Le Globe and Mail de ce matin nous apprenait que Revenu Canada part à la chasse aux revenus non déclarés et aux mandats de la cour pour passer au peigne fin les paiements faits depuis quatre ans par 146 municipalités du Québec à leurs consultants et contracteurs en tous genres.
Si Montréal n'y est pas mentionnée parce que cette vérification est déjà chose faite, ce filet couvre néanmoins l'administration municipale de près de la moitié de la population du Québec.
Sur Twitter, le collègue Pierre Duchesne demandait si Revenu Canada dirigererait ainsi l'enquête sur la construction que Jean Charest ne déclenche pas.
Excellente question, en effet…
Le fait demeure que le gouvernement actuel refuse systématiquement cette demande pour une enquête publique depuis AVRIL 2009… Une demande appuyée, selon tous les sondages, par une vaste majorité de Québécois.
Un bel exemple de cette nécessité de faire de la politique «autrement» – pour reprendre un des thèmes politiques qui risquent de s'imposer au Québec dès la rentrée de septembre…
Dommage tout de même que cette vérification de Revenu Canada ne pourra jamais vraiment faire ce que seule une commission d'enquête publique et indépendante pourrait accomplir: soit exposer le «système» derrière la montagne d'allégations qui ne cesse de monter depuis deux ans et demi sur la collusion, la corruption, la construction et le copinage.
Ça a bien l’air que le fédéral a l’intention de nous protéger de notre gouvernement provincial et de ses créatures, les municipalités québécoises.
Voilà le HIC, Revenu Canada comme Revenu Québec ne font que cotiser et appliquer des amendes aux dossiers des contribuables pour des revenus non déclarés, cotisations émises sous le sceau de la confidentialité.
Contrairement à ce que prétend M. Bousquet qui ne jure que par le régime colonialiste rocanadian qui lui livre quotidiennement ses statistiques nous n’y découvrirons rien, ni protection de son maître.
M. Gascon, est-ce que les impôts liés à ces revenus non-déclarés au fédéral, vont aider le provincial à collecter sa part ?
Ensuite, le régime fédéral n’est pas plus colonial pour le Québec qu’il ne l’est pour l’Ontario ou pour l’Alberta, me semble.
C’est souvent des séparatistes purs et durs comme vous qui aident à rendre moins antipathique, le régime fédéral canadien actuel.
Bien plus inquiétantes les nouvelles de l’étranger; le déficit de l’Italie est supérieur à ceux réunis de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal qui sont en faillite. Pendant ce temps, les négociations se poursuivent pour relever le plafond de la dette américaine. qui pourrait être en défaut de paiement à rembourser ses créanciers mondiaux.
L’automne risque de faire passer la dernière crise économique pour une banale piqure de maringouin si les oiseaux de mauvais augures continuent à se percher au dessus de nos chaises longues autour de nos piscines.
Est-ce que se sera suffisant pour nous faire oublier notre médiocratie ou la disparition de Madrid sur la 20?
@ Mario Goyette
Qu’est-ce que viennent faire les nouvelles de l’étranger dans la merde libérale au Québec ?
Est-ce une tentative délibérée de détourner le sujet ou est-ce une incapacité chronique à faire face aux problèmes soulevés : Charest et sa gang refuse de faire la lumière sur leur propre gestion merdique ?
«Il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre»
[Dicton populaire]
Il est évident que tous les paliers de gouvernement ont atteint leur seuil d’incapacité de par le tarissement de leurs sources de revenus; de par les coûts exponentiels des problèmes accumulés de leurs infrastructures à remettre d’urgence en état; et de par le niveau de saturation que ces problèmes génèrent et qui se répercutent par des blocages fonctionnels, à tous les niveaux de gestions ou décisionnels.
C’est là l’explication la plus plausible de cette léthargie dysfonctionnelle qui est le résultat d’un accroissement des charges à assumer et du faible niveau des capacités pour y satisfaire.
En ingénierie, on note cela par un accroissement des temps de réponses, et des réponses aux résultats de plus en plus inappropriés, en termes de non convergence vers l’objectif ou une solution. Cela ressemble un peu à la soit disant émeute à Vancouver, où l’inaction à permis les débordements et de là, la poursuite effrénée de la foule qui s’éparpille d’un foyer d’incendie à un autre. En fait, l’accoutumance aux risques fut la cause de la propagation des excès, en termes d’élargissement de la zone de risques et de l’élévation du niveau de ces risques, selon le concept qu’un risque acquit devient tolérable.
Le Québec est-il rendu au point critique où le risque n’est plus tolérable. Si oui, cela ne paraît pas encore, de par l’inertie des instances dirigeantes – leurs réponses est soit hors contexte (changer pour sauver) ou inexistante (photo de famille). Effectivement la crise ne prend pas de vacances. On peut chercher longtemps dans l’actualité, il n’y a aucun projet qui décolle.
Au fédérale c’est la poursuite après les revenus qui se sont échappés – effectivement ils peuvent se le permettre l’argent n’est pas parti dans leur poches – c’est cela l’avantage des conservateur; leurs valeurs sont morales – une morale qui réprouve ce qui est mal acquit au profit du mal conçu – le mal conçu se vend au même prix – c’est là où les bénéfices paient au centuple – c’est du vol mais au détriment de ceux assume les risques de ce qu’ils consomment. Donc c’est très moral, si vous êtes méritant vous profitez des bienfaits, sinon vous assumer les risques – il ne suffisait que d’y penser – commandites truquées et pots de vins ce n’étaient que des jeux puéril à l’usage des amateurs.
Il faut admettre la mauvaise foi du Québec, lorsqu’il critiqua l’exploitation du gaz de schiste – on ne comptabilise pas les risques à la manière des ingénieurs – (d’ailleurs où sont-ils ceux là, ils devraient être en train de conseiller les pauvres sur la meilleur manière de se faire rouler) – on ne comptabilise que les fabuleux espoirs de richesses que l’on se doit de brader à vil prix par esprit d’humilité, dans l’espoir d’être béni à coup d’assommoir – c’est cela médias dégoulinants de béatitude, les jeux sanglants dans les arènes, les espoirs et querelles politiques avec guerres de clans, trahisons et repentirs vertueux, sait-on jamais!
Donc, le Québec est-il rendu au point critique où le risque n’est plus tolérable?
M. Bousquet, l’Ontario, l’Alberta et toutes les autres provinces du Rocanada ont imposé leur constitution au peuple Québécois en 1982. Votre aveuglement est encore plus grand que le vaste Québec soumis politiquement à votre maître.
Je vous rappelle que votre maître a été pris les deux mains dans l’assiette de nos taxes et impôts à maintes reprises dans le passé, seul le mot « commandites » méritait de foutre ce régime colonialiste à la poubelle.
En toute dernière liste justement, de nombreux employés de votre maître se sont aussi fait prendre les deux mains dans le sac, ces employés de Revenu Canada (tiens donc n’est-il pas l’objet du billet présent de Mme Legault), des sections de la vérification en entreprise et du recouvrement des impôts, attendent leur procès pour malversations dans l’accomplissement de leur travail auprès d’entreprises très heureuses de faire affaires avec les représentants de votre maître.
Vos statistiques peuvent-elles vous venir en aide M. Bousquet ?
Ayant l’impression de n’être jamais allé nulle part, j’ai aussi l’impression d’être revenu de tout (sans jamais y être allé).
Ce dont j’aimerais bien revenir aussi, sans jamais y être allé (encore une fois), c’est des lassants et débiloïdes propos sur le SYSTÈME COLONIALISTE ROCANADIAN. Le mouvement souverainiste agonise et il y en a qui sont là à se demander quels sont les VRAIS souverainistes. Un jour les purs et durs (réels ou apparents) vont découvrir qu’il ne reste plus qu’eux, que tous les autres sont des félons et des chafouins. Il se pourrait que LE DERNIER VRAI SOUVERAINISTE sévisse régulièrement dans ce blogue qui, en général, est relevé et d’une hauteur convenable.
Cela étant dit ce ne sont pas les agents de la circulation intellectuelle liés aux ministères du revenu qui vont dévoiler les tenants et aboutissants du SYSTÈME que Jean Charest et ses sbires tiennent à camoufler à tout prix.
