+1 soit peut-être mathématiquement (et légalement?) suffisant, ledit 50%+1 ne me paraît pas pour autant légitime – en raison notamment d’un certain pourcentage de la population qui pourrait, malgré toutes les précautions prises pour que tout ait été très clair, voter sans avoir effectivement compris l’enjeu.
Et que ce soit un maigrelet 50%+1, obtenu en raison du vote erratique et irréfléchi (dans un sens ou dans l’autre, autant pour le OUI que pour le NON) de quelques attardés côté quotient intellectuel – parce qu’il ne faut pas se le cacher, il y a ici comme partout ailleurs au monde des tarés irrécupérables -, qui mène à scinder le Canada avec toutes les conséquences majeures que cela impliquerait (que ce soit pour le meilleur ou pour le pire), ce serait terriblement irresponsable.
Trop de considérations non-partisanes militent pour que l’on se satisfasse sereinement de cette pourtant bien réelle majorité que constitue l’obtention d’un 50%+1…
M. Perrier,
Au prochain référendum, suggestion de questions :
Pour un amateur d’une véritable confédération : Voulez-vous que le Québec devienne souverain afin de pouvoir négocier le lien canadien d’égal à égal OUI ou NON
Pour un amateur de séparation : Voulez-vous sortir le Canada du Québec OUI ou NON
Pour un amateur de la fédération : Pas besoin de référendum, c’est déjà OUI au Canada tel quel dans lequel faudrait solidifier le français avec des nonobstant pour contrer notre Cour suprême.
@Claude Perrier
Vous me faites bien rire sur la notion de clarté d’une question. Êtes-vous capable de m’expliquer pourquoi vous écrivez un si long texte pas toujours facile à comprendre sur le sujet. Dieu du ciel ! M. Perrier, vous vous faites comprendre me semble-t-il. D’où vient l’idée que pour qu’une question soit claire elle doit être une phrase avec UN sujet, UN verbe et UN complément seulement ? Prenez-vous vos concitoyens pour des demeurés ?
À l’occasion d’un référendum sur la souveraineté, il n’y aura pas de question plus analysée, évaluée, soupesée que la question posée. Si quelqu’un s’évertue à lui nier une certaine clarté ce sera bien par pure mauvaise volonté.
Votre analyse globale repose évidemment sur un a priori : vous ne voulez tout simplement pas de la tenue d’un référendum. Alors, vous le condamner d’avance en lui trouvant tous les défauts possibles.
M. Bousquet, vous avez la fâcheuse habitude de déclarer, après coup que vous faites de l’humour alors que rien ne le laisse supposer dans votre écrit. Est-ce alors le dernier argument pour ne pas perdre la face devant une absurdité de votre cru ?
«On ne saurait stigmatiser par trop d’expressions le vice de ces hommes souples et trompeurs toujours prêts à parler comme vous le voulez, non comme la vérité l’exige.»
[Cicéron]
Contrairement à une question référendaire qui ne peut qu’y gagner en clarté en étant très courte, il semble que vouloir expliquer le pourquoi de la chose demande autrement plus de mots… Et de patience, hélas.
Et puis, malgré toutes les précautions que l’on pourra prendre pour présenter aussi objectivement que possible les risques d’une question indûment longue, et l’étroite relation qu’il y a entre la clarté et la brièveté d’une question et un éventuel résultat de tout juste 50%+1, et cela peu importe que l’on soit pour le OUI ou pour le NON, il y en aura toujours pour balayer du revers de la main des considérations pourtant essentielles.
N’est-ce pas Monsieur Drouin?
D’ailleurs, plutôt que de tenir compte des quelques arguments soumis, vous préférez décréter qu’en ce qui concerne un hypothétique futur référendum, je serais là à «le condamner d’avance en lui trouvant tous les défauts possibles».
