Ce qu'il s'en est passé des choses depuis le soir de l'élection fédérale du 2 mai dernier.
Mais rien ne sera plus déterminant, suite au décès de Jack Layton, pour les prochaines années, que la manière dont le NPD et le PLC réussiront, ou non, à former une alliance – que ce soit une fusion ou une coalition -, pour tenter de défaire le gouvernement nouvellement majoritaire et ultraconservateur de Stephen Harper.
Le Parti libéral étant plutôt de centre, on ne parle donc pas ici des forces «progressistes» au fédéral, mais plutôt des principaux partis non-conservateurs – dont le progressiste NPD.
Au moment où le NPD et le PLC se chercheront bientôt un chef, la discussion ne fait que commencer…
Fusion? Coalition? Création d'un nouveau parti élargi? Statu quo? Tout est sur la table.
****************************************************
Un obstacle majeur en moins…
Mais une chose est certaine: pour ceux qui, au NPD et au PLC, favoriseraient une forme ou autre d'alliance stratégique à temps pour la prochaine élection générale, la décapitation du Bloc québécois leur a retiré une sérieuse épine politique du pied – la présence du Bloc comme «soutien» à la coalition libéralo-néodémocrate avortée de 2008 leur ayant coûté cher à l'époque au Canada anglais…
On se souviendra en effet avec quelle efficacité le premier ministre Harper s'était servi du Bloc pour discréditer dans le ROC ce qui était en fait une coalition NPD-PLC appuyée par un Bloc qui, dans les faits, n'en faisait pas partie pour des raisons évidentes.
À cet égard, la présence spectaculaire de Gilles Duceppe aux côtés de Jack Layton et de Stéphane Dion à la conférence de presse annonçant la création d'une coalition PLC-NPD fut une erreur magistrale au plan des communications.
Une erreur qui aura profité longtemps à M. Harper… alors qu'il attaquait sans relâche ce qu'il prenait plaisir à qualifier de coalition des «socialistes et des séparatistes»…
Mais même sans cette grave erreur, le fait est que le simple soutien offert par le Bloc ne pouvait tout simplement pas passer la rampe hors Québec… Alors que maintenant, cet obstacle majeur est levé.
*************************************************
Aujourd'hui – pendant que le chef libéral intérimaire et ancien chef du NPD ontarien Bob Rae jure dur comme fer que le PLC se relèvera tout seul -, l'ancien ministre libéral provincial et populaire député néodémocrate Thomas Mulcair enclenche sa «réflexion» pour la succession prisée de Jack Layton.
Une «réflexion» qui devrait normalement mener à son éventuelle candidature… Surtout avec un caucus de 102 députés, dont 59 sont des Québécois.
Mais il ne sera pas le seul.
Plusieurs noms circulent déjà, dont celui de Brian Topp, le président du NPD: http://www.theglobeandmail.com/news/politics/ottawa-notebook/who-is-ndp-leadership-contender-brian-topp/article2144464/?from=sec431
************************************
Bref, l'enjeu est majeur: comment penser pouvoir réussir à défaire la puissante machine bleue de Stephen Harper à la prochaine élection générale si le NPD et le PLC ne trouvent pas une manière de travailler ensemble… éventuellement?
D'autant plus que d'ici trois ans, le premier ministre, dont les coffres de son propre parti débordent, aura également réussi à priver entièrement les partis de tout financement public direct…
************************************
@ Photo: HillTimes
Bonjour Mne Legault
Comme vous avez jugé préférable de ne pas parler de la chef par intérim du NPD, Nycole Turmel (It’s not a crime to change your min) un peu plus haut, j’en déduit que vous n’avez pas été conquise non plus par son charisme et sa voix monocorde lors de ses apparitions dans les points de presse.
