Ce mercredi, après avoir questionné chacun et chacune de ses députés quant à leur loyauté au programme du PQ et à leur chef, Pauline Marois est sortie de son caucus en déclarant: «l'hémorragie est stoppée».
«Pas si sûr de ça», lui répondit l'écho…. http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201106/22/01-4411829-un-nouveau-parti-mene-par-francois-legault-balaierait-le-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1
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Bref, la boussole électorale du Québec est complètement déboussolée…
Surtout, plus le PQ se fragilise, plus la coalition Legault-Sirois monte…
Le constater est une chose.
Tenter d'analyser le phénomène en est une autre.
Mais de le nier, ça tient de l'aveuglement volontaire.
Alors? L'«hémorragie» au PQ est-elle vraiment «terminée»?
Celle de ses députés? Les prochaines semaines et les prochains mois le diront.
Mais il est fort possible qu'elle ne le soit pas.
Et celle de son électorat?
Eh bien…. non. L'hémorragie de l'électorat péquiste ne semble pas être encore tout à fait terminée.
Je me demande si dans les cours de gestion et de politique on ne prendra pas l’exemple de cette crise du PQ pour démontrer les erreurs à éviter, les chose à ne pas faire si on veut survivre.
Bien que je sois d’avis qu’il serait sage d’attendre encore quelques mois avant de se faire une idée des conséquences de cette crise, force est de reconnaître qu’elle n’est sans doute pas terminée.
De nouveaux acteurs, jusqu’ici forts discrets, pourraient bien se manifester. Je pense entre autres à tous ces candidats et candidates bloquistes défaits le 2 mai dernier. Il serait surprenant qu’ils ne se manifestent pas d’une façon ou d’une autre prochainement.
L’entrevue de M. Duceppe pourrait bien devenir comme un signal d’un certain mouvement au sein des membres de son ancienne troupe. Je ne peux tout simplement pas croire que toutes ces personnes, la plupart fort compétentes, restent les bras croisés à observer le cataclysme chez les souverainistes.
«Les élections n’effacent pas les problèmes.»
[Jean-Pierre Raffarin]
Cyberpresse est une filiale du groupe Gesca, dont le propriétaire, Monsieur Desmarais, s’affiche ouvertement conservateur. Il n’est donc pas surprenant dans un contexte de vide politique qu’on tente d’orienter la politique québécoise vers des intérêts conservateurs.
Il me semble pour l’instant que rien ne prouve que Legault pourrait balayer le Québec aux prochaines élections. En tenant de tels propos au niveau de Cyberpresse, on tente justement d’influencer positivement la perception de la population pour Monsieur Legault et ses valeurs.
Les politiques avancées par Monsieurs Legault ou éventuellement l’ADQ me semblent assez près des valeurs conservatrices.
Pour en savoir un peu plus sur Monsieur Desmarais et ses orientations conservatrices dans un interview publié par Le Point, on doit aller beaucoup plus bas dans le lien suivant : http://sagard.officiel.ca/pauldesmarais.html
@Pierre Bellefeuille
Je suis bien d’accord avec le fait que Gesca soit ouvertement fédéraliste.
Par contre j’hésite à verser dans le conspirationnisme comme vous semblez le faire.
«Tout ce qui anesthésie les masses fait l’affaire des gouvernements»
[Jean Dutourd]
M. Pierre Bellefeuille, ce sondage est totalement en ligne avec la votation du 2 mai dernier, aux élections fédérales générales qui n’étaient pas un simple sondage avec des questions piégées mais la réalité du Bloc qui avait le droit de dépenser près de 100 000 par comté qui s’est fait laver par des candidats NPD pas connus, qui n’ont presque pas fait de campagne et qui n’ont presque pas dépensé. Ce n’est pas la finance fédéraliste ici qui a fait la différence pour le Bloc et le NPD.
Aux 25 % de solides souverainistes faut maintenant ajouter 13 % de mous de la souveraineté, prêts à tenter une autre aventure fédéraliste. Ces derniers ont voté pour le NPD le 2 mai dernier.
Un solide souverainiste « un séparatiste » ne veut rien savoir de l’association ni du partenariat. Il est prêt à risquer une monnaie québécoise, à perdre son job, sa copine, être attaqué par l’armée du roc et à risquer la partition du Québec aux Anglos et aux Indiens fédéralistes. Il est prêt à laisser sa vie pour LA cause. Les autres mous, ont voté NPD et vont voter pour la CAQ de Messieurs Legault et Sirois, à condition qu’ils lancent leur parti.
Mme Marois devra les convaincre de voter pour son parti qui désire adopter une constitution québécoise, renforcer le français au Québec avec une meilleure loi 101 et récupérer des pouvoirs d’Ottawa.. Pas en promettant un référendum rapide sur la simple souveraineté « la séparation », la sortie du Canada du Québec.
Mme Marois et ses proches lieutenants sont d’abord des carriéristes qui veulent à tout prix passer à l’histoire, des “autonomistes” qui pourraient, formant le gouvernement, faire adhérer la Province of Kwibek à la constitution du Rocanada. L’équipe actuelle de carriéristes du PQ pourrait bétonner à jamais le Québec dans le statut colonial actuel en retour de quelques pouvoirs illusoires dits de « gouvernance souverainiste ».
Le programme du PQ est acceptable par l’indépendantiste que je suis dans la mesure où il sera réalisé par un(e) chef et lieutenants indépendantistes qui n’oseront jamais négocier avec Ottawa et le ROC la mise en vigueur de mesures souverainistes dans un gouvernement d’intendance coloniale (provinciale). Je reconnais que le programme du PQ adopté le 21 avril dernier est de nature à faire la promotion de l’indépendance du Québec que par un gouvernement péquiste dirigé par des indépendantistes qui éventuellement peuvent nous amener à la pleine souveraineté.
J’ose espérer que le PQ sera remis entre les mains d’indépendantistes d’ici quelques mois revenant ainsi au combat délaissé en 1996 par ce parti sous l’égide de Lucien Bouchard et sa suite.
M. Bellefeuille, ce n’est, quand même pas Gesca qui a fait battre le Bloc, le 2 mai dernier par des inconnus du NPD.
Je ne parle pas de conspiration! Je parle des relations entre les médias, la politique, le milieu des affaires, etc. Dans un cours de base en sociologie des médias, on apprend rapidement à décoder les réseaux d’influence. L’auteur Noam Chomsky est une référence majeure à ce niveau-ci. Le choix des articles, le choix des mots et les omissions sont très révélateurs.
Je dis simplement que je ne crois pas au balayage Legault.
Un média fédéraliste est une chose, et être conservateur en plus c’est une situation entièrement différente, surtout lorsqu’on possède de grands groupes de presse! Ce serait une grande erreur de le sous-estimer.
Au départ, je ne suis pas une fan de François Legault, loin de la, toutefois, concernant l’assimilation plus que probable du Québec français invoqué par Gilles Duceppe je me
permet cette petite analyse de « gérance d’estrade politique » tout a fait non conventionnelle j’en convient :
1.
Le mouvement souverainiste est en train d’imploser du point de vue politique ce qui rend certainement l’indépendance du Québec de plus en plus improbable.
2.
Les indépendantistes et souverainistes québecois vont prendre acte de ce fait, vont faire preuve graduellement de plus de réalisme à ce sujet, mais ne cesseront pas pour autant leur action politique.
Les ex-souverainistes vont vraisemblablement évoluer vers une action politique toujours aussi nationaliste mais
repriorisée sur des éléments plus fondamentaux pour ne pas dire plus vitaux dont :
l’Identité Québecoise
et surtout
la défense active de la langue française et de sa survie en Amérique du Nord.
3.
François Legault va sauter sur cette occasion.
Après ses propositions en Éducation, en Santé et en Économie, le quatrième cahier de proposition de François
Legault qui sera proposé à la fin août prochain portera sur la Culture et la Langue.
Legault a déja annoncé que si il prenait éventuellement le pouvoir il abolirait la Loi 115 sur les école passerelles
anglophones mais aussi modifierait et renforcerait
« considérablement » la Loi 101 et son application tout azimuth.
Il en a encore parlé ce matin et a carrément lancé des « perches » à ce sujet à l’émission radiophonique animée par Franco Nuovo à Radio-Canada.
En terme de défense du français, Legault il est même possible qu’il puisse être encore plus revendicateur et plus aggressif que QS ou même le PQ ! ! ! !
Je prédit que ces éventuelles propositions pourraient même être saluées par les Sociétés St-Jean Baptiste et par des
mouvements tels qu’Impératif Francais, Québec Français et Montréal Français.
4.
En agissant de la sorte François Legault va se rallier tous les souverainistes mous, les fédéralsites nationalistes
et les allophones francophiles, tout en réduisant le PQ et le PLQ comme des tiers partis très minoritaires :
Le PQ pour les indépendantistes purs et dur ;
et
Le PLQ pour les anglophones et les allophones anglophiles de la région de Montréal ;
5.
Chose certaine certains fédéralistes absolutistes assimilateurs que nous subissons tous sur différents fils de discussions ( Radio-Canada / le Devoir ) et blogues ( Josée Legault / JF Lisée ) risquent d’avoir une très très grosse surprise lorsque François Legault sortira sont cahier de propositions sur la Culture et la Langue.
Dossier à suivre, fin août !
«M. Bellefeuille, ce n’est, quand même pas Gesca qui a fait battre le Bloc, le 2 mai dernier par des inconnus du NPD.»
Vous extrapolez mes propos trop Monsieur Bousquet!
Ce qui s’est passé au fédéral ne se produira probablement pas de la même manière au Québec. Je crois qu’il y a un risque réel de diviser le vote et d’élire un gouvernement Charest minoritaire. Les politiques du gouvernement Charest me semblent aussi orientés conservatrice, malheureusement!
*****«La mort est un manque de savoir vivre»*****
Cette courte phrase, qui peut être interprétée de manière double, elle est attribuée soit à Alphonse Allais, soit à Marcel Duchamp. Elle va faire partie d’une sorte d’éloge funèbre que je suis en train d’écrire à l’occasion du décès, hier, d’un grand ami précieux et doté d’un inébranlable sens de l’humour.
Mais quand je vois, avec tristesse et «nostalgie», la désagrégation du PQ, j’ai le goût de hurler aux péquistes: «De grâce, retrouvez votre savoir-vivre et votre savoir vivre. Le Parti québécois a changé profondément, et presque toujours pour le mieux, la physionomie de la société québécoise. Le projet souverainiste ne s’est malheureusement pas concrétisé mais, sur le plan global, le Québec est aujourd’hui une société «meilleure» grâce à ce grand parti et aux partis-ancêtres ou aux mouvements-ancêtres.
Aussi, pendant que j’y suis, je me dois de dire que je suis d’accord avec l’analyse de Pierre Bellefeuille. Et je suis toujours ravi de voir que des personnes perspicaces se réfèrent à Noam Chomsky, auteur que j’ai enseigné, avec un plaisir total, pendant de nombreuses lunes.
JSB, sociologue des médias
Nous voilà à l’Oraison funèbre de croque-morts qui ne finissent plus depuis 30 ans, depuis que le grand PET en 1980 avait prédit la mort du mouvement souverainiste suite au référendum du « NON qui voulait dire OUI », tentant depuis ce temps d’assassiner le peuple québécois et pour offrir un ensevelissement de première classe. Pathétique !!!
Les rocollabos se réjouissent des difficultés actuelles du mouvement souverainiste québécois comme des imbéciles se réjouissant des malheurs d’autrui.
Avec le temps ils devraient avoir acquis un peu de sagesse, de toute évidence
ils vont disparaître emportant avec eux leur légendaire arrogance.