Ce serait donc un défaut que de désirer une question référendaire très claire et sans fioritures, alors que le contraire pourrait risquer d’entraîner de la confusion chez certains moins « éveillés » parmi la population, et ainsi mener à un résultat qui ne serait pas effectivement représentatif de la volonté populaire?
Ce serait aussi un défaut que de mettre en garde relativement à la non-fiabilité d’un résultat d’à peine 50%+1 qui serait obtenu suite à une question inutilement chargée?
Ce serait tout autant un défaut que de préférer la tenue d’un plébiscite aussi fondamental alors que le contexte social et politique serait normalement serein – plutôt que momentanément exacerbé par des contrariétés passagères?
J’accepte volontiers que l’on soit en désaccord, et même farouchement en désaccord, avec ce que je soulève dans mes commentaires. Et préférablement avec les raisons pour lesquelles ce pourrait être le cas.
Par contre, je tolère fort peu (au mieux…) que l’on ignore commodément les points-clés de mes argumentations, allant parfois même jusqu’à les dénaturer, pour me prêter en bout de ligne des positions qui ne sont pas les miennes.
(Et ceci dit en ne ciblant personne en particulier. Des commentaires qui ne dénaturent pas les propos des autres ont d’ailleurs autrement plus d’intérêt que ceux qui remanient ou évacuent ce qu’ils disent vraiment.)
@ F. Langlois
Vous avez une image très étriquée de la nation québécoise que vous associez au mouvement souverainiste en employant le « nous ». Dans les années 70 jusqu’à ce jour je n’ai jamais pensé la nation québécoise telle que vous la décrivez, fermée, repliée dans la ceinture fléchée des siècles passés. Je sais que vous n’êtes pas le seul fédéraliste sur ce blogue à ressasser la propagande pro-colonialiste rocanadian réductrice du projet de pays du Québec. Vous allez même jusqu’à faire des menaces larvées de guerre civile tentant ainsi de nous inculquer votre « fierté rocanadian » par la force, faut le faire ! Continuez votre rhétorique rocollabo, ainsi vous apporterez beaucoup d’eau à l’argumentaire favorable à l’indépendance du Québec.
@Claude Perrier
Si j’ai à répondre à une question que je comprends pas, je n’y répondrai pas. Si je veux savoir l’opinion d’un groupe sur un point donné, je m’attendrai à ce que la question soit claire.
Cessons d’infantiliser tout un chacun. Les citoyens sont, par principe, aussi intelligents que vous et moi. Je crois que nous sommes d’accord sur le fait qu’une dissertation n’est pas une question. Je crois que tout le monde en est bien conscient.
Le problème avec la clarté, c’est que les fédérastres ne sont pas capables de faire confiance à ceux qui ne partagent pas leur opinion. Ils exigent des choses du Québec qui n’ont jamais été exigées par exemple pour Terre-Neuve. Deux poids, deux mesures de toute évidence.
Enfin, M. Perrier êtes-vous capable de m’indiquer la différence entre une question longue et une question indument longue ? Combien de mots pour le premier cas et combien de mots pour le deuxième cas ? Mais peut-être est-ce là une question trop longue pour être comprise ?
«Quand vous citez un texte con, n’oubliez pas le contexte.»
[Jacques Prévert]
@ Claude Perrier
Une question très claire: Voulez-vous oui ou non que le Québec demeure une colonie du Rocanada ? Non, 50% +1 en droit international amène une reconnaissance du droit à la pleine souveraineté pour la nation québécoise. Pourquoi insistez-vous à noyer le poisson ?
M. Gascon j ai eu ma carte du PQ pendant très longtemps mais je ne crois plus en ce parti qui est devenu un parti qui ne me convient plus. Ils ne feront jamais l’ indépendance donc je me suis retourné du coté gagnant pour le moment. Nos jeunes ne sont pas intéressés à un pays.
@ F. Langlois
1- Faux, les derniers sondages comme toujours auparavant donnent une majorité de jeunes ( 18-45 ) en faveur de la souveraineté.
