Au moment où Pauline Marois et son caucus serrent les rangs et se disent déjà rendus «ailleurs» à peine 48 heures après la démission choc de quatre de ses députés les plus en vue – Louise Beaudoin, Pierre Curzi. Lisette Lapointe et Jean-Martin Aussant… dont ce dernier est même allé jusqu'à demander la démission de Mme Marois…
Au moment où la chef péquiste se dit prête à réintégrer sans condition trois des députés démissionnaires – qu'elle appelle tous par leurs prénoms seulement (Louise, Pierre & Jean-Martin) -, elle pose toutefois comme condition au retour de Lisette Lapointe – qu'elle appelle «madame Lapointe) -l'acceptation de la «gouvernance souverainiste» proposée par Mme Marois et entérinée par le congrès du mois d'avril.
Cela révèle quelques petites choses importantes à noter pour mieux comprendre la suite des choses.
Primo: Mme Marois doit sûrement se douter que Mme Lapointe ne reviendra pas. Et elle ne reviendra pas parce qu'elle demeure en désaccord avec la «gouvernance souverainiste». Mais aussi parce que son mari, Jacques Parizeau, en accompagnant son épouse publiquement le jour de sa démission, signifiait tout aussi clairement sa désapprobation.
Bref, un des dommages collatéraux de cette semaine est ce «divorce» politique entre Mme Marois et M. Parizeau. Certains auront sûrement tendance, dans un premier temps, à voir la chose comme un «beau-père» de moins…
Or, à moyen terme, ce «divorce» d'un ancien chef aussi respecté dans les rangs souverainistes – et non seulement péquistes – que M. Parizeau, ne sera pas sans contribuer, sourdement, à renforcer certains des propos des quatre démissionnaires.
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Dans cette lente retombée de poussières, laquelle ne sera pas sans laisser des cicatrices au sein du cacus péquiste, chez les mlitants et l'électorat, deux voix (et deux voies) aux antipodes se sont exprimées.
Hier, l'ex-président du PQ et proche de Mme Marois, Jonathan Valois, accordait une entrevue à Guy Simard du 98.5 FM dans laquelle il qualifiait deux des démissionnaires de «gros égos» difficiles à gérer. Un bel exemple de ce vieux classique de petite politique où l'on discrédite personnellement un «messager» pour mieux discréditer son message: http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=103136
La seconde voix est celle de l'ex-député péquiste Camil Bouchard en entrevue au 95.1 FM à la nouvelle émission de Franco Nuovo: http://www.radio-canada.ca/emissions/sans_preliminaires/2011/
Autant sur le ton que sur le fond, Camil Bouchard y fait un diagnostic tout autre.
Sans attaques personnelles, il y pointe, entre autres, un phénomène qu'il décrit comme étant une «intoxication massive d'électoralisme au Parti québécois qui ressemble étrangement, et qui a été contaminé par le Parti libéral. Il faut éventuellement et très rapidement se démarquer de cela.» Ajoutant que le résultat est celui-ci: «on n'est plus à droite, on n'est plus à gauche, on est nulle part parce qu'on ne s'exprime pas clairement»…
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Addendum:
Fait à noter: dans la saga du projet de loi privé Labeaume-Maltais – celui par qui la crise est venue -, Mme Marois a critiqué aujourd'hui la décision de Jean Charest d'en remettre l'adption à l'automne – voir même de le modifier. La chef péquiste lui reprochait aussi de ne pasl'avoir fait adopter tout de suite, quitte à recourir au bâillon.
Et pourtant, ce projet de loi divise encore son caucus (sans oublier celui des libéraux); vient de lui coûter quatre députés; a miné son leadership et la perception publique de celui-ci et est rejeté par une majorité de Québécois à l'extérieur de Québec….
Bonsoir Mne Legault
La semaine dernière, pour une question de principe, l’armée israélienne n’a pas hésité à tirer avec des balles réelles sur des civils palestiniens à la frontière du Liban; résultat 20 morts et des centaines de blessés. Ici, personne chez les complices conservateurs Harpeuriens de ce régime sanguinaire n’a protesté et aucun député du gouvernement Netanyahu n’a démissionné en signe de protestation en Israël.
Dites-moi pourquoi ici au Québec Mne. Marois devrait se faire hara kiri sur la place publique parce qu’elle a compris que pour gagné un référendum sur l’indépenance du Québec, il lui fallait faire alliance avec un média aussi puissant que Québecor- TVA pour rivaliser avec Gesca-Radio-Canada pour que cesse cette inégale bataille de la désinformation canadienne avec nos deniers pris sur nos chèques de paye hebdomadaires. D’ailleurs les résultats positifsde cette manièr populiste électoraliste condamnables par les plus blancs que blancs n’ont pas tardé à se concrétisés, j’ai jamais entendu autant de chroniqueurs sportifs et politiques habituellement mesquins envers le Parti québécois faire montre d’un peu plus de souplesse et de d’ouverture d’esprit tout en attaquant de front à John James Charest, cette ordure maquiavélique cauchemardesque issue d’un mauvais film de série B qu’on nous rejoue sans cesse depuis des années les soirs de déprime.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/06/05/001-golan-israel-tirs.shtml
P.S. Ceux qui se souviennent de moi me pardonneront mes erreurs de frappe incurables, ça fait parti de mon personnage publique qui désire resté le plus loin possible des blogues pour le moment, question de recul.
@ Bonsoir,
Ce n’est pour faire débat, mais simplement pour rappeler ceci: j’ai écrit, et dit moi-même en ondes que l’objet dont on parle est le PL204 et non d’une quelconque «démonisation» de Quebecor ou d’un autre partenaire privé, si cela avait été le cas. De fait, tout le «débat» politique porte sur le manque de transparence dans tout ce processus que le PL204 aurait avalisé. C’est pour cela qu’autant de députés, au PQ ET au PLQ, voteraient probablement contre si vote il y avait eu cette semaine et qu’il avait été libre.
En cela, c’est aux élus à voir que transparence, il y a. Ce sont eux les gardiens du bien publics et les gestionnaires des fonds publics.
Quant à quel parti politique les empires médiatiques soutiendront ou non, directement et indirectement, lors de la prochaine campagne électorale, il serait fort hasardeux de le dire, considérant la volatilité de l’électorat. Sans compter celle de la scène politique, elle-même. Car il est même possible que François Legault entre dans la danse…
De toute manière, lorsque vient le temps de défendre la nécessité d’avoir des processus plus transparents d’octroi de contrats publics – LE sujet politique au Québec des deux dernières années – il est préférable de pratiquer ce que l’on prêche. Qu’il y ait ou non un empire médiatique, quel qu’il soit, dans le dossier.
Quant à l’amphthéâtre, le ministre Lessard l’a dit clairement lui-même: il sera construit. Point. Et il le sera à même les fonds publics.
Reste maintenant au gouvernement à revenir cet automne avec un processus nettement plus transparent quant au PL204, lequel est dorénavant appelé à être modifié dans ce sens.
Mme Legault,
Pourquoi dénoncez-vous les propos de Jonathan Valois et vous ne le faites pas pour Camil Bouchard?
Les souverainistes ne feront jamais l’indépendance car ils ont toujours tendance à crtitiquer leur chef. C’est désolant. Jacques Parizeau a toujours été un homme que j’admirais beaucoup. Mais il faut arrêter de critiquer et d’apporter des solutions et convaincre les gens indécis et surtout en parler .Si on se serre pas les coudes, on ne prendra pas le pouvoir et on ne fera pas de référendum. Qui sait? Si pendant le mandat de Marois, il ne va pas avoir une crise qui va déclencher un mouvement vers la souveraineté. Et si c’est le cas et que c’est Charest ou Legault qui est au pouvoir, on va dire, on aurait donc dû….Commençons à élire le PQ et ensuite, même si Mme Marois n’a pas autant de charsime pour emmener tous les Québécois vers le pays tant souhaité, on pourra changer de chef(et ça va nous laisser le temps d’en trouver un) car elle a présentement 62 ans et à cause de son âge, elle ne va pas solliciter un 2ième mandat. En plus le PQ propose de renforcer les lois pour protéger notre langue.
Soyons patient!
