Ce matin, l'ex-ministre péquiste François Legault et l'ex-recruteur libéral Charles Sirois – son partenaire de la Coalition pour l'avenir du Québec (CAQ) – ont présenté leurs «propositions» sur la langue et la culture.
Le tout au moment où les sondages continuent de leur offrir les faveurs d'une part importante de l'électorat, où le PLQ remonte et le PQ chute, les deux hommes s'approchent de plus en plus de la création d'un nouveau parti politique à temps pour la prochaine élection générale…
Si vous le permettez, je me concentrerai ici sur le volet «question linguistique».
De quelques observations et analyses
Ce qui ressort essentiellement du document, est ceci: des constats archi connus – que les deux hommes ont au moins le mérite de reconnaître à leur tour -, mais malheureusement accompagnés de «propositions» pour la plupart timides et dont le défaut principal est de ne pas être à la hauteur des constats les précédant…
Quelques exemples:
Constat: messieurs Legault et Sirois affirment que le «recul» du français appelle des «mesures rigoureuses» qui doivent être prises dans le cadre d'une «action politique vigoureuse». Proposition: ils ne parlent néanmoins qu'en termes de «promotion» et de «consolidation» de la langue française et ne proposent aucun renforcement cohérent et concret de la Charte de la langue française (loi 101).
Constat: ils reconnaissent l'importance d'augmenter la proportion des transferts linguistiques des allophones vers le français par l'adoption du français comme langue d'«usage». On parle donc ici, à terme, d'assimilation linguistique.
Proposition: Trente-quatre ans après l'adoption de la Loi 101, ils font encore appel, comme dans les années 60 (!) à la «responsabilisation» des francophones à ne pas passer à l'anglais lorsque leur «interlocuteur n'a pas le français comme langue maternelle» alors que dans les faits, ce sont surtout les gouvernements qui, depuis des décennies, ont refusé de se responsabiliser eux-mêmes face à de nombreux jugements des tribunaux venus affaiblir considérablement la Loi 101…
Constat: les deux dirigeants de la CAQ avancent que l'«augmentation spectaculaire» du nombre d'immigrants – 53 985 personnes en 2010 – «n'a pas été accompagnée de la mise en place de ressources appropriées pour assurer l'intégration de cet important contingent de nouveaux venus». Proposition: une «pause» de deux ans «afin de rédéployer de manière plus rationnelle et plus efficace l'effort d'intégration» en ramenant ce chiffre à 45 000 pour cette période. Suggestion: «doubler» les ressources du ministère de l'Immigration et des communautés culturelles, incluant pour l'«enseignement du français aux immigrants adultes».
Bien sûr, après plus d'une décennie de compressions irresponsables dans ce domaine, la proposition d'augmenter ces budgets est intéressante. Le problème, par contre, est que messieurs Legault et Sirois voient l'arbre, mais pas la forêt…
La forêt étant le recul du français, entre autres, comme LANGUE DE TRAVAIL – surtout dans la grande région montréalaise.
Or, sur cette question, le duo de la CAQ propose fort peu. Rien sur l'application de la Loi 101 aux entreprises de moins de 50 employés – là où les nouveaux arrivants et arrivantes se retrouvent souvent dans leurs premières années ici.
Pis encore, les deux hommes, en insistant beaucoup sur la capacité de pouvoir «se faire servir en français» à Montréal semblent confondre «langue de travail» et «langue d'accueil» dans les commerces.
Or, ce n'est pas parce qu'un commerce peut «accueillir» ses clients en français que cette langue est nécessairement celle dont se servent principalement les employés sur leur lieu de travail.
Sans compter que la problématique de la langue de travail s'étend à tous les domaines de l'activité écnomique, et non seulement à celui des «commerces de détail»…
Ajoutons à ce portrait l'observation suivante: combien d'immigrants arrivent ici connaissant plus ou moins le français pour apprendre rapidement que non seulement il arrive que le français ne soit pas la principale langue de travail dans certaines petites et moyennes entreprises, mais qu'on leur demande la «connaissance de l'anglais» même pour les emplois les moins bien rémunérés…
Constat: dans le domaine de l'«éducation», ils en font peu. Proposition: messieurs Sirois et Legault s'opposent à l'application de la Loi 101 aux cégeps et y préfèrent des «ressources accrues» pour l'enseignement du français. Or,si personne ne peut refuser plus d'argent, la question n'est-elle pas aussi de savoir si la QUALITÉ de cet enseignement sera meilleure pour autant?…
Les deux hommes proposent aussi plus d'enseignement de l'anglais dans les cégeps francophones pour «mieux préparer les étudiants au milieu du travail» et «rendre les collèges de langue française encore plus attrayants pour ceux qui souhaitent bonifier leurs compétences linguistiques».
Et pourtant – si la connaissance de l'anglais est une aussi bonne idée que celle d'une troisième langue, une fois la maîtrise du français acquise -, il y a lieu de douter que cette mesure rendrait en soi les cégeps anglais moins attirants pour la presque moitié des allophones qui, en situation de libre choix, optent pour un cégep anglophone plutôt que francophone. (Le même phénomène se répétant à l'université…)
Pour ce qui est des francophones, ils sont déjà peu nombreux à opter pour un cégep anglais – ce qui tend à montrer que l'apprentissage de l'anglais se fait pour eux par d'autres moyens que celui de fréquenter un cégep anglais.
Constat: messieurs Legault et Sirois avancent que «le Québec doit être souverain en matière linguistique». Rien de moins. Proposition 1) Et donc, selon eux, «il est légitime pour son gouvernement d'utiliser la clause dérogatoire» lorsque «ses objectifs fondamentaux en matière de protection de la langue française au Québec sont compromis par une interprétation de la Constitution de 1982 à laquelle le Québec n'a toujours pas adhéré».
Un exemple: la CAQ «n'exclut pas le recours à la clause dérogatoire» pour interdire les fameuses écoles passerelles permettant aux parents plus fortunés d'acheter à leur enfant l'accès à l'école anglaise subventionnée, privée ou publique, après un bref séjour dans une école anglaise non subventionnée (ce «droit» acheté à gros prix sera ensuite transféré, gratuitement, à tous les frères, soeurs et leurs futurs descendants.
Il est donc à espérer que l'expression «n'exclut pas» veut en fait dire que si la CAQ, une fois métamorphosée en parti politique, devait prendre le pouvoir, les deux hommes s'engagent aujourd'hui clairement à utiliser ici la clause dérogatoire (1)…
Proposition 2): Ils suggèrent d'entreprendre des «discussions» avec Ottawa pour «renégocier les modalités de l'Accord Canada-Québec touchant les réunifications familiales». Une suggestion intéressante. Mais on conviendra qu'on est passablement loin de la «souveraineté linguistique» pourtant souhaitée par les deux hommes dans leur document.
Et plus loin encore de ce que M. Legault déclarait lui-même le 18 juillet dernier en entrevue avec le Globe and Mail: «If the federal government is serious about recognizing Quebec as a nation, it has to start by giving the province all the powers over language to the Quebec government».
*************************************************
Dépolitiser l'OQLF…
Bref, la rhétorique du document est nationaliste et les constats sont connus.
Le problème est plutôt dans le caractère incomplet des «propositions». Tout particulièrement dans les domaines fondamentaux de l'éducation et de la langue de travail – cette dernière étant loin de se limiter à la question, aussi importante soit-elle, de la langue d'accueil dans les commerces.
Même lorsque le duo s'intéresse au travail de l'Office québécois de la langue française (OQLF) en proposant d'augmenter ses ressources, il passe à côté de ses principales faiblesses à corriger.
Soit, entre autres, l'urgence de dépolitiser l'OQLF en commençant par la modification du mode de nomination de son grand patron. Nommé dans les faits par le premier ministre du jour, le président de l'OQLF, tout comme le Vérificateur général, devrait être nommé par l'Assemblée nationale pour assurer sa pleine indépendance politique et intellectuelle.
Sans compter que lorsque les deux hommes demandent aussi de mieux appliquer la Loi 101, ils oublient que cette requête ignore ce petit détail: après trois décennies de jugements de tribunaux ayant invalidé la portée de diverses sections, cette loi est en fait aujourd'hui une version affaiblie et diluée de ce qu'elle était lors de son adoption en 1977. Donc, demander à l'OQLF d'appliquer plus rigoureusement une loi affaiblie n'a rien de particulièrement prometteur…
Exemple: en mars, on rapportait que l'OQLF avait les noms de commerce anglais «dans la mire»: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201103/01/01-4375175-lolf-a-les-noms-de-commerce-en-anglais-dans-la-mire.php
Or, comme sa nouvelle présidente le reconnait elle-même, ces noms sont tout à fait légaux, «mais l'OQLF peut tout de même forcer ces entreprises à ajouter quelques mots de français dans leur affichage, selon le règlement en place».
Pour ou contre cette initiative, il reste que la loi 101, tel qu'amendée par la loi 86, permet l'affichage commercial bilingue en autant que le français prédomine. Et l'affichage commercial devient en effet de plus en plus bilingue… avec ou sans des raisons sociales en langue anglaise.
On peut certainement être pour ou être contre, mais on ne peut nier que cela est de plus en plus la réalité dans la région montrélaise.
Et pendant ce temps, la même nouvelle présidente de l'OQLF, sur l'essentiel, déclarait ceci au Devoir en février dernier quant au «recul» du français: «Je ne crois pas qu'on recule. Je crois par contre qu'il y a toujours du travail à faire. Il faut être prudents et vigilants.»….
Alors, à quand la nomination du président ou de la présidente de l'OQLF par l'Assemblée nationale?
La «lucidité» sans l'audace
Si on revient au document de la CAQ, résumons-le ainsi: la «lucidité» y est certes dans la plupart des constats, mais l'audace, l'imagination dans les mesures proposées de même que la compréhension de la complexité des problématiques, y sont malheureusement plus rares…
En cela, force est de constater qu'au-delà de la rhétorique et hormis le recours possible à la clause dérogatoire pour interdire les écoles passerelles (une question déjà consensuelle au Québec), la plupart des propositions de la CAQ se font le reflet du refus généralisé que l'on retrouve depuis longtemps au sein du milieu des affaires de renforcer concrètement une loi 101 pourtant fort affaiblie.