JSB
M. Gascon, ceux qui étaient au pouvoir fédéral, pendant le scandale des commandites, c’était des Québécois : Chrétien, Pelletier, Gagliano, les personnes visées, pas des Orangistes. C’est nous, Québécois qui venons d’élire un parti orange comme opposition officielle avec résidence officielle pour M. et Mme Layton.
M. Lévesque s’est fait rouler pour la constitution de 1982 mais, quand il a constaté la chose, il ne s’est pas objecté avec un référendum qui aurait condamné cette nouvelle constitution, il s’est contenté de pencher vers le beau risque fédéral de M. Mulroney. Est-ce que vous allez écrire que M. Lévesque s’est prosterné devant ses maîtres du Rocanada ?
Certains « propos débiloïdes » d’intervenants sur les blogues n’ont que seul objectif de gonfler leur égo de basse-cour.
M. Bousquet, la volonté, la détermination des souverainistes-indépendantistes de faire du Québec un pays indépendant n’est pas près de s’estomper, loin de là. Les grands perdants dans la saga constitutionnelle sont les fédos de tout acabit car lâchement ils n’ont absolument rien fait pour développer l’idée d’un Québec dans le Canada depuis la traîtrise de 1982. Les collabos se croisent les bras, ils regardant passer le train en se disant qu’il arrivera en gare avec tous ses wagons et passagers. Malheur à eux car ils vont regretter leur statut d’inféodés lorsque le train va dérailler.
M. Gascon écrit : «Malheur à eux car ils vont regretter leur statut d’inféodés lorsque le train va dérailler.»
Est-ce que vous avez l’intention de les passer au poteau ou les faire avouer au supplice de la goutte d’eau ou de les martyriser à Baie Comeau ?
Faire peur aux fédéralistes ne devrait pas tellement les décider à voter OUI à la prochaine occasion.
Sans une bonne basse-cour, il n’y a ni volailles ni lapins. Dans uns Québec enfin libéré du ROCANADA, les poules seront-elles interdites? Moi, j’aime bien la poule au pot. Zut alors!
Je soupçonne qu’il va y avoir au moins un vieux coq dérisoire et pathétique qui va continuer à emmerder la compagnie.
Devinez de qui il s’agit.
JSB
M. Bouquet vous êtes et je suis bien malgré moi dans ce train. Ne donnez pas de sens à mes propos qui joue le jeu de votre maître qui, à ce que vois en vous lisant, vous a très bien inculqué le sens de la manipulation des viscères de ses sujets.
« S’efforcer de se convaincre soi-même de la vérité qu’on a entrevue est le premier pas vers le progrès; persuader les autres est le second. Il en est un troisième, PEUT-ÊTRE MOINS UTILE, mais fort enviable néanmoins, qui est de convaincre ses adversaires. » Louis Pasteur
« Si tu te fais ver de terre, ne te surprend pas si l’on t’écrase d’un pied »
Emmanuel Kant
@Michael Louvet, PEng
J’aimerais juste faire remarquer, mais peut-être l’avez-vous vous mêmes constater, qu’une des tactiques des néo-conservateurs qui cherchent à réduire au maximum la taille de l’État, est de l’empêcher de fonctionner. Ils y arrivent progressivement en réduisant ses revenus. Sans ressources suffisantes, l’État ne peut plus continuer à rendre les services aux citoyens. Puis, on demande au privé de vendre, plus chers aux citoyens, les services que l’État lui assurait antérieurement à meilleur coût. Voila donc le principe de la privatisation de l’État, le crédo des néo-conservateurs.
Si c’est ce que les citoyens veulent, c’est parfais. Sinon …
«Tout ce qui anesthésie les masses fait l’affaire des gouvernements.» [Jean Dutourd]
M. Gascon,
En voila deux que je me conserve pour utilisation future. Merci
«La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent.» [Albert Camus]
M. Gascon, si vous ne voulez pas que d’autres donnent de faux sens à vos propos, il s’agit de mieux les expliquer…clairement.
M. Bousquet, je n’ai malheureusement pas de statistiques à vous soumettre…
Cette remarque sur la réduction des ambitions des néoconservateurs est très réaliste en termes de résultats de leurs politiques. Mais c’est une remarque qui néanmoins ambitionne un peu quand au contenu intentionnel des néoconservateurs, et beaucoup quant aux intentions des citoyens.
La nuance est d’importance, car elle sous-tend une conclusion assez inusitée si elle vient de l’ouest.
——————-
À la lecture des circonstances qui portent généralement les néoconservateurs au pouvoir, l’on retrouve le plus souvent l’effondrement d’un système politique à tendances libérale – dans ses dimensions démocratiques, sociales ou éthiques. Cet effondrement survient généralement à cause d’un contexte d’échec que l’on peut attribuer soit aux dissensions, aux crises internes, ou au non renouvellement des idées de la coalition au pouvoir, soit à une crise globale ou circonstancielle que le gouvernement précédent n’a pas pu ou su résoudre, soit à un cocktail des deux.
Donc l’arrivée des néoconservateurs est surtout circonstancielle, et leur maintient au pouvoir n’est dû qu’a la continuité de ces circonstances que les néoconservateurs vont se faire un devoir de maintenir.
Qu’est-ce qu’un néoconservateur, sinon qu’un incompétent aux incapacités élargies. Dans cette perspective, tout ce qui s’en suit de leur politique, n’est que l’adaptation de leurs moyens de gouvernance à leur incapacité fonctionnelle. De là, la réduction de la taille de n’importe quoi qui se gère rime avec opacité des critères décisionnel, et autoritarisme de la gestion. Si quelqu’un d’autre qu’un néoconservateur à voté pour cela qu’il lève donc le petit doigt.
——————-
C’est cela l’avènement de Margaret Thatcher: elle commença par un vote de non-confiance que le Labour perdit par une voix (310 vs 311) le 28 Mars 1979 en raison du mécontentement face à une crise syndicale endémique (Winter of Discontent); un avènement qui fut propulsée par l’attentat du 30 Mars 1979.
« The killing is thought to have been timed to coincide with the start of the election campaign which was announced yesterday. Mr Neave was a close adviser to Mrs Thatcher, he led her campaign to become the Conservative Party leader and headed her private office.»
http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/march/30/newsid_2783000/2783877.stm
Un attenta organisé en moins de deux jours, en plein centre de Londres, dans l’édifice du Parlement, avec des moyens techniques plus sophistiqués et une stratégie plus ciblée que ceux ordinairement revendiqué par l’IRA. Cadeau de l’IRA ou pas, en 1979 Mrs Thatcher partait gagnante. La guerre des Malouines en 1982 allait assurer sa réélection en 1983. dito en 1987 sur fonds de répétition de crise à finir de résoudre. Après il y eu un conservateur assez terne John Major qui tenu jusqu’à la renaissance du Labour de Tony Blair. Et de Blair à Brown ré-effondrement du labour sur fonds de crise économique.
——————-
Scénarios similaires au Canada en 2006 avec l’effondrement des libéraux sur fonds de scandale des commandites et en 2011 avec l’effondrement quasi total des Libéraux et du Bloc sur fonds d’incapacité de réajustement des idées en fonction de l’évolution des contextes et de leurs marges de manœuvre – le vide fut tel que le NPD aux mains propres mais nues remporta la mise au Québec.
——————-
La conclusion assez inusitée pour quelqu’un de l’ouest, c’est que pour atténuer cet effet de balancier assez systématique qui reporte assez involontairement les néoconservateurs au pouvoir, il est nécessaire de compartimenter les zones culturelles en zones géographiques politiquement indépendantes mais économiquement associées. Ce que cela pourrait donner en termes plus concret, ce n’est pas à moi de le définir – une interface différente avec une, ou certaines Provinces, ayant comme un statut d’État dans une communauté économique. L’aspect sur la différentiation culturelle devrait réduire la possibilité d’avoir des néoconservateurs partout dans un même laps de temps. D’où la possibilité de consensus plus souples afin de mieux redéfinir promptement des alternatives libérales plus crédibles, dans leurs dimensions démocratiques, sociales et éthiques.