A la guerre comme à la guerre, madame Legault. Pourquoi les Taliban résistent-ils si facilement aux forces de la coalition en Afghanistan si ce n’est qu’ils ont su s’adapter aux manoeuvres déloyales de leurs envahisseurs?
Contre les commandites, Patrimoine-Canada, la loi sur la clarté, la mafia libérale… va falloir se réveiller et les acheter les premiers les panneaux publicitaires la prochaine fois.
Et pourquoi pas avoir une aptitude positive pour une fois de la part des souverainistes et créer les conditions gagnantes. Prenons le scénario suivant, le PQ recrute des jeunes, des femmes et des gros noms(Duceppe, etc) décident de se présenter pour l’équipe Marois. À la surprise générale, le PQ réussit à coiffer les Libéraux et le parti de Legault en obtenant 35-%36% des voix.
Dans les premiers mois, cette équipe est entrain de faire revivre les années de 1976(j’étais trop jeune pour avoir connaissance de ces belles années du PQ mais j’en ai entendu beaucoup parler) en allant des projets de lois pour protéger notre langue et plein d’autres projets inovateurs. Les choses bougent, les fédéralistes et souverainistes mous ne parlent pas de référendum mais avec la bonne gestion du PQ, l’idée de la souveraineté gagne des appuis. Et comme la vague orange, l’indépendance est rendu à plus de 45% car les gens se laissent séduire. Il n’y pas de corruption et les gens commencent à rêver et ils sont positifs car pour une rare fois, il voit le lumière au bout du tunnel.
Peut-être que je suis trop rêveur mais c’est à nous d’arrêter d’être négatif envers le PQ et la souveraineté. C’est à nous d’y croire, de prendre nos responsabilités, d’en parler à nos amis, de convaincre les indécis et de simpliquer de façon positive. Et si on aide les fédéralistes(radicaux) à frapper sur notre parti et la souveraineté, on se tire dans le pied pas à peu près.
P.S. Le choix de QS n’a pas été considéré car ce parti est trop à gauche et il ne faut pas oublier que les souverainistes sont de gauche, droite et du centre.
J’ai aussi écouté Jonathan Valois en entrevue au 98.5 FM et j’avais l’impression d’écouter le président du Fan Club de Pauline ……aucune nuance, aucune réflexion digne de ce nom ! Selon-lui les démissionnaires ne sont que de gros égocentriques et la pauvre madame Marois une victime ! Rien sur les raisons pertinentes évoqués par les Curzi, Lapointe et Beaudoin !
Ce n’est certainement pas avec ce genre de petit groupie que le PQ se refera une santé ! A côté des Pierre Curzi et Louise Beaudoin ce type fait figure d’amateur !
En ce qui a trait a l’Empire Quebecor versus Power Corporation il serait temps que certains souverainistes réalisent une fois pour toute que PKP est beaucoup plus proche des fédéralistes et de son ami Harper et aussi de la droite québécoise avec Deltell et/ou Legault que du PQ ou de QS. Fini le temps ou le père Pierre Péladeau affichait ses couleurs souverainiste ! Le fils n’a RIEN à voir avec le père dans ce domaine !
Un souverainiste a le choix entre le PQ et Québec solidaire. Maintenant que ces 2 partis souverainistes sont presque nez à nez, ils vont se nuire solidement s’ils ne s’entendent pas pour se diviser la province : Québec solidaire dans les comtés à tendance socialistes, comme sur le Plateau et le PQ dans les comtés plus centristes comme dans la région de Québec, autrement, adieu le pouvoir souverainiste, adieu la constituante de Québec solidaire de 500 Québécois francophones et anglophones, fédéralistes et souverainistes et communistes et autres choses aussi, adieu les amendements à la loi 101, à une constitution québécoise et aux rapatriements de nos compétences d’Ottawa etc.
Mais, ils ne s’entendront probablement pas. En espérant que les fédéralistes, avec un nouveau parti formé par Messieurs Legault et Sirois, vont se diviser les votes aussi sauf s’ils se présentent comme des nationalistes, prêts à en découdre avec le gouvernement fédéral sur les mêmes affaires que le PQ veut faire en voulant chercher les 20 % de souverainistes mous de la constitution.
@Alain Carré
Et si c’était a cause de Pauline Marois que le PQ ne gagne pas aux prochaines élections ?
Faut pas oublier qu’avec elle comme chef le parti imaginaire de Legault est déjà en avance dans les sondages ! Imaginons un seul instant que Legault et Deltell se décide a faire équipe ?
Le plus gros problème de Pauline Marois est a l’extérieur du parti soit sont impopularité dans la population !
M.Goyette. Vous rappelez que la politique est une autre manière de combattre. La politique pour ce faire ne peut se passer de dualité, de mettre en jeu au moins deux adversaires sinon plus. Ce que fait impeccablement A.Khadir qui en s’attaquant à la politique de l’amphithéâtre fait bingo! Et fait mouche sur son principal adversaire, le PQ et le met hors jeu tout en ayant raison en même temps des libéraux. Puisque d’après le sondage, jamais QS 17% n’a été aussi près et du PQ 26% et des libéraux 27%.
Cela s’appelle la politique, Khadir le chevalier blanc qui lave plus blanc terrasse ses adversaires en se servant de l’éthique, une éthique qu’il étire au maximum en se rapprochant un peu du fondamentalisme politique mais voilà qu’importe, il met knock out deux adversaires en quelques jours tout en positionnant son parti favorablement face à l’option Legault et cela après avoir amélioré le sort de QS en faisant élire 59 députés courroies de transmission NPD contre le PQ indirectement en détruisant presque le Bloc.
Khadir ne fait que cela de la guerre politique, de la lutte politique. C’est un politicien conquérant, guerrier, absolument pas le saint esprit qu’on tente de décrire. Tout comme Charest, plus qu’un Legault, Khadir est un politicien qui a lu par coeur Machiavel et qui en applique les leçons.
Et P.Marois se fait bafouer complètement et par Khadir et par Charest qui a su éviter les dommages collatéraux qui saute au visage de Mme Marois.
La politique n’est pas un concours de vertu, de gants blancs cela se saurait.
Par rapport aux action d’A.Khadir, la semaine de LIzette Lapointe et de J.Parizeau me semble incertaine quant aux résultats.
C’est à suivre.
A.Carré, M.Goyette, gardez votre sens critique c’est la condition de la liberté envers même les héros du jour qui ne sont pas si blancs et purs que cela.
M.Bouchard
Mes horaires ne me permettent pas d’élaborer plus longuement, j’ajoute tout de même qu’il semble que les torpilles les plus dévastatrices contre le mouvement souverainiste proviennent de tirs amis à ma grande déception, ce que j’ai tenté de démontré peut-être gauchement. Tans pis.
Le tir ami, feu ami ou tir fratricide, tir fraternel est un euphémisme militaire désignant le fait d’être touché par les tirs venant de son propre camp ou de ses alliés.
Le taux de pertes dû à ces tirs fratricides est relativement important dans les grands conflits, d’où l’importance accordée aux moyens Identification friend or foe dans les armées développées
La politique est une autre façon de faire la guerre a dit quelqu’un, Clausewicht.
M.Bousquet, on se doute qu’ils s’entendront difficilement, PQ et QS.
À moins qu’une nouvelle direction au PQ change la régie interne et force Khadir à une négociation future. Charest fait ses calculs déjà non pas tant contre le PQ que contre le mouvement Legault et QS. Que croyons nous! Le PQ avec Marois est knock out! Les libéraux ne pensent plus au PQ comme principal adversaire. Ce report à l’automne de la loi 104 c’est pas par rapport au PQ on s’en doute.
@ Cette phrase, ici, vaut le détour: «Les souverainistes ne feront jamais l’indépendance car ils ont toujours tendance à crtitiquer leur chef»,
Je crois ici, en tout respect, que l’on confond un certain nombre de choses, dont «souverainistes » et «péquistes».
En démocratie,la liberté de pensée et d’expression sont des valeurs précieuses et fondamentales.
Un exemple, parmi d’autres, comme ça… en fait, une hypothèse sous forme de questionnement: si plus de «souverainistes» avaient eu la «lucidité» /sic/ de s’opposer à l’évidente mise en veilleuse de l’option souverainiste sous le PM Bouchard; à son virage conservateur quant aux compressions horizontales en santé et en éducation, de même qu’à son enterrement de premier ordre de la défense du français en tant que langue commune… peut-être que le Québec, souverainistes et fédéralistes confondus, ne seraient pas aux prises aujourd’hui avec un système de santé et d’éducation publics vampirisés par le privé; un recul documenté de la langue française, etc…
Bref, la logique partisane a sa propre logique.
