Selon mon collègue Pierre Duchesne de Radio-Canada, le député péquiste de Deux-Montagnes, Benoit Charette annoncerait mardi matin sa démission du PQ. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/06/20/002-charette-parti-quebecois-demission.shtml
Ce qui en ferait le cinquième démissionnaire du caucus péquiste depuis à peine le 6 juin dernier.
Pour Pauline Marois et le Parti québécois, un autre domino vient de tomber. Et ce, en l'espace de deux semaines seulement.
C'est donc maintenant à se demander pendant combien de temps le leadrership de Pauline Marois, déjà passablement amoché par les quatres premières démissions et les critiques de Jacques Parizeau, tiendra le coup à travers une tempête qui refuse tout simplement de se calmer.
Bref, la question que je posais déjà sur ce blogue le 15 juin dernier devient maintenant incontournable: «Le PQ se dirigerait-il vers un schisme? À moins que la crise actuelle, parce qu'elle est majeure et ne semble pas vouloir mourir de sa belle mort, n'enclenche tout simplement un étiolement sourd de sa base et de ses appuis.» (1)
Or, plus les dominos tombent, plus la balance politique penche vers le schisme.
Surtout si d'autres dominos devaient suivre au cours des prochains jours, semaines et mois.
Toutefois, ce schisme a ceci de très particulier qu'il signale autant une saignée coulant dans plus d'une direction.
Que ce soit vers la droite de François Legault. Ou encore, de manière plus marquée pour le moment, vers une option nettement plus proactive sur le front indépendantiste.
Et ce,sans oublier cette quête d'une «autre» façon de faire de la politique.
Mais surtout, il ouvre la porte, côté «indépendantiste», à la création possible et éventuelle d'un nouveau parti politique.
Ce faisant, s'il fallait que cette chute de dominos se poursuive, c'est l'existence même du PQ qui risquerait alors d'être en jeu.
Ainsi, ce lundi, le député démissionnaire Jean-Martin Aussant, se disait tout au moins prêt à réfléchir au cours des prochains mois à la possibilité de créer à terme, si nécessaire, un nouveau parti indépendantiste face à un PQ qui, selon lui, aurait cessé d'être un véhicule efficace pour la réalisaton de la souveraineté du Québec.
Du moins, il se dit prêt à y réfléchir: http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201106/20/01-4411010-lex-pequiste-aussant-pourrait-creer-un-nouveau-parti-souverainiste.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2
Cette réflexion n'est pas un hasard non plus, dans la mesure où, comme je l'avançais le 12 juin dernier à l'émission Dimanche magazine, M. Aussant, est de plus en plus vu dans certains cercles souverainistes comme ayant l'étoffe d'un possible futur chef de parti.
Mais cela débouchera-t-il nécessairement sur un nouveau parti? C'est à suivre…
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Pendant ce temps, Pierre Curzi – un autre député démissionnaire, et non le moindre, non plus -, invite les «citoyens et citoyennes de Borduas» à une assemblée publique pour ce mardi soir.
Une assemblée où il s'«expliquera» sur sa démission. Entre autres choses.
En attendant, question de mettre la table, il a également accordé une entrevue à Pierre Dubuc de L'Aut'Journal où, en conclusion, on retrouve ceci: «Maintenant, la question que tous se posent : quelle est la suite des choses pour Pierre Curzi? Il nous répond en commençant par justifier son geste. «Sans rupture réelle, il est extrêmement difficile de transformer en profondeur une organisation et une manière de faire». Puis, il enchaîne : «On ne peut pas poser un geste et en rester là. Un geste de liberté en entraîne un autre. Et c'est uniquement s'il est accompagné par d'autres gestes qu'il va trouver un sens.» «Je ne vous cache rien ; je suis ouvert à tout»». Extrait de: http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=3131
M. Dubuc, faut-il le rappeler, est également du SPQ Libre (Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre) – ce «club politique» créé au sein même du PQ et ayant perdu son statut spécial sous Mme Marois.
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La réaction de Pauline Marois
La semaine dernière, la chef du Parti québécois avait tenu une conférence de presse pour lancer le nouveau programme de son parti sans pour autant accepter de commenter la crise actuelle au sein de ses troupes.
Or, Mme Marois – avant toutefois les nouveaux rebondissements de ce lundi – a ensuite choisi de réagir dans une entrevue accordée au Journal de Montréal: http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/archives/2011/06/20110619-083701.html
Une entrevue où, entre autres choses – confirmant que les ponts sont également rompus avec Amir Khadir -, elle dit ne pas considérer Québec solidaire comme un parti souverainiste et dit aussi refuser de se laisser «déstabiliser» par les critiques de Jacques Parizeau à l'endroit de sa proposition de «gouvernance souverainiste».
Et pourtant, ce ne sont certes pas les événements «déstabilisateurs» qui lui manquent depuis deux semaines.
Comme quoi, lors du caucus que le PQ tiendra ce mercredi à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, ça risque de discuter fort. Très, très fort…
À suivre…
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(1) http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2011/06/15/le-pq-se-dirigerait-il-vers-un-schisme.aspx
Très intéressant mais dangereux affrontement, pour les souverainistes, entre le camp Parizeau, le fonceur et le camp Marois, le, à petits pas. Une répétition de 1984 quand M. Parizeau avait démissionné du PQ avec quelques autres ministres importants de M. Lévesque qui n’était plus considéré alors, assez souverainiste.
Ça va être la démission de Mme Marois, dans les prochaines semaines ou la fondation d’un nouveau parti souverainiste du tout ou rien avec, probablement une élection référendaire comme objectif, tel que mentionné par M. Aussant. M. Parizeau est un spécialiste de la mutinerie, à tort ou à raison.
Un genre de séparatistes qui se séparent de la gouverne souverainiste pour aller devant le tout ou rien constitutionnel.
C’est grâce ou à cause de Mr Parizeau et sa députés préférée que tous ce désastre arrive.Il a toujours tous fait pour enjamber ses succésseurs et là c’est le summum il réusira à détruire le parti pour lequel il a milité toute sa vie,comme il dirait(faut le faire)Ce N’est pas lui qui fait la souveraineté cça ne sera personne.Et les péquistes nous diront »le pays avant le parti,le parti avant les personne »Nous auront 6 partis politiques wow,7à8 candidats par parti ce qui divisera pour se retrouver avec les libéraux pendant 20 ans,Charest doit jubiler et faire de lui un Kadafi pour faire de la politique différement.Bravo.J’ai déjà lue quelque part,malheur à celui par qui le scandale arrive.Bonne journée.
