À son point de presse de jeudi suivant le caucus présessionnel du PQ, Pauline Marois a lancé cette phrase plutôt étonnante: «J’ai invité mon équipe à de la cohérence, de la cohésion, de l’unité, de la discipline, de la solidarité et de la confiance. Et je crois que tous les membres de l’équipe ont accepté mes mantras.»
Pourtant, aucune formule incantatoire ne saurait faire disparaître la grave crise que traverse le Parti québécois depuis quelques mois déjà.
Plus tard, en anglais, Mme Marois ajoutera même que la crise est terminée…
Cette dénégation de la réalité n’est pas non plus sans rappeler une déclaration similaire faite par la chef péquiste à la sortie du caucus de la fin juin: «l’hémorragie est stoppée».
La multiplication des souverainistes «hors-PQ»
Pourtant, quelques semaines plus tard, le Nouveau mouvement pour le Québec (NMQ) – un groupe intergénérationnel d’indépendantistes opposés à la «gouvernance souverainiste» – allait se créer en plein coeur d’été pendant que plusieurs souverainistes «hors-PQ» demandaient des États généraux…
Sans compter la chute fulgurante du PQ dans les sondages et l’arrivée accélérée des Legault & Sirois occupés à faire les yeux doux à une ADQ qui ne demande que cela…
Bref, la crise n’est pas terminée. Et aucun «mantra» ne peut la résorber.
Comme je l’écrivais cette semaine dans ma chronique «La mise sous tutelle», le chemin de croix de Pauline Marois n’est pas encore terminé…
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2011/08/31/la-mise-sous-tutelle.aspx
Aucun débat sur l’«essentiel»
Et même si Mme Marois, comme elle l’avait déjà dit en juin, permettra des votes libres dans certaines circonstances pour tenter de calmer les dissensions au sein de son caucus autour du controversé projet de loi 204 sur la gestion de l’amphithéâtre de Québec, le fait est que sur l’essentiel – soit la véritable cause de cette crise qui perdure- , la chef du Parti québécois ne bouge pas d’un millimètre.
L‘essentiel étant cette «gouvernance souverainiste» – le rapatriement de pouvoirs d’Ottawa plutôt qu’une promotion active de l’option du PQ -, à laquelle s’opposent quatre de ses députés démissionnaires, des présidents de comtés, militants, Jacques Parizeau, le NMQ et toute une série de groupes souverainistes «hors-PQ».
Sur cette question centrale – en fait, au-delà du PL204, elle fut la véritable bougie d’allumage de toute cette crise -, Mme Marois déclarait jeudi que «la stratégie du PQ est arrêtée». Point. Prochain appel.
Traduction: même si elle dit approuver la tenue d’États généraux – tel que réclamés par de nombreux groupes hors-PQ, dont le NMQ -, et jure que le PQ ne les organisera point, ni ne les contrôlera -, voilà qu’elle raye déjà de l’ordre du jour LE sujet à l’origine même de cette demande: la «gouvernance souverainiste».
En d’autres termes, quant à l’essentiel – soit quoi faire de l’option souverainiste si le PQ prenait le pouvoir – Mme Marois dit d’avance à ces États généraux: causez toujours mes lapins.
Ce qui, en chemin vers une éventuelle élection générale, ne fera rien pour rallier une «famille» souverainiste de plus en plus désunie.
Car de fait, depuis les démissions des Lapointe, Aussant, Curzi et Beaudoin; le divorce politique entre M. Parizeau et Mme Marois; l’amertume visible et audible des députés restants envers les démissionnaires; de même que l’apparition de groupes souverainistes «hors-PQ» opposés à la «gouvernance souverainiste», cette division s’accentue de semaine en semaine.
Pendant ce temps, pour la chef péquiste, son refus de discuter de l’essentiel ferait montre de «leadership» et de «détermination».
Le problème étant que pour plusieurs, cela risque d’être plutôt vu comme de l’«entêtement» et la source de cette division croissante.
D’autant plus qu’il est peu probable que le mot d’ordre de Mme Marois quant au refus de débattre de la «gouvernance souverainiste» soit suivi à l’extérieur du PQ.
Ce qui pourrait alors alimenter cette crise de plus belle plutôt que de calmer le jeu.
