On se souviendra peut-être qu'à la fin de la session de l'automne 2010, Jean Charest avait promis de «nettoyer l'ardoise» de son «annus horribilis» en revenant en 2011 avec un tout discours discours inaugural et son fameux Plan Nord… http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2011/01/26/nettoyer-l-ardoise.aspx
Donc, M. Charest disait vouloir nettoyer son ardoise. Une ardoise barbouillée d'éclaboussures de Bastarache, de Bellemare, de post-its embarassants, d'agendas perdus et retrouvés, d'influents collecteurs de fonds à leur aise jusqu'au bureau du PM, d'exploiteurs impatients de gaz de schiste et, bien sûr, encore et toujours, de corruption et de collusion dans la construction. Entre autres choses aussi peu plaisantes….
Mais oups. Son discours inaugural passa inaperçu, ou presque. Tandis que son Plan Nord demeurait aussi mystérieux que le secret de la Caramilk.
Puis vient le recrutement de l'ex-ministre péquiste Diane Lemieux à la tête de la Commission de la construction du Québec. (Pauline Marois, lorsqu'elle est devenue chef, lui avait retiré son poste de leader de l'opposition. Résultat: Mme Lemieux quitta le PQ.)
Enfin – comme je le révélais le 27 janvier sur mon blogue en exclusivité -, vint le recrutement par la compagnie albertaine Talisman Inc. de l'ex-chef du PQ, Lucien Bouchard, comme lobbyiste en chef de l'industrie du gaz de schiste.
Bref, deux ex-péquistes volaient maintenant à l'aide du premier ministre dans les deux dossiers les plus épineux pour son gouvernement: la corruption et la collusion dans la construction ainsi que l'exploration et l'exploitation du très controversé gaz de schiste.
Et pourtant, pour toutes sortes de raisons, ces deux nouveaux alliés objectifs ne l'aideraient en rien à nettoyer l'ardoise dans ces deux dossiers…
Or, en bout de piste et en bout de session – in extremis – ce sera finalement Pauline Marois qui aura le plus aidé Jean Charest à nettoyer son ardoise… Du moins, un tout petit coin de celle-ci. Et pour combien de temps vraiment? Ça, personne ne le sait.
Qui l'eût cru?
Mais en fait, la chef du Parti québécois n'aura pas tant «nettoyé» l'ardoise du premier ministre – la tâche étant herculéenne en soi -, qu'elle n'aura contribué à éclabousser sa propre ardoise politique et celle de son parti.
Et elle l'aura fait en perdant quatre députés en deux jours. Des démissions dont les motivations étaient multiples, mais qui furent néanmoins, disons, provoquées par sa gestion mal avisée du dossier du projet de loi privé Labeaume-Maltais (204) encadrant l'entente entre Quebecor et le maire Régis Labeaume pour la gestion du futur amphithéâtre de Québec.
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Il était temps que la session finisse…
Ce vendredi marquait la fin de la session parlementaire à Québec…
Disons-le crûment: il était temps qu'elle finisse.
Pour Pauline Marois et le PQ, ce fut une semaine infernale – démissions fracassantes de quatre députés en vue, dont un est allé jusqu'à demander la démission de sa chef.
Un peu comme si l'effondrement du Bloc, le 2 mai dernier, n'avait pas suffit au Parti québécois comme thérapie de choc.
Lors de son bilan de fin de session, Mme Marois est apparue au micro avec son «équipe» de députés derrière elle, en mettant les plus jeunes à l'avant.
Cette image, de même que la répétition à plusieurs reprises du mot «équipe» par Mme Marois, confirmaient à quel point celle-ci a tiré la même conclusion que le reste du Québec. Source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/06/10/001-marois-bilan-fin-session.shtml
Soit que son propre leadership sort du psychodrame de cette semaine considérablement critiqué et ébranlé.
C'est là une pente qui risque d'être fort difficile à remonter.
En cela, les événements de la semaine auront aussi marqué ce que j'ai qualifié de divorce politique entre l'establishement péquiste actuel et l'ancien chef et premier ministre Jacques Parizeau – une conséquence directe de la démission de son épouse, Lisette Lapointe, qu'il aime également appeler sa «députée préférée»…
Même l'exécutif du comté de son épouse – Crémazie – risquerait peut-être une forme ou autre de tutelle du «national» – son président étant nul autre que le petit-fils de M. Parizeau… À suivre.
Dans Le Devoir de samedi, on attend également un texte signé de plusieurs «jeunes» députés péquistes désireux de marquer leur propre «territoire» par opposition aux Parizeau, Lapointe, Beaudoin, etc… http://www.ledevoir.com/politique/quebec/325251/crise-au-pq-monsieur-parizeau-faites-nous-confiance
Or, ils auront beau demander à ce qu'ils font de plus passer pour une «vieille garde» ringarde de leur «faire confiance» pour la suite des choses, tout cela sent la tentative, encore une fois maladroite, de tracer une frontière entre les générations.
Maladroite, entre autres manières, lorsque les signataires se disent une génération faisant dans le développement durable, l'environnement et l'«ouverture sur le monde», la démocratie, les valeurs de paix, la solidarité, l'éthique, l'intégrité , le développement des ressources naturelles, etc…
Eh bien. Manquerait-il à ce point de cours d'histoire contemporaine dans nos écoles pour que les dernières générations ne sachent pas que ce sont précisément les objectifs et les valeurs qui furent portés autant par le gouvernement libéral de Jean Lesage que par le premier gouvernement péquiste de René Lévesque et leurs équipes ministérielles respectives?…
Cette «ouverture sur le monde» et toutes les autres «valeurs» mentionnées dans le texte des jeunes députés, Jean Lesage les portait, René Lévesque aussi. De même que Jacques Parizeau et les Denis Lazure, Camille Laurin, Robert Burns, Robert Bourassa, Paul Gérin-Lajoie, Louis O'Neil, Georges-Émile Lapalme, Jacques-Yvan Morin, Claude Charron, etc., etc. etc…
Mais en fait, ce texte des jeunes députés du PQ est surtout une manière à peine voilée de demander à M. Parizeau de ne plus se mêler de «leurs» affaires. «Accompagnez-nous», étant le message officiel. «Laissez-nous tranquilles», étant le message officieux. M. Parizeau le recevra peut-être publiquement avec politesse, qui sait? Mais ce texte veut dire ce qu'il veut dire.
Encore une fois, un manque de jugement politique.
Car tout cela pourrait s'avérer être une arme à deux tranchants pour le PQ – leur propre chef n'étant pas elle-même tout à fait de la dernière «relève»….
En fait, Mme Marois, élue pour la première fois le 13 avril 1981 – soit il y a trente ans cette année -, pourrait facilement être associée elle-même à une autre «époque» du PQ. Du moins, si certains sont tentés de commencer à jouer à ce petit jeu-là.
Et si les jeunes députés signataires demandent à la vieille garde de les laisser «faire les choses à leur façon», le fait est que ce n'est pas la «nouvelle garde» qui dirige leur parti, non plus…
L'arme à deux tranchants, elle se trouve également dans ceci: M. Parizeau n'est pas n'importe quel «vieux beau-père»…
Après tout, il est le chef historique du PQ, un intellectuel d'une trempe inégalée dans la classe politique actuelle, un économiste exceptionnel, un des vrais grands bâtisseurs du Québec moderne et, surtout, sa «conscience» indépendantiste. Et, conséquemment, le seul à ne jamais avoir souffert d'une quelconque remise en question de son leadership lorsqu'il en fut chef de 1988 à 1995.
De le jeter ainsi par-dessus bord comme une vieille serviette usée ne fera aucun bien au PQ, ni à sa chef. C'est le genre de geste qui risque de se transformer, sourdement, lentement, en boomerang.
Et ce, même si M. Parizeau décide, ou non, pour la suite des choses, de faire son habituel «bon soldat» pour la «cause», personne ne se méprendra sur la nature réelle du contentieux. Ce dernier étant que l'on demande à Jacques Parizeau de se «tasser»… gentiment, sans faire d'histoire.
Ce qui ne sera pas sans conséquences au sein même du mouvement souverainiste hors du PQ.
Il est également faux de laisser entendre, comme le font quelques députés en service commandé, que M. Parizeau chercherait à «refaire» et à imposer les mêmes stratégies que 1995. Car le fait est que, contrairement à ce qu'il avait fait lui-même lors de la campagne électorale de 1994, il avait approuvé l'absence d'un échéancier précis pour un possible 3e référendum.
Ce n'est pas la date qui lui importait, mais le degré auquel s'engagerait le PQ, une fois au pouvoir, pour promouvoir activement son option et préparer de manière concrète un éventuel référendum.
Et ce sont précisément ces deux éléments fondamentaux qui manquent dans le plan de «gouvernance souverainiste» de Mme Marois…
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Un chemin miné d'obstacles…
Mais là n'est pas le seul obstacle qui se dresse sur le chemin du PQ en chemin vers la prochaine élection générale, laquelle, malgré les spins de certains, n'aura probablement pas lieu dès cet automne.
Un second obstacle est maintenant officiel: François Legault sera «sur la ligne de départ» lors de la prochaine élection générale. http://www.ledevoir.com/politique/quebec/325113/legault-se-prepare-a-creer-son-propre-parti
Et, tenez, dans Le Devoir d'aujourd'hui, un sondage Léger Marketing indiquant que si M. Legault se présentait avec un nouveau parti dans sa besace, le PQ dégringolerait à 21% tandis que le PLQ reviendrait aux 20% qu'il avait plus ou moins dans la dernière année avant sa remontée récente.
Donc, récapitulons: le Parti québécois et sa chef sortent fragilisés de la crise politique enclenchée par la démission de quatre de ses députés.
Ce faisant – malgré les deux dernières années cauchemardesques de Jean Charest et du Parti libéral -, le PQ risque une saignée d'une partie de sa gauche vers Québec solidaire et de sa droite vers le tandem Legault-Sirois.
Et oui, le troisième obstacle s'appelle Amir Khadir. Un sondage CROP plaçait d'ailleurs Qs à 17%. Ce qui est sans précédent. Certes, ça peut changer. Mais c'est quand même sans précédent…
D'autant plus que Françoise David, en congé de rédaction d'un livre pour le moment, devrait être de retour sur la scène publique cet automne. Attendez-vous donc à la voir également intervenir plus souvent.
Si le PQ ne se redresse pas et que QS réussit à recruter ne serait-ce qu'une poignée ou deux de très bons candidats, il pourrait fort bien gruger pas mal de votes au PQ à la prochaine élection dans la grande région de Montréal.
Une reconfiguration se pointe à l'horizon
De toute évidence, la lecture de la boule de cristal politique est un sport fort hasardeux avec un électorat et une scène politiques aussi volatiles…
N'empêche que si la tendance se maintient, comme disait l'autre, le PQ pourrait sortir considérablement amoché de la prochaine élection générale. Comme si le syndrome du Bloc le guettait tout à coup… lui aussi. Du moins, pour le moment.
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2011/04/20/l-ann-233-e-de-tous-les-dangers.aspx
Car tout peut arriver… même, qui sait, peut-être, un gouvernement minoritaire «legauiste»….
Tout peut en effet arriver alors qu'une reconfiguration majeure de la scène politique québécoise se pointe de plus en plus clairement à l'horizon.
Une reconfiguration dont l'anéantissement du Bloc le 2 mai dernier fut sûrement l'indice annonciateur le plus puissant.
Quant au PQ, il est plus que fragilisé. Il est dorénavant carrément vulnérable comme un chevreuil égaré sur la route par une belle nuit d'été.
D'autant plus qu'il appert que ce qu'exprimait le député Jean-Martin Aussant lors de sa démission serait également partagé par d'autres membres du caucus préférant tout de même, quant à eux, d'y rester.
