Cet après-midi, le député du PQ, Bernard Drainville, mettait sur twitter un texte qu'il venait de faire paraître sur son blogue avant de partir en vacances.
«Après une session parlementaire tumultueuse», écrivait-il, le député invitait à l'aider à réfléchir à diverses manières de répondre au besoin de «changement» au sein de la population.
Puis, il avançait croire «encore profondément que mon parti peut relever ce défi. Pour y arriver, nous devons sortir des vieilles façons de faire de la politique. Il faut renouveler notre vision, notre discours, nos manières de faire. Bref, il faut renouveler notre démocratie pour qu'elle réponde davantage aux besoins de la population, aux besoins de notre monde. Il faut écouter les Québécois, entendre leur appel, leur colère.»
Hormis sa profession de foi en son parti, ce passage ressemblait étrangement à certains des constats et des inquiétudes exprimés par ses ex-collègues démissionnaires.
Et surtout, en conclusion, le député Drainville écrivait ceci: «J'ai dit récemment que pour sauver le PQ, il fallait changer le PQ. Je suis toujours du même avis.».
En toute logique, s'il croit nécessaire de «sauver» le PQ, c'est qu'il semble bien observer, comme tant d'autres, que son parti vit une crise apte à mettre en danger son avenir.
(Disparu ensuite pendant quelque temps, ce texte est réapparu avec comme explication du député qu'il y avait eu un «pépin technique».)
Par ailleurs, ce qu'exprime ce texte n'est pas sans rappeler les inquiétudes qui se lisaient ici chez le député Stéphane Bergeron: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/327245/projet-souverainiste-marois-a-perdu-credibilite-et-prestige-selon-un-depute-pequiste
À ce compte, il serait surprenant qu'ils soient les deux seuls députés restants à partager certains des constats et des inquiétudes des démissionnaires.
À la différence majeure près, que les députés restants choisissent, quant à eux, de tenter d'y travailler de l'intérieur de l'appareil de leur parti.
À cet égard, les démissionnaires semblent bien avoir provoqué chez leurs ex-collègues une réflexion importante sur certaines questions de fond quant à l'avenir de ce parti.
Tous ces députés protestataires péquistes recherchent une autre façon de faire de la politique ? Une autre façon comme qui comme quoi ? Est-ce qu’ils ont un exemple de par le vaste monde à offrir ?
@ Gilles Bousquet : Justement, le temps est peut-être venu d’innover, d’inventer, de sortir des sentiers battus. Vous trouvez que ça va beaucoup mieux ailleurs, « de par le vaste monde », vous? Pouvez-vous me citer un seul pays où les vieilles façons de faire de la politique sont réellement efficaces et font le bonheur de la population? Un seul endroit où les taux de participation aux élections sont à la hausse plutôt qu’en chute libre? Combien de temps encore allons-nous rester bêtement dans nos cavernes à frapper des morceaux de silex l’un contre l’autre? Un peu d’imagination, que diable — c’est ce qui fait le plus défaut à nos dirigeants, ne trouvez-vous pas?
@ Gilles Bousquet : Justement, le temps est peut-être venu d’innover, d’inventer, de sortir des sentiers battus. Vous trouvez que ça va beaucoup mieux ailleurs, « de par le vaste monde », vous? Pouvez-vous me citer un seul pays où les vieilles façons de faire de la politique sont réellement efficaces et font le bonheur de la population? Un seul endroit où les taux de participation aux élections sont à la hausse plutôt qu’en chute libre? Combien de temps encore allons-nous rester bêtement dans nos cavernes à frapper des morceaux de silex l’un contre l’autre? Un peu d’imagination, que diable — c’est ce qui fait le plus défaut à nos dirigeants, ne trouvez-vous pas?
M. Cormier, vous trouvez que le monde va plus mal qu’il y a 50 ou 100 ans ? Ce n’est pas mon idée.
Les gens vivent plus vieux, ont de meilleurs soins, possèdent un filet social qui leur vient de l’État. Peu de guerres, beaucoup de consommation, plus de sorties et de vacances, moins de travaux durs sur le physique, plus de moins riches vont à l’université, possèdent la télé haute définition et souvent un ou des ordinateurs, une ou deux autos et, quelque fois, un chalet sur les bords du Richelieu.
Il vous manque quoi dans la vie, M. Cormier ? Du matériel ? Du manger ? Le chauffage en hiver ? La santé ? L’amour ? Du linge pour l’été ou l’hiver ? Quoi s.v.p. qu’une autre sorte de gouvernement pourrait fournir ?
Mme Legault, la vague orange du 2 mai dernier a pour les souverainistes un effet stimulant pour une nouvelle mouvance du projet de pays pour le Québec. Les fédos de tout acabit doivent commencer à s’apercevoir que la cinglante défaite des bloquistes a revigoré le mouvement souverainiste et provoque actuellement la remise du train indépendantiste sur ses rails.
Est-ce que les péquistes commencent à réaliser qu’avec le seul intérêt personnel carriériste de la souveraineté, celui du politicien rond de cuir institutionnel, leur parti n’allait plus nulle part ? La volonté et la détermination d’accomplir la mission première de ce parti n’est plus claire mais que « sloganesque » depuis maintenant 15 ans.
Mme Marois doit reconnaître que son parti n’est plus prisé par les forces vives du mouvement souverainiste qui ne croient plus que le PQ puisse réaliser le pays du Québec. Je doute même de sa capacité à la réalisation de son programme adopté le 24 avril dernier, la députation actuelle que personnellement je ne crois pas à la hauteur d’un projet de pays peut-elle être apte à former un gouvernement de gouvernance souverainiste ?
Le PQ et ses membres doivent faire le constat que Lucien Bouchard et sa suite depuis 15 ans ont délaissé la raison première de l’existence de ce parti et troquer les forces vives du mouvement souverainiste en leur sein pour la stabilité institutionnelle de leur organe au prix de devenir une quasi coquille vide politiquement. Que le ménage continue, voilà mon souhait pour ce parti et que les forces vives du mouvement souverainiste y reprennent le gouvernail, « les deux mains sur le volant »
Souverainement JPG
Bien oui, M. Gascon, depuis le 2 mais, les fédéralistes doivent bien être morts de peur avec l’écrasement du Bloc et la mutinerie au PQ d’où sont sortis 4 députés qui trouvaient que Mme marois ne voulait pas aller assez rapidement vers la souveraineté et un qui trouvait qu’elle ne voulait pas y renoncer dans un premier mandat du PQ, celui qui devrait aller à la CAQ de Legault-Sirois.