Mais hors de celle-ci – dans la société civile, incluant chez les intellectuels -, du moment où la liberté de pensée et d’expression ne pourraient plus s’exercer sans provoquer des appels au «crois ou …», le jugement et la pensée libres ne seraient plus possibles.
Et là…
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M. Asselin, au moins PKP endure des souverainistes comme chroniqueurs dans ses pages, ce qui est défendu chez son principal adversaire, la grosse Presse. PKP ne peut pas virer carrément séparatiste, il perdrait tous ses annonceurs qui sont, au moins, à 90 %, solidement fédéralistes. Son père Pierre avait refusé de se prononcer pour la souveraineté-association au référendum de 1980 pour les mêmes raisons.
Ceux qui pensent que le changement de chef au PQ aiderait à LA cause souverainiste-séparatiste, vont avoir un méchant choc si Mme Marois quitte, sous la pression de ceux qui attendent un sauveur, un messie charismatique qui va changer une grande quantité de fédéralistes en séparatistes. Allô !
Mme Marois nous apparaît douce et souriante et énergique pendant que plusieurs voudrait la changer pour M. Duceppe qui paraît presque tout le temps impatient, pressé avec l’air enragé, ce qui a certainement contribué à sa récente déconfiture provinciale incluant dans son propre comté, face à un Jack souriant et optimiste. Pas trop fort comme raisonnement.
Mme Legault, jusqu’à maintenant, un souverainiste qui n’était pas Péquiste était comme un Anglos du Québec qui n’était pas Libéral provincial. Péquiste et souverainiste étaient pratiquement synonyme.
Maintenant, les souverainistes-séparatistes « séparatistes depuis qu’il n’est plus question d’association » ont le choix de séparer leurs votes, depuis que la gauche a choisi, du bout des lèvres, l’indépendance, à condition d’être le désir d’une constituante de 500 Québécois de toutes tendances, qu’ils ont l’intention de constituer par votes de tous les Québécois qui vont décider.
« La chef péquiste lui reprochait aussi de ne pas l’avoir fait adopter tout de suite, quitte à recourir au bâillon. »
Wow! Ça en dit très long sur Madame Marois! Ça donne entièrement raison aux députés démissionnaires. Rendue là, elle ferait mieux de démissionner. Les gens n’en veulent plus des bâillons et des dossiers mal gérés.
M. Bellefeuille, Mme Marois reprochait à M. Charest de ne pas tenir sa promesse à M. Labeaume, d’adopter cette loi, pas de ne pas imposer le bâillon. Une promesse est une promesse.
Quand on ne peut garantire la réalisation d’une promesse, faut pas promettre.
J’ai écrit garantire à la place de garantir. Garantire comme étire parce que, le tout va probablement étirer ce projet. Pour combien de temps ? Quand ça commence à niaiser, ça pourrait être long, juste le temps de manquer quelques occasions, celles des ventes prévues de clubs de la LNH en difficulté et de tiédir le nouveau réseau des sports de PKP, probablement.
Le réseau des sports de PKP! Hé, hé! La boucle est bouclée! Les intérêts sont si évidents!
«Le mirage du retour des mousquetaires»
Fortement étonné hier d’un possible retour au bercail des quatre députés démissionnaires du PQ, je crois que cette soi-disant possibilité de réintégration, n’était qu’un ballon médiatique pour tenter contenir la crise au PQ.
Ce mirage du retour des mousquetaires, étayé sur les énigmatiques déclarations du président du PQ Raymond Archambault, n’a sans doute pas beaucoup de fondements avec les députés contestataires eux-mêmes, mais beaucoup plus avec le contrôle de l’image du parti et de Pauline Marois.
Il serait fort étonnant que ces députés libre de parole depuis hier, acceptent aujourd’hui de marchander leur intégrité et de piler sur leur principes, pour sauver le leadership de Pauline Marois.
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Christian Montmarquette
Montréal
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Mais oui, M. Bellefeuille, les intérêts sont évidents, autrement, il ne serait pas intéressé et, pas intéressé, pas de hockey, pas de hockey, pas de colisée
Mme Legault
Je comprends que vous ne puissiez comme moi déclarer que le PQ n’est plus que le fantôme de Union Nationale depuis Lucien Bouchard (1996), le chef de ce parti, Daniel Johnson (père), sloganait « l’égalité ou l’indépendance » en même temps (dans la même phrase) qu’il pourfendait les « michants séparatissses »;
Johnatan Valois est la réincarnation de DJ(père).
Vous corrigez avec raison le fait qu’un péquiste n’est pas souverainiste, un souverainiste n’est pas péquiste. Les péquistes sont depuis 1996 devenus des autonomistes pro-colonialisme rocanadian. Le PQ depuis 1996 ne veut plus du caractère de l’État indépendant qui se nommerait Québec, soit la souveraineté. La souveraineté est l’autorité suprême d’un peuple ou nation caractérisant un État indépendant: règle incontournable en Droit international pour devenir membre de l’ONU.
*****Et si c’était la fin d’une époque, maintenant révolue?*****
La dégringolade imprévue et stupéfiante du Bloc québécois, le 2 mai 2011, peut être interprétée de deux manières. Ou bien ce fut, pour les souverainistes, un triste et pénible accident de parcours. Ou bien il y a, dans ce geste d’un électorat québécois, insoumis, récalcitrant et rebelle, l’annonce d’une fronde majeure face à la «vieille» et «usée» idée de la souveraineté du Québec.
Peu après l’élection, de nombreuses personnes se disaient que cette «taloche baveuse» allait redonner des ailes au Parti québécois, lequel deviendrait, alors, plus décidé et plus déterminé que jamais face au vieux (très vieux) combat pour la souveraineté du Québec.
Mais il s’avère que moins d’un mois après la déconfiture du Bloc, c’est le PQ qui semble se disloquer. On dit que les démissionnaires sont des «purs et durs» en ce qui concerne la lutte pour le «séparatisme» (il faut parfois retrouver les vieux concepts).
Alors, ma bien modeste analyse est la suivante: le PQ n’a pratiquement aucun choix, hormis celui de devenir un parti qui se situe plus ou moins «à gauche» sur le plan social, culturel et politique. Le PQ est devenu un parti qui veut gouverner tout en criant assez régulièrement, de manière chafouine, que son objectif ultime est la sécession du Québec.
Je pense donc que le mouvement souverainiste ne va pas disparaître. Mais il va, de plus en plus, devenir un mouvement marginalisé à moins que des gaffes majeures en provenance du ROC ne rallument la flamme de l’indépendance.
J’ai, quant à moi, été séparatiste, indépendantiste et souverainiste. Mais en ce début de millénaire il y a mille questions qui occupent de plus en plus d’espace dans le champ de mes humbles préoccupations.
Alors, la démission de Pauline Marois obligerait le PQ à se trouver un nouveau leader. Quelle serait la «durée de vie politique» de ce leader? À moins d’imprévus majeurs il (ou elle) devrait, lui aussi, démissionner après quelques mois ou années.
C’est peut-être la fin d’une époque. Prenons-en acte!
JSB
@ Jean-Serge Baribeau
Demandez au quelques 160 pays devenus indépendants dans les 60 dernières années si leur souveraineté est une règle internationale « vieille » et « usée », aux pays de l’Union européenne qui demeure très jaloux de leur souveraineté et de leur citoyenneté nationale. Vous serez reçu comme un « chien dans un jeux de quilles » en leur demandant de s’en départir. N’est-ce pas votre option pro-colonialisme rocanadian qui daterait de l’époque des Croisades et du moyen-âge ?
Pour ceux qui veulent un amphithéâtre;ils ont une nouvelle façon de faire, c’est de le faire savoir aux élus en leur e@ un courriel dans une page créée par trois associés d’une boîte de marketing .
Les marches n’ont pas suffi a faire dire a M.Charest que le momentum dans la chambres des joueurs étaient de notre bord, également le revers a l’envers du P.Q.n’ a pas réussi non plus.