Ce qui ne devrait guère surprendre dans la mesure où, après tout, les dirigeants de la CAQ eux-mêmes figurent parmi ses plus beaux fleurons…
**************************************************
(1) Pour mieux compendre les enjeux politiques et constitutionnels de cette fameuse clause dérogatoire: http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/03/10/d-233-roger-ou-ne-pas-d-233-roger.aspx
**************************************************
Pour lire le texte de la CAQ dans sa version intégrale:
http://www.coalitionavenir.org/files/culturelangueA.pdf
****************************************************
@ Photo: Archives, CBC
Bonjour Mne Legault
C’est drôle ou triste à mourir. Mais cette longue nouvelle sortie de François Legault aux multiples propositions ainsi que l’annonce de Pauline Marois, de confié au Conseil de la souveraineté du Québec, présidé par Gérald Larose, l’idée d’étudier la pertinence de tenir des états généraux cet automne sur le projet d’indépendance du Québec me rendent sceptique, paresse intellectuelle oblige. Nous sommes encore en été tout de même malgré le passage d’Irène hier-soir qui a fait déraillé mon ordi, mes excuses à M. Bousquet et Asselin avec qui je m’entretenais de choses et d’autres.
Je disais donc, une vérité qui prend plus de cinq lignes à expliquer, ça devient un roman. Je préfère donc retourner sagement à la lecture d’un bon polar pour passer le temps avant que nous nous retrouvions pour de bon gros Jean comme devant cet automne, devant la division canadienne dans toute sa splendeur..
Ce qui n’enlève rien à l’excellance de votre « post » et aux réactions toujours perspicaces des habitués de votre site.
Un livre que personne ne lit
denis.duquet – 27 août 2010
Un livre publié à 12 millions d’exemplaires par année mais presque aucun lecteur
Comme il se vend un minimum de 12 millions de véhicules par année en Amérique du Nord et que chacun d’entre eux est doté d’un manuel du propriétaire, ce livre est donc publié à 12 millions d’exemplaires. S’il s’agissait d’un livre vendu commercialement dans les librairies, il s’agirait du best-seller des best-sellers. Dans le cas qui nous concerne, ce bouquin demeure bien sagement rangé dans le coffre à gants et sa consultation ou sa lecture semble assez peu fréquente.
http://blogues.canoe.ca/autonet/conseils/livre-que-personne-ne-lit/
Cette affirmation a fait réagir les lecteurs du Globe and Mail:
“Quebec must become sovereign in language matters” Mr. Sirois said. »
http://www.theglobeandmail.com/news/politics/upstart-quebec-leader-talks-tough-on-french-language-rights/article2146031/
…
Le pire c’est qu’un porte parole du PQ est sorti pour condamner l’idée de Legault de baisser le seuil d’immigration. Il faudrait plutôt augmenter les capacités d’accueils dixit le PQ. Plus déconnecter tu part en orbite.
Legault en a mis assez pour ce crédibilisé aupr`s des nationalistes. Résultats, pas d’élection à court terme, Charest se ferait laver dans les comtés francophonnes. Et lui enleverait l’assiete au beurre, des centaine de milliards en ressources qu’il brade allégement.
Le fait du francais ( sa perte ) en terre québécoise est un secret de polichinel .Et tout politiciens digne de ce nom, sait très bien et est conscient de ce gros probleme de l’anglicisation de Montréal et du reste de la province ( sic ) ,,Mais SEUL le parti PLQ semble pour l’instant occulter cette catastrophe, on sait bien , la majorité des supporteurs du Mafioso JJCharest sont de souche anglophones et allophones , Alors la proposition de Legault semble un incontournable,,,pour notre survie ,,dommage que la Marois se fasse damner le pignon par un parti fédéraliste,,,encore une fois la Madame n’est pas à la bonne place et au bon moment ,,Moi qui est souverainiste depuis 20 ans ,,je me pose la question à 100,000 dollars ,pour qui je vais voter aux prochaines élections ?
Effectivement, la langue française se porte assez mal ici.
Malheureusement, là où cette langue en « arrache » le plus, c’est du côté de ceux qui se disent ses partisans.
Suffit de lire ce qui s’écrit ici même, sur ce blogue, pour s’en rendre péniblement compte.
(Ne jetons pas béatement sur l’autre – venu d’ailleurs – le blâme, alors que nous ne savons pas nous-mêmes (trop fréquemment) donner le « bon exemple »…)
Ça veut dire que la CAQ nationaliste de messieurs Legault et Sirois renonce ainsi pratiquement aux votes anglophones qui vont continuer à aller au PLQ, le parti full-anglophile.
Sans le parti Legault-Sirois :
38 % des votes souverainistes au PQ et à Québec solidaire
62 % des votes fédéralistes aux partis fédéralistes
Avec le parti Legault-Sirois dans le portrait
26 % des votes souverainistes au PQ et à Québec solidaire
74 % des votes fédéralistes aux partis fédéralistes puisque la CAQ est fédéraliste nationaliste
Conclusion : Les fédéralistes Legault-Sirois attirent 12 % de souverainistes mous, plus intéressés aux coupures dans les commissions scolaires qu’à la souveraineté du Québec.
M.Perrier
« Effectivement, la langue française se porte assez mal ici. »
Permettez-moi d’employer un euphémisme, ce sont des erreurs de frappe…
Madame Dussault à 24 heures en 60 minutes a dit ce soir que les cadavres exécutés et ligotés par les rebelles en Libye étaient des « erreurs de parcours ».
Monsieur Perrier, encore une fois vos paroles sont d’or et valent plus que la majorité des silences et des non-dit.
JSB
Je suis plus rare sur le net (cette signature ici) en considérant le temps d’arrêt de l’été en plus.
Disons que si nous ne sommes pas fédéralistes, libéraux et conservateurs d’esprit, la politique au Québec fait du statu quo la voie royale, le vrai celui qui touche la constitution et autrement la gestion pour une société privatisée de services et de soins sans limites.
Ce statu quo triomphe au Québec, celui qui fait des nations les plus fortes, celles qui sont capables de prospérer contre les petites. Ce statu quo qui fait que les individus les plus performants seuls pourront éduquer leurs enfants dans des écoles privées et surtout de profiter de soins médicaux sans retard et avec respect et application.
Le programme Legault va dans le renforcement de ce statu quo tout en jouant la carte du changement ce qui n’est pas sans faire penser au roman de Orwell décrivant un monde perfide qui déterminait par des formules surréalistes les conditions du meilleur des mondes.
Le Québec revient en 1968-1969 mais en envers.
À l’époque d’une question linguistique toujours présente comme de nos jours mais dans un contexte d’ébullition politique contestataire contre la loi 69 des unionistes et libéraux voulant pour l’essentiel le libre choix linguistique tandis que de nos jours, la question des écoles passerelles n’a pas soulevé les foules. En 1968, deux partis fédéralistes à Québec se partagent 94% des suffrages de l’électorat (PL et UN) pendant que le RIN dans une première pour un parti indépendantiste en obtenait autour de 6%.
La CAQ d’un côté, le PLQ de l’autre deviendraient les deux partis dominants dans un système uninominal complètement dépassé et non démocratique pendant que le PQ, l’ADQ, QS, le PV récolteraient des miettes.
Les intentions linguistiques de F.Legault ce n’est que le ver pour attraper les poissons nationalistes les plus mous afin qu’il vote pour sa prétendue auguste personne.
Le Québec revient donc vers le passé, a remplacé le PLC par le NPD comme parti fédéraliste en attendant une possible fusion dans deux ans à Ottawa. Et ce même Québec serait prêt au -provincial- a revenir aux bleus et aux rouges provincialistes purs et durs sans souveraineté et sans même de gouvernance souverainiste dont la voie autonomiste-souverainiste résolument nationale empêche au moins le risque d’une canadianisation du Québec.
Un Bernard Drainville avec ses propositions secondé par G.Duceppe ou d’autres ex bloquistes risque d’être la dernière chance du Québec pour éviter de sombrer dans la provincialisation, la subordination canadienne pour le Québec sans conditions.
Oui en longue conclusion, Pauline Marois doit démissionner autant pour des questions structurelles, de compétence que pour une image qui ne passe pas auprès de 70% de gens qui suivent la politique de loin. Pauline Marois ne fera jamais d’elle même une Jack Lawton ni même sur le plan féminin, une Hilary Clinton qui n’eut été de B.Obama serait présidente des É.U aujourd’hui.
Le sujet brûlant des prochains mois, l’obligation de Mme Marois de ne pas enterrer durablement le PQ à travers ses ambitions politiques. Elle croit que son obstination est celle perçue d’une femme forte, elle se croit capable de communiquer des idées qu’elle communique mal et sans convictions précises en faisant dans le jovialisme stérile.
Elle n’a pas compris, la Pauline que ce que l’on retient d’elle ce sont ses 30 ans de vie politique et qu’on l’a considère comme un dinosaure, une femme politique qui ne sera jamais que de troisième ordre point!
Si F.Legault peu charismatique en possède plus du charisme que madame, si J.Charest apparaît plus convaincant comme politicien avec ses grognements et ses formules publicitaires de petit avocat de province que les intentions de madame Pauline c’est que cette dernière ne possède pas le talent d’être chef de parti.
Pauline Marois c’est l’équivalent d’Ignatieff, de Dion au PLC.
Mme Marois ne saura protéger la langue française, elle ne peut être élue premier ministre.
Pauline Marois, démissionnez!!! Pour le bien de votre parti, du Québec et pour votre propre bien futur. Vous surestimez vos talents, vos qualités, votre vision et principalement votre autorité!
Et vous le savez que vous ne pognerez pas par un strip tease, vous l’avez dit.
Pour le PQ, M. Asselin, votez pour le PQ, qui ne pourra probablement pas réaliser la séparation mais devrait nous rapprocher de la décentralisation ou de la souveraineté-association avec l’aide du fédéral qui s’enfargerait contre le Québec, sans trop faire attention mais juste assez pour faire choquer une solide majorité de Québécois francophones.
Ça veut dire que la CAQ nationaliste de messieurs Legault et Sirois renonce ainsi pratiquement aux votes anglophones qui vont continuer à aller au PLQ, le parti full-anglophile.
Sans le parti Legault-Sirois :
38 % des votes souverainistes au PQ et à Québec solidaire
62 % des votes fédéralistes aux partis fédéralistes
Avec le parti Legault-Sirois dans le portrait
26 % des votes souverainistes au PQ et à Québec solidaire
74 % des votes fédéralistes aux partis fédéralistes puisque la CAQ est fédéraliste nationaliste
Conclusion : Les fédéralistes Legault-Sirois attirent 12 % de souverainistes mous, plus intéressés aux coupures dans les commissions scolaires qu’à la souveraineté du Québec.
