On sait maintenant que ce diagnostic sans complaisance de la crise majeure que vit le PQ depuis les démissions de quatre de ses députés, il n'aura pas été posé que par les analystes politiques, mais également par des présidents d'associations du Parti québécois même…
En effet, des «enregistrements d'échanges privés obtenus par La Presse entre Pauline Marois et les lieutenants du PQ de tout le Québec illustrent à quel point les troupes ont été traumatisées par la crise qu'a traversée leur parti la semaine dernière. Dans la fébrilité de la démission de quatre députés, des critiques ont fusé sur la décision de cautionner un projet de loi sur l'amphithéâtre de Québec, stratégie qui, aux yeux de bien des présidents d'association, risque d'avoir des conséquences graves pour l'avenir du parti.» Pour lire l'article: http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/crise-au-pq/201106/17/01-4410005-vent-de-panique-au-pq.php
Le verdict rendu par plusieurs présidents y est clair: cette crise aussi soudaine que majeure est bel et bien l'oeuvre de l'aile parlementaire du PQ et de sa direction.
(En passant, pour toutes les difficultés que vit en ce moment le Parti québécois par la propre faute de sa propre direction, il reste que ces extraits d'un échange auquel les citoyens et les médias n'auraient normalement jamais eu accès, montrent que des choses, même très dures, peuvent encore s'y dire librement en privé entre un chef et ses présidents. Or, comme le soulignait aussi avec justesse mon collègue Michel Pepin de la SRC, ce coulage dans les médias rendra également les prochaines discussions passablement plus difficiles à tenir dans la confiance…)
Le projet de loi privé 204: un grand «révélateur»
Quant à son «révélateur» – le fameux projet de loi privé 204 parrainé par le PQ pour bétonner l'entente Labeaume-Quebecor sur la gestion du futur amphthéâtre de Québec -, non seulement des présidents pointent leur direction du doigt en le qualifiant d'«erreur stratégique grave», mais ils se désolent de ce qu'ils voient comme une mise de côté de leur «sens éthique» pour des raisons strictement électoralistes et une «vieille façon» de faire de la politique.
Dans la foulée de l'écrasement du Bloc le soir du 2 mai dernier, ils se disent également très inquiets de l'impact qu'a déjà et pourrait continuer à avoir sur leurs appuis dans les intentions de vote, le financement et le recrutement.
Et ce, sans oublier ceci: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/325691/petition-pour-un-nouveau-parti-souverainiste
Dans le comté montréalais de Gouin, on s'inquiète encore plus spécifiquement d'une montée possible de Françoise David de Québec solidaire.
Quant à Hadrien Parizeau – le président de Crémazie, le comté de la députée démissionnaire Lisette Lapointe, et petit-fils de Jacques Parizeau – il se demande pourquoi Mme Marois a «dénigré» Mme Lapointe et s'exclame: «j'ai mal à mon parti!»…
Deux noms à surveiller
Hadrien Parizeau ajoute également que le jeune député démissionnaire Jean-Martin Aussant, «est probablement l'avenir de notre parti» – une confirmation de ce que j'avançais le 12 juin à l'émission Dimanche Magazine (1). Soit que dans certains milieux souverainistes, M. Aussant, y est déjà vu comme un possible futur chef .
Tout comme l'est par d'autres, le député démissionnaire, Pierre Curzi – connu et reconnu pour son travail herculéen sur une question linguistique qui, depuis 1996, était devenue un véritable tabou au PQ même.
Bref, quelle que soit la suite des choses au PQ et dans le mouvement souverainiste, ce sont là deux noms à surveiller.
**********************************************************
Un symptome inquiétant pour Mme Marois
De fait, la dureté même du verdict rendu par des présidents d'associations, régionaux et des militants, confirme également la question que je posais ici le 15 juin: «Le PQ se dirigerait-il vers un schisme? À moins que la crise actuelle, parce qu'elle est majeure et ne semble pas vouloir mourir de sa belle mort, n'enclenche tout simplement un étiolement sourd de sa base et de ses appuis.»
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2011/06/15/le-pq-se-dirigerait-il-vers-un-schisme.aspx
**********************************************************
(1) http://www.radio-canada.ca/emissions/dimanche_magazine/2010-2011/
Et pour écouter l'entrevue: http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/CBF/DimancheMagazine201106121008_2.asx
**********************************************************
Bonjour Mne Legault
Avis aux futurs intéressés par le poste de Madame Marois, dès que vous apercevrez Jacques Parizeau et Bernard landry, sabordez-vous immédiatement pour éviter les baffes.
Les pirates d’Astérix le Gaulois sont des personnages récurrents de la série. Leurs naufrages, leurs citations latines et les phrases de la vigie, par exemple, deviendront particulièrement célèbres et cultes
Barbe Rouge: Chef Pirate du bateau, il se fait toujours avoir par nos deux amis. Le capitaine est inspiré de Barbe rousse
Babba: La vigie du bateau, a toujours son petit commentaire à faire lorsque le bateau coule
Tripple-Plat: Le vieux sage du bateau, il fait des citations latines à chaque fois que le bateau coule.
« Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant :
Où ils font un désert, ils disent qu’ils ont donné la paix. »
Tacite, Vie d’Agricola.
Note: Dans Astérix chez les Helvètes
Coulé suite à une dispute entre eux…
À lire cet article d’un ancien député fédéral libéral qui fait des mises au point sur l’après 2 mai.
Cet article au dessus sur le PQ et ses discussions internes fait le lien de la crise avec le résultat du 2 mai d’au moins un intervenant.
Certains actuellement parlent d’encourager la formation d’un nouveau parti souverainiste ça risque d’ajouter au bordel actuel. Moindre mal malgré l’instabilité c’est de pousser en fait à un changement de leadership car le centre de la crise se trouve dans l’absence de ralliement populaire envers P.Marois, la crise politique envers les politiciens et en dernier la difficulté identitaire du PQ face à son option.
C’est complexe, il est vrai aussi que le camp Parizeau s’il formait un parti obtiendrait au mieux 10% des voix maximum en trouvant une partie chez des abstentionnistes souverainistes également au PQ.
Pierre Curzi et M.Aussant de retour au PQ c’est préférable.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/points-de-vue/201106/16/01-4409855-jack-layton-et-la-quadrature-du-cercle.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_points-de-vue_794_section_POS1
Une autre bouée pour la Davie.
150 millions sans appel d’offres.
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/davie/
< < "Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant : Où ils font un désert, ils disent qu'ils ont donné la paix." Tacite, Vie d'Agricola. Note: Dans Astérix chez les Helvètes Coulé suite à une dispute entre eux... >> M. Goyette
Ah! La culture… :-) On en a jamais trop.
Tout porte à croire que autour de Mme Marois on en manque. Surtout de la culture politique et de la psychologie élémentaire. Une tour d’ivoir, c’est beau, mais…
Mme Marois et son entourage, fières de son 93 % ont oublié les leçons de l’histoire. Elle est redescendue sur terre. Trop tard?
Le PQ, tout comme le BQ, aurait-il vécu son rôle utile dans notre courte histoire. Le temps du recyclage serait-il arrivé?
Vox populi vox dei. Ne pas l’oublier.
Montréal s’anglicise car entre la station de métro Place des Arts et Papineau, j’ai marché sur Sainte Catherine Est, le Montréal francophone. Dans une pharmacie, un francophone parle en anglais avec un client idem dans un dépanneur pour un autre employé francophone. Il n’est pas rare d’entendre parler anglais dans la rue en sortant des francofolies!