Je suis un croque-mort ravi qui va cogiter l’oraison funèbre des tristes comportements intellectuels de ceux qui voient partout des ROCOLLABOS. La pauvreté intellectuelle me désole et m’attriste. Je n’ai peux rien.
J’aime bien le REQUIEM de Mozart.
JSB
M. Guy LeVasseur, le PQ ne sera pas un refuge pour les purs et durs de la séparation, ces électeurs sont contre le PQ et ils n’aiment pas Mme Marois. Ils vont probablement se former un nouveau parti avec mission de séparer le Québec rapidement ou ils vont se rabattre sur Québec solidaire.
Dans mon texte de 13:02, je voulais écrire JE N’Y PEUX RIEN et j’ai écrit: «Je n’ai peux rien.» Stupide erreur!
Aux partisans de LA LANGUE DE BOIS, j’aimerais dire que le bois, parfois, finit par casser. Alors, il faut éventuellement trouver une langue moins stéréotypée («rocollabos») et plus réfléchie. Mais minces sont mes espoirs. Le fanatisme est une maladie incurable.
JSB
@Jean-Serge Baribeau
Je ne saurais dire si votre position est assise sur le réalisme ou sur le pessimisme. Mais je sens chez-vous un tel désabusement que je crains devoir incliner pour la deuxième hypothèse.
Il est vrai que les temps sont durs pour quelqu’un qui voit ses espoirs s’étioler désespérément. Mais je garde espoir en la capacité de la nation québécoise de retomber sur ses pieds. Si les chats ont 7 vies je ne vois pas pourquoi un peuple n’en n’aurait pas quelques unes tout de même.
Mais plus sérieusement, il y a tellement de facteurs qui peuvent modifier la donne qu’il est difficile d’affirmer comment les choses évolueront dans l’avenir.
La montée du NPD aux dernières élections est un exemple patent de notre incapacité à tout prévoir. Qui, au moment où les élections ont été déclenchées l’a prévue ?
Qui peut dire quel sera le paysage politique au Québec dans 6 mois, dans un an ? Qui est capable de me dire comment les candidats bloquistes défaits réagiront dans quelques mois ? Auront-ils abdiqué complètement à toute action politique se contentant de regarder, les bras croisés, imploser le mouvement souverainiste ?
Comment se comportera le gouvernement Harper face aux revendications historiques du Québec, notamment en regard à sa réforme du Sénat ? Adoptera-t-il, appuyé et poussé par un ROC intransigeant, une approche « bulldozer »?
Le NPD saura-t-il faire une place réelle à la députation québécoise ou l’obligera-t-il à entrer docilement dans son cadre constitutionnel stricte que nous lui connaissons ?
Ce ne sont là que des exemples de questions pour lesquelles aucune réponse claire n’est évidente présentement.
Je crois sincèrement qu’il faut éviter la déprime. Il ne s’agit pas de porter des lunettes roses, ni de perdre tout espoir. Il y a encore trop de citoyens qui refusent de baisser les bras.
«Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maître l’appelle un papillon.»
[Richard Bach]
La lecture de Noam Chomsky devrait être obligatoire tout le long du secondaire, jusqu’à l’université. Cet analyste perspicace, fin, enseigne la bonne lecture des évènements sociaux, politiques, économiques.
Qui contrôle l’information contrôle l’opinion. Pensez à Berlusconi, en Italie. Comment pareil criminel peut-il rester en place malgré tous ses débordements en tout genre? Les Italiens ne sont pourtant pas idiots.
Le PQ est il Kaput? Il est trop tôt pour le dire. Mais l’enfant se présente mal. Tout organisme vivant nait, vit et meure. Peut-être que le PQ, tout comme le Bloc, est arrivé au bout de sa course, de sa vie utile.
Tout comme une super nova donne vie à une, d’autres étoiles, le PQ laissera peut-être la place à du sang neuf, à une autre forme d’énergie créatrice. La mort du PQ n’est pas forcément catastrophique. C’est peut être une chance inouie d’aller de l’avant, autrement.
Pour ce qui est de M. Duceppe et de son opinion catastrophiste sur notre sort sans l’indépendance salvatrice, c’est un scénario possible, je le crains.
Bonne St-Jean à tous. 🙂
Solution aux angoisses des durs et des mous de la constitution au PQ, un référendum sur LE référendum avec la question suivante «Voulez-vous que le Parti québécois procède avec un troisième référendum sur sa séparation d’avec le Canada pour faire un pays indépendant avec le Québec ? OUI ou NON
Une autre idée, Léger marketing demande la même question à 1 000 Québécois. Ça coûterait pas mal moins cher et les résultats devraient être semblables.
À ce sondage, il pourrait même y avoir une deuxième question facile au téléphone : Si à la question 1, vous avez répondu OUI, vous suggérez que ce référendum serait tenu…quand ?
Il pourrait y en avoir une troisième question : Est-ce que vous voteriez OUI ou NON à la question : «Voulez-vous sortir le Canada pour que le Québec devienne un pays indépendant ?
Si le OUI l’emportait, vite, un référendum rapide. Si le NON l’emporte, pas de référendum pantoute. Scénario économique avec moins de déceptions. Voici un autre problème de réglé avec une question claire en masse. Next !
@Denis Drouin
Les apparences, parfois, sont trompeuses. Je suis plutôt ravi du résultat des dernières élections fédérales. Cela est vrai même si je trouve que des politiciens de grande valeur ont été électoralement battus. Il est temps de poser les questions en termes droite-centre-gauche. La question nationale, elle ne va pas disparaître comme ça, d’un coup de baguette magique. Moi, je fais prudemment confiance au NPD. Mais comme je l’ai déjà dit, je trouve que les Québécois, lors de ces élections, ont été des rebelles et des insoumis, ce qui m’enchante.
Je trouve triste l’implosion du PQ. Mais là encore il s’agit de poser les problèmes autrement que sous l’angle fédéralisme-souverainisme.
Et je vais vous avouer que le sociologue qui, en moi, ne cesse de frémir, est ravi d’être analytiquement confronté à une situation peu prévue mais envoûtante.
En fait, ma tristesse du jour d’aujourd’hui est plutôt liée au décès d’un très grand ami, quinze mois après le décès d’une autre grand ami qui était décédé, poignardé à mort par un fils de 38 ans, un schizophrène.
Mais la vie continue et je reste curieux et ouvert.
JSB
Les Fédéralistes du Québec savaient que les Libéraux et les Conservateurs n’avaient aucune chance d’être majoritaires au Québec; ils savaient aussi que le 2è choix des Québécois, après le Bloc, était le N.P.D. Leur statégie pour faire élire les Fédéralistes du N.P.D. fut de publier un sondage bidon qui montrait la montée fulgurante de la sympathie (Des votes) pour Layton; les Québécois aiment voter pour ceux qui vont gagner et les sondages suivants ont donc confirmé le faux sondage. Les médias fédéralistes, qui règnent en maître au Québec, ont si bien manoeuvré que même des « poteaux-unilingues-N.P.Distes » anglophones furent élus. Desmarais-Péladeau continuent le même manège avec Legault-Sirois, et malheureusement, des députés Indépendantistes du Québec paniquent au point de brûler leur propre vaisseau… Charest doit se mourir de rire.
M.Jean-Serge Baribeau,
Je crois que la mort est un drame pour ceux qui reste. Ce sont ceux-là qui doivent y découvrir un sens. Elisabeth Kübler-Ross y a beaucoup réfléchi.
Bonne chance !
«Il faut rajouter de la vie aux années et non des années à la vie.»
[Proverbe chinois]
@Paul° Verreault : 16:11
D’où tenez-vous cette information ?
M. Paul° Verreault place Messieurs Péladeau et Desmarais sur le même bateau comme complices. Sont pas complices, sont ennemis…compétiteurs, si vous aimez mieux.
Madame Marois aura beau faire toutes les pirouettes imaginables le sort du PQ avec elle comme chef est scellé ! Crise ou pas être moins populaire que John James Charest avec un bilan plus que minable de deux mandats et demi tu es dans le gros trouble !
Mais au PQ c’est la » famille péquiste » d’abord et l’électorat ensuite . Même Duceppe s’est fait sortir gentiment de la course au leadership lors de la nomination de Pauline . Et ils vont mourir avec elle !
C’est beau la fraternité hein |!
M. Asselin, il semble que vous auriez mieux aimé que ce soit M. Duceppe qui se fasse laver à Québec à la place d’à Ottawa comme ça vient de lui arriver le 2 mai dernier ? !
Pour supporter les propos que j’ai tenus plus haut, je recommande : Propagande, médias et démocratie, par Noam Chomsky
http://www.ecosociete.org/t048.php
Normalement cela dépendrait de l’animal! Et quel animal?
Elle est-elle sortie précipitamment du caucus et avait-elle un couteau à la main, ou dans son sac?
Les pures et dures laines, sont-ils en train de se tricoter une armure?
Fan-fend le goth s’est-il fendu d’un large sourire pour en mieux cacher ses dents!
Pour ceux qui ont des convictions: mortelle randonnée!
Pour ceux qui s’interrogent: Rang donné mord-t-elle?
Un Barbare peut en cacher un autre, ou fou ne pas s’abstenir! Dans la version des Francs.
http://www.youtube.com/watch?v=vbK8Ae388fI
@ Gascon, revenez sur terre, le PQ n’est pas autonimiste comme vous le dites, c’est n’importe quoi. Lisez bien le programme du PQ, ils veulent faire l’indépendance du Québec mais pour l’instant ils attendent le bon moment. Par contre, en attendant, on peut aller chercher le plus de pouvoirs qu’on peut en attendant notre libération. Il me semble que ce n’est pas difficile à comprendre.
En plus, dites moi votre stratégie si vous pensez avoir une idée de génie. Alors, vous voulez que le PQ s’engage dans un référendum s’il est élu à 35% et qu’on le perd une 3ième fois. Ce n’est pas une question d’avoir peur de le perdre mais il y a aucun chef charismatique qui peut apporter un 50% et plus. Oui, le PQ devrait se préparer au cas qu’il arrive un évènement inattendu paendant son mandat. Ça, je suis d’accord avec vous.
En passant, l’oportuniste Benoit Charette risque de manger toute une claque lors des prochaines élections si le PQ réussit à se ressaisir.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/326135/pq-les-demissionnaires-sont-peu-impressionnes-par-le-serment-de-leurs-ex-collegues
Au moment de la nomination de Pauline Marois comme chef du PQ Gilles Duceppe était deux a trois fois plus populaire qu’elle dans la population ! Avec lui ou un Pierre Curzi comme chef à ce moment là nous aurions peut-être un gouvernement du PQ actuellement !
La popularité du chef est de plus en plus importante cdans cette période morose pour la classe politique . Layton a conquis les québécois avec sa canne et ses mamours enveloppés dans un français exotique et très » cute » pour nos électeurs .
Legault représente la nouveauté (SIC ) et sa nouvelle allégeance moitié-moitié ou autonomiste -fédéraliste -nationaliste ou quoi encore est très attirante pour l’électorat !
Amir Kadhir représente le gars qui n’a pas peur de ses convictions mêmes quand il fait certaines erreurs.
Pauline Marois représente la vieille matante qui n’en fini plus de vouloir la job de PM et qui semble a des années lumières des intérêts des plus jeunes du Québec .
Tant qu’a Deltell …bofff …Legault lui trouvera sûrement une job !
A nous de choisir …….pas facile…. hein !
La seule question qu’il importe vraiment de poser, et à laquelle une réponse crédible bien expliquée devrait être apportée est celle-ci:
Pourquoi Jacques Parizeau a-t-il fait ce qu’il a fait?