Pas du tout d’accord avec M. Pierre Bouchard, même si je le sens sincère et que son intervention est intéressante et polie.
Mme Marois, même si elle n’est pas encore très populaire, possède, dans les circonstances, les meilleures idées pour faire avancer le Québec vers sa souveraineté ou plus de souveraineté avec ce qui se fait de mieux pour protéger le français au Québec, raison première de nos préoccupations.
Nous, Québécois francophones, sont devenus, avec les années, égaux dans nos chances économiques et nous pouvons exiger le français pas mal partout au Québec, même à Montréal.
Nous pouvons bien nous pomper le nationalisme et le colonisé avec toutes nos frustrations du passé « Nos Patriotes et Riel pendus, la déportation des Acadiens, les Plaines etc. » mais, ce n’est quand même pas la Sibérie de Staline ici, quoique, en janvier, ça y ressemble un peu, ce qui s’en vient à grand pas, après l’automne de toutes les couleurs.
Selon mon appréciation de la situation telle qu’elle se présente en ce moment, la formation de messieurs Legault et Sirois (CAQ) pourrait presque dire n’importe quoi ou son contraire que cela ne changerait probablement rien à son ascendant sur l’électorat québécois.
L’heure est au changement. Le changement pour le changement.
Le français? Sans trop d’audace? Peu importe. Avant tout, du changement. Même que, le moins seront précis dans leurs intentions messieurs Legault et Sirois, mieux cela vaudra pour leur CAQ.
L’électorat est mûr pour du changement. Point.
La seule véritable chance pour Jean Charest de se maintenir au pouvoir pour un autre mandat serait de déclencher très bientôt des élections, avant que le CAQ soit fin prêt.
Si Jean Charest attend trop, et que la formation de messieurs Legault et Sirois parvient à devenir complètement opérationnelle, cela sera alors un duel PLQ-CAQ.
En ce qui concerne le PQ, rien à espérer de ce côté. Car l’obnubilation du changement à l’égard de sa direction a déjà fait des ravages irréparables. Des ravages qui ont également atteint l’entièreté du mouvement souverainiste.
La victoire lors du prochain plébiscite québécois reviendra à Jean Charest, s’il agit rapidement, ou échoira au vainqueur d’un duel entre le PLQ et le CAQ, si Jean Charest attend trop…
Je pourrais aussi suggérer à M. Asselin, puisqu’il se le demande, de voter pour Québec solidaire si ce candidat a plus de chances de battere celui du PLQ que ne l’a celui du PQ.
Au dernier sondage, sans la CAQ Legault-Sirois, le PQ va chercher 24 % des votes et Québec solidaire, 12 %. Si Québec solidaire continue de monter pour égaler le PQ, chacun à 18 %, ces 2 partis risqueraient de se faire éliminer ou presque de notre Assemblée nationale, par division des votes souverainistes.
Les chances pour que Jean Charest demeure chef du parti libéral du Québec et qu’il déclenche des élections cet automne m’apparaisse aussi improbable que de trouver un caillou sec dans le fond d’un lac.
Sous-estimer l’intelligence des québécois à ce point mis à part les allophones et les anglos qui votent libéral comme des fumeurs d’opium ,ça n’a plus sens.
Ce gars là a épuisé jusqu’à la corde la CRÉDULITÉ DES QUÉBÉCOIS.
Jean Charest annonce une unité permanente contre la corruption.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201011/30/01-4347853-jean-charest-annonce-une-unite-permanente-contre-la-corruption.php
Oui M. Perrier mais, le besoin de changement, pas l’électorat québécois anglophone qui devrait continuer de voter PLQ, pour conserver tous ses droits ou privilèges, selon les points de vue.
Ça a l’air que les sondages qui favorisent la CAQ de Legault-Sirois font assez peur à nos commissions scolaires qu’elles ont l’intention de suivre une cure d’amaigrissement afin de diminuer les chances de se faire couper les vivres et même…l’existence.
Dans un mouvement, un parti, il faut un chef rassembleur.
Jack Lawton à été la bougie qui a donné au NPD 58 nouveaux députés au Québec. Il y a des causes plus profondes pour expliquer l’état des partis, néanmoins le chef est la bougie d’allumage qui oriente et qui donne un souffle à un parti. Le PLC souffre de ses chefs depuis Paul Martin comme le PQ souffre de ses chefs depuis Bernard Landry.
Martin et Landry pour leurs partis respectifs s’étant révélés les moins pires comparativement aux Ignatief et Dion ou Boisclair et Marois.
M.Bousquet, vous ne voyez pas l’évidence.
Une course à la chefferie du PQ en outre bloquerait tout projet d’élection de la part de Charest en octobre, un coup de force souhaité par un intervenant ici.
@ Mon Sieurs ,le très vénérable M.Perrier
Ne levez pas votre gros nez ,sur les supposés » Faiseurs de fôtes d’ortographes » de ce blogue,, Vous qui » supposément » défendez le Francais ,,enfin en apparence, puisque d’origine fédéraliste et autonomiste comme votre ami M.Bousquet, » un- autre- qui-jouit- sur- les- supposées – fôtes-d’ortos-de-ces-pairs » vos textes sont en général sans substances et sans intuition ,,vous avez le don de dire des âneries avec éloquence et « sans fôtes d’orthos » vous vous leurrez vous-même, vos théories d’une pensée linéaire et « Sans fôtes » vous hypnoptisent chers fédérastes, Alors vos jugements sur « Les ceuzz qui font des fôtes » vous vous les mettez oû je pense ,,
Mais, M. Asselin, je ne me rappelle pas d’avoir repris un intervenant sur des fautes d’orthographe sauf les miennes.
Si Michel Asselin m’indique où je dois mettre mes jugements (qui sont semblables à ceux de Claude Perrier) sur « Les ceuzz qui font des fôtes », je chercherai l’orifice en question et je me montrerai courageux en introduisant le tout là où Mossieu Asselin pense que cela doit aller.
La grande tare du mouvement souverainiste (Louise Beaudoin l’a souvent dit et répété): on veut un Québec français et que tous parlent français (pourquoi pas?). Mais un français de qualité, cela n’entre pas dans le champ des préoccupations de ces rustres et de ces mal dégrossis. La quantité importe mais en ce qui concerne la qualité, nous pouvons repasser.
Mais que voulez-vous, chui SNOB, fédéraste et collabo!
JSB
LE SNOB que je suis face à la qualité de la langue n’hésite pas à offrir à ses détracteurs éventuels la bonne vieille chanson de Boris Vian:
Boris Vian
JE SUIS SNOB
Je suis snob
Je suis snob
C’est vraiment le seul défaut que je gobe
Ça demande des mois de turbin
C’est une vie de galérien
Mais quand je sors avec Hildegarde
C’est toujours moi qu’on regarde
Je suis snob
Foutrement snob
Tous mes amis le sont
On est snobs et c’est bon
Chemises d’organdi
Chaussures de zébu
Cravate d’Italie
Et méchant complet vermoulu
Un rubis au doigt
De pied! pas çui-là
Les ongles tout noirs
Et un très joli petit mouchoir
Je vais au cinéma
Voir des films suédois
Et j’entre au bistro
Pour boire du whisky à gogo
J’ai pas mal au foie
Personne fait plus ça
J’ai un ulcère
C’est moins banal et plus cher
Je suis snob
Je suis snob
Je m’appelle Patrick, mais on dit Bob
Je fais du cheval tous les matins
Car j’adore l’odeur du crottin
Je ne fréquente que des baronnes
Aux noms comme des trombones
Je suis snob
Excessivement snob
Et quand je parle d’amour
C’est tout nu dans la cour
On se réunit
Avec les amis
Tous les vendredis
Pour faire des snobisme-parties
Il y a du coca
On déteste ça
Et du camembert
Qu’on mange à la petite cuiller
Mon appartement
Est vraiment charmant
Je me chauffe au diamant
On ne peut rien rêver de plus fumant
J’avais la télé
Mais ça m’ennuyait
Je l’ai retournée
De l’autre cote, c’est passionnant
Je suis snob
Je suis snob
Je suis ravagé par ce microbe
J’ai des accidents en Jaguar
Je passe le mois d’août au plumard
C’est dans les petits détails comme ça
Que l’on est snob ou pas
Je suis snob
Encore plus snob que tout à l’heure
Et quand je serai mort
Je veux un suaire de chez Dior
JSB, snobinard ravi et de grand cru
Sur la gravité de la situation: Le déclin démographique et la pillage de notre État
Sur les choix véritables: PLQ, CAQ,ADQ: Mêmes pions des affairsites.
Sur ce que le PQ devrait faire pour élever son niveau de jeu pour faire face au défi existentiel qui se pose à la nation:
http://www.vigile.net/Une-Nation-face-a-son-destin
Québec veut franciser les noms anglais des grandes entreprises
Jean Charest n’a plus choix, il doit jouer la corde nationaliste pour ne pas se retrouver isoler du mauvais côté. Le plan nord ne pogne pas, les enjeux politiques se déplacent et lui glissent entre les doigts.
Trop peu trop tard, John James.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2011/08/29/002-oqlf-francisation-entreprises.shtml#commentaires
Cher M.Bousquet
En compulsant sur vos propres « Fôtes d’orthos » et en les exposants sur ce blogue » par un supposé « méa culpa « vous manipulez le standard de qualité des blogueurs, vous nous prenez pour quoi M’Bousquet ? Et M.Perrier ? Vos Manipulations de pensées d’intellos de mes deux et sans substances vous pouvez vous les ,,,,,,,enfin , On vous vois venir de loin,,,Vous les ennemis du Peuple Québécois , avec vos stratégies d’hypocrites et de vendeurs du temple
Oui M. Goyette, désormais, nous pourrons acheter de la farine Cinq roses à la place de la farine Five roses et les Rôtisseries pointages à la place des Rôtisseries Scores, ça a l’air.
Comme ça, M. Asselin, je manipule le standard de qualité des blogueurs quand je m’excuse de mes fautes ? Une mouche vous a piqué aujourd’hui ?