Passez-moi la puck je vais en scorer des buts; on tirer a coté du filet dans leur zone rouge.
Le message, c’est de dire que l’amphithéâtre, oui on le veut. Un point c’est tout, mais a quel prix; combien a coûté et coûtera les nouvelles commissions relatives; à cette construction de quoi a qui pour qui pour quoi???…
Alors; allez; cocher oui – cocher non pour vos candidasts préférés- de Belleval, la Ville de Québec, Québec- solidaire, l’Action démocratique du Québec, le Parti québécois et le Parti libéral. Le futur Choix du président tant qu`y être; PkP-Partenaire-privé; le plateau-kamicaze-perdu; bashing Régis, Montréal-Québec.
On dit qu, on veux que le message se doit être clair et soit disant respectueux, et le même pour tout le monde, des conditions gagnantes pour M.Charest et populiste pour Ahmir.
.
Le débat dérape en os; tout le monde en parle. Belleval dit qu’il y a 200 000 personnes contre le projet d’amphithéâtre, et pis ? Faut il ramener le débat à l’essentiel : la nécessité d’un amphithéâtre à Québec. Et ce, avec ou sans équipe de hockey. Pourquoi U2 et les Stones vont à Moncton ; je ne comprend toujours pas éclairez-moi ?
Tant mieux si on a les Nordiques un jour, mais on veut l’amphithéâtre avant tout. Commencez la construction, au plus vite qu’on en finisse;sortez la pépine de ce corps et creuse; Lalier-Larose-Cursi-Lapointe- Labaume-Bouchar -93.
Le trou dans la loi et cité et ville et la charte sera t’il englouti par les $$ des contribuables? Pour quoi Charest n,a t- il pas sorti son fouet pour clouer le bec aux détracteurs?.
Trop payant pour les libéraux eux qui ramperont a genoux jusqu’en septembre en espérant que l’été ne sera pas trop chaud pour faire fondre le projet sur la glace sous les pieds de ces députés.
Aréna neuf à Trois –Rivières, Gatineau et Laval $$$ gouvernemental promis et réalisable.
Enfin; j’espère que les hurluberlus rouge- bleu-vert orange n’iront pas encore un fois faire leur show a Time Square; ou autre manif du genre; au festival d’été et ou à la St-jean et rangeront leur t-shirt pour l’été.
On a compris ok.
De quoi faire rire les Jets, amuser Betman et rougir Régis…
André S
Cher «ami» Gascon!
Si jamais CROISADE il y a, c’est éventuellement la vôtre, vous qui radotez toujours les mêmes idées et qui répétez sans cesse les mêmes mots. À vos yeux il est clair que ROCANADIAN est un concept subversif. En ce qui me concerne, c’est un terme d’un ridicule abyssal.
Sachez aussi, cher «ami» Gascon, que mes racines sont plus gréco-romaines (ou même avant) plutôt que médiévales.
Recevez donc, cher «ami» Gascon, les salutations d’un dinosaure (cela, c’était avant les gréco-romains)!
Si je m’appelais Fidel Castro, je dirais L’HISTOIRE M’ACQUITTERA et je vous dirais que, quant à vous, l’histoire des années et siècles à venir ne va pas se mouler dans vos schémas usés, préfabriqués et indiscutables.
Jouissivement!
JSB
M. Baribeau, je vous cite: « l’histoire des années et siècles à venir ne va pas se mouler dans vos schémas usés, préfabriqués et indiscutables. »
Les invectives, la fermeture et en fin le bâillon.
N’est-ce pas là les méthodes et une pratique toute rocanadian face au Québec ?
Cette culture impérialiste rocanadian face au Québec: l’enfoncement de la constitution rocanadian dans la gorge des Québécois, de nombreux jugements de la Cour suprême du Roc qui torpillent sans cesse les lois adoptées par notre Assemblée nationale.
Pauvre «ami» Gascon, vos arguments sont d’une faiblesse intellectuelle désolante. Une personne ne baîllonne pas qui que ce soit en affirmant qu’elle n’est pas d’accord avec les idées (?) et thèses (?) d’une autre personne.
Mais je vais vous faire plaisir, comme à un gamin frustré. J’accepte et assume, jusqu’à ma mort, l’étiquette de ROCANADIAN. Si être souverainiste, c’est vous ressembler (analytiquement et politiquement), je suis fier de hurler que je suis un fédéraliste convaincu et militant et un ROCANADIAN ravi. Les sécessionnistes devront me passer sur le corps avant de réussir leur chafouine et illusoire sécession.
Enfin, j’ai trouvé ma voix, ma voie, ma vérité (et pourquoi pas ma vie?).
Ce qui est certain, c’est que vous et moi nous n’appartenons pas au même peuple ou à la même nation. Ma nation, c’est la liberté. La vôtre, c’est le dogmatisme, l’étroitesse d’esprit et l’intolérance.
JE SUIS NÉ POUR TE CONNAÎTRE
POUR TE NOMMER
LIBERTÉ (Paul Éluard)
J’espère sincèrement, Monsieur Gascon, que vous découvrirez la souveraineté individuelle et personnelle avant d’en arriver à votre souveraineté collective.
JSB
Cher ami Gascon, en ce jour du décès de Claude Léveillée, je vous dédie l’une des plus belles chansons de Claude Gauthier!
LE PLUS BEAU VOYAGE
paroles: Claude Gauthier
musique: Yvan Ouellet, Claude Gauthier
J’ai refait le plus beau voyage
De mon enfance à aujourd’hui
Sans un adieu, sans un bagage,
Sans un regret ou nostalgie
J’ai revu mes appartenances,
Mes trente-trois ans et la vie
Et c’est de toutes mes partances
Le plus heureux flash de ma vie!
Je suis de lacs et de rivières
Je suis de gibier, de poissons
Je suis de roches et de poussières
Je ne suis pas des grandes moissons
Je suis de sucre et d’eau d’érable
De Pater Noster, de Credo
Je suis de dix enfants à table
Je suis de janvier sous zéro
Je suis d’Amérique et de France
Je suis de chômage et d’exil
Je suis d’octobre et d’espérance
Je suis une race en péril
Je suis prévu pour l’an deux mille
Je suis notre libération
Comme des millions de gens fragiles
À des promesses d’élection
Je suis l’énergie qui s’empile
D’Ungava à Manicouagan
Je suis Québec mort ou vivant!
ET VOILÀ!
JSB
M. Baribeau, on voit toutes les libertés que vous vous permettez incluant l’arrogance et le mépris; grand bien vous fasse.
« Amicalement »
NO COMMENTS!
JSB
Vous êtes bien généreux et même bien patient, Monsieur Baribeau…
Vouloir échanger avec Monsieur Gascon, et espérer en tirer un iota de communication décente, c’est à l’avance s’engager dans la voie de la plus grande frustration imaginable. C’est se faire reprocher « arrogance » et « mépris » de la part d’un intervenant qui ne carbure lui-même qu’à telle enseigne…
Mais, un doute m’est venu ces derniers jours relativement à Monsieur Gascon. Le violent effet-repoussoir de celui-ci en ce qui concerne la « cause » souverainiste, dont il se réclame pourtant, m’a fait soupçonner qu’il est possiblement en fait un fédéraliste excité ayant infiltré le mouvement indépendantiste.
Si, si.
Car, si cela devait s’avérer, tout tomberait alors en place.
Logiquement.
En jetant aussi fortement le discrédit sur l’option de la souveraineté, en faisant fuir la « clientèle » qui ne voudrait en aucun cas rejoindre le camp de tels partisans prompts à insulter, en se présentant comme souverainiste (mais étant en fait un fédéraliste en mission de démolition), Monsieur Gascon aurait opté comme stratégie d’être un épouvantail souverainiste.
Pour ma part, si Monsieur Gascon devait effectivement se révéler être ce qu’il semble de plus en plus être, soit un fédéraliste acharné résolu à détruire autant qu’il le peut la cause souverainiste, je me dois ici d’exprimer mon total désaccord avec pareil comportement. Mauvaise, très mauvaise stratégie, à mon avis.
J’ai des amitiés autant dans le camp souverainiste que dans le camp fédéraliste. Et personne ne méprise l’autre. Le bon sens prévaut, la considération pour des idées divergentes est toujours de mise.