Avec un chef moins obsédé par sa carrière personnelle et le rêve de devenir la première femme PM de la province de Québec le PQ ne serait peut-être pas déstabilisé a ce point. Au lieu d’affronter les souverainistes qui trouvent le Parti Québécois de plus en plus autonomistes la madame aurait du avoir une vision et une gérance moins axé sur sa carrière et un peu plus sur l’objectif du PQ qui est la souveraineté.
Avec un peu plus de doigté et de compétence la madame aurait du se faire rassembleuse plutôt qu’emmerdeuse et trouver une solution pour réunir les deux clans en fonction de la prochaine élection. Elle n’avait pas a promette un référendum et de fixer une date dans un premier mandat mais d’utiliser ce premier mandat pour faire la promotion de la souveraineté. Au contraire, dans son obsession à vouloir le pouvoir pour elle-même elle nous démontrera dans le dossier de l’amphithéâtre qu’elle n’a rien d’un chef rassembleur et qu’elle manque totalement de timing et de jugement .
Déjà que lors de sa nomination comme chef du PQ sa popularité dans la population était déficiente elle fait face maintenant a la menace d’extinction du PQ. Tout un bilan !
Sur un champ de bataille on parle de tirs amis. Dans la rue on parle des règlements de compte. Dans chaque cas, l’important sera de savoir qui seront les survivants. Trop souvent, les survivants sont tellement affaiblis qu’ils ne peuvent résister à l’attaque d’un tiers qui n’attendait que le bon moment pour tout rafler.
Quelle tristesse d’assister à un tel massacre !
«L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.»
[Blaise Pascal]
Il est certain que les résultats de la dernière élection fédérale ont dessilé les yeux de nombreux péquistes qui s’accrochaient à la possibilité de prendre le pouvoir malgré leur cheffe mal-aimée.
C’est maintenant fait: le PQ s’échouera sur les récifs de l’immobilisme et du manque de flair politique de sa capitaine et de sa garde rapprochée.
Moi qui ai toujours voté pour ce parti, je changerai volontiers d’allégeance en faveur d’un parti qui mettra rapidement les voiles vers l’indépendance et vers un projet de pays ouvert à toutes les idées nouvelles, hélas absentes ou trop faiblement proposées par le PQ.
Je souhaite également que les hommes et femmes forts du PQ quittent le navire pour se joindre à une nouvelle formation politique, porteuse des valeurs nouvelles des Québécois.
Une question à Mme Leclerc : C’est quoi ces valeurs que le PQ ne veut pas faire progresser, selon vous ?
Le mouvement souverainiste au Québec est en pleine « restructurarion », en phase « réingénierie » politique.
Étant donnée la division persistante des Québécois, pour et contre l’indépendance du Québec, je comprends que la seule voix et seule voie qu’est le PQ depuis 1968 dans la réalisation de la souveraineté du Québec n’est plus une stratégie gagnante.
Lors de son dernier congrès national le PQ s’est officiellement fait « Autonomiste » et « Indépendantiste si nécessaire ». Avant ce congrès il était qu’indépendantiste.
Les indépendantistes doivent maintenant créer un parti qui puisse venir faire pression sur le PQ afin d’éviter la possibilité d’un emprisonnement du Québec dans le carcan constitutionnel rocanadian pour des siècles à venir par Mme Marois et son membership de « néo » rocanadians.
@Mme Legault,peut être pourrez vous me répondre,puisque nous n’avons pas signé la constitution et que nous n’en faisons plus parti depuis 1982 ne sommes nous pas souverain?Il me semble que l’on pourrait simplement demander à la cour suprême de régler ce problème et l’affaire est dans le sac comme ont dit.Merci.
@ Mme Daigle: ratifiée ou non par l’Assemblée nationale, la Constitution canadienne, dont fait partie celle de 1982, s’applique à tout le Canada, incluant le Québec. Il ne faut pas confondre légitimité et légalité.
D’ailleurs, même le gouvernement péquiste s’en est prévalu, entre autres choses, pour négocier la déconfessionnalisation des commissions scolaires. Lucien Bouchard était PM et Mme Marois, ministre de l’Éducation.
C ‘est quoi les valeurs québécoises. Nous sommes tellement mélangés que on ne s’ y reconnait plus.
A part la langue française mal parlée je ne vois rien d autre.., c’ est a faire pleurer. Voici le drame de notre province. Le PQ est mort et fallait s’y attendre..on ne laisse pas les gens sur le qui vive pendant 40 ans pour ensuite dire, c’est pas encore le temps, et
c ‘est moi qui déciderai quand le temps sera venu.
Prenez votre place fermez vos gueules.
@ F. Langlois, les valeurs québécoises, c’est la langue française, tout le reste découle de ça. Malgré ça, nos groupes de chanteurs et nos chanteurs(ses) de Québec chantent souvent en anglais incluant Florence K qui compose en anglais aussi.
Avant, nous avions la religion catholique pour nous distinguer des Anglais, ce qui n’est presque plus le cas depuis que nous avons abandonné la pratique de cette religion et que les curés se font de plus en plus rares. Les frères religieux et les soeurs religieuses aussi.
Nous fréquentons les McDo, les Walmart, les centres d’achats et les campings, comme les Anglos. Nous écoutons les postes de télé français et les postes américains itou.
@ F. Langlois veut se faire éléphant dans une boutique de porcelaines ?
Petit conseil: n’ayez pas le triomphalisme trop délirant, le « hangover » en serait tout aussi délirant et douloureux. À suivre…
Grave et dangereuse crise au PQ, Mme Marois entre Legault et Parizeau, un genre de sandwich explosif où le milieu risque gros.