Dans le contexte actuel, depuis le 2 mai j’ai l’impression d’assister à un suicide collectif lent et rapide à la fois.
La déroute des PQ et BQ n’est pas qu’en cause, L’individualisme et la division québécoise trop radical et suicidaire.
Il n’y a plus de ciment dans cette nation et ça c’est grave.
< < Une autre bouée pour la Davie. 150 millions sans appel d'offres. >> M. Goyette
Merci! Enfin de l’argent bien placé, chez-nous.
Québec sait faire!
C’est ce qu’on va voir. Nous avons une longue tradition de bâtisseurs de navires.
Les amis, la fin de semaine, enfin!
Il m’est revenu une phrase durant cette affaire datant du moyen-age:
Ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain / Jeter le bébé avec l’eau du bain.
http://www.mon-expression.info/jeter-le-bebe-avec-l-eau-du-bain
Madame Marois et le P.Q. était assuré d’un gouvernement majoritaire advenant une élection prochaine. Vous me direz: François Legault va tout balayer selon les sondages. Je ne suis pas devin, mais attendez de voir les chicanes entre adéquistes, libéraux et souverainistes mous quand viendra le temps de tout mettre en oeuvre. On s’en reparlera cette automne…
Je suis d’accord avec vous M. Goyette, le parti de Legault a 2 ans pour se tirer dans le pied. Il va avoir des chicanes.
Un article très intéressant de Jean-François Lisée. J’aime bien le lire car il est très positif. Ça prend comme lui au PQ pour aider Mme Marois.
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/les-conseils-dandre-pratte-aux-souverainistes/9813/
Soyons francs. Le Parti Québécois a fait une gaffe majeure. Les partis de l’opposition admirent le spectacle et les partisans n’en reviennent tout simplement pas. Allons-nous entendre sonner l’Hallali (http://www.chiensderace.com/sons/chasse_courre_hallali.mp3) et la curée ? (http://www.chiensderace.com/sons/chasse_courre_curee.mp3)
Beaucoup le croient.
Mais laissons passer un peu de temps. L’animal, s’il réussi à guérir des blessures qu’il s’est lui-même infligées, pourrait refaire surface.
Retenons aussi qu’il y a au Québec, depuis le 2 mai dernier, un fort contingent de politiciens esseulés. À date, ils ne font pas beaucoup de bruit mais je suis persuadé qu’il n’en pense pas moins 😉
On aura beau faire de futiles tentatives de jouer les clowns, il n’en reste pas moins que le match n’est pas terminé.
«Au pays des cyclopes, les borgnes sont aveugles.»
[Philippe Geluck]
À M. Pierre Bouchard qui écrit : «Il n’y a plus de ciment dans cette nation et ça c’est grave.»
Pour faire une « British joke » sur ça, nous pouvons dire que nous manquons peut être de ciment mais pas de contrats d’asphalte.
Pour commencer à cimenter, faudrait arrêter d’élire un gouvernement fédéraliste anglophile à Québec, comme nous venons de la faire à trois reprises en ligne. Si, comme peuple francophone, nous ne comprenons pas ça, ça voudra dire que nous méritons ce que nous avons sans réactions.
Notre futur sera peut-être dans le Canada mais, nous devons, au moins, élire le PQ de Mme Marois qui nous promet de légiférer pour renforcer la loi 101 et d’adopter une constitution québécoise tout en tentant de récupérer des pouvoirs d’Ottawa à la place du tout ou rien des séparatistes pressés qui croient qu’ils vont virer nos fédéralistes en séparatistes par la simple persuasion bien menée. Bull shit ! Si l’option séparatiste vient solidement majoritaire, c’est que le POC va avoir accumulé les gaffes envers le Québec comme le craint, avec justesse, M. André Pratte de La Presse. Priez, séparatistes, que le fédéral s’enfarge les pieds même s’il est sur ses gardes.
Nous avons peur de perdre le français au Québec mais pas le sirop d’érable ni les inondations, ni les verglas ni la Place des Arts, ni les embouteillages sur nos ponts…seulement le français dont nous sommes responsables d’enseigner et de protéger au Québec, même en utilisant la clause nonobstant, s’il le faut mais ce n’est pas le PLQ, dont la clientèle est très anglophone, qui va y travailler.
Est-ce qu’accuser le Canadien de Montréal de complot fédéraliste parce qu’il n’a pas assez de joueurs francophones fait partie du travail herculéen de M. Curzi ? Ou mieux encore, est-ce que proposer que les adultes majeurs ne puissent plus choisir leur collège d’enseignment post- secondaire ?
Hercules au moins se faisait moins rire de lui.
M. Bousquet,
Je veux bien que les anglophones étaient en sorte prisonnier du PLQ, mais ils ne sont que 8 % de la population quand même. Personne ne gagne une élection avec une base de 8 % de la population, va falloir se rendre compte que les fédéralistes, incluant évidemment une majorité prépondérante des anglophones, dans leur ensemble votaient pour le parti fédéraliste le plus susceptible d’empêcher les souverainistes de prendre le pouvoir.
Maintenant que le chien souverainiste, le Bloc au fédéral et bientôt le PQ ici, a été édenté , personne ne craint sa morsure et les électeurs voteront comme partout ailleurs basé sur le registre gauche/droite , la caravane passera alors que le chien édenté aboiera .
M. Nismou, j’ai mentionné la clientèle anglophone du PLQ qui comprend les Allophones anglophiles, pas seulement la clientèle anglaise. Ça, c’est un fond ou une base sur laquelle le PLQ peut compter automatiquement.
C’est bien certain que ça leur prend des Québécois francophones pour réussir à gagner une élection mais, le PLQ ne veut pas déplaire à cette base qui est 20 % à Montréal avec plusieurs comtés de gagnés automatiquement ou…presque.
Pour ce qui est des nombreux joueurs anglophones et étrangers du CH, c’est une vraie farce, pendant que nos bons joueurs québécois vont renforcer les équipes américaines. C’était plus intéressant d’avoir des joueurs de chez-nous que des Russes…me semble.
Après l’autopsie du gâchis, voila donc l’opération à cœur ouvert.
C’est comme un mieux, en quelque sorte. Et les résultats préliminaires de l’opération en court confirment ce que l’autopsie avait mis en évidence. A savoir qu’il y avait au PQ les symptômes d’un malaise profond; que le PQ manquait un peu d’éthique; et que son état ne faisait qu’empirer.
—————
Comme on dit, nous autres malades, «If you experience difficutly breathing .. tell your doctor immediatly». En fait, en politique, de la difficulté à pouvoir respirer peut signifier que quelqu’un est en train de vous étrangler. Mais ce peut aussi être un manque d’éthique. Et sans éthique, arrêter de s’étrangler n’est qu’un compromis qui ne résolvera pas les problèmes. Il faudra que le PQ se dote d’un code d’éthique.
—————
Dans la revue de l’OIQ, Plan de mai 2010 – John Gomery : «Il y a lieu de réfléchir à l’évolution actuelle des normes si les ingénieurs veulent conserver leur image de gens respectable … Si j’étais ingénieur je serais un peu inquiet». Je suis ingénieur, et l’éthique est un model fonctionnel, pas un projecteur d’image. Là où l’on s’entend, c’est que l’éthique gère la dynamique des relations et coordonne les actes de manière proactive. L’éthique ce n’est pas l’image qui projette là où l’on est, mais qui on est, et là ou l’on va être.
C’est là le piège de l’image dans lequel il ne faut pas être la mire.
——
L’ingénierie (en un seul mot) c’est le dysfonctionnel du génie que l’on ne peut écarter de la fonctionnalité de l’engin.
