Ce matin, un quatrième député péquiste a démissionné du caucus pour siéger maintenant comme député souverainiste indépendant.
Or, avec le départ de Jean-Martin Aussant, c'est maintenant une des recrues les plus prometteuses de la «relève» au Parti québécois au PQ qui quitte…
Surtout, se disant persuadé que la chef actuelle et son entourage élargi seront incapables de «changer» véritablement la manière de faire la politique et d'amener le Québec à son indépendance, M. Aussant est le premier député démissionnaire à demander la démission de Pauline Marois.
Sur Mme Marois, il a résumé sa pensée ainsi: «la liste des libérateurs de peuple est malheureusement beaucoup plus courte que celle des personnes exceptionnelles».
Et voici en quels mots M. Aussant s'est exprimé de manière plus précise lorsqu'on lui a demandé si, à son avis, Mme Marois devrait démissionner:
«Mon style n'est pas très langue de boisien. Oui, je pense que Mme Marois devrait penser à la cause souverainiste d'abord. Je suis convaincu, comme je l'ai dit, qu'elle ferait une meilleure première ministre que Jean Charest, mais, au Parti québécois, quand on prend le pouvoir, c'est pour faire la souveraineté et, tout le monde, vous voyez la même… la même réalité, je ne pense pas que Mme Marois puisse convaincre les fédéralistes de joindre l'option du Oui dans un référendum. Son… Sa popularité auprès des militants est peut-être très forte, mais, dans la population, elle… elle n'est pas vraiment très forte. Et même si je ne doute absolument pas de ses compétences de gestionnaire, je pense que, pour faire un pays, il faut plus qu'une bonne gestionnaire: il faut quelqu'un qui incite les citoyens à nous suivre et à être emballés par le projet, et je ne pense pas malheureusement que ce soit Mme Marois, aussi difficile que ce soit pour mes collègues de m'entendre dire ça et pour moi de le dire. C'est la réalité, c'est ma réponse, c'est ce que je pense et c'est ce que je vous dis.»
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En se faisant le premier à demander la démission de la chef actuelle. M. Aussant sera-t-il à Pauline Marois ce que Gérald Godin fut à Pierre-Marc Johnson lorsqu'il avait été, lui aussi, le premier député en 1987 à réclamer la démission de son chef?
Et ce, à l'époque, pour une raison qui n'est pas sans parallèle avec les événements de cette semaine. Soit qu'il le croyait tout simplement incapable de réaliser la souveraineté. (Dans le cas de M. Johnson, l'«os» était son programme d«affirmation nationale».)
Les deux contextes ne sont évidemment pas parfaitement comparables. On parle ici de 1987 et de 2011…
En 1987, la demande de Gérald Godin – parce qu'elle reflétait le sentiment d'une partie importante du caucus – avait déclenché une crise majeure au PQ qui s'était terminée sur la démission de M. Johnson, suivie du retour de Jacques Parizeau.
Tandis qu'aujourd'hui, en 2011, la demande de M. Aussant vient s'inscrire dans une crise majeure qui est déjà bien là…
Bref, c'est à suivre…
À savoir si la saignée se terminera ou non avec M. Aussant.
Mais qu'elle se termine ou non ici, le ledership de Mme Marois en sortira profondément ébranlé…
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Addendum en fin de journée:
En reportant le projet de loi 204 à l'automne, Jean Charest évite que la gronde ne se propage à son propre caucus et que la population finisse par le tenir tout aussi responsable pour cette saga que le PQ et Régis Labeaume.
Ce faisant, il s'en sort indemne politiquement pendant que Pauline Marois en a pour longtemps à nettoyer les dommages collatéraux du projet de loi privé Labeaume-Maltais au sein de ses propres troupes…
Et pendant ce temps, le maire Labeaume lance un «on se retrouve à l'automne!»…
Comme quoi, on n'a vraiment plus les «urgences nationales» qu'on avait…
Bref, on aura pris les citoyens, encore une fois, pour de belles tartes.
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@ Pour lire la transcription complète de la conférence de presse de M. Aussant: http://www.assnat.qc.ca/fr/actualites-salle-presse/conferences-points-presse/ConferencePointPresse-7441.html
La saignée se poursuit et possiblement que d’autres suivront.
Très dur coup pour Pauline Marois.
Elle a 2 décisions à prendre à mon avis.
Se retirer ou se faire montrer la porte.