Les députés mutins de Mme Marois, de ce mois, sont de deux camps d’anciens ministres du PQ, celui de M. Parizeau : ça prend un référendum rapide et bien préparé sur la souveraineté pure du Québec et celui de M. Legault : Il ne veut pas voir de référendum sur la souveraineté du Québec, de son vivant. Le dernier démissionnaire, M. Charrette, semble être carrément du côté du camp Legault.
Mme Marois ne peut pas satisfaire les 2 camps en même temps ni autrement.
Ça va bien prendre un autre parti indépendantiste, pour les purs et durs, qui pourront tenter de présenter rapidement un beau projet de pays qu’ils espèrent être acheté rapidement par beaucoup de fédéralistes, vu qu’ils ne veulent pas gouverner une province, après être élus, comme Mme Marois veut le faire. Ça va prendre tout un chef pur et dur avec du charisme à la tonne pour y arriver mais…rien n’est impossible comme doit se le dire M. Layton.
M. Louis Bernard l’avait comme option, le référendum rapide et la démission immédiate du gouvernement souverainiste si le référendum était perdu afin de ne pas avoir à gouverner une province.
On dit que «Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras». Vieil adage plein de sagesse.
Or, malgré les faux pas de Mme Marois, son «Un tiens», soit la probabilité que le PQ remporte aisément la prochaine élection provinciale québécoise, allait bon train. Et le «tu l’auras» aurait peut-être pu suivre une fois son parti au pouvoir. Rien d’assuré de ce côté, bien sûr, mais tout de même une possibilité. Son «tu l’auras» étant l’atteinte de l’objectif, soit la souveraineté.
Pourquoi donc Monsieur Parizeau est-il alors venu tout bousiller avec son intervention si intempestive? La stratégie des petits pas de Mme Marois l’indispose-t-il tant qu’il préfère finalement perdre le momentum et tout laisser au CAQ de François Legault?
Est-ce parce qu’il ne peut supporter l’idée que quelqu’un d’autre puisse réussir là où lui-même a échoué?
Quoi qu’il en soit, Monsieur Parizeau a vraisemblablement mis la clef dans la porte de l’agence de voyage péquiste – et peut-être même dans l’objectif de tous les souverainistes.
De « la belle ouvrage », comme on dit ici…
Une compasante de notre identité
On peut dire que la plupart des Québécois sont demeurés chrétiens au fond d’eux-mêmes, mais pas catholiques au sens de catholiques romains. Ils sont attachés à la tradition chrétienne d’amour, de partage, de pacifisme, mais pas dans un contexte d’obéissance aveugle aux idées passéistes de Rome.
C’est cela notre vraie identité « religieuse » profonde: le message humaniste de Jésus.
Oui M. Saint-Arnaud mais M. Harper, un chrétien plus que convaincu, doit bien penser ça aussi sans toujours le pratiquer.
Notre identité est d’être québécois mais pas à n’importe quel
prix.
Quand on voit des égos se disputer le pouvoir , se diviser, je ne peux m’identifier à ces supposés partis souverainistes.
Pauline Marois a des devoirs à faire .Jacques Parizeau en y faisant entrer Lisette garde le controle.
Je suis québécoise et fière de l’être.Qu’un chanteur ( se) s’exprime en anglais espagnol ça ne m’offuque pas .
Il y a eu Pierre Curzi qui fit sa crise lors de la prestration de la présence d’un anglais Sieur Paul Cartney
On est Québécois vivant avec des cultures différentes.
On doit penser à la mondialisation et non se replier sur soi-même.
En ce qui concerne l’identité religieuse, personnellement le message de Jésus ne me rejoint pas La religion et la politique ne sont pas à mon avis à confondre .L »ère Duplessis non merci.
Je ne crois plus en la souveraineté .
Sans vouloir ressusciter René Levesque, je ne sais s’il dirait à la prochaine.
Autres temps autres moeurs.
Huguette Daigle dit: « J’ai déjà lue (sic) quelque part,malheur à celui par qui le scandale arrive. » (Lc 17, 1)
Ici, le scandale est arrivé par Agnès Maltais et son appui bassement électoraliste à Régis Labeaume… Appui lourdement soutenu par la cheffe du parti…
Nous assistons, médusés, aux conséquences de cette alliance contre nature.
Bonjour Mne Legault
On voit bien que les souverainistes échouent lamentablement dans le système parlementaire britannique. Il ne lui reste qu’à opter pour la guérilla urbaine et prendre le maquis…
Bon, c’est de l’humour. Faut-il le préciser à chaque fois aux accros des citations mal foutues?
Mme Lachance écrit : «Ici, le scandale est arrivé par Agnès Maltais et son appui bassement électoraliste à Régis Labeaume… Appui lourdement soutenu par la cheffe du parti…Nous assistons, médusés, aux conséquences de cette alliance contre nature.»
Les 3 premiers mutins : Curzi, Lapointe et Beaudoin sont partis parce qu’ils trouvaient que le PQ n’était pas assez pressé avec le prochain référendum et le dernier, Charette, parce que le PQ ne voulait pas promettre de ne pas tenir un référendum dans le premier mandat.
Rien à voir avec Labeaume.
Pour que Jean Charest vole au secours de Pauline Marois, il faut qu’il y ait péril en la demeure libérale aussi. Des défections, il va y en avoir de tous les bords, c’est à prévoir, vu la fragilité de cetains députés pour la fidélité à leurs convictions quand vient le temps d’assurer leur avenir.
Tout fout le camp!
Et pas de petit train-train pour en cacher un autre!
Et ces locomotives qui se chargent des wagons.
Pierre Dubuc, en perd son Latin! Chinois! Hébreu! Non Français, et voilà!
Et si Curzi demandait aux Québécois! Ces drôles d’humain qui babouillent en dessous de leur tuque! Cela en serait fini du débarbouillage à la débarbouillette – et plus avec la raclette à fromages!
Je l’ai visité son château du pas laid, il y en avait grand dans les oubliettes – inouïe ces oubliettes! On aimerait même y faire ses vieux os la dedans! Et courageux ce caucus de bucherons qui reste là dans sa liste, Ah de bucheurs, oui je le savais c’est cela le sot scie à liste!