Et ce, malgré l'optimisme de façade de certains «spin doctors» péquistes, ou proches de sa direction – pour reprendre le mot juste de mon collègue Michel David dans Le Devoir de ce jeudi.
Car nul besoin du sondage CROP-Le Soleil de cette semaine pour avoir compris que la crise majeure enclenchée au PQ par PL204, lui aura coûté de sérieures plumes… http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201106/08/01-4407035-la-saga-de-lamphitheatre-devastatrice-pour-le-pq.php
Des plumes qui, à cause du sérieux et de la gravité des déclarations des démissionnaires, ont peu de chances de repousser.
Surtout si d'autres sondages en septembre devaient continuer de montrer une remontée pour le PLQ, une hausse de Québec solidaire et une baisse pour le PQ… À suivre.
Tout ça à de quoi tenter Jean Charest de rester….
Il avait d'ailleurs l'air particulièrement à l'aise et détendu lors de son point de presse de bilan de fin de session…
Quoique, quoique… Dans une telle atmosphère, la prochaine élection pourrait s'avérer être toute aussi risquée pour lui…
Sera-t-il vraiment, vraiment prêt à risquer une possible défaite s'il venait à décider de se présenter pour un quatrième mandat consécutif?
Certains ont même «spinné» une possible élection dès cet automne. Et ce, même si la chose ne tient pas debout alors que la dernière ne date que de décembre 2008 et que le gouvernement est majoritaire.
Sans certitude absolue, je continuerais plutôt à avancer que M. Charest ne sera pas de la prochaine élection. Qu'elle soit tenue en 2012 ou en 2013.
Et là, on arrive au quatrième obstacle pour le PQ: un nouveau ou une nouvelle chef du PLQ… juste à temps pour la prochaine élection?…
Juste une hypothèse, comme ça.
Bref, l'été ne sera pas de tout repos pour les principales forces politiques du Québec….
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Par contre, encore une fois, il importe de garder un élément fondamental en tête: l'extrême volatilité de l'électorat et de la scène politique. De même, semble-t-il, de certains de ses «acteurs» principaux…
Comme le disait Robert Bourassa: en politique, six mois, c'est une éternité…
Une éternité pendant laquelle, lorsque l'air du temps se fait particulièrement volatile et dégage un certain parfum de «changement», il arrive parfois que les sondages, et même les spin doctors, en perdent le nord.
À preuve: le contexte de décembre 2010 comparé à celui de juin 2011…
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En attendant, ce samedi, les IPSO (Intellectuels pour la souverainteé» tiendront leur colloque où, entre autres, y parleront le député démissionnaire Jean-Martin Aussant et l'ancien chef et premier ministre, Jacques Parizeau...
http://www.ipsoquebec.org/index.php?option=com_civicrm&task=civicrm/event/info&reset=1&id=6
Au Québec il y a tant de prétendants aux trônes, et que l’on se demande qui sont ces Rois Pataud!
Tandis qu’a Ottawa l’on tournait la Page! Une Page qui ne s’est pas dérobée; on se demande qui va maintenant remplir les cruches!
Les temps seraient-ils devenus durs pour tous les Pataud du monde!
Vont-ils devoir s’en remettre à la Page; ou bien s’enrober dans leurs grands principes, leur irresponsabilité solennelle, c’est cela savoir bien gérer, avec des certitudes empruntes d’ignorance et remplies d’illusions.
Dans ce genre de perspective étroite, où absence de défaillances est confondue avec absence de risques, et irresponsabilité devient presque vertu, ils n’y a plus beaucoup de ressources et d’efforts réellement investis. D’où les blocages structurels de notre société.
Le point de rupture au Québec, ce fut ce manquement à l’Éthique dans la manière dont on Régis l’économie; des manquements qui en discrédite aussi la Culture.
Avec l’économie dans son je du pouvoir: son compte était bon, et la reine est Pataude.
Trop de Culture n’est pas un problème à l’ajout de plus d’Éthique.
Trop de conflits d’intérêt au sein de l’Économie, ça l’est!
Qu’est ce que c’est que la Souveraineté-Association: c’est l’insupportable indissociation des Cultures, de l’Éthique, et de l’Économie. Ne retirer qu’un seul élément de cette équation, et vous n’aurez juste qu’une province dépendant des autres.
C’est là, la sempiternelle question de l’être ou de l’avoir.
Pour être, le Québec a voulu favoriser l’éthique (NPD), et fit l’économie de sa culture en Bloc.
Pour l’avoir, les Québécois favoriseraient aussi l’éthique.
En effet, la corruption semble endémique dans tout le Québec, notamment dans les travaux publics et les infrastructures du génie conseil. Mais, ceux qui sont concernés ne prendront pas le risque d’une commission d’enquête publique. Par conséquent l’éthique n’est pas encore à l’ordre du jour.
Il n’y a donc rien de trop menaçant pour le roi Charest; et je suppose que le roi Harper n’aidera pas non plus – l’économie c’est son forte pour diriger le Canada, l’éthique c’est avec cela Layton pense rétablir l’équilibre.
Et sur ce si la culture, ne semble pas vraiment nécessaire, faudra-t-il aussi s’en remettre à la Page! – Comme ces trois mousquetaires: de POTS ils sont passés à STOP.
Avec Louise d’abord pour l’éthique, Pierre d’abord pour la culture, et Lisette d’abord pour l’économie: le compte est bon, le Québec peut devenir un pays!
Cette lettre à Jacques Parizeau laisse un arrière goût vraiment désagréable. Elle reflète le ton employé par Stéphane Bédard à Desautels hier, par exemple. Je suis très surpris d’un tel manque de sens politique qui conduit à tirer, même poliment, sur son propre camp. Cette initiative n’attirera personne et en éloignera plusieurs.
Bonjour
Le spectacle navrant donné par les trois démissionaires péquistes agissant comme des bourreaux qui s’inquiètent du confort du condamné à mort avant de lui enfoncer le coup de hache fatal a été le dernier clou dans le cercueil du P.Q. à mon avis. Difficile de se relever d’une telle marque d’affection sur la place publique venant de tirs amis malgré les vaines tentatives disculpatoires en insistant qu’on est pas coupable….
Cependant, avec ou sans Jean Charest qui a toujours l’air de se flatter la bédaine comme un ogre la veille d’un festin douteux pendant que les péquistes se crêpent le chignon, le parti libéral va couler à pic lui aussi dans cette galère digne des vaudevilles du théatre des variétés de Gilles Latulippe avec la poune.
Je viens d’entendre Stephen Harper dire que les québécois vont se rallier au parti conservateur dès que la lune de miel sera terminée avec Jack Layton. Les québécois sont pas en lune de miel, ils sont sous une éclipse de soleil totale attendant un sauveur qui leur promettra de ne plus les envoyer en corvée électorale pour l’éternité, une vie de rève avec une nouvelle équipe de hockey ne serait pas superflue dès que la lumière reviendra au dessus de nos têtes.
J’ai rarement vu, pour ne pas dire jamais, un parti politique prendre une telle mauvaise décision que le PQ dans le dossier du projet de loi 204.
Bien que faisant fi des droits fondamentaux des citoyens ce projet de loi présenté par le PQ a été l’occasion d’une puissante contestation de la chef et de son entourage.
Jusqu’à il y a peu de temps, les Québécois avaient le choix entre deux partis politiques, le PQ ou le PLQ. Or cette époque semble bien révolue et des prétendants très sérieux se pointent maintenant à la ligne de départ.
Les tendances masochistes et autodestructrices des partisans péquistes trouveront certes dans les faits récents de belles et bonnes occasions de s’auto-torpiller avec la plus belle ardeur.
Mais les temps ont changés et les prétendants au pouvoir se sont multipliés, sans doute pour le plus grand bien démocratique. Quand on navigue dans des eaux où foisonnent les requins il vaut mieux prendre garde de ne pas tomber par dessus bord, surtout blessé et ensanglanté. Dans un tel océan l’espérance de vie est bien courte.
Alors, je crains que ce que nous observons soit plus qu’un nettoyage d’ardoise.
Je crains que l’on assiste à la destruction de l’ardoise.
J’ai bien peur de devenir orphelin politique en quête d’ un parent adoptif moins masochiste qui ne soit pas en proie à une violente pulsion autodestructrice.
«Lorsqu’une question soulève des opinions violemment contradictoires, on peut assurer qu’elle appartient au domaine de la croyance et non à celui de la connaissance.»[Voltaire]
Les derniers sondages nous confirment que l’humeur de l’électorat n’a pas tellement changée depuis des mois soit avant la dernière gaffe de Pauline Marois et de sa garde rapprochée dans le dossier de l’amphithéâtre de Québec. Ce qui me confirme ENCORE que le choix de Pauline Marois comme chef du parti sera probablement le dernier clou qui fermera le cercueil du PQ aux prochaines élections. Quand un parti souverainiste se transforme en parti autonomiste en traitant les gens qui sont réellement souverainistes de pur et dur cela n’annonce rien de bien réjouissant pour la suite des choses.
Comme je l’ai mentionné avant j’étais de ceux qui acceptait de donner une chance a Pauline Marois même si j’aurais préféré que la direction et la gouvernance du parti soit assumée par quelqu’un d’autre. Pourquoi ?
Premièrement la popularité de Pauline Marois dans la population étant depuis quelques années a son plus bas niveau et que les membres du PQ n’est pas été assez clairvoyant face a ce handicap MAJEUR m’étonne encore et me fait comprendre que le parti est majoritairement entre les mains de gens peut conscient et vivant dans une bulle hermétique dangereuse. Et le dernier sondage de ce matin nous confirme que le PQ s’apprête à en manger toute une aux prochaines élections. Ce sera probablement Legault le prochain Premier Ministre du Québec ou « HORREUR un gouvernement du PLQ avec ou sans Charest.
En plus de voir nos nouveaux « autonomistes « du PQ s’en prendre a Parizeau alors que celui-ci ne proposait que de mettre en marche un plan concret de promotion de la souveraineté sans date ni possibilité de référendum dans un premier mandat me confirme aussi que les « mous « du PQ ne sont rien d’autres que des autonomistes comme les Deltell et les Legault du Québec .
Les gens veulent du nouveau et les dernières élections fédérales nous le prouvent entièrement et ce que propose le PQ aux citoyens du Québec est une chef de la vieille garde dont les plus jeunes du Québec considèrent comme une vieille matante fatiguante qui aspire à devenir VIZIR a la place du Vizir. Avec un nouveau chef comme Curzi ou Rainville peut-être que le PQ aurait des chances de s’en sortir mais avec Pauline Marois les carottes sont cuites.
Je vote pour le PQ depuis 1976 et pour la première fois de ma vie je vais voter pour Québec Solidaire si lors de la prochaine campagne électorale le PQ va –t-en-guerre –avec –Pauline.
@Réjean Asselin
Votre commentaire est très intéressant. Mais ne croyez-vous pas que le problème qui handicape le PQ est plus global que celui de son chef ?
«L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.»
[Aristote]
Il est clair que M. Parizeau est le chef des 4 mutins, à travers Mme Lapointe, son épouse. C’est une réédition de sa propre mutinerie qui avait bien réussie contre M. René Lévesque en novembre 1984 qui l’avait obligé de démissionner comme chef moins d’un an plus tard en juin 1985. C’est sa signature pour se débarrasser d’une autre cheffe, pas assez pressée, pas assez séparatiste à son goût, Mme Marois.
Si M. Parizeau se sent insulté par la lettre du groupe de jeunes députés péquistes, libre à lui, mais son épouse ne s’est pas gênée pour insulter Mme Marois lundi dernier avec l’appui ouvert de M. Parizeau. Faudrait pas qu’il se sente trop injustement traité…quand même.