Ce sera à suivre !
Tout à fait en accord avec votre conclusion Mme Legault.I
Et nous n’avons rien vu encore…le ménage du printemps n’est pas terminé.
Des démissionnaires qui méritent le plus grand des respects. L’engagement politique de tout député digne de ce nom demande une loyauté d’abord à la démocratie puis au parti et à son(sa) chef.
Bravo à Mme Lapointe, Mme Beaudoin, M. Curzi, Jean-Martin Aussant et tous ceux et celles qui résisteront aux diktats électoralistes de Mme Marois.
Leur intégrité, leur probité et leur courage doivent faire rougir de honte leurs adversaires à genoux à l’AN.
Il faut en finir avec un PQ résolument provincialiste depuis 1996 et avec l’officine d’Ottawa, le Quebec Liberal Party, ces laquais québécois loyalement serviles à JJ Charest.
Peut-être Mme Marois se trouve-t-elle au bon endroit mais au mauvais moment.
Peut-être sommes-nous en train d’observer un changement de paradigme en ce qui concerne l’univers politique.
Les reproches qui sont faits par les 3 premiers démissionnaires et maintenant M. Aussant., vont plus loin que simplement le leadership de Mme Marois.
Tout autre chef du parti péquiste avec le leadership idéal, se retrouvera encore avec la structure parlementaire qu’on connait aujourd’hui.
Existe-t-il un système parlementaire fonctionnel où la ligne de parti n’est pas à la base de l’institution ?
En corollaire, si on trouve le moyen de se passer de la ligne de parti, à quoi serviront les partis politiques ?
Est-ce que ce qui se vit dans l’Union européenne peut s’adapter aux problématiques d’un gouvernement national ?
«Le léopard ne se déplace pas sans ses taches.»
[Proverbe nigritien]
« Je ne pense pas que madame Marois puisse convaincre les fédéralistes de joindre l’option du Oui dans un référendum. » (Jean-Martin Aussant).
Mais personne ne convaincra jamais les fédéralistes de joindre l’option du Oui dans un référendum, ni madame Marois ni personne, pas même René Lévesque ressuscité! À moins que le Canada ne devienne franchement hostile à notre égard (ce qui n’arrivera pas, car la plupart des Canadiens-anglais tiennent à l’intégrité territoriale de leur pays et sont prêts à tolérer une tribu d’éternels chiâleux qu’ils doivent entretenir par la péréquation, si c’est là le prix à payer),les séparatistes authentiques ne dépasseront jamais la barre des 40 % et encore, à condition qu’on leur fabrique une belle crise du genre de celle de Meech, ce qui n’arrivera sans doute plus, car on sera beaucoup plus prudent à l’avenir, du côté du ROC, après le psychodrame qui a mené au référendum de 1995.
Un Québécois fédéraliste ne saurait reprocher à Mme Marois de souhaiter presser le citron fédéraliste jusqu’à la dernière goute. Ce qui aurait dû être fait depuis belle lurette par les premiers ministres Québécois toutes tendances confondues.
Une fois le citron fédéral pressé au maximum, on fait l’analyse des résultats obtenus et on décide de s’en satisfaire, ou non. Si l’analyse révèle un manque flagrant de satisfaction de nos besoins de société distincte, on franchi le Rubicon et on vote pour l’indépendance. On aura tout essayé, dans le cadre constitutionnelle, et on aura tous les arguments en mains pour l’étape finale.
Mais au PQ, certains ne désirent pas franchir ces étapes irritantes, des étapes qui ne feraient que confirmer l’inutile et qui retardent l’échéance inéluctable. Il serait plus sage de former un autre parti, nationaliste mais non séparatiste, pour l’heure, et aller de l’avant avec ce plan A. Si le plan A échoue, le plan B, la sécession, entre en piste. Mais au PQ on est mi-chair mi-poisson. Ça se digère mal.
Il est l’heure de trancher le noeud gordien. Je ne crois pas qu’il soit trop tard pour bien faire. Ce ne sont pas quelques années de plus qui feront obstacle à l’étape finale si elle s’impose.
Maître chez nous! Je le crois.
@Richard Sauvé
Selon votre commentaire, devant une revendication on n’a qu’à faire un blocage, attendre que le revendicateur se fatigue. Donc d’oublier le problème. La difficulté c’est que les revendicateurs, dans le cas qui nous intéresse , connaissent la musique eux aussi.