2- Vrai, qu’une part des souverainistes des années 70 sont fatigués et n’ont plus l’énergie nécessaire au combat de la souveraineté.
3- Je doute fort de votre ex-obédience en faveur de la souveraineté en raison de votre énergie du désespoir déployée sur ce blogue en faveur de l’impérialisme rocanadian.
50 % + un pour quitter un pays et en fonder un autre. Ça manque de sérieux. Ça ne fait pas le poids. 66 %, 75 %, là tu parles. Mais 50 % plus un… Pas sérieux, pas respectable.
Terre-Neuve est entrée dans la fédération par tricherie. Il y a eu trois recomptages et et on a éventuelllement détruit les buletins de vote afin de prévenir la découverte de la tricherie. Londres désirait à tout pris que TN quitte le giron anglais et tombe sous la juridiction d’Ottawa. TN était un gouffre sans fond dont on tenait à se débarasser. On a trafiqué les chiffres et confié TN aux Canadiens. Pour Londres, 50 % plus un était suffisant, faisait l’affaire.
Pour changer radicalement le statut d’une copropriété on exige 90 % des voix inscritent au registre. Pas 90 % des voix à l’assemblée générale. Alors il me semble raisonnable que pour fonder un pays on ne se satisfasse pas de 50 % plus un. Ça ne fait pas sérieux, je le répète.
M. Layton, pour augmenter sa crédibilité, devrait avancer le chiffre de 66 % minimum. Ne croyez-vous pas? Question claire et résultats inattaquables, indiscutables, aussi bien au pays qu’à l’étranger, sur la scène intenationale.
En Macédoine, malgré cinq nations distinctes sur le même territoire, on a obtebu 95 % de oui. Nous serions la risée de la planète avec notre nation dictincte et 50 % plus un.
Un peu de perspective que diable.
Quand à M. Murphy, il est évident que malgré son érudition remarquable, sa maîtrise admirable de la langue anglaise et son sens de l’humour souvent vitriolique, je l’ai écouté assez souvent pour en parler avec connaissance, ce Monsieur, dis-je, n’apprécie pas les Canadiens-français et les Québécois francophones. C’est comme ça.
Ce ne sont pas nos adversaires, pour ne pas dire nos ennemis, qui vont dicter notre conduite. C’est à nous de jouer, point final. Selon toute vraisemblance, il faudra un autre parti que le PQ ou un PQ reconstruit, refait à neuf. La version actuelle sent mauvais.
Pour celles et ceux que cela pourrait intéresser, voici une possible question référendaire qui me paraît claire, partiellement calquée sur celle de 1995, mais sans fioritures:
« Acceptez-vous que le Québec se sépare du Canada et devienne un État souverain? »
Exit le bagage superflu. Une question allant droit à l’essentiel, sans plus.
En ce qui concerne les possibles avantages ou désavantages anticipés d’y répondre OUI ou NON, ce serait alors aux camps opposés de faire valoir leurs arguments.
J’ajoute même que je ne serais pas mécontent que ce soit le PLQ lui-même qui l’organise ce troisième référendum, pour le cas où il faudrait en tenir un nouveau.
Pas que je désire avoir à passer encore une fois par là, avec tous les déchirements sociétaux – et parfois même familiaux – que cet exercice ne saurait qu’apporter. Mais, au moins, si cela permettait de pouvoir enfin régler définitivement la question, et que nous puissions par la suite passer à autre chose qui soit plus constructif, cela en aurait valu le coup.
Peu importe le résultat.
Sinon, attendons que le PQ de Mme Marois prenne le pouvoir et parvienne, le cas échéant, à récupérer diverses responsabilités du gouvernement fédéral.
Ce qui pourrait ce faisant couper court à l’idée d’un autre référendum, la plupart des citoyens se refusant probablement, dès lors, à s’exposer au risque de ces « turbulences » post-référendaires (déjà évoquées par Mme Marois elle-même), s’estimant plutôt satisfaits de leur situation dorénavant améliorée.