L’erreur des purs et pressés comme M. Parizeau, le pressé en chef, c’est que le Québec est comme l’Écosse, il peut faire confiance à un parti souverainiste aux élections, si le chef est vraiment charismatique et sait faire vibrer les bonnes cordes des citoyens mais, il n’y a que 25 % de souverainistes solides écossais, comme au Québec. Les autres 20 % sont des nationalistes qui désirent des changements constitutionnels importants, sans couper les liens fédéraux.
Ça prendrait, en Écosse comme au Québec, une très grave erreur du pouvoir central pour inciter plus de citoyens à vouloir séparer complètement leur « province » du pays central. Est-ce que la découverte de beaucoup de richesses minières dans le grand nord du Québec pourrait aider à sortir le Canada du Québec ? Probablement, si le Canada fédéral voulait trop nous les enlever.
L’Écosse et le Québec semblent vivre trop de confort pour se séparer comme d’autres pays, moins bien pourvus, l’ont fait dans les derniers 50 ans. Que voulez-vous, à ce moment-ici comme le dirait M. Chr….
Et voila que Gilles Bousquet repart avec ses statistiques de mous et de durs. Pathétiques ! Où est l’ardoise M. Bousquet ?
«Il est plus difficile de prouver à quelqu’un sa bêtise que sa misère.»
[Jean d’Ormesson]
Madame Legault,
Il fut un temps où je prenais plaisir à lire l’éditorial du VOIR parce qu’on y abordait tous ces sujets qui nous échappent dans la vitesse du quotidien et sur lesquels l’auteur (de chaque époque) dissertait avec folie et passion.
Or avec vous je ne retrouve pas ce plaisir et c’est le moins qu’on puisse dire.
En fait je me demande si vous avez d’autres intérêts que la souveraineté et le pays. Et je trouve ça très ordinaire de la part de votre éditeur de vous laisser mener en ces pages votre petite guéguerre de radicale Péquiste. Et lancer les hauts cris envers tout ce qui n’est pas radical dans ce parti. Non mais savez-vous qu’on a rien à cirer de Parizeau et cie. Pas plus que de Marois ou Legault d,ailleurs. Ce ne sont que des dinosaures pour ne pas dire des fantômes.
Comme on dit par chez nous, « c’est quoi la différence entre se faire fourrer par les libéraux ou les péquistes ». Comme si l’indépendance pouvait faire une différence là-dedans. Comme si prendre le pouvoir pour le pouvoir après l’indépendance serait moins pire.
De toute manière, un PQ qui appuie l’économie néo-libérale, et qui se prononce en faveur de l’amiante, du gaz de schiste et des mine d’or est pour moi d’un total désintérêt, et c’est probablement le cas pour une large portion de la population madame.
En fait je n’ai jamais lu une de vos chronique jusqu’à la fin tellement ce que vous dites est prévisible et totalement déconnecté de l’univers québécois d’aujourd’hui.
Excusez-moi d’être aussi direct mais je serai heureux de votre départ comme je le fus de celui de madame Charrette de Radio-Canada (quoique pour des raisons très différentes).
Adieu.
Messieurs Drouin et Clément, sont pas contents. Une ne veut plus me lire et l’autre, plus lire Mme Legault, ça les écœure trop.
M. Drouin, les statistiques, ce n’est pas rien. Les sondages en Écosse montrent clairement ce 25 % de séparatistes écossais malgré tout leur pétrole en mer du nord. Le SNP, parti autonomiste d’Irlande, vient de gagner majoritairement les dernières élections mais refuse de tenir un référendum rapide à cause des mauvais sondages pour son option.
Au Québec, ces 25 % de séparatistes a voté pour le Bloc à la dernière élection fédérale…normal. Les autres, ont voté massivement NPD fédéraliste, incluant M. Khadir, souverainiste au provincial et fédéraliste au fédéral, un genre de dédoublement …constitutionnel, si on peut dire, pour être poli, ce que tous ne sont pas ici.
Au Diable!
Les sujets qui nous échappent!
Les grands esprits moralisateurs qui ne comprenne rien à rien!
Toujours à la recherche d’une idée creuse, ou d’une citation pour se caher derrière!
Mon dieu qu’il sont Ils sont tous beaufs ces zéros fatigués! (DePape ou tout comme).
Le Québec n’a jamais manqué de POTS – Il était temps de dire STOP!
(STOP, depuis le 10ème siècle, un mot d’abord de la Normandie – là où allèrent aussi ces méchants Viking, parce que le ciel y arrose les vaches et que cela donne du lait – après faut voir là où il pleut, (il y eu l’Angleterre, toujours au 10ème siècle (Boring, quite boring, till boring), …).
Pas t’éthique mais presque!
Josée Legault fut toujours pour la souveraineté du Québec, et elle l’est encore plus maintenant!
Par contre Jean-François Lisée fut décevant lorsqu’il dit que les 3 auraient pu revenir – après que les accomodements été devenus résonnables.
Au Québec il ne restait plus qu’à bien définir les concepts économiques qui contribuent à l’équité des échanges. Mais on y avait oublier l’éthique.
La culture c’est la passion, avec cela il n’y aurait pas trop eu de problème!
Le vent l’apportera : l’éthique / le dévouement / Kristina (Rady);
Le vent l’emportera : la culture / la passion / Marie (Trintignant);
Oublier l’une, pour ne s’éprendre que de l’autre, c’est tuer les deux;
Oublier les deux, pour n’en avoir aucune, c’est se tuer soi-même!
Le vent nous portera: l’économie – Peut-on vraiment ne compter que là dessus?
Marie s’en fend la tronche, Kristina s’en balance, et Cantat s’en retourne pour ne plus dormir!
C’est un peu cela la tragédie de Sophocle!
< < De toute manière, un PQ qui appuie l'économie néo-libérale, et qui se prononce en faveur de l'amiante, du gaz de schiste et des mine d'or est pour moi d'un total désintérêt, et c'est probablement le cas pour une large portion de la population madame. >> M. Clément
Bien d’accord.
On veut un PQ néo-démocrate. Du côté des gagnent petits, des obscures, des sans-grades.
La différence en le PQ et le PLQ est le ‘ L ‘. Pas fort.
Je crains que le futur nouveau parti de M. Legault réussisse à prendre le pouvoir en se faufilant dans la tourmente. Ce ne sera pas un progrès.
M. Charest a réussi à démolir le Québec humaniste, compatissant, honnête. M. Legault, plus compatissant, pourra-t-il recréer le filet social et la confiance envers les hommes politiques? M. Legault favorisera-t-il l’exploration et l’exploitation des gazes de schistes? Si oui, il ne faut pas voter pour lui et son parti.
Il est bien malheureux que QS fasse si peur aux bougeois que nous sommes. Nous sommes pris dans un cercle vicieux : l’absence de changement nous fait peur, nous irrite; le changement nous fait peur. Ce n’est pas cornélien, c’est dément.
@Denis Drouin
Ce que je dis est fort simple .
Avec Pauline Marois le PQ sortira deuxième et peut-être troisième aux prochaines élections !
Avec un autre chef plus jeune et moins identifié à la vieille garde de 1976 peut-être que le PQ pourrait sortir gagnant de façon minoritaire bien entendu !
C’est quand même la première fois de notre histoire qu’un parti innexistant récolte 33 % du vote de la population et les membres du PQ devraient regarder la réalité en face plutôt que leur nombril !
Pauline ne passe pas dans la population peut-importe les analyses complexes de toutes sortes !
Mme Legault, votre billet de la première à la dernière ligne est d’une clarté et d’une lucidité remarquables. Comme toujours dans vos chroniques, entrevues et sur ce blogue vous cernez et situez admirablement les enjeux politiques en leurs tenants et aboutissants. Bravo madame! Je nous souhaite vous avoir encore très longtemps comme politologue, analyste et chroniqueuse objective, libre de tout lien de « dépendance ».
P.S.- Je trouve ingrat, mesquin, de la part de la relève du PQ et des jeunes de cette formation de « tasser » cavalièrement Jacques Parizeau oubliant les services rendus au peuple du Québec par ce dernier toute sa vie durant en une abnégation exemplaire. Il a consacré toute sa vie au progrès et à l’épanouissement général de tous les Québécois.
M. Gascon, vous êtes scandalisé par le « tassage » cavalier de M. Parizeau mais le tassage de Mme Marois orchestré par son épouse qu’il supporte, c’est mieux ?
@ M. Clément, je n’ai aucune intention d’entrer dans un débat ou une discussion lorsqu’on fait dans l’attaque personnelle, mais comme vous vous attaquez justement à mon intégrité et mon indépendance d’analyste et de politologue, voici:
1- De toute évidence, vous ne me lisez pas très souvent. Sinon, vous sauriez que mes chroniques, comme celles de mes collègues, analysent l’«actualité» politique de même que les tendances de fond. Résultat: bon an mal an, ici ou à The Gazette, mes chroniques sur le mouvement souverainiste, contrairement à ce que vous avancez, ne comptent que pour une très petite portion des sujets que j’aborde dans mes chroniques.
2- Je ne sais si vous êtes membre d’un parti politique vous-même, mais les seules cartes de membre que je possède sont celles de mon club vidéo et de clubs de quelques boutiques que j’affectionne particulièrement… Donc, on repassera pour l’étiquette faussement partisane que vous prenez la liberté de me coller sur le front comme si nous avions élevé les cochons ensemble. Ma liberté de pensée, de réflexion, de conscience, de pensée critique et d’expression, je l’exerce. Totalement. Pour votre information, je ne suis ni une «ex» frustrée, ni une spin doctor, pour quoi que ce soit ou quoi que ce soit.
Maintenant, si mes analyses vous horripilent, cela vous regarde et est de votre droit le plus absolu. Personne ne peut plaire à tout le monde. Le métier d’analyste politique n’en est pas un de «séducteur», mais de modeste éclaireur.
C’est déjà ça de pris…
Et pour la suite, ici, j’apprécierais grandement que l’on se souvienne en tout respect que le sujet du billet est le bilan de fin de session, dont font partie les quatre démissions de cette semaine, et non la personne de votre humble chroniqueure. Ce ne sont pas les sujets d’intérêt sur l’actualité politique qui manquent.
Comme dans le film d’Amadeus, M.Clément trouve qu’il y a trop de notes dans vos compositions, Mne Legault.
S’t- ivident!
http://www.youtube.com/watch?v=WxlchHPv7CU&feature=related
M. Réjean Asselin,
Je suis loin d’être en désaccord avec vous. Mais il me semble que le problème du PQ est plus profond que juste l’identification d’un chef adéquat et compétent.
Je me demande si la «mission» même du PQ n’est pas en soi un aimant attirant toute une panoplie de membres et de supporteurs qui sont extrêmement disparates et qui ont des attentes, voir des agendas très différents et même opposés à bien des égards. D’une façon imagée j’ai l’impression de voir un groupe important de naufragés prenant d’assaut le seul canot de sauvetage encore à flot au risque de le faire verser sous le poids des assaillants. Évidemment le Parti québécois étant le canot de sauvetage.
Bref, quelque soit le chef qui sera mis en place, au PQ il sera toujours contesté par une faction, surveillé par une autre et admiré par le reste.
M. Bousquet, vous avez tort. Je ne puis résister à vous lire. Mais je ne vous dirai pas ce qui anime cette pulsion irrésistible, cela ne vous ferait pas rire comme vous le savez si bien le faire.
Et juste pour vous et M. Louvet en voici une que je vous dédie spécialement :
«La bêtise est infiniment plus fascinante que l’intelligence.
L’intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n’en a pas.»
-Claude CHABROL
M. Bousquet, entre vouloir « tasser » quelqu’un de la chefferie et vouloir lui « fermer la trappe » il y a toute une marge, celle de pratique démocratique —— à pratique faschiste.
A Denis Drouin.
J’aurais aimé écrire votre commentaire mais j’appuie totalement votre pensée.Nous voilà comme je l’ai déjà mentionné orphelin politique.