Votre théorie laisse supposer que la négociation est donc inutile et que toute recherche de solution n’est que temps et énergie perdus.
Moi j’estime que le ROC ne devrait pas attendre qu’un fait inattendu vienne cristalliser une opinion pro souverainiste comme Meech a bien failli le faire. Autrement le ROC joue avec le feu.
«L’honneur est comme les allumettes : ça ne sert qu’une fois.»
[Marcel Pagnol]
@ Richard Sauvé
C’est bien clair que les fossilisés du Roc au Québec ne voudront jamais entrer de leur vivant au musée des artéfacts de l’histoire. De 45 qu’elles étaient lors de la création de l’ONU en 1948 les nations souveraines sont passées au nombre de 210 après seulement 60 ans d’histoire. Vous croyez vraiment en votre prophétie ?
Soyons sérieux, les générations actuelles et futures sont loin de vouloir entrer de sitôt à votre musée des civilisations disparues.
Je viens d’entendre la déclaration de Charest remettant à septembre tout ce beau dossier.
Charest et le PLQ ont bien eu Pauline Marois et le PQ qui se sont fait manipuler comme des billets de banque par une caissière.
Non, ça ressemblerait plutôt à une pâte à pain. On la pétrie bien comme il faut, on la retourne d’un bord et de l’autre, on la repétrie encore et là on la met au four jusqu’à septembre, vite fait bien fait.
De toute beauté. Du grand art !
Là, Charest devient le héros qui ne s’est pas sali les mains, qui préserve les principes démocratiques. Et cela sans presque rien faire.
Mme Marois l’avoue, elle ne l’a pas vue venir celle-là. Elle a complètement, mais complètement perdue la face. J’ai bien hâte d’assister à la prochaine période des questions. La seule façon de garder le peu d’honneur qui lui reste est de démissionner le plus rapidement possible, ce soir, afin de permettre aux brebis égarées de possiblement regagner la bergerie.
«Chaque fois que les circonstances mettent en demeure l’homme politique de choisir entre le parti et la vérité, il est constant qu’il choisit le parti.»
[André Frossard]
Le parti québécois est controlé par Parizeau et Landry.
Il faut mettre les points sur les i et cesser de penser que ce parti peut respirer tranquille.
Les petites réunions secrètes voulant réaliser le rêve de l’indépendance ont toujours existées.
Jacques Parizeau aime bien sa Lisette et sa Lisette de retour à la maison demande à Jacques quoi faire?
Ce n’est plus un parti c’est du controle !
Et Jean Charest qui semble avoir retroué son instinct politique. Il reporte à l’automne l’examen de tout projet de loi ayant trait aux accords Labeaume-Québecor. Pendant ce temps le PQ passera l’été à se disputer et à mijoter dans son jus de discorde.
À l’autome, le Québec sera probablement en mode pré-électoral. Si les libéraux n font pas de très graves erreurs, leurs chances de conserver le pouvoir seront assez bonnes. Surtout que même si le PQ se resaisissait, l’opposition sera divisée en souverainistes, adéquistes, solidaires et caquistes.
Ça fait longtemps que le futur constitutionnel du Québec n’est pas simple, l’abbé Lionel Groulx était à la fois indépendantiste de cœur et fédéraliste de raison, à une époque où une telle ambivalence restait une audace et n’équivalait pas à une niaiserie. En 1937, le petit abbé pouvait bouleverser beaucoup de monde en s’écriant dans le même discours : « La Confédération, nous en sommes» et «notre État français, nous l’aurons » !
Il ne nous reste qu’à trouver LA façon. C’est sur cette façon que Mme Marois et ses 3 mutins d’hier ne s’entendent pas. Pour ce qui est de M. Aussant, c’est Mme Marois qui cause problème parce qu’elle n’a pas assez d’emprise chez les Québécois pour les convaincre de créer le Québec, pays..
@Richard Sauvé: Désolé mais dans l’après-Meech, la souveraineté a bondi à 55%, elle n’est pas restée à 40%.
Peut-être que quand les Québécois, surtout les francophones et les souches, en auront VRAIMENT plein le cul (exemple après le one-night-stand avec le NPD), le taux grimpera dans les 70%, c’est ce qu’il nous faut.
Ça m’attriste, mais le PQ a couru après.
Et il doit constater qu’il n’a pas le monopole de l’indépendance, d’autant plus qu’il s’est fait trop discret sur ce premier article de sa charte, ces dernières années.