En conclusion, cher Monsieur Baribeau, peut-être conviendrait-il de faciliter le retour à la mesure chez Monsieur Gascon, de le convaincre que son approche pour discréditer le mouvement souverainiste devrait être abandonnée illico.
Les souverainistes ne sont pas les rustres que la stratégie, adoptée par Monsieur Gascon, voudrait nous faire croire qu’ils sont.
M. Perrier, me voilà maintenant devenu un IMPOSTEUR parce que je nomme un chat UN CHAT. Belle tentative de diversion.
Si vous croyez les propos de vos interlocuteurs mensongers faites en simplement la démonstration plutôt que de jouer l’intimidation, l’arrogance, le mépris et maintenant la diversion.
Mme Legault, je ne dis pas qu’il ne faut pas critiquer, vous m’avez mal comprise. Je suis contre les dictatures. On peut dire nos opinions mais pas en agissant comme les démissionnaires, ça fait mal à la souveraineté. Il aurait dû dire à Mme Marois qu’il allait se présenter à l’assemblée et voter NON. Et si elle ne trouve pas cela correct, donner leur démission par la suite. Et ceci, toujoursà huit clos comme l’ont fait les Libéraux. Et pour Bouchard, il menait le parti comme il le voulait et il était très autoritaire. Je ne pense pas que Mme Marois est de même. Mais elle veut une discipline et c’est normal.
La raison pour laquelle, je vais voter pour le PQ encore une fois depuis 20 ans, c’est le seul parti qui défend le fait français au Québec. C’est à peine croyable, il y a plusieurs partis et seule le PQ veut défendre ce fait. Pour moi, ça vaut la peine voter pour le PQ peu importe si c’est Mme Marois ou un autre.
Ensuite, le référendum, pourquoi le PQ ne dit tout simplement pas ceci… à notre premier mandat, on met en branle le processus pour la souveraineté car ça demande beaucou de travail. Il s’agit juste de lire le livre de Jacques Parizeau pour l’ampleur du travail à faire.Donc, le premier mandat, la prépraration, renforcement de la loi 101, etc. Et dans le deuxième mandat, RÉFÉRENDUM.
Claude Perrier, je pense que vous avez raison. À quelques reprises cette idée de provocation avait effleuré ma pensée. Merci de votre commentaire tonifiant.
JSB
»Je crois ici, en tout respect, que l’on confond un certain nombre de choses, dont «souverainistes » et «péquistes». » J.Legault
En tout respect Mme Legault, pour le commun des mortels souverainiste et péquiste ont exactement la même signification. Ce n’est que les militants et les chroniqueurs qui sont capables de différencier les nuances . Évidemment avec la déconfiture du Bloc et bientôt du PQ il va falloir que vous nous servez comme guide .
Par exemple Lucien Bouchard se déclare encore souverainiste mais il n’est plus péquiste, est-ce exact? Et comment définir Amir Khadir qui vote pour le NPD au lieu du Bloc, est-il vraiment un souverainiste ou est-ce que sa souveraineté èa lui n’est qu’un moyen d’atteindre son idéal de société socialiste ?
Permettez-moi de jouir des derniers commentaires…
M. Gascon,
si vous vous permettez d’appeler un chat un chat, puis-je vous sugérer de trouver du nouveau vocabulaire pour décrire vos ennemis… On commence à croire que vous n’avez pas beaucoup d’imagination… Mais en ce qui concerne de la frustration, ça, depuis le 2 mai, vous en débordez, c’est clair…
Allez, épatez-nous avec de nouveaux quolibets! En espérants qu’ils seront moins puérils. Et permettez-moi ausi de vous signaler qu’emprunter les attaques et le style de vos adversaires ne fait que confimer ce que je disais plus haut.
Je veux votre bien, M. Gascon, ne l’oubliez pas. Je ne fait que vous aider… Vous paupières sont lourdes, lourdes… Vous dormez maintenant. Répérez après moi,
‘J’aime le Canada’…
Au plaisir,
M. Nismou, le 20 % de mous de la souveraineté ne sont pas nécessairement pour la souveraineté mais pour la souveraineté, si nécessaire. Ce sont des souverainistes à temps partiels du genre de M. Khadir et de M. Bouchard et de plusieurs autres, environ 600 000 au Québec. Ils peuvent voter orange fédéraliste au fédéral en 2011, ADQ autonomiste au provincial en 2007 et CAQ nationaliste ou Québec solidaire pour une constituante en 2012.
Le souverainiste mou répond dans les sondages qu’il va voter OUI au prochain référendum mais ne souhaite pas qu’il se tienne trop vite. Il aimerait mieux, pour le Québec, quelque chose de moins risqué comme un statut particulier, asymétrique, la souveraineté culturelle ou un autre Meech ou de quoi à se mettre sous la dent constitutionnelle.
Par contre, les 25 % de souverainistes-séparatistes voudraient tenir un référendum demain matin, si un parti souverainiste était au pouvoir, même si les sondages indiquaient qu’ils le perdraient. Ils sont pour sortir complètement le Canada du Québec et installer de solides frontières avec l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et le Labrador pour ne plus avoir affaire avec ces colonisateurs anglophones, l’ennemi du Québec francophone.
Il semble que M. Parizeau est le chef des durs et M. Khadir, celui des mous. Mme Marois, cheffe des tièdes ou les légèrement ramollies, cherchant à tirer de son tirant, les dures, les tièdes et les mous, en se faisant critiquer des 2 côtés qui veulent sa peau. Khadir en lui prenant les votes du PQ pour Québec solidaire et Parizeau en tentant de la sortir de la chefferie du PQ, comme il a sorti Lévesque avec sa mutinerie de 1984.
Autre question ?
M. Bousquet, je me reconnais pas dans vos deux définitions.:)
J’ai toujours voté PQ et Bloc sauf à ma première élection fédérale quand le Bloc n’existait pas, j’avais voté pour Mulroney.
Mais en même temps, j’aimerais avoir un référendum mais selon moi, ce serait bien d’y aller de deux étapes comme je le proposais ci-haut. Faire un référendum demain matin est suicidaire car on a pas les élus charismatique pour remporter la victoire.
@Jean-Pierre Gascon
Vous écrivez :
«Les péquistes sont depuis 1996 devenus des autonomistes pro-colonialisme rocanadian. Le PQ depuis 1996 ne veut plus du caractère de l’État indépendant qui se nommerait Québec, soit la souveraineté.»
Vous aurez beau vous agir comme un iconoclaste mais il serait sans doute intéressant que vous nous fassiez partager votre raisonnement derrière ces affirmations surprenantes. Êtes-vous en mesure de le faire ? Je serais heureux d’en prendre connaissance.
«Nous avons une raison de vivre : apprendre, découvrir, être libres !»
[ Richard Bach ]
M. Carré, selon ce que vous venez d’écrire, je vous vois, comme Mme Marois, dans la section du centre, des tièdes qui voient bien qu’il manque de souverainistes pour faire la souveraineté, ce qui les incite à retarder le prochain référendum, selon leur instinct, parce qu’ils ne veulent pas en perdre un troisième.
Le dur pense qu’il s’agit de parler souvent de souveraineté du Québec et de bien l’enrober avec un beau projet pour convaincre un grand nombre de fédéralistes, assez rapidement de voter OUI. Il est pressé parce qu’il voit tous ces immigrés, majoritairement fédéralistes arriver 50 000 par année au Québec.
Le mou ne s’occupe pas tellement des immigrés et des autres dangers à la souveraineté, parce qu’il a plusieurs plan B et ne sera pas enragé s’il n’obtient pas la souveraineté, juste déçu.
Il peut y avoir des sous-groupes mais c’est le portrait que j’ai des souverainistes, principalement, depuis l’élection fédérale du 2 mai dernier.
Merci M. Bousquet,
Ma seule question quand vous dites les mous : »ne sont pas nécessairement pour la souveraineté mais pour la souveraineté, si nécessaire. » Comment définir le nécessaire, car si cette condition est du genre que le PQ proposait, c-à-d poser des gestes pour provoquer le Canada dans des gestes hostiles et ensuite récolter la manne résultant de la réaction des mous face aux »attaques du ROC » aussi bien dire que l’idée de la souveraineté est morte pour longtemps, le 20-25 % des durs seront marginalisés et comme dit M. Legault, on passe tout simplement èa autre chose.