Le projet souverainiste-séparatiste étant maintenant divisé de tous côtés, ça devrait aider les fédéralistes à se faire réélire.
M.Bousquet où sont vos statistiques de rond de cuir pour appuyer vos dires ?
Dans ma première phrase de mon commentaire précédent, j’ai écrit le 2 mais à la place du 2 mai.
M. Gascon, quelles sont mes affirmations qui pourraient être fausses ?
Faut faire attention aux mots.
Nationaliste : Qui affirme la prééminence de l’intérêt de la nation par rapport aux intérêts des groupes, des classes, des individus qui la constituent.
Nous pouvons être ou ne pas être nationalistes canadiens et/ou nationalistes québécois,
Fédéraliste canadien : Confortable dans le Canada, tel qu’il est ou avec de légères améliorations, selon l’évolution.
Séparatiste québécois : Inconfortable dans le Canada qu’il veut sortir du Québec afin de s’en séparer pour devenir un des 200 pays aux Nations Unis avec un siège dedans et son drapeau dehors.
Souverainiste : Synonyme à séparatiste. L’objectif constitutionnel actuel du Bloc et du PQ est la souveraineté simple sans association ni partenariat avec le Canada.
Indépendantiste : Synonyme à séparatiste.
Souverainiste avec association ou partenariat avec le Canada : Un genre de véritable confédération d’États souverains qui forment une Union canadienne. Modèle refusé par 60 % de Québécois au référendum de 1980 et par 50,6 % à celui 1995.
Chimère : Croire que les Québécois qui ont majoritairement peur de la souveraineté-association vont avoir moins peur de la souveraineté seule « la séparation » dans les prochaines années, sauf si des incidents linguistiques comme ceux à Air-Canada, se multiplient pour faire choquer bien dur, les Québécois francophones
PQ : Vive le prochain chef !
M.Bousquet
Si pour vous la souveraineté du Québec ne semble plus réalisable vous pouvez faire comme plusieurs qui se sont rangés du côté des canadiens-français heureux de faire partie du plusssss beau pays du monde ,soit devenir un autonomiste fédéraliste avec un flag à l’effigie de la feuille d’érable sur votre char et un flreurdelysée sur votre vélo et cessez de jouer au souverainiste-autonomiste-réaliste-qui-aime -beaucoup -les -Rocheuses-et – le-lac-Louise -et-qui-voudrait-négocier -quelques -choses????-qui-ressemble-a -n’importe-quoi-pourvu-que-le ROC-ne -se fâche-pas !
Autrement dit arrêter de traiter les souverainistes ( ceux et celles qui veulent faire du Québec un pays ) d’inconscient et de pur et dur ! Si l’option de la souveraineté devient obsolète les souverainistes finiront pas se ranger . Pour le moment le PQ qui fut LE véhicule pour ce projet implose faute de vision , de courage et d’innovation et tout ça pour faire plaisir a un madame qui rêve de devenir la première dame PM du Québec .
M. Bousquet , les autonomistes-fédéralistes de Legault vous tendent les bras ne manqué pas la chance de servir votre Québec indépendant à l’intérieur du plusss beau pays du monde !
M. Asselin, je suis membre du PQ et me propose de voter pour ce parti aux prochaines élections générales même si je crois que leur option séparatiste est nécessaire pour les pressés de la souveraineté mais qu’elle ne pourra pas passer dans un référendum vu qu’elle est plus raide, sans association ou le partenariat de 1980 et 1995.
Notre seul espoir souverainiste réside dans les erreurs du ROC genre l’unilinguisme crasse d’Air Canada et de quelques fédéralistes qui déblatèrent sur les francophones à l’occasion mais, pour réussir, ça nous prendrait plusieurs de ces affronts.
En attendant les développements, nous ne sommes pas morts, s’agit de suivre un parti politique qui promet de sécuriser le français au Québec avec des projets concrets, en attendant que nos partis souverainistes choisissent une option constitutionnelle plus rassembleuse que la simple séparation.
Nous ne voulons plus protéger notre religion « la catholique que nous ne pratiquons presque plus » mais le français que nous avons assez bien conservé, même si pas mal imparfait.
« Les gens vivent plus vieux, ont de meilleurs soins, possèdent un filet social qui leur vient de l’État. Peu de guerres, beaucoup de consommation, plus de sorties et de vacances, moins de travaux durs sur le physique, plus de moins riches vont à l’université, possèdent la télé haute définition et souvent un ou des ordinateurs, une ou deux autos et, quelque fois, un chalet sur les bords du Richelieu. »
Monsieur Bousquet, je ne sais pas pourquoi je me donne cette peine, mais je vais quand même prendre le temps de réfuter un à un vos arguments.
Que les gens vivent plus vieux qu’il y a cinquante ou cent ans, cela est indéniable – et les progrès de la médecine y sont assurément pour quelque chose. Néanmoins, j’appartiens à la première génération de l’après-guerre (la génération X) dont l’espérance de vie est INFÉRIEURE à celle de ses parents. Les causes en sont multiples : pauvreté endémique avec son cortège d’insalubrité et de malnutrition, précarité d’emploi entraînant un stress accru, impossibilité de concilier le travail avec la vie de famille (une autre source de stress intense), recrudescence de maladies incurables comme le diabète et le cancer… Il est vrai que l’espérance de vie a augmenté tout au long du 20e siècle, mais nous sommes désormais sur l’autre versant : la glissade est amorcée, et rien ne pourra l’arrêter – à moins qu’un grand bouleversement ne modifie radicalement les conditions de vie dans nos sociétés humaines.
Les gens bénéficient peut-être de « meilleurs soins » mais encore faut-il pouvoir être soigné. J’habite Joliette depuis douze ans et je cherche encore un médecin qui accepterait de me traiter pour mon diabète. J’envisage sérieusement d’aller me coucher devant la porte d’un cabinet de médecins et d’y attendre la mort… ou le geste pitoyable d’un disciple d’Hippocrate qui daignera enfin se pencher sur mon cas.