Bien sûr, il resterait malgré tout une minorité en faveur de la souveraineté québécoise, que ce soit avec ou sans association.
Mais cette minorité ne serait plus que très marginale, se situant possiblement alors aux alentours de 20%+1…
Là-dessus, je vous laisse débattre ou pas de tout ça. L’heure de la sieste vient de sonner ici.
M. Drouin, quand j’écris que ça pourrait être « de la torture qui ne fait pas trop mal », ça devrait être clair que c’est de l’humour. Je pourrais expliquer plus longuement mais je ne crois pas que ce soit nécessaire.
En plus d’être assez souvent impolis pour ceux qui ne partagent pas toutes vos idées vous utilisez le mot « fédéraste » pour qualifier des fédéralistes. Fédéraste comme pédéraste ? Est-ce que vous pensez vous rallier de nouveaux séparatistes en traitant ainsi, vos « ennemis » ?
M. Perrier, votre très bonne question : « Acceptez-vous que le Québec se sépare du Canada et devienne un État souverain? » obtiendrait un grand total d’environ 25 % de OUI, ce qui est le pourcentage obtenu par le Bloc à la dernière élection fédérale générale du 2 mai dernier.
L’autre 20 % de souverainiste déclaré aux sondages, sont des souverainistes mous de la constitution, ceux qui peuvent voter pour le NPD avec un fédéralisme asymétrique ou plus de souveraineté pour le Québec ou une autre solution qui ne sortirait pas complètement le Canada du Québec.
@ Serge Gingras
En suivant votre raisonnement, le Rocanada serait « très distinct » en ce moment de tous les pays de la communauté internationale et la risée de la planète entière en maintenant son emprise politique impérialiste sur la nation québécoise avec 50,4% de Non, avec une majorité de 50% + 4 voix acquises par les magouilles du LOVE-IN et de la citoyenneté accordée précipitamment à plus de 50,000 nouveaux immigrés au Québec en échange de leur loyauté à Sa Majesté la couronne d’Angleterre en votant Non lors du référendum de 1995.
Je suis tout à fait en désaccord avec vous qu’en 2011 le Rocanada maintienne un régime impérialiste sur sa colonie Kwibek, une emprise politique colonialiste sur la nation québécoise, régime anachronique relevant d’une époque révolue qui selon vos dires serait sérieux et repectable.
@ Serge Gingras
En suivant votre raisonnement, le Rocanada serait « très distinct » en ce moment de tous les pays de la communauté internationale et la risée de la planète entière en maintenant son emprise politique impérialiste sur la nation québécoise avec 50,4% de Non, une majorité de 50% + 4 voix acquises par les magouilles du LOVE-IN et de la citoyenneté accordée précipitamment à plus de 50,000 nouveaux immigrés au Québec en échange de leur loyauté à Sa Majesté la couronne d’Angleterre en votant Non lors du référendum de 1995.
Je suis tout à fait en désaccord avec vous qu’en 2011 le Rocanada maintienne un régime impérialiste sur sa colonie Kwibek, une emprise politique colonialiste sur la nation québécoise, régime anachronique relevant d’une époque révolue qui selon vos dires serait sérieux et repectable.
M. Gingras, le PQ ne sent pas plus mauvais qu’au moment de sa fondation, il se trompe d’objectif mais va quand même dans la bonne direction : Améliorer la place du Québec dans la fédération et sécuriser le français pendant qu’il fait partie de la fausse confédération, la fédération canadienne.
Si le PQ, tel qu’il le souhaite, arrive à améliorer la loi 101, à adopter une constitution québécoise et à rapatrier ses pouvoirs d’Ottawa, il va sécuriser encore plus les Québécois dans la fédération canadienne qu’ils voudront, de ce fait, en sortir, de moins en moins. Pourquoi sortir d’un pays qu’ils auraient réussi à tant améliorer ?