Là où cette conclusion pose problème, c’est que le contexte actuelle (Charest/Harper) n’en serait que pire, parce que c’est justement cela le but à éviter: un 100% de morons au pouvoir.
Mais ce genre de redéfinition concise des rôles et d’allocation exclusive des responsabilités, aurait le mérite d’éviter des situations ambigües du genre: est-ce que le ministre s’est échappé d’une maison de fous – de type Lebel «Le pont est sécuritaire, continuons à circuler dessus». Là, un sourire idiot ne suffit pas. Il manque peut-être des barrières pour condamner systématiquement l’accès au pont, et une signalisation adéquate pour évacuer sécuritairement tout le trafic en un temps record, et une multitude de dispositifs pour très promptement initier les plans d’évacuation et d’urgence de manière très efficace et effective.
@ Michael Louvet
Je vous cite: » il est nécessaire de compartimenter les zones culturelles en zones géographiques politiquement indépendantes mais économiquement associées. »
Vous semblez être originaire de l’ouest du Rocanada; si vous y résidez encore pourquoi ne pas proposer cette vision, des entités politiques indépendantes économiquement associées, dans le cadre d’un mouvement souverainiste (un Bloc de l’Ouest) ?
Vous n’êtes pas sans savoir qu’en politique des idées sans l’action ne sont que voeux pieux.
Les agences de revenu d’où que ce soit ne sont habituellement pas des pôles qui attirent des lumières… Sauf possiblement aux échelons supérieurs, ces agences (tout comme les vaillants distributeurs de contraventions pour stationnement illégal ou non-payé) ne sont pas particulièrement valorisées dans l’opinion publique.
La grande compétence n’étant très probablement pas au rendez-vous, en conséquence du peu d’attrait envers l’idée d’aller faire carrière là où travailler n’est pas particulièrement bien vu par la majorité, on peut douter de l’utilité que Revenu Canada soit à recousse de quoi que ce soit.
Enfin, et cela dans un tout autre ordre d’idée mais devant néanmoins être mentionné, je trouve assez navrant de voir à quel point Monsieur Gascon s’acharne à répétition à discréditer le mouvement souverainiste, ce qu’il en reste du moins.
En faisant en sorte que personne le moindrement sensé ne voudrait risquer de se retrouver dans un Québec séparé qui serait à la merci d’un groupuscle de sa trempe. Un tel acharnement à discréditer le mouvement souverainiste que je ne peux pas que soupçonner que cet intervenant projetant la pire image qui soit de celui-ci puisse véritablement être lui-même un souverainiste.
Cela sent trop l’ultra-fédéraliste qui se serait donné pour mission de rendre le plus détestable possible les souverainistes.
Une stratégie bien déplorable, à mon avis.
Car je connais personnellement des souverainistes très corrects, tout à fait respectables, et j’en compte même parmi mes proches amitiés. Mais, consolons-nous à l’idée que les cas d’ultra-fédéralisme aussi abusif sont fort heureusement bien rares. Ce qui est toujours ça de pris.
@ M. Perrier, » Cachez ce sein que je ne saurais voir. » Vous êtes fédéraliste à tout crin, du moins de ce que je peux lire de vos commentaires.
Alors complot pour complot: ne tentez-vous pas de semer le doute quant à mon allégeance indépendantiste faisant croire ainsi que le SCRS et ses agents de la GRC sont de retour en mission afin de faire muter les séparatisssses en fédéralisssses, et les fédéralisssses en séparatisssses.
Nous sommes en plein festival de l’humour en ce moment à Montréal, vous y faites ombrage bien malgré vous.
J’entérine totalement les propos de Claude Perrier lorsqu’il proclame de magnifique manière:
*****«Enfin, et cela dans un tout autre ordre d’idée mais devant néanmoins être mentionné, je trouve assez navrant de voir à quel point Monsieur Gascon s’acharne à répétition à discréditer le mouvement souverainiste, ce qu’il en reste du moins.
En faisant en sorte que personne le moindrement sensé ne voudrait risquer de se retrouver dans un Québec séparé qui serait à la merci d’un groupuscle de sa trempe. Un tel acharnement à discréditer le mouvement souverainiste que je ne peux pas que soupçonner que cet intervenant projetant la pire image qui soit de celui-ci puisse véritablement être lui-même un souverainiste.
Cela sent trop l’ultra-fédéraliste qui se serait donné pour mission de rendre le plus détestable possible les souverainistes.»*****
Ou nous avons affaire à un fanatique dévastateur, ou nous avons affaire à un fédéraliste provocateur!
Des provocateurs, j’en ai connus à la fin des années 60 et au début des années 70. Je pourrais écrire un roman ou un essai sur cet épineux sujet.
JSB
@ Aux adeptes du complot.
Écrivez donc un roman sur « l’épineux sujet » !!! Allez-y de toutes les libertés légendaires que vous allouent votre secte et son gourou. Peut-être en êtes-vous vous-même de ces gourous ?
Je suis tout fébrile de pouvoir vous lire sur les complots, Attardez-vous un peu sur mon cas que diable !!! Allez faites-vous plaisir, j’en suis ravi.
Ce que ne comprend pas JPG, c’est que nous sommes nombreux à nous demander pourquoi il déploie tant d’efforts pour discréditer et ridiculiser le mouvement souverainiste. Si le mouvement souverainiste correspond à ce que ce gentleman nous présente, nous allons tous et toutes devenir des fédéralistes enragés.
JSB
Ce que comprennent très bien CP et JSB, c’est qu’ils sont outrés qu’il puisse exister d’autres opinions que les leurs et formulées autrement que dans des termes, styles et tons que sont les leurs.
« Les peuples n’ont jamais que le degré de liberté que leur audace conquiert sur la peur.” Stendhal
Cordialement JPG
« » » » »Manchette de dernière heure » » » » »
Des fédéralistes adeptes fanatiques de la théorie du complot croient qu’un imposteur aurait infiltré le mouvement souverainiste québécois.
Des fédéralistes ont déclenché l’alerte orange sur un possible complot fomenté contre leur pire ennemi, les souverainistes; ayoye, faut le faire…
Ces mêmes fédéralistes adeptes fanatiques de la théorie du complot allèguent qu’un peuple imposant une domination politique sur un autre peuple ne relève pas d’un régime colonialiste ou impérialiste; ayoye, faut le faire…
Ces mêmes fédéralistes nient également que le Rocanada, héritier légal du BNAA (legs de l’Angleterre), s’est proclamé nouveau maître politique de la Province of Quebec lors du rapatriement de la constitution de 1982, niant ainsi une domination politique du Rocanada sur le Québec et son peuple depuis 30 ans. S’ils ne la nient pas ils s’y sont résignés.
Voilà tout ce qui cause cette tentative de diversion ratée par ces adeptes fanatiques du complot.
PATHÉTIQUE !!!
A l’Ouest nous faisons de notre mieux pour ne pas ignorer les risques afin de résoudre les déficiences avant que cela ne cause problèmes.
Si des changements structurels dans notre organisation géopolitique deviennent nécessaires, on y pensera. Coté vérification des seuils critiques – on reste actif. C’est cela s’exercer à retracer l’évolution des anomalies d’un système afin d’en définir la stabilité selon les changements de son contexte opérationnel ou de sa configuration.
—————————-
Si l’on parle du pont Champlain la tolérance aux risques est de 10 ans, et la probabilité des risques nécessite un effort constant et exhaustif en termes de maintenance des structures et du suivi de leurs dégradations.
Le ministre fédéral des Transports et de l’Infrastructure, Denis Lebel, n’a pas la franchisse d’admettre les incapacités de son Gouvernement, qui à trop longtemps tergiversé dans le développement et la maintenance des infrastructures.
Comment le Québec en est-il arrivé là?
Normalement le Fédéral collecte un peu plus d’impôts qu’il en a besoin et les répartis de manière équitable là où il y aurait des problèmes à résoudre. L’Europe en est arrivée à la même conclusion, mais sur une base disons volontariste, en répartissant l’aide financière des pays aux économies les plus fortes vers ceux en difficultés. Pourquoi ? Disons que si un déséquilibre devait entrainer une économie vers le bas, toutes les autres inévitablement suivraient. Et de cela le Canada immunisé! Ainsi, son cheap pont Champlain qu’il mit en service en 1962 serait éternel! Disons qu’il tombera moins vite que le viaduc du Souvenir ou de la Concorde, mais qu’il tombera pareil!