Voici le message que j’ai ajouté sur le site de Radio-Canada. Ce n’est pas un sondage scientifique mais on est capable de voir si les gens sont POUR ou CONTRE. Je me suis aperçu rapidement que le NPD allait avoir la majorité des votes au Québec et la descente du PQ lors des dernières semaines. Voici la question et les résultats à 7:30hrs ce matin.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/06/09/001-legault-parti-automne.shtml#commentaires
Plusieurs personnes ont dit que le PQ ne veut plus de référendum et c’est une raison pour laquelle, ils ne veulent pas voter PQ.
Voici un scénario. Un sondage non scientifique…:)
Si le PQ et l’équipe Marois décide d’y aller avec deux volets. Le premier mandat sera de préparer le référendum car ça demande beaucoup d’organisation. En plus de gouverner sans scandale et surtout bien le faire en faisant du ménage dans les dépenses publiques, le PQ s’engage à renforcer la loi 101, interdire les baîllons, enquête sur la construction, moratoire gaz de schiste, Nationalisation des éoliennes, durée de deux mandat pour un premier ministre, etc…
Et dans le deuxième mandat, le PQ s’engage à tenir un référendum avec un nouveau chef car Mme Marois(elle a présentement 62 ans) va avoir pris sa retraite politique.
Est-ce que vous êtes prêts à voter pour le PQ lors de la prochaine élection?
Pour: 36
Contre:40
Madame Legault,
Votre analyse de la situation, fort excellente, démontre que Pauline Marois, par la succession d’erreurs qu’elle commet dans ce dossier, qu’on dénote l’absence de jugement critique chez elle. Pour qui suit la scène politique québécoise aussi longtemps que mon adolescence (et je n’ose pas dire depuis combien de temps pour conserver le secret de mon âge), cette absence de jugement est chose constaté depuis toujours chez madame Marois.
Votre addendum en fait une démonstration éloquente et s’il y a quelqu’un pour croire que madame Marois est vraiment consciente des erreurs qu’elle commet, c’est qu’il est atteint d’un aveuglement digne d’une autruche la tête bien enfoncée dans le sable.
Il me semble que des chefs d’états sans cette faculté d’un jugement critique aigüe (nécessaire en de telles fonctions) il y en a eu assez au Québec qu’on peut très bien se passer d’une autre.
De Soulanges,
Normand Perry.
M. Nismou, les Québécois ne se laisseront pas entraîner dans des chicanes avec Ottawa si c’est pour des raisons futiles. Si Ottawa refuse de céder des pouvoirs qui ne lui appartiennent pas ou des choses raisonnables, il n’aura qu’à lui à blâmer s’il enrage une solide majorité de Québécois.
En passant, le Québec ne devrait demander pour lui que ce que la majorité des provinces canadiennes désirent pour elles aussi afin d’effacer dans le ROC, le sentiment que nous voulons être injustes en étant d’éternels insatisfaits. Déjà que nous récoltons la grande part de la péréquation pendant qu’ils savent que nous nous payons des mesures sociales, comme les garderies à 7 $, pas mal plus qu’eux.
M. Perry, vous êtes un pur et dur, un vrai séparatiste, comme Parizeau, Landry et compagnie, un souverainiste qui passe son temps à taper sur la capitaine en chef de son navire amiral qu’il trouve trop molle de la constitution. Ces durs, admirateurs de M. Duceppe, qui vient de se planter solide, courent après des chimères en plus d’être impolis et insultants envers le PQ et Mme Marois.
Occupez-vous donc de construire autrement à des affaires plus positives à la place de démolir votre propre camp, comme un bon maso !
Cher monsieur Bousquet, faire un constat est une insulte maintenant, mais depuis quand au juste?
Dire d’un bateau que son gouvernail ne conduira pas à bon port c’est une insulte cela?
Dire que le décollage d’une fusée en une direction erronée c’est une insulte cela?
Constater que la direction d’une voiture est défectueuse et qu’elle met en péril les occupants tout comme les autres voyageurs c’est une insulte?
En d’autres termes, vaut mieux ne rien dire et s’en aller n’importe où sauf à bonne destination, en autant qu’on ne dise pas au chauffeur que le chemin emprunté ne conduira aucunement à la destination prévue.
Si c’est cela être un purzédur, alors qu’il en soit ainsi.
Normand Perry.
Brillamment dit et énoncé, Gilles Bousquet. Je pense à votre message destiné à M. Perry!
JSB
Monsieur Baribeau, n’est-ce pas vous qui signait un papier dans Le Devoir du 8 janvier 2008, dénonçant Pauline Marois se discréditant pour avoir fait de la publicité pour émission télévisée sous le titre Des politiciens qui se discréditent?
C’est exactement le manque de jugement critique dont j’ai fait état dans ma réponse à Josée Legault.
Dites-moi pas que vous devenez subitement une girou…. ah non, il ne faut pas dire ce mot au Québec, que vous avez soudainement changer d’opinion selon le contexte?
Normand Perry.
(à l’éditeur web de ce blogue pourriez-vous s.v.p. rééditer mon dernier message de la manière suivante, puisqu’il contenait une erreur de lien, merci).
Monsieur Baribeau, n’est-ce pas vous qui signait un papier dans Le Devoir du 8 janvier 2008, dénonçant Pauline Marois se discréditant pour avoir fait de la publicité pour émission télévisée sous le titre « Des politiciens qui se discréditent »? Voir: http://www.vigile.net/Des-politiciens-qui-se
C’est exactement le manque de jugement critique dont j’ai fait état dans ma réponse à Josée Legault.
Dites-moi pas que vous devenez subitement une girou…. ah non, il ne faut pas dire ce mot au Québec, que vous avez soudainement changer d’opinion selon le contexte?
Normand Perry.
< < Sachez aussi, cher «ami» Gascon, que mes racines sont plus gréco-romaines (ou même avant) plutôt que médiévales. >> JSB
Sumer et Assour?
Vous en avez de la branche! 🙂
Quel débat. Je ne parle parle pas de vos origines ancestrales lointaines, mais bien de ce qui se passe au PQ.
Les Péquistes ne sont pas suicidaires. Ils ont tout de même accordé la note de 93 % à Mme Marois et son programme de conquête de juridictions de certains dossiers présentement entre les mains du fédéral. Ils ne lui ont certainement pas accordé leur confiance dans un moment d’égarement irrépressible. Soyons sérieux.
Présentement, c’est la quadrature du cercle pour les Québécois. On tergiverse depuis des décennies et l’air d’aller paraît sans fin prévisible. La maison est divisée. Il n’y a pas de volonté populaire massive et apparente en faveur de la sécession. Il y a des millions d’insatisfaits et pas suffisamment de décidés. Des vélléitaires à la tonne, nous en sommes bordés.
Je crains, comme d’autres l’on avancé, que notre sort soit entre les mains du reste du Canada qui fera un jour une gaffe monumentale qui précipitera les évènements. Sera-ce un mal pour un bien? L’avenir le dira. Entre temps, on pédale dans la semoule.
< < En passant, le Québec ne devrait demander pour lui que ce que la majorité des provinces canadiennes désirent pour elles aussi afin d'effacer dans le ROC, le sentiment que nous voulons être injustes en étant d'éternels insatisfaits. >> M. Bousquet
Pas d’accord. Notre société distincte à des besoins que les autres provinces n’ont pas. Je n’ai jamais apprécié ces garderies à 5 $ alors que le gouvernement n’a pas d’argent pour les hôpitaux, les écoles et les prisons. Je ne parle même pas du système judiciaire, grand ami des criminels par son ineptitude à faire régner la loi, la justice.
Oui, le Québec pèche par ses excès. M. Charest a refusé d’augmenter les taxes (TVQ) parce que cela aurait diminué la péréquation. Il l’a affirmé sans vergogne. Faut le faire. J’avais honte. Le Québec, un quêteux à cheval, comme disait feu mon père.
Le Québec doit vivre selon ses moyens et pas aux frais des autres Canadiens. Oui à la péréquation, mais nous devons faire le maximum pour en jouir le moins possible. Ce n’est pas le cas en ce moment.