Je songe à me présenter avec le Parti Indépendantiste. Si nous faisons élire des députés, et si les indépendantistes des autres partis se lèvent debout et se montrent solidaires, nous formerons une coalition pour pouvoir voter la première Constitution du Québec, pavant la voie à la déclaration de l’indépendance (ou vice-versa, quant à moi).
Pas question de se faire niaiser dans un autre référendum.
Ayoye, toute une sortie de Jonathan Valois. Bravo!
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=103136
Mme Marois et les stratèges du PQ auraient dû prendre acte de l’élection du 2 mai dernier. Malgré l’appui indéfectible du Bloc pour la construction de l’amphithéâtre à Québec et le projet de M. Labeaume, le parti de M. Duceppe n’a obtenu aucun gain électoral, ni vote supplémentaire dans la région de Québec. Et l’appui de Charest pour ce projet n’a aucunement augmenté sa popularité bien au contraire.
Pourtant, Mme Maltais affirme ad nauseam que ce projet de loi 204 s’inscrit dans le respect de la volonté populaire. Cherchez l’erreur. À croire que ses grosses lunettes noires ne lui permettent pas de voir un éléphant à trois mètres dans un corridor.
La popularité de Mme Marois est moins grande que l’appui à la souveraineté du Québec en pourcentage; ça en dit long sur le fait qu’elle incarne plus la continuité de la politique actuelle qu’un vrai vent de changement. Elle et ses ténors sont tombés dans le même piège du populisme que Charest et les Libéraux il n’y a guère, mais comme eux ont des votes assurés d’avance à chaque élection, ils ne risquent pas de mourir d’agonie.
Si la souveraineté du Québec se réalise, cela se fera hors du cadre politique et référendaire. Cela se sent que le PQ n’incarne plus cette volonté d’épanouissement des Québécois et du modèle du plus blanc que blanc que ses adversaires. D’autres options et modèles nationalistes sont maintenant présents dans le paysage politique, comme quoi le PQ n’est plus le seul parti qui peut revendiquer que la souveraineté se fera sous sa seule gouverne.
En refusant de grandir, de s’ouvrir à des idées nouvelles et de faire face aux défis modernes du XXIe siècle, le PQ est devenu un parti comme un autre, au même titre que les Libéraux. C’est l’ADQ, QS et le CAQ qui en ressortiront gagnants, mais rester à savoir lequel des trois en profitera, même si Charest est réelu dans une élection subséquente, minoritaire ou majoritaire en tirant profit de la division du vote francophone.
À moins bien sûr qu’une nouvelle coalition nationaliste et rassembleur se fasse, mais je n’y crois pas à court terme.
Le leadership de Pauline Marois suite à la déroute du BQ effet collatéral, en soi par son incapacité à retenir l’intérêt de la population est condamné.
Quant au pourquoi et aux causes c’est une autre affaire.
Un constat: à cette heure, il y a report de la loi 204. Des députés libéraux dans le secret du caucus libéral auraient exprimé leur dissidence sans se manifester devant les médias.
Preuve comme quoi le leadership Charest impose la discipline de ses députés. Difficilement pour P.Marois ce qui indique ses limites pratiques en tant que chef. Parce qu’une ligne de parti, il en faut une la plupart du temps. Les démocrates et républicains plus libres aux É.U finissent par en suivre une ligne de partie. Sinon ce serait le chaos.
Sur le fond des choses.
Les beaux principes sur un amphithéâtre face à la question linguistique, les redevances sur les ressources, la perte de 10 milliards à la Caisse de Dépôt, la dépendance politique, l’État de la santé publique, de l’éducation, l’exploitation sauvage des gaz de schistes.
La relativité en politique ça existe!
En politique, la pureté d’attention et d’intention. Eh ho!
Pas de politique sans instinct de tueur, sans agressivité ressentie.
Les beaux principes péquistes avec des gants blancs cela donne deux référendums perdus, un congé politique actuellement pour JJ.Charest.
La méthode Parizeau serait-elle celle de la vérité révélée?
La Vérité avec un grand V?
Josée Legault, vous lirez ceci peut être. Jacques Parizeau, homme brillant parfois abusivement maladroit a t’il influencé par son intervention le résultat de l’élection fédérale au Québec avec tout le respect qu’on peut lui accorder d’avoir été le seul à vouloir amener sérieusement le Québec à l’indépendance?
