On dirait bien que cette histoire d'un amphithéâtre payé par les fonds publics, d'un club de hockey espéré par les gens de Québec et d'une entente sur sa gestion venue gâter la sauce pour cause de manque de transparence, est loin d'être terminée.
Dans la liste de ses dommages politiques collatéraux, il faudra également inscrire ce que Le Devoir rapportait à sa une du 4 juin. Soit que «le caucus du Parti québécois risque l'implosion en raison de la volonté de la chef Pauline Marois d'imposer une ligne de parti en vue de l'adoption du projet de loi sur l'amphithéâtre Labeaume-Péladeau. Au moins quatre députés péquistes sont toujours résolument contre le projet de la loi 204, dont Louise Beaudoin, qui songe à démissionner à cause de sa dissension.» Pour lire la suite: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/324818/amphitheatre-de-quebec-risque-d-implosion-au-pq
En effet, pour le PQ, il ne sera pas sans prix politique ce choix d'appuyer inconditionnellement ce rouleau compresseur mieux connu sous le nom de Régis Labeaume. Et de l'avoir fait en parrainant un projet de loi privé dont l'objectif est de tenter de soustraire l'entente Labeaume-Quebecor aux recours juridiques et à la transparence qui aurait dû présider à l'allocation du dit contrat de gestion.
En cela, le gouvernement Charest et le caucus péquiste sont soudés comme des siamois dans ce dossier.
Or, c'est le second, parce qu'il n'aura pas joué son rôle d'opposition officielle en procédant à une analyse critique du dossier, qui risque d'en payer un prix politique plus élevé.
Autant dans ses propres rangs qu'à terme, dans les intentions de vote. Du moins, à l'extérieur de cette région de Québec dont les précieux votes, semble-t-il, réussissent à faire courber l'échine aux deux principaux partis de l'Assemblée nationale.
Pas de surprise, dans un tel cas, qu'il y ait dissension au sein du caucus péquiste. Il y en a d'ailleurs également au sein dui caucus libéral…
L'empressement du PQ dans ce dossier a attiré à plusieurs de ses députés des courriels et des appels courroucés de leurs propres électeurs et de leurs militants.
Des citoyens et des militants qui ne comprennent pas pourquoi mesdames Marois et Maltais sont en train de scier la branche sur laquelle le PQ s'était installé fort confortablement face au gouvernement charest depuis plus de deux ans déjà.
Cette «branche» étant celle de la défense d'une plus grande éthique et d'un e plus grande transparence dans ce qui touche la gouvernance et la gestion des fonds publics dans les cas d'allocation de contrats publics majeurs.
Pendant ce temps, c'est le député de Québec solidaire, Amir Khadir, et non l'opposition officielle, qui se fait le porte-voix de ce que de nombreux citoyens (incluant des électeurs péquistes) pensent tout bas.
À ce chapitre, l'«effet de contraste» entre la position prise par le député solitaire de Québec solidaire et celle de l'opposition officielle, est saisissant. Et n'est sûrement pas à l'avantage de cette dernière.
Au moment même où une partie des appuis du PQ est déjà menacée par le retour possible de François Legault en politique active dès le début de 2012, voilà que le dépôt et la défense acharnée du projet de loi 204 par la députée Agnès Maltais vient ajouter à cette vulnérabilité et vient même diviser le caucus.
Pour paraphraser l'expression connue de Jacques Parizeau, ça commence drôlement à ressembler à de l'autopeluredebananisation. Autant sur la forme que sur le fond de la question.
Le «fond» de la question étant beaucoup moins ce que fait ou ne fait pas une compagnie dans cette histoire, mais bien ce que font les élus. Ce sont eux qui sont imputables à la population.
Il semble bien aussi que les attaques virulentes de certains députés péquistes contre Denis de Belleval, un souverainiste de longue date et adversaire acharné du projet de loi privé 204, ne passerait pas non plus la rampe auprès d'une partie de la députation et des militants.
Tout comme, par ailleurs, cette 'attaque aussi ouverte que mal avisée contre Amir Khadir – le seul député souverainiste hors du PQ -, lancée le 20 mai dernier dans les pages du Devoir par le nouveau président du PQ, Raymond Archambault.
D'avoir également acheté cet argument voulant qu'il y ait «urgence» absolue de passer le tout pour le 7 septembre – alors que le gouvernement a dit clairement que le nouveau colisée serait construit avec ou sans club de hockey et que la LNH ne semble pas sur le point d'accorder ce dernier à Québec dans les prochains mois -, en aura aussi laissé plusieurs pantois.
On entend aussi dans les coulisses que sans engagement clair pour un référendum en vue de la prochaine élection, l'erreur de défendre l'approche rouleau compresseur du maire Labeaume dans ce dossier devient pour certains la proverbiale goutte qui fait déborder le vase.
D'autant plus que ce choix risque aussi de retirer au PQ son «autre» carte de visite pour la prochaine élection: celle d'une gestion des fonds publics transparente et imputable.
Et cette «carte», c'est justement celle qu'Amir Khadir, quant à lui, continue de jouer avec une cohérence nettement plus marquée…
(Une mention spéciale dans ce dossier va également aux deux députés indépendants Éric Caire et Marc Picard.)
Il reste maintenant à voir si Mme Marois saura trouver, imposer ou «négocier» un compromis sur cette question au sein de son caucus.
Or, même si elle venait à réussir à trouver un compromis quelconque, cet épisode du projet de loi privé risque fort de laisser des cicatrices ouvertes au sein même du caucus péquiste, de sa base militante et de ses électeurs.
Pour une poignée de votes à Québec, le PQ court en effet le danger d'avoir lâché la proie pour l'ombre.
Pour un parti dont la première position dans les sondages est déjà menacée par la venue possible de François Legault et – l'aurait-on déjà oublié -, dont le parti frère au fédéral vient d'être quasiment effacé de la carte, soutenir aussi fortement le maire Labeaume dans un dossier aussi contentieux n'aura définitivement pas été l'idée du siècle.
Surtout pas en pleine année possiblement pré-électorale.
Et si jamais Mme Marois venait cette semaine à ne pas réussir à trouver un compromis acceptable pour son caucus, alors là…
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Mais encore….
Dans tout ce que l'on aura entendu pendant et après la commission parlementaire de jeudi et vendredi derniers – et ce ne sont pourtant pas les «perles» qui y ont manqué -, un sophisme déguisé en «argument» aura été particulièrement insultant pour l'intelligence.
Cet «argument» fut lancé par le maire Labeaume en scrum, puis repris plus tard, entre autres, par la députée Maltais.
Soit que les interrogations et les critiques du député Khadir sur le projet de loi privé tiendraient à une espèce de détestation de Quebecor et des citoyens de la Ville de Québec…
Cette tentative manichéenne de déformer à ce point des interrogations légitimes dans ce dossier – qu'Amir Khadir est loin d'être le seul à avoir au Québec -, en dépeignant ceux qui les soulèvent comme des «anti-Quebecor» et des «anti-ville-de-Québec», n'a franchement rien de très honorant…
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(*) Billet mis en ligne à 16h47 – 5 juin 2011.
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C’est certain que tout ce qui est à gauche et à l’extrême gauche et syndicaliste au Québec est contre PKP à cause de sa fermeté à résister à ses syndiqués, qui étaient trop payés et trop nombreux à comparer à ses compétiteurs. On ne lui pardonne pas trop d’être devenu une multinationale « méchant riche ».
La nouvelle salle de l’OSM à Montréal avec ses 2000 sièges avec son PPP va coûter plus cher à notre « provincial gouvernement » que l’amphithéâtre de Québec avec ses 18 000 places pour retourner notre sport national dans notre Capitale nationale. Faudrait dépomper un petit peu, les scandalisés. Autrefois, même pauvres, nous nous offrions des églises, maintenant, nous devons être assez riches pour nous payer un amphithéâtre à Québec.