«Redevenir» l’alternative…
Cette volonté de balayer ce débat de fond en invoquant les «mantras» de la cohésion et de la discipline – un message envoyé tout autant à ses députés qu’à la constellation de groupes souverainistes hors-PQ -, est une manière fort risquée de tenter de ramener l’attention sur le dossiers «chauds» que sont ceux de l’opposition officielle.
Surtout à deux semaines de la rentrée parlementaire…
«Risquée», parce qu’en alimentant ainsi la division au sein du camp souverainiste élargi, le PQ n’en sera que plus faible politiquement face au gouvernement.
Rien de plus avantageux pour un gouvernement qu’un adversaire dont le camp est divisé…
Ce qui rendra d’autant plus compliqué de faire porter l’attention sur les critiques de cette même opposition officielle sur les dossiers du transport, des personnes âgées, des ressources naturelles et de cette «corruption» et «collusion» dans la construction qui se font tout à coup oublier.
En cela, Mme Marois a eu une autre formule – celle-là particulièrement révélatrice du degré d’inquiétude qui règne au sein de son caucus en vue de la prochaine élection et de la chute du PQ dans les sondages: nous devons «redevenir» l’alternative au gouvernement.
Traduction: pour le moment, le PQ n’est PLUS cette alternative.
Messieurs Legault & Sirois le sont…
Et contre cela, les mantras, quels qu’ils soient, risquent de ne pas suffire à la tâche…
**************************************************
Parce qu’il y a trop peu de souverainistes/séparatistes solides au Québec, il n’y a pas autre chose à faire que la gouverne souverainiste ou saborder le PQ, en attendant des jours meilleurs, après une grosse gaffe du fédéral envers le Québec francophone.
Comme confirmé par le sondeur Jean-Marc Léger, il n’y a que 12 % de véritables séparatistes au Québec l’autre 26 % veut rester dans le Canada, qui se divisent en 7 ou 8 sectes, après avoir perdu la foi dans la religion péquiste qui devrait, au moins, les réunir.
Ces ex-Péquistes quittent le PQ parce que Mme Marois ne veut pas s’obliger à tenir un référendum rapide « ce qui éviterait le besoin de la gouvernance souverainiste » entre l’élection du PQ et le référendum en question qui porterait sur la simple souveraineté du Québec « la sortie du Canada du Québec », la séparation.
La CAQ de Messieurs Legault-Sirois, nationaliste mais virtuellement fédéraliste, prendrait 33 % des votes du PQ et 33 % des votes de Québec solidaire, s’il y avait une élection, selon un sondage Léger marketing, publié le 22 août dernier. Ça démontre la faiblesse de la foi indépendantiste des Québécois qui s’en réclament.
.
Il faut bien le dire. Monsieur Gilles Bousquet a totalement raison. Les faits et les chiffres que celui ci expose sont véridiques. Tout comme Monsieur René Lévesque en bon politicien qui aimait la politique politicienne, celui ci savait fort bien en 1968 que la très grande majorité des québécois n’ont jamais voulu de l’indépendance du Québec en se séparant du Canada. Faut tout de même être logique, cette logique qui fait cruellement défaut chez la très grande majorité des nationalistes. Ceux ci en rêvassant se sont inventé des lubies, se sont laissés envahir par la rêvasserie en prenant leurs propres rêves en faisant de la projection sur les autres québécois. Les québécois de 1968 ne voulaient surtout pas de l’indépendance en très grande majorité et encore aujourd’hui plus que jamais.
Madame Pauline Marois sait fort bien qu’elle ne peut pas parler d’indépendance car la réaction sera cinglante. Le Parti Québécois se ferait rayer de la carte illico et perdrait la grande majorité de son membership. Et si celle ci n’en parle pas, les fanatiques de la Cause Nationaliste lui planteront un poignard dans le dos. C’est ce qu’on appelle est pris entre l’arbre et l’écorce.
Bien sûr, beaucoup de nationalistes se sont fait enfirouapés par les entourloupettes de l’association et du partenariat. Mais, au lieu de s’en prendre à Madame Pauline Marois, qu’ils s’en prennent à eux mêmes ou bien que le parti se saborde dans l’honneur au lieu d’agoniser dans d’affreuses convulsions comme ce parti fait depuis trop longtemps.