Ne savait-il pas que sa récente intervention coulerait le PQ? Pas seulement Pauline Marois, mais la formation politique elle-même?
Serait-il devenu à ce point aigri qu’il préfère voir Jean Charest obtenir un nouveau mandat ou encore François Legault prendre le pouvoir plutôt que de laisser Mme Marois tenter une stratégie de petits pas?
Pourquoi Jacques Parizeau a-t-il fait ce qu’il a fait?
Voilà ce qu’il faudrait comprendre. Car le reste n’est vraiment que superfétatoire…
@ Alain Carré
Où avez-vous lu le mot référendum dans mes commentaires autrement qu’en référence aux deux référendums passés ? Je ne suis pas un « référendiste » je suis un indépendantiste. Je souhaite que les indépendantistes reprennent la place qu’ils occupaient au PQ jusqu’au départ de Jacques Parizeau.
Depuis Lucien Bouchard et sa suite de chefs votre parti (dirigeants et membres) n’a pas eu le courage ou tout simplement la volonté de continuer le combat de la souveraineté alors que nous avions atteint 50% d’adhérents soit +10% sur le référendum de 1980 qui ne portait même pas sur la souveraineté mais sur « un mandat de négocier la souveraineté-association » avec le Rocanada.
La stratégie péquiste, la gouvernance souverainiste, est d’un flou tel que devant une certaine feinte d’ouverture du Rocanada le PQ serait piégé à devoir jouer « le beau risque » de René Lévesque qui n’était que ce que prévoyait l’Accord du Lac Meech, une province distincte avec quelques pouvoirs de plus en matières de langue et culture et le tout conditionnel à l’adhésion du Québec à la constitution de 1982.
Si cela n’est pas de « l’autonomisme » alors dites-moi comment qualifier ce « flou artistique » ?
M. Asselin, vous écrivez : «Gilles Duceppe était deux a trois fois plus populaire qu’elle dans la population ! Avec lui ou un Pierre Curzi comme chef à ce moment là nous aurions peut-être un gouvernement du PQ actuellement ! »
Oui mais, les députés du PQ ne voulaient pas de Duceppe, un gars avec l’air enragé et une réputation qui allait avec l’air qui leur faisait peur. Ils lui ont laissé voir qu’il serait plus utile à Ottawa. Reste là mon grand.
Faut dire que Duceppe n’avait pas d’expérience à Québec, ni comme député, ni comme ministre. Curzi, un bon artiste, est bien gentil mais sans expérience. Fallait quand même pas faire comme en Haïti, nommer un chef artiste qui ne connaît rien à la gouverne de l’État. Nous ne sommes quand même pas tout à fait, une république de bananes.
Vous ajoutez : «nous aurions peut-être un gouvernement du PQ actuellement ! »
Nous pourrions avoir un gouvernement du PQ si les belles-mères Bernard et Jacques, arrêtaient de comploter contre la matante Pauline.
Je trouve que nous sommes tous un peu ridicules de vouloir, ce soir, tout comprendre, tout expliquer. C’est comme essayer de trouver la route pendant une tempête d’hiver où on ne voit ni ciel ni terre.
Ce que nous avons de mieux à faire c’est de retourner à la maison et attendre que la tempête soit finie.
Dans quelques semaines nous reprendrons ce sujet. La tempête passée on y verra certainement beaucoup plus clair.
En attendant je prédis que Duceppe remplacera Charest et qu’ainsi le PLQ pourra se faire réélire aux prochaines élections provinciales et Khadir sera le co-chef de l’opposition officielle, évidemment accompagné de David qui aura eu tout le temps de se préparer à redevenir active en politique. Quant à Legault, il aura fait le saut en politique fédérale, occupant l’espace vacant laissé par le Bloc et que les npédistes québécois n’aurons pas su occuper à cause des jambettes des npédistes rocanadiens. Naturellement l’ADQ n’en finira plus de mourir et Dumont tentera de lui faire un bouche-à-bouche électoral car la chaîne V lui aura suggéré de faire «realityshow» d’un politicien qui renoue avec la compétition car il est en perte de popularité. Il sera accompagne d’un autre jeune has been du sport, Yaromir Yager.
Voilà !
«Si haut qu’on monte, on finit toujours par des cendres.» [Henri Rochefort]
M. Perrier, vous demandez : « Pourquoi Jacques Parizeau a-t-il fait ce qu’il a fait? »
L’ego de M. Parizeau qui n’est pas porté à aimer celle et ceux qui sont chefs du PQ. Trop ceci, pas assez cela. Trop vite, trop lent, comme une belle-mère ordinaire, quitte à couler le PQ. Ça l’amuse, ça lui passe le temps, ça le conserve dans l’actualité avec son fan club de purs et durs péquistes qui l’aident à poignarder tous les chefs, dès qu’ils sont élus. Amenez-en un autre, celui-ci ou celle-ci, ne fait plus l’affaire !
M. Parizeau croit qu’il a LA recette pour que le Québec devienne souverain.
@ D. Drouin
Bonne nuit !
JeaN-Pierre Gascon
» Si cela n’est pas de « l’autonomisme » alors dites-moi comment qualifier ce « flou artistique » ? »
Un difficile changement de paradigme:
http://www.vigile.net/Le-difficile-changement-de
Ce changement de paradigme nécessaire découle de 2 constats:
– La souveraineté est un changement de statut d’un État qui ne peut résulter qu’un d’un rapport de force favorable. Ce qui n’est pas le cas du Québec présentement. Il faut donc bâtir ce rapport de force.
– Pour ce faire, le déterminant de la politique c’est l’État (et non des idées, des souhaits et tout le tralala)
C’est cela le Plan Marois , devenu le programme du PQ, très mal vendu.
Il y a le programme et la direction politique du programme, c’est la que, de toute évidence, le problème se pose.
@Claude Perrier
Vous semblez avoir beaucoup plus de peine que moi face à la situation du PQ , vous un des fédéralistes de ce blogue .
Peut-être que cette histoire vous donne aussi l’occasion de casser du sucre sur le dos de Parizeau ! Il y’a plusieurs » autonomistes » sur ce blogue qui le font mais vous , vous êtes le premier fédéraliste à le faire ! Bravo !
La débandade du PQ s’est amorcé bien avant cette crise qui est en fait l’aboutissement d’un mauvais choix de chef de parti tout simplement !
Le chef de votre parti fédéraliste John James Charest est présentement en avant de Pauline Marois dans les intentions de vote , vous devriez vous en réjouir !
Mais oui M. Drouin, principalement demeurer polis envers celui qui nous trouve ridicules.
Un peu de respect aussi pour les chefs de nos partis politiques. Ce n’est pas en les insultant ou en leur demandant de faire de l’air, que nous allons améliorer notre constitutionnelle affaire.
Monsieur Bousquet !
La recette John James Charest en est une fédéraliste !
La recette Legault en est une dites autonomiste !
La recette Deltell en est une fédéraliste de droite soupoudrée d’autonomiste pour les naîfs !
La recette Kadhir en est une socialiste soupoudrée de souverainisme !
La recette Pauline Marois est un mélange de tout cela moins le fédéralisme !
Le gros problème avec la recette de Pauline Marois est que la cuisinière en chef ne passe pas !
Peut-importe la recette c’est le chef le plus populaire qui gagnera !
Missing
http://www.voir.ca/blogs/mlouvet/archive/2011/06/23/re-171-l-h-233-morragie-est-stopp-233-e-187-vraiment-pas-vraiment-si-j-osais-ne-pas-le-dire.aspx
Oui M. Asselin, vive la soupe à toutes…à tante Pauline, qui nous semble si fine, même s’il y a quelques ingrédients qui ont sauté en dehors du chaudron péquiste, après avoir, un p’tit peu, craché dedans, au grand plaisir des anciens cuisiniers Bernard et Jacques qui voudraient, à la chefferie, du changement !
Devise du PQ pour ses chefs : Aussitôt nommés, aussitôt reniés.
duceppe pour moi ferais un meilleur chef cuisinier ,il saurais y ajouter un peu de piquant dans cette soupe sans goût, du piment et de la crème,,et quelques épices,c’est bien connu les épices c’est bon pour la Passion,pour la Fibre Nationaliste, le probleme des KébéKois actuellement est un manque de « Fievre » de Passion et de Bravoure,et pour accompagner cette soupe rien de mieux qu’une bonne bière Irlandaise,,,,Les épices pour la Passion et l’Irlandaise pour le Courage
Je souhaite une bonne Saint-Jean Baptiste à tout nos canayens français. Je ne crois pas que la notion de » Fête nationale » soit approprié pour ne pas brusquer nos autonomistes pour qui le mot » souveraineté » semble être un mot que l’ont doit exclure de nos conversations pour ne pas faire peur à l’ensemble de nos canayen français du Québec.
Nous revenons à notre petit Saint-Jean baptiste tout frisotté et le symbole même du francophone tant aimé de notre anglophone d’Amérique du Nord !
Good Saint-Jean !
Mais, le Kébékois moyen n’a tellement plus de passion,de courage et de Vision, que la Super soupe et la bière de duceppe risque bien de n’avoir aucun effet sur ce Peuple du « Je me souviens de rien » alors il faudrais peut-être changer encore une fois La Recette du Chef ,,qui sais peut-être que la potion magique d’axtérix ferais encore mieux l’Effet désiré » soupir »
Réveil- toi Gaulois et » Souviens -toi » d’ou tu viens,Et Puisse ,ta terre ton Âme résistée à l’Empire Romain
» Je me souviens » d’un Peuple de Neige
Endormie et froid sous- boisseau de glace
Un Oubli de givre, prends sa Place
Comme grenouille pris, entre-neige
D’ un long » Soupir »
J’attends toujours ce Prince,
Qui d’un Baiser « languir »
Éveillera la Belle Dame de Neige
bonne Saint- Jean
Tenter d’expliquer la débâcle du Bloc aux dernières élection soit la réponse aux problèmes de Mme Marois. Peut-être que la population tend simplement d’aller vers la gauche parce qu’elle croit de plus en plus à une société égalitaire. La descente aux enfers de Mme Marois s’explique probablement par un écoeurement aigu d’entendre le même discours depuis 30 ans sans y voir aucun changement, comme ma mère qui disait« attends que ton père arrive, tu vas passer au cash» et il ne se passait strictement rien.Un discour usé à la corde et des promesses qui ne font miroiter aucune lumière.Faudrait peut-être se rendre à l’évidence que les gens ont envie d’autre chose, ou du moins, d’un vrai leader qui saura attiserdans l’âme des Québécois une flamme assez forte pour passer à l’action. D’ici là, même si le peuple francophone est anti-conservateur, ça ne veut pas dire qu’il votera pour le premier venu qui brandira la pancarte de l’indépendance, pas plus qu’il a envie de se faire diriger par maman Marois. Je dis aller voir les «jeunes Québécois» mais allez voir aussi les «jeunes allophones» afin de leur implanter une graine qui saura grandir en eux. C’est là qu’elle est votre future souveraineté.
Beaucoup de commentaires; d’aucuns provenant de nos savants et érudits blogueurs qui essaient (toujours et encore) d’expliquer ou de justifier les évènements ou de faire des prédictions. On assiste à un débat stérile entre les Bousquet, Asselin, Drouin, Louvet, Baribeau, Gascon, Perrier, etc… toujours les mêmes qui ne nous apprennent rien de plus. Pourquoi ne se font-ils pas un bloque À EUX; on aurait la paix! car leur dialogue en est de sourds!
Aucun de leurs commentaires ne vient d’un cri du cœur, le cri UHURU! celui de la liberté!