Quant au « filet social qui me vient de l’État », hormis les soins de santé auxquels, en principe, je suis supposé avoir droit, je ne sais pas de quoi vous parlez. Travailleur autonome, je n’ai droit ni à l’assurance-chômage, ni aux congés payés – pas même en cas de maladie ou d’accident – ni à quelque soutien que ce soit pour m’aider à assumer mes frais ou à acquérir mes outils de travail. Je n’ai qu’un seul droit, en fait : celui de grommeler un peu, dans ces pages ou ailleurs, tout en payant mes taxes et mes impôts. Et encore, avec l’actuel gouvernement en place à Ottawa, je ne suis pas sûr qu’on ne fantasme pas, dans les officines du pouvoir, sur l’idée de me retirer ce pauvre droit de contester et de me plaindre sur la place publique.
Il y a peu de guerres… ici. La dernière qui se soit déroulée en partie sur le territoire du Canada remonte à 1812. Cependant, les cent dernières années ont été les plus belliqueuses et meurtrières de l’histoire de l’humanité, et de nombreuses guerres, civiles ou frontalières, font encore rage en ce moment même un peu partout sur la planète. Qu’on écrase et embrase des pays comme l’Irak ou l’Afghanistan au nom d’intérêts pétroliers enrobés dans de vagues principes pseudo démocrates, ça ne vous empêche peut-être pas de dormir – mais moi, si. La vie d’une jeune femme iranienne ou d’un petit garçon afghan n’a pas moins de prix, à mes yeux, que celle de n’importe quel de mes concitoyens.
« Beaucoup de consommation », est-ce là votre conception d’une société juste et harmonieuse? Où étiez-vous, ce trois dernières années, alors que votre « beaucoup de consommation », à coups de crédit et d’emprunts, a commencé à nous péter à la figure? Faillites et saisies se multiplient, et ça ne fait que commencer. L’omniprésence de la publicité nous pousse à la consommation de la même façon qu’un « pusher » pousse ses clients à la toxicomanie, avec des résultats tout aussi délétères à plus ou moins longue échéance. « Beaucoup de consommation », c’est la voie royale de l’endettement; c’est aussi celle du gaspillage et de la pollution, qu’entraînent une surproduction de gadgets inutiles et une surconsommation de combustibles fossiles. Personnellement, je me garderais de mesurer le bonheur d’un peuple au fait qu’il « consomme beaucoup ». Cette folie de la consommation est en train de détruire notre planète et de ruiner nos vies. Une société qui « consomme beaucoup » n’est pas une société heureuse : c’est une société profondément malade qui se dirige droit dans le mur.
« Plus de sorties et de vacances », ce n’est certainement pas mon cas : comme travailleur autonome (voir plus haut), je n’en ai ni le temps ni les moyens. « Moins de travaux durs sur le physique », cela ne fait que refléter l’expansion du secteur tertiaire (celui des services) et le déclin concomitant, dans les pays riches comme le nôtre, des industries primaires et secondaires d’extraction et de transformation des ressources, délocalisées dans des pays où la main-d’œuvre est moins bien protégée et corvéable à merci. Résultat : des générations entières de travailleurs manuels réduits à vivoter de l’aide sociale, et une pléthore d’emplois assis, souvent mal payés, entraînant une véritable pandémie d’obésité, de diabète, de maladies coronariennes, de cancers…
« Plus de moins riches vont à l’université », dites-vous, en violentant quelque peu les règles de la grammaire française. Plus maintenant : après des années de gel des frais de scolarité, on vient de lâcher les bondes, et les classes dominantes se frottent déjà les mains à la perspective que les universités redeviendront bientôt, comme au bon vieux temps, la chasse gardée de leur progéniture, à l’exclusion de toute cette plèbe qui se bouscule aux portes de l’ascenseur social. Vous ne me croyez pas? On s’en reparle dans dix ans.
Quant aux télés HD, aux ordinateurs, aux autos et aux chalets sur le Richelieu, c’est peut-être monnaie courante dans votre milieu, mais pas dans le mien. Vous pratiquez la politique de l’autruche chère aux ténors de la droite : vous décrétez que tout le monde jouit du même niveau de vie que vous, et vous vous bouchez les yeux et les oreilles pour éviter que la réalité, autour de vous, ne contredise vos propos lénifiants. Saviez-vous que plus de 40 % de la population mondiale vit avec moins de deux dollars par jour? Qu’une bonne moitié de l’humanité n’a accès ni à l’électricité ni à l’eau courante, et encore moins à une éducation et des soins de santé adéquats? Saviez-vous qu’ici même, dans notre beau et grand pays si riche, si équitable et généreux, des centaines de milliers d’enfants sont maltraités, négligés, et vont à l’école le ventre vide – quand ils y vont? Vous arrive-t-il d’arpenter les rues des quartiers pauvres de Montréal, Monsieur Bousquet? Ne pouvez-vous percevoir, autour de vous, la misère qui s’étend?
Je vis sur une planète exsangue, vidée de ses ressources, rongée par la pollution, au cœur d’une civilisation en bout de course, où les inégalités se creusent comme jamais, aux prises avec une crise financière sans précédent, dont les dirigeants sont soit incompétents soit corrompus à l’os, et qui court au désastre; et je ne pourrai léguer à ma fille, je le crains, que l’insécurité et l’angoisse de vivre dans ce monde en déliquescence, en proie aux cataclysmes climatiques et aux troubles sociaux. Et je passe sous silence l’inquiétude bien légitime que m’inspire l’avenir de notre société française en voie d’assimilation rapide dans le contexte nord-américain. Vous vivez ailleurs, sur une planète Disney où tout le monde il est beau, tout le monde il est gros, tout le monde fait « vroum vroum » avec un sourire béat aux lèvres sous un ciel sans nuages.
Je vous laisse à vos lunettes roses. Pour ma part, je préfère cultiver la lucidité… même si ça fait mal, des fois.
M. Alain Cormier, pour commencer, merci pour le ton modéré et bien placé de votre dernier intéressant commentaire en plusieurs points.
Est-ce que nous sommes plus ou moins heureux que nos ancêtres ? Nul ne pourrait facilement le dire ou l’écrire mais je crois qu’il nous serait pénible de retourner vivre leurs vies que je trouve miséreuse comme suit :
Nos ancêtres cultivaient, en majorité, leurs terres pour leurs simples survivances. Ils étaient pauvres. Devaient élever, nourrir et assommer leurs vaches avec un coup dans le front, avant de la saigner et de la dépecer pour se faire de la viande et du boudin et/ou couper le cou d’une poule, l’ébouillanter, la plumer et la vider avant de s’en faire un ragoût. Même chose pour le cochon qui se doutait des mauvaises intentions de son maître, quand il le voyait arriver avec son long couteau.