Cette loi omnibus ne va servir qu’à sécuriser une entente bien négociée par le maire Labeaume à la place d’être contestée, pendant des années d’incertitudes, par M. De Belval, un genre enragé de Québec, souverainiste ou pas. Il y a trop de souverainistes enragés. La perte de M. Duceppe, qui en avait l’air aussi, devrait donne rune leçon aux frustrés de la constitution. C’est pas comme ça que la séparation pourrait aller mieux.
À cause des apparences trompeuses et du déchirage de chemises, il semble maintenant, selon les blogs et les lignes ouvertes que M. Khadir a gagné beaucoup d’appuis avec cette affaire d’amphithéâtre ce qui devrait diviser, à peu près également le vote souverainiste entre le PQ et Québec solidaire. À peu près 22 % pour chacun, ce qui les placerait dans l’opposition pour la prochaine élection en assurant l’élection du PLQ ou du CAQ de Legault-Sirois en 2012 ou 2013, jusqu’en 2018.
Si le 20 % des mous de la souveraineté s’en vont, en partie, au futur CAQ, ça ferait encore moins pour le PQ et Québec solidaire.
Ça fait longtemps que je suggère au PQ d’abandonner son option constitutionnelle, de simple souveraineté « la séparation » à autre chose qui ajouterait à une plus grande souveraineté du Québec avec un lien plus ou moins fort ou faible avec le Canada mais, ça ne semble pas se réaliser à cause des purs et durs séparatistes du PQ, qui ne l’endurerait pas.
Je suis d’accord avec M. Bousquet. Il n’y a personne qui a chialé contre la nouvelle salle de l’OSM. Mais dans ce cas, il n’y pas eu personne comme De Belleval pour partir le bordel.
C’est là qu’on peut voir qu’en politique, tout peut se passer. Le PQ avait 34%-38% depuis 2011 et ses appuis risquent de fondre à court terme. Mais dépendamment de ce qui va arriver et surtout, j’espère que le PQ va congédier la personne qui s’occupe des stratégies car il n’est pas fort. Il faut aller chercher un Jean-François Lisée si le PQ veut récupérer cette bourde, même je trouve la réaction des gens exagéré. C’est là qu’on voit que le message de Mme Marois a de la difficulté à passer dans la population.
On s’en reparle dans 1 ou 2 ans au prochaine élection si cette décision d’appuyer Labeaume a eu des conséquences désastreuses ou un coup de génie du PQ car avec l’aide de la région de Québec, ils auront réussi à reprendre le pouvoir.
M. Carré, nous allons le savoir avant 2 ans, si cette histoire d’amphithéâtre a fait un peu ou beaucoup de tort au PQ, au prochain sondage des Québécois sur leurs intentions de votes.
Si Québec solidaire a grimpé à 20 % et plus, les Péquistes vont aller à la chasse au chef, un sport bien populaire au PQ.
Les Dolphins de Miami de la NFL (Football) soumettaient plus tôt cette année un plan de réfection de leur stade actuel – stade pas même vieux de 20 ans – aux élus du comté de Miami-Dade. Ces derniers ont refusé net d’engager des fonds publics dans l’aventure et invitèrent l’équipe à refaire ses devoirs.
Les Dolphins sont présents à Miami depuis 1966. Ils ne sont pas un projet. La passion pour le football en Floride se compare avantageusement à notre passion pour le hockey… et c’est peu dire…
Les citoyens de Miami, les vrais mordus, les fans-finis, étaient majoritairement CONTRE toute participation de la ville ou de l’état au projet…En essence, ils disaient que si les Dolphins voulaient quelque chose c’étaient à eux d’investir, à eux d’engager les fonds, à eux de prendre le risque et à personne d’autre…
Pourtant on est aux USA, au royaume de l’entrepreneuriat, au royaume de tous les possibles… Là, où en matière de construction d’infrastructures sportives on refuse de plus en plus l’injection de fonds publics considérant que telle n’est pas la raison d’être de ceux-ci et que le retour sur investissement est rarement suffisant.
Pendant ce temps, chez-nous au Québec, dans une ville où il n’y a pas d’équipe, il y aurait péril en la demeure? Au détriment de l’éthique et de la transparence la plus élémentaire on nous fera payer 200 millions de dollars en fonds public pour un projet bâclé et contrevenant aux règles, parce que dit-on le temps presse…
Pourtant, un entrepreneur digne de ce nom, s’il croit vraiment que le jeu en vaut la chandelle ne peut-il pas attendre? Tenter sa chance? Assumer le risque?
Comme disent nos voisins du sud… « Put your money where your mouth is »… À vaincre sans péril ne triomphe-t-on pas sans gloire?
Je commence à en avoir marre de ces « businessmen » qui se la joue « big shot » en brassent des grosses affaires et dont les principales sources de financement sont publiques et dont les profits se privatisent de plus en plus…
En terminant, n’est-ce pas le PQ, justement qui refusa d’engager des fonds publics dans la construction d’un stade au centre-ville de Montréal, clouant définitivement le cercueil des Expos?
M. l’Objecteur, les Dolphins sont un acquis pour Miami qui a plus de population que Québec pour faire vivre un club sportif professionnel.
Depuis que les Nordiques sont partis, si c’est si payant un club de la LNH, combien de personnes se sont portées volontaires pour construire un amphithéâtre à Québec pour acheter un club de la LNH et l’y installer ?
Serge Savard, un grand amateur de sports et un riche investisseur, n’a jamais voulu acheter le CH, imaginez, dans une ville moins que 4 fois la taille de Montréal, ce serait NON. Peut-être belle, pour couper les ailes à son compétiteur, Vidéotron, pour l’amphithéâtre mais pas pour le club de hockey à Québec vu qu’ils sont déjà investisseurs dans le CH de Montréal.
Les profits ne sont pas si automatiques que ça, pour une équipe de la LNH, dans un petit marché comme celui de Québec.
Au moins entre 55 et 65% en désaccord avec ce texte.
Je fais ici référence à un texte de M.Savard de Vigile qui donne un tout autre son de cloche. Et à un texte de moi en dessous qui tourne autour de cette approche.
Mes points d’accord avec Mme Legault. Le PQ sous Marois est maladroit et déboussolé par la chute du Bloc. Un député libéral devait sortir le projet de loi et non Mme Maltais du PQ.
Le PQ est menacé dans son existence par QS.
Point plus radical personnel: Mme Marois devrait réfléchir et donner sa DÉMISSION VOLONTAIRE en septembre considérant les circonstances.
La gouvernance souverainiste n’est pas tant en cause, l’appui à un nouveau Colisée. C’est la capacité de faire passer le message de Mme Marois qui est en cause c’est un désastre.
L’identité du PQ déborde Marois et importe aussi c’est aussi la difficulté de porter un projet et la gouvernance d’une province cela c’est plus complexe à gérer qu’un chef de parti et ses qualités ou défauts.
Extraits d’un texte.
– (…)
Bell, Evenko et le réticule d’affinités d’affaires comptant Power Corporation allaient essayer de s’emparer du projet. Si Régis Labeaume avait mis lors d’un appel d’offres que la construction de l’amphithéâtre était conditionnel à un effort pour ramener une équipe de la ligue nationale à Québec, Bell Evenko, comme une organisation d’opposants proche du club Canadien, aurait voulu l’emporter. Ensuite le consortium aurait négocié avec la ligue nationale en fonction de leurs intérêts. (…)
Péladeau n’est absolument pas un saint. Régis Labeaume savait cependant que les motivations de Péladeau touchant le rapatriement d’une équipe de hockey professionnel à Québec ne faisaient aucun doute. Il ne faisait aucun doute non plus que Péladeau ferait profiter la capitale des moyens de son empire pour y établir un diffuseur d’envergure.