En terminant, les nationalistes québécois sans aucune rationalité n’ont jamais pensé à long terme. C’est leur histoire, cela est leur lacune. En congédiant Madame Pauline Marois, ces ingrats vont faire perdre le peu de crédibilité restante au nationalisme québécois. Ces nationalistes qui supplièrent en braillant comme des veaux Madame Pauline Marois en 2007 de venir à leur secours. Et maintenant, dans l’ingratitude totale, certains nationalistes confus comme toujours veulent lui faire la peau. Pas étonnant que les nationalistes pour la plupart n’ont aucune reconnaissance envers le Canada.
Québec, le 29 août 2011
Réécrire l’histoire
Le parti Québécois (PQ) vit des déchirements internes profonds et devra revenir à ses vrais principes et, de ce fait, retourner à la case départ. Il faut se rappeler que le prologue du PQ a duré 16 ans et qu’aucun parti politique du Québec ne peut se vanter d’avoir eu une histoire aussi originale, profonde, enivrante et pittoresque.
Le tout a débuté en 1960 lorsque le Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN) fut fondé par Marcel Chaput et André d’Allemagne. Par contre en 1964, alors que Pierre Bourgeault prend la tête du RIN, un conflit éclate et un militant René Jutras fonde le Regroupement national. Ce mouvement indépendantiste qui renoue avec un nationalisme traditionnel se rallie en 1966 aux créditistes provinciaux de Laurent Legault pour former le Ralliement national (RN) qui fut dirigé par Gilles Grégoire, un ancien créditiste.
En 1967, René Lévesque quitte le Parti libéral du Québec (PLQ) et fonde avec un groupe de militants nationalistes le Mouvement souveraineté-association (MSA) préconisant l’indépendance du Québec assortie d’une association avec le reste du Canada.
En 1968, le RN accepte de fusionner avec le MSA afin de former le PQ sous la présidence de Lévesque. Suite à cette fusion, Pierre Bourgault dissout le RIN et invite ses membres à se joindre au PQ. À partir de cet instant, les forces souverainistes au Québec seront unies sous une même bannière et le PQ prend le pouvoir en 1976.
Sommes-nous en train de réécrire ce roman car plusieurs groupuscules ou partis politique revendiquent leur portion de la gauche comme dans les années 1960?
Jocelyn Boily
781 rue Flamand
Québec
G1M 2B8
527-1689
Deux bonnes interventions réalistes de messieurs Rioux et Boily.
M. Boily écrit : «Le parti Québécois (PQ) vit des déchirements internes profonds et devra revenir à ses vrais principes et, de ce fait, retourner à la case départ. »
S’il retourne à la case départ du RIN, il reviendra à environ 12 % des votes, le RIN n’a jamais réussi à obtenir plus que 8 % dans son temps.
Ou le Québec accepte finalement de faire partie de la fédération actuelle en signant la constitution de 1982 ou il veut se séparer du Canada, ce qu’il ne pourra faire avec seulement 12 % de séparatistes ou il cherche une solution constitutionnelle rassembleuse, pour contenter une majorité de Québécois du genre : Fédération décentralisée pour la culture et les langues avec la doctrine Gérin-Lajoie pour nos affaires internationales, ce qui permettrait de changer le nom de Province de Québec pour État du Québec avec un chef d’État local, autre qu’un représentant de la couronne britannique « René et Céline et leur descendance feraient mieux l’affaire ».
Ça nous prendrait un hymne national inspirant pour accompagner notre fleur de lysé et nous concentrer sur autre chose pour un certain temps.
La doctrine Gérin-Lajoie est le fondement de la politique internationale du Québec depuis 1965 et stipule que la souveraineté d’une province canadienne dans ses champs de compétence devrait s’appliquer également dans ses relations internationales. Ainsi, en matière de culture, de santé, d’éducation, le Québec, de qui relèvent ces secteurs selon la constitution canadienne, aurait une voix internationale et pourrait conclure des traités indépendamment du gouvernement fédéral.