« Mme Turmel, 69 ans, reconnaît qu’elle n’a pas la même cote de popularité que M. Layton, à l’origine de la vague orange qui a déferlé au Québec lors des dernières élections fédérales. Elle avait déclaré peu après avoir accepté de prendre provisoirement la direction du parti néo-démocrate que l’une de ses premières tâches sera de se faire connaître des Canadiens. »
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/actualites/national/politiquefederale/archives/2011/07/20110731-171032.html
A toute chose malheur est bon, pendant combien de temps encore les députés du NPD vont-ils pouvoir évités de se prononcer sur les enjeux politiques québécois et continués de surfer sur la popularité de Jack Layton?
Nous avone un Premier-ministre canadien qui nous vient de l’Ouest, pour balancer, il serait intéressant d’en avoir un de l’Est, du Québec, M. Mulcair mais, comme il y a peu de membres NPD au Québec, le chef étant élu au suffrage universel des membres et qu’il n’est pas tellement bien vu par les autres députés non québécois, il pourrait y avoir une alternative, un francophone du Nouveau-Brunswick surnommé » tueur de géant « , M. Yvon Godin, 56 ans, député NPD depuis 1997.
Sa biographie, voir page Internet suivante :
http://www.biographie.net/Yvon-Godin
Autres informations sur M. Yvon Godin incluant sa photo :
http://www.bing.com/images/search?q=d%c3%a9put%c3%a9++yvon+godin&view=detail&id=2596EA550A17E45543EBB6A918F147DEE698F7C1&first=0&FORM=IDFRIR
M.Bousquet
Nommer un « tueur de géant » en remplacement de Jack Layton m’apparait jouer avec le « feu ».
Denis Coderre ne ferme pas la porte à la fusion du NPD avec le parti libéral. Ayoye! Je vous l’avais bien dit que l’avenir politique sera abracadabrant au possible dans les prochains mois à Ottawa.
En attendant, je vous déconseille de lire ceci, c’est politiquement pas correct.
Un cancer, un malaise, une question.
Patrick Lagacé
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/patrick-lagace/201108/29/01-4429686-un-cancer-un-malaise-une-question.php
Il serait intéressant pour les Canadiens d’avoir avoir un chef du centre, du Québec, M. Mulcair mais, comme il y a peu de membres NPD au Québec, le chef étant élu au suffrage universel des membres et qu’il n’est pas tellement bien vu par les autres députés non-québécois, il pourrait y avoir une alternative, un francophone du Nouveau-Brunswick surnommé » tueur de géant « , M. Yvon Godin, 56 ans, député NPD depuis 1997.
Sa biographie, voir page Internet suivante :
http://www.biographie.net/Yvon-Godin
Autres informations sur M. Godin :
http://www.bing.com/…/search
S’cusez, je crois bien avoir envoyé le même genre d’informations en double.
M. Bousquet, votre compatriote acadien, s’il est candidat, aurait d’excellentes chances de se faufiler entre Thomas Mulcair et Brian Topp pour prendre la tête dans un premier tour de scrutin sans toutefois obtenir une pluralité des voix (50+1). À votre place, je ne parierais pas trop rapidement ma chemise sur lui comme gagnant à la chefferie du NPD lors d’un second tour puisque déjà Jack Layton provenait de l’est; les membres du NPD provenant très majoritairement de l’Ouest du Québec se voudront un(e) chef originaire de tout ce qui se trouve à l’Ouest du Québec.
Votre dernier raisonnement me semble bon mais, avoir les chefs des 2 principaux partis de l’Ouest canadien ne me semble pas très balancé, même si ça devrait faire l’affaire de la souveraineté du Québec. Est-ce que les membres du NPD vont y penser avant de voter ?
La suggestion de M. Bousquet est loufoque. Yvon Godin, c’est le Denis Coderre du NPD. Très saveur du terroir, mais au rayonnement limité. Mulcair n’ira pas très loin, il n’y de toute façon pas suffisamment de membres ou de syndicats affiliés au Québec pour qu’il puisse se bâtir quoi que ce soit. Non, cette course va se jouer entre de parfaits inconnus pour 99% des Québécois.