Le contexte piégé dans lequel le projet de l’amphithéâtre est né ajoutait aux réticences de Régis Labeaume visant la tenue publique d’un appel d’offres. Les Québécois passent pour d’éternels insatisfaits, un point de vue que les médias orangistes du Canada, incluant le journal La Presse, soutiennent mordicus en leurs pages. Dans la mesure où l’argent public se voyait octroyé par le Fédéral, on appréhendait une vague de mécontentement de la grande nation canadienne. Le Fédéral évitait la possibilité d’un procès contre la nation québécoise en se désistant. Cependant, dans la mesure où il y avait appel d’offres, les ministres conservateurs auraient voulu y voir puisque leur contribution financière demeurait au moins à titre d’hypothèse lointaine. Bref, le Fédéral avait intérêt à gagner du temps. (…)
Bell avec Evenko, plus son réseau d’affinité incluant Radio-Canada, Power Corporation, Molson, auraient démontré que faute d’un diffuseur exclusif, ils auraient pu garantir un droit d’antenne qui se serait prolongé de 3 millisecondes par année pour dépasser au bout de X temps les avantages promis par le réseau TVA. Et vous auriez eu droit à une guérilla juridique au Québec sur le traitement préférentiel lors de l’appel d’offres.
À Radio-Canada, Simon Durivage aurait conscrit la sondocratie à se prononcer sur la question du jour : Pourquoi est-il impossible de faire aboutir des grands projets au Québec ? Du bonbon, car on aime dire que tout est plus compliqué au Québec. (…..)
Mon texte.
Mettant brillamment en association les grands intérêts de ces méga entreprises qui n’entendent rien à la manifestation de symboles puissants qui désolidarisent du Canada unitaire. Celui du fleurdelysée Nordique évidemment.
Québécor certes joue ses cartes dans cette
affaire privilégiant son propre espace sans aller toutefois jusqu’à pratiquer dans ses médias aussi convergents soient t’ils la religiosité feinte au Québec d’un esprit canadien unifolié ce qui dérange toujours l’unité canadienne de broche à foins de Radio Canada et Gesca.
Khadir lui nourrit ses propres ambitions également dans sa croisade contre l’entente Québécor-Labeaume sans se soucier du croisement d’intérêts rencontrés d’une part entre Power Corporation, QS et le NPD hier et maintenant d’autre part encore entre Power Corporation, QS et la question d’un nouveau Colisée sur le fond.
Pendant ce temps depuis avril, l’électorat souverainiste, une partie des penseurs souverainistes succombent aux sirènes de la rencontre indirecte Khadir-Power Corporation sans se rendre compte comment ils s’enfoncent dans une toile d’araignée de cette manière allant jusqu’à sacrifier essentiellement le fort bloquiste à Ottawa.
Il y a des voies qui empruntent tellement à des dommages dits collatéraux que cela en devient suicidaire.
Québécor trouve c’est un rappel 45% de ses actions dans la Caisse de Dépôt commune à tous les Québécois, c’est oui une méga entreprise d’ici qui fait des profits pour l’essentiel et puis quoi croit t’on pouvoir tout réinventer dans ce monde!
Les souverainistes purs ou les tenants de la gauche virginale n’ont-ils pas compris que la nature à horreur du vide! Si Québécor ne fait pas des affaires au Québec, ne réimplante pas le hockey à Québec. Ce sera Bell, Rogers, Power Corporation qui s’est procuré l’équipe junior des Remparts de Québec il y a peu.
La politique c’est une lutte, une guerre, un état de distinction entre les amis et les ennemis. Autrement c’est de l’enfantillage celui de Khadir ou d’autres.
Un Khadir trop compromis avec le NPD pour ne pas en être suspecté de considérations vulgairement stratégiques ou tactiques dans le seul but de sortir QS de l’état de tiers parti.
http://www.vigile.net/L-amphitheatre
Je vous suggère cette lecture sur la vrai game qui se joue entre deux Empires dans ce dossier:
http://www.vigile.net/L-amphitheatre
Bref, on avait le choix entre l’Empire d’ultras fédéralistes: Bell, Gesca La Presse, Power corp, la SRC etc. Ou Quebecor Media. On ne peut que se réjouir du choix du Maire; et comprendre que le PQ l’appui et veut consolider l’entente pour contrer ceux qui veulent la faire déraillé.
Premièrement comparer la salle de l’OSM à l’amphithéâtre de Québec est d’un ridicule consommé. L’OSM existe depuis longtemps, elle est connue à travers le monde et l’orchestre ne comporte pas de » joueurs » payés des millions par années ! A Québec il n’y a PAS encore d’équipe et RIEN n’est garantie a ce sujet , en plus on demande aux contribuables de payés 400 millions pour un amphithéâtre qu’un chef d’entreprise riche a craquer se servirait pour loger une équipe de hockey , ramasser des tonnes de profits avec son réseau de télévision et laisser les risques a la ville de Québec si l’ équipe ne fait pas ses frais dans quelques années . Une équipe ca se déménage tandis qu’un amphithéâtre NON !
Concernant le PQ dans cette histoire nous commençons à comprendre la fragilité du leadership de Pauline Marois dans ce parti. Depuis son arrivée je trouve que cette femme n’a pas sa place comme chef du parti et contrairement au 93 % d, appui qu’elle a obtenu , dans la population c’est une toute autre histoire. Madame Marois traine derrière son parti depuis qu’elle en est chef et même avant l’histoire de Labeaume elle en arrachait surtout depuis l’arrivé de Legault dans le décor.
Le tétage en règle de Marie Malavoy et Pauline Marois envers la ville de Québec me laisse songeur. Gilles Duceppe pendant la dernière campagne fédérale a aussi essayé l’astuce et pourtant les citoyens de la ville du petit Napoléon Labeaume n’ont jamais votés Bloc !
La Ville de Québec est maintenant d’allégeance fédéraliste. Legault, l, ADQ de Deltell (nouveau parti conservateur du Québec) et le PLQ auront beaucoup plus de chance que le PQ de Madame Marois dans cette région aux prochaines élections.
Pauline Marois et son entourage font des gaffes et des bourdes immenses depuis quelques temps et un changement de garde et de chef s’impose SINON Pauline ne deviendra JAMAIS ce qu’elle souhaite le plus au monde, la première femme PM du Québec.
J’appui M.Bousquet dans le fait banal que seule une super entreprise médias et de communication tel Québécor peut se servir d’un club professionnel comme faire valoir tout en enregistrant des pertes financières pour la gestion d’un tel club malgré un plafond salarial dans la LNH et une devise canadienne mieux équilibrée par rapport à l’américaine. Autrement dit, à part Bell ou des entreprises étrangères, aucune entreprise ou presque peut entretenir un club de hockey LNH dans la capitale malgré une amélioration des conditions financières depuis 1995.
Sur la question d’un nouvel amphithéâtre avec ou sans hockey, il est vrai que celui de 1949 est hors jeu. Puis toute la question de la rivalité Montréal Québec que nourrit les radios poubelles doit trouver politiquement à être réduite afin que le ressentiment anti Montréal diminue dans la capitale cela devrait aussi être pris en compte tout comme l’aspect symbolique d’un club de hockey professionnel dans la seule grande ville francophone du Québec qui n’est plus Montréal.
Ces arguments n’ont pas la côte, ils n’en n’ont pas moins leur validité.
Dans mon dernier commentaire, j’ai écrit : «Peut-être belle » à la place de «Peut-être Bell », ce qui est bien différent. S’cusez, je devais être dans la lune.