Son mode d’emploi (en peu de mots): La complexité peut être mieux comprise à l’aide de simplifications, mais la simplification c’est la pire façon de résoudre la complexité.
La simplicité fait peur! Pourtant c’est de cela que se construit le fonctionnel de la complexité. Transparence et compréhensibilité du processus de développement et du model fonctionnel inclus.
——
Si transparence et compréhensibilité sont en fait les fondements de l’éthique, le fonctionnel en est la raison d’être.
Gomery: «La formule «tout est fait selon la loi» ne répond pas aux attentes des citoyens. Il y a une norme sociétale très difficile à définir à définir. La difficulté est de déterminer quelles sont les normes à respecter » – en ingénierie : public safety, and protection of the environment – et on essaye de répondre aux attentes des citoyens.
——
C’est au tour des «politic choses» de s’essayer à se définir – ils ne sont investi d’aucune pensée magique et il n’y a pas de truc – (There is no trick, no magic whatever the habits and customs). Et comme le signifie le terme citoyens – «try us»
L’amalgame d’intérêts ou de tendances de plus en plus hétéroclites qu’est depuis toujours le Parti québécois est, après des années de tensions internes, à présent à se dissoudre. Sa date de péremption est semble-t-il arrivée.
Et puis, même si cette formation politique aurait malgré tout pu espérer vivoter encore un moment, quitte à tituber durant quelques années sans orientation précise en raison de la pagaille prévalant dans la cabine de pilotage, le cap s’avérant de plus en plus flou et la trajectoire vers ce cap flou étant devenue forcément et compréhensiblement tout à fait erratique, le voyage chaotique achève compliment du doyen Jacques Parizeau.
Monsieur Parizeau, en exprimant publiquement son fondamental désaccord avec le type de gouvernance préconisé par Madame Marois, vient à toutes fins pratiques de mettre la clef dans la porte de l’agence de voyage péquiste.
Et il appert que, compte tenu de l’Air du Temps ambiant, même un nouveau pilote n’y changerait rien. Le vol péquiste traverse une zone de turbulences telle que, même en attachant leurs ceintures fléchées, les plus déterminés à poursuivre coûte que coûte le voyage devront se résigner en bout de ligne à un atterrissage cahoteux.
Puis, s’ils y tiennent vraiment, à se trouver un autre transporteur en partance pour leur destination. Pour le cas, sait-on jamais, où il s’en trouverait un…
Pour conclure, il est assez probable que la majorité des passagers opteront pour leur part en faveur d’un siège sur Air-CAQ ou même sur Air-LIB. En espérant enfin trouver un peu de calme après tant de secousses et des vacances au soleil (comme le faisait valoir le prospectus) hélas compromises.
M. Parizeau, quand il a senti LA cause trahie, a été le mutin en chef contre M. Lévesque et maintenant, pour la même raison, recommence contre Mme Marois, Il a très bien réussi dans le cas de M. Lévesque qui n’a fait qu’environ 7 ou 8 mois avant de quitter la chefferie du PQ. Est-ce que ça sera le cas pour Mme Marois ?
M. Parizeau est un vrai séparatiste, à la Chaput et à la Bourgault sauf pour la monnaie, il nous suggère de conserver la canadienne. Plus d’association ni de partenariat avec le ROC, la simple séparation, ce qui va chercher actuellement environ 25 % des votes, les solides convaincus qui ont voté Bloc le 2 mai dernier.
La crise au PQ est importante et annonce soit un renouvellement a la chefferie ou tout simplement la dégringolade et peut-être même la mort de ce parti important au Québec. Est-ce la fin de l’option souverainiste ? Est-ce la fin de la question nationale ?
Personnellement je ne crois pas que tout les souverainistes du Québec se transformeront en » canadian very prood « » et qu’une partie d’entre-deux embarqueront sur Air-Lib de John James Charest. Les souverainistes seront sûrement divisés mais pas au point d’appuyer un parti fédéraliste aux odeurs nauséabondes et aux compétences plus que douteuses. Autrement dit ce n’est certainement pas en se tournant vers le PIRE que les québécois amélioreront leur sort !
Bien sûr Legault a le vent dans les voiles et peut-être qu’un petit mandat de quatre ou cinq année comme gouvernement nous démontrerait qu’un parti comme le sien en n’est rien d’autre qu’un PLQ un peu plus a droite et encore vierge de toutes » influences » extérieur de bailleurs de fonds pour la santé financière du parti. Ce ne serait qu’une question de temps avant que nos petits requins aux dents affutés recommencent a jouer d’influences et redeviennent les » amis » du pouvoir.
J’ai toujours un goût amer dans la bouche quand certains de nos fédéralistes souhaitent la mort de l’option souverainiste tout en fermant les yeux sur la putasserie et les agissements douteux d’un parti fédéraliste comme le PLQ. Cela me fait penser a la réélection de Tremblay a la mairie de Montréal quand nous savions tous et toutes que le parti du petit maire trainait lui aussi une réputation de plus en plus douteuse !
Comme peuple serions nous rendu au point d’accepter la corruption comme étant quelques chose de normal ?
Pour consoler M. Asselin, déçu des Québécois pour l’instant mais qui devraient se reprendre. Ils finissent toujours par se reprendre ou se repentir, si nous aimons mieux.
Extrait de la chanson de Gilbert Bécaud, Un peu d’amour ou d’amitié
Laisse passer, laisse passer
et le temps et le temps et le temps et le temps et le temps
te le règlera
okay, okay ….bien
Je ne veux pas que tu regrettes
les soleils que tu as ratés
Je te promets des soirs de fête
ah, mais ceux-là, faut pas les louper.
Ce matin, chez Lebigot, on a rappelé qu’en 1984, lors de la campagne électorale, M. Parizeau tenait le même discours que Mme Marois aujourd’hui sur la bonne gouvernance, pas la sécession.
Ay! Oye!
La mémoire, l’histoire, ça peut être vache parfois.
Bien oui M. Gingras, s’il entend ça, M. Parizeau va faire …Wops.
Le Bigot fait le nigaud en relatant une stratégie politique du PQ d’il y a presque trente ans qu’il attribue à Jaqques Parizeau. Cette stratégie du PQ en 1984, suite à la cuisante défaite au référendum de 1980 et du rapatriement unilatéral de la constitution rocanadian, avant les épisodes du « Lac Meech » 1987, la Proposition de Charlottetown et référendum rocanadian 1992,etc, etc…
Soyez dupes de désinformation et grand bien vous fasse, mais ce bien veut être fait qu’aux imbéciles.
En ce qui me concerne Parizeau est toujours et restera toujours un souverainiste contrairement a d’autres du PQ qui se sont transformés en autonomistes et qui font de l’urticaire a chaques fois que quelqu’un ose aborder l’article numéro un du Parti Québécois !
Chutttttt ! Surtout ne pas trop parler de souveraineté pour ne pas vexer le québécois indécis , vous savez celui qui le restera toujours !
M. Gascon, est-ce qu’il y a seulement ceux qui ne pensent pas comme vous qui sont des imbéciles ? Les fédéralistes, tous des imbéciles ? Les autonomistes aussi ? Les communistes ?
M. Asselin, est-ce que M. Parizeau ne peut jamais changer d’idée ? Est-ce qu’il est affublé d’idées fixes éternelles ? Et la nationalisation de l’amiante, est-ce qu’il est encore en faveur ? S’il a droit de critiquer tous les chefs du PQ qui lui ont succédés, est-ce que nous avons le droit de la critiquer ou si c’est défendu ?