@ M. bousquet
Dans un village japonais très pauvre et boudhiste, le peuple avait fait voeu d’être vététarien, tout allait bien j’usqu’au jour ,ou le boucher ou si vous préférez le vendeur de viande alla se confesser sur la place publique de sa ferveur et de sa passion pour les viandes ,Et ,par un discourt » sans fôtes et très linéaire » en décrivant la Jouissance de manger de la viande, tout le peuple se bousculait pour acheter de la viande,,
Derrière toute confession publique ,il y a toujours Manipulation, derrière toute confession de « Fôtes d’Orthos » il y a toujours le rabaissement intellectuel de ses opposants, L’Art de la guerre de Suan Lieu
Vos commentaires très dépréciatifs à mon égard, Monsieur Michel Asselin, me laissent fort perplexe…
Me serais-je – sans m’en douter – rendu coupable d’une impardonnable hérésie en écrivant que notre si belle langue française, riche et harmonieuse, soit si maltraitée par ceux-là même qui s’en disent les plus farouches partisans?
Me voici donc rabroué, tel un indésirable en raison du grand respect que je porte à notre langue maternelle, par ceux-là même qui ont la prétention de bâtir un « pays » sur cette langue qu’ils malmènent pourtant si allègrement…
Vous pouvez bien massacrer autant qu’il vous plaira notre langue, Monsieur Asselin. Libre à vous. Piétinez autant que vous le voudrez l’orthographe, les accords et les conjugaisons. À répétition. C’est votre droit le plus strict. (Hélas…)
Mais…
Ne vous permettez pas de jeter le moindre fiel sur d’autres qui, à l’inverse, se font un devoir de constamment chercher à élever – au vu et au su de tous – le flambeau d’une si belle langue… qu’est notre langue française!
Un peu de décence, que diable! Et de la fierté.
(N’avez-vous point de fierté à l’égard de notre langue?)
Il y a ici des gens qui lisent mais ne comprennent rien. On fait du blablabla
Pourquoi ne pas immiter l Australie, ou 76% des immigrants travaillent après un an de leur arrivée.
Québec 4% se trouvent du travail,
En Australie on fait venir qseulement les gens dont on a besoin, des ingénieurs, des techniciens, des médecins etc. Pourquoi ne pas faire la même chose.
Une langue c’a s’ apprend quand il y a un salaire la fin du mois. Les australiens ont trouvée la solution. On importe ici trop de BS. La province est en dette, on fait des route sur notre Visa, faut trouver une solution ou les gens vont payer des impots, enrichir la province et un jour se croiront de vrais citoyens qui participent..
La CAQ de Legault/Sirois commence à nous mettre un peu plus de viande après l’os et pourtant je reste encore sur mon appétit ! Après nous avoir annoncé que son futur parti ne ferait qu’un mandat de cinq ans advenant une prochaine victoire électorale , ce qui ne semble pas très sérieux , voila maintenant qu’il nous sort l’appât suprême pour attirer tout ce qui existe de souverainistes –nationalistes –fédéralistes –alléluia , soit le dossier de la langue française .
Nous avons la chance ici de pouvoir compter sur une femme très compétente en la matière en madame Josée Legault et le billet de ce blogue est pas mal intéressant.
D’abord j’ai souri un peu quand j’ai pris connaissance de l’énoncé de nos deux moineaux nationalistes-fédéralistes du CAQ concernant la clause dérogatoire qui dit » il serait légitime pour son gouvernement d’utiliser la clause dérogatoire « …. évidemment ce serait » légitime » mais son gouvernement l’utiliserait-il ? Voila la question ? Parler d’utiliser cette clause dérogatoire pour se faire du capital politique c’est beaucoup plus facile que de le FAIRE quand on gouverne ! Vous en parlerez au grand narcissique Lulu Bouchard, illustre PM du PQ il n’y a pas si longtemps !
La raison pourquoi je doute beaucoup de la sincérité de nos deux moineaux nationalistes-fédéralistes est fort simple car je me souviens très bien lors d’une entrevue radiophonique de Dutrizac avec Legault qui portait sur la saga de l’industrie du gaz de schiste et Caillé dans le rôle du fou du village , que ce même Legault se mit a patiner de façon magistrale quand Dutizac lui demanda si LUI ( Legault ) aurait imposé un MORATOIRE sur cette exploitation douteuse d’une industrie ami avec les libéraux .Bien sûr il n’était pas question pour lui d’imposer un chose pareille a ses amis ! J’imagine que Monsieur Legault comme PM du Québec , qui serait très proche de ses amis du milieu des affaires , serait tout ce qu’il y’a de plus tolérant envers les industries délinquantes face a la loi 101 !
Par contre faut quand même avouer que Legault propose des choses concrètes alors que Charest n’osera jamais toucher au dossier linguistique avec des pincettes » because » sa clientèle anglophone et allophone lui en voudrait , que madame Marois est encore en mode » silence » et qu’elle a d’autres problèmes a régler de tout façon , que l’ ADQ de Deltell n’a jamais rien a dire sur les dossiers linguistiques ainsi que sur plusieurs autres et finalement QS qui comme l’ADQ ne se passionne que pour tout ce qui est économique …et le reste ? …bof…. !
Concernant la qualité du français parler et écrit par les francophones et qui serait selon certaines personnes sur ce blogue le SEUL problème linguistique au Québec ou du moins le plus important je crois que cette analyse est simpliste et quelques peu farfelue ! Même si demain tout les francophones du Québec amélioraient la qualité de leur français de 80 % cela n’aurait aucune incidence sur l’anglicisation massive de la ville de Montréal , du laisser aller évident dans le dossier linguistique par un gouvernement libéral qui tient a garder sa fidèle clientèle , celle-là même qui fait de l’urticaire juste a voir le chiffre 101 et de tout nos Elvis Gratton notoire du Québec qui jouissent de façon compulsive quand ils se mettent ….a parler anglais . Je suis évidemment pour un meilleur enseignement du français mais pas assez naïf pour embarquer dans cette analyse des plus douteuses.
@ M.Perrier
Et quel est cette fierté M.Perrier ? En étant comme vous un Fédéraliste ?En devenant un adversaire de la culture Franco-kébécoise ? Un ennemi comme Jean Crétin, ou Paul Martin ou Pet Trudeauiste ? En se drappant derrière ces » non fôtes d’orthos » ? Et en ayant une pensée obtus et » plus que passéiste » ? En refusant la remontée mondiale de l’Autonomie et des printemps arabes ? Et en refusant les brassages de l’automnes KébéKois ? Non M’Perrier , la vague de l’indépendance est bien parti , et tout les fédéralistes, comme diable en eau bénite sentent leurs pieds chauffés, brulés,,on nous fait à croire par les médias « de votre bord » que nos jours sont contés, mais en fait ce sont vos jours qui arrivent à leurs fin,car voyez-vous la vérité aura toujours le dessus sur les « Sans fôtes d’ortographes «
Je voudrais souligner deux points concernant la qualité du Français au Québec:
Premièrement, toutes les langues américaines ont connu une simplification par rapport aux langues européennes d’origine. Ceci est vrai pour le français, l’anglais, l’espagnol et le portugais. Les Québécois n’ont donc pas à avoir honte de parler un français appauvri, tout comme les Canadiens et les Américains parlent un anglais appauvri, les Brésiliens, un portugais appauvri et ainsi de suite. De plus, la qualité de la langue parlée et écrite au Québec ne cesse de s’améliorer depuis la révolution tranquille, ce dont on peut être fièr.
Deuxièmement, partout à travers le monde, le niveau de langage d’un individu est fonction de son niveau d’éducation. Dans le monde capitaliste, le niveau d’éducation est lui-même fonction de la classe sociale. Ainsi, lorsque Denise Bombardier écrit que les Québécois parlent mal, ce qu’elle veut réellement dire est: : »je suis une riche bourgeoise et la langue parlée par le petit peuple m’horripile, me dégoute. Mon bon parler-français est symbole de ma supériorité morale et économique » On entend ce discours à Outremont, certes, mais aussi partout ou la qualité de l’éducation n’est pas distribuée équitablement.
Il existe cependant des endroits de par le monde où ces disparités sont atténuées par un régime socialiste ou social-démocrate. Par exemple, en Scandinavie, il est impossible de déterminer la classe sociale d’un enfant en considérant son niveau de langage, sa culture générale ou son état de santé. C’est le modèle auquel il faut aspirer selon moi, et en ce sens, je crois que Legault va dans la bonne direction.
Nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’ondes, M. Michel Asselin.
Notre vision de la « réalité » est à des lieues de distance. Vous mentionnez, entre autre, ces « printemps arabes ». Et vous semblez supputer que cela ne me touche pas. Mais, voilà: mon épouse, ma compagne de vie depuis 1969, est Syrienne…
D’autre part, vous m’acoquinez – sans vraiment rien savoir de moi ni de mon parcours – à ce que vous exécrer le plus dans votre vision du fédéralisme. Sans rien le moindrement tangible pour appuyer un tel verdict.
Désolé de vous décevoir, M. Asselin, mais vous faites fausse route.
Peut-être êtes-vous un « nouveau venu » sur ce blogue, encore peu au fait de qui est qui. Quand vous aurez enfin compris ce très utile facteur, je suis confiant que vous reverrez de vous-même vos charges carabinées. Autant à mon égard qu’à celui d’autres intervenants.
Vous, moi, et tous les autres ici sommes dans le même grand bateau. Et nous voguons ensemble vers l’avenir. Tâchons d’être respectueux les uns envers les autres au cours de la traversée – et cela peu importe où nous accosterons éventuellement…
Parléz in bom franssa, cé inacceptabe, tabarnak!
Moi j’parlle com Falardo, tabarnak! chu du peupe
jSb
Les séparatistes, séparés de plus en plus s’en vont vers le bûcher si les états généraux sur la souveraineté, confié à M. Gérald Larose, ne resserre pas leurs rangs, en vue de la prochaine élection.
Partis politiques indépendantistes/souverainistes/séparatistes :
3 actuels. Le PQ, Québec solidaire, le PI « Parti indépendantiste »
2 à 4 projetés. M. Aussant voudrait en former un aussi, Option Québec, l’OQ pour les intimes plus quelques autres projets en chantier dont un, un parti sans parti mais avec plein de parti pris.
Les fédéralistes :
2 actuels. Le PLQ et l’ADQ.
1 projeté. La CAQ nationaliste fédéraliste de messieurs Legault, anciennement souverainiste et Sirois totalement et continuellement fédéraliste.
La protection de la langue française a besoin de lois et aussi d’incitations à la faire respecter par l’action des citoyens québécois francophones, ce que proposent le PQ et la CAQ, de 2 façons différentes mais qui devraient donner de meilleurs résultats que ce que ne fait pas le PLQ, parti anglophile.
Je pense que ça fait assez longtemps que Mr Legault n’est plus au P.Q pour qu’on cesse de dire l’ex Péquiste,vous ne pensez pas?