Notre cultivateur devait creuser ses fossés à la petite pelle à bras, chaussé de longues bottes de caoutchouc, sous le soleil, planter ses perches à la masse de bois « pas celle qui avait assommé la vache » pour faire de la clôture et risquer sa vie dans l’enclos du boeuf enragé ou du cheval qui pouvait le tuer d’une seule ruade avant de l’atteler pour aller chercher du sucre, de la farine, de la mélasse et de l’huile à lampe au magasin général du village pour que Mme puisse cuisiner une bonne partie du jour avec son lot d’enfants affamés. Il y avait le tissage, la couture et le tricotage etc. Fallait aller bûcher son bois pour passer l’hiver avec le poêle qui s’éteignait vers minuit. L’eau avait gelé dans les verres au matin.
Divertissement principal : La messe le dimanche matin, le temps des fêtes et la visite chez la belle-mère le dimanche midi ou soir ou les deux sans oublier la radio et la patience aux cartes.
Quand je mentionne un chalet sur le Richelieu, je plaisante un peu parce que ceux qui en avaient ne sont pas tellement plus tellement heureux depuis le déluge.
Pas de vacances ? C’est moins fatigant ainsi. M. Jean Garon, ministre péquiste de l’agriculture disait : Quand on aime ce que l’on fait, on est toujours en vacances. Nous pouvons voyager maintenant avec le Canal Évasion.
M. Réjean Asselin, je traite certains séparatistes de purs et durs, ce qui n’est pas, pour moi, une insulte. Je crois qu’ils sont inconscients de la faiblesse de leur cause par manque d’amateurs mais je les trouve, en même temps, brave de continuer quand même, envers et contre la majorité, ce que j’ai fait longtemps mais, je commence à être sérieusement fatigué de ramer à contre-courant…tout le temps.
Fallait, parce que c’est pluriel, que j’écrive braves à la place de brave, plus haut. s’cusez.
Les dissidents disent à peu près tous la même chose. Ils veulent faire de la politique autrement, se rapprocher de la population, renouveler les idées … etc.
C’en est presque drôle.
Cependant, à l’évidence, les PQistes n’ont pas le sens du marketing et ils sont en train de détruire leur marque de commerce.
Et c’est Legault qui va en profiter le plus si ça continu.
Enfin, la réponse finale viendra des électeurs et les PQistes auraient intérêt à ne pas l’oublier… en politique il faut aussi rassurer et séduire.
M. Talbot, ces démissionnaires le sont devenus parce qu’ils voient arriver leur ex-frère François Legault pour la fin de l’année dans un beau parti tout neuf qui risque de briser leurs carrières de députés. Ils se sabordent avant d’être coulés.
La souveraineté, dans leur idée, a été remplacée par des considérations diverses qu’ils ont peine à exprimer. Ils demandent l’aide de leurs électeurs pour leur fournir des raisons de leurs démissions. Pathétique ! Comme le dirait Mme Lapointe « Mme Parizeau ».
J’ai participé à la création du MSA et du PQ. À cette époque, le Parti respectait l’opinion d’un simple citoyen comme moi. Je suis encore membre du PQ mais j’admire plus le comportement d’un Amir Khadir, capable de confronter le « Lucide? » Lucien, Grand Défenseur des intérêts d’une compagnie de gaz albertaine. Le PQ aujourd’hui semble avoir perdu sa fougue qui l’animait et qui empêchait, les oligarques à la Desmarais-Péladeau-Fils de « choisir » le Parti qui gouvernera le Québec. Ces oligarques sont les mêmes qui sont derrière le PLQ, l’ADQ et l’Alliance Legault-Sirois. Pour eux, peu importe le Parti qui gouvernera, ce sera dans leurs intérêts. Le PQ doit redevenir un parti démocratique, revenir à la base citoyenne, répondre aux aspirations du peuple québécois; c’est la seule voie qu’il doit prendre pour accéder à la Souveraineté, ni à gauche ni à droite mais droit devant…
M. Verreault, c’est qui exactement, selon vous, les aspirations majoritaires du peuple québécois ?
@Gilles Bousquet
« Séparatiste québécois : Inconfortable dans le Canada qu’il veut sortir du Québec afin de s’en séparer pour devenir un des 200 pays aux Nations Unis avec un siège dedans et son drapeau dehors.
Souverainiste : Synonyme à séparatiste. L’objectif constitutionnel actuel du Bloc et du PQ est la souveraineté simple sans association ni partenariat avec le Canada.
Indépendantiste : Synonyme à séparatiste. »
Si vous le permettez M. Bousquet, je vais apporter quelques éclaircissements à vos définitions, bien que correctes sur le plan étymologique.
En effet pour un lexicographe, il n’y a rien à redire. C’est plutôt dans la rhétorique qu’il y a des nuances à apporter, malgré la synonymie entre les trois mots.
Les ténors du PQ et leurs partisans utilisaient et utilisent toujours davantage les termes de souveraineté ou d’indépendance, que ce soit en campagne électorale, en référendum ou devant les médias.
En revanche, les fédéralistes francophones et les politiciens fédéraux désirant un Canada uni utilisaient et utilisent davantage sinon presque toujours les termes de séparatistes ou séparatisme pour parler des souverainistes et des indépendantistes québécois.
Cette différence dans l’emploi des mots entre les deux clans n’est pas une coïncidence, ni un hasard. Elle traduit clairement une vision dichotomique entre les deux nationalismes.
Les termes indépendance ou souveraineté par exemple impliquent bien plus dans le subconscient l’idée généralement plus « positive » de bâtir ou de créer un pays, qu’il y ait ou non des accords avec le ROC.
Le terme séparatisme ou séparatiste imprime dans le subconscient tout le contraire; à savoir l’idée plus « négative » de détruire ou de briser un pays, celui du Canada.
Pour expliquer pourquoi les fédéralistes francophones utilisent donc un mot à consonance plus négative dans le subconscient des Québécois, on peut affirmer l’hypothèse que ces fédéralistes les considèrent comme colonisés, émotionnellement fragiles ou influençables.