L’image est le piège dans lequel il ne faut pas être la mire.
C’est là que le PQ semble vouloir se positionner. De là il devient une proie facile pour tout les prédateurs.
Et un prédateur dans ce contexte, c’est quelqu’un qui n’est qu’une image et qui veut un parti pour se l’afficher. (Cela ne grimpe pas tout seul sur un poteau une pancarte électorale – Je sais que le NPD inventa par accident le poteau sans affiche – mais je serais surpris si cela devenait une mode – effectivement après il pourrait aussi y avoir le poteau qui se plante tout seul).
René Goscinny en promu le concept dans presque tous ses ouvrages. Il promu aussi le dopage pour gagner contre un adversaire supérieur en nombre – on ne connait pas la recette de cette substance sauf qu’en Angleterre dans l’eau bouillante dont se délectait les saxons il mit une herbe et cela eu le même effet. Je crois qu’ils en boivent toujours (à cette époque on appelait cela s’appelait du thé).
Donc est-il éthique de glorifier des personnages douteux aux mœurs scabreuuuuses et dont j’espèce est presque totalement éteinte – (sauf un petit village en fait) – et de vilipendé des êtres a l’esprit vif et subtil et d’une noblesse ordinaire mais distinguée pour une petite espièglerie qui ne serait que de ne jamais admettre qu’il y aurait comme quelle que chose de magique qui troublerait la quiétude tranquille et veloutée de cette eau aussi sombre que revigorante qu’ils boivent avec autant d’enchantement.
Et puis s’il y aurait une autre question pour un autre référendum je pense qu’il serait prudent d’y ajouter aussi des virgules.
Capitaine, il j’aperçois la voile d’une galère étrusque à l’horizon. Avec quel œil? L’œil gauche capitaine! Celui qui voit plus! Non Capitaine le bon œil, jamais je n’oserais regarder du mauvais œil! Celui qui voit des Gaulois!
Gracchus Pleidastus _ Je suis las des gaulois, ils se battent tout le temps, c’est d’un ennui… Bon ça va, ça va, relâchez ces gaulois, ils m’ennuient… Je suis las, las, las….
Obélix _ ça veut dire quoi: » je suis lalala »?
La serpe d’or
@Gilles Bousquet
Monsieur Parizeau a toujours accepté la critique ! Faut pas confondre avec le droit de parole que nos douzes » jeunots » (sic ) du PQ voulaient lui enlever !
Vous parlez d’idée fixe et de changer d’idée alors là je suis entièrement d’accord avec vous ! Vouloir faire du Québec un pays c’est être souverainiste ce que Monsieur Parizeau a toujours été . Par contre vouloir gouverner le Québec comme une province canadienne ce n’est pas être souverainiste et en ce sens c’est madame Marois qui a CHANGER d’idée et qu’elle devrait au moins avoir l’honneteté de le dire .
Ben oui Monsieur Bousquet vouloir faire du Québec un pays c’est une » idée fixe » que plusieurs ont délaissés mais que plusieurs autres continuent d’avoir ! Est-ce un péché mortel !
Il me semble que l’œuvre politico-satirique René Goscinny est aussi généreusement référencée que largement méconnue en tant que diatribe pamphlétaire. Et judicieusement citée hors de propos pour en justifié son propos, qui est celui de railler l’esprit de confusion de nos dirigeants.
En quoi la comparaison était telle appropriée avec le Québec, il me semble que je viens d’en saisir la raison qui m’avait échappée. (Encore une autre erreur de navigation en somme).
————–
Donc, l’allégorie du bateau qui coule, injustement trahi par l’incompétence de son équipage, ce serait peut-être cela la triste histoire de la réalité. Quand on est un vieux loup de mer, il faut aussi savoir louvoyez. Hors Goscinny, d’une dent féroce aiguisa son crayon. Et tel Archimède, cette insoutenable légèreté dans l’air, il vous la fit flotter dans l’eau. Et là, cela ballote coté ballots.
————–
Il crée la férocité du requin, avec l’intelligence de la carpe – malheur au bateau.
Requin et Carpe sont les deux faces de la stratégie perdant/perd dents. Requin est la droite radicale, et Carpe la gauche éclairée. Et l’esprit de synthèse il le mit dans l’esprit Normand. De là Goscinny s’applique à nous montrer les risques de la dissociation. Une sorte de déphasage qui tient du principe que la compréhension de la réalité est une propriété interne du cerveau qui analyse.
La gauche pense que la droite à un œil qui ne voit pas les problèmes.
La droite pense que la gauche n’a pas de vision.
————–
Imaginer ce double concept dans un même cerveau et on voit le résultat, si on est de ceux qui cause des problèmes on ne sait jamais comment ils arrivent; et on en perd son latin; c’est-à-dire que l’on cherche à comprendre les problèmes avec la phrase savante qui nous est tombée de notre bouche pour rien – car elle est absolument hors de contexte – et trop tard.
Cela pourrait s’appeler l’incompétente, ou de la manière d’exprimer l’inutilité de se saborder soi-même.
————–
Avec ses composante gauches/droites le PQ est un parti bipolaire et dissociationnel.
Quelque fois l’on se demande si les Anglais ne sont pas les seul à ni plus rien comprendre. Ou si les Québécois en font eux-mêmes exprès – mais ce genre de talant est inné, alors peut-être qu’ils ne le savent pas eux même non-plus!
Cela donne des résultats assez hallucinants – À Ottawa : on cache les erreurs déjà faites – donc on se prive de pouvoir les résoudre – de crainte que le Québec ne l’apprenne et qu’il se sépare. Et c’est comme cela que les erreurs arrivent; et qu’il y a le Québec qui se plaint, mais qui reste.
Moi si j’étais ingénieur je serais un peu inquiet – Gomery – mets en aussi dans l’air
http://www.catca.ca/English/Branches_and_Facilities/BF-May24-07.html
————–
M. Asselin, être un parti souverainiste, gagner une élection tout en constatant qu’il y a une minorité de souverainiste oblige ce parti à faire une des deux choses suivantes :
– Tenir un référendum rapide, le perdre et démissionner, comme gouvernement, pour ne pas avoir à gouverner la province ou le gagner par une faible ou une solide majorité en tentant de négocier la sortie du Canada du Québec avec le ROC, selon le résultat.
– Gouverner la province, en améliorant ses lois pour protéger le français, se donner une constitution et tenter de rapatrier des pouvoirs d’Ottawa, en attendant des temps plus favorables à la souveraineté.
Monsieur Bousquet
Vous dites :
» Gouverner la province en améliorant ses lois pour protéger le français , se donner uen constitution et tenter de rapatrier des pouvoirs d’Ottawa , en ATTENDANT des temps plus favorables à la souveraineté . »
La Cour Suprême du Canada se fout royalement d’un gouvernment provincial qu’il soit péquiste ou non quand vient le temps d’affaiblir la loi 101 !
Une constitution dans dans une province canadienne aura le même impact que le nation québécoise de Té-Phan Harpeur !
Tenter de rapatrier des pouvoirs d’Ottawa ce n’est pas très original , c’est pratiquement peine perdue ( Meech !!!! ) et ce n’est pas demain la veille que le canada anglais ouvrira la porte en ce sens .
Finalement , le plan Parizeau ne prévois pas un référendum le plus tôt possible mais plutôt la préparation de celui-ci par la promotion de la souveraineté lors d’un premier mandat d’un gouvernement péquiste . C’est un peu différend d’une gouvernance provinciale en chuchotant a peine le mot souveraineté de peur de déranger notre Elvis Gratton ou notre indécis perpétuel !