Cette doctrine a été formulée pour la première fois le 12 avril 1965 par Paul Gérin-Lajoie, alors vice-premier ministre du Québec et ministre de l’Éducation, lors d’un discours prononcé à Montréal devant le corps consulaire. La doctrine juridique concernant les activités internationales du Québec tient en une formule qui résume ce discours : « le prolongement international des compétences internes du Québec ».
Cette doctrine a été inspirée par André Patry, professeur et juriste, spécialiste des relations internationales et conseiller de Jean Lesage.
Merci à Monsieur Boily pour cet intéressant rappel historique. L’histoire bégaie souvent et je crois que nous assistons présentement à un rebrassage des cartes qui pourrait s’avérer salutaire à plus long terme. Je trouve qu’on est prompt à sauter aux conclusions. Le fait de lire des propos méprisants comme « les nationalistes québécois sans aucune rationalité » (comme si l’attachement au fédéralisme canadien reposait sur quoi que ce soit de rationnel!) sous la plume d’un fédéraliste comme Yves Rioux ne m’étonne guère; mais ce qui me navre, c’est de lire des constats défaitistes — « tout est fini », « c’est fichu », « adieu le rêve » — rédigés par des souverainistes.
Ressaisissons-nous, que diable! Nul ne possède le don de prophétie, et nul ne peut prédire dans quel sens évoluera l’opinion publique demain et après-demain. Les sondages ne valent que pour le présent; ils ne nous disent rien de l’avenir. Du nerf! Ce n’est qu’un nouveau chapitre; ce n’est pas la fin du livre. Tout reste à faire, et l’espoir est encore permis. Et j’y croirai jusqu’à mon dernier souffle, parce que je ne me résignerai jamais à regarder mourir mon peuple, sa culture, sa langue et son passé.
Les causes justes sont plus grandes que les hommes et les femmes qui les portent.
Merci à Monsieur Boily pour cet intéressant rappel historique. L’histoire bégaie souvent et je crois que nous assistons présentement à un rebrassage des cartes qui pourrait s’avérer salutaire à plus long terme. Je trouve qu’on est prompt à sauter aux conclusions. Le fait de lire des propos méprisants comme « les nationalistes québécois sans aucune rationalité » (comme si l’attachement au fédéralisme canadien reposait sur quoi que ce soit de rationnel!) sous la plume d’un fédéraliste comme Yves Rioux ne m’étonne guère; mais ce qui me navre, c’est de lire des constats défaitistes — « tout est fini », « c’est fichu », « adieu le rêve » — rédigés par des souverainistes.
Ressaisissons-nous, que diable! Nul ne possède le don de prophétie, et nul ne peut prédire dans quel sens évoluera l’opinion publique demain et après-demain. Les sondages ne valent que pour le présent; ils ne nous disent rien de l’avenir. Du nerf! Ce n’est qu’un nouveau chapitre; ce n’est pas la fin du livre. Tout reste à faire, et l’espoir est encore permis. Et j’y croirai jusqu’à mon dernier souffle, parce que je ne me résignerai jamais à regarder mourir mon peuple, sa culture, sa langue et son passé.
Les causes justes sont plus grandes que les hommes et les femmes qui les portent.
M. Cormier, vous pouvez maintenir 2 rêves, celui du Québec pays séparé du Canada et un autre, le Québec, état dans le Canada avec des réussites d’implantations de français ici et là dans le ROC et même, une amélioration de la place du français au Québec. Le PQ l’avait réussi avec la loi 101 en francisant Montréal qui affichait presque totalement des raisons sociales anglaises.
Quand nous nous limitons à un seul rêve, nous risquons de nous réveiller déçus, frustrés et stressés, ce qui n’est pas trop le but de la vie. Faut faire contre mauvaise fortune, bon cœur etc. contre la bonne attitude d’être fataliste. Travaillons pour nos convictions mais soyons aussi…fatalistes. Il y a du bon dans presque tout, c’est le Yin et le Yang de la vie.
Appel à tous
Peut-on définir le concept de gouvernance stratégique ? J’ai l’impression qu’on utilise ce terme sans trop savoir ce que renferme ce concept.
Peut-être madame Legault pourrait nous éclairer sur le sujet puisqu’il semble être central à la discussion.
B.C.