Vous désirez vous impliquer au rodéo? Devenez bénévole!
http://www.villescjc.com
Située à moins de trente minutes de la ville de Québec, Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier tire profit de sa situation géographique. Plusieurs travailleurs de la région métropolitaine ont choisi de résider dans ce milieu enchanteur à 40 kilomètres du centre ville de la Vieille Capitale. Merci sainte Catherine, Merci Jacques Cartier!
Si la constitution n’a pas été ratifié et qu’elle s’applique même si le Québec ne l’a pas signé, est-ce que cela fait du Canada un pays anti-constitutionnel qui donnerait lde droit au Québec de quitter sans besoin de faire un référendum? D’autant plus que d’une Confédération au départ, il est devenu une fédération, ce qu’une majorité de Québécois n’apprécie pas et qu’en prime, le Québec a voté Non à 57% en 1992 sur l’accord de Charlottetown, mais légalement on est Canadiens quand même?
Je pose cette question pour comprendre ces technicalités. Merci si quelqu’un peut y répondre.
@ F. Langlois
Je commencerai par remarquer que la langue n’est pas seulement mal parlée, mais elle aussi mal écrite.
Maintenant vous demandez quelles sont les valeurs québécoises et vous n’en voyez aucune à part la langue. Votre question est honnête et vise sûrement à diminuer votre ignorance sur le sujet.
Prenons par exemple le registre des armes à feu. On peut facilement constater, si on est un tant soit peu attentif à la scène politique que le Québec a unanimement une position qui n’est pas partagée par une une grande partie du ROC.
Sur un autre plan, soit celui des jeunes contrevenants, alors que le Québec est plutôt orienté vers la réhabilitation, une grande partie du ROC prône plutôt la répression. Alors que Harper prône la construction de plus de prisons, le Québec préfère investir dans des programmes de prévention et de réhabilitation.
Au plan économique, le Québec fut l’un des plus importants défenseurs de l’ALENA au Canada.
DEans le domaine de l’énergie le Fédéral dépense des milliards pour soutenir l’industrie pétrolière mais refuse de faire la même chose dans le développement de l’énergie hydroélectrique.
Dans le domaine de l’éducation et des soins de la santé, le Québec a toujours exigé le respect des compétences constitutionnelles octroyant aux provinces les compétences exclusives dans ces champs. D’autres provinces ont régulièrement demandé au fédéral d’y investir.
Si j’avais plus de temps pour une simple petite recherche, je suis persuadé que je pourrais citer d’autres différences entre les valeurs Québécoises et celle du ROC.
Mais je suis certain que si le sujet est important pour vous, vous pourriez faire un peu de recherche et vous en sortiriez plus instruit et moins ignorant.
Alors quand vous dites :
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«C ‘est quoi les valeurs québécoises. Nous sommes tellement mélangés que on ne s’ y reconnait plus.
A part la langue française mal parlée je ne vois rien d autre.., c’ est a faire pleurer.»
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Je suis bien d’accord avec vous, votre phrase me fait pleurer.
«Il te montre la Lune et tu regardes son doigt.»
[Proverbe africain]
@ Mario Goyette
«La meilleure façon de manquer d’humour c’est d’affirmer qu’on en a.»
[Didier Nordon]
@ M. Mathieu Lemée, au sujet de la raison du XCanada : La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l’allons montrer tout à l’heure. Le Loup et l’Agneau – Jean de la Fontaine.
Ouais, peut-être que je suis allé un peu vite avec la possibilité qu’il ait aussi des défections chez les libéraux; sont-ils capables de prendre des décisions personnelles, de prendre des initiatives, d’agir?
C’est bon ça M. Drouin, notre culture dans le régistre des armes à feu.
Denis Drouin
Comme vous êtes redondant avec vos plates citations,
voici une liste su Internet à votre haut calibre de suffisance, il y a même des poèmes
http://www.best-quotes-poems.com/francais/citations-dinternet.htmluin
@ Mathieu Lemée
La réponse à votre questionnement est simple et cruelle: le peuple québécois est un peuple conquis d’abord par les Britanniques qui a ensuite offert la Province of Kwibek en héritage au Rocanada lors du rapatriement du British North-America Act en 1982. Nous sommes toujours un peuple conquis jusqu’à ce que les Québécois en décident autrement.
Est-ce assez clair ?
Le Québec à des valeurs sociales et culturelles dont le reste du Canada ferait mieux de savoir comment s’en inspirer. (Réciproquement, je n’en suis pas sur, je réfléchi, mais je ne suis pas encore brillant!)
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Le feu, serait aussi à mettre dans le registre des armes à feu, à la rubrique de ceux qui aiment jouer avec!
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L’oraison du plus mort est toujours la meilleur! (Des morts on en à beaucoup plus – et on peut les toujours les remplacer).
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Mal parlée la langue française (j’ignorais que cela se parlais bien – on en apprend tous les jours), cela se parle, et cela rentre par une oreille et cela ressort par l’autre.
Le problème ce n’est plus la peur de l’entendre, mais de s’entendre!
Correction du bogue: le BUK (British United Kingdom)
@ Mathieu Lemée
La réponse à votre questionnement est simple et cruelle: le peuple québécois est un peuple conquis d’abord par les Britanniques, le BUK a ensuite offert la Province of Kwibek en héritage au Rocanada lors du rapatriement du British North-America Act en 1982. Nous sommes toujours un peuple conquis jusqu’à ce que les Québécois en décident autrement.
Est-ce assez clair ?
J’ai écouté Benoit Charrette en entrevue avec Dutrizac et aussi Louise Beaudoin et je ne rejoint aucunement Gilles Bousquet de ce blogue dans l’interprétation que j’ai de leur raison respective concernant leur démission.
Charrette a beaucoup patiné dans son entrevue avec Dutrizac. Mon interprétation est la suivante, ce matelot a quitté le bateau péquiste pour nager jusqu’au bateau de son ami Legault qui lui a sûrement promis un poste parmi son équipage. Un bateau qui se dirige vers le pouvoir est sûrement plus attirant qu’un bateau souverainiste qui prend l’eau !