La liberté et son corollaire, l’indépendance, ne se négocient pas, ils se prennent! À preuve, les USA et tous les pays, aujourd’hui nouvellement indépendants. Et jamais par la négociation! La négociation, s’il en est besoin, vient après. Avez-vous déjà vu un pays colonisateur offrir au colonisé son indépendance et sa liberté? Et chez nous, ce serait le pays colonisateur qui nous dicterait les conditions de notre référendum!
La future indépendance de notre patrie ne se fera pas à partir de statistiques, de management, et prédictions de nos « érudits » blogueurs; elle fera parce que nous avons (ou aurons) la FIERTÉ de qui nous sommes et la confiance et les choix dans ce que nous voulons devenir.
Une fois indépendants, je suis certain que nous saurons gérer notre PIB et nos affaires; en fait, je crois que nous ferons mieux que maintenant! Mieux que nous le proposent tous les partis politiques actuels. Nous n’avons plus à prouver, à qui que ce soit, encore moins au RoC, l’étendue de nos compétences et notre savoir-faire.
Notre mine d’or est notre PEUPLE. ET, il y a urgence en la demeure! Notre peuple se désagrège, en fait il est en voie de disparition à cause de cette immigration éhontée qui nous asphyxie et nous conduit irrémédiablement à devenir minoritaires chez nous. La preuve étant non seulement l’érosion de notre langue, à Montréal elle est en voie de disparition, mais à « l’abâtardisation » de notre culture et notre histoire. (Et non, pour ceux qui le souhaiteraient, je ne suis pas raciste, ayant 3 enfants métissés et travaillant en 4 langues). L’indépendance d’un pays réside dans son cœur, pour l’obtenir, la développer et la préserver!
Le reste n’est que tergiversation! Et savants commentaires!
Parizeau a compris l’urgence, les jeunes aussi. Les vieux nostalgiques et cartésiens nous tirent vers le bas! On rêve, on parle, on complote et blablabla! On commente, on spécule…..
L’indépendance, qui peut être, nous appartient, pas seulement au PQ ou au Bloc! Ils ne sont que des véhicules.
Je dis bravo les jeunes, continuez à brasser la cage; le beau risque est le vôtre. Les baby-boomers pourront enfin débarquer de leur Titanic!
Gilles Duceppe a tenté d’expliquer que l’histoire de l’humanité est faite de beaucoup de revirements imprévisibles incontournables ect…
Et bien moi, je n’ai jamais vu auparavant des putchistes démissionaires avec « rien » à proposer sinon attendre…
Tout un programme politique!
M. Asselin nous écrit : «duceppe pour moi ferais un meilleur chef cuisinier, il saurais y ajouter un peu de piquant dans cette soupe sans goût»
Mais, M. Asselin, le cuisinier Duceppe vient d’en manquer toute une grosse chaudronnée à Ottawa. Il l’avait un peu trop épicée avec l’air sec et bête qu’il montrait un peu trop souvent contre un autre cuisinier de bonne humeur, souriant avec la voix douce et un peu chantante, M. Layton. Même les Québécois de droite, dans ma famille, ont voté pour ses candidats, sans les connaître.
Comme Pierre Bellefeuille, Serge Gingras et plusieurs autres ont parlé de NOAM CHOMSKY, je me permets de recycler un texte relativement ancien, portant sur un aspect de la pensée du linguiste libertaire:
Un des apports de Chomsky à la pensée socio-politique, c’est ce qu’on appelle son PROPAGANDA MODEL.
JE ME PERMETS ICI DE RECYCLER UN TEXTE QUE J’AVAIS ÉCRIT LE 26 NOVEMBRE 2008 POUR COMMENTER UN BILLET INTÉRESSANT DE STEVE PROULX:
*****«En lisant les commentaires de Steve Proulx, je n’ai pu m’empêcher de penser au PROPAGANDA MODEL proposé par le penseur états-unien Noam Chomsky. Je ne suis pas un chomskien inconditionnel mais je pense qu’il y a du vrai dans sa théorie selon laquelle cinq FILTRES viendraient influencer l’information diffusée dans les médias.
1) Le premier de ces filtres: LES PROPRIÉTAIRES DES MÉDIAS. Ici, au Québec, il est clair que certains filtres existent à cet égard, dans les deux grands empires de presse (Québécor et Gesca) souvent «incriminés».
2) Le deuxième de ces filtres. Qui finance les médias? Ici, Chomsky pense surtout à LA PUBLICITÉ, aux publicitaires. Steve Proulx écrit: «Soixante-six pour cent des journalistes de Québécor pensent par ailleurs que les besoins en revenus publicitaires influencent le genre de nouvelles diffusées et que l’intérêt économique du patron passe avant l’intérêt du public». Ce n’est pas une trouvaille rarissime que de dire que les publicitaires ont une influence parfois «autocensurante» sur les patrons et les journalistes. Mais il est bon de toujours prendre en compte cette dimension essentielle.
3) Troisième filtre, toujours selon Chomsky: le fait que certains journalistes s’abreuvent à des SOURCES officielles, gouvernementales ou privées. Cela irait de pair avec une certaine «paresse» qui ferait en sorte que certains journalistes renoncent au journalisme d’enquête et d’investigation pour sombrer dans un journalisme facile et complaisant. On ne vérifie pas les informations et l’investigation est vite interrompue.
4) Quatrième filtre: «LE FLAK», c’est-à-dire le tordage de bras ou les pressions très puissantes exercées sur les patrons et les journalistes. Cela peut prendre la forme d’un coup de fil aux patrons ou d’une remarque impérative adressée aux journalistes.
5) Le cinquième filtre joue un rôle moindre de nos jours. Il s’agit de L’ANTICOMMUNISME. Mais il y a maintenant LE PROCAPITALISME INCONDITIONNEL et la chasse aux terroristes de tout acabit.
Le modèle proposé par Noam Chomsky est surtout centré sur les médias des États-Unis. Mais il est possible de se servir prudemment de ce modèle pour amorcer une réflexion sur les médias de «chez nous».
Quoi qu’il en soit, les journalistes seront toujours des funambules et des fildeféristes qui doivent pratiquer leur métier en évitant de sombrer dans la complaisance ou dans une autocensure débilitante et paralysante.»*****
Un autre auteur essentiel pour «recevoir» une perspective analytique et critique sur les USA, c’est John R. MacArthur. Et tout en n’oubliant pas Michael Moore, j’en oublie de nombreux autres. Mais je suggère à tous ceux et celles que cela pourrait oublier un court livre de 127 pages du grand historien Howard Zinn (mort récemment). Le titre: LA MENTALITÉ AMÉRICAINE: AU-DELÀ DE BARACK OBAMA.
Veuillez me pardonner ce texte trop long qui témoigne de mon ravissement d’enfin entendre parler du grand NOAM.
JSB
P.-S. Si le tourbillon de la vie et de la mort ne vient pas trop me perturber, je me promets d’écrire quelques mots supplémentaires sur Chomsy. L’essentiel de ce message, ce serait de dire que Chomsky n’adhère pas à L’IDÉOLOGIE COMPLOTISTE. Il analyse plutôt des LOGIQUES INSTITUTIONNELLES ET STRUCTURELLES.
JSB
@ quelques uns
Re: mon commentaires de : 23 juin 2011, 21:12
La dernière partie n’était qu’ironie sur la situation et non sur les personnes. En effet je trouve puéril de se lancer dans des prédictions sur l’avenir du PQ, du BQ, du PLQ,de L’ADQ, du QS ou du CAQ, etc., etc.
Mais tout de même bonne Fête nationale à tous et toutes,
«Vivez si m’en croyez, n’attendez à demain.
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.»
[Pierre de Ronsard]
M. Dallaire, prenez votre place. Si vous écriviez plus souvent, ça diluerait ces autres interventions que vous aimez moins.
Vous écrivez : « La liberté et son corollaire, l’indépendance, ne se négocient pas, ils se prennent »
Vous devriez passer le mot aux Palestiniens qui sont majoritaires à vouloir faire un pays de la Palestine. Ils devraient la prendre, leur liberté sans la demander aux États-Unis, à Israël ou au monde entier aux Tchétchènes aussi et aux Tibétains etc.
Aussi longtemps qu’ils ne sont pas solidement majoritaires, les souverainistes ne pourront pas se faire un pays avec le Québec.
Le Parti Québécois est né d’une erreur historique. Les habitants d’un territoire donné ne peuvent emprunter la voie politique pour obtenir sa souveraineté. Comme écrivait le philosophe Alain, « les grands changements n´ont jamais commencé par la pensée… ». (Propos sur la religion. Éd. PUF, 1957, p. 108.) C’est la guerre, précise-t-il plus loin. Le fusil et le crucifix sont à l’origine des pays que l’on a vu naître.
Aucun gouvernement n’accepterait d’abandonner une partie du territoire à une faction de sa population au nom de sa langue. En Inde et en Chine, la population se repartit en plusieurs segments linguistiques. Ce n’est pas une langue qui fait le pays. C’est sa culture. Au Québec, nous naviguons entre la culture française, anglaise, amérindienne, américaine, innue et toutes celles de ceux venus d’ailleurs.
Qui sommes-nous ? Nous vivons de notre américanité. On vote en pleine circonscription francophone pour une Anglophone que l’on n’a jamais vue, on fête la Saint-Jean dans certains parcs de Montréal en ne chantant qu’en anglais. On s’adresse en anglais aux serveurs dans les restaurants lorsqu’ils ne maîtrisent pas aisément notre langue. On fait des mains et des pieds pour envoyer ses enfants dans les écoles anglaises privées et à Dawson pour leurs études collégiales.
Le français se réduit de plus en plus à la vie privée. En affaires, en technologie, en avion, même avec Transat, il faut parler en anglais. Et c’est sans compter tous les snobinards, qui anglicisent la langue française. Ils lèvent le nez sur ce qui est people, ils méprisent le glamour, ils se souhaitent bon matin (anglicisme). Le phénomène est plus tangible en France. Tout le monde s’anglicise, sans compter que les radios se croient obligées de ne diffuser que de la musique anglaise pendant les meilleures heures d’écoute. Je me demande ce que couvre la notion de nation québécoise alors que Montréal redevient une ville anglophone, comme elle l’était au X1Xe siècle.
Demander notre souveraineté au nom de notre différence linguistique devient incongru quand le quotidien se conjugue à l’anglaise et que les ghettos poussent comme des champignons. C’est de plus en plus impossible à cause du racisme à rebours que nous pratiquons en avantageant toute culture même si elle heurte nos us et coutumes. Qu’est-ce que le Québec ? Une tour de Babel où nous nous sentons de plus en plus mal à l’aise. Les députés péquistes dissidents le prouvent. Ce n’est pas autant la question de la souveraineté qui les préoccupe que de vivre une culture, dont ils ne parviennent pas à enrayer la dissolution en ralliant la population autour d’un projet commun. D’où vient le bonheur de vivre ensemble ? Du bonheur de partager un même idéal. Dans le contexte actuel, l’utopie de vivre en français au Québec va mourir à l’agenda. C’est Gilles Duceppe qui le disait cette semaine à Anne-Marie Dussault en prévoyant pour le Québec, une province semblable à celle du Nouveau-Brunswick. J’avions besoin de vos conseils parce que j’m’ sentions légèrement above average.
M.Bousquet
Moi je vous répond que m,Layton n’a pas l’envergure d’un Chef comme M,Duceppe, d’ailleurs M,Layton lors des dernières élections était un laveurs de Vaisselles déguiser en sous-chef,,et je vous prédit que d’ici quelques mois il apparaîtera sous sa véritable identités,,,A la Vue de tous les mains dans les Chaudrons
« La dernière partie n’était qu’ironie sur la situation et non sur les personnes. » Re: mon commentaires de : 23 juin 2011, 21:12
Denis Drouin
«La meilleure façon de manquer d’humour c’est d’affirmer qu’on en a.»