Si je manifeste cette fois-ci un peu de sérieux, je vais féliciter Josée Legault pour la clarté et la pertinence de sa présentation des propositions caquistes et caquetantes.
Il est radicalement clair, selon moi, que si nos gouvernements et nous-mêmes, nous ne sommes pas sur le qui-vive, nous (et nos enfants et petits-enfants) allons assister au long et pénible déclin de la francité nord-américaine. Tout gouvernement québécois, quelles que soient ses allégeances politiques, se doit de défendre vigoureusement la langue française et de renforcer la loi 101, si nécessaire.
Nous sommes confrontés à la question de la vie ou de la mort d’une langue et seule une pugnacité jamais démentie va nous permettre de ne pas sombrer.
Cela étant dit, je prétends, de façon non baveuse que nous tous et toutes, nous devons prendre toutes les mesures pour développer la qualité du français parlé et écrit. Il ne s’agit pas de hurler chaque fois que quelqu’un commet une coquille ou oublie un S dans une phrase. Ne devenons pas de ridicules censeurs marqués au sceau de la plus totale des intolérances. Mais soyons vigilants.
Je serai toujours présent pour défendre quantitativement et qualitativement la langue française. Et je m’allierai sans hésiter à d’éventuels adversaires politiques et intellectuels s’il s’agit de défendre MA LANGUE MATERNELLE, cette langue dont je suis imprégné depuis mes premiers cris et hurlements, cette langue qui m’a proposé, à sa façon, une vision du monde et une perspective qui m’ouvrent de vastes et inépuisables horizons.
JSB
L’anglais ne prospère pas partout au Québec, voici un résumé, tiré de l’Actualité.com sur l’éducation :
« Le pari fou des écoles anglaises, en déclin depuis l’adoption de la loi 101 et de plus en plus désertées par les anglophones eux-mêmes, les écoles anglaises du Québec sont condamnées à se réinventer pour survivre. La solution ? Augmenter la place du français !
Si bien que depuis le début des années 1970, le réseau anglophone a perdu plus de la moitié de ses 248 000 élèves. Aujourd’hui, ses 340 écoles publiques comptent à peine 93 000 inscrits. Cette lente désertion avait été interprétée dès 1992 comme un « arrêt de mort à retardement » par Gretta Chambers, ex-chancelière de l’Université McGill, dans un rapport sur l’avenir de ces écoles. »
Faut élire les gouvernements qui promettent ce qu’il faut pour soutenir le français au Québec et la culture québécoise aussi.
Ce débat sur la qualité du français est intéressant mais ce n’est certainement pas la bonne bataille qu’il nous faut mener pour la survie de notre langue et de notre culture.
Notre histoire comme peuple francophone dans un environnement anglophone qui fut et est encore hostile face a notre spécificité culturelle devrait nous motiver et nous amener à être plus solidaire les uns des autres plutôt que l’éternel foire d’empoigne qui nous caractérise comme société distinct.
Le peuple québécois francophone en est un qui est en mode survie depuis des lustres et il fut un temps ou la grande majorité des citoyens des générations précédentes n’avaient droit qu’a une instruction très limité et seul les biens nantis et les citoyens de la classe bourgeoise pouvaient faire instruire leur enfant à des niveaux supérieur comme le fameux cour classique dont la hiérarchie religieuse de l’époque avait mainmise.
Faire le débat sur la qualité de notre langue alors que nous sommes un peuple de survivants dont nos ancêtres étaient majoritairement des bûcherons et des travailleurs manuel ne fait que détourner l’attention des citoyens des vrais responsables du déclin de notre langue et de notre culture . Tant qu’a moi la bataille doit se faire au niveau politique d’abord. La bataille doit se faire aussi au niveau juridique. Quand le PQ en 76 a pris le pouvoir et nous a donné la loi 101 des canayens –francaaaaas que nous étions nous sommes passé aux québécois francophones. C’est a ce moment là que le Québec Inc. pris son envol, que de nombreuses entreprises qui jadis étaient » runnés » en anglais seulement du se conformer a la loi 101. Comme peuple le Québec moderne aura connu deux moments important face a sa survie et a son émancipation. Premièrement la Révolution Tranquille avec Lesage qui permis aux citoyens québécois de la classe moyenne et inférieur de passer de l’école primaire au secondaire et la venue du Parti Québécois en 76 qui nous donna la loi 101 .
Depuis ce temps le canada anglais qui nous endure comme peuple francophone depuis la conquête en espérant subtilement que le vœux de Lord Durham se réalise au plus vite fait TOUT en son possible pour diminuer et même abolir la loi 101 . Et encore aujourd’hui pendant que nous nous débattons entre-nous sur la qualité du français et les » fôtes d’ortografffffes « »les responsables de l’Office de la langue française dorment au gaz, les travailleurs unilingues anglophones ainsi que les entreprises et les commerces qui les engagent ne s’inquiètent même plus des conséquences qu’ils pourraient subir tellement ils sont en sécurité avec le gouvernement de pleutres actuel de John James Charest.
@J.S. Baribeau
La journée ou vous pourrez chausser les souliers de Falardeau n’est pas encore arrivée et n’arrivera probablement jamais ! J’ai quelques livres de Falardeau chez-moi et je peux vous assurer que vos commentaires sur ce blogue n’arrivent pas a la cheville des réflexions et de la pensée du créateur d’Elvis Gratton !
Hé! les gars! Lachez-vous un peu les baskets! Allez au fond des choses et finissez-en avec les attaques ad hominem.
Vos dialogues insipides et déplacés jettent de l’ombre aux chroniques si intéressantes de Mme Legault.
Lachez un peu le clavier! Faites autre chose de vos dix doigts. Vous nous reviendrez quand vous aurez quelque chose d’intéressant à soumettre.
On dirait des pits bulls qui ne veulent pas lâcher le morceau.
@Diane Leclerc
Et vous ? Avez-vous une opinion ?
Madame Legault alimente un blogue pour justemment créer une discussion !
Vous pouvez si vous le voulez ne lire que le billet de Josée Legault et vous abstenir de lire les commentaires des blogueurs si ces commentaires vous offusque ! Ou peut-être participer al a discussion !
Je participe quand je juge pertinent de le faire et j’essaie d’éviter les dialogues qui se prolongent.
Je ne pense pas que la qualité du français soit un enjeu électoral qui va inciter la polulation à adhérer à ce parti.
La véritable préoccupation des gens est l’économie.
Avec la crise américaine et la bourse qui est incertaine, on se demande si nos économies fondront comme neige au soleil.
François Legault ne convaincra pas non plus les gens d’exiger de se faire servir en français.
De plus, quand on appelle à différents endroits, les boîtes vocales donnent la priorité à la langue anglaise.
La musique aussi est plus anglophone , les films etc.
Yvon Deschamps a même dit que d’ici minimum 20 ans cette langue sera en péril.
Pour travailler , on doit être bilingue point.
Bref , François Legault veut avoir le vote du parti québécois mais il aura d’autres stratégies pour attirer les gens d’affaires.
Mme Leclerc, vous devez avoir des talents de négociatrice efficace, vous venez ainsi de me mettre d’accord avec le dernier commentaire de M. Asselin.
Ces dialogues que vous trouvez insipides n’enlèvent rien aux chroniques si intéressantes de Mme Legault. Le secret est de ne pas les lire. Facile d’éliminer celles et ceux que nous pouvons trouver simplistes : Leurs noms sont indiqués en haut de chaque message, s’agit de passer par-dessus.
Nous vous invitons à participer autrement que, par une critique générale des pit-bulls, vous semblez avoir du mordant aussi.
@Diane Leclerc
Je suis entièrement d’accord avec vous Mme Leclerc. Vous comparez certains à des «pits bulls» et j’ajouterais que le sujet de la langue n’est que le prétexte à perpétuer un antagonisme profond entre des clans.
Quand M. R. Asselin vous invite à ne pas lire les commentaires ou à participer aux discussions, en réalité il vous invite à choisir votre clan.
Sachez que depuis quelque temps ici on s’en prend aux personnes, pas aux idées. Ici on ne réfute pas un argument avec un contre-argument, on torpille, on vise pour tuer, rien de moins.
Comme j’ai la mauvaise habitude de ne fonctionner que par citations j’en reprendrai une que j’ai utilisée dernièrement mais qui m’apparait toujours à propos:
«Les esprits d’élite discutent des idées. Les esprits moyens discutent des événements. Les esprits médiocres discutent des personnes» [Jules Romains]
Entre Falardeau et Baribeau, je choisis Baribeau. Et je le fais en toute modestie, ce dont mes détracteurs vont profusément douter. Puissent-ils rire à gorge déployée lorsqu’ils me liront! Espérons qu’ils ne souffrent pas d’agélastie. Ce serait triste, voire un peu tragique.
J’ai aussi plusieurs livres de Falardeau chez moi. À une époque (années 70 et début des années 80) j’ai bien connu Falardeau et Julien Poulain (ou «in») que j’ai régulièrement invités dans mes cours.
Je considère Falardeau comme un grand cinéaste, éminemment talentueux. LE TEMPS DES BOUFFONS est un petit chef d’oeuvre qui ne dure que quelques minutes. Mais quel souffle et quelle merveilleuse révolte, digne du grand Léo Ferré! J’ai fait voir ce film à des centaines d’étudiants qui en restaient toujours bouche bée. J’avais l’habitude de demander une discussion sur les films présentés dans mon cours. Mais après le visionnage du TEMPS DES BOUFFONS, il y avait un silence qui durait quelques minutes, ce que je trouvais très émouvant et touchant.
Falardeau a aussi été un pamphlétaire brillant et redoutable, s’insérant bien dans une vieille tradition québécoise qui est hélas méconnue par moult citoyens québécois.
Mon problème, c’était LE FANATISME de Falardeau, fanatisme partagé par de nombreux nationaleux qui, comme trois participants réguliers à ce blogue, ne croient pas à LA LIBERTÉ D’EXPRESSION et aux divergences idéologiques normales en démocratie.
Certains nationaleux du pays «laurentien» ou «québécois» auraient été franquistes en Espagne, salazariens au Portugal, mussoliniens en Italie et, éventuellement, hitlériens en Allemagne.
Cela étant dit je suis un «écrivant» qui essaie de ne pas devenir un écrivaillon de bas étage. Chacun est libre d’apprécier à sa façon mon humble écriture que je tente d’améliorer et de peaufiner.
***Mais cela nous éloigne de la défense de la loi française.***
En ce qui concerne le phénomène François Legault il y a deux choses qui, entre autres, me taraudent et m’inquiètent.