J’appui M.Bousquet dans le fait banal que seule une super entreprise médias et de communication tel Québécor peut se servir d’un club professionnel comme faire valoir tout en enregistrant des pertes financières pour la gestion d’un tel club malgré un plafond salarial dans la LNH et une devise canadienne mieux équilibrée par rapport à l’américaine. Autrement dit, à part Bell ou des entreprises étrangères, aucune entreprise ou presque peut entretenir un club de hockey LNH dans la capitale malgré une amélioration des conditions financières depuis 1995.
Sur la question d’un nouvel amphithéâtre avec ou sans hockey, il est vrai que celui de 1949 est hors jeu. Puis toute la question de la rivalité Montréal Québec que nourrit les radios poubelles doit trouver politiquement à être réduite afin que le ressentiment anti Montréal diminue dans la capitale cela devrait aussi être pris en compte tout comme l’aspect symbolique d’un club de hockey professionnel dans la seule grande ville francophone du Québec qui n’est plus Montréal.
Ces arguments n’ont pas la côte, ils n’en n’ont pas moins leur validité.
M. Bouchard, bien d’accord avec vous. Si Mme Marois démissionne de plein gré, ça va aider le PQ. En tant que membre du PQ, on ne peut la sacrer dehors si je peux m’exprimer ainsi. Il faudra vivre avec cette chef jusqu’au prochaine élection et si elle ne passe pas, on va se trouver un autre chef pour l’élection de 2017 ou 2018. Ouf, juste à écrire ces chiffres, ça fait long à attendre en maudit.:( Mais comme je le disais, en politique, ça change très rapidement. Ça dépend de ce qui va se passer dans l’actualité. Avec Mme Marois, on a des hauts et des bas depuis sont arrivée, Au début de 2011, le PQ était à 38% et il était descendu à 34%.
Et pour l’amphithéâtre, ça ressemble beaucoup à Pittsburgh.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/28/01-4327556-le-modele-de-pittsburgh-sapplique-t-il-a-quebec.php
@ Gilles Bousquet
Selon Wikipédia la population de la ville de Québec s’élève à 508 349 habitants, tandis que celle de Miami serait de 433 136 habitants, alors la grosseur de la ville comme argument on repassera…
À vous lire Québec semble peu viable pour une concession de la LNH, ce qui n’est pas mon avis. Mais il arrive parfois que l’on doive trouver des solutions originales pour attirer et conserver une équipe de sport, on n’a qu’à penser aux Packers de Green-Bay de la NFL aux États-Unis et/ou au FC Barcelone en Espagne… À vous de découvrir ce qui rends ces deux équipes si particulières et peut-être trouverez-vous alors une piste pour le retour d’une équipe de la LNH à Québec, piste excluant une les fonds publics par ailleurs…
D’autre part sii PKP y croit au projet, qu’il y mette toutes ses billes. MAIS, s’il compte sur 200 millions de fonds publics pour le « backer » et pour éventuellement en retirer les profits et le prestige que l’on peut supposer, il me semble normal qu’il patiente. D’abord pour s’assurer que le processus est conforme et ensuite par égard pour l’ensemble des contribuables qui financeront la construction d’un amphithéâtre qui portera le nom de SA compagnie…
« Me semble que çé pas dur à comprendre… »
Là-dessus, bonne soirée…
À M. Asselin qui écrit : «ramasser des tonnes de profits»
S’il y a tant de profit à faire, pourquoi est-ce que personne n’a tenté d’aller chercher une équipe de la LNH pour la Ville de Québec à ce jour, sauf M. PKP ?
Pour préférer une salle de concert à un amphithéâtre où se produisent des spectacles et du sport pour toutes les classes incluant ceux qui n’y vont pas mais suivent le sport à la télé gratuitement, vous devez être dans l’élite des Québécois, choisis par Dieu sans être d’un ridicule consommé.
Et si Mme Marois décide de demeurer chef du PQ, il faut ABSOLUMENT lui trouver une personne qui s’occupe correctement des stratégies comme le faisait si bien Jean-François Lisée.
Mme Marois devra accepter de parler d’équipe du PQ au lieu d’essayer de se vendre comme la prochaine première ministre. Jacques Parizeau l’a fait, il s’est tassé car il avait une image de bourgeois. J’ai trouvé cela très noble de sa part, il a pensé à la cause en premier lieu.
Le message de Mme Marois a de la misère a passé et les dirigeants du PQ devront changer de statégie si le PQ veut remporter la victoire. Pour eux, une chance qu’on est pas en campagne électorale. Ceci étant dit, est-ce que Charest pourrait en profiter pour déclencher des élections cet automne? Avec l’effet d’amphithéâtre, si j’étais à sa place, je profiterais de la discorde au PQ et du fait que Legault ne soit pas prêt pour déclencher une élection surprise.
M.Carré. Effectivement, le départ de plein gré de Mme Marois serait une manifestation de sagesse et un constat assumé sur la cruauté de la vie politique de sa part. En pleine crise de la politique au Québec, nous constatons que bloquistes, péquistes et libéraux puis conservateurs dans la ville de Québec y compris sont battus. Défaite de José Verner et de L.Cannon pas seulement celle de G.Duceppe, des 43 bloquistes.
Bref, dans un tel contexte, j’imagine mal un avenir pour Pauline Marois.
L’électeur actuellement est un assassin complet, les turpitudes des médias manipulateurs..
Des questions tout de même non politiquement correctes: construire directement (sur le sujet) une bâtisse pour l’OSM à Montréal.
C’est la grande culture d’accord mais sans oublier BÉMOL que les Francofolies de Montréal, le Festival de jazz idem, Festival d’Été sont cent fois plus fréquentés que les concerts classiques. Et on dépense 100 millions et plus pour le bâtiment de l’OSM?
@Objecteur Conscient, juste pour vous faire remarquer que ce n’est pas le 200 millions qui est contesté par De Belval mais bien la gestion de l’amphithéâtre.
Qu’on soit contre ou pour, les libéraux ont accordés 200 millions à la ville de Québec. Aucun parti(PQ, ADQ, QS) ne peuvent empêcher ce montant d’argent provenant du public car les Libéraux sont majoritaire. Et je trouve cela dommage toute cette histoire car ça semé la confusion dans la population.
Objecteur écrit : «Selon Wikipédia la population de la ville de Québec s’élève à 508 349 habitants, tandis que celle de Miami serait de 433 136 habitants, alors la grosseur de la ville comme argument on repassera…»
Est-ce que vos statistiques incluent les Québécois, les snowbirds qui ont les moyens d’aller au hockey, en général, qui passent 6 mois par année, pendant la saison du hockey à et autour de Miami ?
Ce que nous savons des Québécois c’est que si A.Khadir devenait chef du PQ ou que R.Labeaume devenait chef du PQ. Le PQ retrouverait des couleurs.
Je donne des exemples point Dieu sait que je ne suis pas pro Khadir que j’ai des réserves sur Labeaume. Le Québécois comme dans tout l’Occident n’en n’a que pour le chef.
P.Marois est brûlée.
Messieurs Carré et Bouchard,, je comprends votre impatience mais, si vous voulez nuire à la cause du PQ, vous ne vous y prendriez pas autrement.
Mme Marois fait les bons gestes pour le long terme. Elle est très habile à diriger le PQ, parti pratiquement ingouvernable. Elle doit faire face à ses membres, le 25 % de solides séparatistes, qui veulent un référendum sur la souveraineté, demain matin et qui passent leur temps à vouloir se séparer de tous leurs chefs, les uns après les autres.
Mme Marois dirige très bien jusqu’à maintenant malgré son manque de popularité mais sa bonne humeur et son calme vont jouer pour elle à long terme comme ça a joué pour M. Layton, après 10 ans de persévérance.