Réf 21 juin 2011, 17:47
Mais, M. Paul Proulx, le langage acadien est doux à l’oreille et vous semblez la maîtriser assez bien. Ces Acadiens sont en mode survivance et résistance, ce qu’ils font assez bien. Même minoritaires, ils ont leur drapeau et leur hymne national : L’Ave Marie Stella.
Nous ne sommes pas assez nombreux pour voter OUI à la séparation du Québec mais assez pour élire le PQ qui pourrait améliorer la loi 101 pour sécuriser le français, nous donner une constitution québécoise et récupérer des pouvoirs d’Ottawa. Les Landry et Parizeau ont de la difficulté à comprendre ça et tentent de nuire au PQ Marois parce qu’ils croient encore à une solide majorité de séparatistes fiables québécois…Allô !.
M. Asselin, un qui avait l’air d’un vrai chef, c’était Hitler. Fascinant, même pour ceux qui ne comprenaient pas l’allemand. Du charisme à la tonne. Le peuple allemand était tombé directement sous ce genre de charme. Faut faire attention à l’envergure de ceux qui semblent avoir la carrure d’un chef d’État.
C’est Robert Bourassa qui suggéra à René Levesque la veille de son premier mandat à l’Assemblée nationale à peu près en ces termes:
» Tes pires ennemis ne sont pas en face, méfie-toi surtout de ceux qui sont assis derrière toi. »
Pauline Marois devrait se munir de bons rétroviseurs pour le temps qui lui reste.
M.Bousquet
Je vous met en garde de soulever le cas de la Palestine, d’Israël et maintenent Hitler sur ce blogue. Connaissant le combat que vous avez mener pour rétablir la réputation de M. Yves Michaud, la même chose pourrait vous arrivez même si c’est avec humour que vous le faites.
La comparaison est toujours odieuse…
Merci M. Baribeau de partager avec nous votre respect, votre affection intellectuelle pour ce grand penseur de l’actualité, Noam Chomsky.
Un peuple qui a besoin d’un Maître, d’une idole pour réagir, agir manque de maturité. Ni dieu ni maître. 🙂
L’Equipe du Tonnerre de Jean Lessage était composée d’une bonne partie d’hommes forts, des penseurs agissants.
La même chose pour René Lévesque et son premier cabinet. Des hommes, des vrais, avec de la colonne, des tripes et un cerveau au-dessus de la moyenne. Du courage aussi.
Présentement, nous sommes en manque de matière première en ce domaine. Nous sommes dans un creux de vague, un passage à vide, comme on dit. La cause n’est pas perdue. Il faut nous regrouper, réfléchir. On peut se permettre cette période de réflexion pendant quelques années. Après avoir bien réfléchi, il faudra passer à l’acte.
On ne joue pas au poker mais aux échecs.
L’heure est la réflexion.
@ Jean-Claude Pomerleau
J’apprécie votre concours à ce bloque autrement plus constructif que celui de certains qui nous veulent toujours plus soumis et rapetissés à leur image. Merci.
Votre lumière sur les paradigmes et la stratégie du plan Marois m’amène à reconsidérer le qualificatif « autonomiste » associé par plusieurs au programme du PQ.
Néanmoins, ai-je confiance à l’équipe actuelle du PQ pour mener à bien cette opération d’édification de l’État du Québec à la québécoise sans risque de nous voir tomber dans le piège de négociations constitutionnelles de la nature de celles du « beau risque lévesquiste » nous menant à la signature de la constitution de 1982, au maintien du statut colonial de la Province of Quebec et notre sujétion politique au Rocanada ? Ma réponse est non depuis 1996.
Pour réussir ce renforcement de notre rapport de force nous devons compter sur une équipe d’indépendantistes déterminés à n’engager de négociations que sur une base bipartite, de nation à nation, Québec / Rocanada, afin de briser irrémédiablement ce lien politique impérialiste, colonisateur, du Rocanada d’avec le Québec.
attention m.Bousquet l ,lorsque l’on voit des hitler et des nazis chez les purs et durs indépendantistes,faut se poser la question L,Oeil qui recoit cette « vision » est sans doute un Oeil contaminé et impur, contaminé par l’excroissance de votre Égo autoritaire et Obtus,,,ou enfin une projection inconsciente de votre moi Fragmenté..sic
Monsieur André Dallaire !
A part de jouer aux meneuses de claques qu’apportez-vous de plus dans ce débat ?
Hey ! Le PQ est derrière Charest dans les intentions de vote avec Pauline ce n’est plus une simple question de motiver ce qui reste des troupes !
La situation est trop dramatique pour jouer au chef scout et faire des Rwaaaa-Rwaaaa-Rwaaaa ont est capable !!!!
Vous parlez des jeunes ? Mais ce sont eux qui se foutent le plus de l’indépendance du Québec actuellement . Regardez-les tripper en anglais sur leur I-Phone ! Regardez-les se tortiller sur le Hip-Hop anglophone et je vous garantie qu’aux prochaines élections ils seront encore absents le soir de l’élection .
Et vous pensez sincèrement que matante Pauline aura un effet positif sur eux ?????
Continuez de faire aller vos pons pons tant que vous voulez la crise est plus importante que vous semblez l’évaluer !
Quand ont est rendu a comparer Jacques Parizeau a Hitler l’assimialtion complète de notre nation approche de plus en plus .
Bonne Saint-Jean quand même !
La stratégie autonomiste de Mme Marois est parfaitement défendable.
Le problème est que l’autre côté, les gens d’en face ne sont\seront pas forcément réceptifs. Les moutons aimeraient bien établir un moratoir, un modus vivendi avec les loups…
Pour que ce plan honorable réussisse, il faut que les ROCains soit assis à la table, en face. C’est là le problème. Après le référendum de 1995, Jean Chrétien, à Toronto, devant les vrais maîtres du PLC, avançait qu’il fallait négocier sérieusement avec le Québec pour éviter répétition de ce que l’on venait de vivre. Il s’est fait répondre bêtement, brutalement, que ce n’était plus nécessaire. Que le Canada anglais avait gagné de manière décisive et permanente. On avait donc plus à se préoccuper du Québec et de ses désidérata. (jérémiades) Affaire classée et affaire suivante.
M. Chrétien s’est écrasé. Il n’a pas traversé le parquet de la Chambre des Communes. Il a avalé la couleuvre, comme un bon soldat de la cause fédéraliste et a éventuellement pris sa retraite. Pour lui, s’était et ça a toujours été Ottawa en premier, le Canada d’abord.
Donc, malgré les bonnes intentions de Mme Marois et de ses souteneurs, c’est le ROC qui va décider du cours normal des choses. Il y aura négociations si le ROC le veut bien, pas parce que le Québec le désire, le souhaite, l’espère. La balle n’est pas dans notre camp. Le service appartient à Ottawa et Cie, et il mène deux à zéro.
Chanson pour la Fête Nationale: Vive le Québec libre
Un rigodon … haïtien
http://www.puzzlesrecords.com/dullinbeatz/vive/single.html
Still missing,
http://www.voir.ca/blogs/mlouvet/archive/2011/06/24/171-l-h-233-morragie-est-stopp-233-e-187-vraiment-stanley-j-en-donnerais-ma-langue-au-chat.aspx
Allo Celine,
L’Histoire atroce que l’on raconte ici, c’est au sujet d’un gros matou marron à Québec et d’un petit chat gris a Ottawa (gris-tigré comme ils disent là bas). Le gros matou à voulu faire de l’éclat et s’est ramassé dans la gamelle du PQ. (Ils n’en finissent plus d’en recoller les morceaux). Le petit tigré c’est Harper qui pour bien paraître, se l’est ramassé d’abord puis qu’a demandé que le monde vote pour lui donner un nom.
Maintenant, donc au Québec c’en n’est fini de l’arène, et on nous la coupe, au nom d’un chat qui s’appelle Stanley.
X
M. Gingras, vous écrivez : «c’est le ROC qui va décider du cours normal des choses.»
Non M. Gingras, pour l’instant, c’est le Québec qui ne sait pas trop ce qu’il veut. Il vient d’élire 59 députés fédéralistes de gauche au fédéral après avoir élu le PLQ Charest, 3 fois en ligne.
Comment voulez-vous sortir le Canada du Québec, après avoir voté fédéraliste, même aux référendums ? Chrétien, nous l’avons élu aussi.
Faudrait penser à nous changer avant de penser à changer le ROC.
M. Asselin, qui a comparé M. Parizeau à Hitler et où, s.v.p. ?
M. Asselin, j’aimais mieux notre petit St-Jean-Baptiste dans les parades tout frisotté que notre grand qui nous sert de « Premier ».
La mère de Stephen Harper renie son fils
Rien à voir avec le sujet…
Mais,
Ne ratez-pas celle-là Madame Legault !
..et bonne Saint-Jean !
: )
La mère de Stephen Harper renie son fils :
http://www.radio-can.ca/nouvelles/national/2011/06/24/003-mere-stephen-harper.html
I hate you son – Margaret Harper (v.f. par Mise en Demeure) :
http://www.youtube.com/watch?v=rfzj-6jtIKk
.
.
En espérant ne pas importuner trop de personnes, j’ajoute quelques mots sur les idées de NOAM CHOMSKY.
Premièrement, Chomsky, dans l’ensemble et sauf exceptions, n’attaque pas tellement les journalistes. Il pense que de nombreux journalistes sont compétents, voire très compétents. Mais la plupart d’entre eux sont coincés dans un système caractérisé par le PROPAGANDA MODEL et ils doivent savoir à partir de quand ils n’ont éventuellement pas d’autre choix que de S’AUTOCENSURER. Dans ses livres et dans le film consacré à Chomsky, ce dernier rend hommage à certains journalistes et à une journaliste en particulier (dont je ne retrouve pas le nom, pour le moment).
Deuxièmement Chomsky, de manière volontairement rudimentaire, subdivise la population états-unienne en deux grands segments.
Il y a le segment des élites: à peu près 20 % de la population. Ils ne sont pas égaux entre eux mais ils jouissent des meilleurs revenus, de la meilleure scolarité dans les grandes écoles et de plein de privilèges. Chomsky fait partie de ce 20% mais il a fait des choix «personnels» et politiques.
Dans l’ensemble ces personnes, passablement bien renseignées et bien éduquées, défendent inconditionnellement le système en place.
Il y a l’autre segment: à peu près 80% de la population. Ces personnes ne sont pas des abruties mais on met tout en oeuvre pour les abrutir, pour les dépolitiser, pour les neutraliser. On leur dit qu’ils vivent dans le meilleur des mondes et qu’ils ne doivent pas s’en faire ou se casser la tête. Pour eux il y a les sports, les divertissements de toutes sortes, l’entertainment, le cinéma hollywoodien, le «fast food» et plein de possibilités.
On laisse entendre à ceux et celles du 80% que les représentants du 20% s’occupent bien du pays et qu’eux, ils peuvent se reposer. Cela prend avec certains citoyens mais Chomsky affirme que cela est loin de réussir avec la totalité des citoyens. Lui-même est étonné de la grande quantité de personnes qui vont écouter ses conférences, parfois dans les coins les plus reculés du pays.
Je m’arrête là. J’espère ne pas avoir endormi tout le monde et je souligne qu’il y aurait encore beaucoup à dire sur la pensée «chomskienne».