Détails ici
http://www.cbc.ca/news/interactives/ndp-successors/
Dans le reste du Canada Mulcair est tres peu connu et ceux qui le connaissent le surnomme
Angry Mulcair.
Beaucoup de membres influents du Nouveau Parti Démocratique sont en train de bâtir les assises du parti à la grandeur du Québec. Et le NPD, croyez en vos yeux et vos oreilles possède tout l’argent requis pour le faire. Et d’ici les prochaines élections provinciales au Québec, certains d’entre eux supputent déjà sur la possibilité d’avoir une aile provinciale du NPD. Encore deux années avant les prochaines élections pour s’organiser de main de maître. L’autre alternative envisagée serait que le NPD mette sa grosse machine orange au service de Québec Solidaire qui n’a pas les énormes moyens financiers du NPD. Une autre vague orange sur la gauche, peut-être ?
Une fusion NPD-PLC pour déloger Harper serait assez cocasse et donnerait encore une fois une image très peu flatteuse de la politique en général et de la putasserie électorale coûte que coûte ! Le pouvoir, voila ce que recherchent tous les arrivistes et les carriéristes en politique.
Le NPD est un parti de gauche, du moins jusqu’à ce jour. Un parti dont la mort récente du chef Jack Layton fut des plus médiatisés et comme c’est souvent le cas le défunt fut quasi béatifié par tout les socialistes, les gauchistes, les pseudo-souverainistes qui voulaient du changement, les autres qui ont votés pour un bon Jack ect….. ! Un parti qui prône des valeurs et une idéologie assez loin du parti des commandites et de la corruption qu’est le PLC.
Tout nos militants de gauche au Québec, dont beaucoup de Québec Solidaire, ont applaudit le succès du NPD lors des dernières élections. Le Bloc ayant supposément fait son temps nos québécois francophones ont donnés l’opposition au NPD a Ottawa . Québec Solidaire est lui aussi un parti idéologique de gauche et assez loin du PLC et des petits affairistes (pour ne pas employer d’autres mots) des plus capitalistes qui gravitent autour de ce parti depuis des lustres .
Le PLC fut le pire des partis fédéralistes anti-québécois de l’histoire du Québec contemporain avec les Trudeau, Lalonde, Chrétien, Dion et de nombreux autres canayens –françaaaas a la solde de la hiérarchie canadienne anglaise.
Voila que pour des fins électoralistes les deux partis en question songeraient peut-être à fusionner ! Si jamais c’est le cas j’espère au moins que nos gauchistes et supposément souverainistes du Québec s’opposeront de façon dynamique et sans équivoque a ce mariage forcé et iront brasser la cage des dirigeants du NPD si jamais ceux-ci viennent à considérer la chose ! Y’a des limites à être mêlés dans nos allégeances et nos convictions politiques et sociales. Après le PQ qui semble être envahi de plus en plus par des non-souverainiste a la sauce autonomiste-nationaliste –alléluia nous aurions en plus des gauchistes et des capitalistes fraternisant la main dans la main avec une fusion NPD- PLC !
Une chance que nos Falardeau , Chartrand , Lévesque , Bourgaut , Leclerc, Miron et beaucoup d’autres sont décédés car ils auraient sûrement fait une crise cardiaque tous en même temps !
@Yves Rioux
Wow ! Le NPD qui deviendait le grand frère de Q.S tout comme jadis le PLQ et le PLC ! En plus , l’ADQ de Deltell la main dans la main avec Les Conservateurs de Harper !
Qui se ressemble s’assemble !
Par contre faudrait peut-être que QS laisse tomber son orientation ( ???? )souverainiste ou ce qui ressemble un peu à la chose . Question d’honnêteté !