C’est là que l’on entend les autres Provinces dirent d’un ton vertueux, qu’il ne faut tout de même pas investir dans une province qui voudrait se séparer. Le paradoxe, c’est que sur une base de style communauté économique, l’on s’empresserait d’aider un autre pays membre, lorsqu’il éprouve des difficultés – et ce à charge de revanche!
—————————-
Les ingénieurs sont en mesure de maintenir le pont Champlain en condition sécuritaire pour encore 10 années – Il ne s’agit que d’appliquer un programme d’intervention et d’entretien exhaustif et rigoureux, et qui sera très dispendieux.
Les risques liés à la sécurité sont donc bien contrôlés. Mais 10 années, c’est d’autant plus court qu’un nombre record d’intervenants doivent s’entendre: trois niveaux de gouvernement, incluant plusieurs municipalités de Montréal et de la Rive-Sud, sans compter une pléthore d’autres organismes. L’interminable saga du CHUM nous montre bien qu’un processus de décision public peut sérieusement s’enliser. Un écueil que nous devons absolument éviter – Maud Cohen, présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec.
—————————-
Que fait on lorsque l’on n’est pas ingénieur – lève-t-on les bras au ciel pour essayer de se raccrocher à quelque chose! Au Québec quelqu’un aurait donc intérêt à inventer une sorte de béret volant pour ceux qui traversent le pont Champlain!
—————————-
Tel que conçu, la plupart des réparations entreprises sur ce pont répartissent les charges vers une autre structure qui ne fut pas conçue pour soutenir un surcharge. Donc maintenance, entretient, réparation rime avec perte de flexibilité de l’infrastructure et changer les problèmes de place.
Too narrow an architecture view will lead to a pretty infrastructure, but the wrong infrastructure for the problem at hand.
Tous systèmes confondus – infrastructures abstraites telles que l’économie ou virtuelle telle que Provinces ou États, ou concrètes telles que architectures, technologies, procédés, c’est avec ce même esprit étroit que l’on aggrave les problèmes en pensant les résoudre!
Revenu Canada pourrait peut-être, à défaut de pouvoir efficacement se substituer à une commission d’enquête publique et indépendante, aider à tirer au clair l’énigme que pose Monsieur Gascon. Éminemment douteux, j’en conviens, mais sait-on jamais…
C’est que l’embrouillamini auquel nous sommes ici confrontés se révèle assez indébrouillable. Au point que même une agence du revenu, spécialiste bien aguerrie des contorsions et sous-alinéas incompréhensibles, y perdrait vraisemblablement son propre charabia avant de comprendre de quoi il retourne vraiment. Ce qui n’est pas peu dire.
Voici donc comment se présente l’énigme: nous avons ici affaire à un membre clamant son « allégeance indépendantiste » et affichant publiquement un profond mépris pour nos voisins canadiens. Le Québec peinerait sous la botte d’un vil oppresseur anglo-saxon et serait malgré lui assujetti dans un régime colonialiste.
Des faits qui seraient indiscutables.
Pour mettre fin à cet inacceptable joug, qu’une solution: la séparation pure et simple du Québec.
Parallèlement au problème perçu et à la solution retenue, force nous est de constater que le mouvement souverainiste claudique de façon de plus en plus prononcée par les temps qui courent, étant même allé jusqu’à se tirer lui-même allégrement dans le pied avec cette récente sortie publique plutôt intempestive d’un ex-chef péquiste, lequel semble souvent oublier qu’il n’est plus le chef du moment.
Quoi qu’il en soit relativement à ces tiraillements internes, il demeure une incontournable nécessité pour le mouvement souverainiste: faire le plein de sympathisants prêts à l’appuyer et à mener sans défaillir le combat jusqu’à l’atteinte de l’objectif ultime, la séparation du Québec.
Or, en faisant montre d’un sommet d’intransigeance et d’une totale absence d’empathie à l’égard de quiconque ne serait pas également obnubilé par les mêmes convictions et qui ferait davantage dans le pragmatisme, l’image projetée par les propos sévères de Monsieur Gascon inquiète. Une forte réticence à adhérer à un mouvement se présentant sous des dehors aussi radicaux ne peut qu’aller en s’amplifiant au sein de la population.
À l’heure même où il faudrait attirer beaucoup de nouvelle clientèle, on est là à faire fuir celle qui restait encore…
Face à pareille incohérence, il m’est donc apparu plausible que la clé de l’énigme soit que nous soyons en présence d’un ultra-fédéraliste ayant entrepris de saper ce qui reste du mouvement souverainiste, en faisant craindre à la population toute éventualité de se retrouver un jour à la merci de nouveaux dirigeants si peu avenants dans un Québec séparé.
Autrement, puisqu’il est absolument impératif d’aller chercher beaucoup de nouvelle clientèle, et vite, la seule approche susceptible de consolider et possiblement d’augmenter les appuis au mouvement souverainiste devrait à mon avis être une attitude affable, la démonstration sans conteste d’une saine et réaliste ouverture d’esprit (notamment à l’égard de nos voisins et partenaires commerciaux canadiens, ceux-là mêmes qui constitueront toujours notre plus grand marché commercial), en somme afficher un comportement rassurant.
Bien sûr, même une telle approche positive – déjà de loin plus viable qu’une attitude aigrie à effet-repoussoir – ne garantit aucunement un retour en force du mouvement souverainiste. Trop de faux pas ont depuis ces dernières années jalonné la route devant mener à la souveraineté. Et d’autres options sont aujourd’hui à poindre à l’horizon, notamment celle de François Legault.
Au bout du compte, en ce qui me concerne, l’énigme demeure pleine et entière. Et la seule certitude que je puis véritablement exprimer, et cela peu importe de quoi il retourne effectivement, c’est qu’un ton négatif ne saurait guère favoriser quelle que cause que ce soit. Bien au contraire.
Le ridicule ne tue pas! Dommage (parfois)!
JSB
@ Claude Perrier
Je vous cite: « et affichant publiquement un profond mépris pour nos voisins canadiens. »
Où le mépris se trouve-t-il dans le fait de reconnaître la nature d’un régime politique tel qu’elle est ? Est-ce que le seul fait de constater un comportement impérialiste condamnable d’un peuple est une manifestation de mépris des individus formant ce peuple ?
Le fait de dénoncer la volonté collective des Rocanadians de dominer politiquement le peuple québécois depuis 30 ans par leur refus d’en venir à une entente constitutionnelle négociée de nation à nation soit à vos yeux méprisant démontre soit de l’ignorance du droit des peuples à l’autodétermination ou de je ne sais quoi d’inavouable « publiquement » sur ce blogue.
Ce qui est méprisant à mes yeux pour mon peuple est la propagation par certains Québécois du déni du statut politique toujours colonial imposé au peuple québécois sur son territoire et leurs théories du complot pour faire diversion, collaborant ainsi au maintien de la sujétion politique du Rocanada sur le Québec et son peuple.
À bon entendeur, salut!
M. Gascon, selon vous, le Québec voudrait obtenir quoi du fédéral, pour rester dans le Canada ?
Il y avait le déséquilibre fiscal qui a été partiellement ou totalement rétabli avec le 2% de TPS fédérale transféré sur la TVQ du Québec
Une petite liste des autres choses s.v.p.
Bravo les vieux souverainistes qui luttent pour le futur français de nos jeunes, fans de Metallica et d’Elton John et de groupes francophones qui chantent en anglais. Ça semble porter fruit sur les plaines d’Abraham ces jours-ci ! Les jeunes clients n’en demandent pas tant.
M. Bousquet, la décolonisation ne découle pas de simples réaménagements administratifs dans la colonie. Je vois que vous n’avez toujours pas suivi le cours de politique 101. (:-(
M. Gascon, colonisé et grand spécialiste constitutionnel, je n’ai pas écrit : réaménagements administratifs, je vous ai demandé ce que ça vous prendrait pour accepter que le Québec reste dans le Canada vu que 86,4 % des Québécois le souhaitent : Le 60 % de fédéralistes plus 67 % des 40 % de ceux qui se déclarent souverainistes.