Je trouve ce billet de madame Legault très réaliste concernant les déficiences de Pauline Marois comme chef du PQ . Cette femme n’a PAS les qualités requises pour être chef d’un parti surtout un parti difficile a gérer comme le PQ a cause justement de son objectif de faire la souveraineté du Québec .
Madame Marois trouve même des partisans dans le camp fédéralistes, des fédéralistes qui favorise le leadership de Pauline Marois pour des raisons un peu moins nobles qu’un appui fraternel ! Avec Pauline le feu de la passion risque de demeurer très faible.
Monsieur Bousquet, maintenant je passe très vite sur vos commentaires car ils deviennent tout ce qu’il y’a de plus prévisibles, démagogique et dont les fédéralistes se prennent d’affection tellement ils les rejoignent ! Vos obsessionnelles statistiques qui ont comme objectif de dénigrer l’appui a la souveraineté sont tout ce qu’il y’a de plus méprisant pour les 38 a 40 % de citoyens du Québec qui demeure souverainistes. Bientôt avec vos calculs maniaques vous en arriverez à nous dire qu’il n’y a plus que quelques vrais souverainistes au Québec dont une dizaine a Montréal ! Pour un membre du PQ c’est hallucinant et cela nous démontre allégrement que madame Marois s’entoure de fans qui a eux seuls sont une raison suffisante pour fuir le PQ au plus sacrant !
Comme le mentionne si bien madame Legault dans son billet, Pauline Marois baigne dans le dénie le plus total ! Madame Marois qui semble vouloir réaliser un rêve de petite fille soit devenir la Reine de la communauté coûte que coûte s’enlise dans l’illusion que les quelques petits problèmes dont elle doit faire face sont mineurs et que le tout va s’arranger avec un beau sourire, quelques mantras insipides et une fausse poigné de fer dans une main de velours !
M. Bousquet ! Quand un fédéraliste enragé comme Yves Rioux sur ce blogue trouve vos commentaires pertinents c’est sûrement parce que vous parlez le même langage ! Monsieur Rioux qui nous mentionne dans son commentaire » Que René Lévesque en 1968 savait que la très GRANDE majorité des québécois n’ont JAMAIS voulu l’indépendance du Québec » il nous démontre clairement que son mépris des nationalistes dépasse de beaucoup ses connaissances en histoire politique. Premièrement si Lévesque n’avait pas cru en la possibilité de faire du Québec un pays souverain il serait resté avec le gouvernement Lesage dont il était une des vedettes montante. En plus pour son information personnelle je suggère à Monsieur Rioux de faire des recherches sur le NET concernant le dernier référendum et son résultat. Référendum des plus médiatisés et dont des odeurs de corruption et de scandale émanant du camp du non sont encore perceptible dans l’entourage du PLC. A ce référendum pratiquement la moitié du Québec avait voté oui alors ont repassera pour la très GRANDE majorité des québécois qui n’ont jamais voulu la souveraineté du Québec.
Probablement qu’un mandat de Legault au prochaine élections serait salutaire dans le sens que le PQ pourra se débarasser du boulet de plus en plus encombrant que représente madame Marois et que le ménage dans le parti fera en sorte que les fédéralistes comme M. Bousquet finiront pas rejoindre leur sembable . L’objectif numéro un du parti reprendra sa place et de cette façon nous pourrons certainement évaluer le vrai % d’appui a la souveraineté et en faire la promotion plutôt que de la camoufler le plus loin possible . En ce moment la promiscuité , le chao et l’éternel anxiété des moitié moitié qui pataugent entre la gauche , la droite , le centre , l’autonomisme , le fédéralisme et le souverainisme ne fait que brouiller les cartes et rendre l’atmosphère irrespirable .
J’aurais dû écrire la «gouvernance souverainiste» Scusez
M. Carré, pas gouvernance stratégique, mais gouvernance souverainiste, il me semble.
@ M.Bousquet
C’est plus fort que vous il vous fallait corriger M.Carré
Madamme Marois vient d’apporter du renouveau dans sa nouvelle vision et son nouveau look,,,Monture de lunette à la Aussant , que sera la suite ? Se faire teindre en gris comme M.Duceppe ? ou peut-etre qu’elle changera sa garde-robe au couleurs de M.Drainville ? Enfin,,tout les signes de l’effondrement de son rêve de petite fille de devenir La première Ministre de la province off québec se manifestent,,et c’est tant mieux. Le PQ est le parti qui doit faire du Québec « Un Pays « , et espérons que tous les « faux-indépendantistes » les « autonomistes » les moités-moités » les branleux -dans-le-manche quittent avec la madamme ici,maitenant et à jamais.Ce parti doit se débarrasser de la Molesse, de la peur , et des indécis.