Il m’est arrivé dans d’autres carnets d’avoir des confrontrations avec vous mais ce fut sans malice.J’admire votre ardeur, votre écriture et même vos citations qui en passant donnent force à vos textes.
A Madame Legault.
Votre réplique est à point.Commenter l’actualité n’est pas inventée des situations mais nous conduire à en faire des discussions.
Ceux à qui ça déplait non qu’à consulter d’autres journalistes!
Moi aussi je suis membre de quelques boutiques que j’affectionne, peut-e^tre avons-nous les mêmes gou^ts…
Mario Goyette.
Je suis contente de ton retour.D’ailleurs nous avons été et sommes des carnetiers très assidus .Autant à radio-canada qu’avec voir.
Je déplorais ton départ mais très contente de te lire!
J’ai fait une grande ballade dans ta région qui est mienne maintenant.
C’est très beau les cantons de l’est même si je suis beauceronne à part entière mais sans jarrets noirs !
Croyez vous qu’a Vancouver nous soyons pour la séparation du Québec?
Croyez vous qu’au Québec vous soyez pour la séparation du Québec?
Je pense que la réponse est la même!
Qu’est ce que c’est que la Souveraineté-Association: c’est l’insupportable indissociation des Cultures, de l’Éthique, et de l’Économie. Ne retirer qu’un seul élément de cette équation, et vous n’aurez juste qu’une province dépendant des autres.
Avec les 3 trois, le Québec est conscient de sa capacité à exprimer la légitimité de ses choix, quels qu’ils soient!
Lancer cela comme un caillou dans un étang, il n’y a plus une carpe, et tous les requins se sautent dessus. Et oui, à la vitesse à laquelle les glaciers fondent, personne ne va être dans les temps, et tout le monde dans l’étang? Vous auriez du aller voir cela en Montérégie! Au Manitoba aussi, et puis peut-être aussi ailleurs!
Coté séparation, il n’y a pas que les dingues, faudra aussi penser aux digues!
C’est pas t’éthique.
Pourtant le manque d’éthique des libéraux de JC – les a faits ou va les faire disparaître. Gomery éthique, Bastarache et pas toque! Mais ce n’est que partie remise!
STOP Harper, de Brigette with love, à un Harper dysfonctionnel et incapable de faire de quoi – c’est assez ironique!
Charest c’est pareil, d’un lapsus à Khadir, Bouchard en vendit la mèche : les Rois Pataud c’étaient eux autres.
Le Gouvernement Harper ne fit-il que de l’improvisation?
Sur ce point le vérificateur Wyld et le ministre Baird s’entendent, l’un pour établir les faits, l’autre pour trouver des excuses.
Maintenant ils connaissent les excuses, et savent comment les dire, sans s’en excuser!
Donc il ne leur reste plus qu’a établir les faits! Et c’est là que cela se complique:
Question budget : Couper dans les dépenses, on ne sait pas encore comment faire. L’excuse : ils le sauront dans un an. :=( La majorité c’est après 18 ans :=)
Question dépenses : un CF35, on ne sait pas combien ça coute! (On ne le saura pas avant 18 ans)!
Puisque l’opposition ne doit plus nécessairement l’aider, peut-on présumer que le gouvernement Harper ne saura pas, soit quoi faire; soit comment le faire! Et que ce sera surtout de l’improvisation?
Sans éthique, le Canada n’est plus un Pays.
Avec Charest c’est pareil, sans éthique, le Québec ne vaut guère mieux!
Il y a-t-il une alternative? Le monde change, tout le monde réclame plus de justice, de l’éthique, dans un système économique équitable – le Québec reste coi – il a d’autres choses à faire – On met des pattes et des oreilles dans un chapeau, et on crie Lapin! Et on crie Lapin, Lapin, Lapin, Lapin (Did I miss one?) seulement celui qui devrait sortir du chapeau!
STOP au Lapin!
Claire Thibodeau.
Ça fait un bail en effet, voyez ce que j’ai retrouvé sur le blogue de Patrice Roy en date du 28 juin 2007.
Bonjours. Merci, Claire Thibaudeau de Sherbrooke, de la part d’un garçon né à Windsor Qc, près de chez-vous. L’été, c’est fait pour relaxer sous les parasols, les parapluies mais ça se prête mal aux divagations paramilitaires de Gordon O’Connors. Félicitation au remplaçant de Patrice Roy à Radio-Canada, Marc Godbout, aux affaires politiques étrangères du gouvernement Harper, on dirait deux jumeaux… pince sans rire de la colline parlementaire.
Bonjour Mr Goyette .J’espère que vous continuez a commenter les nouvelles .L’été est chaud dans ce domaine et sûrement que vous avez plusieurs thèmes a commenter.Vivement l’automne pour lire vos opinions qui sont a point et de saveur piquante.Bon été.
Claire Thibaudeau, Sherbrooke
La suite est palpitante, je crois qu’à cette époque le Red Bull n’existait pas encore. Patrice Roy avait deviné quand même mon penchant en devenir…
« Puis, bien sûr, l’Afghanistan. L’infatigable Mario Goyette que je salue met justement le doigt sur LE gros problème de cette mission: les attaques des forces de l’OTAN tuent des talibans, mais aussi beaucoup de civils. Plus difficile après de prétendre être là pour le bien de la population. J’ai l’impression que les prochains mois seront encore plus durs et que les progrès de plus en plus difficiles à mesurer.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2007/06/28/89421.shtml
Mario ,
On fait un vieux couple de blogueurs.
Je déplorais ton départ car on en a écrit de toutes les sortes .
Sans le savoir , en me rendant sur le blogue de Josée Legault ,qui en passant m’est très sympathique, je retrouve mon pélerin !
Super de bon retour Mario et si un jour tu oublies la beauté * je parle du
paysage évidemment , reviens à tes sources tu y verras d’autres splendeurs..Toujours le paysage Mario.
Ce que je trouve déplorable dans tout cela, c’est encore une chicane avec les chefs. Certains souverainistes ne sont jamais contents car eux, ils veulent l’indépendance et des référendum à répétition.
Je commence à être tanné de ce débat. J’ai toujours appuyé les Parizeau, Bouchard, Landry, Boisclair et Mme Marois. Ce que je trouve plate dans cela, plusieurs personnes ont demandés à Mme Marois de revenir en politique pour être la chef et on la poignarde dans le dos. Je n’aimais pas Bouchard mais je n’ai pas commencé à le poignarder en tant que membre. Je suis plus mature que cela, mon but est de faire l’indépendance, point à la ligne.
On va recommencer avec un autre chef et ça va être la même chose. Les radicaux vont mettre en doute que ce chef veut un référendum, etc. Ils vont dire que ce chef n’est pas assez souverainiste. Bordel, si on était si nombreux comme les radicaux le disent, les sondages nous indiqueraient qu’on est 55-60% de souverainistes. Et ce n’est pas le cas du tout. Ce n’est pas une question d’avoir peur, avoir un référendum demain matin, je voterais oui sans hésitation. On devrait voter pour le PQ(même si Mme Marois nous laisse indifférente) car ils vont au moins protéger notre langue. Et ça, c’est primordial. On peut voter pour Legault et sa clique
Et si on change de chef, la lune de miel va être de courte durée. On va lui reprocher qu’il ne sourit pas assez, donc, je vote pour un autre parti. On va dire qu’il est antidémocratique parce qu’on est pas en accord avec un projet de lois, je vote pour un autre parti. Le PQ est loin d’être parfait mais selon plusieurs et analystes, on dirait qu’ils le sont. On peut débattre et affirmer notre désaccord mais arrêtons d’être immature comme peuple, Même si c’est Mme Marois, je vais voter pour le PQ. Pas pour elle mais pour le parti qui véhicule l’idée d’avoir un pays un jour et surtout qui défend le français. À force de vouloir changer de chez et de ne pas avoir de stabilité, plus personne ne voudra venir chef du PQ.
En plus, si le PQ disparaît, qui va nous représenter? Personne, pas les gauchistes de Québec Solidaire, ça c’est sûr.
P.S. La prochaine fois, pas de femme et d’homosexuel. Malheureusement, il y a certains Québécois qui sont encore dans les années 60. Et M. Duceppe, il est dans la soixante avancé, qui va faire l’unanimité, personne car il va avoir toujours des critiques. Dommage, on va jamais arriver de cette façon si la solidarité envers notre chef et notre parti. Et surtout à 2 ans des élections.
@Alain Carré
Vous ne semblez pas comprendre la situation ! Madame Marois n’a pas la cote dans la population et même si les souverainistes qui votent toujours pour le PQ le font aux prochaines élections ce ne sera pas suffisant pour donner la victoire au PQ . Legault semble représenter le renouveau ( illusoire bien sûr ) que la population attend et le PQ se doit d’avoir un chef plus POPULAIRE aurprès de l’électorat et capable de faire une campagne impeccable . Ce que madame Marois ne pourra faire compte tenu de ses performances plutôt ordinaires depuis qu’elle est chef du parti .
La guerre sera dure et Pauline Marois aura une grande partie de la population contre elle dès le départ !
Tout lers sondages nous ont démontrés que le PQ est plus populaire que la chef ! C’est tout dire !
La situation est plus complexe que l’on ne croit.
Pauline Marois devrait démissionner, l’image est très importante en politique c’est vulgaire comme observation c’est néanmoins la réalité.
Si Josée Legault serait en politique, ses paroles seraient celles d’une polticienne convaincue. Elle ne ferait pas l’unanimité en tant que souverainiste convaincue mais personne ne douterait de la sincérité de ses convictions. Avec Mme Marois, l’image de politicienne professionnelle lui colle à la peau. Dans son rôle de chef, tout comme JJ.Charest, elle pratique la comédie politique, la politique comme une mise en scène de théâtre.
Les gens ne veulent plus de politiciens qui font du théâtre qui pratiquent le mensonge avec le sourire. M.Charest ricane souvent, Mme Marois sourit souvent même dans les pire situations!
Elle est entourée d’une garde rapprochée qui lui dit: Mettez en évidence votre sens de l’autorité, Mme Marois et les Québécois vont vous respectez. L’autorité est la première clée d’une capacité à se faire élire.
L’autorité est un critère important pour un politicien encore qu’il n’est pas seul. La capacité à communiquer des convictions est un autre critère et là Pauline Marois connaît des difficultés sérieuses.
De ce côté des convictions et des idées, F.Legault joue la carte de son programme carte après carte afin d’alimenter une vague et des clientèles pendant qu’à sa façon, Khadir fait à peu près la même chose.
Tandis que le clan Parizeau à défaut de l’identifier autrement tente d’associer aussi une autorité politique à une série d’idées et de convictions.
Dans Le Devoir, il y a cet article qui rappelle les deux éthiques du sociologue Max Weber. L’éthique de conviction et l’éthique de responsabilité. On pourrait dire que Parizeau dans son optique par sa mouvance tout comme Legault et son parti-mouvement et Khadir de QS réunissent éthique de responsabilité et éthique de conviction en apparence ou sur le fond pendant que le PQ s’en est éloigné.
La gouvernance souverainiste est pour l’essentiel absorbée dans la pratique institutionnelle de l’opposition. L’objectif linguistique d’améliorer la loi 101 est otage aussi des conditions d’une possible prise du pouvoir. Le PQ en principe est encore un parti d’idées néanmoins piégé par le calendrier électoral d’un parti libéral qui n’est que cela un parti de pouvoir celui du parti naturel de gouvernement du Québec depuis Lesage et Bourassa et bien avant avec les Gouin et Taschereau.
Le résultat d’après le sondage du jour: survivance du PLQ, anéantissement du PQ et de sa chef rejetée.
Deux options pour le PQ face aux partis challengers et à un PLQ du pouvoir pour le pouvoir fort de sa base anglophone et historique plus largement depuis la confédération de 1867.