D’accord avec M. Boucher, M. Godin pourrait être le Denis Coderre du NPD mais, Denis Coderre pourrait bien devenir le prochain chef du PLC ou le maire de Montréal ou chef du PLQ. Il est parfait le gros Coderre ou le gros Godin ! Faut pas minimiser leurs chances, ils font pas mal plu « peuple » que Messieurs Dion et Trudeau réunis et c’est le peuple qui vote, principalement au NPD.
Malgré de fréquentes et sérieuses divergences entre M. Asselin et moi-même, je vais présenter mon point de vue en mettant en lumière ce court texte de Réjean Asselin, texte d’une vérité inébranlable:
***«Le PLC fut le pire des partis fédéralistes anti-québécois de l’histoire du Québec contemporain avec les Trudeau, Lalonde, Chrétien, Dion et de nombreux autres canayens –françaaaas à la solde de la hiérarchie canadienne anglaise.»***
Ces propos de Réjean Asselin mettent bien la table au moment où il s’agit de réfléchir à l’avenir de la politique fédérale.
Je commencerai, si on le veut bien, en faisant état de mon pessimisme total vis-à-vis de l’avenir de la politique fédérale. Peut-être serai-je un jour appelé à modifier ma vision mais, dans le moment présent, je pense que Stephen Harper a devant lui un avenir triomphant et rayonnant.
Compte tenu du mode de scrutin qui donne ses assises à la «démocratie» canadienne (scrutin uninominal à un tour), de nombreuses personnes (j’en fais parfois naïvement partie) auront beau hurler que 60% des Canadiens n’ont pas voté pour le parti harperien, il n’en reste pas moins que l’état de l’opposition parlementaire est tel que je discerne très peu de lumière au bout du tunnel plutôt obscurantiste.
D’un côté il y a l’insolent, prétentieux et baveux GOLP (Great Old Liberal Party) qui est très bien décrit, en quelques mots, par Réjean Asselin. Comme ce parti a presque toujours gouverné, il pense que le pouvoir lui est ontologiquement dû et que seule une stupide et injuste bavure historique vient de faire en sorte qu’il (ce paon vaniteux) a perdu beaucoup de plumes. Ce parti a été celui des riches et des cossus, ce qui ne l’a pas empêché d’aller cueillir les votes de la partie moins fortunée de la population.
Le PLC donne raison à Oscar Ameringer lorsqu’il a écrit:
***«La politique est l’art charmant de soutirer le vote des pauvres et le soutien financier des riches en promettant aux deux de les protéger les uns des autres».***
Le seul visionnage du film de Falardeau LE TEMPS DES BOUFFONS permet de bien entrevoir le lien entre le PLQ et la gagne des gras-dur, lesquels, dans le film, font vraiment dur.
En somme, le premier facteur handicapant l’avenir de la politique canadienne, c’est ce bon vieux GOLP, ce triste parti de crosseurs, de corrompus, de pourris, de putréfiés et d’indigents intellectuels et idéologiques. Que peut-on attendre d’une telle ruine incapable de s’assumer en tant que ruine?
Il y a aussi le NPD qui, en l’occurrence, apparaît comme un rayon de soleil et une ouverture en direction de l’espoir.
Le hic, c’est que le généreux NPD est peu expérimenté et que comme beaucoup de formations politiques, il est basé, dans une certaine mesure, sur une coalition susceptible de se fragiliser en cas de coup dur.
De manière simplificatrice je dirai que le NPD est, pas totalement mais dans une grande mesure, le parti des syndicats, un parti inféodé au Congrès du travail du Canada (CTC).
D’un côté le vieux partis des cossus (et des nantis) et, de l’autre, le vieux parti d’une certaine section, organisée, de la classe ouvrière.
Le NPD est, malgré quelques nuances, un authentique parti social-démocrate, un parti souhaitant apprivoiser et «civiliser» le capitalisme. Généreuses et intéressantes sont, dans l’ensemble, les propositions néo-démocrates.