Premièrement, comment les caquistes peuvent-ils défendre la langue française et la culture québécoise sans penser qu’ils vont éventuellement devoir rouvrir la question nationale, la question constitutionnelle?
Deuxièmement, tout comme Denis Drouin, je me méfie des sondages. Et lorsqu’on attribue des scores élevés à Legault, on se trouve quand même à comparer des politiciens déjà en place à un politicien qui reste hypothétique et éthéré. Drôle de comparaison! Évidemment cela indique une tendance plus ou moins vague, plus ou moins précise. Mais il ne faut pas voir plus que cela dans ces sondages qui ne cessent de confirmer LA SONDAGITE MORBIDE ET ÉVENTUELLEMENT ANTI-DÉMOCRATIQUE dont souffrent de nombreuses sociétés contemporaines. Mais enfin, qui vivra verra!
Malgré les querelles politiques et idéologiques, je reste et resterai un défenseur acharné et inlassable de la langue française. Certains nationaleux n’en font pas autant puisqu’ils assument une «québécitude» régressive, passéiste et délétère.
Mes salutations profondes à ceux et celles, nombreux et nombreuses, pour qui la liberté d’expression, c’est presquement «sacré». Nous devons échanger, causer, discuter et parfois nous disputer respectueusement.
JSB
Monsieur Drouin !
Vous voila devenu une pauvre victime alors que vous faites dans le » pitbull » subtil depuis fort longtemps sur ce blogue avec vos citations des plus ridicules !
Tout comme l’invitation proposée a madame Leclerc je vous invite a discuter du sujet plutôt que faire dans l’apitoiement et la victimite !
Ici c’est un blogue politique et social qui donne parfois des discussions corsées ! Si vous voulez fraterniser et vous faire des ti-n’amis il y’a Facebook , Twitter et les Phamacie Jean Coutu !
Je n’aime pas contraindre qui que ce soit à faire ce qu’il ne veut pas faire. Mais, et je le dis de manière gentille, je me demande pourquoi Diane Leclerc ne concote pas un texte dans lequel elle nous expliquerait sa position à elle face à la langue française et face à l’irruption un tantinet insolente de François Legault et des «caquistes» sur la scène politique québécoise.
JSB
Mme Legault,
Encore une fois je suis d’accord avec votre analyse. Les fondateurs de la CAQ ( F-CAQ) opèrent un positionnement bien timide au regard de la langue française. Quelqu’un soulignait fort justement (était-ce vous ?), qu’étant issu essentiellement du monde des affaires (et j’ajoute dans des domaines où domine outrageusement la langue anglaise) il était compréhensible que les F-CAQ ni aillent que du bout des doigts. Est-ce par crainte de soulever l’hostilité des chefs d’entreprises à leur égard ? Est-ce qu’ils espèrent qu’en offrant au peuple un petit bonbon qu’ainsi ils recevront son approbation ? C’est probablement les deux à la fois.
Si c’est le cas, la stratégie des F-CAQ de ménager la chèvre et le chou pourrait bien leur jouer un mauvais tours. En effet confronter à des questions d’analystes intelligents et informés, ils pourraient bien être amenés à préciser leur pensée. Et là, comme on dit dans certaines régions d’ici, «Ça pourrait bien commencer à shirer de t’sour.» ( Tiens, que voici une bonne raison de mériter une fatwa de la part des certains ayatollahs ! 😉
«On ne saurait stigmatiser par trop d’expressions le vice de ces hommes souples et trompeurs toujours prêts à parler comme vous le voulez, non comme la vérité l’exige.»
[Cicéron]
@Réjean Asselin
Merci de l’invitation !
«Quel dommage que les imbéciles soient des gens si pleins d’assurance et les gens intelligents, si pleins de doutes.»
[Jean-Michel Wyl
P.S. Je constate que vous me les lisez toutes … 😉
D’accord avec Mme Leclerc. Ça devient lourd.
GAG
J’aime bien le commentaire de Mme Leclerc.
Je le trouve approprié.
Par contre, j’estime que minimiser son commentaire en subtilement faisant pression pour qu’elle « ponde » un texte me semble plutôt « cheap ».
N’A-T-ELLE PAS DROIT ELLE AUSSI À SA LIBERTÉ D’EXPRESSION ?
al
@JSB
J’espère que quand vous corrigiez les copies de vos étudiants vous ne preniez pas un parti-pris si évident.
Mme Leclerc à droit à son opinion et ce ne sont pas vos subtilités d’ancien prof de socio qui y feront quelque chose.
J’abhorre les visages à deux faces qui se regroupent entre eux dans des chapelles qui n’ont comme objectif que de s’auto-aduler tout en assassinant ceux et celles qu’on ne reconnait pas comme faisant parti du clan.
Mme Legault, tout ça n’est que caquetage de « quêteux » auprès du maître Rocanada Ottawa par les caquétissses et péquisssses dans une gouvernance souverainement coloniale-provincialiste de l’État québécois.
Toute cette bouillabaisse ne rassure que les viscères de ceux et celles qui de peur de se tenir debout, ont peur d’avoir peur de se faire peur les uns les autres.
UNE FOIS DE PLUS ET NON LA DERNIÈRE, PATHÉTIQUE !!!
@Benoit Carré
Vous pensez trop «carré» pour que j’aie le goût d’échanger avec une SQUARE HEAD.
JSB
M. Baribeau
Vous écrivez :
«Certains nationaleux du pays «laurentien» ou «québécois» auraient été franquistes en Espagne, salazariens au Portugal, mussoliniens en Italie et, éventuellement, hitlériens en Allemagne.» [Jean-Serge Baribeau ]
Derrières vos paroles mielleuses, votre fiel, et vos insultes sont des plus abondants, haineux et lâchement assassins. Si vous mettiez des noms sur vos condamnations dignes des pires inquisiteurs, ça vous vaudrait des poursuites. Peut-être avez-vous prof de socio dans une autre vie mais maintenant, alors que d’autres vous prennent pour leur mentor, vous ne faites pas ni dans diplomatie ni dans la sereine compréhension des phénomènes sociaux où nous baignons.
J’ose espérer que vos mots ont dépassés votre pensée …
«Les hypocrites, comme les abeilles, ont le miel à la bouche et l’aiguillon caché.»
[Jacques Delille]
@ Mme Leclerc,
Dite-vous que, bien que passionnante, la politique a quelques fois des raisons que le coeur ignore.
Je me permets de vous suggérer, comme à tout politicien, de brandir votre parapluie d’indifférence contre les énormes grossièretés de certains experts en catologie.
Cordialement, JPG
@ JSB
Se faire insulter par une personne comme vous c’est peu de chose en vérité.
En fait, je me rétracte. Je ne me sens nullement insulté par vos remarques à mon sujet. Je suis plutôt fier de bien porter mon nom, c’est à dire ne pas faire dans la dentelle, dans les sous-entendus, dans l’hypocrisie quoi . En un mot comme en cents de ne pas être comme vous.
Je ne vois donc rien de respectueux à envelopper vos paroles empoisonnées dans un emballage de beaux mots.
N’est-ce pas Socrate qui avait écrit : « Connais-toi toi-même ».
Vous devriez méditer ces puissantes paroles M. Baribeau.
@Denis Drouin
Mes mots reflètent ma pensée. Je sais qu’un certain nationalisme hargneux, haineux et borné peut déboucher sur le national-socialisme hitlérien ou sur le fascisme italien.
Vous avez le droit absolu de ne pas voir les choses comme moi mais je maintiens mes propos jusqu’à preuve du contraire.
Avez-vous vraiment lu les propos, depuis des semaines, de certains nationaleux qui sévissent dans ce blogue. J’ose espérer que les options nationalistes de Josée Legault n’entérinent pas ce nationalisme morbide et étroit d’esprit.
Je vous respecte, Denis Drouin, mais je pense que vous saisissez mal l’horreur qui sévit de plus en plus dans ce blogue en train de devenir un espace d’intolérance et de haine. J’ai horreur des ADULESCENTS et ils sont quelques uns qui sévissent dans ce blogue pour adultes.
JSB
Mr Drouin
Encore une fois votre citation vous ressemble.
Les hypocrites , comme les abeilles , ont le miel à la bouche et l’aiguillon caché.
D »autres vous prennent pour leur mentor .
Vous devriez être capable de me nommer si Mr Baribeau est mon mentor.
Les mots non dits et les coups bas , ça recommence .
Vous écrivez à Diane Leclerc :
Ici on s’en prend aux personnes , pas aux idées. Mr Réjean Asselin , Mr Baribeau furent identifiés et aussi attaqués comme le font les pitt bull .
BRAVO.
Trêve de grossièretés.
J’aimerais souligner un aspect de la démarche des F-CAQ.
Il y a quelques années je déplorais la nécessité pour un politicien de s’identifier à un parti politique s’il désirait avoir un réel impact sur sa société. Je me disais que nous devrions pouvoir déclarer tout de go : Voici ce que je pense, voici ce que je veux faire, voici ce que je veux changer. Je me disais alors que si une telle déclaration suscitait une certaine adhésion tant chez des candidats que chez les électeurs, on pourrait se retrouver avec un agenda politique n’appartenant à aucun parti spécifique, mais avec des objectifs pouvant appartenir à plusieurs.
En fait je souhaitais la disparition des partis politiques obligeant tous et chacun à suivre la ligne du parti, à devenir ni plus moins que des béni-oui-oui. Souhait des plus utopiques il va sans dire.
Bien que je n’adhère pas à la philosophie sociale et économique des F-CAQ, je vois avec intérêt la démarche de ces deux personnalités. Elle s’approche un peu de ce que je voyais comme une solution au cynisme politique qui s’accroit de jour en jour et nuit fondamentalement à l’émergence d’une synergie nationale qui pourrait être des plus productives.
Mon propos n’est donc pas de souhaiter le maintien des axes gauche/droite ou fédéralistes/souverainistes. Mais je me demande si une approche comme la CAQ pourrait réussir à canaliser toutes les forces vives de la nation en laissant de côté les antagonismes comme ceux qui se manifestent sur ce blogue et ailleurs évidemment.
«Lorsqu’une question soulève des opinions violemment contradictoires, on peut assurer qu’elle appartient au domaine de la croyance et non à celui de la connaissance.»[Voltaire]
@ Jean-Serge Baribeau
Mais, M. Baribeau, vos propos alimentent directement ce que vous dénoncez. Comment mettre fin à ce cercle vicieux de la haine et d’intolérance?