Vaudrait mieux aider Mme Marois que tenter de l’enfarger.
Si 3 ou 4 de ses députés décidaient, à cause de l’amphithéâtre, de sauter la clôture pour aller chez Québec solidaire, ça démontrerait qu’ils sont plus de gauche qu’autre chose.
Quand l’amphithéâtre sera en construction avec des rumeurs de déménagement d’un club de la LNH, les affaires vont se replacer. Patience et longueur de temps…
Non M. Bouchard, Mme Marois n’est pas brûlée. Elle est solide avec sa main de fer dans un gant de velours. Les députés du PQ sont des chevaux rétifs qui ont souvent donné du fil à retordre à tous leurs chefs sauf, peut-être, M. Parizeau, un cas spécial. Elle va se sortir d’affaire mieux que n’importe qui, à la tête de ce parti composé de modérés et de séparatistes aveugles.
Je ne veux surtout pas nuire à la cause du PQ, loin de mon intention. Je suis membre du PQ et jamais je vais demander à Mme Marois de démissionner. par contre, si elle décidait de le faire, je crois que le PQ y gagnerait. Mais bon, je suis d’accord avec M. Bouchard, les Québécois votent seulement pour le chef. Si Mme Marois décide de demeurer en selle, il faudra l’aider et c’est du côté stratégique et publicitaire qui faudra faire preuve d’une grande intelligence. Aucun chef ne fait l’unanimité et depuis que j’ai l’âge de voter, mon meilleur chef a été sans aucun doute celui pour qui j’ai voté pour la première fois, Jacques Parizeau. Malgré sa grande popularité, Lucien Bouchard n’a pas été un de mes préférés(car il était trop à droite) loin de là sauf au référendum de 95.:)
Laissons tomber le poussière, c’est un débat assez émotif.:)
@ M. Gilles Bousquet,
J’envoyais mon dernier commentaire à 21h24 vous y répondez et me posez votre amusante question à 21h50.
Oserais-je présumer que vous n’avez absolument pas étudié la question des Packers et/ou du FC Barcelone que je soumettais, relativement à leur singularité dans le sport professionnel, à moins que vous ne le sachiez déjà?
@ M. Alain Carré
Le 200 millions pour l’amphithéâtre est réglé c’est vrai.
Ce qui reste à savoir c’est quel nom on lira sur la marquise et à hauteur de combien l’entreprise en question s’impliquera. Le tout pouvant se faire de facon transparente et selon les règles de l’art, non?
Ce qui me répugne le plus dans cette histoire rocambolesque est d’essayer de museler la capacité des citoyens d’avoir recours aux lois existantes pour faire valoir leur point de vue.
Je trouve inacceptable et scandaleuse que le PQ aie juste osé parrainer une telle loi qui grâce à Khadir ne sera pas adoptée. Je trouve tout aussi inacceptable et scandaleux le recours à une loi omnibus pour arriver aux même fins : empêcher des citoyens d’avoir recours aux tribunaux pour faire respecter leurs droits.
Cette façon de faire est répugnante et déshonore ceux et celles qui y ont recours ou qui l’appuient car elle est fondamentalement antidémocratique. Si une telle pratique devenait courante comment pourrait-on être assuré qu’on vit dans un État de droit. Une loi ne fait pas votre affaire et si il y a suffisamment de millions à la clé, pas de problème on fait une nouvelle loi pour annuler celle qui fait pas votre affaire. À la condition bien sur d’avoir des millions à dépenser ici et là.
C’est la justice du plus fort, du plus fortuné. Lafontaine doit bien rire …
Ce qui ajoute l’insulte à l’injure c’est que les deux comparses, Labeaume et PKP, auraient très bien pu s’organiser pour faire les choses autrement. Ils ont délibérément choisi d’utiliser le bulldozer pour arriver à leurs fins. Ils étaient les maîtres du jeu et ils ont pris leurs décisions ignominieuses en faisant fi de tout.
Le PQ vient de se tirer dans le pied d’une façon extraordinaire. J’espère que les opposants à cette vile procédure qui ont encore un peu de courage politique, de sens moral et qui croient encore que la justice n’est pas une question de gros sous se tiendront debout.
J’espère que ce puissant impair obligera le PQ à faire une purge drastique dans ses rangs et à tous les niveaux. À défaut, les opposants péquistes devraient sur le champ rejoindre les rangs de QS et s’assoir aux côtés de M. Khadir.
Il y a tout de même des principes supérieurs qui méritent qu’on se tienne debout. Autrement la vénalité prendra tout le terrain.
Vous remarquerez que je n’ai rien dit sur la question de l’amphithéâtre car pour moi cette question est secondaire et ne risque pas d’ébranler les fondements de notre société. Je suis persuadé que si la construction d’un nouvel amphithéâtre est à ce point importante pour la très belle ville de Québec, elle se fera. Mais jamais je n’accepterai de le faire dans le non respect de l’esprit de nos lois qui prévoit que la justice ne doit pas être une affaire de fortune.
«L’esclave n’a qu’un maître ; l’ambitieux en a autant qu’il y a de gens utiles à sa fortune.»
[Jean de La Bruyère]
M. Drouin, M. De Belval semble vouloir exercer une poursuite abusive qui pourrait, même si le contrat Labeaume-Péladeau, était très légal, enfarger sérieusement la venue d’un club de hockey de la LNH, à Québec.
M. De Belval représente la haute de Québec qui aimerait probablement mieux une salle de concert qu’un amphithéâtre avec de vulgaires joueurs trop payés. Il l’a même déclaré : Les joueurs sont trop payés. Ça le dérange. Il a dit que ça ne serait pas pareil pour une salle de concert comme l’agrandissement qui va donner une salle de 2000 places de l’OSM qui va coûter plus cher à notre gouvernement provincial que l’amphithéâtre de Québec.
M. De Belval, pendant qu’il était directeur de la Ville de Québec a eu recours au même genre de lois, sans déchirer sa chemise comme à présent. Il doit manquer d’attention.
Franchement, les arguments des souverainistes pro PKP /Labeaume me laisse pantois. Comme si le fait de fermer les yeux sur une entente cachée entre une ville et une entreprise privé serait la SEULE solution pour la construction d’un amphithéâtre hôte d’un supposée équipe de hockey de la LNH. Je dis » supposée » parce que RIEN n’est garantie que la direction de la LNH fera de Québec une des prochaines villes à accéder à la grande ligue.
Je me souviens de cette photo très révélatrice de madame Marois en foulard blanc avec Amir Khadir et autres politiciens qui demandaient une enquête sur la Construction et le financement des partis politique ! Aujourd’hui je verrais bien madame Marois , Régis Labeaume et John James Charest sur la même photo tout souriant et se donnant chaleureusement la main !
Y’a des limites a la putasserie électorale surtout quand nous savons fort bien que peut-importe les pirouettes que le PQ et madame Marois feront pour courtiser Québec, cette ville ne votera pas pour le PQ. Perte de temps et d’énergie, danger que le reste de la population du Québec se détourne du PQ pour de bon et que même les souverainistes péquistes de centre-gauche commencent à regarder ailleurs. Imaginez, les souverainistes de centre-gauche se tourne vers QS, les souverainiste de centre-droit se tourne vers Legault. Les souverainistes de gauche votent pour QS normalement et les fédéralistes de droite voteront pour l’ADQ !
Le PQ ramasse les miettes, le rêve de Pauline Marois s’éteint et la cause de la souveraineté recule encore dans l’opinion publique !
Tout ça pour un amphithéâtre et du hockey !
Le PQ et Québec solidaire sont en danger parce que le CAQ Legault-Sirois sera nationaliste, ce parti refuserait même les 4 ou 5 députés qui songent à démissionner du PQ.