-Démission obligatoire de Pauline Marois.
-Direction prête à faire une pédagogie de la souveraineté quitte à devenir un tiers parti plutôt que de risquer l’anéantissement électoral véritable en dessous des 20% pas comme le Bloc qui peut renaître face à un pouvoir fédéral d’ignorance du Québec par le PC ou par le NPD.
Et si le PQ abandonnait l’OBJECTIF du POUVOIR? S’il en a perdu toute crédibilité au point de disparaître?
Il est presque certain déjà maintenant que le prochain premier ministre soit Legault ou libéral si Mme Marois s’accroche à son poste.
Demander la démission de Pauline Marois peut sembler être une obsession.
En cette fin de session, il m’apparaît que la seule façon de trouver matière à espoir de voir le débat politique non monopolisé par CAQ Legault et QS en octobre c’est de voir la démission de P.Marois.
Le groupe parlementaire péquistre devrait voir la réalité sans faux espoirs si non démission de Marois, ils seront éliminés presque tous.
APPEL aux souverainistes radicaux, intermédiaires et mous pour une DÉMISSION de PAULINE MAROIS.
C’est MINUIT moins CINQ gelé partiellement pendant l’été ce sera minuit moins cinq encore en septembre!
Démission, démission de Pauline Marois, en disant, Québécois, je vous ai compris! Je retourne dans la vie privée.
« pas les gauchistes, pas de femme ni d’homosexuel » cela fait beaucoup trop d’économie, et pas d’éthique. Et on peut faire mieux pour protéger la langue – Depuis quand est-elle menacée au fait?
À Vancouver, bien sûr de Maillardville il ne reste que les noms des rues, mais la langue française est solide est bien encré partout. Adrian Dix, le chef de l’opposition (NDP) est Francophone, comme bien d’autres.
En fait lorsque que l’on s’en va en guerre comme Brigette, on a déjà un projet convainquant, un plan de match rempli de culture et bardé d’éthique, un message bien établi et un auditoire plein de ressources et qui ne sera pas indifférent: une partie est même gagnée d’avance; une autre prête à se laisser convaincre; et une partie du reste prête à se résigner; le reste toujours là pour donner du sens à son engagement – les solutions idéale n’existent pas, l’on ne peut que converger vers des solutions acceptables, et cela prend du monde pour veiller au grain.
Maintenant, c’est quoi le problème du Québec. Une Pauline Marois qui joue les gamines et qui se fait prendre la main dans la boite à bonbons de tonton Régis et puis quoi encore de tous les tontons et tontaines.
Personne n’a vraiment mesuré l’ampleur de l’irresponsabilité et de la gravité de son geste. Une petite gourmandise en cachette qui allait coûter son âme au Québec. Au pays des passe-droits, il n’y a plus de droit. Et tout cela For a few more voices… il n’y a plus d’éthique non plus
A ce state, elle courrait déjà trop vite devant – personne n’aurait pu la frapper dans le dos, mais elle est entrée dans le mur avec une parie de sa suite… (passer le mot ou faites flasher les lumières jaunes…) ils en arrivent encore
Là le Québec s’en allait pour devenir la cour arrière du Roi Pataud, dixit Lucien Bouchard. «Voyons, qui êtes vous pour prétendre oser me dire quoi faire!». Même Louis XVI ne se serait pas permis de le dire comme cela – il ne savait déjà plus quoi faire lui.
Le problème c’est que la bêtise bat toujours des records quasiment presque jusqu’au delà de ses limites.
Plus vite, toujours plus vite, cela veut dire avec moins de visibilité mais cela n’empêche pas de toujours accélérer. Si Pauline s’en allait-elle pour atteindre la vitesse de la lumière, après comment va-t-on plus vite?
Même si on en discute encore, et encore; ce n’est pas vraiment cela le problème: on va entendre comme un grand bang avant. Et si ce n’est pas cela passer le mur du son, c’est battre un autre record – Comme passer de cent mille à l’heure à 0 en moins d’une seconde par exemple.
M. Bouchard, ce n’est pas le chef du PQ qui fait défaut ni sa stratégie pour arriver rapidement au pays, ce sont les conditions : Les Québécois occupent maintenant le mêmes genre de postes que les Anglophones, ils peuvent partir en affaires, possèdent tous les services gouvernementaux en français et ne sont plus colonisés ni infériorisés, depuis plusieurs années. Ça c’est le confort qui mène à l’indifférence aux affaires constitutionnelles pour 75 % des Québécois qui n’ont pas voté pour le Bloc le 2 mai dernier mais pour des partis fédéralistes.
Ce n’est pas le chef du PQ qui va changer ce confort ressenti par trop de Québécois. Ça prendrait un solide injustice venant d’Ottawa envers les Québécois francophones comme : Décréter que l’anglais est désormais la seule langue officielle du Canada et que le français est défendu comme langue d’enseignement partout…genre.
75 % de Québécois, sauf le 25 % de solides séparatistes, croient, à tort ou à raison, que le Québec va s’en tirer mieux économiquement, s’il demeure une partie du Canada, de préférence avec plus d’autonomie culturelle.
M. Drouin va encore se plaindre que je me répète mais ceux qui demandent la démission de Mme Marois, le font aussi à répétition, sous prétexte qu’elle est mal aimée par les Québécois mais, les Québécois, actuellement, n’aiment pas les politiciens, ils les placent en bas de l’échelle, pas loin des criminels, sauf, peut-être, pour l’instant, M. Khadir qui n’a jamais gouverné, ce qui le rend blanc comme neige mais il est à Québec solidaire, un parti de gauche qui fait de la place au parti communiste et pas beaucoup aux capitalistes, au voile islamique comme la burga. Est-ce que les Québécois vont virer à gauche la prochaine fois, à cause de ça ? C’est leur choix, les virages rapides ils connaissent ça. Un gars sympathique, l’herbe tendre et un écœurement généralisé…bingo « .
.
M. Bousquet !
Si je vous comprend bien un parti » souverainiste » n’a plus sa raison d’être au Québec car cette option est périmée ! Selon vous le PQ se doit de transformer son parti souverainiste en parti autonomiste et balancer par-dessus bord la raison fondamentale de son existence soit faire du Québec un pays .
Parfait ! Alors qu’ils le DISENT franchement à la population et aux membres de ce parti qui aspirent encore a faire du Québec un pays !
La valse hésitation et l’incompétence de la madame en chef aura probablement comme résultat de faire passer le PQ en troisième position aux prochaines élections !
Bien sûr le problème du PQ a TOUJOURS été l’affrontement entre les indépendantistes et les » autonomistes » ayant toujours le derrière assis entre deux chaises et cela ne changera probablement jamais et voila l’importance d’avoir une chef solide et capable de maintenir les deux camps dans une relation du » moins pire « et cette capacité n’est certainement pas dans les compétence de Pauline Marois !
Ce qui presse présentement pour le PQ c’est d’être capable de faire une campagne électorale ou le chef du parti ne se fera pas » écraser » par les Charest et les Legault . Avec cette histoire d’amphithéâtre Pauline Marois s’est mis les deux pieds dans la merd……e et le PQ partira affaibli et divisé pour faire une campagne historique ( avec probablement un nouveau parti ) et très importante pour sa survie ! Le BLOC en sait quelques chose et si les membres du PQ n’ont pas retenus la leçon le PQ se retrouvera peut-être même derrière Québec Solidaire !
Un parti » autonomiste » il y’en aura un aux prochaines élections et déjà il recoit 33 % d’appui même sans avoir le statut d’un parti politique existant ! Faudrait peut-être que quelques membres influents du PQ allument un ti-peu ! Non ?
M. Asselin, je comprend très bien la situation mais je doute fortement que l’effet d’un nouveau chef puisse faire gagner 10 à 15% d’appui. À court terme, peut-être mais dans 1 ou 2 ans, pas sûr du tout.
Une chose avec qui je suis d’accord avec Mme legault, c’est que 6 mois, c’est très long en politique. Avant l’effet amphithéâtre, l’émission de Véronique Cloutier a invité M. Legault et les résultats étaient les suivants: PQ 31%, CAD 29%, Libéral 18%, QS 12% et ADQ 10%.
Quand Mme Marois s’est excusé et admis avoir fait une erreur de ne pas avoir consulté, l’opinion publique a changé. Par contre, le sondage du Devoir a été fait avant cela. Donc, ça donne 33% CAD, PQ 21%, LIB 20%, ADQ 11%, QS 9%. Elle a peut-être gagnée 1%- 2%- ou 3%. On pouvait voir dans les commentaires sur les différents forums, le monde se sont calmé. Je n’ai jamais compris l’indignation des gens par rapport à cela. On a voté une lois pour une entreprise privée Bombardier et je dis bien personne n’a été fâché au Québec. Surtout que ça protégeait Bombardier contre toute poursuite comme dans le cas du colisée. On a donné de l’argent à l’entreprise privée pour la F1, l’OSM et personne n’est monté au barricade. Le PQ a déjà fait une geste bien plus anti-démocratique tant qu’à moi soit les fusions municipales. J’étais en désaccord avec leur choix mais j’ai voté pour eux car c’est le SEUL parti qui veut la souveraineté et qui a des chances de la réaliser.
Pour remplacer par Mme Marois,Ok mais par qui? Duceppe? Pas sûr qu’il souhaite revivre le cauchemar des dernières semaines. Il y a également son âge qui joue. Curzi? Oubliez cela, il m’a royalement déçu et dans la région de Québec, il n’est pas aimé, autant qu’Amir Khadir. Alors, dites moi un nom qui va faire l’unanimité?
Et si on change pas, tous le monde est d’accord que Mme Marois doit se trouver une personne comme Jean-François Lisée pour bien la guider et prendre les bonnes décisions. Et si Mme Marois et son entourage disent à la population, on prépare le projet de souveraineté par des actions X, je met mon expérience et le prochain chef, pourra enclencher le référendum, elle va gagner peut-être un autre 2%. Donc, un 2% après la crise et un 25, ça fait 25%. En passant, attendez vous pas d’avoir un 40%, il y a trop de partis dans la course pour la prochaine élection.
Et dans 1 ou 2 ans, on pourra regarder ce sondage et on va se dire que ça ne pouvait pas que le PQ soit si bas. On verra bien ce que l’avenir sous réserve. J’aime mieux voir Legault en avance car quand les gens vont le connaître(un peu et même endormant sur les bords) ainsi que son programme, il risque de baisser de quelques points.
Un nouveau parti, un nouveau chef, c’est toujours payant dans les sondages. Et si Mme Marois décide de démissionner, le prochain chef gagnerait quelques points, ça c’est sûr mais à long terme, c’est de garder le même pourcentage qui est très difficile.
Est-ce que c’est parce qu’il est au pouvoir que Jean Charest arrive à diriger son parti d’une main de maître se gardant le prévilège de rétrograder un tel pour en nommer un autre à un poste de ministre avec la limousine qui vient avec?
Parlez-en à Pierre Paradis qui se morfond sur les banquettes arrère de l’assemblée nationale pour une contrariété avec Jean Charest dont personne se souvient.
Si les souverainistes décidaient de former une orchestre symphonique, la cacophonie qui en résulterait viderait la salle de la Place des arts en un tourne main avec n’importe quel chef d’orchestre.