Mais une des faiblesses du parti reste sa manière de faire face à une donnée incontournable: à côté des 9 provinces à prédominance anglophone, il y a la province des hippies, des Gaulois revendicateurs, des empêcheurs de tourner en rond.
Alors, si j’abrège, je dirai qu’au sein de ce parti il y a de vigoureux débats gravitant largement autour de l’inféodation aux syndicats et portant sur la place qui serait celle du Québec (et du français) dans un Canada «socialiste».
Tout cela pour dire, bien maladroitement, que je vois mal un mariage entre le GOLP et le NPD. Espérons que je me trompe un tantinet et que les événements me forceront à modifier ma perspective.
Une dernière note: si j’ai l’air d’un obsédé en parlant du GOLP, c’est que comme je vais assez souvent aux USA (Charleston) voir ma fille et ma petite-fille, j’écoute l’édifiante chaîne appelée FOX NEWS. Ces braves gens de droite sont liés au GOP (Great Old Party), le Parti républicain (parti quand même différent du GOLP).
Et voilà! Je me tais et je souligne que sans Layton tout sera encore plus difficile pour le NPD.
JSB
Même chose au provincial : Le PLQ accoté sur le patronat et le PQ accoté sur les syndicats avec le peuple dans le centre à se demander pour qui voter, selon ses perceptions du jour.
Une petite erreur de ma part: le GOP n’est pas THE GREAT OLD PARTY mais THE GRAND OLD PARTY. Mais ce sont, de toute manière, LES RÉPUBLICAINS.
JSB
M. Baribeau
Nous avons un point en commun malgré nos » différences » c’est évidemment la perception que nous avons du parti des commandites comme Falardeau aimait bien le nommer . Le scandale des commandites est peut-être derrière eux mais la » culture » d’entreprise demeure … assurément !
Eh oui, M. Asselin, je ne peux qu’opiner du chef et vous donner raison.
JSB
Juste à l’ idée que Coderre ou Godin puisse devenir un jour notre représentant en France ou à Washington, me donne des ulcères. Imaginez faire des demandes à un président républicain, chose qui devient de plus en plus possible.
Pour Kahdir il ne laisserait pas sa place de chef, deux pieds dans la bouche, on paraitrait bien à l’international.
Les québéccois pataugent dans la choucroute politique..fait dure.
Intéressante analyse de Messieurs Asselin et Baribeau, toujours pertinents dans leurs propos — quand ils ne sont pas occupés à se lancer mutuellement de la « bouette »! 😉
J’en arrive à la même conclusion : une éventuelle fusion ou même une simple coalition entre le PLC et le NPD est hautement improbable, car ce serait une alliance contre nature entre des néolibéralistes acharnés et des socio-démocrates convaincus. Au fond, les positions du PLC (ou du « GOLP », comme le dit plaisamment M. Baribeau), surtout en matière d’économie, ne sont guère éloignées de celles du parti allianciste de Harper — raison pour laquelle les libéraux auront de plus en plus de mal à se démarquer dans les années à venir. Quant au NPD, qui est parvenu à se positionner comme un choix envisageable situé nettement à gauche sur l’échiquier politique canadien, il est déjà fragilisé par la mort de son chef et perdrait toute crédibilité — et tous les appuis qu’il a pu récolter au Québec — en faisant un pacte méphistophélique avec le parti des commandites.
Bref, je partage malheureusement le pessimisme de Monsieur Baribeau : Harper est bien en selle, et il risque de l’être pour longtemps. Il faudra compter sur la rue, sur l’indignation et la colère de la population, pour dresser devant les conservateurs une opposition que la classe politique ne semble plus en mesure d’assurer.