M. Perry, dire de la cheffe du PQ qu’elle n’a pas de jugement, si ce n’est pas une insulte de haut niveau, je me demande bien ce que c’est.
Dire qu’elle se trompe à l’occasion, pas de problème mais s’attaquer au jugement complet d’une personne, ça commence à être pas mal grave.
Mme Marois ne se trompe pas de direction, sauf que les purs croient qu’elle ne veut pas aller assez vite mais, tant que le ROC ne fera pas une lourde bourde contre les Québécois, ça va être extrêmement difficile de convaincre une solide majorité de Québécois de voter OUI à un prochain référendum sur la souveraineté.
En attendant, plusieurs souverainistes ou qui se disent souverainistes, sont très violent dans leurs écrits envers Mme Marois, de quoi augmenter les peurs des fédéralistes et des tièdes de la souveraineté.
On comprendra qu’il manque, dans mon dernier paragraphe ci-hait, un s à violent pour faire violents, vu qu’ils sont plusieurs à l’être.
@ Denis Drouin
Attente des « conditions gagnantes », « gouvernance souverainiste »: actions passives et défensives tentant vainement d’amener le Roc à lâcher un peu de lest de sa sujétion constitutionnelle impérialiste sur le Québec, cela ne brise en rien le lien colonial rocanadian.
M. Gingras, je crois m’être fait mal comprendre, je ne suis pas contre les garderies à 7 $ qui n’ont pas besoin de l’accord du fédéral. Tout ce que le Québec peut faire sans l’accord du fédéral, très bien, qu’il le fasse.
C’est seulement pour ce qui demande l’accord du fédéral, que je suggère que le Québec n’y aille pas seul au bâton parce qu’il va se faire virer, anyway.
Nous pouvons bien nous sentir différents mais, un Acadien doit se sentir différent aussi au Nouveau-Brunswick. Ce n’est pas la différence qui peut donner des droits supplémentaires si nous ne voulons pas nous faire haïr inutilement par le ROC, avant de nous décider à aller plus loin, si jamais, ça arrive.
M. Bousquet, j’entends bien, comme disait Molière.
Il est plus sage de se regrouper contre le fédéral que de s’y présenter seul. Mais lorsque le Québec réclame des accomodements, comme en immigration, le travail, et que les autres provinces ne sont pas intéressées, le Québec n’a aucune raison de s’abstenir. Nos dossiers doivent se tenir seuls, preuves à l’appuis.
Ce n’est pas parce que les autres provinces n’ont que faire de nos réclamations que nous devons nous priver de réclamer de quoi répondre à nos besoins spécifiques et uniques.
A chacun selon ses besoins. 🙂
Monsieur Gingras, le système de péréquation est une supercherie alors que les $50 milliards bon an mal an versés Ottawa par les Québécois servent essentiellement au développement économique du Rocanada au détriment de celui du Québec. Le versement en péréquation au Québec n’est que des grenailles comparativement à la richesse créée exponentiellement par l’aide au développement économique du Rocanada.
@ Michel Bertrand
Toujours le même baratin d’insultes de « fédéralistes » sans argument vantant le régime colonialiste rocanadian.
Si vous croyez les propos de vos interlocuteurs mensongers faites en simplement la démonstration plutôt que de jouer les injures, l’intimidation, l’arrogance, le mépris et la diversion.
M. Gingras, il se peut et il est même probable que certaines provinces, comme la Colombie britannique, seraient intéressées par plusieurs revendications du Québec comme, plus de pouvoirs en immigrations parce que ça peut aider à leur industrie ou ça pourrait aider à limiter l’immigration des Chinois s’ils croient en avoir assez etc.
Il reste l’histoire de la langue mais, le Québec, si ça lui tente, peut améliorer la loi 101 et s’il craint la Cour suprême, il pourrait y inclure une clause nonobstant pour la soustraire à ses jugements.
Le Québec n’aimerait pas que les autres provinces, sous prétexte qu’ils ont des besoins différents, obtiennent des pouvoirs que le Québec n’aurait pas.
M. Gascon, nous sommes probablement pas si mal traités par Ottawa en considérant la péréquation et le fait que les grosses dépenses du fédéral sont pour l’armée, les frontières et les ambassades qu’il nous faudrait supporter en cas de souveraineté.
Une autre dépense du fédéral très importante est les pensions pour les vieux canadiens à 65 ans. Il n’y a pas de fonds d’accumulés à cette dépense, toujours croissante, qui est prise directement sur nos taxes et impôts.
Il y a aussi le service de la grosse dette fédérale.
@ M. Bousquet
À quoi croyez-vous que nos $50 Milliards de taxes et impôts versés annuellement à Ottawa serviraient dans un Québec souverain alors qu’ils servent
essentiellement au développement économique du Rocanada ?
Le poids de la dette fédérale revenant au Québec est de combien selon vous ?
À combien évaluez-vous les actifs fédéraux partout dans le Rocanada dont 25% de leur valeur revient au Québec ?
@Normand Perry, vous avez raison de rappeler mon «vieux» texte. En fait, je maintiens que la majorité des politiciens et des chefs ou cheffes de parti ne cessent de se discréditer en adoptant toutes sortes d’attitudes absurdes.
En fait, ce que je voulais souligner, sans être suffisamment clair, c’est qu’au PQ il y a quand même une drôle de tendance qui consiste à toujours «blaster» les chefs, sauf rarissimes exceptions.
Mais n’ayez aucune crainte. Je maintiens mon jugement sévère en ce qui concerne les politiciens qui se discréditent et contribuent à dépolitiser de nombreux citoyens.
JSB
M. Gascon, je ne dis pas que nous sommes favorisés ni maltraités par Ottawa, nous sommes probablement justement traités parce qu’ils ont peur de nous qui pouvons leur séparer le Canada en deux parties inégales.
Si nous étions volés par le Canada, nos industriels et riches Québécois s’en rendraient compte et forceraient pour nous sortir du Canada mais, au contraire, ils sont à peu près tous fédéralistes.
L’idée de nous sortir du Canada n’est pas tellement pour nous enrichir afin de nous acheter de plus grosses maisons ou de plus gros chars ou un chalet sur le Richelieu mais, c’est de sécuriser la langue française et de ne plus répondre à des anglophones pour ce qui est actuellement sous la juridiction du fédéral.
M. Gascon,
vous ne m’avez pas compris on dirait… Ce n’est pas la première fois… J’ai mentionné deux choses dans mon dernier billet: 1 Que vous répétiez continuellement les mêmes insultes, et 2, que vous ne faisiez qu’imiter le style de vos adversaires pour vous défendre…
Et vous me répondez en me refaisant ce coup-là! Vous vous enfoncez… Laissez-moi rire de vous alors…
Et pour ce qui est de votre calcul de la péréquation, si vous voulez qu’on passe à d’autres trucs, montrez-moi vos chiffres pour arriver votre conclusion que le Canada nous ‘vole’…
J’ai comme l’impression que dans votre cas, vous avez pris cette conclusion pour du cash…
Et pour ce qui est du mépris, de l’arrogance et des insultes et des commentaires sans fond, parlez pour vous mon vieux…
Vous remportez la palme dans ce domaine mon cher Gascon; celle du plus haïssant et haïssable de ce blogue…
@ Denis Drouin
En supplément de réponse un texte de Richard Le Hir qui garde espoir que le PQ regagne sa légitimité auprès des souverainistes; ce que je ne crois plus possible en raison d’une vision chez la très grande majorité de ses membres autonomiste provincialiste pour l’avenir du Québec.
http://www.vigile.net/La-question-de-la-legitimite-du-PQ
Pour ma part je garde espoir qu’un mouvement rassemblant tous les souverainistes donne l’élan final à la réalisation du projet de pays Québec.
@ Michel Bertrand
Votre argumentaire me fascine et je perçois votre très grand sens de la démocratie et un très grand respect chez-vous, pour vous-même, de la liberté d’expression.
Difficile de lire ici des commentaires sur le projet de loi 204. C’est certain que le duo infernal Gason/Bousquet y sont pour quelque chose avec leur éternelle propension à tout ramener à la dualité souveraineté/indépendance.
Difficile donc d’évoquer dans tout ce tintamarre redondant le déficit démocratique qu’engendre ce projet de loi qu’a eu le PQ l’idée de porter à bout de bras.