Quand M. Asselin écrit :«Premièrement si Lévesque n’avait pas cru en la possibilité de faire du Québec un pays souverain il serait resté avec le gouvernement Lesage dont il était une des vedettes montante.», je me pose des questions.
Premièrement ce que présente M. Asselin comme une vérité n’est que sa propre interprétation des évènements de cette époque là. Jamais je n’ai entendu René Lévesque parler de cette façon.
Puis, se pourrait-il que des personnages intègres disent à la population : «voici ce que je pense, vois ce que je veux faire. Ceux qui sont d’accord avec moi, qu’ils me suivent.»
Le défaut des politiciens d’aujourd’hui est de d’abord vérifier ce que veut la population puis lui dire ce qu’elle veut entendre. On en revient à «du pain et des jeux» de la Rome antique. Ça me désole.
Nous avons besoin de personnes intègres qui ont une vision du monde dans lequel on pourrait vivre et qui la proposent à leurs concitoyens. Voila le vrai leadership. Autrement on a affaire à des «pèdleux d’idées».
«Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peut faire.» [Friedrich Nietzsche]
Bien oui M. Asselin, faudrait élire un Premier-ministre qui ne rêve pas de le devenir comme Mme Marois, parce que ce n’est pas beau de rêver ainsi. Faut juste vouloir, comme M. Charest, servir le bon peuple québécois de façon presque…bénévole, juste pour le plaisir de servir.
Au sujet de M. Carré, il s’est corrigé lui-même. Est-ce que vous allez l’en blâmer comme vous l’avez fait pour moi quand ça m’arrive ?
La situation actuelle au PQ est périlleuse, mais il faut profiter des difficultés pour devenir plus fort et grandir. C’est ce qu’on appelle la résilience, cette capacité à vivre, à réussir, à se développer en dépit de (ou même grâce à) l’adversité.
En cette période d’ébullition dans le camp souverainiste, je propose une solution de compromis rassembleuse comportant deux volets simultanés :
A.- Gouvernance souverainiste par l’aile parlementaire du PQ et
B.- Application de la proposition Crémazie par un Regroupement Bloc-PQ pour parachever les études sur la souveraineté, préciser les projets et en assurer la diffusion dans le public, et préparer ainsi la réalisation de la souveraineté, de façon à ce qu’au moment où se tiendrait le référendum, les Québécoises et les Québécois sachent ce qu’implique la souveraineté.
On occuperait alors tout l’horizon temporel : court terme électoral, moyen et long terme national. Il y a assez de membres dans le parti pour pouvoir agir sur ces deux fronts en même temps.
Ce compromis pourrait peut-être ramener les démissionnaires et les déçus au bercail, et redonner espoir au peuple québécois.
Bonne idée Mm. Saint-Arnaud mais, faudrait écrire : redonner espoir aux souverainistes québécois à la parce de donner espoir au peuple québécois parce que le 60 % de fédéralistes voient la séparation comme un désespoir, autrement, ils seraient séparatistes ou souverainistes.
Autre question : Si les études en question montrent que le Québec serait moins avantagé de sortir du Canada, est-ce que le regroupement Bloc-PQ serait tenu à les rendre publiques ?
Si ces études avaient de bonnes chances de montrer que nous sommes défavorisés de faire partie du Canada, pourquoi est-ce que le PQ refuserait de les entreprendre, selon vous ? Parce que ce parti est masochiste ? Fédéraliste déguisé ? Négligeant ? Ou, s’ils ont simplement peur des résultats parce qu’ils possèdent déjà ce genre d’études avec les résultats améliorés par les 9 Milliards de péréquation, maintenant reçus par le Québec annuellement ?
Ce genre d’études ne fait pas, en général, peur aux véritables séparatistes qui ne craignent pas du tout d’aller jusqu’à baisser leurs niveaux de vie afin de jouir de l’indépendance du Québec, le rêve ultime.