Intéressante analyse de Messieurs Asselin et Baribeau, toujours pertinents dans leurs propos — quand ils ne sont pas occupés à se lancer mutuellement de la « bouette »! 😉
J’en arrive à la même conclusion : une éventuelle fusion ou même une simple coalition entre le PLC et le NPD est hautement improbable, car ce serait une alliance contre nature entre des néolibéralistes acharnés et des socio-démocrates convaincus. Au fond, les positions du PLC (ou du « GOLP », comme le dit plaisamment M. Baribeau), surtout en matière d’économie, ne sont guère éloignées de celles du parti allianciste de Harper — raison pour laquelle les libéraux auront de plus en plus de mal à se démarquer dans les années à venir. Quant au NPD, qui est parvenu à se positionner comme un choix envisageable situé nettement à gauche sur l’échiquier politique canadien, il est déjà fragilisé par la mort de son chef et perdrait toute crédibilité — et tous les appuis qu’il a pu récolter au Québec — en faisant un pacte méphistophélique avec le parti des commandites.
Bref, je partage malheureusement le pessimisme de Monsieur Baribeau : Harper est bien en selle, et il risque de l’être pour longtemps. Il faudra compter sur la rue, sur l’indignation et la colère de la population, pour dresser devant les conservateurs une opposition que la classe politique ne semble plus en mesure d’assurer.
Intéressante analyse de Messieurs Asselin et Baribeau, toujours pertinents dans leurs propos — quand ils ne sont pas occupés à se lancer mutuellement de la « bouette »! 😉
J’en arrive à la même conclusion : une éventuelle fusion ou même une simple coalition entre le PLC et le NPD est hautement improbable, car ce serait une alliance contre nature entre des néolibéralistes acharnés et des socio-démocrates convaincus. Au fond, les positions du PLC (ou du « GOLP », comme le dit plaisamment M. Baribeau), surtout en matière d’économie, ne sont guère éloignées de celles du parti allianciste de Harper — raison pour laquelle les libéraux auront de plus en plus de mal à se démarquer dans les années à venir. Quant au NPD, qui est parvenu à se positionner comme un choix envisageable situé nettement à gauche sur l’échiquier politique canadien, il est déjà fragilisé par la mort de son chef et perdrait toute crédibilité — et tous les appuis qu’il a pu récolter au Québec — en faisant un pacte méphistophélique avec le parti des commandites.
Bref, je partage malheureusement le pessimisme de Monsieur Baribeau : Harper est bien en selle, et il risque de l’être pour longtemps. Il faudra compter sur la rue, sur l’indignation et la colère de la population, pour dresser devant les conservateurs une opposition que la classe politique ne semble plus en mesure d’assurer.
Intéressante analyse de Messieurs Asselin et Baribeau, toujours pertinents dans leurs propos — quand ils ne sont pas occupés à se lancer mutuellement de la « bouette »! 😉
J’en arrive à la même conclusion : une éventuelle fusion ou même une simple coalition entre le PLC et le NPD est hautement improbable, car ce serait une alliance contre nature entre des néolibéralistes acharnés et des socio-démocrates convaincus. Au fond, les positions du PLC (ou du « GOLP », comme le dit plaisamment M. Baribeau), surtout en matière d’économie, ne sont guère éloignées de celles du parti allianciste de Harper — raison pour laquelle les libéraux auront de plus en plus de mal à se démarquer dans les années à venir. Quant au NPD, qui est parvenu à se positionner comme un choix envisageable situé nettement à gauche sur l’échiquier politique canadien, il est déjà fragilisé par la mort de son chef et perdrait toute crédibilité — et tous les appuis qu’il a pu récolter au Québec — en faisant un pacte méphistophélique avec le parti des commandites.
Bref, je partage malheureusement le pessimisme de Monsieur Baribeau : Harper est bien en selle, et il risque de l’être pour longtemps. Il faudra compter sur la rue, sur l’indignation et la colère de la population, pour dresser devant les conservateurs une opposition que la classe politique ne semble plus en mesure d’assurer.
@F. Langlois
En ce qui concerne Coderre et Godin, je crois que je vais devoir partager vos ulcères si jamais le pire devait s’avérer. Est-ce que des ulcères partagées sont moins douloureuses que les ulcères solitaires?