Malgré la distorsion des médias, les citoyens ont pu prendre connaissance du contenu essentiel des propos tenus par J.Parizeau, une semaine avant le 2 mai.
On connaît le résultat du 2 mai.
Le PQ ne parle pas assez de la souveraineté? Aucun ancien gouvernement péquiste n’a voulu doter TéléQuébec d’un service de téléjournaux pouvant concurrencer ceux de Radio Canada ou Radio cadenas et TVA. Nous ne connaissons pas nous Québécois ce que c’est un service d’information capable de procurer de l’information télévisée sans excès de faits judiciaires et articulé sur la condition nationale québécoise.
M.Parizeau a fait l’erreur de démissionner le soir du référendum de 1995.
Débordé par l’émotion du résultat. Débordé par l’intimidation des médias dû à sa déclaration comme si il était devenu un méchant fasciste. Foutaise!!
Jacques Parizeau est humain et il fait aussi des erreurs.
Intéressante l’idée d’une télévision qui diffuserait un message pro-souveraineté…
J’imagine déjà le bulletin de nouvelles:
‘Bonsoir,
en direct d’Ottawa, capitale étrangère de l’oppresseur wasp canadian, voici le bulletin de nouvelles: Une fois de plus, la preuve formelle que le pays imaginaire étranger du rocanada est déterminé à maintenir dans l’esclavage de son fédéralisme fourbe et illusoire les valeureux et courageux habitants du pays réel du Québec’…
Plus sérieux: De la même façon que le PQ avait suggéré d’utiliser des fonds publics pour faire mousser l’Option, de la même façon je m’opposerai à ce que mon argent durement gagné serve à financer cette propagande!
Je pense que si le PQ avait annoncé cette stratégie à l’avance, c’est pour éviter de subir les affres d’un scandale des commandites version PQ…
Aux nationalistes: Avec le web, rien ne vous empêche de créer Quebectv… Juste besoin d’un spot, un ordi, une caméra et une jolie fille et voilà! Souveraineté 24/7!!! Vous pourrez alors finir tout vos bulletins de nouvelles avec: ‘Mesdames et messieurs, merci d’avoir été avec nous et vive le Québec libre’!
Ne le faites pas avec mon fric, c’est tout.
En fait, j’y pense; Il n’y a pas juste les bulletins de nouvelles que vous pourriez produire avec les moyens modestes énumérés plus haut… Vous pourriez aussi faire des films pour adultes, qui se termineraient avec le grand cri de DeGaulle!
Vous risqueriez alors de faire fortune tout en faisant passer votre message… Une pierre, deux coups…
Et quant à aller plus loin, on pourrait aussi faire des versions fédéralistes…
Pourquoi pas?
Monsieur Bertrand !
John James Charest a fait beaucoup de choses pas trop catholique avec le fric des québécois depuis qu’il est en poste comme PM ! Une enquête sur le financement des partis et du domaine de la construction aurait probablement révélé des choses que le PM tenait absolument a garder pour lui . Alors votre indignation concernant l’argent des contribuables et la promotion de la souveraineté me laisse complétement froid !
La réjouissance de certains de voir le PQ s’enliser et la perspective de voir le PLQ de Charest se faire élire aux prochaines élections n’a rien de bien édifiant pour l’avenir du Québec . Un autre mandat du Parrain serait catastrophique et l’odeur de corruption insoutenable !
La corruption dans la construction existait au temps du PQ aussi… Je préferrai toujours la catastrophe de Libéraux si c’est la seule option contre la catastrophe de la souveraineté.
Désolé,
Même si Pauline Marois admet ses erreurs, je pense que c’est trop tard…
Elle avait le devoir d’informer son équipe.
Mario Dumont a agi de cette façon il a aussi eu ses résultats.
Je pense que Pauline Marois s’est royalement plantée.
En politique ça ne pardonne pas et ça donne des munitions aux autres partis !
Sortis de cet immobilisme hérité de 1995, les insurgés sont maintenant libres de parler indépendance, seuls ou avec d’autres. On déplore l’attachement des aînés pour leur Canada, qui nous fut volé en1759. Ne restons pas nostalgiques, à notre tour, du PQ qui s’est perdu dans le « nationalisme civique »… Le vent du 2 mai nous a secoués: l’électorat veut autre chose: la franchise de Khadir devant les pilleurs de richesses naturelles lui a valu l’ovation debout. Il est devenu un symbole du changement que Pauline a choisi d’ignorer. Son parti va sombrer. Ce sont maintenant les insurgés qui seront en demande, de la part même de Khadir, qui doit maintenant faire la preuve que sa détermination actuelle, c’est aussi son parti. S’il ne fait pas cette preuve, il ira pleurer avec Duceppe et Marois. Les 4 héros ont le haut du pavé. L’avenir est à eux.