M. Legault a déclaré dans les médias que si son mouvement, le CAQ, devenait un parti politique, ce parti serait nationaliste N-A-T-I-O-N-A-L-I-S-T-E.
L’animateur lui a demandé si son parti accepterait les 4 ou 5 députés du PQ quoi songent à démissionner à cause de l’affaire de l’amphithéâtre de Québec. Il a dit NON parce qu’ils sont encore souverainistes « séparatistes » pendant que son parti, à venir, sera nationaliste, dans le Canada. C’est un peu comme la déclaration du fédéral à l’effet que nous formons une nation québécoise dans le Canada.
Le PQ et Québec solidaire feraient mieux de prendre, le plus rapidement possible, acte de cette menace nationaliste à venir en préparant une riposte en conséquence, avant leurs descentes probables aux enfers électoraux.
Les véritables souverainistes convaincus, les purs et durs, les véritables séparatistes ne sont qu’environ 25 %, ils ont voté pour le Bloc au fédéral. L’autre 20 % qui se déclarent souverainistes, les mous de la constitution qui se contenteraient d’une autre solution qui offrirait plus de souveraineté ou d’autonomie au Québec, en demeurant dans une forme de Canada, risquent de sauter la clôture majoritairement vers ce probable nouveau parti nationaliste, plus une partie des 18 % des Adéquistes plus les Libéraux déçus sauf un certain nombre d’Anglos de l’ouest de Montréal qui ne comprennent pas très bien ce que veut dire nationaliste, ce qu’ils peuvent mélanger avec séparatiste, qui vont encore voter pour le PLQ.
25 ou 30 % de souverainistes restant, qui séparent leurs votes, probablement en deux parties presque égales, entre le PQ et Québec solidaire, ne donnerait presque pas de députés souverainistes, peut-être une dizaine, dans le meilleur des cas et une vingtaine, s’ils fusionnaient avant la prochaine élection générale provinciale sauf si le PQ sort une solution constitutionnelle qui ne sortirait pas complètement le Canada du Québec.
@Gilles Bousquet
Vous qualifié d’abusive la poursuite de M. de Belleval d’abusive. C’est certain qu’avec vous tout ce qui n’est pas conforme à votre pensée obtuse est abusif. Expliquez-moi en quoi cette poursuite est abusive.
Je crois par contre que de vouloir museler les citoyens dans leurs recours à la justice, voila ce qui abjectement abusif et antidémocratique.
Si Labeaume et PKP avaient voulu être respectueux de nos institutions et des principes démocratiques ils auraient très bien pu agir en conséquence et prendre des décisions appropriées. Ils ont décidé de jouer du bulldozer. Voila ce qui est abusif.
Si le PQ continu d’appuyer pour des raisons bassement électoralistes une telle démarche qui brime les droits fondamentaux des citoyens désireux de les exercer qu’il en paie le prix. Je n’ai aucun respect pour sa couardise.
«La petitesse nous rassure, car elle exige peut, mais il n’en est pas ainsi de la grandeur, qui exige beaucoup.»
[André Pronovost]
Les 25 % de séparatistes au PQ, les plus purs et durs, sont généralement à la gauche de la gauche avec M. Laviolette et compagnie. Leur place serait naturelle à Québec solidaire, ce qui permettrait mieux au PQ de se retirer de l’option de la souveraineté sans association « la simple séparation » pour se diriger vers une solution plus rassembleuse et, peut-être, pour s’entendre avec le mouvement de Legault-Sirois, le CAQ.
Le plan constitutionnel A fait son temps, nous sommes arrivés à un plan B à développer pour la nation québécoise ou canadienne-française, si on aime mieux.
Cette affaire d’amphithéâtre commence à ressembler à un révélateur des tendances politiques profondes. D’abord, il y a le bois mort qui se dessèche encore plus, soit celui qui table sur l’électoralisme à courte vue. Dans ce panier de crabes électoralistes, deux acteurs majeurs nous montrent leurs pinces en action. L’un est déjà tout rouge et l’autre commence à avoir la même couleur. Le presque rouge se fait cuire avec la défense d’une loi privée qui fait monter la température de l’eau qui le cuira jusqu’à couleur normale. Le déjà rouge parce que déjà cuit se contentera de la température de l’eau ambiante avec les manipulations d’une loi omnibus.
Déjà, dans cette eau trouble ou mijotaient les homards, les noms véritables des crustacés commence à prendre forme. Il y a des affairistes de droite qui se disaient péquistes par crainte de se voir nommer adéquistes, et qui commencent à regarder la porte par où ils pourraient rejoindre les crustacés qui caquettent. C’est qu’ils espèrent pouvoir devenir rouge à leur tour sans avoir à se faire cuire. Mais leur tour viendra aussi.
Les dommages collatéraux viennent d’arriver vers 11h30 ce matin.
3 démissions, probablement orchestré par M. Parizeau, mais M. Aussant n’y est pas ni Mme Richard qui semblaient faire partie de la mutinerie aussi.
Selon moi, pour 2 raisons, le refus de Mme Marois, contre le désir de Mme Lapointe de revoir l’article 1 du programme du PQ et l’affaire de l’amphithéâtre. Les purs sont partis, il ne reste que les impurs au PQ.
Je viens d’apprendre à l’instant la démission surprise des ces 3 péquistes. En tant qu’ennemi de cette formation, je vais me permettre d’afficher ma jouissance…
:-^ 🙂 😀
Voilà, c’est fait.
L’intégrité est rare et les gens courageux le sont encore davantage.
En prenant le parti du bien commun sur les intérêts privés ces députés ont posé un geste de conviction. Une chose trop rare de nos jours. Du même coup, ces démissionnaires redonnent un peu de lustre à l’institution qu’est l’Assemblée Nationale.
Ayons l’objectivité de le reconnaître.
On en lit plusieurs évoquer «l’affaire de l’amphithéâtre». Moi j’aime mieux parler de l’affaire du projet de loi 204. Essentiellement pour moi, le même projet de loi 204 qui s’appliquerait à tout autre dossier, serait tout aussi inacceptable.
Jamais, comme citoyens nous ne devons accepter une atteinte aux droits fondamentaux des citoyens d’ester en justice. Le projet de loi 204 est une atteinte absolue aux principes démocratiques qui doivent nous gouverner. Il en sera de même si le gouvernement libéral devait présenter, dans un projet de loi omnibus, des dispositions ayant le même effet.
Ce qui ajoute à cette détestable situation, ce sont les motifs qui y ont donné naissance. En effet, si messieurs PKP et Labeaume avaient voulu procéder autrement, ils l’auraient fait et nous n’en serions pas là. Et bêtement le PQ a troqué sa moralité pour un amer plat bassement électoraliste.
Peut-être que l’hémorragie péquiste se résumera à trois démissions. Ce sera alors un sérieux avertissement. Et si l’hémorragie est plus importante, tant pis pour lui. Qu’il assume. Mais je sens que maintenant les choses ne sont plus politiquement pareilles aujourd’hui.
«A la liberté de provocation, répond la liberté d’objection.»
[Bernard Pivot]
Mme Marois ment ou les 2 députés mentent. Ils ont dit que Mme Marois ne leur permettait pas de s’absenter ou de voter contre ce projet de loi omnibus sur la gestion de l’amphithéâtre de Québec. Mme Marois vient de dire le contraire, qu’elle acceptait qu’ils votent contre ou qu’ils pouvaient s’abstenir.
Je le répète, M. Parizeau est derrière ce putsch.
J’ai écrit, plus haut, 2 députés mais c’est trois députés.
M. l’Objecteur, c’est plus un geste de mutinerie vu que Mme Marois a bien confirmé vers 13h40 qu’elle avait donné la permission à ces 3 insultés qu’ils pouvaient voter contre cette loi ou s’absenter pendant que Mme Marois dirait qu’ils sont contre cette loi mais, ils ont tenu à démissionner quand même.