M. Bousquet, je peux aussi citer Jacques Parizeau : « Notre tâche donc est de convaincre ces Québécois qui ont le goût et le volonté de prendre en main leur destinée qu’il n’y a qu’une façon d’être plus autonome, c’est d’être souverain ».
M. Gascon, le point de vue de M. Parizeau était aussi de sortir M. Lévesque de la chefferie du PQ et maintenant, de sortir Mme Marois du même poste afin que son groupe prenne la conduite du PQ.
Après la souveraineté du Québec, si les Québécois du Lac décidaient de prendre en main leur destinée afin de devenir plus autonome de Québec et pour mieux conserver leur accent et leurs richesses naturelles, est-ce que vous seriez d’accord ?
@Michael Louvet, PEng 16 juil. 2011, 09:44
Votre analyse politique est très intéressante. Mais dites-moi M. Louvet, cette analyse est-elle généralement présente dans l’Ouest ou faites-vous bande à part par rapport à l’opinion de vos concitoyens ?
«Les esprits d’élite discutent des idées. Les esprits moyens discutent des événements. Les esprits médiocres discutent des personnes» [Jules Romains]
M. Bousquet, vous ignoriez que le droit des PEUPLES à l’autodétermination, à la souveraineté, à l’indépendance et à sa reconnaissance par la communauté internationale. Désolé, les citoyens d’un « Lac » ne forme pas un peuple. (:-(
Crise de la dette
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/crise-de-la-dette/
Désolé, les citoyens d’un « Lac » ne forme pas un peuple. (:-( – Gascon
Il suffirait qu’ils le décident, il suffirait qu’ils se fassent une raison, M. Gascon… Ils pourraient aussi voir en Québec une capitale aussi étrangère qu’Ottawa…
Que feriez-vous à ce moment? Leur refuseriez-vous le droit à l’autodéterminantion? Vous deviendriez alors un méchant, M. Gascon, comme ceux que vous pourfendez quotidiennement ici…
M. Gascon, les citoyens du LAC forment plus qu’un peuple, ils forment un royaume : Le royaume du Saguenay…me semblait, avant votre dernière intervention.
Ils vivent déjà, presque séparés par le parc et de grandes forêts. Ils ont une histoire particulière et Maria Chapdeleine et Val—Jalbert etc.
J’espère, pour votre sécurité, que vous ne résidez pas au LAC.
M. Bertrand, comme M. Bousquet vous n’ignorez QUE la teneur du DROIT des PEUPLES à l’AUTODÉTERMINATION. Nous ignorons tous quelque chose, n’est-ce pas ?
Mais vous savez très bien que « les citoyens d’un lac » est un paradis pour pêcheurs. Désolé…un « Lac », aussi grand puisse-t-il être, ne forme pas un peuple, une nation, ces notions sont définies dans les conventions internationales et en droit international.
M. Bousquet et M. Bertrand, pourquoi ne mettez-vous pas vos idées d’indépendance pour le « Lac » au service de sa population, vous n’ignorez pas que seules les idées sans l’action demeurent des voeux pieux.
M. Gascon, les Tchétchènes forment un peuple, comme vous écrivez. Ils vivent en Tchétchénie avec des frontières bien définies. Les Cosaques (colons libres russes) s’installèrent sur la plaine tchétchène au bord des rivières Terek et Sounja (au nord du pays) à partir du XVIe siècle. J’éviterai ici de mentionner les Palestiniens.
Les Tchétchènes ont voulu s’affranchir de la Russie dans les dernières mais la Russie les a presque tous tués sans que l’ONU n’intervienne. La loi du plus fort ici.
Si les citoyens du LAC St-Jean, du Royaume du Saguenay, voulaient se séparer, après l’indépendance du Québec, nous pourrions leur envoyer la nouvelle armée québécoise pour les calmer. Mautadite gang de séparatistes saguenéens, on en revient bien. Leurs droits comme peuple à part, ne sont pas assez clairs, ils vont frapper un mur québécois, qu’ils se le tiennent pour dit !
M. Bousquet vous vous faites romancier de fictions historiques hors du commun…des mortels. Bravo, au plaisir de vous lire à nouveau.
M Gascon, je dois ajouter que je ne comprend pas bien votre dernier commentaire. Vous n’êtes pas clair.
Tout territoire est divisible, M.Gascon…
Que le Canada soit divisible et pas le Québec n’est pas logique… M. Bousquet à malheureusement raison; il ne suffit que d’avoir de la volonté.
Vous êtes dans le déni monsieur Gascon, comme beaucoup de vos confrères… Cette partition semble être la bête noire de bien des nationaleux en passant…
De quoi avez-vous peur au juste?
M. Gascon, nous allons peut-être finir par nous comprendre avec un peu d’humour de temps en temps pour enlever un peu de pression sur un sujet des plus sérieux et délicat qui ne devrait pas nous pomper tant que ça.
Je me considère un vieux séparatiste qui s’est transformé en indépendantiste et ensuite, en souverainiste avec association, qui ne souhaite pas retourner séparatiste, comme le PQ l’a fait pour, probablement calmer ses purs et pressés de la souveraineté, parce que je considère cette cause perdue…la séparation, la sortie totale du Canada du Québec.
Ça prendrait une solution à l’intérieur du Canada afin de ne pas être boycotté par le ROC, après une sortie unilatérale, suite à une déclaration d’indépendance du Québec, après un référendum avec 50,2 % de OUI.
Les principaux clients de nos exportations québécoises sont le ROC et les États-Unis leurs grands amis anglophones. À leur deux, ils peuvent nous agenouiller, si nous nous y prenons avec la confrontation à la place de la négociation. Je n’écrirai pas sur la partition du territoire ni sur la demande ferme de nos Indiens, Cris et Inuits, anglophones et fédéralistes, de se déclarer propriétaire de 50 % du Québec, section nord qui, normalement, demanderait de relever d’Ottawa, ce qui est déjà un fait, avec leur territoire, en plus.
Ça ne veut pas dire de ne pas espérer des changements constitutionnels mais les obstacles sont nombreux quand nous ne pouvons même pas élire un parti québécois souverainistes et que nous venons d’élire 59 députés inconnus fédéralistes NPD pendant que nous avions le choix d’en élire des souverainistes.
À M. Gascon, suite,
En plus, le 2 mai dernier, il y avait 4 partis fédéralistes pour se diviser le vote des fédéralistes et un seul parti souverainiste pour concentrer le vote des souverainistes qui a obtenu un peu moins de 25 % du total. Ayoye !
A propos du lac, l’eau ça nettoie et si ce n’est toi, c’est quelqu’un d’autre.
La Colombie Britannique s’était joint à la fédération pour favoriser ses échanges économiques, dès que le Canada acquiesça de construire une la ligne de chemin de fer.
Ce type d’entente signifie entente économiques fonctionnelle: avec l’accès au Pacific pour l’un et à l’Atlantique pour l’autre. Il va de soi que ce qu’il y a entre les deux, de l’autre coté des montagnes rocheuses, est bien décevant.
————————-
Notre esprit d’ouverture est de ceux que l’on retrouve dans ces pays ouvert sur la mer!
C’est pourquoi ces querelles, qui ont commencées à l’Est bien longtemps avant qu’ils sachent que le Pacific soit aussi loin, elle nous semble fastidieuses. En fait, il nous semble de plus en plus évident, que ces «bien décevant entre les deux», ne seront pas vraiment contents avant d’avoir fait fondre toute la glace dans l’Arctique.
En attendant comme cela prend des morons en politique pour en arriver à ce résultat, cette fameuse dispute entre l’Ontario et le Québec était pour ainsi dire providentielle. C’était à qui de plus poche, d’avoir le Québec dans la sienne pour gouverner le Canada. Comme cela, les projets économiques les mieux improvisés, ou les plus bâclés se disputaient en toute hâte, et de manière non équitable à 49/51 entre le Québec et l’Ontario; et les autres avaient le reste.
————————-
Et le Québec, allait-il risquer de devenir indépendant à la fin? Même pas!