JSB
M. Goyette, merci pour votre mise en garde mais, je soulevais le cas de la Palestine pour montrer à un intervenant qu’un État démocratique comme Israël, peut faire la partition d’un état, la Palestine et même de ville, Jérusalem, même en petits morceaux, comme un fromage troué avec des colonies. Je n’ai pas écrit que j’étais contre ce fait mais qu’il se fait…quand même.
Pour ce qui est d’Hitler, je ne l’ai pas comparé à un de nos politiciens. Je soulignais qu’il faut faire attention au charisme de celle ou de celui qui a du charisme à la tonne, comme qualité pour nous sortir du Canada. Plusieurs passent leur temps à écrire que Mme Marois ne l’a pas. C’est bien qu’elle n’ait pas ce genre de charisme là, selon moi.
M.Bousquet
J’avais saisi. Regardez ce qu’ils ont fait à Yves Michaud, des tirs amis encore une fois.
M. Goyette,
Collectionnez-vous mes interventions ? Je ne me savais pas digne d’autant d’attention. Serais-je en train de faire école ?
«La meilleure façon de se défendre est de ne pas imiter l’offenseur.»
[Marc-Aurèle]
M.Drouin
Vos citations sont comme des petits cadeaux gratuits de très faible valeur sortis d’une boîte de cracker jack entre les mains des écoliers.
Aux nationalistes de tous les camps, voici une trêve musicale patriotique et historique, pour notre fête nationale, la Saint-Jean.
Pour vous remonter le moral et le patriotisme, suite à la sortie d’une suggestion d’un hymne national québécois de Raoul Duguay par la SSJB de Montréal, voici 2 suggestions d’hymnes déjà existants, composés et chantés par des Québécois de renom, Messieurs Richard Verreau et Marc Gélinas :
Hymne au Québec chanté par Richard Verreau. Hymne enlevant.
Origines de l’hymne au Québec
Le réveil rural, l’émission, Le Réveil rural a été À l’antenne radio de 1938 à 1968.
Pendant trois décennies, Le Réveil rural a marqué le paysage radiophonique de Radio-Canada. Cette émission s’adressait avant tout aux agriculteurs de langue française, mais visait aussi à faire comprendre le monde rural aux citadins. Diffusé quotidiennement en semaine, Le Réveil rural est composé d’entrevues, de nouvelles sur les événements agricoles, de bulletins météorologiques et de musique folklorique. Seuls quelques segments de ces émissions ont été conservés dans les archives de Radio-Canada
Refrain
C’est le réveil de la nature
Tout va revivre au grand soleil
Oh ! la minute libre et pure
De la campagne à son réveil
Autour de toi l’instant proclame
L’amour, la foi, la liberté
Ô fils du sol ouvre ton âme
Comme tes yeux à la beauté.
Poème d’Alfred Des Rochers
Mis en musique par Oscar O’Brien
Interprètes: Albert Viau et choeur (1939)
http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/musique_78trs/ms14a1.htm
Hymne au Québec, sur la musique du Réveil rural, plus haut :
http://www.youtube.com/watch
Demain de Marc Gélinas. Hymne plein d’espoir, l’espoir que demain sera meilleur encore qui va comme suit :
Demain, c’est un jour qui commence,
Demain, les ruisseaux vont chanter,
En arrosant le sol immense,
Qui couve le fleur-de-lysé.
Demain par delà nos montagnes,
L’écho pourra répéter,
Par les villes et par les campagnes,
Le chant de notre liberté.
http://www.youtube.com/watch
Hymne national O Kébec, Raôul Duguay et Alain Sauvageau
http://www.youtube.com/watch?v=qS4f3_CKzCQ
C’est où le personnage va parler, que l’auteur doit cesser d’écrire.
«Le meilleur médecin est celui qui, connaissant nos passions, sait les flatter quand il ne peut les guérir.»
[Jean-Baptiste Louvet]
M. Bousquet, vous changez le décort de la pièce.
Selon le scénario, Mme Marois appoche Ottawa avec une liste d’épicerie. C’est Ottawa et le ROC qui vont décider si on joue la pièce ou non. Un peu comme un réalisateur qui aimerait obtenir une subvention gouvernementale pour tourner son film. Pas de subvention, pas de film. Sauf si on s’appèle Xavier Dolan. 🙂
On connait l’autre approche et on a perdu deux fois. 🙁
2 adresses Internet ne sont pas transmises correctement, les voici :
Hymne au Québec par Richard Verreau
http://www.youtube.com/watch
Demain par Marc Gélinas
http://www.youtube.com/watch
@Mario Goyette
Merci ! Vous êtes très gentil.
Bonne fête nationale.
«On ne saurait stigmatiser par trop d’expressions le vice de ces hommes souples et trompeurs toujours prêts à parler comme vous le voulez, non comme la vérité l’exige.»
[Cicéron]
M. Baribeau.
< < Dans ses livres et dans le film consacré à Chomsky, ce dernier rend hommage à certains journalistes et à une journaliste en particulier (dont je ne retrouve pas le nom, pour le moment). >>
S’agirait-il de la doyenne des journalistes à Washington, Madeleine quelque chose. Celle qui a embarassé le Président G. W. Bush en lui posant une question intelligente et pertinente lors de la première conférence de presse après son élection? Elle avait droit, en tant que doyenne, de poser la première question. Ce fut sa dernière.
Pour la punir, on l’a réléguée à l’arrière de la salle de conférence, avec interdiction formelle d’interroger le Président publiquement. Soit belle et tais-toi.
M. Gingras, une bonne partie de la liste de Mme Marois n’a pas besoin de l’approbation du fédéral.
Dernière tentative :
http://www.youtube.com/watch?v=VxxtkLMGqIc&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=kdO5HzuxI0o
@Serge Gingras
La journaliste à laquelle Chomsky rend un vibrant hommage, c’est Sarah Newcomb McClendon. Dans le film consacré à Chomsky, on la voit en train de questionner vertement et vigoureusement Ronald Reagan. Sauf errreur cette journaliste est décédée (elle est née en 1910 et elle a «terrorisé» de nombreux présidents états-uniens). Mais c’était un esprit éminemment libre et indépendant.
JSB
Dans tout ce qui se dit et s’écrit, je vois au moins deux tendances analytiques qui sont aux antipodes.
Pour les souverainistes dits «purs et durs», il y avait deux camps en présence lors de l’élection du 2 mai 2011. D’un côté trois partis fédéralistes et, de l’autre côté, le bon et vrai parti, le seul défendant l’indépendance et les intérêts du Québec.
Il y en a même, complotistes invétérés, qui pensent que Quebecor et Power Corporation ont tellement contrôlé l’information qu’ils ont ouvert toutes grandes les portes électorales pour faire gagner ces maudits néo-démocrates et pour mettre en échec le Bloc et le projet souverainiste. Je vois mal André Pratte et ses collègues prôner le vote NPD.
D’autres, dont je suis, pensent que lors de ces élections les Québécois se sont merveilleusement bien comportés en ouvrant de nouvelles portes, lesquelles peuvent éventuellement déboucher sur un grand échec ou sur une réussite relative.
Il est clair que de nombreux Québécois veulent que nous posions, enfin, les problèmes selon une logique droite-centre-gauche. Et je m’en réjouis.
Si NOAM CHOMSKY analysait les deux grands quotidiens montréalais il dirait que Gesca et Quebecor défendent, en gros, deux lignes politiques: le fédéralisme à tout prix et le régime capitaliste. De nombreux citoyens (et citoyennes québécois) veulent que l’on parle enfin de cet ultralibéralisme dévastateur. D’aucuns admirent ce système alors que d’autres se posent des questions sur le type d’avenir qui sera éventuellement mis en place par cet ultralibéralisme.
Voici ce que dit Chomsky en ce qui concerne les théories conspirationnistes ou complotistes:
***«There’s nothing more remote from what I’m discussing or from what we have been discussing than A CONSPIRACY THEORY. If I give an analysis of, say, the economic system, and I point out that General Motors tries to maximise profits and market share, that’s not a conspiracy theory, that’s an institutional analysis, it has nothing to do with conspiracies and that’s precisely the sense in wich we are talking about the media. The phrase CONSPIRACY THEORY is one of those that’s constantly brought up and I think its effect simply is to discourage institutional analysis»***
Je pense que le complotisme et le conspirationnisme rassurent ceux qui n’arrivent pas à analyser le monde et qui, par conséquent, se réfugient, de manière paranoïaque, dans des visions apocalyptiques et simplificatrices.
En somme, je me réjouis de la «victoire » du NPD et je constate que le PQ vit éventuellement ses dernières heures, ce qui n’est guère réjouissant.
JSB
M. Baribeau se réjouit de la « victoire » du NPD et je constate que le PQ vit éventuellement ses dernières heures, ce qui, pour lui, n’est guère réjouissant.
Vaut mieux se réjouir d’une chose que s’en désoler, quand nous ne pouvons pas changer la situation en question.
Écrire qu’un séparatiste convaincu a voté NPD fédéraliste parce que c’est un parti de gauche n’en fait pas un séparatiste solide ni convaincu. Quand on est séparatiste, on vote pour un parti séparatiste sauf si on est plus de gauchiste que séparatiste, ce qui est un séparatiste mou de la constitution.
Merci M. Baribeau. 🙂
Urbi et orbi maintenant.
Vivre dans un Québec maladivement ultralibéral, comme le pratique le PLQ et le soutient le PQ depuis trop longtemps, n’a aucun intérêt pour moi. Nous n’avons pas besoin d’indépendance pour obtenir la justice sociale. Nous avons besoin d’amour et de respect du prochain.
J’ai commencé à lire le livre d’Eva Joly, ancienne ministre de la justice en France et de la journaliste Judith Perrignon. Une partie de l’histoire romancée, qui épouse drôlement la vérité de la vie politique à l’échelle de la planète, se passe en Afrique. Et un personnage, père de famille avisé, enseigne à son fils que la société n’est pas un ramassis d’individus indépendants, mais bien une collectivité qui dépend les uns des autres. C’est en vivant ensemble, en s’entraidant que l’on se tire d’affaire, tous. Le titre du roman, Les yeux de Lira, aux éditions Les arènes, 25 $ +
Les ultralibéraux ne veulent rien savoir de ce socialisme empêcheur de tourner en rond égoïste. Dans ce roman, on assassine gaiement les fauteurs de troubles : policiers honnêtes, journalistes d’enquêtes, juges fouineurs, en Afrique, en Russie et en Europe.
Je veux un Québec socialiste avant tout. Indépendant? Pourquoi pas? Mais l’indépendance n’est pas un prérequis pour vivre le socialisme. En ce moment, avec toute cette corruption au haut du pavé, on ressemble de plus en plus à l’Italie et aux autres pays qui vivent la corruption de façon institutionelle, systématique.
La psychose commence par une névrose non soignée. Nous sommes au stade de la névrose en ce moment au Québec. Si nous ne nous prenons pas en mains, nous serons psychotiques éventuellement. La priorité est la lutte à la corruption avant le combat pour l’indépendance.
Continuons le combat!
Aimons et respectons notre maître qui saura nous mener au paradis socialiste.
« Bravo pour votre beau programme !!! » RAËL est ressuscité ALLÉLUIA !!!
Bien intéressant commentaire, Monsieur Baribeau.
En effet, j’estime également que ces idées de « complot » ou de « conspiration » ne reposent généralement, sinon toujours, que sur des fabulations. D’autant plus que cela demanderait beaucoup d’organisation et de collaborations secrètes de la part d’individus et de sociétés par ailleurs en concurrence pour les mêmes parts de marchés.
Au mieux, un peu de collusion par-ci par-là. Sans plus.