(Avant d’ajouter à mon précédent commentaire d’hier matin, il pourrait bien s’avérer d’une certaine utilité d’y aller d’un peu d’éclairage relativement au commentateur…
Ainsi, mes opinions découlent toujours de mes observations, de ce que je constate autour de moi et plus loin, de ce qui fut il y a peu ou très longtemps. J’essaie de ne jamais être de parti pris, car cela ne fait que confiner à un cul-de-sac. Un observateur tâchant de ne pas dévier de la réalité en raison d’a priori, voilà comment je me définirais, donc…
Sans grand mérite, toutefois. Car étant de nature artistique (auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste, et ayant des années durant été chroniqueur et animateur dans quelques médias) l’observation du « monde » constitue depuis toujours ma « matière première » et cet exercice continuel s’inscrit dans ma manière d’être de façon innée. En somme, je ne saurais être autrement.
Et pourquoi je précise tout ça?
Pour aider à la compréhension de ce que j’écris ici, afin d’éviter que l’on se méprenne sur ce que je raconte. Pour celles et ceux que ce que je raconte pourrait parfois intéresser, bien entendu…
Ainsi, je me considère non-souverainiste plutôt que fédéraliste. La nuance étant qu’être « fédéraliste » sous-tend trop que l’on serait en accord avec le type de fédération canadienne du moment. Ce qui n’est pas du tout mon cas.
Non-souverainiste donc, pour des tas de raisons que j’ai à diverses reprises évoquées, pas toujours commodes à saisir j’en conviens, telle que celle voulant que la langue française n’aurait absolument rien à gagner de la séparation du Québec, bien au contraire même.
Cela risquerait plutôt d’entraîner son déclin, principalement parce que la survie économique deviendrait obligatoirement la priorité, faisant en sorte que l’anglais serait alors plus nécessaire qu’il ne l’est déjà, et pour plusieurs autres considérations dont la moindre n’est pas que l’état actuel du français ici laisse trop souvent à désirer.
Notre langue française n’est pas assez solide – tant à l’oral qu’à l’écrit – pour tenir tête à l’Amérique du Nord et au monde entier, et qu’elle doive être reléguée à l’arrière-plan (pour cause de priorité devant être accordée à la survie économique) risquerait de la marginaliser rapidement, de presque l’évincer là où prévaudrait la nécessaire activité économique.
Et puis, je suis non-souverainiste car je ne crois pas, n’ai jamais cru, ni ne croirai jamais que la souveraineté serait le moindrement profitable au peuple québécois. Plutôt, celle-ci ne saurait être profitable qu’au nouveau calife qui s’installerait avec sa clique aux commandes. Tandis que le peuple ferait pour sa part face aux « turbulences » malencontreusement déjà évoquées par Mme Marois elle-même.
La souveraineté, en somme, ne serait avantageuse que pour la nouvelle élite, celle qui aurait pris la place de celle actuellement en place.
Et cela, je le dis sans intention malicieuse, sans vouloir dénigrer les partisans sincères de la cause de la souveraineté. Je le dis parce que c’est à cette constatation que m’ont mené mes observations. La « souveraineté » n’a pas le même sens pour quelques-uns que celui qu’elle a pour la plupart des autres…
Voilà! En espérant que ce qui précède contribuera à clarifier, au moins occasionnellement, le sens de mes propos…)
Mon deuxième commentaire sur ce billet, donc:
Il me semble que le Parti québécois arrive au terminus. Après des années de tiraillements et de dissensions internes, la dernière intervention de Monsieur Parizeau vient très probablement de lui assener le coup fatal.
Parce que celui-ci n’approuve pas la « Manière Marois », soit une approche étapiste visant d’abord le pouvoir, de nouvelles responsabilités qui seraient cédées par Ottawa, puis… selon les circonstances pouvant être devenues favorables au grand projet de souveraineté, les derniers pas vers la concrétisation de celle-ci.
L’approche la plus sensée car méthodique et tenant compte de l’humeur actuelle de la population.
Mais Monsieur Parizeau ne veut rien savoir de cette « Manière Marois ». Monsieur Parizeau est pressé, très pressé. Alors cette stratégie des petits pas lui déplaît souverainement… Ce qui est, au demeurant, assez ironique car dans le département de la « stratégie », Monsieur Parizeau ne s’est pas particulièrement distingué par ses aptitudes lors du dernier référendum de 1995. Seule les très fortes prestations de Lucien Bouchard, en fin de campagne, ont permis le résultat serré.
Peu importe tout ça, néanmoins. Ce qui compte, c’est le moment présent. Et ce que j’observe c’est ce même Jacques Parizeau qui vient à nouveau de très maladroitement nuire à sa cause – sans qu’il n’y ait cette fois de Lucien Bouchard dans les coulisses, prêt à sauter à l’avant-plan et à tenter de réparer les pots cassés.
Dans les coulisses, on retrouve plutôt François Legault aujourd’hui…
M. Gascon. De toute évidence vous n’avez pas entendu, ni écouté Lebigot samedi matin, à 10:45 h.
Ce n’est pas lui, mais Bernard Descôteaux, du Devoir, qui a rappelé, dans le cadre d’une revue de l’actualité des derniers dix ans, que M. Parizeau louvoyait lui aussi à l’époque. C’était une question de stratégie pour prendre le pouvoir, comme le fait Mme Marois.
Meech a foiré, après avoir réussi auprès de 11 premiers ministres, ne l’oublions pas, parce que l’on avait vu trop grand : 23 points sur 27 que réclamait le Québec, historiquement. C’en était trop pour certains et pas assez pour d’autres.
Mme Marois suggère l’opération salami : une tranche\point à la fois et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on arrive à l’échéance. Il s’agirait d’ententes administratives, fort probablement, et non de changements constitutionels bien que cela fut souhaités, désirés. Faute de grives, on mange des merles.
Des adultes vivent dans la réalité. La réalité veut que le Québec n’ait pas le gros bout du bâton. Seul un vote massif en faveur de la sécesion donnerait du poids au Québec.
J’ai personnellement favorisé depuis plusieurs années une stratégie que j’appèle le rouleau compresseur.
1 ère étape : référendum sur le désir, le souhait de renégocier avec le reste du Canada une nouvelle constitution.
2 e étape : advenant un Oui massif, et advenant l’acceptation de négocier de la part du ROC, un autre référendum sur les résultats de ces négociations. Si c’est Oui, affaire classée. Si c’est Non…
3 e étape : advenant le rejet de la nouvelle constitution, un dernier référendum sur la sécession.
En procédant par étapes on règlerait finalement le sort du Québec : ou on reste gros Jean comme devant; ou on fait des progrès importants, satisfaisants; ou on se sépare.
J’attends le parti qui va suggérer cette approche patiente et décisive. Ou ça passe ou ça casse, comme on dit.
Comme à son habitude, très bons commentaires de M. Perrier.
La stratégie de M. Parizeau : On fonce tous ensemble dans le mur sans en connaître la solidité parce que de l’autre côté il y a la souveraineté que nous allons tenter de deviner ce qu’elle sera sans partition, sans boycotte du ROC et des États-Unis, les acheteurs principaux anglophones de tous nos produites exportés, en espérant que les Cris et les Innus ne nous réclameront pas 50 du territoire québécois…genre. Le tout ou rien perdant, acheté par 25 % de Québécois braves et insouciants..