————————-
Dites nous pas, qui jouaient à ce petit jeu là, et comment cela se jouait. Car ils ont détalés en vitesse, ces diseurs de bonnes aventures! Il ne reste plus que ce bon Stéphane que l’Ouest avait envoyé en éclaireur, sa chandelle à la main. Lui, c’est un vrai poche encore plus poche que tout les autres; et qui n’a pas eu le Québec dans la sienne; et qui prétend gouverner le Canada. Oops, Indeed!
Cela faisait un petit bout de temps qu’on le regarde aller. Il faut croire qu’il a fait tout un effet, car au Québec, si l’on continue de se pocher la face, les convictions n’y sont plus. Il n’y a plus d’idées! On se lance des invectives d’un nom à un autre; mais sans trop de ferveur, du style; Couillon! – Oui je suis là, c’est toi l’imbécile – Oui ça va bien!
C’est comme dans ce film, la société des poètes disparus; mais où personne n’oserait lancer cette invective – O Capitaine! Mon Capitaine! – de peur qu’il n’y ait plus ni cap ni idée!
————————-
Donc dans tout cela, il y a d’autres ponts ou viaducs ou échangeurs qui pourrait s’écrouler, des forages de gaz de schiste là où il n’aurait pas fallu qu’il y en ait; des projets en panne (CHUM), ou avec du plomb dans l’aile (Plan Nord); et de la corruption endémique un peu partout.
Il aurait été plus simple si le Québec avait résolu ses problèmes constitutionnels un peu plus tôt. Soit qu’il s’y soit mal pris, soit que les Québécois n’aient pas osé – on a toujours tord d’échouer!
Vu de la cote Ouest, au bord du Pacific, de notre perspective économique, la nature de toute entente constitutionnelle quelle qu’elle soit est une solution! Ce sont les disfonctionnements qui ne sont pas acceptables!
Bien sur ceux qui d’ici, veulent croire en une réalité exprimée selon la perspective étroite du beau Stéphane, dans ses pantoufles avec son chat et sa chandelle – ils sont assez indifférent à ce qui ce passe à l’Est. Mais dès que l’on observe selon nos perspectives; là on voie les anomalies qui fusent, et rien qui ne converge vers des solutions! Du style de ce Lebel, qui a l’air d’un bûcheron – il aurait peut-être fallu qu’il le fut vraiment – il saurait au moins comment cela tombe; même un pont! Ou d’un autre qui voudrait faire voler des CF35! Ou d’un autre …
@ Michael Louvet
Brasser la terre pour voir sortir une colonie de millions de vers de terre de leur trou sans fond n’est pas une mince tâche, et s’étale dans le temps sur plusieurs générations.
« Patience et longueur de temps valent mieux que force ni que rage »
Jean de La Fontaine
Cette maxime vaut pour du solide mais lorsque vous nous rappeler la fonte des glaciers on voit ses limites vertueuses.
Au Québec il y a les mêmes préoccupations environnementales qu’en BC et de plus il y a la fonte de l’identité québécoise, sa disparition éventuelle en son sol.
De là à attribuer la destruction de la diversité des éco-systèmes de la planète entière à la population se trouvant à l’est des Rockies il ya toute une marge…il ne faut quand même pas délirer mon vieux. Certains peuvent marcher tout en mâchant de la gomme en BC comme au Québec. Préoccupez-vous de Harper en BC pour qu’il fasse le moins de dommage possible. Au Québec en plus de nous préoccuper de possibles dommages que peut causer ce dinosaure nous devrons nous relever des dommages causés par le tsunami orange du 2 mai dernier. Bon courage !!!
M. Louvet,
Votre approche est très pragmatique et semble, a priori, dénuée d’idéologie. Mais la C.B. a-t-elle la même approche, la même vision que vous ?
Si les revendications historiques du Québec, celles qui ont toujours été refusées par le ROC, étaient acceptées par le ROC, il est plus que probable que la voie serait ouverte pour une collaboration plus étroite pour que le pays soit mieux gouvernable. Beaucoup au Québec croient cependant que ces conditions minimalistes seraient insuffisantes pour permettre aux Québécois et Québécoises de réaliser le plein potentiel de leur Nation.
Les citoyens de BC sont-ils prêts à supporter les demandes historiques du Québec ?
«Les hommes trébuchent parfois sur la vérité, mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si rien ne leur était arrivé.» [Winston Churchill]
L’approche de la Colombie Britannique est de savoir gérer ses affaires de son mieux!
http://www.radio-canada.ca/regions/colombie-britannique/2011/07/18/004-reduction-deficit-colombie-britannique.shtml
Ici, on diminue le salaire de nos ministres s’ils ne respectent pas leur part dans l’imputation de notre équilibre budgétaire. En plus les électeurs ont la possibilité de démettre leur député sur simple pétition (ce qui déclenche une élection partielle).
Cela démontre à quel point l’imputabilité et la responsabilité sont des facteurs essentiels dans notre démocratie. Cela implique que nous n’avons pas à supporter les demandes relatives aux revendications du Québec envers Ottawa, pas plus qu’a nous y opposer. Si les Québécois veulent exprimer quelque chose, ils n’ont qu’à s’en donner les moyens. Cela s’appelle la démocratie en temps réelle, celle où le peuple a la capacité d’exprimer ses opinions, en fonction des politiques qu’on lui propose à tous les niveaux de Gouvernements.
Pour nous, par exemple, si le Québec devenait indépendant et se coupe du Canada, ou si le pont Champlain s’effondrait, le Canada aurait à en répondre vis-à-vis de notre participation à la Fédération – qui je le rappelle était conditionnelle à la création d’une voie ferrée pour nous donner un accès aux provinces de l’Est – depuis le rail, il y a aussi l’espace aérien et la route.
——————————–
Si les Québécois avaient notre liberté d’expression en terme de capacité à faire valoir notre sens critique, il est certain que le Québec n’accepterait plus de se faire limiter ses capacités en fonction de ce que les autres voudraient bien lui permettre; mais qu’il ferait valoir ses options en fonction de ce que les Québécois serait capable d’entreprendre. Indéniablement cela déboucherait vers un pays plus gouvernable, parce que les capacités de réflexions pourraient s’exprimer de manière globale en fonction d’influencer, à priori et à propos, la plupart des critères de décisions – ceux donc les enjeux sont les plus critiques ou fondamentaux.
C’est ce qui manque au Fédéral, comme au Québec – là c’est le vide des idées sans la nécessité d’en avoir. De quoi parlent-ils en ce moment: Ottawa veut exploiter davantage les sables bitumineux: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/07/18/001-ministre-sables-bitumineux.shtml – il ne leur manque que la technologie pour mener à terme leur Noir Désir, mais de cela personne ne veut parler – doit-on laisser faire et ainsi leur permettre de se donner un accès à la mer, en faisant fondre les glaces de l’Arctique.
Que l’Ontario jalouse le Québec et s’oppose à toutes ses revendications parce qu’ils auraient été frustrés de ce que les grands lacs ne communiquait pas avec l’Asie via l’océan Pacific – certes il peut y avoir de ces vieilles rancœurs qui soient tenaces. Mais c’est comme ça – ils n’ont qu’a se contenter de la voie maritime du Saint-Laurent, et si en route, il y a comme un pont Champlain qui leur tombe sur la tête, ce ne sera que le début du commencement de leurs malheurs!
Vu de la façon qu’ils font des trucs qui tiennent au vent, à leur place la technologie je ne m’en venterais pas! – Au fait – à Ottawa là aussi il aurait pu y jouer Sophocle – dans la version de Cantat – style le vent l’emportera!
——————————–
Les revendications du Québec, c’est donc au Québécois de savoir comment pouvoir les exprimer, et de se donner les moyens de pouvoir les exprimer bien au-delà du Québec – car les décisions prisent à Ottawa ou ailleurs au Canada auront un impact majeur sur la vie des Québécois.
@ Michael Louvet
Imputabilité et responsabilité: Une pétition des citoyens d’une circonscription afin de démettre un(e) député(e) en place nécessite des ou un motif raisonnable de la part de ces citoyens + un pourcentage de pétitionnaires élevé, éléments essentiels pour ne pas que cette mesure tourne en « cirque médiocratique » aux frais de tous les contribuables. Par ailleurs, la réduction de 10% à 20% du salaire d’un(e) ministre qui n’atteint pas l’équilibre budgétaire de son ministère est selon moi une excellente initiative de votre gouvernement.