«Celui qui désespère des évènements est un lâche, mais celui espère en la condition humaine est un fou.»
[Albert Camus]
» Chaque jour on voit des choses nouvelles dans le monde; les plaisanteries se changent en réalités sérieuses, et les moqueurs se trouvent moqués. »
Cervantes, don Quichotte de la Manche
Ma foi, Cervantes parlait de politique québécoise sans le savoir, je vous laisse le soin de démasquer notre don Quichotte national qui échoue tout ce qu’il entreprend sans même s’en rendre compte.
P.S. La dulcinée Normandeau semble toujours ravie, au moins il y a ça de pris.
M. Drouin, vous écrivez : « Difficile donc d’évoquer dans tout ce tintamarre redondant le déficit démocratique qu’engendre ce projet de loi qu’a eu le PQ l’idée de porter à bout de bras. »
Mais, M. Drouin, évoquez ce déficit démocratique, nous attendons votre évocation avec impatience. Ça nous fera plaisir de commenter votre évocation, si nous y trouvons de l’intérêt.
Ceux qui doivent commencer sérieusement à s’inquiéter de cette réalité burlesque qui dépasse la comédie, ce sont les humoristes qui vont se retrouver sur le chômage si les politiciens continuent à jouer dans leurs plate bandes.
reCaptcha: habitants djetsi…
Il y a plus à perdre en reculant qu’en avançant.
Du même auteur. (Cervantes)
Ça vaut autant pour les Canucks de Vancouver que pour Jean Charest qui est passé maître en la matière.
Monsieur Drouin je constate que le billet de Richard Le Hir sur le site Vigile ne vous a pas plu. Et pour cause, je vous comprends.
@ Jean-Pierre Gascon
Je n’ai pas lu le billet de Le Hir. Que disait-il ?
@Gilles Bousquet
Je comprends que, soit vous avez une mémoire sélective, soit vous ne lisez que ce qui vous intéresse. J’opte pour la première possibilité. Donc, dans tout ce bordel qui entoure le dossier de l’amphithéâtre de Labeaume, ma première préoccupation et à vrai dire la seule, fut celle relative à la volonté du législateur de priver les citoyens de leurs droits fondamentaux. Tel fut l’essence de mes commentaires antérieurs. Je ne perdrai pas mon temps ici à refaire pour vos beaux yeux tout le débat sur le sujet.
Ce n’est pas en vous adressant à moi à la première personne du pluriel comme le feraient des souverains narcissiques que votre condescendance absurde, pour ne pas dire ridicule y changera quoi que ce soit : rien ne peut être amené sur ce blogue sans que vous trouviez le moyen de dévier le sujet vers l’antagonisme souveraineté/indépendance en assaisonnement vos arguments de ridicules pourcentages que vous sortez d’un chapeau miteux. Sans vérifier qui est l’auteur d’un commentaire, juste en regardant s’il y a des pourcentages dans l’argument, j’ai 98% de chance de tomber sur un de vos redondants commentaires.
Il me semble que nous pourrions nous attendre quelque fois à ce que vous traitiez du sujet que Mme Legault met en ligne. Vous me faites penser à ces enfants bloqués au stade annal qui rapportent tout leur univers à une histoire de pipi-kaka. Même Freud en serait désespéré. J’ai bien hâte que vous sortiez de votre univers clos et hermétique et que vous vous ouvriez juste un peu et que vous osiez aborder le sujet du jour si tant est, évidemment, que vous en ayez la capacité.
Mais tout cela n’est que ma perception, mon opinion. Peut-être suis-je trop exigeant envers vous et que mes attentes, forcément, seront déçues. Si c’est le cas, je m’en excuse.
«Fais preuve de gentillesse envers tous ceux que tu rencontres, leur combat est peut-être plus dur que le tien.» [Platon]
Si intéressants qu’ils puissent être, et ils le sont assurément, les commentaires sur ce billet ont beaucoup dérapé… Parce que le sujet principal était – selon ma compréhension – le déchirement interne en cours au PQ.
La famille péquiste est en crise.
Pas l’option souverainiste, mais la gestion souverainiste telle que Mme Marois la conçoit. Une gestion de type étapiste. Ce qui déplaît « souverainement » aux plus pressés.
Alors, cela engendre des frictions et à présent des démissions. L’affaire Labeaume n’aura été qu’un prétexte commode pour déserter, partir avant le naufrage.
D’où la question qui tue: l’option de la souveraineté a-t-elle un avenir?
Et la réponse: peut-être ou peut-être pas.
D’ici à ce que l’on soit un peu plus fixé, le premier ministre québécois Jean Charest voguera paisiblement sur des eaux plus calmes, tandis que la chef de l’Opposition Pauline Marois sera à chercher de quel côté pourrait bien se trouver sa veste de sauvetage…
Cela étant, tout fédéraliste qui serait désireux de discréditer la cause souverainiste serait bien avisé de mettre la pédale douce au cours de l’été, le camp souverainiste étant déjà sérieusement enfoncé dans une tourmente dont il pourrait bien ne pas se relever.
Il serait vraiment très indécent de taper sur un adversaire déjà au tapis.
(En espérant que Monsieur Gascon y ira mollo dans sa croisade de discrédit du mouvement souverainiste, tout fédéraliste exacerbé puisse-t-il être – si l’on en juge par ses interventions habituellement acerbes où il se drape d’un québécisme plutôt suspect et à effet-repoussoir à l’égard de la « cause » souverainiste.)
(Pareille stratégie de type ultra-fédéraliste est fort mal avisée, et absolument non-nécessaire à l’heure où le mouvement souverainiste se cherche et ne sait où donner de la tête. Que toute astuce fédéraliste cesse, et laissons entre eux les souverainistes démêler leur écheveau…)
(Profitons, pour notre part, du beau temps.)
M. Drouin et votre crainte bien placée «priver les citoyens de leurs droits fondamentaux»
C’est ce que veulent faire encore le PQ et le PLQ, de méchants adversaires mais complices dans cette vilaine affaire de viol de nos droits fondamentaux, principalement de ceux de M. De Belval et de M. Khadir qui devrait, selon votre appréciation, devenir le prochain P.M. du Québec afin que la racaille qui restreint nos droits ainsi, soit démise et, de préférence emprisonnée pour crime contre l’humanité avec un petit séjour à Guantanamo ou à Monté Bello dans un camp de rééducation civique et citoyenne.
Votre impolitesse naturelle, devenue scatologique dans votre dernier message, dénote un manque de contrôle de vos émotions et de retenue, en général par manque d’arguments solides. Je ne vous retournerai pas la pareille.
< < Le Québec n’aimerait pas que les autres provinces, sous prétexte qu’ils ont des besoins différents, obtiennent des pouvoirs que le Québec n’aurait pas. >> M. Bousquet
Je ne vois pas pourquoi le Québec s’objecterait à ce que d’autres provinces réclament et obtiennent ce qu’elles désirent. Si le Québec n’en veut pas il n’a pas à en priver les autres.
Pour revenir au PQ, Mme Marois et son entourage sont les artisants de leurs propres malheurs. Ils ont joué la carte de l’électoralisme alors qu’il fallait jouer celle de la grandeur morale, comme l’ont fait Amir Khadir et les trois mousquetaires au nombre de quatre.
La faiblesse du PQ est d’être constitué de gens de diverse orientations philosophiques. La seule chose qu’ils aient en commun est la souveraineté, et même là, on peut être plus ou moins souverainiste. Une vrai macédoine.
Au PQ, la mayonaise ne prend pas longtemps. On croit l’avoir réussie et elle s’effondre. C’est un éternel recommencement. La quadrature du cercle. Je l’ai déjà dit et je me tais. 🙂
Monsieur J.-S. Baribeau, je vous remercie de nous rappeler cette merveilleuse chanson qui devrait devenir l’hymne national du Québec, d’autant plus qu’elle est très pacifique (Aucune allusion au « sang impur » ni « aux épées », ni à une violence) et qui s’adapte aussi presqu’à chacun des citoyens ( … »mes 62 ans et la vie/…Je suis de 5 enfants à table/…Je suis notre libération…) et elle finit dans un crecendo émouvant (…l’Énergie qui s’empile…/Je suis Québec mort*e* ou vivant*e*)