M. Asselin, vous écrivez : «La Cour Suprême du Canada se fout royalement d’un gouvernement provincial qu’il soit péquiste ou non quand vient le temps d’affaiblir la loi 101 ! »S’agit simplement d’inclure dans loi 101 du Québec, une clause nonobstant, pour la soustraire aux jugements de la Cour suprême canadienne ou d’en refaire une nouvelle, un eu différente de l’ancienne, pour l’appliquer, en attendant de la faire interdire. Sky is the limit.
Vous ajoutez : « Tenter de rapatrier des pouvoirs d’Ottawa ce n’est pas très original , c’est pratiquement peine perdue ( Meech !!!! ) et ce n’est pas demain la veille que le canada anglais ouvrira la porte en ce sens. »
Si Mme Marois demande correctement des choses sensées et qu’Ottawa refuse bêtement, ça va donner plus d’arguments en faveur de la séparation. Pas mal plus qu’un bilan sur des hypothèses, à la Parizeau, de revenus et dépenses d’un Québec séparé.
Vous ajoutez : «Finalement, le plan Parizeau ne prévoit pas un référendum le plus tôt possible mais plutôt la préparation de celui-ci par la promotion de la souveraineté lors d’un premier mandat d’un gouvernement péquiste .»
C’est bien ça le problème, le sexe des anges. Est-ce que M. Parizeau veut le référendum dans le premier mandat ou non ? Est-ce qu’il le sait ? Est-ce qu’il propose d’attendre des conditions favorables Aussi ? Si OUI, pourquoi enfarger Mme Marois qui dit la même chose et qui a déclaré qu’elle a déjà commencé à le préparer ce fameux référendum ?
Dans mon message à M. Perrier, plus haut, j’ai écrit : 50 du territoire québécois. Faut lire 50 % du territoire québécois. S’cusez !
Gouverner la province; en améliorant ses lois; pour protéger le Québec des Barbares; avec la loi sans Huns!
Les volontés du Québec de s’affirmer en tant que peuple – Une volonté qui n’a de sens que si l’on est conscient de sa capacité à exprimer la légitimité de ses choix, quels qu’ils soient.
—————-
(Avec sa loi sur la clarté – Ottawa s’est tassé dans son coin en ne s’attribuant que le rôle de l’arbitre – wisely – Le pouvoir d’Ottawa sur le Québec ce n’est plus que le manque de clarté au Québec – coté conscience)
«Je me considère non-souverainiste plutôt que fédéraliste, sans être en accord avec le type de fédération canadienne du moment.» Ainsi soit-il.
—————-
La survie économique est déjà devenue la priorité – Vancouver la ville qui voulait décliner ou qui décline? Le point de rupture est franchit – on s’interroge déjà qui sont les Barbares – ceux là qui causent des problèmes et qui ne savent jamais comment ils arrivent; et qui en perdent leur latin!
————
(Pour la phrase savante, celle qui elle est absolument hors de contexte – et trop tard; – elle est encore à l’étude :
“The fire department made a decision early in the evening to respond to fires only where the public was in danger.”
——–
How could authorities know where, when and how to intervene when the public was in danger?
——–
Improvisation is what the barbarians do best!
Incompetency is their credential!
Irresponsibility their trademarks!
In other words, which are authorities that failed being in duty, and blamed the others?
——–
Managing public safety is how to manage the flow of movements across venues, and public ways, and then avoid people to get stuck and injured.
——–
Someone had to think more than trice, to early identify wherever public can go to express cheers or sorrows; and then ensure everything is done to ensure safety.
——–
Since the Nodar Kumaritashvili death due to some engineering dysfunction, it cost Vancouver some injuries, a lot of damages and one Olympic truce, twice!)
—————-
Coté moyens, c’est la nécessité de survivre qui prend le dessus!
Désorientations d’un bord. Toujours pas de solution de l’autre – si cela bouge il y a problème – et cela bouge – les glaciers fondent et cela chauffe! Attention aux mouvement qui s’accélèrent…
—————-
Un train en cache un autre, et l’on va traverser l’autre voie comme la première: sans se presser!
STOP, c’est pour visualiser la réalité, et déterminer ou l’on peut aller et jusqu’ou on peut aller et comment faire – ensuite s’assurer que la voie à traverser est libre (mémo du train à l’arrêt : la voie n’est pas libre, il y a du monde qui traverse!)
Combien nous sommes prompts à regarder le doigt qui nous montre la lune?
C’est de l’autre côté de la rivière Outaouais que la temnpête va s’amener. Deux gouvernements minoritaires coinservateurs consécutifs nous ont montré seulement un côté de la lune, la face cachée risque d’être très très à droite.
Parmi les nouveaux sénateurs nommés par Stephen Harper, il y en a même qui n’apprécient pas du tout la nouvelle réforme conservatrice du Sénat ; Jean Charest menace d’avoir recours aux tribunaux.
Une flotille de navires pour la paix se prépare à partir vers Gaza avec un équipage canadien composé de québécois. L’enlignement du Canada en faveur du blocus israélien représenté par le nouveau Ministre des Affairers étrangères John Baird éclipsera les gaffes à répétition légendaire du pittoresque Maxime Bernier, car là on a recours à la désinformation propagandiste mensongère en tentant de laisser croire que ses navires peuvent contenir des armes.
Stephe Harper est le meilleur allié des souverainistes québécois malgré son air affable et serein.
@ Serge Gingras
Jacques Parizeau n’a jamais tenu le discours autonomiste; il s’est opposé au « beau risque », il a démissionné en compagnie de 6 autres députés à l’époque de cette incartade de René Lévesque. Ensuite Pariseau est revenu dans la députation péquiste où il a fait démissionné le chef Pierre Marc Johnson qui avait adopté la stratégie de « L’affirmation nationale » et il a pris la tête du PQ. De tout temps on ne peut attribuer à Jacques Parizeau une stratégie autre que celle de faire la souveraineté du Québec, il n’a jamais été intéressé à la gouvernance coloniale (l’intendance provinciale) du Québec.
Ce que vous proposez comme démarche en dénouement de l’impasse constitutionnelle pour régler définitivement la question nationale du Québec appartient aux stratèges fédéralistes québécois qui n’ont jamais eu le courage jusqu’à maintenant de procéder de cette façon. Alors, mettez-vous au boulot ! Ce que vous auriez du faire déjà avec les liberals au pouvoir durant les 8 dernières années.
Les souverainistes/indépendantistes n’appuieront jamais votre démarche ni celle de Pauline Marois ou toute autre démarche que celle d’offrir le pays du Québec aux Québécois: la pleine souveraineté politique pour l’État et le peuple québécois.
Jusqu’à preuve du contraire le Canada se veut être un seul peuple alors que les Québécois veulent un pays; si les fédéralistes peuvent solutionner la quadrature du cercle les souverainistes/indépendantistes vous applaudiront. Bonne chance !!!
En ce qui me concerne une nouvelle entente de partenariat entre le Canada et le Québec, deux peuples distincts, ne peut être rien de moins que ce qui a fait naître l’Union européenne.
Monsieur Bousquet !
Je ne partage pas votre optimisme concernant l’ouverture du canada anglais et surtout devant Pauline Marois dans le rôle de l’autonomiste en chef !
Ce n’est qu’avec la menace d’un référendunm que le ROC pourrait faire des compromis face au Québec . Sans pression et sans menace de séparation le Canada est mort de rire et madame Marois irait rejoindre les René Lévesque , Robert Bourassa , Brian Mulroney et beaucoup d’autres qui ont subit l’échec en essayant de négocier des ouvertures pour le Québec .
Voila pourquoi je demeure un souverainiste qui ne se transformera pas en autonomiste dans l’espérance de jours meilleurs !