Vous ajoutez: « Cela implique que nous n’avons pas à supporter les demandes relatives aux revendications du Québec envers Ottawa, pas plus qu’à nous y opposer. » Où était donc BC lors des innombrables « circonférences fedo-provinciales » lors du rapatriement de l’BNAA et adoption de l’Acte constitutionnel de 1982 ? Elle était aux tables de ces « circonférences » et elle a adhéré à une continuité du maintien du régime colonial imposé aux Québécois, régime passant des mains du Conseil privé de Londres aux mains du Rocanada. L’angélique neutralité de BC que vous affichez dans votre commentaire à l’égard des revendications du Québec est fausse et entache votre crédibilité en tant que participant à ce blogue, crédibilité demeurée jusqu’à maintenant inattaquable.
Toutefois vous portez un jugement très révélateur de votre connaissance de la nature d’une colonie de vers de terre et vous cite:
« Si les Québécois avaient notre liberté d’expression en terme de capacité à faire valoir notre sens critique, il est certain que le Québec n’accepterait plus de se faire limiter ses capacités en fonction de ce que les autres voudraient bien lui permettre; mais qu’il ferait valoir ses options en fonction de ce que les Québécois serait capable d’entreprendre. ».
Vous frappez en plein dans le « bobo » de juvéniles, d’éternels « tanguis », d’impotents incapables d’assumer pleinement leur propre existence.
Je voudrais dire que les Québécois ne sont pas de sempiternels TANGUY. Je voudrais ajouter qu’ils constituent, avec leurs grandeurs et leurs turpitudes, un peuple magnifique, splendide et éminemment respectable.
Ils ont décidé de survivre et de se battre pendant des siècles sans pour autant choisir la voie de l’indépendance. C’est là leur choix, rempli de sagesse et de sérénité. Que les Britanno-Colombiens soient des êtres merveilleux, je ne vais pas en disconvenir.
Mais qu’on ne vienne pas nous «complexer» avec des thèses plus «cruches» que pertinentes. Les Québécois jouissent de la liberté d’expression et ils s’en sont servi avec un brio déconcertant le 2 mai 2011.
Attendez, fédéralistes et pseudo-souverainistes et vous allez voir la suite de cette glorieuse histoire!
JSB
Si le PQ avait gagné le référendum en 1995 avec 50,5 % de OUI, où est-ce que nous serions aujourd’hui ? Au même endroit ? Plus ou moins heureux ? La monnaie canadienne ou québécoise ? Des frontières ou pas avec l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et le Labrador ? La bonne entente ou la chicane avec le ROC et les États-Unis ? Charest séparatiste ou expatrié ? Nos Anglos de Westmount déménagés ou accrochés ? Bouchard ou Parizeau, président de la république ou emprisonné par l’autre ou Céline, reine du Québec ?
La seule chose certaine, la température serait la même. Dieu ne s’occupe
pas tellement de la constitution du Québec.
On ne peut nier que les Québécois forment un peuple remarquable en ses qualités, comme de nombreux autres peuples.
Aussi, au Québec, on ne peut nier qu’il y vivote une colonie de vers de terre fanatiques du terreau stérile qu’est le carcan colonialiste rocanadian provoquant, à plus ou moins long terme, la disparition de l’entité identitaire singulière qu’est peuple Québécois.
« Si tu te fais ver de terre, ne te surprend pas si on t’écrase avec un pied. »
Emmanuel Kant
« [« L’indépendance est-elle un rêve ? »] – Moi, je ne rêve pas. L’indépendance, j’y travaille ! » Jacques Parizeau
Écoutez moi un peu, mon cher Haïssant et Haïssable, oui, oui, vous vous reconnaissez…
Soit que le peuple du Québec est un grand peuple, ou soit qu’il est ver de terre.
On ne peut pas être les deux à la fois. A moins que les vers de terre que vous mentionnez ne sont pas considérés comme Québécois à vos yeux, même si ils sont ici depuis plusieurs générations, ou mêmes si ils sont de souche, l’équivalent de la race aryenne made ‘ici’, comme moi, ne vous déplaise, car je fais partie de votre clan…
Vous beurrez très, très épais depuis le 2 mai, mon cher Haïssable…
Quand j’ai vu le titre de la chronique de cette semaine, j’ai tout de suite deviné que vous alliez vous faire aller le mâche-patates subito-presto, histoire de ventiler votre frustration…
Je veux juste vous rappeler que c’est facile d’insulter ses adversaires quand on est assis sur son steak derrière son écran…
Les blogues web, c’est comme une forme de porno pour certains; l’effet est le même. Mais ils se leurrent en pensant que c’est plus honorable…
À la prochaine déception, mon cher Haïssable…
@ M. Bertrand
Le ver de terre rampe dans son trou, il sait se reconnaître, qu’il soit Québécois, Rocanadian ou de tout autre sol.
Lorsque j’emploie cette métaphore je nomme personne. Je ne fais que le constat d’une réalité dans ma société. Plusieurs bien avant moi l’ont observée cette réalité mais n’osent pas la dire.
Ceux et celles à qui le chapeau sied le mettent.
« Il y a quelque chose d’odieux à refuser de corriger une injustice simplement pour avoir la paix. » Michel David
M.Gascon
Si vous cherchez à coller un visage sur les manipulateurs qui nous gouvernent, ils sont juste sous votre nez…
Ils ont les moyens de s’acheter de l’or et des ordures. Avec les ordures, ils font de l’or.
Murdoch et son fils rejettent tout blâme
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/07/19/002-comparution-murdoch-comite-parlementaire.shtml
Nous avons le Journal de Montréal qui dénonce souvent des magouilles d’élus de tous les côtés, de tous les partis, à tous les niveaux. J’ai moins remarqué dans nos autres médias. Ça fait toujours ça de pris. Félicitations à ce journal ! Il y a aussi JE à la télé.
@Gascon
Tiens, vous vous êtes reconnu?
Que vous employiez votre métaphore sans nommer personne ne me surprend guère, M. Gascon, vous n’oseriez pas courir ce risque… Et par souci de clarté, je dois me permettre d’ajouter que votre chapeau ne me fait pas, si vous aviez eu quelconque doute à ce sujet.
Puis-je me permettre aussi de vous rappeler que votre réalité, aussi claire soit-elle à vos yeux, ne demeure que tristement la vôtre. Il y a de plus en plus de gens au Québec qui seraient d’accord pour dire que votre vision est malheureusement teintée d’une couleur rose. Plus le temps passe, plus ils s’expriment, faisant tête à un vent de plus en plus ‘fascisant’…
Enlevez vos lunettes, M.Gascon, et cessez de nous inonder de votre fiel nationaleux, puéril et répétitif. Nous commencons à croire que vous manquez d’imagination, à défaut de véritable courage.
Et si ne pas corriger une injustice fait qu’on en évite une encore plus énorme, c’est peut-être faire preuve de clairvoyance et de maturité, qualités que vous ne possédez pas, on ne le peut que le constater.
Mon symbole habituel, bien connu, pour vous, et foutez-nous la paix.
En 1982, c’est le Québec qui quitta la table des négociations avant tout les autres.
Au préalable huit Provinces s’était entendues sur le rapatriement de la Constitution, avec droit de veto – mais elles furent déboutées par la Cour Suprême qui spécifia que le Fédéral pouvait procédez à sa guise avec l’Ontario et le Nouveau-Brunswick s’ils allaient chercher le soutien de 3 ou 4 Provinces du groupe des 8.
L’absence du Québec joua donc en sa défaveur dans l’entente entre l’Ontario et la Saskatchewan; ce qui brisa la détermination du groupe des huit dont 7 abandonnèrent le concept d’un droit de véto en échange d’une clause de dérogation. C’est la que le rôle du Québec est ambigu, car il pensait déjà avoir son propre droit de véto. Dans cette perspective c’est le Québec qui laisse tomber les 7 autres Provinces qui faisaient groupe avec lui. La Cour Suprême ayant re-statué que ce droit de véto n’existait pas; le Québec aurait mieux fait d’être plus assidu et de soutenir les autres.