Vous avez d’ailleurs mentionner à de nombreuses reprises le mot peur dans vos commentaires. Il faut donc admettre que les Québécois ne sont pas encore prêts, matures ou murs pour désirer bâtir un pays, qu’importe si c’est avec ou sans accord avec le Canada.
Il est d’ailleurs historiquement plus facile d’imaginer l’image d’un pays brisé que d’un pays à bâtir, c’est pourquoi l’indépendance de certains pays a mis bien du temps à se faire. Il a même fallu aux Français trois révolutions pour se débarrasser de la monarchie.
Si dans mon cas je suis plus en faveur de l’indépendance du Québec, ou du moins à ce qu’il soit autonome, c’est surtout parce qu’on le veuille ou non, le français décline en poids démographique comme langue parlée au Québec.
Le fédéral ne commettra pas l’erreur de rallumer les braises de la souveraineté du Québec en évitant d’accumuler les affronts et laissant croire qu’il ne s’agit que de cas isolés. Et qui au Québec s’intéresse vraiment à ce que peut déblatérer les médias anglophones parmi les gens qui n’en ont cure du nationalisme québécois et qui ne pense qu’au fric à l’image du capitalisme américain qu’il voit devant sa télévision tous les jours?
Le ROC laissera l’assimilation se faire très lentement, constatant lui aussi la diminution du poids démographique du Québec et le fera d’autant plus qu’il n’a plus besoin de lui pour faire porter majoritairement un parti politique à Ottawa. Quant à ceux qui voudront encore se battre pour défendre nos droits à parler notre langue et préserver notre culture, ils deviendront folkloriquement marginaux.
Qu’on le veuille ou non, cette tendance est irréversible si on ne fait rien de concret, maintenant et tout de suite. Mais je crois encore à la faculté de survie tenace des francophones du Canada et des Québécois.
Comme le disait Pierre Falardeau sous la forme d’une mise en garde: « Si nous choisissons de se laisser assimiler ou de mourir, cela se fera très lentement et ce sera donc encore plus douloureux. »
Bonne journée.
Le PQ a oublié que pour gouverner, il faut rassurer et séduire.
C’est ça la politique.
Le PQ nous offre un triste spectacle.
La fin des Péquistos ? Probable !
La fin de l’idée d’indépendance ? Plus que probable !
Dommage ….. on va vivre pareil. Et heureux pareil !
Bye bye PQ ! Vous êtes trop dangereux.
M. Lemée,
Quand un couple se sépare, il ne dit pas : Je vais prendre mon indépendance ou ma souveraineté mais, je vais me séparer. Pourquoi est-ce que chaque conjoint parle ainsi ? Parce que se séparer c’est clair. Un conjoint peut être souverain et indépendant sans être séparé de l’autre.
Se séparer ne veut pas automatiquement dire détruire mais reconstruire autrement. M. Marcel Chaput, le père du séparatisme se disait : Séparatiste. Il a écrit un livre intitulé : Pourquoi je suis séparatiste. Il n’avait pas honte de son choix constitutionnel et ne tentait pas de le cacher avec un mot qu’il pouvait trouver moins…épeurant.
Si les souverainistes-séparatistes continuent avec le mot aussi correct de souveraineté, c’est bien correct mais vous pouvez compter que les adversaires fédéralistes vont encore sortir le mot séparatiste à la prochaine élection et au prochain référendum. Fait que, c’est peut-être préférable que les séparatistes se nomment eux-mêmes séparatistes pour montrer qu’ils n’ont pas peur du mot et que c’est cela qui décrit mieux leur objectif :Sortir le Canada du Québec pour s’en SÉPARER afin de construire autre chose.
@ Mathieu Lemée
Les choix sont faits.
Le Québecois ont décidé de laisser aller.
Le temps des choix est passé.
Bonne nuit !
Ce que je ne comprendrai jamais des Québecois mais que je dois accepter malgré tout, c’est leur non désir de s’affirmer.
Pour moi c’est un mystère.
Depuis 40 ans, une trentaine de pays sont devenus indépendants dans le monde.
Je pense souvent aux israéliens qui se battent à mort pour conserver leur coin de pays.
Et nous au Québec, on est pas certains, et ceci et cela.
Au moins nous avons été reconnu comme nation au sein du Canada, nous faisons maintenant parti des premières nations.
Pas si mal !
M. Talbot, est-ce que ça vous intéresserait de vous battre à mort, comme vous l’écrivez d’Israël, afin de faire du Québec, un pays ? Pas moi.
Nous avons, quand même, 50 % de souveraineté, si nous comptons ce que nous payons au provincial et encore plus si nous ajoutons nos taxes scolaires et municipales qui sont des créatures provinciales.
Le fédéral prend directement de ce 50 %, que nous leur payons, les pensions à nos vieux parce qu’il n’y a pas de fonds d’accumulés pour le faire. Ça doit venir des impôts et des taxes courantes.
Pour l’instant, le provincial et le fédéral empruntent en masse. Leurs bénéfices sociaux, ils l’empruntent aux générations futures. Nous sommes administrés avec des dettes qui ne cessent d’augmenter, des 2 côtés. Ça semble un mal mondial, nos gouvernements ne peuvent résister au désir de donner des bonbons qu’ils n’ont pas afin de se faire mieux réélire.
Espérer donner sa vie pour son gouvernement actuel ou futur me semble un sacrifice inutile. Nous pouvions comprendre que, pour sa religion, que nous avons pas mal abandonnée, donner sa vie pouvait avoir une certaine forme de compensation comme…le ciel éternel mais, pour rediriger nos taxes autrement…franchement !
M. Lemée, vous avez raison, l’objectif, le but est de préserver le français et même de l’améliorer…il y a de la place en masse au Québec.
Nous pouvons faire ça comment ? Certainement pas en continuant d’élire un PLQ gouvernement. Si les Québécois continuent d’élire ce gouvernement à répétition, ça voudra dire que le français, il s’en tamponne le coquillard » il s’en moque, il s’en balance, il s’en câl…. ». Pas utile, dans ces circonstances de penser à la souveraineté du Québec pour perdre son temps contre la majorité.
Première étape, sortir le PLQ qui est assez en faveur de l’anglicisation où il prend ses votes en élisant le PQ pour renforcer la loi 101. Faudrait voir aussi si la CAQ de Legault-Sirois ou Sirois-Legault, va sortir une politique plus ou moins ferme que celle du PQ, sur la langue française pour voter en conséquence.