Pendant ce temps, Amir Khadir va faire parler encore de lui. Et là, peut-être pas en bien…
Pendant ce temps, une manifestation est organisé contre la F1 par QS ce dimanche…J’ai hâte de voir la réaction des médias et des gens de Montréal.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/rejean-tremblay/201106/07/01-4406718-khadir-et-mongeau-contre-le-grand-prix.php
Madame Marois n’a qu’elle à blâmer pour ce qui arrive au PQ.
Premièrement, elle traine de la patte depuis qu’elle est en poste. Toujours derrière les Khadir et les Deltell quand vient le temps de brasser la cage aux libéraux de John James Charest et ce n’est certainement pas les occasions qui ont manquées. Comme si elle se devait d’écouter les » autres » avant de faire des commentaires, probablement la peur de ne pas être a la hauteur.
En plus, elle traine de la patte dans les sondages depuis qu’elle est en poste. Ce n’est pas ELLE qui devance de peu le PLQ dans les sondages mais plutôt le parti en lui-même. Même avec un des pires gouvernements de l’histoire du Québec, celui de John James, elle n’a jamais réussi à le devancer de façon confortable. Il y’a un problème a quelque part et ce n’est certainement pas la faute du PQ si la chef n’a pas la cote dans la population. Faut pas se laisser berner par le 93 % d’appui artificiel qu’elle a obtenue au dernier Congrès et nous en avons la preuve maintenant.
La goutte qui a fait déborder le vase est certainement cette histoire d’amphithéâtre. Au lieu de laisser Charest s’enliser seul dans cette galère elle a pris les devant dans l’espérance de conquérir la ville de Québec, la plus réfractaire à la souveraineté et au PQ en particulier. Une décision qui nous démontre un manque de jugement et de stratégie politique aberrant pour quelqu’un qui aspire à gouverner une province ou un futur pays. Son attitude face à ses pairs dans cette histoire est aussi très questionnable. Quand j’ai entendu Lisette Lapointe en entrevue avec Paul Houde nous dire que c’est à la radio qu’elle avait appris que le PQ appuierait la loi privé je n’en revenais pas. Et Pauline Marois qui avoue avoir fait une erreur en tenant au silence son caucus sur cette question !!!!! Franchement ! Plus amateur que ça tu déménage au PLQ !
Il fallait que quelques choses se passe ! Ce n’est pas normal que le PQ en arrache autant a devancer Charest ! Il faut rebrasser les cartes et recommencer sinon le PQ sera un parti moribond !
M. Asselin,
Dire des Libéraux qu’ils sont le pire gouvernement de l’histoire, je me contenterai de dire que c’est uniquement votre opinion et elle aussi me laisse froid. Et si ils sont incapables d’écraser Charest dans les sondages, le pire premier ministre selon vous, c’est peut-être qu’ils le sont déjà, moribond,
Mais bon…
Ciao.
A.Khadir, est seul de son parti, cela lui permet d’éviter d’être déchiré par la ligne de parti. Il connaît son agenda aussi car je rappelle qu’il est député et en même temps également un politicien. Ce ce que certains semblent oublier.
Le souffle de la censure s’est manifesté ce soir dans Voir.
Des provocateurs se promènent sur les forums de Voir et mettent le feu aux poudres.
Il y a une ironie méchante qui ne devrait pas alors avoir droit de cité.
L’ancienne lutte contre les séparatistes en excite certains et on peut se passer de leur mépris.
@Michel Bertrand
Votre fric est-il plus noble que le mien?
Les fédéralistes ont violé les lois électorales pour faire leur propagande, AVEC MON FRIC, en 1980 et en 1995.
What’s your point?
@M. Bertrand
OK ! Disons que le PLQ de Charest est le pire gouvernement depuis la conquête !