N’empêche que j’aime bien manger de la choucroute, à l’occasion. Pourvu qu’elle ne soit pas aussi mal cuisinée que la politique québéco-canadienne.
Au plaisir!
JSB
Messieurs Langlois et Baribeau vont être rassurés au sujet de M. Godin, il vient de déclarer qu’il n’est pas intéressé par la chefferie du NPD.
Pour le cas de M. Coderre, c’est certain qu’il est intéressé par une chefferie dans laquelle, il va placer de la couleur, je vous le dis !
@Alain Cormier
Merci pour la finesse critique et subtile de votre commentaire.
Mon problème, si problème il y a, c’est qu’il y a en moi un polémiste et un pamphlétaire qui se permet parfois de lancer trop de bouette, ce que vous avez souligné de manière claire et indiscutable.
En moi sommeillent un bien modeste analyste et un «débatteur» pugnace, capable de parfois aller trop loin (peut-être). Jacques Ferron, être poli et affable que j’ai bien connu, pouvait, à l’occasion, devenir un pamphlétaire d’une férocité «ébaubissante». Ferron est un homme, un médecin, un écrivain et un pamphlétaire qui m’a profondément marqué.
Mais je me dois de promettre (maudit menteur que je suis?) que je vais tenter d’éviter les insultes personnalisées qui ne mènent à rien.
Mais je tiens à rester pugnace, combattif et circonspect.
Au plaisir!
JSB
Méphistophélique ! Que j’aime cette expression …
Je l’ai déjà écrit antérieurement, si le NPD s’associait au PLC, le premier perdra tout le respect que j’ai pour lui. Les raisons évoquées par messieurs Cormier (3 fois plutôt qu’une 😉 ) et J-SB rencontrent entièrement les miennes. Je n’ai donc pas à les répéter.
Une hypothèse à laquelle je réfléchis depuis quelques jours est la suivante: advenant que le NPD et le PLC trouve une façon de travailler ensemble je me demande si cela ne créerait des conditions propices à la renaissance du Bloc Québécois sur la scène fédéral.
En effet combien de citoyens québécois étant comme moi face à cette union contre nature de ces 2 partis politiques, reviendraient naturellement vers le Bloc ? Car soyons clairs, je ne suis toujours pas certains que si tous ceux et celles qui ont surfés sur la vague orange auraient votés de la même façon s’ils avaient su qu’ainsi ils assuraient la majorité à Harper.
D’autre part, si les analyses que j’ai lues ici sont valables, et elles me semblent bien l’être, il m’apparait assez évident que la disparition à peu près complète du Bloc à Ottawa rend pratiquement impossible une défaite du PCC aux prochaines élections.
Donc, si j’ai raison, les Québécois pourraient bien, encore une fois, éviter que la catastrophe harpérienne ne se reproduise. Bon je sais, c’est de la politique-fiction. Mais on a bien le droit de rêver.
«J’aurai toujours les yeux plein d’eau mais je les aurai toujours ouverts.»
[Paul Piché]
Question de renforcer le point que je faisais plus haut, CanWest publiait les chiffres sur le membership du NPD par province.
30 000 en Colombie-Britannique; 10 000 dans chacune des trois autres provinces de l’Ouest, 22 000 en Ontario et… 1695 au Québec. (total 86 000)
http://www.vancouversun.com/West+dominates+membership+ahead+leadership+contest/5336403/story.html
Les 58 députés québécois du NPD vont constater rapidement quelle influence réelle ils exercent sur ce parti au cours des prochaines semaines. Ils ne réussiront pas à retarder la date du congrès, bien qu’ils le demandent.
http://www.theglobeandmail.com/news/politics/ndps-quebec-wing-urges-delayed-leadership-convention/article2149384/
Un preuve éclatante qu’il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup de membres pour gagner une élection, juste un bon cheval » un chef charismatique » et du foin « du cash » pour aller avec.