M. Gascon, faudrait nous demander : Est-ce qu’il y a un problème grave actuel pour le Québec, à faire partie du Canada ?
Le quel ?
Est-ce qu’on pourrait le corriger avec nos pouvoirs actuels ?
En quoi le Québec est moins bien partagé par le fédéral que…le Nouveau-Brunswick où la majorité est anglaise ?
Est-ce que notre niveau de vie est plus bas que celui de l’Ontario ?
À par le français, c’est quoi qui nous distingue tant des autres Canadiens ou même des Américains, vu que nos cultures semblent plus se transformer sur Internet que dans nos soirées du bon vieux temps ou dans nos églises pas mal vides ?
@ Gilles Bousquet
Politique 101
Conformément aux règles et dispositions ayant trait à l’autodétermination des peuples édictées en droit international le Québec forme un État-nation disposant de tous les attributs le rendant apte à se gouverner pleinement et librement, lui-même pour lui-même selon ses propres valeurs donc ;sans ingérence de quelconque État dans le monde; cela se nomme SOUVERAINETÉ.
Il ne manque à cet État-nation, le Québec, qu’une déclaration de sa part de sa pleine souveraineté pour affranchir l’émancipation de son peuple dans le concert des nations.
En regard du droit international, même assujetti au diktat impérialiste constitutionnel rocanadian, le Québec n’est pas une province comme les autres comme vous le laissez croire en accordant faussement le même statut d’État-nation aux autres provinces du Rocanada. Le droit international fait du Québec dans l’état politique actuel, sous le joug politique rocanadian, une colonie, un État-nation soumis aux volontés et diktats d’un autre État-nation, le Rocanada.
Alors, M. Bousquet, cessez de propager des faussetés sur ce blogue et autres blogues en clamant que le Québec est une province comme les autres régions de l’État-nation Rocanada.
Les réactions envers ce type anglo est une chose.
Discuter d’une majorité claire à un référendum c’est comme discuter du sexe des anges dans le cadre politique québécois actuel provincial et fédéral!!!!
Depuis le 2 mai, nous ne savons qu’une chose, plus rien n’est prévisible, tout est possible en ce qui regarde le sort des partis à Québec.
Avec l’affaire du Colisée et de la loi 204, le PQ n’est plus qu’une opposition officielle de plus en plus impopulaire, PQ marqué aussi par la chute du Bloc.
Penser la probabilité d’un référendum sur la souveraineté d’ici 5 ou 10 ans est presque délirant! Gouvernance souverainiste sans référendum, elle même devenue hypothétique puisqu’un gouvernement péquiste futur devient également une conjoncture.
Les Canadiens anglophones mal informés connaissent le mal le climat politique à l’Assemblée nationale et au Québec même.
À retenir du sujet. Les Canadiens ne veulent pas faire de cadeau avec les Québécois, particulièrement les -séparatistes- toutefois l’incertitude politique à Québec est telle que le changement politique à venir ne prend plus la forme que d’une redistribution plausible de la force des partis au parlement point.
Depuis la quasi décapitation en sièges du Bloc, le PQ est totalement fragilisé, vulnérable.
Seul un questionnement osé et provocateur, impoli demandant le départ volontaire de Pauline Marois peut déterminer une stabilité électorale future possible pour le Parti Québécois ou son ARRÊT de MORT.
Lecteurs de Voir, lisez Le Devoir de samedi.
Écoutez M. Bousquet, nous n’écrivons pas ici pour vous donner un cours d’histoire du Québec. S’il vous manque d’information sur l’évolution historique de la nation canadienne française en Amérique, allez à votre bibliothèque et lisez un peu. Ça vous empêchera de dire n’importe quoi comme : «À par le français, c’est quoi qui nous distingue tant des autres Canadiens ou même des Américains, vu que nos cultures semblent plus se transformer sur Internet que dans nos soirées du bon vieux temps ou dans nos églises pas mal vides ?»