En fait, ces « confortantes » idées voulant que tout s’expliquerait par le biais d’un plan directeur visant à annihiler tout sauf les conspirateurs, une caste de vils profiteurs de mèche entre eux, sont plus proches du fourre-tout commode que de l’analyse sensée.
Mais l’inhérente complexité du monde en dépasse plusieurs, d’où toutes les interprétations simplistes qui sévissent. Et ce qui explique vraisemblement en grande partie pourquoi les religions, malgré des tas d’absurdités que celles-ci véhiculent généralement, ont malgré tout depuis des millénaires autant d’adeptes.
Cela étant, puisque la « clientèle » des politiciens est la même que celle des curés, vaut mieux ne pas trop aller au fond des choses si on veut avoir du monde à la messe… Les nuances passent mal la rampe. Tandis que le Noir et le Blanc, c’est clair. Le Ciel et l’Enfer. Les Fédéralistes et les Souverainistes. Les Comploteurs et le Peuple.
Pourquoi se fatiguer à se poser des questions, à hésiter entre quelques « peut-être » ou « par contre », à vouloir distinguer toutes les teintes de la réalité, quand on peut opter pour un solide OUI ou un solide NON?
Voilà ce qui a apparemment coulé Pauline Marois, cette malencontreuse stratégie trop « nuancée » au goût (ou à la compréhension) de certains. C’est Noir ou c’est Blanc. Pas de tataouinage dans les tons de gris.
Si l’on espère un jour résoudre enfin la question de la place du Québec en Amérique du Nord, ce n’est pas tellement du côté de personnes de bonne volonté mais à la vision monochrome qu’il nous faut regarder, mais de celui de personnes à l’esprit ouvert, à vision polychrome.
Mme Legault m’avez vous baillonnée sur votre site?
M. Bousquet, j’ai de la difficulté à croire qu’un homme intelligent comme vous est incapable de marcher et de mâcher de la gomme.
Être (ou avoir été souverainiste) n’empêche pas une personne d’avoir aussi d’autres idées que celles liées à la simple question sécessionniste.
Je suis d’abord et avant tout un socialiste, ce qui, dans un esprit borné et pas très «bright», signifie que j’attends le paradis socialiste. Et pendant ce temps le fanatique de la pseudo-souveraineté, incapable d’être lui-même souverain dans ses idées, attend le paradis du grand soir paradisiaque de la décolonisation et de l’indépendance.
Vraiment, Gilles Bousquet, vous me déçûtes un peu en ce jour d’aujourd’hui. Le PQ, de 1976 à 1981, et le PLQ, de 1960 à 1966, ont donné aux Québécois des gouvernements réformistes, dynamiques et imaginatifs. Il y avait, dans de nombreuses mesures prises, un certain socialisme timide.
Alors, laissez-moi, cher Bousquet, le droit de faire mes choix politiques et d’en parler sur la place publique.
JSB
M. Bousquet, j’ai de la difficulté à croire qu’un homme intelligent comme vous est incapable de marcher et de mâcher de la gomme.
Être (ou avoir été souverainiste) n’empêche pas une personne d’avoir aussi d’autres idées que celles liées à la simple question sécessionniste.
Je suis d’abord et avant tout un socialiste, ce qui, dans un esprit borné et pas très «bright», signifie que j’attends le paradis socialiste. Et pendant ce temps le fanatique de la pseudo-souveraineté, incapable d’être lui-même souverain dans ses idées, attend le paradis du grand soir paradisiaque de la décolonisation et de l’indépendance.
Vraiment, Gilles Bousquet, vous me déçûtes un peu en ce jour d’aujourd’hui. Le PQ, de 1976 à 1981, et le PLQ, de 1960 à 1966, ont donné aux Québécois des gouvernements réformistes, dynamiques et imaginatifs. Il y avait, dans de nombreuses mesures prises, un certain socialisme timide.
Alors, laissez-moi, cher Bousquet, le droit de faire mes choix politiques et d’en parler sur la place publique.
JSB
ZUT! Mon texte a été publié deux fois. Avec les jeux de lettres qu’il faut «entrer», j’ai pensé que j’avais raté mon coup la première fois.
Si ça continue, on va m’inviter dans UN DÎNER DE CONS!
JSB
Excellente analyse, Claude Perrier!
JSB
M. Baribeau, un Québécois devient séparatiste parce qu’il est francophone et qu’il a peur à l’anglicisation éventuelle du Québec, celle qui est déjà installée à Montréal.
Si les Québécois francophones avaient été anglicisés complètement depuis 2 générations, ils ne seraient pas facilement séparatistes aujourd’hui. Ils ne verraient pas pourquoi ils devraient sauver une chose qui n’existe plus. Est-ce qu’ils voudraient se séparer du Canada pour mieux jouir de politiques plus socialistes ou se venger d’avoir été conquis par la force ? Peu probable.
Si un gouvernement du PQ réussit à renforcer la loi 101 et étend le français, langue de travail aux plus petites entreprises en renforcissant les contrôles pour la faire mieux respecter, nous aurons fait plusieurs pas dans la bonne direction de la résistance et de la survivance francophone au Québec.
Mieux protéger le français au Québec ne nous rapprochera pas de la séparation mais c’est un plan B qui donnerait un signal plus fort aux anglophones que le Québec est un endroit francophone où ils ne pourront pas facilement vivre confortables, sans parler français. Certains choisiraient de se franciser et d’autres de lever les feutres pour l’Ontario ou une autre province canadienne, plus anglophone, même sans séparation en vue.
Il y a complot et complot. Ne confondond pas tout.
Pourquoi s’acharne-t-on sur Khadafi et pourquoi pas sur les autres assassins qui tirent sans retenue sur leur peuple?
Khadafi dérange. Qui? Pourquoi?
Il y a un complot contre Khadafi. Il faut s’interroger. Qu’est-ce qui le distingue celui-là?
Pourquoi le NPD n’est-il pas dans le camps des Palestiniens? Pourquoi le NPD est-il désormais l’ami des banques? Pas trop près, tout de même, mais la distance a diminuée depuis 15 ans. On l’oublie trop facilement.
Il faut penser planétaire, pas province ou pays. Un peu d’altitude permet de voir bien des choses que le rase-mottes ne dévoile pas.
La Commission Tripartite n’est pas le fruit de l’imagination. Ni le groupe des 8 et ni groupe des 20. Ils existent et soit tirent les ficelles, la Commission Tripartite et ses successeurs; le groupe des 8 et 20 politiciens suivent les ordres et mettent en place les mesures légistlatives imposées par leurs maîtres. Fiscalité sympathique et existence de refuges financiers hors d’atteinte. On feint l’indignation, mais on se garde bien d’envahir ces territoires, pays complices de toutes les mafias.
Tout ce tient. Il faut savoir regarder, analyser, comprendre.
On se moque de nous et nos élus sont complices.
On est québécois!
Quand on appelle dans une institution gouvernementale et autres au Québec, on espère avoir au moins que la boîte vocale soit un message en français,
Vous avez sûrement vécu comme moi , please wait, press 1 et après nous les québécois qui pensons que notre langue est protégée, nous attendons en 2 ième rang. veuillez patienter appuyez sur le 1 .
Je m’interroge à savoir avec tous les débats que l’on connait pourquoi un anglophone a priorité sur mon identité québécoise française.
Si Montréal est souvent pointé du doigt pour ses employés * ex: un serveur de resto me parle en anglais, je pense que c’est un moindre mal car le gouvernement a aussi ses attitudes.
Faites l’exercice , même dans les pharmacies. Please one moment .
Comment est-ce qu’un Québécois anglophone, à peu près unilingue, peut considérer qu’il fait partie de la nation québécoise ? Simple, il ne se considère pas être un Québécois mais un…Canadien, normalement. Il peut être satisfait de résider au Québec où il est né et où il a ses habitudes anglophones mais quand M. Harper a déclaré que « les Québécois sont une nation dans le Canada », ça devait lui passer par-dessus la tête.
@Serge Gingras
En fait, la Commission Trilatérale (ou tripartite, comme vous le dites si bien) est apparue au cours des années 70. La démission forcée de Nixon avait été un coup dur porté à l’image étatsunienne et à l’image du capitalisme. Alors, on avait fini par s’entendre sur Jimmy Carter (il était alors inconnu; on l’appelait Jimmy Who) pour redorer le blason terni de la politique étatsunienne. Carter était un homme très «moral» et très religieux et il tranchait avec l’image sordide d’une «crapule» comme Nixon.
La Commission était trilatérale car on y retrouvait les Japonais, les Européens de l’Ouest et les États-Unis. Cela a assez bien marché mais on n’avait pas prévu la question iranienne et quelques autres problèmes qui ont discrédité Carter et c’est Ronald Reagan qui a profité de la situation, en 1980.
Comme vous le dites, Serge Gingras, il y a complot et complot. Mais Chomsky dirait, quant à lui, que tout cela fut animé par une logique institutionnelle, l’essentiel étant de sauver LES INSTITUTIONS CAPITALISTES. Il y a parfois, bien évidemment, de petits complots. Mais les très grands complots, à très grande échelle, sont plutôt rares.
AU PLAISIR!
JSB
La suite des choses n’est guère réjouissante. Malgré les petitesses des gouvernements en place, tant au fédéral où les magouilles électoralistes commencent à faire surface, qu’au provincial où il faut appliquer à toutes forces des couverts sur la marmite pour tenter d’empêcher qu’elles ne sortent, l’opposition s’avère divisée et incapable de s’entendre sur un programme commun pour les renverser.
Pour comble de malheur, les éditeurs des grands quotidiens, qui certainement entretiennent avec leurs rédacteurs en chef de leurs volontés partisanes, quitte à laisser libres des brèves pour faire semblant de n’être pas là, nous abreuvent à grandes goulées des résultats de sondages qui, comme par hasard, tombent toujours au bon moment, c’est-à-dire quand cela dessert le plus leurs adversaires.
Pas besoin de lire Chomsky pour comprendre de quoi il retourne. Les carottes sont cuites pour ceux qui veulent du vrai changement, pas celui que nous promettent des politiciens recyclés dans les slogans de la politique neuve et améliorée.
@ M. Baribeau
Ceci est une deuxième réponse. Ma première s’est, pour le moment, volatisisée dans l’éther des mots de passe indéchiffrables. 🙂
La première Commission Tripartite à laquelle je faisais allusion a été mise sur pieds dans les années 50 par la famille Rockefeller, la famille Rotchild et des représentants du Gouvernement des USA. Aujourd’hui, les rencontres de Davos sont les successeurs directs de ces criminels.
Au cas où ma première réponse se manifesterait, je dirai simplement que je suis d’accord avec vous et que le mot collusion est préférable au mot complot.
Au plaisir.
P.s. : Je viens de lire sur Vigile.net un long article sur la politique criminelle monétaire des USA. Je crois que tous les participants à ce blog-ci devrait le lire. Attention : très déprimant. 🙁
M. Gingras, arrêtez de nous conseiller de lire des articles déprimants en cette période de mauvais temps et de députés décevants.
De joyeux asservis, pro-colonialistes du régime rocanadian harperien, s’évertuent à quémander la liberté d’autres peuples que leur, et ce à la gloire de l’Internationale socialiste. Voilà toute la logique de leur souveraineté/indépendance personnelle acquise avec l’âge. Plus égaré que ça tu meurs !!!
Accéder à l’Indépendance sans tirer un coup de feu est plus difficile, je l’admets. Les Indépendantistes Irlandais de différentes factions en vinrent même à se mitrailler… Les discussions acerbes entre Souverainistes sont plus acceptables que le fait de s’entre-tuer. Le peuple québécois doit obtenir son Indépendance démocratiquement, car, comme l’a dit Pierre Bourgault, aucune cause ne justifie la mort d’une personne.