Bien sûr je risque de mourir avant le jour » J » mais j’espère que je ne verrai pas l’assimilation complète du Québec au ROC et à la culture anglophone . Probablement le scénario le plus plausible si nous continuons à faire du surplace dans l’esprit de l’idéologie autonomiste !
Dans cette saga mettant en vedette une implosion appréhendée du PQ, surtout par des fédéralistes qui salivent à la seule pensée de cet imbroglio qui empêche pour le moment de voir leur propre désarroi compte tenu de l’impopularité du chef de leurs bataillons, il faut rappeler les faits qui démentent leurs prétentions.
Les derniers sondages depuis le dépôt de la loi 204, ceux qui prennent en compte la présence du parti virtuel de Legault, montrent une position inchangée du PQ et des autres partis dans les intentions de vote des électeurs d’avec ceux précédant celui-ci. Avant comme après cette crise, les pourcentages respectifs des intentions de vote sont quasiment les mêmes pour les partis. Avant comme après, le clan du parti virtuel mène le bal dans les mêmes proportions, pendant que l’ADQ et Québec Solidaire traînent derrière. Quant au parti libéral, les intentions de vote, ventilées selon la langue le montrent toujours grand perdant et promu au rôle de deuxième opposition.
Certes, le PQ a perdu huit points de pourcentage depuis, ce qui dans le scénario excluant le parti de Legault le met à égalité du parti libéral dans les intentions de vote, mais on sait que ces résultats en apparence égaux impliquent une victoire péquiste par comtés. Les fédéralistes de tout poil et ceux qui rêvent de la disparition prochaine du PQ devraient méditer ces chiffres avant de crier victoire.
M. Asselin, je vois bien que vous êtes un adepte du tout ou rien, très bien, c’est un objectif qui se tient.
Moi, je préfère des améliorations pour aider le français au Québec au tout ou rien parce que, selon les sondages et les tendances mondiales, c’est le rien pour les francophones du Québec qui va arriver en nous fiant que sur les extrémistes qui considèrent le ROC comme un simple ennemi éternel du Québec.
@ Marc Audet
Je souscris à votre dernier commentaire.
Et les élections seront normalement tenues dans deux ans. Robert Bourassa a déjà dit: « Six mois en politique c’est l’éternité »; imaginez deux ans…
Mme Marois semble déterminée à ce que son bateau péquiste ne coule pas. Elle démontre, il faut le reconnaître, beaucoup de caractère, elle est tenace et très combative dans la tempête. N’est-elle pas en ce moment à faire la démonstration qu’elle a l’étoffe d’une Intendante à la colonie ?
D’accord avec M. Gascon sur la solidité de Mme Marois qui conserve sa bonne humeur, contrairement aux enragés qui veulent sa démission.
A lire les commentaires, tout le monde a raison dans ses analyses.
Que l’on se souvienne aussi que les électeurs ne pensent plus comme avant!
Personnellement, malgré ce qu’écrivent les commentateurs journalistiques et les blogueurs, je pense qu’on va choisir le prochain parti au pouvoir lors des élections.
On s’en fout des chicanes et on oublie vite.
Ce qui est arrivé aux élections fédérales se produira au provincial.
Il y a tellement de partis, et de désintéressement des électeurs que personne ne peut spéculer dans le futur…
On veut améliorer le Français au Québec seulement parce qu’on le parle mal!
Parlez le bien, et le problème est résolu.
Je l’ai senti tout pareil à Vancouver. Il y a longtemps, j’avais eu comme un problème à Londres, et je m’étais dit tiens, il aurait peut-être fallut que je sois ingénieur, et là comme lorsque l’on je cherche des excuses, on en rajoute; fallut que je cour vite; et que je parle l’Anglais.
Et voilà; à Vancouver je dois admettre que l’on sent que cela peut faire une grande différence, lorsque l’on marche dans la rue. Par exemple, l’on voit comme une fumée noire pas loin. Et c’est parti, l’on court. Arrivé sur la voiture, elle brûlait déjà, et il y avait une foule autour. La surprise, c’est qu’elle est devant la poste et qu’elle n’explose. Elle est toute retournée sur le toit, elle brûle, il fait très chaud, les flammes sorte de partout, et elle n’explose pas! Avec la chaleur qu’il faisait, il ne restait déjà plus de pneus sur les jantes et il n’y avait dont plus d’essence dans le réservoir. Et je repars en courant jusqu’au coin de la rue, et je demande (en Anglais) si les pompiers peuvent faire quelque chose et si il y en a aussi d’autres dans la foule, auprès de la voiture (To have a second opinion) et si s’il y en avait partout aussi ailleurs pour savoir ce qui se passe ailleurs. Je ne prétends pas avoir couru vite, mais ils en étaient à l’étape ou l’on se demande pourquoi ne fait-on rien (Le PQ en somme), parce que le maire pense qu’il faut laisser faire et qu’on peut bien les laisser s’amuser un peu!
Tant que les pompiers sont à coté, c’est rassurant de les entendre parler, comme cela, mais ennuyeux. Je tourne les talons, repasse la voiture, et court jusque devant la bibliothèque, là ou des poubelles s’allume. Là je vois que le câble qui les tient debout contre les poteaux empêche aussi d’en rabattre les couvercle. Et que les couvercles se devisent mais pas avec mon tournevis. Re-conversation en anglais avec un policier frustré qui se cramponne à son fusil: avez-vous quelque chose, ne serait-ce qu’un extincteur. Rien, du tout, mais que si je pouvais lui offrir une cible que j’étais le bienvenu. L’un comme cela à la suite de l’autre cela n’aurait pas était la meilleur façon de finir un travail qui n’avait jamais été commencé, d’ailleur. Une voiture ayant explosé il n’y avait eu personne pour s’en tiré, et pour tirer non plus. Il y avait donc comme une job pas commencée à finir.
Finalement, cela n’a pas servit à grand-chose, ni l’anglais, ni courir vite, ingénieur non plus. Et même que la première fois, je m’étais aussi arrêter pour rien, m’avait-on dit. Là, par contre j’aurais pu avoir eu un problème en parlant anglais. Même pas! Je ne le parlais pas à l’époque. Et s’ils avaient été encore là, il m’aurait pris pour un autre et je ne les intéressais pas.
Mais comme il faut bien faire quelque chose, pourquoi ne pas courir aussi. Cela peu toujours servir, surtout lorsque l’on n’est pas pressé, et qu’il n’y a pas de record à battre (220 km/h et plus, plus, plus à 0 km/h en moins d’une seconde!).
Et voilà, c’est ce qui arrive lorsque l’on ne dissocie pas les choses. Et que l’on ne sait pas si l’on nous regarde de l’œil gauche ou d’un mauvais œil, dit saucisson; parce que l’on dit ceci mieux!
Mais je pense que les autres on comme le même problème. Alors il ne suffit que de savoir naviguer; de bien savoir où on est; ce qui se passe autour; de savoir ou l’on veut aller; ce qu’il peut y avoir; et avec quoi y aller; et de juste l’essayer un peu pour voir! Avec qui, tant qu’il n’est pas trop tard, cela dépend surtout de l’insoutenable légèreté de l’air ambiant!
@Gilles Bousquet
Les enragés , les extrémistes et quoi encore !
Je ne suis aucunement enragé , je dirais même que je suis tout ce qu’il y’a de plus calme et vous ?