Et même si nous nous donnions tous la main pour vous abreuver d’informations sur l’histoire du Québec, j’ai bien peur que ce serait une cause perdue.
D’où venez-vous M. Bousquet, de Mars ?
«Lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide.»
[Confucius]
@ M. Bousquet
M. Drouin vous donne de judicieux conseils et j’ajouterais que vous n’avez même pas, comme nous tous, à vous déplacer pour vous éduquer et vous instruire, vous avez Internet.
En fait, depuis combien de temps vous intéressez-vous à la politique ? N’ai-je pas lu dans un de vos commentaires déjà que vous militiez aux cotés des leaders du mouvement souverainiste dès le début des années 60 ?
Est-ce votre façon maintenant de faire de la politique: désinformer et induire sciemment en erreur vos interlocuteurs ? C’est pas trop joli ça M. Bousquet si c’est le cas…ou n’avez-vous jamais compris tout ce qui vous était enseigné depuis le tout début de votre apprentissage en politique 101 ?
@ M. Bousquet
M. Drouin vous donne de judicieux conseils et j’ajouterais que vous n’avez même pas, comme nous tous, à vous déplacer pour vous éduquer et vous instruire, vous avez Internet.
En fait, depuis combien de temps vous intéressez-vous à la politique ? N’ai-je pas lu dans un de vos commentaires déjà que vous militiez aux cotés des leaders du mouvement souverainiste dès le début des années 60 ?
Est-ce votre façon maintenant de faire de la politique: désinformer et induire sciemment en erreur vos interlocuteurs ? C’est pas trop joli ça M. Bousquet si c’est le cas…ou n’avez-vous jamais compris tout ce qui vous était enseigné depuis le tout début de votre apprentissage en politique 101 ?
Messieurs Gascon et Drouin, justement, quand ça fait longtemps qu’on ne se pose plus de questions quand on s’est teint dans un coin et qu’on n’ose plus bouger pendant que le monde a changé.
Nous étions porteurs d’eau et nègres-blancs, ce qui était très stimulant pour devenir séparatistes mais nous ne le sommes plus du tout. Faudrait remplacer cette stimulation là par autre chose. Quoi ? La peur de l’anglicisation ? Nous avons le pouvoir de légiférer en ce domaine avec une clause nonobstant, pour ne pas être achalés ou déboutés, par notre Cour suprême. Nous avons aussi le pouvoir de mieux enseigner le français et l’anglais afin d’être, de plus en plus, des citoyens supérieurs, capables de mieux nous débrouiller dans tous les aspects de la vie et rendre le réseau francophone scolaire plus attirant etc.
Nous pouvons constater, après la défaite du Bloc avec 25 % des votes que la séparation est finie. Il reste d’autres options qui ne nous sortent pas complètement du Canada. Faut juste trouver la plus rassembleuse mais je ne crois pas que vous allez vous donner le peine de la chercher parce que vous courrez après une chimère en étant pas toujours polis parce que vous êtes assez désespérés..
Parce que j’estime que cela pourrait avoir une certaine pertinence avec ce qui est principalement débattu ici, soit cette notion relative à une majorité qui serait de l’ordre de 50%+1 obtenue en faveur du OUI lors d’un hypothétique troisième référendum, je soumets en guise de petite réflexion une citation du poète français Charles Baudelaire (1821-1867) tirée de son ouvrage Le Spleen de Paris (nouvelle XLVIII).
Voici:
« Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. Celui-ci voudrait souffrir en face du poêle, et celui-là croit qu’il guérirait à côté de la fenêtre. »
Une fois déjà, j’avais cité cet extrait de mon auteur préféré dans un des articles paraissant dans ma chronique régulière de l’hebdomadaire économique Finance au cours des années 1980.
Cette observation de Charles Baudelaire me semble d’une certaine manière rejoindre l’engouement de certains relativement à la souveraineté du Québec. Peu importe toutes les considérations possibles, certains demeurent résolument convaincus que seule la souveraineté serait le « remède ».