Il eut été préférable que le français se vende comme une langue de prestige à la place de l’imposer mais ça ne semble pas possible pour le moment.
J’aime beaucoup le commentaire du 15 juillet dernier de M.Cormier faisant suite a celui de M.Bousquet et sa vision » positive » de la société québécoise actuelle et de cette aveuglement volontaire face aux plus démunis et aux conditions économique difficile qui nous entourent ! Je ne sais pas trop dans qu’elle région du Québec M. Bousquet habite mais la pauvreté dans des villes les plus importantes du Québec semble augmenter plutôt que diminuer !
Voila pourquoi faire de la politique de façon différente est et sera de plus en plus essentiel pour plus d’équité et de dignité face à l’ensemble de la population. Mais hélas, la » game » politique elle ne semble pas vouloir s’embarrasser de ce genre de considération plutôt secondaire dans cette arène du plus fort la poche et de la putasserie électorale.
Prenons exemple sur les démissionnaires du PQ. Lise Lapointe a expliquée publiquement et a plusieurs reprises les raisons de sa démission et j’ai trouvé ces raisons pertinentes. Bien sûr on peut être contre mais force est d’admettre que ce sont des convictions autres que la petite carrière personnelle et l’attrait du pouvoir qui en sont à l’ origine. Même choses pour Curzi et Beaudoin. Je ne crois pas que Pierre Curzi qui était une des figures des plus populaire de ce parti ai posé ce geste par intérêt personnel tout comme Louise Beaudoin d’ailleurs.
Par contre quand un inconnu du grand publique comme Benoît Charrette quitte le bateau du PQ en donnant des explications plutôt nébuleuse en entrevue et que l’ont apprend que M. Charrette et M.Legault semble beaucoup s’apprécier mutuellement et que les portes de la nouvelle équipe pourrait lui être ouvertes voila qui me semble un peu plus tordus comme geste et qui ressemble un peu plus a l’ancienne façon de faire de la politique soit de renifler le vent du succès personnel avant celui de ses convictions . Voila un souverainiste qui quitte un parti souverainiste dans l’espérance de se trouver un poste important dans un futur parti non-souverainiste (comment le situer ce nouveau parti ?????) qui a le vent dans les voiles. Voila la différence selon moi entre des gens de convictions et les autres qui pensent » carrière personnelle » 24 heures par jour.
L’équipe Legault aurait reçu plus de 400 CV de personnes intéressés par ce mouvement de plus en plus populaire. Qui sont-ils ?
Sûrement des Libéraux, des Péquistes, des Adéquistes et d’autres opportunistes pour qui la politique active est basé sur le succès de sa petite personne. Legault et Sirois se promènent dans l’actualité en nous servant un message empreint d’altruisme et d’engagement envers le Québec pour le sortir du pétrin (économique ?) actuel. Legault et Sirois veulent notre bien (collectif ?) en martelant qu’il faudra se serrer la ceinture (la nôtre pas la leur) pour remettre le Québec sur les rails de l’équilibre budgétaire. Legault et Sirois veulent balayer le plus loin possible la question nationale question de faire échec au PQ et à QS. Legault et Sirois veulent faire avancer le Québec avec leurs amis comme Lulu Bouchard, L’institut Économique de Montréal, la gang de Lucides et le privé.
Voila l’ancienne façon de faire de la politique. Dupessis promettait des routes et diabolisait les syndicats. Aujourd’hui Harper, Charest, les Lucides, les adéquistes, le Réseau Libââârté Québec et autres chantres de la droite reprennent le flambeau. Et nos petits opportunistes se ruent vers Legault et le succès avec leur CV en dessous du bras.
Pénible !
Merci, Monsieur Asselin; en fait, Monsieur Bousquet, comme il le fait souvent, a tenté de réduire mes arguments à une caricature en me faisant dire ce que je n’avais pas dit. Je n’ai nullement la nostalgie d’un temps où l’on vivait sans électricité ni eau courante, où les familles comptaient douze enfants et plus, et où il fallait gosser soi-même dans la bûche tout ce dont on avait besoin : ce serait suprêmement ridicule. En fait, je me sens nostalgique d’un temps, pas si lointain, où l’on pouvait encore croire à la marche du progrès et avoir foi dans nos dirigeants, lesquels nous proposaient une vraie vision d’avenir plutôt qu’une gestion à la petite semaine. « L’avenir, c’était plus beau hier », comme chantait Guy Béart…
À moins de vivre dans un monde à part, on ne peut plus nourrir, aujourd’hui, l’optimisme qui était de mise dans les années 1960 et 1970, à l’époque de mon enfance et de mon adolescence. En ce temps-là, l’homme marchait sur la lune, et inventait les télécommunications satellitaires et la « société des loisirs »; aujourd’hui, il se débat contre la pollution, l’épuisement des ressources et la faillite du capitalisme.
En fait, c’est bien là le noeud du problème. Dans ce blogue très bien fréquenté — je le dis sans ironie aucune — je lis beaucoup de brillantes analyses stratégiques, mais plus rarement de réelles tentatives de se mettre vraiment à la place du péquenot moyen, celui qui voit de moins en moins d’intérêt à se déplacer pour exercer un droit de vote de plus en plus dérisoire. (D’ailleurs, rien ne m’enquiquine davantage que ces dragons de vertu qui font la morale aux abstentionnistes sans même s’interroger sur le sens et la portée réels de leur propre vote.) Et quand une poignée d’hommes et de femmes politiques prennent publiquement acte de cette lassitude de la population, on se dépêche de leur prêter les intentions les plus malhonnêtes. Pourquoi? Parce qu’on a peur des vérités qu’ils émettent?
Descendez un peu de vos tours d’ivoire, promenez-vous dans la rue et tendez l’oreille : vous comprendrez assez rapidement que la situation est bien plus grave que vous ne l’imaginez… La vérité, c’est que le peuple ne croit plus du tout à la politique telle qu’elle se pratique, et qu’il est donc prêt à suivre, au mieux, des réformateurs éclairés ou, au pire, de dangereux démagogues. Nous sommes sur le fil du rasoir, et l’histoire est sur le point de basculer. Reste à savoir de quel côté nous tomberons; mais discuter du sexe des anges, dans ce contexte, m’apparaît hors de propos.