¸
Selon un sondage CROP des derniers jours, réalisé pour La Presse, les intentions de vote sont :
27 % PLQ
26% PQ
17% Québec solidaire
15% L’Action démocratique
Si nous additionnons les intentions des votes souverainistes, PQ plus Québec solidaire, nous arrivons à 44 %, ce qui représente fidèlement le pourcentage des souverainistes québécois, les mous et les durs, ensemble.
En plus, les Québécois souhaitent que le PQ mette de côté son option souverainiste pour plutôt offrir un « bon gouvernement » aux contribuables. Ce verdict domine clairement dans la population en général (82%), mais aussi chez les électeurs péquistes (71%) et chez les souverainistes (68%).
Une autre preuve que la façon Marois de présenter la souveraineté est plus appropriée que celle des pressés et que M. Khadir, co-chef de Québec solidaire, comme il était attendu, à cause de son tirant, divise le vote des souverainistes suffisamment pour assurer l’opposition aux souverainistes.
@ Eric Méssier
Mon point est que les Péquistes veulent ouvertement faire de la propagande! Non, merci!!
Et pour ce qui est de 95 on a gagné, point à la ligne… Désolé, malgré les commandites, ces sommes dépensées étaient des pinottes, et on l’aurait gagné quand même… Et même si les résultats auraient été inversés, on aurait pas fait du Québec un pays avec 50.1%…
Désolé, les commandites c’est rien que les séparatistes qui chialent la-dessus encore.
Pourquoi vous addressez-vous à moi en anglais? Vous voulez dire quoi au juste?
On passe au prochain appel…
On ne peut tenir Mme Marois, son entourage immédiat, seuls et uniques responsables de l’apathie des Québécois pour la cause souverainiste.
Le responsable de cet état est l’air du temps.
Nous avons été solicités à deux reprises depuis 1976. En 1980, 60 % des Québécois se sont suicidés, nous ont assassinés. En 1995, n’en parlons pas.
Une seule personne ne saurait à elle seule prendre la responsabilité du sort de la nation. Qui m’aime me suive!, Je veux bien. Mais encore faut-il qu’il y en ait des millions qui aiment et suivent. Ce n’est pas le cas.
La cause est noble. La cause est juste. Mais elle n’est pas populaire, pour le moment. Voilà le hic.
M. Charest doit avoir besoin de tranquilisants. On peut mourir de rire, et ce n’est pas drôle, croyez-moi. Avec des adversaires pareils, qui a besoin d’amis? Ils font tout le travail. Tordant.
La réalité dépasse la fiction. On le voit ces jours-ci.
«Et Pauline Marois qui avoue avoir fait une erreur en tenant au silence son caucus sur cette question !!!!! Franchement ! Plus amateur que ça tu déménage au PLQ !»
Madame Marois est une femme politiquement très expérimentée. Cette erreur, je crois, elle ne pas faire, et pourtant elle l’a faite. En effet, c’est très amateur.
Monsieur Bouchard, si je ne m’abuse, les pertes à la Caisse de dépôt furent de 40 milliards, et non pas 10 milliards.
@Richard Sauvé
40% de la population, c’est beaucoup de monde. C’est quoi votre plan, vous allez nous mettre en prison ? nous exiler ? nous éliminer ?
Serge Grenier
@Serge Grenier
Ce sont les souverainistes qui veulent changer de pays, c’est à eux d’avoir un plan. Ceux qui se satisfont du Canada n’ont pas besoin de plan. Vous parlez toujours du 40 % alors que les vrais séparatistes ne sont qu’environ 20 à 25% ( i.e. ceux qui sont restés fidèle au Bloc).
Vous n’êtes pas dangereux ni inquiétant, juste fatiguant à la longue.
M. Grenier, excellente idée pour faire lever le pourcentage de séparatistes-souverainistes au Québec : Commencer un génocide des Québécois francophones par le ROC. Ça aiderait à diminuer le confort qui mène à l’indifférence du fédéraliste ou du souverainiste mou de la constitution.
@Yapsé Nismou
On est pas dangereux mais la dernière fois que nous a demander de voter pour la souveraineté le Canada a eu la frousse de sa vie , De bons canadians du ROC sont venus nous faire des mamours de façon hypocrite bien entendu , le gouvernment fédéral est tomber dans l’illégalité avec le scandale des commandites et après le résultat fort serré qui a fait trembler le ROC , l’innefable Dion a sortie la matraque avec sa loi sur la clareté !
Pour des gens qui ne dérangent pas nous avons quand même dérangés passablement la quiétude de nos chers canadians !