Ça me semble dirigé par le corsaire Parizeau qui est un habitué des mutineries au PQ et des critiques envers ce parti.
@ Michel Bertrand
En tant qu’indépendantiste je me réjouis autant que vous sinon plus que vous de ces démissions (:»).
Maintenant le Parti indépendantiste pourra émerger pour remporter les prochaines élections avec seulement 25% des suffrages pour former un gouvernement majoritaire et pouvoir proclamer l’indépendance du Québec unilatéralement…YES SIR !!!
@ JiPi Gascon…
Moi, je pense que vous vous réjouissez un peu vite, mon cher JiPi…
Enlevez vos lunettes roses… 25 % des votes ? Les Libéraux même dans le trou vont récolter au moins 30…
Le Parti Indépendantiste? Vous vous imaginez qu’ils vont prendre le pouvoir?
Vous en fumez du bon mon vieux, mais je sais que vous êtes en plein délire post-électoral…
@ Mike Bertrand
Je vois que nous pouvons être tous les deux rigolos sans en fumer du bon, écrire des GAGS simplement sous l’effet de la réjouissance. Cordialement J-P G
Mouais…
C’est vrai…
Mais en fumer du bon de temps en temps… C’est pas mauvais aussi…
🙂
La nature à horreur du vide.
Le PQ en s’auto détruisant donne toute la place aux clans Legault et Khadir et accorde une grande chance aux libéraux de se maintenir minoritaire au pouvoir ou fortement dans l’opposition.
Secondairement cette remarque, les 66 députés libéraux sont soudés comme un pont de fer pendant que l’opposition péquiste imite le petit caucus adéquiste de 6 députés qui s’est fractionné.
Second point. Mme Marois aurait dû laisser faire cette idée de loi privée la reporter à l’automne, laisser les libéraux s’occuper du nouveau Colisée complètement.
Le leadership de P.Marois était fragile avant le 2 mai et la chute du Bloc, il l’est plus que jamais.
Au Québec, la moitié des gens votent pour le chef plutôt que pour le parti. Hier Lawton, avant hier Duceppe. Aujourd’hui, Legault, Khadir.
Le PQ avec P.Marois court au suicide.
@ Pierre Bouchard
Avec ces démissions nous sortons de l’ère sclérosante des slogans vides électoralistes pour l’alternance du pouvoir d’intendance coloniale du Québec, et ce autant par les fédérastes liberals que par les péquissses provincialistes des années 1996 à ce jour.
Une toute nouvelle ère politique vient de voir le jour aujourd’hui au Québec avec tout ce qui se brasse à gauche, à droite, côtés pro-colonialisme et indépendantiste. Ce qui fait de la démocratie la seule gagnante de ce mini-séisme.
M Bouchard, qui pourrait remplacer avantageusement Mme Marois ?
M. Gascon, si la démocratie en sort gagnante, elle devrait être bien contente.
Ces 3 démissions plus quelques autres qui pourraient bien suivre, sont ceux des purs et durs de la souveraineté du genre de M. Parizeau et probablement de M. De Belval, ceux qui aimeraient bien accélérer la marche vers la séparation claire du Québec, ce qui me semble une option légitime mais irréaliste parce qu’il n’y a qu’environ 25 % de solides séparatistes. Les autres 20 % qui se disent souverainistes, peuvent se jeter, en tous temps, sur une autre solution que la souveraineté sans association « la séparation » en plus des fédéralistes francophones, déçus du PLQ, qui pourraient bien aller à la CAQ de Messieurs Legault et Sirois.
Dans le parti québécois , il y a souvent de la bisbille.
Ce parti sera ce qui est arrivé au bloc.
J’étais souverainiste , j’ai déjà écrit orpheline d’un parti politique, et je devrais analyser quel parti serait le meilleur pour mes opinions.
Je ne crois pas à l’indépendance du Québec . ni à la souveraineté avec des égos qui ne pensent qu’au pouvoir.
Une intention qui devait rester lointaine d’appuyer le Colisée
Pauline Marois a mal compris que la base électorale péquiste est rétrécie et est concentrée dans le 450 Montérégie-Laurentide-Est de Montréal puis au Saguenay Lac St Jean. Que maintenant à cette heure la base électorale péquiste n’est plus qu’anémique. Le Saguenay, dernier château fort du PQ?
Il fallait laisser les libéraux s’occuper seul du Colisée qui en dehors de toute montréalité est effectivement désuet. Au lieu de cela, au lieu d’appuyer de façon générale et distante le nouveau Colisée. La direction Marois a pris l’initiative du projet de loi en étendant à tout le Québec d’une manière, le vieux conflit social entre la Haute ville et la Basse Ville de la capitale nationale dont Denis Belleval l’opposant au maire Labeaume est un acteur direct.
C’est un gâchis pour le PQ voire un désastre.
Une proposition: Qu’un ancien groupe de députés bloquistes dirigé par G.Duceppe confronte directement le leadership de Pauline Marois. Duceppe a rencontré déjà la crise politique québécoise de plein fouet qui a frappé surtout le BQ mais également les libéraux fédéraux, les conservateurs. Duceppe a payé pour Charest, Harper, Ignatieff et Marois mais n’a pas été la première cible.
Pauline Marois dispose de l’été pour réfléchir et accepter de donner sa démission volontairement et à la demande générale.
Selon l’historien Jacques Beauchemin, Les Québécois sont profondement divisés socialement et politiquement. On pourrait ajouter régionalement et par l’effet hypnotique de l’hyper individualisme occidental à composante totalitaire divisés sur ce plan là aussi.
Sur le site Vigile souverainiste, la droite, le centre et la gauche souverainiste se déchirent, effet de miroir d’un site web québécois original et unique mais expression par lui même de la division québécoise. Ce que Messieurs Bousquet et Pomerleau peuvent reconnaître eux mêmes. La division politique c’est le droit à l’expression démocratique qui néanmoins à partir d’un certain seuil ne relève plus que de la zizanie, de combats citoyens stériles et autrement de guerilla de petits chefs de partis ou de politiciens.
Sommes nous dans la réalité ou dans la Zizanie, la célèbre bd d’Astérix et Obélix de notre enfance?
Nous ne savons plus du tout ce à quoi ressemblera la politique au Québec dans 6 mois, 1 an, 2 ans.
Le Québec risque de s’écraser pour longtemps ou d’être la -belle province- rangée et tranquille que l’on aime à l’étranger, folkloriser.
Des personnalités devront sortir de l’ombre ou sinon nous aurons droit au cocktail Legault-Khadir épicé de sauce libérale brûlante.
Les Beaudoin, Lapointe, Curzi, des vigiles ou plutôt des décrocheurs?
Vigiles pour faire partir P.Marois peut être. Autrement c’est du décrochage.
@ Pierre Bouchard
Il est grandement temps que les indépendantistes reprennent le leadership au PQ qui depuis 15 ans ne vont nulle part.
En tant que souverainiste qui n’a JAMAIS apprécié l’arrivé de Pauline Marois comme chef du parti je suis très heureux de la démission des trois députés ! Peut-être que la base des membres de ce parti finiront pas comprendre que les Pauline Marois tout comme les Lucien Bouchard sont des gens trop carriéristes et obsédés par le pouvoir pour remplir le rôle que les René Levesque et les Jacques Parizeau ont exercés pour les bonnes raisons , soit la souverainneté du Québec .
Madame Marois , qui n’a certainement pas ce qu’il faut pour diriger un tel parti finira pas se faire sortir , elle et sa germaine en chef Marie Malavoy ! Deux germaines en puissance c’est beaucoup trop et je comprend fort bien mesdames Lapointe , Beaudoin ainsi que Pierre Curzi d’avoir délaissés le parti !