Je reviens de faire du vélo au Parc Angrignon dans mon quartier ! C’était charmant ! Dans un coin un groupe de marocains avec de la musique marocaine plein les haut-parleurs ! De l’autre côté des coréens et quelques chinois ! Un peu plus loin un groupe de tamouls . Des jamaicains aussi et des Italiens . Parfois ces gens parlaient entre communauté en anglais …of course ! Autrement dit la langue commune était l’anglais pour tout ces gens . J’ai même entendu quelques québécois francophones s’entretenir avec les autres groupes en anglais et tellement fier d’eux – mêmes . Bien sûr certains me qualifieront de xénophobe ou même de raciste , surtout ceux et celles qui habitent des villes et des villages loin de la métropole, pour ces gens le multiculturalisme est très exotique . D’autres tenteront de compter les fautes d’orthographes dans mon commentaire question de faire porter mon propos ailleurs que dans l’essentiel
Un dimanche ensoleillé au parc Angrignon peut nous faire découvrir tellement de choses .
Soudainement un québécois francophone avec une guitare se dirigeant dans un sentier loin de l’agitation pour pouvoir jouer et chanter un peu de Felix Leclerc et de Richard Desjardins , seul !
Vous savez Monsieur Bousquet la naïveté face au multiculturalisme est insidieuse et très subtile . La naïveté face au ROC est aussi de la même nature . Pendant que vous rêvez à transformer le Canada en terre d’acceuil ou deux peuples fondateurs se font des mamours et se respecte mutuellement le fait français dégringole à Montréal et Montréal étant le poumon même du Québec l’assimilation n’est que question de temps !
Ce n’est pas que ROC est si méchant mais étant majoritaire et ayant pratiquement réussi l’assimilation des canadiens français hors Québec ce n’ est certainement pas avec les autonomistes québécois que les choses vont changer ! La seule chose qui pourrait les faire réagir c’est un autre référendum ! Hélas ! Ce n’est pas pour demain et j’ai l’impression que les chansonniers québécois se transformeront en symboles folkloriques comme les petits canots d’écorces que l’on vend dans les réserves indiennes !
En fait ce n’est pas les méchants anglais qui représente le plus grand danger pour le peuple québécois francophone mais les francophones eux mêmes !
En passant , je parle anglais , Monsieur Parizeau aussi et beaucoup mieux que moi , Gilles Duceppe , Bernard Landry et beaucoup d’autres du PQ aussi . Dommage que Pauline Marois qui voudrait négocier des nouvelles ententes avec le ROC ne pourrait le faire qu’avec un traducteur !
Des extrémistes les souverainistes ?
Lorsque P.-M. Johnson fut « mis dehors » grâce à l’intervention du regretté Gérald Godin, j’étais fort heureux. Mais aujourd’hui, je veux bien accorder une autre chance à madame Marois, car elle semble assez sincère sur la question de la Souveraineté du Québec et des moyens pour y parvenir. Monsieur Parizeau a eu tort d’annoncer trop tôt la « date » du référendum de 1995, ce qui a permis aux Canadians (Y compris surtout ceux du Québec), d’intensifier la propagande fédéralisante (Avec l’aide majeure des « Commandites »). Mais madame Marois doit ne plus faire une gaffe monumentale et plus que désolante comme celle de la « Loi 204 », de sa collègue de Québec…
Il faudrait que le PQ amorce sans délai un large processus de discussion du Programme du Parti Québécois, dans la population, avec la participation de milliers de Québécois, dans un format approprié à la réalité virtuelle de l’Internet et des réseaux sociaux, mais sans oublier les nécessaires rassemblements physiques des personnes, avec groupes de réflexion, tables rondes, ateliers, etc.
La population en a assez d’être laissée de côté dans l’orientation des partis et de la société, et de la corruption rampante à plusieurs niveaux. Ce mouvement ne se limite pas à nous. Il s’est récemment manifesté dans le monde arabe et dans les pays capitalistes avancés, comme l’ont montré les mouvements dans le en France, en Espagne, en Grèce, au Portugal, etc.
Il est très important que les souverainistes québécois participent pleinement au débat sur la lutte pour l’indépendance nationale en prenant la parole et en assumant des choix pour amener la majorité à se donner un pays.
M. Asselin, je ne parle pas spécifiquement de vous en écrivant sur les enragés, vu que vous êtes si calme mais il y en a un bon nombre d’enragés dans le lot.
Au sujet de l’assimilation des francophones du Québec, à part les enfants issus des mariages inter-races, qui sont en danger, je n’en vois pas beaucoup d’anglicisés au Québec, ni à Matane ni à St-Hyacinthe.
Si Mme Marois est élue avec un PQ majoritaire, elle a comme priorité de mieux protéger le français et elle va le faire…si elle en a la chance.
M. Verreault écrit : «Lorsque P.-M. Johnson fut « mis dehors » grâce à l’intervention du regretté Gérald Godin, j’étais fort heureux.»
Ça vous a donné quoi que M. Johnson ait été chassé de la chefferie du PQ ? La perte du référendum de 1995 et M. Bouchard comme chef du PQ en 1996.
Est-ce que nous sommes plus souverains aujourd’hui, à cause de ça ou plus dépendant ?
M. Saint-Arnaud, il est inutile que le PQ demande aux Québécois ce qu’ils pensent de la corruption. Nous le savons.
Pour les autres olitiques, c’esu PQ de prendre ses responsabilités et de proposer SES solutions et à nous de décider si ce sont les bonnes ou si un autre parti en a des meilleures. C’est beau la consutation mais ça prend aussi du leadership
Il y a assez de Québec solidaire qui veut faire élire une constituante de 500 personnes pour se faire dire quoi faire après que ce parti lui en aura tracé les balises.
Messieurs Gascon et Verreault
Votre ouverture d’esprit vous honore. Nous tous souverainistes savons que nous n’arriverons pas à bon port en sabordant notre vaisseau. Et puisque nous en sommes à espérer retrouver un récit épique capable de nous fédérer, pourquoi pas servir à Monsieur Louvet et consort une réminiscence de ce qui fut un récit épique par excellence, L’Iliade, et lui retourner «cette insupportable légèreté de l’air » qu’il nous oblige à respirer sur tous les tons :
Petite réflexion épique sur les classiques de la scission.
Certes, les Troyens se délectent de voir Achille qui boude dans son coin, encore tout à la rage de s’être vu demander sa captive. Bien que sachant qu’ils sont faibles devant les troupes d’Agamemnon (celles des souverainistes), les Troyens (les fédé-ralistes) espèrent que cette division de leurs forces leur permettra la victoire. Mais qui sait, peut-être que comme dans l’Iliade, un Achille sautera dans la bagarre et leur infligera à ces Troyens la leçon qu’ils méritent.
PS:
Achille n’était pas le chef des Achéens, mais un chef de guerre capable de les stimuler.
Il me semble qu’un leadership éclairé doive tenir compte de la volonté du peuple. Il faut que ce dernier s’exprime avant les faits plutôt que d’attendre le berger ou le Messie.
L’initiative du QS m’apparaît des plus démocratiques et de nature à enrayer une partie du désenchantement et du cynisme de la population envers la politique.
N’est-ce-pas Clisthène qui instaura les fondements de la démocratie athénienne en y grefffant un Conseil des 500?
Dans les pics, il y a les Barbares! Comment peut-on oser critiquer notre culture!
Cela fait depuis longtemps que nous l’avons enlevée la belle Hélène. Et que nous avons Achille sur les talons. Trois c’est beaucoup, deux c’était mieux!
Nous fument les premiers à inventer la démocratie, lorsque levant férocement notre glaive, la lame s’envola et retomba au fond de la mer!
Parlez nous en donc de nous faire un pays. Faut savoir ou le trouver!