Cela étant, on ne saurait véritablement s’étonner de voir ceux-là ne pas démordre d’un maigrelet 50%+1, de considérer pareil score suffisant (puisque mathématiquement majoritaire), pour aller enfin à la «fenêtre», du côté où la guérison ne peut qu’être au rendez-vous…
Bien que cela me paraîsse tout à fait chimérique, je voudrais malgré tout y aller d’un « Grand bien leur fasse! » à ces chercheurs de solution – sauf que cela aurait pour corollaire de m’entraîner du coup, moi et plusieurs autres, vers ce que je perçois comme étant une utopie.
En conséquence, je me retrouve devant le seul choix raisonnable et respectueux à l’égard de la collectivité dans son ensemble: réclamer une question claire en cas de nouveau référendum (voir mes précédentes interventions), et une véritable et concluante majorité à pareille question claire.
Est-ce là trop demander?
@ M. Bousquet
Croyez-vous que parce-que VOUS avez renoncé à l’émancipation complète de votre pays réel je vais emprunter votre chemin de la disparition de l’entité nationale québécoise en faveur de l’entité nationale rocanadian ?
Vous avez baissé les bras, grand bien vous fasse…mais voyez-vous, il y a plus de 250 ans que des Canadiens puis des Canadiens-français et maintenant des Québécois veulent sortir du Québec un régime d’une époque révolue dans le monde, un régime colonial d’abord britannique puis rocanadian, persistant contre vents et marées depuis 1759.
Même si la volonté unanime des Québécois évoluait dans le sens que vous désirez aujourd’hui, une confédération que vous n’avez jamais définie, de toute évidence le Rocanada en a rien à cirer.
Je n’apprends probablement rien au vieux renard que vous êtes mais à travers vous je peux continuer le combat de la dignité pour mon peuple, dignité possible seulement dans la liberté qu’il n’a pas à quémander au compte-goutte mais tout simplement en se l’appropriant en toute légitimité et en droit. N’avez-vous jamais pensé ainsi, non ? Donc consolez-vous de n’avoir jamais baissé les bras, Peut-être pourriez-vous commencer à penser ainsi…
@ Claude Perrier
« Chimère »… »Utopie »…et quelle autre de ces réalités fut l’acquisition de la souveraineté pour les quelques 210 nations formant l’ONU en 2011 ?
Vous repasserez pour les « chu pas capabe » devenus « chu pu capabe » vieilles rengaines d’incapables.
Oui, M. Gascon, j’ai baissé les bras, parce que je trouvais que c’était très fatigant, les 2 bras en l’air, principalement après une défaite comme la dernière du Bloc. Je me suis couché parce que j’ai de la difficulté à me « pomper » le québécois avec l’affaire d’être colonisés, ce que nous étions en 1960.
L’affaire de la nationalité québécoise qui comprends les Anglais de Westmount et ceux de Town of Mount-Royal, excluant les Acadiens et les Francos-Ontariens et les Fransaskois, ne me plait plus.
La véritable fierté et indépendance c’est de bien gagner sa vie, aussi bien que les autres la gagnent au Canada sans être spécialement persécutés ni subir de génocides même s’ils aimeraient nous assimiler aux Anglophones.
Il n’y a qu’environ 25 % de solides séparatistes au Québec qui vont mourir séparatistes, grand bien leur fasse. Moi, je crois encore à une solution plus rassembleuse, entre le fédéralisme actuel et la séparation mais, en attendant, je fais confiance au destin et à l’intelligence collective des Québécois qui tirent, de mieux en mieux, leurs épingles du jeu..
M. Bousquet je comprends que vous êtes fédéraliste pour ne pas faire des anglophones du Québec des Québécois à part entière. Quelle aberration !!!