Louise Beaudoin a répétée ce qu’elle avait déjà dit au moment de sa démission étant qu’elle a posée ce geste a cause du manque d’éthique de Pauline Marois au sujet de la loi 204. Elle n’a aucunement parlée de référendum et de l’objectif no.1 du PQ. Et je crois que la même raison est valable pour Pierre Curzi ! Il faut arrêter de faire croire aux gens que les démissionnaires étaient des gens » pressés » de tenir un référendum le plus tôt possible . Même Jacques Parizeau n’a jamais dit une telle chose. La démagogie semble très présente chez les ti-amis de Pauline.
Le PQ avec Pauline Marois est en état de crise et peut-être en est-il a la fin de sa vie. Par contre, avec nos NPDistes d’Ottawa et peut-être un prochain gouvernement Legault à Québec les québécois seront en mesure de voir les exploits de ces derniers devant la machine canadienne du ROC. Et si un Québec indépendant dans un Canada uni ne semble pas viable (SIC) peut-être que la fièvre souverainiste reprendra de l’ampleur …sinon Lord Durham fêtera sûrement avec Lucifer !
Charette, un vrai opportuniste.
Un autre qui fait une analyse biaisé…..Quand il affirme que le PQ a perdu des voix, tout à fait normal car ils ont eu le pouvoir et après deux mandats et le référendum perdu, c’est sûr qu’un parti perd des plumes. En plus, l’ADQ ne présentait pas de candidats dans tous les comtés en 1995. Ensuite, il a gagné des appuis et il y a eu un nouveau joueur un peu plus tard soit Québec Solidaire. Donc, si ça continue, le prochain gouvernement va se gagner par 35%. Il faudrait expliquer cela à M. Charette mais on sait très bien qu’il dit n’importe quoi, j’espère que les gens de son comté vont s’en souvenir quand il va se présenter pour le CAD.
Revenons demain matin avec le PQ et les Libéraux et le PQ va avoir autant de vote qu’en 1994.
Il dit qu’il ne veut pas de référendum pour le premier mandat et le PQ a dit que s’il avait la chance de faire un référendum, il allait en faire un….Aussant et les autres disent que le PQ ne préconisent pas le référendum et Charette dit le contraire.
Quand on dit que certauins politiciens disent n’importe quoi.
@Denis Drouin
J’aime votre réponse a Monsieur Langlois concernant les valeurs québécoises !
En plus , de temps en temps faire des fautes d’orthographes n’est pas un péché mortel si le commentaire est pertinent .
J’aime mieux faire une faute d’ orthographe que de ne pas savoir ce que sont les valeurs québécoises ! Surtout quand on est québécois !
Pour rester dans le propos de cette chronique, je crois que cette cinquième démission permet de clarifier un peu plus ce que certains sont trop vite enclins à voir d’un seul bout de la lorgnette, soit celle qui opposerait, en affrontant les termes, les indépendantistes et les autonomistes. Cette dernière démission remet dans ses nuances cette dichotomie généralisée. En effet, elle se fait non pas au nom d’un affadissement du PQ envers la souveraineté, mais au contraire à cause de son durcissement.
Si on tente de décortiquer un peu plus ce qui se cache derrières ces étiquettes, on s’aperçoit que ce sont cette fois des autonomistes électoralistes qui veulent quitter le bateau pour espérer rejoindre le clan Legault. En effet, qu’y a-t-il de plus électoraliste pour des ex péquistes que de tourner le dos à la souveraineté, à grand comme à petit pas, dans l’espoir de parvenir au pouvoir. Les véritables électoralistes commencent à montrer leur vrai visage. Ce sont les brebis qui se rapprochent du pasteur Legault.
Par ailleurs, pour reprendre le fil d’une certaine discussion, ne pas être capable de savoir en quoi notre culture nous distingue revient à se faire l’égal de Jourdain qui s’avouait lui aussi incapable de savoir quand il faisait de la prose ou de la poésie. Pour s’en rendre compte, il suffit d’ouvrir la bouche pour parler ou de former les lettres pour écrire. Si c’est en français et ici, sans faire ces distinctions marquées au sceau de l’origine sociale de ceux qui méprisent ou condamnent, ce que réfutent les linguistes pour qui il existe divers niveaux de langage, la preuve est toute là. Cependant, il convient d’ajouter que cette langue n’est pas seulement le véhicule naturel des communications, car elle est aussi la clef qui permet d’ouvrir le coffre fort que des siècles d’effort intellectuel y ont déposé dans sa littérature. Perdre cette langue pour un peuple revient à perdre la clef de ce capital culturel, car seule elle permet d’en comprendre toutes les nuances. Voilà pourquoi nous avons le droit le plus strict de défendre cet héritage, le plus évident étant évidemment celui de lui donner un pays pour qu’elle puisse s’épanouir.
@ Marc Audet
« En effet, elle se fait non pas au nom d’un affadissement du PQ envers la souveraineté, mais au contraire à cause de son durcissement. »
Vous prenez le seul cas du député démissionnaire Charette, le pantin de F. Legault, et vous tirez « tout de go » une conclusion aussi bête que malhonnête.
Pas fort, pas fort !
@Gilles Bousquet et M. Gascon
Merci de confirmer que le Canada est un pays déjà anticonstitutionnel parce qu’il applique la loi du plus fort, et que le Québec est à genoux devant lui. À moins que d’autres n’aient des opinions différentes à soumettre?
@Denis Drouin
Bon exposé sur les valeurs québécoises. N’ayez pas peur d’aller plus loin dans l’argumentaire.
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/crise-au-pq-le-cri-du-coeur-dun-militant/9886/?#comment-34745
Excellente lettre de M. Houle sur le blogue de Jean-François Lisée. Je suis tout à fait d’accord avec lui. Je ne suis pas toujours en accord avec le PQ mais c’est la seule façon de faire l’indépendance, de prendre le pouvoir et de demeurer solidaire et de convaincre le plus de gens possible. Même si on a pas gagné de référendum, le PQ a voté la loi 101. Imaginez un seul instant si cela n’avait pas été fait.
Ce n’est pas en se divisant qu’on crée les conditions gagnantes car plusieurs fédéralistes mous ont plus tendance à fuir la souveraineté car il se disent: “Ils ne sont même pas capable de s’entendre, imaginez si on devenait souverain”.