«La meilleure façon de se défendre est de ne pas imiter l’offenseur.»
[Marc-Aurèle]
@thibaudeau Claire
Ne prenez pas la mauvaise habitude de citer faussement. C’est très vilain et ça nuit à votre crédibilité.
Je vous cite : «Vous écrivez à Diane Leclerc :
Ici on s’en prend aux personnes , pas aux idées. Mr Réjean Asselin , Mr Baribeau furent identifiés et aussi attaqués comme le font les pitt bull .»
Or, je n’ai jamais écrit ces phrases. Je veux bien croire que les citations ne sont pas votre tasse de thé mais un peu de rigueur de nuirait pas. Des guillemets «», vous connaissez ?
En passant, l’abréviation de monsieur c’est » M.; » pas » Mr » qui est en anglais.
Je n’ai rien trouvé pour vous comme citation …
Je veux mettre un terme à une querelle stérile, vide, vidante et inutile. Mais je souligne que ce que j’ai envoyé comme message à Diane Leclerc, c’est ceci:
***«Je n’aime pas contraindre qui que ce soit à faire ce qu’il ne veut pas faire. Mais, et je le dis de manière gentille, je me demande pourquoi Diane Leclerc ne concote pas un texte dans lequel elle nous expliquerait sa position à elle face à la langue française et face à l’irruption un tantinet insolente de François Legault et des «caquistes» sur la scène politique québécoise.»***
Si c’est là ce qu’on appelle forcer quelqu’un à prendre position, c’est que quelqu’un m’en a fait fumer du maudit bon et que j’ai perdu tout contact avec la réalité.
Dernière remarque de «chicane»: certaines personnes, lucides et clairvoyantes, ont remarqué que, depuis quelques semaines, il y a beaucoup de hargne et de ressentiment dans ce blogue, excellent par ailleurs.
Je ne vois pas pourquoi ces personnes ne «nous» court-circuitent pas en présentant sereinement leur point de vue sur le sujet. Le présent sujet porte sur le CAQ (Legault et Sirois) et sur la langue.
Il serait intéressant d’entendre et de lire de nouveaux angles, visions ou points de vue sur les divers sujets abordés et, en particulier, sur la question linguistique.
JSB
@ Jean-Serge Baribeau
Voir mon commentaire à : 30 août 2011, 14:07
«Au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi, mieux vaut attendre un peu qu’on le change en ami.»
[Georges Brassens]
@Claire Thibaudeau
Merci de votre appui qui me touche et m’émeut. Vous avez compris que s’il m’arrive de me montrer plus insolent, c’est que j’en ai assez d’un certain ton qui rend irrespirable l’atmosphère qui, parfois, prévaut dans cet excellent blogue.
MERCI!
JSB
@Denis Drouin
Sachez que vos propos m’amènent à réfléchir et à me poser des questions, ce qui ne signifie évidemment pas (vous le savez) que je suis toujours d’accord.
Respectueusement!
JSB
J’espère que Legault, Sirois et plein d’autres personnes connaissent cette magnifique chanson:
LA LANGUE DE CHEZ NOUS (à Félix)
paroles et musique: Yves Duteil
C’est une langue belle avec des mots superbes
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l’on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment
Et du Mont St-Michel jusqu’à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s’est pris dans une harpe
Et qu’il en a gardé toutes les harmonies
Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C’est d’abord en parlant que la fête commence
Et l’on boit des paroles aussi bien que de l’eau
Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux,
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux
C’est une langue belle à l’autre bout du monde
Une bulle de France au nord d’un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d’un volcan
Elle a jeté des ponts par-dessus l’Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs
Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu’on y parle encore la langue de chez nous
C’est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre des trésors de richesse infinie
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu’il faut pour vivre en harmonie
Et de l’Île d’Orléans jusqu’à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s’est pris dans une harpe
Et qu’il a composé toute une symphonie
Et de l’Île d’Orléans jusqu’à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s’est pris dans une harpe
Et qu’il a composé toute une symphonie
***Qui donc disait récemment qu’il faut parfois s’en remettre aux poètes et aux artistes?***
JSB
M. Baribeau,
Vous visez juste quand vous comparez les excès de nationalisme avec ceux de Mussolini, Franco et même Hitler. Ceux qui se cachent derrière un nationalisme exagéré ou fanatique sont les plus dangereux car ils croient leur cause noble et sont prêts à tout pour la faire avancer.
Je suis surpris de lire des attaques personnelles contre ceux qui défendent la qualité du français surtout que ces attaques proviennent des plus nationalistes, donc de ceux qui prétendent défendre le français avant tout. Hélas, cette supposée défense du français n,est que de la fumisterie.
la langue française au Québec est bien trop importante pour que sa défense soit entre les seules mains des souverainistes.
Mme Legault se moque de François Legault lorsqu’il il veut encourager la responsabilité individuelle dans le dossier linguistique, préférant, comme la majorité des souverainistes, laisser l’état s’en occuper à notre place. Quelle fumisterie.
Mais ce n’est pas juste dans le domaine de la langue qu’on retrouve cette attitude de demander à l’état de s’occuper. Nos vieux, nos jeunes, nos décrocheurs, ils exigent toujours plus de lois, de règlements, de contrôles, de budgets pour régler les problèmes, jamais ils n’acceptent la responsabilité individuelle comme moyen efficace. Ils ont créer une bureaucratie lourde et non performante et pensent que la seule façon de l’améliorer est en l’agrandissant. Au moins M. Legault croit au pouvoir des individus.
Et si on revenait un peu sur le « cas » de François Legault, hum?
Pourquoi?
Parce que, non seulement son « cas » s’avère-t-il le sujet principal de ce billet, mais aussi parce que son « cas » est véritablement un… « cas ».
Donc, un constat: si François Legault plane si haut dans les sondages, et cela depuis des mois, ce n’est pas en raison de son charisme (nul) ou de ce qu’il propose comme éventuel programme (pas fort). Plutôt, ce qui lui permet de devancer les autres, c’est que ces autres ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils ont déjà été.
François Legault est en ce moment fort de la faiblesse des autres.
Orateur ennuyeux, n’ayant qu’un programme peu emballant à proposer, son meilleur gage de succès est d’en dire le moins possible et de se montrer le moins possible. Plus il respectera cette approche d’absence « stratégique », meilleures seront ses chances de l’emporter – pourvu que des élections ne soient pas déclenchées trop tôt.
De son côté, Jean Charest se doit de comprendre, si ce n’est déjà fait depuis longtemps, que des élections hâtives (fin septembre ou octobre) lui permettraient très probablement de conserver son fauteuil de premier ministre.
En coupant l’herbe sous le pied de François Legault avant que celui-ci ne soit fin prêt, et profitant de la pagaille et de l’éparpillement du côté des souverainistes, Jean Charest pourra rester en poste. Et possiblement faire avancer son Plan Nord…
(Que l’on ne se méprenne pas sur ce qui précède. J’observe et je traduis ce que je vois. Mon commentaire ne vise nullement à prendre parti pour ou contre qui que ce soit. Mes propos se veulent d’un froid réalisme. Rien d’autre.)
@ À tous et toutes
Ce quoi certains fédéralistes arborent et nient, dans le débat sur la question nationale québécoise, est le nouveau paradigme selon lequel le ROC, depuis 1982, en acceptant le legs impérialiste britannique sur le peuple québécois lors du rapatriement du British North America Act, se construit un pays annihilant toute possibilité d’une pleine émancipation politique de la nation québécoise sur son territoire.
Dès lors, devenu depuis 1982 seul maître d’oeuvre de la contrée dénommée, il va sans dire « Canada », il est de bon aloi de nommer cette nouvelle réalité autrement, telle qu’elle se réalise politiquement au quotidien dans le carcan de la Rocanadian national building policy.
Donc, depuis les échecs circonférentiels constitutionnels connus de 1982 à ce jour, nous devons faire le constat qu’il existe deux nations et pays distincts a mari usque ad mare au nord du 49e parallèle en Amérique du Nord qui ne peuvent plus coexister sans reconnaissance mutuelle constitutionnalisée de deux nations ayant le droit d’autodétermination sur leur territoire propre.
Il n’est aucunement haineux de nommer une nouvelle réalité politique telle qu’elle est, comme voudrait le faire croire la propagande fédéraliste de certains participants sur ce blogue.
Ceux et celles qui veulent jouer le jeu de l’autruche en ont le droit, mais ce n’est surement pas le meilleur moyen de solutionner l’impasse constitutionnelle perdurant en raison de la volonté impérialiste des Rocanadians de maintenir le statu quo politique.
Dois-je vous rappeler la formule d’amendement constitutionnel bétonnant la sujétion politique du Rocanada sur le Québec tant que la nation québécoise ne décidera pas de voler de ses propres ailes ? La voici: Assentiment ou refus de 7 provinces sur 10 dénombrant au moins 50% de la population totale mari usque ad mare.
Maintenant voici présentement les % de la population des provinces répartie mari usque ad mare:
Ontario 38,75%
Québec 23,17%
C-Britannique 13,29%
Alberta 10,91%
Manitoba 3,62%
Saskatchewan 3,07%
Nouvelle-Écosse 2,75%
Nouveau-Brunswick 2,20%
Terre-Neuve-Labrador 1,49%
Ile-du-Prince-Édouard 0,49%
L’Ontario n’a qu’à rallier 5 provinces à sa volonté de maintenir le statu quo et le joug politique rocanadian sur le Québec.
Pour ma part, seule l’analyse de cette formule d’amendement me permet de nommer ce nouveau paradigme politique: Rocanada vs Québec.
À bon entendeur, salut !
Mr Drouin.
Oui je mets un R je n’y vois aucun ennui .Il y a des limites à chercher des erreurs.
Mais ne vous en déplaise, j’ai lu votre écrit adressé à Diane Leclerc et l’ai copié pour enchaîner avec des exemples précis .
En ce qui concerne vos citations , elle deviennent votre tasse de thé car je vous les retourne .Je le fais car vos citations sont votre miroir.
Je connais les guillemets , je n’ai pas l’intention d’avoir des cours de français niveau 101 de votre part .
Et oui Mr Baribeau , Mr Perrier et Mr Réjean Asselin et d’autres ont des écrits qui me rejoignent .Il y a de la noblesse dans le R .
Au revoir MR DROUIN ET BUVEZ toutes vos tasses de thé .
Mr Baribeau si je vous fais offense en ajoutant un R dites-le moi car un mentor mérite respect.
ERRATUM: « rallier 6 provinces », vous l’aviez sans doute remarqué.