Vous me réconfortez dans mon intérêt de voir le Québec indépendant au plus sacrant et ainsi briser cette dynamique rocanadian de l’industrie du multiculturalisme: la ghettoïsation ethnique et le maintien de la dynamique des deux solitudes au Québec.
Quel bel avenir pour les générations futures !!! WOW !!! Quel beau pays que ce CANADA !!!
M. Gascon, ce sont des enragés comme vous et M. Duceppe, pendant sa dernière campagne électorale qui rebutent les fédéralistes et qui découragent ceux qui se posent des questions, à joindre vos rangs de Québécois qui trouvent leur nation avec les Anglos de Westmount. Quant à nous sentir confortables dans une nation québécoise francophone et anglophone, tout aussi bien nous sentir comme ça dans le Canada qui est aussi anglophone et francophone avec ses 2 langues officielles.
Est-ce que dans un Québec séparé, vous allez continuer à financer l’University McGill anglophone, les hôpitaux anglophones, le réseau des écoles anglophones et les services gouvernementaux anglophones ? Autrement, vous allez être taxés de racistes.
Maintenant, ce serait les Québécois fédéralistes qui seraient racistes ? Première nouvelle. Ça me semblait être les séparatistes qui ne voulaient pas être minoritaires d’une autre race. Ce n’est pas les fédéralistes qui veulent se séparer des Anglos du ROC, ce sont les séparatistes francophones. Les séparatistes aimeraient donc les Anglos de Westmount comme leurs compatriotes mais n’aimeraient pas les Anglos du ROC desquels ils voudraient se séparer ?
Pas la peine de vous fatiguer, Monsieur Bousquet…
Moi je trouve très bien que Monsieur Gascon fasse si ardemment la promotion de son option. Plus il fera le vide autour de lui, plus il devra hausser le ton pour arriver à rejoindre des auditoires de plus en plus éloignés, lesquels tour à tour fuiront à toutes jambes dès ses premières vociférations ouïes au loin…
Peut-être même qu’un jour, tandis qu’il serait à la recherche d’un nouvel auditoire à sérénader de ses mélodieuses envolées, se retrouvera-t-il lui-même – par inadvertance – en plein ROCANADA… Seul en territoire ennemi et hostile… Face à face avec le Colonisateur English!
Si vous êtes encore dans les parages, Monsieur Gascon, peut-être saurez-vous tolérer que je vous rappelle qu’on n’attire pas les mouches avec du vinaigre. Et puis, également utile à se rappeler de temps à autre, le territoire québécois ne peut être déplacé géographiquement ailleurs sur la planète. Absolument rien à faire de ce côté.
En conséquence, nos voisins immédiats et principaux partenaires commerciaux seront nécessairement toujours ces chers Rocanadians, que cela vous plaise ou pas. (Quelle ânerie de ma part d’avoir écrit « que cela vous plaise ou pas »… Comme si cela pouvait vous plaire!)
Mais je vous laisse vaquer à vos affaires, à votre mission consistant à consolider un peu plus chaque jour les allégeances fédéralistes, étant donné le formidable effet-repoussoir relativement à la cause souverainiste résultant de votre charmante affabilité.
Continuez, encore et encore, Monsieur Gascon. Parce qu’avec des alliés tels que vous, le camp souverainiste n’a pas besoin d’ennemis pour le couler. Et le camp fédéraliste vous souhaite sûrement longue vie.
(Je vous devais bien ça, cher Monsieur Gascon.)
Merci M. Perrier pour l’encouragement.
Alors que la possibilité d’un référendum s’éloigne de plus en plus, il est curieux que le plus gros débat soulevé par les souverainistes depuis l’élection du 2 mai, est comment le NPD réagirait à la question et aux résultats d’un référendum que personne ne propose.
Avant que cette question ne se concrétise, M. Rex Murphy aura le temps de finir sa carrière et peut-être même de mourir. Son opinion et celle de n’importe qui d’autre comptera pour pas grand chose.