Et oui, au lieu d’aider notre cause(l’indépendance), on est entrain de creuser notre propre tombe. Je suis d’accord que ce n’est pas un parti qui va faire l’indépendance mais bien les gens mais si on sabote à chaque fois un parti rassembleur comme l’a fait si bien le PQ depuis des dizaines d’années, on est dans le pétrin.
Et juste pour quelques perosnnes qui ont un gros égo et qui pensent détenir la vérité absolu et qui décident de faire passer leur propre intérêt avant la cause nationale. Et ce sont les mêmes gens qui parlent de démocratie et qui ne sont même pas capable de respecter un vote des délégués
lors du dernier congrès. On repassera pour le respect de la démocratie M. Curzi…..
M. Mathieu Lemée, appliquer la loi du plus fort n’est pas anticonstitutionnel ni antidémocratique, c’est juste naturel. M. De Lafontaine nous l’a démontré ainsi qu’Israël en Palestine et les États-Unis en Irak et les Russes en Tchétchénie, tous des pays démocratiques et forts avec des constitutions religieuses pleines de bonnes intentions.
Où est-ce que vous voyez que le Québec est à genoux ?
Pour ce qui est de notre culture québécoise si différente de celle du ROC ou des États-Unis, c’est vrai que nous écoutons la télé française pendant que les Anglos écoute la télé anglaise…So what ? Où sont rendues nos ceintures fléchées et nos rigodons et nos messes de minuit à Noël et nos ragoûts de pattes de cochon ? Remplacés par le McDo et le Walmart et l’ordinateur ?
Il doit y avoir un abcès à crever dans l’entourage de Mme Marois.
Jean Chrétien a pu régner grâce à ses deux maîtres : Eddie Goldenberg et Jean Pelletier.
Mme Marois semble sombrer parce qu’elle est mal entourée.
@ Mario Goyette
Peut-être trouvez-vous que je suis redondant dans mes citations. Fort bien, c’est votre droit le plus stricte. Mais puis-je vous dire que c’est sans doute parce que vous nous servez le même discours qui n’apporte à nos échanges rien de plus que votre fiel. Pourquoi cherchez-vous ailleurs ce qui en vous-même ?
Donc, comme vous êtes incapable d’affronter d’une façon logique et appuyée mon discours sur le fond du problème vous en revenez maladivement sur mes citations. Vous me décevez. N’avez-vous pas compris que mes citations ne sont que des bonbons, des distractions pour ceux qui n’ont pas les capacités intellectuelles pour voir au delà de celles-ci. Je constate que vous êtes bêtement et cruellement tombés dans le piège comme les papillons de nuit qui se font griller les ailes sur l’ampoule brulante.
Mais pour revenir sur le sujet que nous propose Mme Legault, je réitère qu’il est encore trop tôt pour se faire une idée claire de la situation. Peut-être dirons-nous, plus tard, que ce fut le signal d’un changement de paradigme. Mais peut-être constaterons-nous que ce ne fut qu’un ajustement des forces politiques qui déjà, depuis un certain temps, se profilait. Je crois que seuls les esprits primaires sont incapables de porter des jugements autrement qu’à l’emporte pièce, sans nuances.
Et voici pour vous, M. Goyette, une citation à méditer pour vu que vous puissiez la comprendre et en saisir toute la substantifique matière (re: La société des poètes disparus):
«Le critère d’une intelligence de premier plan est la faculté pour l’esprit d’envisager simultanément deux idées opposées tout en continuant d’être capable de fonctionner.
On devrait … pouvoir reconnaître que les choses sont sans espoir et être néanmoins déterminé à faire en sorte qu’il en aille autrement.»
[F. Scott Fitzgerald]
@ Mathieu Lemée
Merci pour vos bons mots. Mais je dois dire que j’aimerais encore plus que les personnes concernées puissent faire objectivement quelques recherches sur le sujet et en viennent à saisir la réalité historique du Québec.
La difficulté de plusieurs personnes qui s’opposent au désir d’une partie importante de la nation québécoise c’est leur incapacité à fournir un argumentaire logique à l’appui de leur option qui est d’ailleurs tout aussi légitime. Leurs arguments ne sont seulement qu’émotifs et ils sont incapables d’offrir des arguments rationnels sur lesquels on pourrait échanger.
«Lorsqu’une question soulève des opinions violemment contradictoires, on peut assurer qu’elle appartient au domaine de la croyance et non à celui de la connaissance.»[Voltaire]
@ Gilles Bousquet
J’espère que lorsque vous écrivez «Où sont rendues nos ceintures fléchées et nos rigodons et nos messes de minuit à Noël et nos ragoûts de pattes de cochon ? Remplacés par le McDo et le Walmart et l’ordinateur ?» c’est que vous faites dans l’humour. En effet, seul un humoriste pourrait se permettre d’écrire de telles grossièretés sans être assimilé aux ignorants provocateurs qui s’amusent à lancer des grenades à gauche et à droite.
Alors, comme je persiste à croire en votre intelligence je me dirai que vous faites dans l’humour, peut-être un peu douteux, mais de l’humour tout de même.
«Lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide.»
[Confucius]
@Gilles Bousquet 21 juin 2011, 22:09
Auriez-vous une personnalité prédatrice. Le tigre ou le hibou ne se demande pas s’ils sont démocratiques ou non. Ils tuent. Ce sont des prédateurs et ils sont les plus forts quand ils fondent sur leur proie.
La démocratie n’a rien de naturelle, au contraire. Elle est essentiellement un effet de la culture. Vous tentez d’assimiler des bananes à des concombres. Est-ce qu’au moins vous vous en rendez compte ? Vous pouvez bien être difficile à suivre…
«Au pays des cyclopes, les borgnes sont aveugles.»
[Philippe Geluck]
@Alain Carré
Je suis en parti d’accord avec vous. Mais je pense que sincèrement la partie n’est pas jouée. Vous écrivez : «au lieu d’aider notre cause(l’indépendance)…»
Alors ce que vous recherchez c’est l’indépendance. Mais qu’est ce que l’indépendance (dans le sens qu’on lui attribue ici) vous apportera pour qu’elle soit l’objet de votre quête ? Je vous laisse vos propres réponses et je suis persuadé qu’elles sont légitimes et sans doute fort semblables à mes propres aspirations.