Bonjour Mme Legault,
D’abord, bon retour de vacances en espérant qu’elles vous ont été salutaires.
J’ai une question : Vous dites que la présidence de l’OQLF doit être dépolitisée et que la personne désignée pour ce poste devrait être nommée par l’Assemblée nationale plutôt que par l’unique 1er ministre. Est-ce-qu’il doit y avoir unanimité de L’AN? Sinon le parti majoritaire y nommera la personne qu’il veut pour imposer ses politiques.
Où est la nouveauté dans les propositions du duo Legault-Sirois, parrainé par le duo Desmarais-Péladeau? Comme disait l’un: « Les Québécois veulent un *char neuf*, peu importe *l’itinéraire*. Je crois qu’ils se rendront compte assez tôt que le *char neuf* n’est qu’une *vieille minoune maquillée* et qu’ils s’intéresseront à *l’itinéraire* des Partis politiques du Québec (Et la marche pour l’Indépendance est une route intéressante), qu’ils ne voteront pas seulement pour un *certain sourire sympathique*, comme le 2 mai dernier…
@ M. J S Baribeau
Vous avez horreur des ADULESCENTS , mais vos insultants propos des souverainistes » Nationaleux » font de vous un AVORLESCENT
avorlescent : petit homme mal fait avec une pensée linéaire et larvée
Merci beaucoup, Mme Legault, pour cette analyse des propos de votre homonyme.
Pauvre M. Legault, il tient mordicus à ménager la chèvre et le chou. Un autre pleutre du beau Québec.
Le PLC peut dormir tranquile, pour le moment. A moins d’un revirement radical, la haute mer attend encore le navire Libéral du Québec.
On ne peut pas dire que l’on s’ennuie cet été.
@ À tous et toutes
Retour sur la formule d’amendement de la constitution: 7 provinces dénombrant au moins 50% du total de la population mari usque ad mare pour accepter ou refuser une proposition d’amendement à la constitution actuelle.
Aucun propagandiste fédéraliste ne relèvera le fait que, selon cette formule d’amendement, seulement 7% de la population mari usque ad mare, soit le total de la population des 4 provinces maritimes peut bloquer tout amendement à la constitution actuelle, l’équivalant d’un droit de veto constitutionnel accordé à cette seule région regroupant la Nouvelle-Écosse 2,75%, le Nouveau-Brunswick 2,20%, Terre-Neuve 1,49% et l’Ile-de-Prince-Edouard 0,49%.
Plus bétonné que ça, tu meurs.
@ Mme Bourassa: vous trouverez ici toute la «mécanique» politique du VG.
Dont sa nomination qui doit être approuvée par au moins les 2/3 des membres de l’Assemblée nationale.
http://www.vgq.qc.ca/fr/fr_organisation/fr_Fichiers/fr_Loi-verificateur-general.pdf
Serait-ce un sujet si brûlant que d’élaborer un tant soit peu sur la qualité du français écrit et parlé au Québec ? Et de prendre tous les moyens nécessaires pour améliorer notre français afin d’être au même diapason de la francophonie internationale. Un peu gênant en effet de constater que pour tous ceux qui se targuent d’être les défenseurs de la langue française dans les Amériques se laissent aller et se contentent de si peu. Car comment exprimer une idée et savoir argumenter si tu n’as pas les mots pour le dire ? Ou bien tout simplement pour exprimer un état d’esprit, étaler ses états d’âme avec les mots requis.
Tout en constatant qu’il faut marcher sur des oeufs en effleurant le sujet de la langue, serait-ce la faute du 2 de Mai 2011 ou bien celle d’Irène que certains nationalistes deviennent de vrais gripettes avec une rage mal contenue sur ce billet ? Revenons en tout de même ! Il ne faut pas tout de go grimper dans les rideaux car être gripette et chicanier ne fait jamais bon ménage avec tous ceux qui ont choisi le pacifisme à la Canadienne.
Le 1er juillet dernier, de passage à Fredericton, je lisais le journal local le ‘Telegraph-Journal’.
La première page s’attardait à la visite de William et Kate ainsi qu’à la « sortie » de deux députés d’arrière banc dénonçant le coût du bilinguisme dans cette province.
Ils prenaient en exemple l’éducation, en utilisant le cas du transport scolaire: on y relatait l’exemple d’un petit garçon de langue française dont l’itinéraire longuet provoquait, aux dires des députés, une attente indue pour ses camarades de langue anglaise.
Selon l’article, le premier-ministre a eu un entretien avec les députés fautifs. Il s’est, par ailleurs, désengagé de leur propos et a réitéré son soutien au bilinguisme, en insistant sur le fait que le Nouveau-Brunswick demeure la seule vraie province bilingue au Canada.
Grosso modo, ça s’arrêtait là.
Si je passe par Fredericton pour arriver à notre contexte ici à Montréal, c’est pour faire état de l’argument économique. Le bilinguisme a un coût et ce dernier ne trouvera jamais grâce aux yeux de ceux se contentant de voir tout au travers du prisme économique. Car, pour eux, tout se résume par les profits et les pertes.
Permettez-moi de revenir à l’article de journal et au coût du bilinguisme en donnant la parole à Michel Cormier, commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick. Lui, défendait le bilinguisme selon une base idéologique plutôt qu’économique. Ainsi, pour ce dernier, offrir les mêmes services en français et en anglais à ses concitoyens, répondait à un impératif de justice ou d’équité.
Autrement dit, il en va de ce que l’on croit être juste et d’agir en accord avec ces idées, quel qu’en soit le coût.
Par opposition, en juillet dernier au Québec, la SODEC a accordé son financement au dernier film de Jacob Tierney. Le film scénarisé et tourné en anglais n’a pas été doublé en français; la SODEC estimant que cela aurait coûté trop cher…
Nos propres institutions ne voient même pas la nécessité de faire ce qui est juste. Pour preuve, l’OQLF (Office Québécois de la Langue Française) continue à faire dans la communication et l’encouragement plutôt que dans l’application des règles.
De plus, l’anglais a été élevé au rang de compétence dans le milieu du travail; un anglais duquel il est préférable d’avoir purgé toute trace d’accent français surtout… Tandis que le français, lui, semble plutôt facultatif.
La triste vérité, c’est que notre propre nonchalance et celle de nos gouvernements et institutions nous ont mené jusqu’ici.
Il est vrai qu’il en coûtera toujours trop cher aux yeux de certains de faire ce qui est juste. Cela ne devrait pas nous empêcher de le faire pour autant.
Exiger de nos immigrants qu’ils soient francophones ou francophiles serait un bon début. Mieux les intégrer est une évidence.
Faire du français la langue d’accueil et la langue de travail pour tous s’impose de plus en plus comme une nécessité. Gros programme, je sais. Mais, pas impossible pour autant.
Oh! En terminant, il me semble utile d’ajouter ceci: se balancer éperdument de ce que disent et pensent nos concitoyens de langue anglaise et parfois même de langue francaise quand leur discours s’éloigne de l’honnêteté intellectuelle et voisine plutôt avec l’enflure verbale et/ou la prose haineuse…
En résumé, exiger plus de nos immigrants, plus de nos institutions, plus de nos élus, plus de nos concitoyens et plus de nous-mêmes…
Voilà, selon moi, qui serait plus juste pour le Québec.
Enfin, cessons d’opposer le « bon Français » à la question du risque d’acculturation. La qualité de la langue parlée et écrite est importante certes, mais elle ne doit pas se substituer à la réalité du risque d’acculturation des francophones du Québec. Ces deux questions peuvent et doivent être abordées franchement et non mises en opposition.
Sur ce bonne nuit à tous et merci d’avoir lu ce texte trop long…
Objecteur Conscient
Très bon commentaire. Vous mettez réellement l’emphase sur la priorité concernant la survie du français en Amérique du nord. Le problème est avant tout politique et juridique. Bien sûr l’amélioration de la qualité de notre français parlé et écrit doit rester un objectif important mais d’en faire le problème MAJEUR tout en minimisant l’aspect politique c’est pour le moins réducteur . Regardons le peu d’importance que le gouvernement libéral de John James Charest accorde a l’augmentation constante de l’anglicisation de Montréal , les personnes responsables du dossier de la langue comme la ministre Saint-Pierre qui ne fait que répéter ce que le boss lui recommande et la nomination d’une libérale a la tête de l’OQLF dont le boss ( encore ) peut contrôler de façon subtile pour ne pas que l’organisme embête trop sa clientèle fidèle et indispensable de tout les anglophones et allophones anglophiles de la région métropolitaine !
Le commentaire précédent le votre , celui de Monsieur Rioux , nous démontre amplement qu’il est facile de faire porter le blâme ailleurs que sur le vrai problème tout en prenant un certain plaisir a dénigrer ceux et celles qui peuvent a l’occasion faire des » fôtes d’ortografffes » mais qui souvent ont un bon jugement , du discernement et que le dit commentaire est souvent fort précis . On dirait une manipulation pas très subtile pour camoufler la vraie nature du problème avec un objectif à peine cacher de casser du sucre sur le dos des souverainistes qui ont percés l’astuce !
Je persiste à croire, tant que le Québec demeurera dans le carcan constitutionnel rocanadian FERMÉ À DOUBLE TOUR, qu’il y a, à long terme, aucune chance de survie de la langue française au Québec autre que celui de sa folklorisation, la louisianisation du peuple québécois.
Persister à quémander en vain des pouvoirs de toute nature à Ottawa et glousser sans arrêt entre Québécois à l’amélioration du sort et du statut de la langue française au Québec est ni plus ni moins que d’accepter le destin de Sisyphe décidé par Zeus dans la mythologie grecque.
Merci monsieur Asselin, l’exemple doit venir de haut en effet.
Malheureusement, si l’excellence et la rigueur peuvent être offerts en modèle l’inverse est vrai aussi…
En ce qui a trait à la langue, il me semble utile de rappeler aussi que le fond ne devrait jamais céder à la forme. Ainsi, une personne ayant moins de vocabulaire qu’une autre n’aura pas pour autant un propos moins juste sur le fond, bien qu’il soit serti de moins jolis mots.
Cette video en dis long sur un ancien membre de l’ADQ
http://bit.ly/nZ1ZfU
Merci Mme Legault pour votre réponse, mais je ne vois pas en quoi un vote de l’Assemblée nationale plutôt qu’une nomination faite par le PM, dépolitiserait la nomination du président de l’OQLF. Surtout lorsqu’un gouvernement est majoritaire et que «la ligne de parti» est de rigueur.