Et comme par hasard, c’est l’Ontario qui joue les brise-glaces, car il ne peut accepter de perdre le contrôle sur son accès maritime – un lien vitale pour son économie. Ne vous demandez donc pas pourquoi le pont Champlain est aussi cheap : le trafic passe par en dessous.
Il est certain que le Québec à toujours perdu de vue cette perspective économique qui le positionne comme une menace à l’expansion de l’Ontario – d’où la complicité de l’Ontario avec tout ce qui pouvait détourner le Québec de ses préoccupations économiques – c’est ce qui s’appelle créer des crises pour mieux gérer – le point de rupture se situe un peu avant de ce qui allait devenir la Révolution tranquille – mais, et c’est ce qui fait la force de l’obscurantisme et des querelles de convenances, il y a toujours de ces vieux réflexes qui meurent difficilement.
Coté querelles de convenances Duplessis s’était entendu avec Ottawa pour faire interner des Orphelins – c’était le scandale des Commandites de l’époque – sauf qu’il dura 20 ans et qu’au lieu des drapeaux que l’on plantait en échange de subventions – c’était des enfants!
Coté des enjeux économiques de l’accès à la mer – coté Pacific, ce mercredi 20 juillet il en sera question à Vancouver! Et devinez quoi – ils seront tous là ces premiers ministres!
Intéressants et pertinents propos de Michel Bertrand!
JSB
M. Louvet, non, il parait que M. Charest va servir de témoin à sa file qui se marie en France, probablement avec un Français. Les Sarkozy vont bien être invités et Messieurs Desmarais itou.
@ Michael Louvet
Quelles sont vos sources d’informations pour nier la vérité sur la trahison du Rocanada lors de la « Nuit des longs couteaux » en 1982 ?
René Lévesque et le Québec dormaient sur leurs deux oreilles lorsque s’est tramé le reniement de l’entente sur le droit de veto. Un article de Robert Dutrizac du 04-11-2006 rétablit les faits tels qui se sont produits lors de cette « Nuit des longs couteaux », voir le lien suivant:
http://www.ledevoir.com/politique/canada/122165/il-y-a-25-ans-la-nuit-des-longs-couteaux-une-constitution-inachevee
@ Bertrand
« Que de pauvres gens émasculés de tout sens national, habitués à encaisser les affronts comme d’autres les récompenses, les coups de pied comme d’autres les caresses, se permettent de trouver ces griefs de peu d’importance, après tout, libre à eux, mais pour l’amour du ciel, qu’ils n’essaient pas d’imposer leur tempérament d’esclaves à ceux qui ont une autre notion de la liberté, de la dignité et de la fierté. » Lionel Groulx
Ne nous laissons pas trop pomper par ce passé, de plus en plus…passé.
Les provinces ont gagné la clause « nonobstant » qui leur permet de se soustraire à plusieurs disposition de la charte. Profitons-en !
Qu’est-ce qui nous manque aujourd’hui au Québec francophone, exactement ?
M. Gascon, vous citez l’Abbé Lionel Groulx qui était à la fois indépendantiste de cœur et fédéraliste de raison, à une époque où une telle ambivalence restait une audace et n’équivalait pas à une niaiserie. En 1937, le petit abbé pouvait bouleverser beaucoup de monde en s’écriant dans le même discours : « La Confédération, nous en sommes» et «notre État français, nous l’aurons » !
La langue de bois, ce n’est pas un mythe! Et dans ce blogue il y a au moins une personne qui ne dit jamais rien tout en s’imaginant qu’elle dit beaucoup.
C’est le triomphe des clichés, des poncifs, des stéréotypes et de l’absence totale de toute pensée, de toute réflexion, de toute analyse et, dirai-je, c’est le triomphe d’une intelligence piteuse et rapetissée par les «pré-jugés».
Je ne connais pas bien cette personne. Mais qu’elle ait 7, 17 ou 77 ans, c’est du pareil au même. Il s’agit d’une personne atteinte par le triste phénomène de L’ADULESCENCE (des adultes restés des adolescents).
Et dire qu’il faut supporter ces inepties. Mais je me console en pensant à LA LIBERTÉ D’EXPRESSION!
JSB
M. Baribeau, faut nommer la personne en question ou, au moins, écrire ses initiales ou une meilleure description…s.v.p.zyerud donateurs,
M. Perrier croit que M. Gascon est un archi-fédéraliste qui soutient des thèses souverainistes grotesques et revanchardes afin de discréditer le mouvement souverainiste en se faisant passer pour l’un des leurs.
J’avoue que j’y ai moi-même pensé mais avec le temps et en relisant les écrits de M. Gascon, je suis convaincu qu’il est un authentique souverainus plodicus. Le météorite qui a frappé le Québec le 2 mai a tué tous les dinosaures, sauf un évidemment. Et celui qui reste est encore convaincu que le mouvement souverainiste en sortira plus fort. C’est très amusant de le lire.
Le seul conseil que j’aurais pour ceux qui se sentent attaqué personnellement est le rire, c’est juste bon pour la santé. Plus les souverainistes se font aller les mâchoires sur les théories de complots fédéralistes plus ils perdent de la crédibilité auprès de la population.
Je peux facilement concevoir un Québec souverain un jour mais il m’est impossible de m’imaginer qu’il le deviendra tant qu’il existera un mouvement mû par ce genre de nationalisme atavique si bien illustré par ses propos.
Monsieur Bousquet, vous avez éminemment raison!
JPG: c’est là la clé de l’énigme! Michel Bertrand en a profusément parlé.
JSB
Entre vous et moi, Monsieur Bousquet, vous saviez très bien de qui je parlais.
JSB
Le Devoir raconte l’histoire d’une manière mélodramatique, mais on peut recouper sur l’essentiel:
“L’absence du Québec joua donc en sa défaveur dans l’entente entre l’Ontario et la Saskatchewan; ce qui brisa la détermination du groupe des huit dont 7 abandonnèrent le concept d’un droit de véto en échange d’une clause de dérogation.”
Le Devoir – “Le matin du 5 novembre, les sept premiers ministres plaçaient René Lévesque devant le fait accompli: ils avaient renié leurs signatures et brisé le front commun des huit provinces.”
“C’est la que le rôle du Québec est ambigu, car il pensait déjà avoir son propre droit de véto. Dans cette perspective c’est le Québec qui laisse tomber les 7 autres Provinces qui faisaient groupe avec lui. La Cour Suprême ayant re-statué que ce droit de véto n’existait pas; le Québec aurait mieux fait d’être plus assidu et de soutenir les autres.”
En fait “Cette nuit-là, le procureur général Jean Chrétien négocia avec ses pairs de la Saskatchewan (Roy Romanow) et de l’Ontario (Roy McMurtry). Les premiers ministres provinciaux acceptèrent d’éliminer la clause dérogatoire, alors que Chrétien, avec réserve, leur offrit une clause nonobstante (ou de dérogation).”
Donc, c’est Jean Chrétien, un Québécois, qui profite de l’absence du Québec pour refiler une clause de dérogation en lieu et place du véto. C’est donc une perte pour ces 7 Provinces, qui sans le Québec ont du faire des concessions. Mais le Québec lui n’a encore rien perdu – car il pensait avoir un droit de véto informel…
On a toujours tord d’échouer – Le Québec entrepris un referendum qu’il perdit; et négocia avec le support de 7 provinces qu’il laissa choir dans les expectatives de Chretien et McMurtry contre Romanow, et bientôt chacun des autres.
Cela ne fait pas trop sérieux – pas plus qu’aujourd’hui ou le Québec brille par l’absence de Charest à Vancouver – Les chefs de Premières Nations y discutent de commerce unilatérale avec l’Asie.
—————————–
Le point que Charest aurait pu vérifier: les Québécois ont mis un terme à la possibilité qu’avait l’Ontario de détourner le Québec de ses préoccupations économiques – coté complicité il ne leur reste plus que Charest, peut-être Le Goth, mais les convictions ne sont plus ce qu’elles étaient – avec le vote du 2 Mai, le Québec est plus proche de l’Ouest où le NPD peut faire un retour en force – en plus Adrian Dix est francophone!