# TOSCANINI, BERNSTEIN et KARAJAN se retrouvent autour d’une table, tous les trois silencieux et méfiants. Après une bonne demi-heure, TOSCANINI s’exclame, rompant le silence : « Il faut reconnaître que c’est moi le plus grand chef d’orchestre de tous les temps ; soyez humbles et avouez-le ! »
Une autre demi-heure de silence angoissée, puis BERNSTEIN réplique : « Mon cas par exemple : une nuit, le bon Dieu est venu au chevet de mon lit et m’a dit : « Lennie, tu es le meilleur des musiciens »… Donc c’est moi le meilleur. »
À nouveau le silence tendu pendant une demi-heure, ensuite KARAJAN prend à son tour la parole, songeur : « Lennie, veux-tu m’expliquer quand exactement j’ai pu te dire une bêtise pareille ?! »
Si je lis avec plaisir et «gourmandise» le blogue de Josée Legault, c’est que je me mets d’emblée en contact avec une personne qui valorise profondément la fonction d’analyste. Et je pense qu’une société sous-analysée (ou mal analysée) en est une qui souffre d’un certain type de sous-développement intellectuel.
Je «soupçonne» que Josée Legault, comme nous tous et toutes, a ses propres engagements qu’elle n’impose absolument pas à ceux et celles qui la lisent, ce qui me ravit et me sied.
Depuis les élections du 2 mai (et dans le sillage d’autres événements récents) je radote un tantinet (ou un «grand-tinet») et je ne cesse de dire que tous les événements relativement imprévus qui se déroulent dans la sphère politique, électorale et sociologique réclament plus que jamais le respect et la nécessité de LA FONCTION ANALYTIQUE.
La donne québécoise est en profonde et rapide mutation et il importe de comprendre et d’expliquer plutôt que de condamner ou d’approuver inconditionnellement.
Ce qui est aussi roboratif et tonifiant dans ce blogue, c’est que de nombreux commentateurs et commentatrices apportent une brochette diversifiée de points de vue et de regards, ce qui m’enchante.
Alors, Josée Legault et chers «débatteurs», poursuivons inlassablement notre effort de réflexion et de «compréhension»!
Très sincèrement!
JSB
M. Asselin, l’option séparation n’est pas périmée puisqu’il y a encore 25 % de séparatistes plus 20 % qui seraient en faveur de la souveraineté-association ou d’un fédéralisme renouvelé ou d’une autonomie culturelle ou d’un fédéraliste asymétrique. Cette seule base de 25 %, qui a voté Bloc le 2 mai, mérite un parti qui possède cette option constitutionnelle.
Les membres du PQ, incluant Messieurs Parizeau et Landry, qui aspirent encore à faire du Québec un pays, croient qu’il y a 45 % de solides séparatistes au PQ et, qu’avec une bonne présentation du pays à venir, ils vont facilement et rapidement décider un paquet de solides fédéralistes à votre OUI à la simple souveraineté « séparation », ce qui leur espoir et leur droit, ce que je ne crois pas…personnellement, selon la dernière élection fédérale et les divers récents sondages.
Mme Marois croit probablement la même chose mais que ça va prendre plus de temps, que ça va être très difficile à vendre et, qu’en attendant de meilleurs temps, faudrait avoir recours à un plan B : Gouverner le Québec, province, pour améliorer la loi 101, adopter une constitution québécoise et récupérer des pouvoirs pour le Québec, ce dernier objectif demande des négociations provinciales et fédérales.
La même chose se produit en Écosse, plus de 40 % des Écossais ont voté récemment pour un parti autonomiste écossais mais ils ne sont que 25 % de solides séparatistes. Les autres Écossais ne veulent qu’un peu plus de pouvoirs pour l’Écosse « la dévolution des pouvoirs » tout en demeurant dans le Royaume-Uni.
Je crois que Mme Marois a bien fait de tenter d’aider M. Labeaume, ce que M. Charest va faire cet automne avec cette loi. Elle va avoir raison, à la longue de la lutte PKP-Bell.
Le parti de Legault-Sirois ne sera pas autonomiste mais nationaliste-fédéraliste. S’il réussissait tant, ça montera aux Québécois où sont les intérêts constitutionnels des Québécois.
Le bon côté du PQ est qu’il peut, à l’intérieur du Canada, gouverner vers plus de souveraineté en attendant que les Québécois décident solidement et majoritairement, de sortir le Canada de ses frontières, en espérant que ça se ferait dans l’harmonie relative parce que nous n’avons pas les moyens de nous mettre le ROC à dos, principalement pour la santé de nos exportations.
M. Bouchard,
N’avez-vous pas l’impression de vous attaquez aux symptômes en ne mettant le projecteur que sur le/la chef du parti ?
C’est un fait que présentement Mme Marois n’apparait pas comme un élément positif dans le tableau. Je suis d’accord avec tout ceux qui disent qu’en tant que chef du parti, elle n’aurait jamais dû accepter de soutenir le projet de loi 204 pour ce qu’il a d’antidémocratique et qu’elle aurait dû laisser Charest gérer cette patate chaude.
Mais si Marois partait de la direction du PQ, qui la remplacerait ? Et ce nouveau chef en aurait pour combien de temps de vivre la lune de miel ? Voyez-vous, M. Bouchard, j’ai de plus en plus l’impression que le PQ est un nid de vipères. Chaque péquiste y est pour une seule raison : la souveraineté du Québec. Mais chacun voit le pays du Québec à sa façon, de sa manière. Qui plus à gauche, qui plus à droite.
En réalité il y a des combats dans le combat et aucune unité de vision finale une fois l’objectif atteint. Chacun des clans entend placer ses pions pour que lorsque la grande victoire poindra, sa propre vision l’emporte. Ceci est sans compter ceux et celles qui préfèrent bousculer la population avec leur propre vision de l’avenir du Québec sans vouloir s’astreindre à travailler à amener les citoyens à adhérer à leurs opinions.
Dans ces conditions, des propositions politiquement nouvelles ont beaucoup de chance d’être écoutées et entendues surtout si les péquistes s’amusent à jouer leur jeux préféré : s’autodétruire.
Voila pourquoi je dis qu’on ne s’emploie pas à nettoyer l’ardoise, on œuvre à la briser.
«C’est une belle chose d’être honnête, mais il est également important d’avoir raison.»
[Winston Churchill]
M. Bousquet,
Vous écrivez :«Je crois que Mme Marois a bien fait de tenter d’aider M. Labeaume, ce que M. Charest va faire cet automne avec cette loi. Elle va avoir raison, à la longue de la lutte PKP-Bell.»
D’où tirez-vous cette affirmation ? Où sont vos éternelles statistiques pour faire cette affirmation ? Vous n’avez pas de pourcentage à nous offrir pour étayer votre propos. Pourriez-vous nous dire si Mme Marois a bien fait à 90 % ou seulement à 25%. J’aimerais aussi savoir si Labeaume réussira à 33 % ou à 60 % à imposer à sa population sa propre vision. Vous pourriez aussi nous préciser si De Belleval mordra la poussière à 100 % ou 43%.
Vous vous ramollissez mon vieux. Allez un peu de tonus que diable. C’est votre réputation de statisticien officiel redondant de ce blogue qui est en cause.
«L’humour est la forme la plus saine de lucidité.»
[Jacques Brel]
M. Drouin, je crois que Mme Marois a bien fait, à long terme, pour tenter de faciliter l’affaire de l’amphithéâtre de Québec à 100 %. Ici, fallait prendre une décision qui ne peut être que OUI ou NON, comme à un référendum. Pas, P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non. Toutes les décisions d’une personne peuvent devenir des erreurs ou des visions, malgré les critiques immédiates.
M. Bousquet,
Et que faites vous du droit fondamental des citoyens d’avoir accès à la justice ? N’est ce pas une grave entorse à ce principe que le projet de loi 204 ? Ne croyez-vous pas que le PQ s’est déshonoré en présentant ce projet de loi ? Avez-vous une statistique, un pourcentage sur cette question ?
«L’honneur est comme les allumettes : ça ne sert qu’une fois.»
[Marcel Pagnol]
J’appuie vigoureusement ces propos de Denis Drouin:
*****«Et que faites vous du droit fondamental des citoyens d’avoir accès à la justice ? N’est ce pas une grave entorse à ce principe que le projet de loi 204 ? Ne croyez-vous pas que le PQ s’est déshonoré en présentant ce projet de loi ?»*****
En démocratie on n’enlève pas les droits juridiques des citoyens et citoyennes.
JSB
M. Baribeau, toutes les lois enlèvent des droits aux citoyens. Arrêtons de déchirer nos chemises seulement pour celles qui ne font pas notre affaire. Les dérogations spéciales arrivent assez souvent.
M. Drouin et tous les autres, le projet de lois privé(bombardier) qui est une copie de celui de l’amphithéâtre. Est-ce que vous êtres contre?
Il me semble que tous les partis politiques ont votés POUR ce projet de lois. Vous devriez déchirer votre chemise également pour ce projet de lois et tant d’autres qui ont été adpotés. Le problème, c’est que personne n’a contesté ce projet de lois et ça n’a pas été médiatisé.
@Gilles Bousquet
Devons-nous comprendre que votre sens démocratique est à géométrie variable ? Belle façon de voir au bien de la société.
Alors sortez-nous donc de beaux pourcentage pour indiquer qu’elle proportion de la société mérite ou ne mérite pas de voir ses droits respectés. Allez-vous nous sortir que 45 % des durs ne croient pas que l’individu devrait voir ses droits respectés par le gouvernement ? À moins que vous décrétiez que 30 % de citoyens mous ne méritent pas le respect de leurs droits fondamentaux.
Pouvez-vous préciser votre pensée sur ce sujet très important pour plusieurs dont moi-même mais qui vous semble bien secondaire monsieur Bousquet.
François Legault n’a pas naturellement joué toutes les cartes qui lui reste à jouer d’ici les prochaines élections pour l’intendance coloniale du Québec.
Il faut reconnaître des qualités, étant un défaut pour d’autres, d’un politique carriériste redoutable.
Mettant le projet de souveraineté de côté, tout comme Mme Marois, il ne serait aucunement surprenant de le voir adopter une partie de la « gouvernance souverainiste », la stratégie péquiste, jouant de la symbolique identitaire: constitution québécoise et citoyenneté civile québécoise, lois que symboliques ne changeant en rien le statu quo constitutionnel rocanadian.
Se faisant il rendrait un fier service aux souverainistes/indépendantistes en vidant le PQ de tout ce qui est d’allégeance autonomiste en plus de récupérer quelques fédéralistes « asymétriques » du PLQ.
Les dernières quinze années deviendraient de la sorte qu’une tentative avortée de transformation du PQ en parti d’allégeance provincialiste autonomiste par des fédéralistes qui s’ignoraient comme tels.
M. Bousquet, je pense qu’il y a plus de 25% de souverainistes qui répondraient « OUI » à la question suivante: Est-ce que vous voulez que le Québec devienne indépendant? Je pense qu’il y a entre 30 et 35% et je fais partie de cette tranche de la population.
Et il y a environ la même chose de côté fédéraliste. Et l’autre tiers de la population balance entre les deux groupes.
Il ne faut pas oublier que plusieurs souverainistes convaincus ont votés pour le NPD, un votre contre Harper. Plusieurs de ses souverainistes ne votent pas au fédéral et plusieurs ont votés au NPD car il trouvait à tort ou à raison que le Bloc ne servait plus à rien.
Même chose au provincial, plusieurs souverainistes convaincus ne vont pas voter pour le PQ et Québec Solidaire car ils ne se reconnaissent pas dans ces deux formations et vont voter pour le nouveau parti de Legault ou ils n’iront pas voter. C’est pour cela qu’il ne faut pas se fier seulement qu’aux élections.
M. Gascon, scénario intéressant mais peu probable vue qu’il y aura M. Sirois comme co-fondateur de ce nouveau parti. Il ne voudra probablement pas renforcer la loi 101 comme le propose Mme Marois et il hésitera beaucoup à poser des gestes de « gouvernance souverainiste ».
À M. Drouin, à la place de tenter de me ridiculiser avec les pourcentages, vous devriez tenter de répondre à M. Carré sur le projet de lois privé(bombardier)
M. Bousquet vous dites que Sirois est contre la symbolique identitaire québécoise, comment pouvez-vous être si affirmatif ?