Pouvez-vous imaginer que votre recherche pourrait très bien s’actualiser d’une toute autre façon que celle qui vous apparait aujourd’hui être l’unique façon d’y arriver. On est souvent surpris de constater que nos souhaits se réalisent d’une toute autre manière que celle qu’on avait imaginée.
« Faites bien attention à l’objet de vos prières, parce que vous allez l’obtenir.»
[Richard Bach]
@ Gilles Bousquet 17:53
Décidément, je n’en fini plus, ce soir, de rectifier votre manque de rigueur. mais ce n’est rien de nouveau.
Quand j’ai évoqué le registre des armes à feu c’était en parlant des VALEURS pas de la culture. Un peu d’attention SVP M. Bousquet.
«C’est pas possible! Pour être aussi con, tu as appris.» [Jean Yanne]
Tandis que tombent les dominos de ses illusions, la question de son identité devient comme le point d’articulation de l’être. C’est même là qu’il y retrouve les brisures qui entravent sa vie.
Pour l’être Québécois en tant que peuple, cette brisure remonte à 1759. Je pense que depuis le temps, qu’il serait tant de s’en affranchir, car c’est de là que le premier domino tombe, et de là que l’échec s’élance.
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Si l’on parle d’une défaite, qui y a gagné. Celui qui aurait pu s’appeler autrement, et qui est mort en Nouvelle France (James Peter quelque chose, apparemment d’origine Irish, mais on n’est jamais trop prudent avec ces autres Barbares!). Y a t-il là un problème, à par que cela s’appelle encore Nouvelle France, jusqu’en 1763. 1760, là est le point d’achoppement – Amherst – de la défaite totale de l’armée française (as usual) on s’élance plutôt vers la création de l’identité du Québec. Une identité inachevée qu’il reste à définir! A un poil près ce fut fait. Ce n’est pas un recul, mais plutôt que si prêt d’aboutir le Québec ne s’était pas encore bien défini, et fit une pause!
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C’est un peu cela qu’il reste à faire! Une pause ? Un recul ? Définir le Québec ?
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Ce n’était pas un poil de ça non plus – discuter hors contexte ? se serait donc comme un point d’appui à la réflexion ! – cela réfléchi beaucoup on dirait! – Ce qui fera de 2011 un point de départ, si les idées fusent et qu’il y a convergence – il n’y a donc aucun blocage que ses propres contradictions ! S’il y a donc des conquêtes, c’est maintenant au Québec de se les faire – L’identité d’un peuple cela passe donc par l’Harmonie. C’est ce dont on apprend de la profondeur de son passé – et c’est la une autre conquête d’autant puissante qu’elle demeure acquise dans l’existence des êtres donc elle en sublime la force – (Acadie).
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L’Angleterre coté conquise, c’est un passé depuis, le XI ème siècle – et il me semble qu’ils se sont un peu perdu en route – être ou ne plus être un Barbare. C’était pourtant bien parti, ce me semble! Il aurait peut-être fallu leur apprendre aussi, à comment bien couler un bateau !
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Canada coté con quête – bien partir, c’est toujours là le dilème de: l’harmonie: cela se divise par XI!
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Donc une force sublime d’un passé plus profond que celui des autres – il me semble que c’est là un avantage saisir!
M. Drouin, vous placez dans la même liste : Valeurs et culture.
Nous ne parlons pas du village des valeurs ici mais, comme le mentionne le dictionnaire au mot Valeur : « Ce par quoi on est digne d’estime sur le plan moral, intellectuel, physique etc. » Faut remarquer le « etc» qui peut désigner à peu près tout ce qui existe sur terre.
Notre même dictionnaire au mot culture : « Ensemble des usages, des coutumes, des manifestations artistiques, religieuses, intellectuelles qui définissent et distinguent un groupe, une société.
Fait que, aller au McDo, à la place d’aller à l’église le dimanche matin, entrerait dans la culture, M. Drouin. La culture des valeurs ou la valeur des cultures, c’est difficile à démêler pour le commun et même l’intellectuel pris au dépourvu, un dimanche matin au McDo ou au Walmart, à la place d’être à l’église comme ses ancêtres…dans l’ancien temps, avant la culture américaine envahissante.
Aux ti-amis de Pauline !
Je viens tout juste d’écouter Pierre Curzi en entrevue avec Arcand au 98.5 FM. Commentaires très clair et très précis de sa part. Aucune trace d’un type anti-démocratique et argumentaire cohérent contrairement a votre chef Pauline Marois qui ne cesse de s’enfarger dans les fleurs du tapis depuis sa nomination comme chef.
C’est très facile de comprendre le problème du PQ quand on écoute et on li les déclarations et les commentaires des amis de Pauline. Pierre Curzi donne des raisons valables et honnêtes concernant sa démission et on le traite et de personne anti-démocratique. Louise Beaudoin nous informe en entrevue qu’elle démissionne pour une raison d’éthique concernant la loi 204 et pourtant les ti-amis de Pauline nous font croire que la madame voulait un référendum le plus vite possible advenant une victoire du PQ aux prochaines élections. En plus ont fait dire a Monsieur Parizeau des choses qu’il n’a jamais dites et en même temps on voudrait lui fermer la trappe de façon » démocratique » évidemment !
A mes yeux le PQ a commencer sa descente aux enfers en donnant le poste de chef du parti a Pauline Marois en sachant fort bien que la popularité de la madame dans la population est depuis des années déficiente . Lors des dernières élections provincial avec un chef plus populaire auprès de l électorat (Curzi, Duceppe ou Rainville) le PQ aurait probablement empêché une victoire majoritaire de John James Charest et peut-être même une victoire minoritaire du parti. Depuis ce temps c’est la valse hésitation de la madame en chef concernant certains dossier important (dossier du gaz de schiste et son absence pendant que les Deltell et les Khadir prenait le contrôle de l’opposition) et surtout celui de l’amphithéâtre de Québec ou elle s’est mise les pieds dans les plats de façon magistrale.
Le PQ à miser sur le mauvais cheval en madame Marois a un moment fort important compte tenu de l’émergence de Legault dans le décor et plus tard la défaite du Bloc Québécois. Le Parti Québécois s’en va à la guerre avec un tire-pois et la dégringolade est assurée.