« Penser globalement, agir localement » : le slogan cher aux écologistes peut s’appliquer, aujourd’hui, à toutes les sphères de l’activité humaine. Si le PQ est présentement aux prises avec une crise sans précédent, il ne le doit qu’à sa politique électoraliste à courte vue. Le parti réformiste de Stephen Harper a obtenu la majorité électorale parce qu’il était le seul à proposer un changement en profondeur de la société canadienne — même si ce changement va totalement à l’encontre de tout ce que j’estime désirable pour le mieux-être de mes concitoyens. Dans une moindre mesure, la « vague orange » au Québec est aussi née de ce désir de changement à tout prix : le programme était faible, voire inexistant, mais l’identité « socialiste » du NPD était assez forte pour incarner cette « nouvelle voie » tant désirée.
La population ne veut plus de ces politiciens qui n’ont rien d’autre à proposer que de se faire élire pour gouverner « mieux que les autres » : tous ceux et celles qui voudront l’ignorer en feront l’amer constat dans les années et les décennies à venir. Quoi qu’on en dise, les « vieilles façons de faire de la politique » ont bel et bien fait leur temps.
Merci M. Cormier de votre bon ton. Mon intervention vous a donné l’occasion de vous expliquer plus longuement. Je crois que nos gouvernements ne sont ni mieux ni pires qu’avant. Ils cherchent à se faire réélire, tout le temps.
M. Duplessis qui vendait le fer un sous la tonne, ce n’est pas d’hier et l’histoire du Canada est pleine de scandales. L’expression : Le pouvoir corrompt est assez vieille aussi. L’occasion fait le larron va dans le même sens.
Faut combattre les magouilles mais pas penser qu’il y en a plus qu’avant. Elles sont probablement plus connues, à cause de nos médias plus réveillés qu’autrefois.
Le bon vieux temps n’était peut-être pas si bon que ça et l’exploration du grand Nord canadien peut-être aussi intéressant que celui de la lune…me semble.
Merci à Mr Cormier et Mr Asselin qui par leur réflexions intuitives ,par leurs pensées de synthèse ont su percevoir la Vérité politique du KébeK et même international. De plus en plus nous nous dirigons vers une » autre Politique » . De plus en plus ces anciens politiciens à la langue fourchue et de bois » ces magouilleurs et corrupteurs mafiosiques » seront démasqués. Les coquerelles ont horreurs de la lumière,et leurs supporteurs ,disciples opportunistes seront aussi démasqués et leurs putasseries éclaterons à la face d’un monde de plus en plus éclairé. Il y a eu le « Printemps Arabe » et il y aura un « Printemps Mondial » et un « Printemps KébeK » Ce tsunami d’éveil des Nations est exponentiel et irréversible. Et pour la Nation québécoise la seule solution « logique » est de devenir un Pays, puisque le principal véhicule d’expression d’une Nation est son « Pays «
Bien oui, M. Asselin, à la place d’avoir des magouilleurs fédéraux et provinciaux, si nous devenons indépendants, nous aurons des magouilleurs nationaux qu’il faudra autant surveiller.
Mr Bousquet , si nous devenions indépendants nous aurions une baisse de 90% des magouilleurs et corrupteurs dans ce nouveau Pays.
La malversation et la corruption sont une « TRADITION » bien implantée depuis longtemps au PLQ et au PLC ,et maintenant de plus en plus au PCC, il faut être « Aveugle » ou pire » de mauvaise foi » pour ne pas admettre cette vérité, Ces parti sont des parti subventionnés et « dirigés » par des affairistes dont l’honnêtetée est discutable . » argent et pouvoir avant tout » une honnêtetée a géométrie variable genre » vendeurs de chars usagés » Bien-surs, leurs disciples tels que vous, détournent leurs regards de cette caravane maudite et aboient dans l’autre sens
Monsieur Bousquet, nous sommes au moins d’accord sur un point : il est toujours préférable d’adopter un ton civilisé pour débattre de grandes questions de société. C’est encore le meilleur moyen de faire avancer le débat.
Pour ce qui est du « bon vieux temps », je vous invite seulement à dresser deux courtes listes. Dans la première, inscrivez les noms de Jean Lesage, Tommy Douglas, Lester B. Pearson, René Lévesque, Daniel Johnson père, Robert Bourrassa, Pierre-Elliot Trudeau, Camille Laurin et Jacques Parizeau. Dans la seconde, inscrivez Jean Charest, Stephen Harper, Jack Layton, Michael Ignatieff, Nathalie Normandeau, Pauline Marois et François Legault. Ensuite, comparez les deux listes et méditez là-dessus. 😉
Monsieur Bousquet, nous sommes au moins d’accord sur un point : il est toujours préférable d’adopter un ton civilisé pour débattre de grandes questions de société. C’est encore le meilleur moyen de faire avancer le débat.
Pour ce qui est du « bon vieux temps », je vous invite seulement à dresser deux courtes listes. Dans la première, inscrivez les noms de Jean Lesage, Tommy Douglas, Lester B. Pearson, René Lévesque, Daniel Johnson père, Robert Bourrassa, Pierre-Elliot Trudeau, Camille Laurin et Jacques Parizeau. Dans la seconde, inscrivez Jean Charest, Stephen Harper, Jack Layton, Michael Ignatieff, Nathalie Normandeau, Pauline Marois et François Legault. Ensuite, comparez les deux listes et méditez là-dessus. 😉
M. Asselin, c’est le système qu complet qui est à revoir, pas un parti politique plus que l’autre. Ça prend trop d’argent pour les partis politiques entre les élections et en périodes électorales. Ceux qui ont l’argent et qui peuvent fournir le plus à ces partis sont les entrepreneurs qui sont enlignés pour offrir leurs services à partis qui ont des chances de détenir le pouvoir. La magouille suit de pas très loin.
Pour diminuer la dépendance des partis politiques envers leurs « donateurs » faudrait commencer par réduire de 50 %, le maximum des dépenses permises, des partis politiques, avant, pendant et après les élections.
Ne pas oublier, l’occasion peut facilement faire le larron.
M. Cormier, j’admets que les noms de Messieurs Charest et Harper n’aident pas le deuxième groupe mais M. Trudeau, dans le premier groupe, hautain personnage qui ridiculisait ses semblables, n’aide pas son temps ni M. Chrétien qui était sa copie qui s’est fait copier par M. Dion.