Relisez bien mon commentaire. De toute évidence vous n’y avez rien compris, et où est-ce que j’y fais mention de la Loi 101 ? Je n’y mentionne seulement, et encore que seulement deux articles d’épicerie de la « gouvernance péquiste »
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BIS
François Legault n’a pas naturellement joué toutes les cartes qui lui reste à jouer d’ici les prochaines élections pour l’intendance coloniale du Québec.
Il faut reconnaître des qualités, étant un défaut pour d’autres, d’un politique carriériste redoutable.
Mettant le projet de souveraineté de côté, tout comme Mme Marois, il ne serait aucunement surprenant de le voir adopter une partie de la « gouvernance souverainiste », la stratégie péquiste, jouant de la symbolique identitaire: constitution québécoise et citoyenneté civile québécoise, lois que symboliques ne changeant en rien le statu quo constitutionnel rocanadian.
Se faisant il rendrait un fier service aux souverainistes/indépendantistes en vidant le PQ de tout ce qui est d’allégeance autonomiste en plus de récupérer quelques fédéralistes « asymétriques » du PLQ.
Les dernières quinze années deviendraient de la sorte qu’une tentative avortée de transformation du PQ en parti d’allégeance provincialiste autonomiste par des fédéralistes qui s’ignoraient comme tels.
@ Alain Carré
Arrêtez de dire des bêtises. Il y a une différence me semble-t-il entre le projet de l’amphithéâtre et le projet de loi 204. Je n’ai absolument rien contre le projet de l’amphithéâtre de Québec. Je serais le premier à passer une bonne soirée de TV à regarder un match où une équipe de Québec affronterait une autre équipe de la NHL.
Mais faire l’amalgame entre les deux projets me semble être soit de l’ignorance crasse, soit de la mauvaise foi toute aussi crasse.
Pour moi, le problème c’est que pour défendre un bon projet on aie utiliser un bulldozer, la mauvaise méthode.
Vous faites référence au « projet de lois privé(bombardier) qui est une copie de celui de l’amphithéâtre.» D’abord il s’agissait d’un projet de loi gouvernemental et non privé car il était présenté par le gouvernement. Ensuite l’objet de ce projet de loi portait sur le contrat des wagons de métro et visait à empêcher une compagnie espagnole de contester la validité de ce contrat en se fondant sur les règles de l’OCDE, contestée dans leur applicabilité par les municipalités. Il s’agissait donc d’une entité corporative non québécoise, non canadienne. De plus, il s’agissait également de retombées économiques qui risquaient de se faire en Espagne et non au Québec.
Êtes-vous en train de défendre des entreprises espagnoles au détriment d’emplois et de retombées économiques d’ici?
Si c’est le cas, je n’ai pas beaucoup de respect pour une telle attitude.
Voila M. Bousquet ma réponse à la stupide objection dont vous faites niaisement référence.
Vous me faites décidément penser à ces chevaux qui en plus d’avoir des œillères marchent dans des ornières.
«Il te montre la Lune et tu regardes son doigt.»
[Proverbe africain]
Peut-être avez vous UN PEU raison, cher Gilles Bousquet. Mais en ce qui me concerne, je refuse, avec férocité, d’accepter que l’on enlève des droits aux victimes de la nuisance sonore des motoneigistes ou aux victimes de la mégalomanie pathologique de Labeaume-Drapeau.
Je suis, à cet égard, intransigeant, voire un peu borné. Et la Marois et sa clique n’ont qu’à se tenir. Jamais ces minables ne vont bénéficier de mon vote.
Un Québec juste et «socialiste» me convient mieux qu’un Q. jouissant d’une illusoire indépendance! Un Québec de «cul», adéquiste, péquiste, libéral ou «legautiste» me fait profondément «déféquer»!
JSB, libertaire (mais pas libertarien)
M. Carré, votre question : «Est-ce que vous voulez que le Québec devienne indépendant? » ne serait probablement pas acceptée comme une question claire. Pour qu’elle le soit, faudrait être plus spécifique : «Est-ce que vous voulez que le Québec devienne indépendant, séparé du Canada ? » ou «Est-ce que vous voulez que le Québec devienne un pays indépendant, séparé du Canada ? Autrement, les Québécois pourraient croire qu’ils pourraient faire encore partie du Canada, après la déclaration d’indépendance. Dans un couple, les conjoints peuvent être assez indépendants sans être séparés.
Si votre idée est de sortir le Canada du Québec, faut l’écrire, pas pour décourager l’électeur. S’il veut vraiment sortir du ou le Canada pour s’en séparer, faut juste l’écrire afin que ça soit clair parce que certains vont penser que l’indépendance est comme la souveraineté-association et la souveraineté-partenariat qui étaient plus du genre d’une véritable confédération que d’une séparation comme est actuellement le programme du PQ.
M. Gascon, selon ses actions passées, M. Sirois est en faveur des symboles canadiens, pas québécois qui pourraient faire ombrage aux premiers.
M. Baribeau, votre éthique vous honore mais, quelques fois, entre 2 problèmes, entre 2 mots, faut choisir le moindre. Dans le cas des motoneiges, faut voir où est le bien-être du peuple, est-ce qu’il est chez les juges et les poursuites abusives ? Pas certain toujours.
M. Denis Drouin y va, à mon endroit de : « je n’ai pas beaucoup de respect pour une telle attitude » et «la stupide objection dont vous faites niaisement référence.»
M. Jean-Serge Baribeau y va de : «Et la Marois et sa clique n’ont qu’à se tenir. Jamais ces minables ne vont bénéficier de mon vote. » et « Un Québec de cul me fait profondément «déféquer»! »
Ayoye les commentateurs ! J’espère que vos opposants ne vous répondront pas à ce niveau d’insultes et de scatologie qui semble venir de frustrés enragés qu’il faudrait mieux modérer ces propos de bas-niveau…me semble pour des échanges plus civilisés…me semble.
Les électeurs du Québec sont découragés, rebutés, désabusés de la politique selon un sondage paru dans La Presse l’an dernier.
J’ai bien hâte de VOIR quels seront les valeureux candidats « opportinistes » qui se joindront au CAQ de François Legault devenu la nouvelle étoile filante au firmament. Loin de croire que parmi les démissionaires du P.Q.,qu’il y en ait qui fasse le grand saut, il sera tout de même intéressant de surveiller les députés tranfuges à l’Assemblée nationale attirés par ce chant des sirènes qui peut durer le temps d’une chanson ou n’être qu’un feu de paille. Le cynisme des électeurs ne risque pas de décroître énormément en plus si ce sont des Tony Tomassi, Monique-Jérôme Forget ou encore Mario Dumont usé à la corde qui peupleront ce nouveau parti de joyeux naufragés.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201005/06/01-4277983-les-electeurs-du-quebec-sont-decourages-rebutes-desabuses.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4278043_article_POS1
En lisant cette petite gué-guerre de commentaires entre Messieurs Bousquet et Drouin et les autres, je me demande si finalement les Québécois ne sont pas durs du mou, comme les chats?
Pour ma part, les sondages et les statistiques, voici ce que j’en pense:
« Le langage des chiffres a ceci de commun avec le langage des fleurs; on peut lui faire dire ce qu’on veut. » (Michel Audiard)
« Selon les statistiques, 90% des gens sont causés par un accident. » (Les Cyniques)
Ne serait-il pas temps que le discours souverainiste soit plus positif et constructif au lieu de ressasser le passé uniquement? Peut-être que ce serait plus rassembleur chez les durs et les mous de la feuille?
Pendant ce temps, Peter White, ministre conservateur, vient faire du futur triomphalisme à la SRC en disant que le Québec profond a des valeurs conservatrices depuis la nuit des temps et votera massivement pour Harper aux prochaines élections parce que le PC a reconnu la nation et la culture québécoise, de même qu’il est à l’écoute de ses préoccupations environnementales tout en étant en faveur des baisses d’impôts et des taxes, et que le NPD n’est qu’un feu de paille.
Obscurantisme, Libertarisme et Duplessisme des dretteux, quand tu nous tient!…
Pour conclure une autre citation pour vous M. Drouin:
« Gouverner ne consiste pas à aider les grenouilles à administrer leur mare! » (Jean Gabin)
M. Lemée
Nos commentaires se sont croisés, « feu de paille » s’y retrouve par hasard.
J’ai entendu moi aussi Peter White aux coulisses du pouvoir, A part Steven Blaney, j’avais rarement entendu quelqu’un beurré aussi épais chez les dinausores conservateurs.
Elle est là la solution à la souveraineté du Québec pour l’avenir, Stephen Harper majoritaire au pouvoir à Ottawa.
Mme Marois n’a pas le choix, elle doit devenir aussi crédible que M. Pariseau dans sa marche vers la Souveraineté. Elle peut, elle doit même, adopter une autre tactique que celui-ci, mais elle doit convaincre les 45% (Environ) d’Indépendantistes québécois que le vrai changement politique au Québec s’appelle « Liberté ». Après tout, c’est la seule voie que le Québec n’a jamais essayée, et elle a été bénéfique pour plus de 250 peuples depuis 195, aucun d’eux n’a voulu se remettre sous le joug d’un autre peuple.
… depuis 1950…
J’ai oublié de taper le dernier chiffre.
P.V.
M. Bousquet n’êtes vous pas capable d’empathie envers les libertaires ? Selon leurs préceptes religieux ils se doivent de prêcher et se permettre toutes les libertés.
S-v-p, un peu d’accomodements religieux Taylor-Bouchard ne peut faire de mal aux impies. Toutefois je dois reconnaître comme vous la grossièreté des propos de Monsieur Baribeau jamais égalée jusqu’à maintenant.
Monsieur Bousquet, lorsque l’on écrit, il y a des textes plus pondérés, plus analytiques et des textes plus pamphlétaires, plus polémiques, moins sereins.
Le pamphlet est une vieille tradition québécoise et française et il m’arrive de succomber à la tentation pamphlétaire, ce qui ne me déplaît pas. Mais le pamphlet a l’inconvénient de comporter moins de nuances que l’analyse. Je suis tiraillé entre les deux. Mais il est certain que le PQ et Mme Marois ne sont absolument pas (absolument plus) «my cup of tea» et je tiens à le hurler, il ne faut pas m’en tenir rigueur.
JSB
M. Baribeau, votre dernier texte est clair et respectueux tout en étant plus convaincant pour vos lecteurs. Il est contre-productif d’aller plus bas et d’insulter sauf quand il y a perte de contrôle des émotions.
M. Lemée, vous écrivez : « »Le langage des chiffres a ceci de commun avec le langage des fleurs; on peut lui faire dire ce qu’on veut. » »
Avis aux statisticiens et aux sondeurs.
M. Gilles Bousquet
Vous me faites bien rire avec obscur désir de clarté.
Tant qu’à faire pourquoi ne pas pondre une question comme: «Est-ce que vous voulez que le Québec devienne indépendant, séparé du Canada, pas associé aux États-Unis d’Amérique mais maintenant des liens avec la France mais pas nécessairement l’Angleterre ?»
Comme je l’avais déjà écrit vous me rappeler un certain Elvis Gratton dans l’avion tentant de dire qui il était.
Allez au bout de votre logique tant qu’à faire et suggérez de remplacer la loi sur la clarté du célèbre Dion par une autre de votre cru et faisant état de votre superbe sens de la démocratie. Elle pourrait tout simplement s’inspirer du projet de loi 204 que vous aimez bien et décréter, que toute loi fédérale prévaudra sur toute volonté démocratiquement exprimée des citoyens québécois. Est-ce assez clair pour vous M. Bousquet ?
«Quel dommage que les imbéciles soient des gens si pleins d’assurance et les gens intelligents, si pleins de doutes.»
[Jean-Michel Wyl]
J’aurais cru que du Français le Québec avait surtout la culture mais pas les maux!