Y’a des limites à vouloir devenir Vizir à la place du Vizir sans discernement !
eN TOUT KA MOI JE SUIS ÉCOEURÉE DE LA POLITIQUE
Il y a les Cassandre et il y a les Candides. Il y en a d’autres qui jouissent de ce qui arrive au PQ, d’autres qui en pleurent.
Mais en réalité qui peut prédire l’avenir et que de temps et d’énergie perd-on à lire les signes dans le ciel ou dans les feuilles de thé pourra nous indiquer ce qui arrivera ?
Amir Khadir sera-t-il appelé à jouer une rôle plus important ou est-ce que ce sera Gilles Duceppe et sa cohorte de candidats déçus ? N’oublions pas les origines plus de gauche de Duceppe. Donnons-lui six mois de repos, nous pourrions alors être surpris tant de ses intentions que de l’accueil qu’elles pourraient avoir chez les citoyens.
Mais en attendant nous pouvons continuer à jouer les gérants d’estrade. Ça ne fait mourir personne et au pire certains pourront continuer à se ridiculiser comme eux seuls savent le faire. Mais peut-être verrons-nous apparaître de nouvelles vedettes, comme à un dîner de cons quoi !.
«Être traité de con par un autre con ne prouve pas que vous n’en soyez pas un.»
[Yvan Audouard]
@Gilles Bousquet (21h27)
« S’il y a tant de profit à faire, pourquoi est-ce que personne n’a tenté d’aller chercher une équipe de la LNH pour la Ville de Québec à ce jour, sauf M. PKP ? »
= = =
La réponse est longue, alors en voici un condensé.
Et de un, celui qui peut faire le plus d’argent avec le Colisée 2, c’est PKP. Personne ne l’approche, même pas Power Corp de Desmarais
Et de deux, PKP possède une compagnie de téléphone sans fil, Vidéotron. Et un cablo, Vidéotron. Et une licence d’exploitation d’un canal cablo de sports. Et un canal de nouvelles, LCN. Et une télé généraliste, TVA.
Et de trois, il possède aussi des revues spécialisées dans le potin artistique, une compagnie de spectacles, une compagnie de disques, une agence de production et un vendeur (Archambault Musique) qui est l’un des plus importants au Qc.
Et de quatre, personne ne présente au Qc ce profil exposé en #2 et en #3, à part Péladeau. Le mot clé, ici, c’est CON-VER-GEN-CE.
Et de 5, Péladeau, proprio d’une équipe de la NHL, va diffuser ses matchs sur SON réseau de sports, en exclusivité. Il va donc aller chercher une clientèle captive, qui va payer des redevances d’abonnement tous les mois. En plus, son réseau de cable va faire des profits en diffusant son réseau de sports. Et il va vendre de nouveaux abonnements de cellulaire Vidéotron en offrant des exclusivités « Nordiques » à ses abonnés. Profits augmentés pour la téléphonie Vidéotron.
Et de 6, il va vendre de la pub sur tous ses réseaux, dont celui des sports, et plus il y a d’achalandage, plus la pub se vendra cher.
Et de 7, les joueurs de son équipe vont donner des entrevues exclusives à ses magazines, ce qui augmentera le tirage et les profits tirés de la pub.
Et de 8, pour les spectacles, ce sera à peu près le même pattern. Ils vont produire un spectacle au Colisée et même si le Colisée était vide, ça pourra être rentable, ils vont vendre le spectacle sur Illico, Pay-per-view, ou ailleurs à l’intérieur du réseau, et ils vont mettre des trucs exclusifs pour les abonnés illico et les abonnés Vidéotron Mobile. Et ensuite, ça va passer dans le Sept-Jours…
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
= = =
Alors oui, PKP a un immense intérêt à voir un club aboutir à Québec; ça devrait suffire à le faire piger dans ses poches pour payer une bonne partie de la bâtisse, qui va devenir une machine à piasses!
Mais d’autres milliardaires, comme la famille Coutu, la famille Bombardier (Beaudoin) ou la famille Saputo, ne peuvent investir autant car dans leur cas, l’investissement ne rapporterait pas les mêmes dividendes.
M.Drouin, pas un peu méprisant, non!
L’avenir c’est l’avenir incertain ça n’interdit pas de prévoir. Et vaut mieux des Cassandre que des Candides.
Merci M. Warren Peace d’avoir élaboré une si complète et intéressante réponse à ma courte question avec laquelle, je suis d’accord.
Si je comprends bien, faudrait demander plus à M. PKP qu’aux autres entrepreneurs parce qu’il profite de la convergence de tous ses médias ?
Que cela plaise ou non aux amateurs de politique partisane bornée, ce n’est pas le résultat d’un agenda caché par des membres jusque là loyaux du PQ qui a fait en sorte que cette unanimité factice, au PQ et plus encore chez les libéraux qui n’ont même pas la décence de s’opposer à la ligne de leur parti pourtant impliqué lui aussi jusqu’à l’os dans cette histoire abracadabrante d’amphithéâtre, a éclaté, mais l’intuition par les plus clairvoyants d’entre eux d’un malaise profond au sein de la population concernant la classe politique dont le but trop évident est le seul pouvoir.
Avoir imposé la ligne de parti dans le processus d’adoption de cette loi privée revenait à mettre le même masque funèbre que celui que les libéraux ont déjà mis sur leur visage, celui de la mort de la démocratie citoyenne. Désolé, mais quiconque ne pouvait accepter ce cirque ne pouvait se contenter de garder le silence lors du vote. Cette soi-disant liberté de vote à la onzième heure ne trompe personne. Dans cette affaire, il aurait fallu que le PQ laisse la députée Maltais se noyer avec son bill privé, qu’il la prive de son soutien si après l’avoir fait comparaître devant le caucus des députés, ceux-ci en étaient venus à la conclusion que ni Labeaume, ni Péladeau ne méritaient que l’on risque de saborder le parti pour leur faire plaisir.
M. Bouchard,
Est-ce qu’être lucide et objectif c’est être méprisant ?
Je crois que nous sommes, vous et moi à peu près de la même génération. L’expérience m’a appris que dans certains domaines très volatiles, et la politique en est un qui l’est beaucoup, faire des prévisions ne sert à rien. Certes nous pouvons bien nous amuser à émettre des hypothèses. Certains, comme vous, et j’espère moi-même, en élaborent qui s’appuient sur une certaine logique. Mais, vous l’avouerez, rien absolument rien ne nous permet d’affirmer que telle ou telle hypothèse prévaudra.
Avec le temps, j’ai appris un peu mieux à reconnaître chez-moi ce qui tient de l’émotion, ce qui tient de la raison et quelques fois ce qui tient de l’intuition. J’ai également appris à me méfier de mes propres conclusions du moment car ce n’est souvent qu’avec un décalage temporel qu’on se rend compte que ce qu’on croyait raison, appartient en réalité à l’émotion.
Mais il y en a d’autres qui sévissent sur ce blogue et ailleurs, pas beaucoup faut-il dire, ont d’autres approches dont principalement la provocation. Ils sont tellement obnubilés, consciemment ou non, par leur volonté de s’opposer à tout et à rien qu’ils en viennent à se ridiculiser et à prendre les autres pour des demeurés tant leurs arguments et leur logique sont déficients et réducteurs.
Pour ces personnes je l’avoue, j’ai le mépris facile car j’y vois tellement de mauvaise de foi, de mauvaise volonté. J’essaie tout de même d’être un peu tolérant.
Mais ici je ne parle pas de vous évidemment M. Bouchard.
«Tolérance : c’est quand on connaît des cons et qu’on ne dit pas les noms.»
[Pierre Doris]