M. Lesage, aux mœurs électorales et gouvernementales, un peu élastiques, plus fédéraliste que nationaliste québécois, était un alcoolique qui ne voulait pas nationaliser l’électricité. Il savait bien s’entourer ce qui l’a forcé à la faire, avec M. Lévesque et sa forte renommé. M. Robert Bourassa avait les mains liés par la famille de son épouse, les Simard de Sorel, famille fédéraliste par excellence. Ses goûts nationalistes ont été assez rapidement stoppés. Le cœur n’était plus à la place des finances personnelles.
Fait que, selon moi, faut pas trop idéaliser nos personnages politiques du passé en faisant la part des choses. Chaque époque génère ses bons et mauvais éléments.
Je demeure optimiste.
Mr Bousquet ,vous continuer le même éternel ronronement » tout les parti sont pareil ,c’est le système qu’il faut changer » vous êtes incable d’admettre cette vérité » que certains parti de par leur nature ont dévellopés une culture de corruption et je le répète une « TRADITION » bien établie et structurée,,me semble que vous pourriez l’admettre
M. Asselin, je suis d’accord avec vous mais tous en sont atteints à cause du mauvais système, à des degrés différents, mais ils sont atteints parce que les occasions se présentent trop souvent pour ne pas que les individus qui forment ces partis, demeurent purs et sans taches.
Ce n’est pas parce qu’il y en aurait moins dans le PQ ou à l’ADQ et encore moins à Québec solidaire, vu que ce parti n’a pas encore tellement de chances de gagner la prochaine élection, qu’il n’y en a pas, pour être clair.
Le NPD est financé par les syndicats. Si le NPD gagner les prochaines élections, selon vous, est-ce que le NPD va être enclin à favoriser les lois pro-syndicales et à taper sur les patrons…genre ?
@Gilles Bousquet
Quand quelqu’un quitte la maison parentale pour aller faire sa vie d’adulte autonome et indépendant, dit-il à ses parents « Je me sépare de vous aujourd’hui ». Bien sûr que non, il dit plutôt: « Aujourd’hui je vous quitte pour faire ma vie d’adulte ». Mais il conserve sa relation avec ses parents, qui se transforme en relation d’adultes sauf si les parents l’ont maltraité quand il était enfant.
Évoquer le séparatisme comme l’image d’un divorce qui peut être positif, c’est jouer avec la sémantique. Le pourcentage de gens divorcés qui entretiennent de bons rapports après ne sont d’ailleurs pas majoritaires. D’où encore une fois la signification négative du mot « séparatisme ».
Je ne crois pas d’ailleurs que ce mot puisse prendre une tournure positive dans l’avenir. L’histoire le prouve: les mentalités sont lentes à changer. C’est pourquoi le ROC entretient sous le couvert du confort sa mentalité colonialiste et les francophones en majorité une mentalité de colonisé qui a peur de se prendre en main, d’arriver à maturité et de vivre sa vie d’adulte, même en partenariat. Voilà pourquoi le ROC prétend qu’il ne fera jamais d’accord avec un Québec souverain, au risque de se suicider économiquement lui aussi car le ROC dépend autant du Québec économiquement au point où il veut le contrôler, et surabuse du terme « séparatisme » pour désigner ses défenseurs: simplement jouer avec le subconscient et la peur des électeurs, bien que d’autres facteurs jouent également sur le vote. L’excellent documentaire « Le confort et l’indifférence » de Denys Arcand expose bien cet état de fait qui selon moi est toujours très présent dans l’imaginaire et le subconscient collectif des Québécois et des francophones.
Et après, les fédéralistes viendront nous dire que le nationalisme québécois est une arnaque et une idéologie illogique émotive non-réfléchie pouvant mener au nazisme et à l’intolérance.
D’un côté plus pratique, que proposez-vous pour préserver et faire croître la langue et la culture française du Québec s’il reste au sein du Canada sans que celui-ci ne viennent s’ingérer pour anti-constitutionnalisme, en dehors d’une clause nonobstant pour protéger le renforcement de la loi 101, clause dont le Canada s’est moqué jusqu’à ce jour?
M. Lemée, je suis généralement d’accord avec votre dernier commentaire sauf que les fédéralistes vont utiliser ce mot de séparatiste si les souverainistes évitent de l’utiliser.
Pour ce qui est du danger de perdre le français, voici un paragraphe tiré de la très intéressante page Internet suivante :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ais
Dans son rapport de juin 1794 l’abbé Grégoire révéla qu’on ne parlait « exclusivement » le français uniquement dans « environ 15 départements » (sur 83). Il lui paraissait paradoxal, et pour le moins insupportable, de constater que moins de 3 millions de Français sur 28 parlaient la langue nationale, alors que celle-ci était utilisée et unifiée « même dans le Canada et sur les bords du Mississippi » En 1863, d’après une enquête lancée par Victor Duruy , 8 381 communes sur 37 510, environ le quart de la population rurale, ne parlaient pas français.
Vous demandez : «D’un côté plus pratique, que proposez-vous pour préserver et faire croître la langue et la culture française du Québec ? »
Notre français est déjà pas mal différent de celui de la France. J’ai « Le petit dictionnaire des québécismes » qui l’explique sur 365 pages en donnant une foule d’exemples. Nous arrivons encore à nous comprendre sur le principal mais l’anglais fait ses entrées en France et au Québec.
Faut commencer par mieux enseigner le français et mieux l’exiger comme français, langue de travail avec plus d’incitatifs et d’inspecteurs. Le gagne-pain c’est le nerf de la guerre. Suggérer aux Francophones du Québec de moins « switcher » rapidement à l’anglais, quand il se font servir: Résister.
Les langues se transforment au gré des besoins des peuples. Le français connu aujourd’hui sera peut-être incompris dans 100 ans. Et le chiac va aller où ? Un exemple à suivre ou à fuir ?
En terminant, le français à Montréal était encore plus malade, il y a 50 ans. Toutes les affiches et les commerces portaient des désignations anglophones : Bernard tire shop; St-Amour shoes etc. Nos autos étaient anglaises : Tire, windshield, bumper, wipers etc.
Nous pouvons nous séparer et nous angliciser. Séparé ou fédéré, à 2 % de Francophones en Amérique, il nous faudra résister…anyway.