Point du tout, les mots sont vides de sens! Et il en manque un: STOP.
Il en manque peut-être d’autres, mais avec celui-ci le Québec sera à la Page!
Mais c’est une Page qui ne rempli plus les cruches !
Et dans le charabia au sujet de la Page, après «lorsque l’on s’en va en guerre» il y avait «on a déjà un projet convainquant».
«s’en va en guerre» cela me semble correct, les mots fusent de partout, cela frappe par ci, cela frappe par là – il y pas de quartiers, des chiffes coupé net (bien arrondis, comme des statistiques qui se trompent de phrase) – s’aurait été de l’encre que cela dégoulinerait de partout. – a-t-on des points ou quelque chose, si l’on survit dans ce je de ma sacre!
Il est où le «projet convainquant» ?
M. Drouin, mes suggestions de questions me semblent assez claires : Nous voulons nous séparer du Canada ou pas et on l’écrit…simple. Pas d’affaire à inclure les États-Unis et la France pour être comique ou plus spécifique.
Si nous voulons conserver un lien avec le Canada, la question pourrait être : «Voulez-vous que le Québec devienne souverain afin de pouvoir négocier le lien canadien d’égal à égal ? ” OUI ou NON
Votre impolitesse a besoin d’être polie encore un peu.
Je me permets de suggérer un amendement à la proposition de question référendaire de Monsieur Drouin:
«Est-ce que vous voulez que le Québec devienne indépendant, séparé du Canada, pas associé aux États-Unis d’Amérique mais maintenant des liens avec la France mais pas nécessairement avec l’Angleterre ? Avertissement: toute loi fédérale prévaudra sur toute volonté démocratiquement exprimée des citoyens québécois et un oui voudra dire non.»
@Mathieu Lemée
J’aime bien la citation de M. Gabin. D’ailleurs, je l’ai notée pour usage futur.
Vous avez sans doute remarqué que M. Bousquet est une personne avec un admirable sens de l’humour. Je suis certain qu’il fait un réel effort pour alimenter son image sachant que je me ferai moi-même un malin plaisir de mettre le projecteur sur ses superbes pourcentages ou sur son implacable logique et qu’ainsi je le sort de l’ombre pour en faire une des stars de ce blogue. Nous pourrions dire que nous faisons ainsi dans le commensalisme.
En fait avez-vous pensé que nous pourrions être deux avatars de la même personne ? Qui sait ?
Mais soyons sérieux. Pendant que le Québec semble vouloir aller à hue et à dia, Harper pourrait bien défintiser le Canada et nécessairement le Québec à un point tel que nous ne nous y reconnaîtrons plus.
Personnellement ça me fout les boules.
«On a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort.»
[Raymond Devos]
M. Bousquet,
Votre question :«Voulez-vous que le Québec devienne souverain afin de pouvoir négocier le lien canadien d’égal à égal ?» me rappelle une autre certaine question décriée par les fédérastres. Ça ne vous dit rien ?
Mais si on inclut le Canada, pourquoi ne pas inclure les USA avec qui nous avons des rapports commerciaux et culturels beaucoup plus importants qu’avec le ROC ( peut-être en enlevant l’Ontario) ? Pourquoi ne pas inclure la France, le berceau de notre culture qui nous influence beaucoup plus que l’Alberta ou le Yukon ou même Terre-Neuve ?
Alors qu’en dites-vous ?
Quant à mon impolitesse, je l’aime bien, quant elle s’adresse à vous . 😉
«Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d’eux, ils en diraient bien davantage.»
[Sacha GUITRY]
À M. Drouin, en faveur de la pratique de l’impolitesse sélective ou ciblée.
D’accord pour inclure les États-Unis qui seraient très intéressés par ce genre d’offres du Québec. Pour ce qui est de la France, faudrait, à la place, aller directement à l’Union européenne, pour en devenir un de ses États au même titre que la France avec ou sans l’Euro comme monnaie. Pourquoi pas ?
Pour ce qui est de votre impolitesse, elle est à la veille de restreindre mes réponses à votre endroit, si elle continue d’être aussi bête.
Annonce: Assistons à une autre projection du film « Le dîner de cons » de Francis Veber. Entrée libre. Conneries à volonté jusqu’à épuisement des participants.
M. Gascon, nous pouvons vous laisser toute la place avec plaisir sur l’art de nettoyer l’ardoise.. Comme dans la chanson : Mon cher Gascon, c’est votre tour…
Moi, j’attends bien sagement que vous releviez ce dîner avec des interventions plus…intéressantes pour tous.
Actuellement le Canada n’existe plus. Il a pris comme une pause.
STOP Harper, de Brigette with love, à un Harper dysfonctionnel et incapable de faire de quoi – c’est assez ironique!
Grace au Bloc, au Libéraux ou au NPD qui tour à tour l’appuyait, il se regonflait un peu d’éthique ou de culture histoire de rabibocher de bric et de broc sa gestion de l’économie!
Si elles en avaient la capacité culturelle et éthique, à ce stage, se sont les provinces où certaines qui assumeraient un leadership – vous voyer là le problème – on pourrait entendre voler un CF35 s’il y en avait!
Cet «auditoire plein de ressources et qui ne sera pas indifférent: une partie est même gagnée d’avance» il s’est tourné vers une jeune femme de 21 ans qui leur a juste montré que le Roi était nu. C’est là l’horreur de la chose – dysfonctionnel il l’est vraiment et il n’y a pas que lui, c’est un mal endémique dans tout ses royaumes réels ou imaginaires!
(Pour parodier le thème d’un film connu, où ce serait le con qui s’est lui-même invité au diner – profitant du désordre il prend progressivement le contrôle – tous, à chacun son tour, semblent soulagés d’un fardeau, pour se rendre compte mais trop tard du problème)
Tout «projet convainquant» doit être à la mesure des aspirations de son auditoire!
Et maintenant ces aspirations sont fractionnées de manière transversale à travers le Canada, avec comme à son habitude le Québec qui fait bloc (en Orange cette fois) !
L’avantage est à ces 3 mousquetaires, qui de POTS sont passés à STOP. (Ou du PQ on pris comme une pause).
De STOP maintenant il sont à SPOT (ils prennent la pose, comme pour présenter un «projet convainquant».
Avec Louise d’abord pour l’éthique, Pierre d’abord pour la culture, et Lisette d’abord pour l’économie: le compte est bon, le Québec peut devenir crédible – l’un des pré-requis à Pays!
Avec un «auditoire plein de ressources et qui ne sera pas indifférent» ils pourraient peut-être passer de SPOT à TOPS – (Tout cela en un seul mot construit autour de stop – décidément le Québec a du manquer quelque chose!)
3 mousquetaires, c’est peu, mais il y en eut un autre et à partir de là, il suffit de gonfler les voiles et de maintenir le cap en sachant d’avance où l’on va et comment naviguer. – Mais cela bien évidement, ce n’était que l’oeuvre du mat!
Pauline Marois n’a jamais connue la flamme souverainiste de Louise Beaudoin et cette dernière en démissionnant fait passer un message négatif de confiance envers la cheffe.
Pauline Marois n’attire pas les nouvelles générations, son image de femme politique en est une de troisième niveau de qualité. Comme premier chef féminin de parti politique au Québec, Mme Marois ne correspond pas à un idéal type.
Quant à l’image proprement dit c’est une réalité de la politique qu’il faut qu’elle soit bonne malgré les critiques reçues de superficialité contre ceux qui relèvent les problèmes d’images des politiciens.
Le PQ se dirige vers le néant avec Pauline c’est ça la réalité.
La solution de l’équipe qui absorbe Mme Marois qui en réduit la portée n’est pas à ce stade valable puisque le chef de parti a le dernier mot dans les décisions. Et si les gens ne veulent pas de Marois, premier ministre. Les gens ne regarderont pas que l’équipe Marois.
Profiter de l’été pour refaire ses batteries chez le PQ, le PLQ?
La mémoire récente politique revient avec l’automne pendant que le soleil recommence à se cacher à 18 heures et que les couleurs multicolores laissent la place à des arbres morts en apparence.
Se bercer d’illusions messieurs Drouin et Bousquet ne sert qu’à peu de choses.
M. Bouchard, vous n’aimez pas Mme Marois comme chef du PQ, c’est bien clair, mais, qui voyez-vous à sa place ?
Comment savez-vous que la flamme souverainiste habite plus Louise Beaudoin que Pauline Marois ?
M. Bousquet, vous vous méprenez sur la cible visée dans mon dernier commentaire. En regard du bilan fait par Mme Legault et du climat politique actuel au Québec vous ne pouvez nier tout le burlesque de la classe politique en général, sauf exception, entachant à satiété leur ardoise jusqu’à épuisement des capacités de ce faire.
P.S. Néanmoins je dois répliquer sur la flèche tirée sur mon commentaire de votre part; elle était tellement « facile », la pigez-vous ?
@Pierre Bouchard 19:24
Vous écrivez :«Se bercer d’illusions messieurs Drouin et Bousquet ne sert qu’à peu de choses.»
D’abord je ne souhaite pas être associé à la pensée de M. Bousquet. Ceci étant dit, venons-en au point important. De quelle(s) illusion(s) parlez-vous M. Bouchard ? J’ai beau chercher, je ne vois vraiment pas à quoi vous faites allusion.
Mais ce que je pense c’est que pour vous, le résultat des élections du 2 mai 2011 aura été un très dur coup. C’est depuis cette date que votre retenue a fondu comme neige au soleil et que vos attaques contre la cheffe du PQ sont devenues plus virulentes. Je pense que depuis lors vos analyses relèvent plus des émotions qu’auparavant. Toutefois, je dois dire que votre poésie reflète bien les vastes espaces québécois où vous avez sans doute la chance de vivre. Les «arbres morts en apparence.», cette phrase dénote un optimisme, un espoir que vous devriez nous présenter plus souvent.
Mais de grâce M. Bouchard, ne me comparez plus à certaine personne. Cela m’attriste tellement, tant pour lui que pour moi…
Allez ! À demain …
«Sur vingt personnes qui parlent de nous, dix-neuf en disent du mal et la vingtième, qui en dit du bien, le dit mal.»
[RIVAROL]
@Michael Louvet, PEng
Vous êtes pour moi une énigme. D’un côté vos textes montrent que votre connaissance du français est remarquable de par l’utilisation que vous faites de certaines expressions fort appropriées. Mais on y reconnait votre accent d’anglophone érudit francophile. Charmant.
D’un autre côté, bien que vous utilisiez des exemples pertinents et que vous releviez des détails intéressants, je sens chez-vous une méconnaissance profonde, donc une incompréhension également profonde de la problématique québécoise, de son âme quoi.
J’aime bien vous lire car ainsi j’en apprends beaucoup sur ce qu’un certain auteur appelait «les deux solitudes». Je trouve également que vos exercices de communication peuvent devenir très pédagogiques, sur la forme pour vous, sur le fond pour moi.
« La vie m’était un cheval dont on épouse les mouvements, mais après l’avoir, de son mieux, dressé.»
[Margueritte Yourcenar] Mémoires d’Hadrien
@ Jean-Pierre Gascon
Je ne crois pas que nous assistions à un dîner de cons. Ce n’est pas assez comique pour soutenir la comparaison. Peut-être est-ce parce que les cons sont trop cons ? Je ne sais pas. En fait, pour ma part la connerie me rend malade. Et encore ici je suis tolérant.
«Tolérance : c’est quand on connaît des cons et qu’on ne dit pas les noms.»
[Pierre Doris]
@ TOUS/TOUTES
Pour passer la nuit :
« Notre vie ici-bas, à quoi ressemble-t-elle ? À un vol de corbeaux qui, venant à poser leurs pattes sur la neige, parfois y laissent l’empreinte de leurs griffes.» [Su-Dong-Po] ( poète chinois,1037-1101)