De joyeux asservis, pro-colonialistes du régime rocanadian harperien, s’évertuent à quémander la liberté d’autres peuples et ce à la gloire de l’Internationale socialiste. Voilà toute la logique de leur souveraineté/indépendance personnelle acquise avec l’âge. Plus égaré que ça tu meurs !!!
@Serge Gingras
C’est moi qui vous dois des excuses pour n’avoir point établi la distinction entre la Commission tripartite et la Commission trilatérale, laquelle m’obsède depuis longtemps et sur laquelle j’ai «commis» quelques cours» pendant plusieurs années, au temps de ma jeunesse folle.
@Marc Audet
Vous avez tout à fait raison lorsque vous avancez la proposition que voici:
***«Pas besoin de lire Chomsky pour comprendre de quoi il retourne.»***
Mais je dirais néanmoins, sans insister, que divers auteurs, tels que Noam Chomsky, nous permettent d’aller plus loin dans l’analyse et dans la compréhension des phénomènes de désinformation.
@Mario Goyette
Vous avez raison lorsque vous prétendez:
***«Militairement, Israël gagne toutes les guerres sauf celle de l’opinion.»***
En attendant, nous n’avons toutes et tous qu’à attendre la suite.
JSB
@ Jean-Serge Baribeau
Mon constat ne visait aucunement à vouloir restreindre la lecture des auteurs permettant de se faire des idées plus claires concernant les forces politiques et économiques qui nous dirigent. Chomsky est de ceux là. J’ai d’ailleurs déjà lu quelques-unes des œuvres de cet auteur que j’apprécie davantage comme critique radical que comme linguiste. En tant que linguiste, ses positions idéalistes voulant que la langue soit un phénomène hors de l’Histoire en font plutôt un conservateur, bien que sur le plan politique, il se distingue par ses prises de position contre les oligarchies, ce que je salue.
@ Tous les autres
Le fait français au Québec est menacé d’assimilation si rien ne bouge pour affirmer dans les faits notre souveraineté. Point n’est besoin d’avoir entendu les propos de Gilles Duceppe à ce sujet pour s’en faire une idée. Voilà un constat qui devrait à lui seul fédérer toutes les forces souverainistes autour d’un programme commun ou d’une entente de coopération et leur permettre de battre et les libéraux et les forces politiques qui compte sur Legault pour les vaincre.
En attendant, le PQ a cessé de saigner de ses députés. Il ne lui reste plus qu’à gagner la prochaine élection générale, à renforcer le français au travail, à adopter une constitution québécoise et à récupérer ses pouvoirs d’Ottawa et l’affaire va être ketchup…minimum.
Les anglophones, ceux qui ne pourront pas supporter vont nous quitter pendant que ceux qui sont flexibles vont demeurer et se franciser, ce qui devrait encourager d’autres francophones à immigrer au Québec. Bingo, nous allons ainsi, avoir gagné le gros lot ! La francisation irréversible…minimum
@Jean-Pierre Gascon
Si vous pouviez traduire vos propos en français, ce serait plus respectueux des Québécois francophones que vous prenez pour des illettrés (comme vous?)
JSB
La pire invention se trouve dans les blogues qui consistent pour des gens à écrire l’équivalent de, 15, 30 pages de textes papiers pour discourir sur l’élection de 70 ou 165 députés gouvernementaux ayant fonction de représenter des millions d’électeurs!
À la source, la démocratie représentative est un idéalisme surfait qui cache le pouvoir direct de 70 députés ou plus et surtout le pouvoir d’un président ou PM qui concentre l’essentiel du pouvoir. Marqué par la phrase de Churchill sur le moins pire des régimes, nous croyons à cette démocratie carencée faute de mieux. Mais voilà, la situation est moche en soi.
Je suis allé à Gatineau et Ottawa. Pendant qu’au parlement fédéral, on débattait, à quelques rues au sud, sur la rue piétonne commerciale, des snacks bars temporaires font et vendent de la viande de BBQ! Les panneaux pubs: BILLY BONES BBQ: best ribs, best sauce!
La démocratie réelle se passe dans ce cadre, au Québec, avec les festivals, c’est plus raffiné mais pas tellement plus.
Noam Chomsky va lever quelle armée avec ça avec ce type de peuple francophone ou anglophone? Si ce n’est que le francophone lui est compromis dans son avenir en composant 2% de la population du continent.
Au Québec, pendant qu’à Ottawa, l’esprit de l’Ouest BBQ albertain commence à s’installer dans le kitch, tant que des leaders nouveaux n’émergeront pas, il ne se passera plus grandes choses. Et P.Marois n’en fait pas partie de ces leaders.
Heureusement qu’il y a l’art pour se reposer de l’actualité débilitante que cet art se trouve à Québec, Ottawa, Gatineau, Montréal. Caravagio au MDBA d’Ottawa, la civilisation japonaise au Musée de la civilisation à Gatineau. Des Japonais en train de développer la robotique pendant que le Québec plus faible oui démographiquement sans État libre cherche à se faire hara kiri dans une sorte d’écrasement tranquille.
La bêtise est universelle mais au Québec..
NOAM CHOMSKY n’a rien à voir, de manière directe, avec le débat québécois. Ce sont quelques personnes, dont moi-même, qui ont cru que ses analyses pourraient être quelque peu pertinentes lorsqu’il s’agit de réfléchir à l’actuelle conjoncture québécoise.
Chomsky n’étant pas Dieu, il faut en prendre si ça convient et passer à autre chose si ça ne convient pas.
MAIS CE QUE JE SAIS, c’est que les souverainistes qui sévisssent dans ce blogue ont totalement anéanti mes convictions indépendantistes. Je refuse d’appartenir à une engeance aussi bornée.
CE QUE JE SAIS AUSSI, c’est que les souverainistes bornés n’ont pas les lumières intellectuelles et conceptuelles requises pour comprendre Chomsky ou tout autre grand penseur.
JSB
M. Baribeau, faut, quand même, faire la différence entre un souverainiste borné « un séparatiste pur et dur » et un souverainiste mou de la constitution, prêt à des aménagements canadiens. Même chose pour les fédéralistes bornés et les fédéralistes mous de la constitution.
Les solutions vont nous venir des mous des 2 côtés, les durs étant trop peinturés dans leurs coins, à se considérer comme des ennemis, à vie dont ils doivent se méfier, les uns des autres.
Les Québécois, Deschamps nous l’avait dut depuis longtemps, veulent un Québec souverain dans un Canada uni. Why not s’tie ! ?
« Pourquoi s’acharne-t-on sur Khadafi et pourquoi pas sur les autres assassins qui tirent sans retenue sur leur peuple? »
Je sais que c’est hors propos ici, mais on peut répondre :
– pour les réserves de pétrole ;
– pour empêcher la Chine de continuer à gruger le territoire africain ;
– parce que ça ne fait pas l’affaire des États-Unis que la Lybie cherche à échanger le pétrole dans une autre devise que le dollar américain, dont l’Euro par exemple, et on doit ajouter que l’Irak était dans une situation similaire, et finalement pour sensiblement les mêmes raisons, l’Iran sera aussi dans la mire très bientôt, ça fait partie d’un vaste projet de domination des ressources pétrolières de la planète ;
– parce que le néolibéralisme sauvage ne tolère plus les économies socialistes, la Grèce, l’Espagne et la Lybie ne sont que quelques exemples de pays attaqués soit économiquement par le FMI et les maisons de notation ou militairement.
La presque totalité du pétrole s’échange en dollar américain depuis plusieurs décennies. C’est immensément payant pour les Américains.
Les pays fortement industrialisés au sein de l’OTAN sont tous très dépendants de la ressource pétrolière, ainsi ils déclarent la guerre à tous pays n’entrant pas dans les accords prédéfinis au profit de Washington et des ses alliés.
À propos de la Lybie : La Libye, officiellement la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire socialiste http://fr.wikipedia.org/wiki/Libye
Monsieur Bousquet, votre réponse à mon commentaire est typique de vos réponses et débats sur ce bloque et autres.
Vous dites : « M. Dallaire, prenez votre place. Si vous écriviez plus souvent, ça diluerait ces autres interventions que vous aimez moins. »
M.Bousquet, sur ce topo de Mme Legault, à cette heure vous avez écrit 26 répliques sur 112, 23% +. Vous, vous écrivez trop souvent! Vos répliques tout azimut sont presque toujours dirigées contre celles des autres blogueurs dans une espèce de dialogue avec les Drouin (9 commentaires), Baribeau (6 repliquess.) Gingras (7 reps.) Louvet (9 reps.) etc. Lorsqu’il vous manque de jus, vous sortez un argument ad hominen ou encore vous changez ou faites dévier le sujet.
Si vous cherchez le dialogue avec quiconque, échangez vos numéros de téléphone ou créez votre propre bloque!
@Gilles Bousquet
Vous avez raison de «pondérer» et nuancer mes propos. Mais il y tellement de souverainistes hargneux, haineux et intolérants, qui semblent n’avoir aucune idée de ce qu’est la démocratie.
Alors, c’est un peu par jeu que je tiens à me définir comme un rocadian, un rocollabo, un félon et un «faux Québécois».
J’ai beaucoup «milité» pour la souveraineté du Québec. Mais aujourd’hui je me permets de douter de cette emballante cause, ce que les agents de la circulation idéologique sont incapables d’accepter. On ne peut pas discuter avec un homme d’une seule idée.
AU PLAISIR!
JSB
M. Dallaire, vous avez le choix de ne plus lire mes répliques ni celles de ceux que vous trouvez qu’ils écrivent trop souvent à votre goût.
Cette réponse va encore augmenter le nombre de mes messages, malheureusement.
Je tente régulièrement, en général, de modérer les extrémistes des 2 côtés, étant mou de la constitution ou flexible, si vous aimez mieux.
Nous n’avancerons pas en nous insultant mais en nous modérant…les transports malveillants
@André Dallaire
Je plaide coupable de parfois abuser de mon droit d’écriture. Mais les débats sont parfois corsés et stimulants.
JSB
M. Dallaire, s’il-vous plaît, ne gâchez pas l’immense plaisir intellectuel que nous offre très généreusement Mme Legault et Voir.ca.
Radio-Canada nous censure, Rodgers nous contrôle sur le site de Chantale Hébert, je n’y vais plus, et le Nouvel Obs ne permet plus aux francophones d’intervenir sur ses forums pourtant fort enrichissants.
Ici, on apprend et parfois on informe. Le ciel sur la terre. 🙂
Sur Vigile.net, cousin de Voir.ca, on apprend énormément, tous azimuths. J’ai eu la témérité de conseiller la lecture d’un article de fond qui éclairait non seulement sur la politique américaine, mais ces renseignements nous aidaient à mieux comprendre ce qui se passe chez nous, au Canada et au Québec. Le principe des vases communicants. Nous ne sommes pas seuls et la politique américaine, aussi déprimante soit-elle, nous affecte profondément.
Il y a autre chose dans la vie que la scène québécoise.
Merci M. Bellefeuille d’avoir abordé Khafafi. On en parle avec intelligence dans l’article long et déprimant sur la politique monétaire américaine sur Vigile.net. Tout est lié. Le monde est petit.
M.Baribeau, la majeure partie des gens ne pensent pas si ce n’est à l’image de la publicité, 7 minutes par 60 minutes d’émissions.
Chomsky en a parlé et il sait que la révolution ne se fera pas par magie.
L’ironie passe mal aussi pour des socialistes convaincus idem j’ajouterais.