@ Jean-Pierre Gascon
Je vous signale que ce qui est bête et malhonnête est la propension à ne pas vouloir comprendre. Ce que je disais à propos de cette démission n’était pas tiré de ma perception. D’ailleurs, je ne suis ni un organisateur ni un professionnel de la politique, patentée ou pas. Je ne passe donc pas tout mon temps à mon ordinateur pour faire l’exégèse vite faite des commentaires de chacun. Je me garde du temps pour lire et réfléchir et aussi pour travailler de mes mains.
Donc, je disais simplement dans ce commentaire que la position du PQ, à la seule lecture des faits pour ceux qui sont de l’extérieur des arcanes politiques, est en quelque sorte médiane entre les visions des premiers démissionnaires et celle de ce dernier.
Bonne journée.
Bonjour Mme Legault,
C’est vrai qu’un autre démissionne mais cette fois pour des raisons diamétralement opposées aux autres… curieux! Je dirais qu’il a choisi
son ami Legault au lieu de rester fidèle à ses électeurs et à son parti.
Tout ce beau monde était au congrès d’avril pourtant et avait participé à sa préparation. Que s’est-il passé? Peu importe les raisons évoquées, ils
manquent d’un sens profond de la démocratie. Et où étaient-ils en 2007
quand Pauline Marois est arrivée. Elle avait été très clair…. plus d’échéance référendaire et ils l’ont accepté. Alors?? Les 4 premiers ont choisi de suivre la direction de M. Parizeau qui, je le déplore, ne fait pas la didfférence entre son droit de parole et son droit de réserve. D’ailleurs, j’aurais aimé, comme bien des militants souverainistes, que vous, Mme Legault la souleviez, cette fameuse différence.
De plus, personne n’a relevé le fait que François Legault avait donné son appui au projet de loi 204. Dans une entrevue au Journal de Québec, il a dit que des projets de loi comme ça, ça en prend car il y a toujours des opposants à de tels projets. En passant, pourquoi ces députés n’ont-ils pas démisssionné lorsqu’il était question de la loi privée sur le contrat de Bombardier pour les wagons de métro (où chaque wagon accusait un dépassement de coût de 600 millions!) et où toutes contestations judiciaires étaient interdites? Où étaient leurs principes????
Enfin, contrairement à plusieurs, je souhaite que le PQ se tire de cette
fâcheuse situation et je ne pense pas qu’un nouveau chef (lequel ferait mieux?) y changerait quelque chose. Ce sera aux députés de décider s’ils veulent redresser le navire… les militants sont là et ne demandent qu’à les suivre. En politique, 6 mois est une éternité….
Je lis que la langue est le véhicule des valeurs québécoises..Quand je visite Montréal j entends de l’ anglais, de l’ arabe, du cwéole, de l’ espagnol…et un peu de fran]ais..pourtant la plus grande ville du Québec. On a du travail a faire pour garder notre province sur le droit chemin.
Mme Hélène Boulé,
Je vois une énorme différence entre Bombardier et Labeaume. Dans le premier cas, l’objectif était d’empêcher la contestation de l’entente par une entreprise espagnole selon les règles du commerce international. De plus cette contestation par une entité étrangère aurait pu mettre en danger plusieurs centaines d’emplois ici au Québec.
Dans le cas Labeaume, le projet de loi vise à empêcher des citoyens, des Québécois, pas des compagnies étrangères à faire valoir devant les tribunaux des droits qu’ils ont en tant que Québécois.
Je vois donc un grande différence entre ces deux dossiers et les comparer me semble très boiteux.
Quant au reste de votre commentaire e le trouve tout à fait pertinent. Vous soulevez de bonnes questions et faites des observations qui ne manquent pas de perspicacité.
Je trouve que ce dossier se complexifie encore plus de jour en jour. Il semble très difficile d’en saisir tous les tenants et tous les aboutissants. Il n’est même pas exclu que d’autres évènements viendront y ajouter d’autres couches.
Aussi, je préfère laisser passer du temps et laisser toutes les pièces se mettre en place. Quand toute la poussière se sera déposée, alors seulement le tableau se révèlera plus clairement.
«Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maître l’appelle un papillon.»
[Richard Bach]
@F. Langlois
Vous avez raison. Mais le travail sera d’autant plus possible si nous contrôlons tous nos outils sans toujours voir la cour Suprême du Canada nous mettre des bâtons dans les roues.
«Nul vainqueur ne croit au hasard.»
[Friedrich Nietzsche]
M. Bousquet,
Décidément votre subjectivité vous pousse d’une façon tout à fait prévisible à ne regarder que ce qui vous satisfait. Ainsi le mot « valeur » dans mon Petit Robert à quatre grandes définitions et la troisième se subdivise elle-même en cinq chacune ayant des caractéristiques propres dont celle-ci : «[…] ce qui est vrai, beau, bien selon un jugement personnel plus ou moins en accord avec celui de la société de l’époque.[…] les valeurs d’une société […] »
La définition que vous nous présentez est valable mais ne correspond exactement à ce dont nous parlons quand on parle des valeurs d’une société.
Effectivement M. Bousquet si vous aimez bien aller au McDo c’est sans doute que dans votre système de « valeurs » la nourriture santé n’occupe pas une place bien importante. Nos valeurs peuvent donc induire des comportements « culturels ».
À cause notamment de ses valeurs différentes le Québec aura donc développé des comportement culturels qui lui sont propres.
«La médiocrité refuse toujours d’admirer et souvent d’approuver.»
[Joseph de Maistre]
Bien oui, M. Drouin, Le McDo, bon, pas cher et légèrement engraissant avec terrasse à l’avenant à la place de l’hostie le dimanche matin qui gagne le ciel aux plus malins.
Un gros tralala peut en cacher un autre!
Le Québec à bien fait de s’éviter des problèmes avec la Beaume, parce que la France en à avec Bombardier.
2006 – SNCF: Bombardier rafle la mise
2011 – La SNCF envisage de rompre avec Bombardier
Si on veut changer Bombardier par Labeaume, il aurait fallut changer SNCF par le Québec, c’est peut-être pour cela que le qu’on il s’était bien gardé de nous le dire! Et c’est qui le qu’on maintenant?