Monsieur Drouin !
Je ne présente pas la vérité , je donne plutôt mon opinion comme vous le faite régulièrement sur ce blogue. Renée Lévesque et autres pionniers souverainistes n’étaient pas des imbéciles comme certains grands politologues amateurs de ce blogue veulent bien nous laisser croire ! René Lévesque, Jacques Parizeau et quelques autres pionniers du mouvement souverainiste gagnaient passablement bien leur vie en politique et pour quitter leur emploi et fonder un parti souverainiste fallait avoir des convictions et avoir la foi dans le projet de faire du Québec un pays .
Faut pas dire n’importe quoi juste par ressentiment Monsieur Drouin ! Relevez-vous un peu que diable !
Je donne mon opinion et et quand des blogueurs font dans la démesure et la malhonnêteté historique comme Yves Rioux aime le faire je me permet de m’exprimer, ce qui est la nature même d’un blogue. Si votre petite crotte sur le cœur vous empêche de réfléchir avec discernement !’ Cé pas de ma fôte » !
Donc je crois que René Lévesque était honnête dans ses convictions et que le dernier référendum a récolté une bonne part de OUI , assez en tout cas pour arrêter de dire qu’une GRANDE majorité de québécoisne veulent pas et n’ont JAMAIS voulu du projet souverainiste !
Que vous soyez d’accord ou pas personnellement je m’en balance !
M. Asselin, désolé mais le dernier référendum ne portait pas sur la simple souveraineté, la séparation, mais sur la souveraineté-partenariat qui comprenait même, un parlement élu, central, à Ottawa.
Par contre, je suis d’accord avec vous sur l’honnêteté et le sens de l’éthique de M. Lévesque.
Benoit Carré
Pourquoi un mandat de gouvernance souverainiste suffit pour déclencher la dynamique qui mène à la rupture:
http://www.vigile.net/Le-difficile-changement-de
Où est le problème: La direction politique du plan.
Qu’est ce que la direction politique du plan pourrait faire pour redevenir crédible. Prendre acte de la gravité de la situation et relever son jeu de plusieurs crans pour faire face aux défis existentiels qui se posent à notre Nation:
http://www.vigile.net/Une-Nation-face-a-son-destin
On attend des jours meilleurs, après une grosse gaffe du fédéral envers le Québec francophone !!!
On a besoin d’ un hymne national pour faire un pays.
Give me a break…c’ est pas sérieux.
Le PQ sera sérieux quand il mettra un prix sur la séparation,un agenda et un vrai programme, tout est flou.. tout est beau madame la marquise…
@ Raymond Saint-Arnaud : Bravo! Enfin une proposition constructive et réaliste! Puissiez-vous être entendu.
« …je n’ai jamais voyagé
vers autre pays que toi mon pays »
Gaston Miron, « Pour mon rapatriement », L’Homme rapaillé
Mme Legault, les dernières sorties publiques de la cheffe du PQ, suite au caucus de sa députation, n’augurent rien de bon pour ces derniers lors des prochaines élections. Mme Marois et sa députation se cantonnent dans le virage pris lors du dernier congrès national du PQ, celui de le gouvernance provinciale autonomiste. Soit.
Dès lors, cette décision de Mme Marois vient renforcer l’idée de la pertinence de fonder un nouveau parti résolument souverainiste/indépendantiste.
D’abord des « États généraux de la souveraineté » devront être tenus afin de permettre, en plus d’un rassemblement pour unifier les forces vives souverainistes/indépendantistes de tout le Québec, le grand débrouillage de l’écran « gouvernance souverainiste » du PQ, et tout cela aux fins d’une meilleure compréhension de l’enjeu politique en cours entre les tenants du projet de pays Québec chez tous les Québécois(es).
Il va sans dire que la création d’un nouveau parti résolument souverainiste/indépendantiste devrait survenir qu’après la tenue des États généraux sur la souveraineté.
Cordialement, JPG
À suivre…
@ michel asselin
Vous écrivez :
«Le PQ est le parti qui doit faire du Québec « Un Pays « , et espérons que tous les « faux-indépendantistes » les « autonomistes » les moités-moités » les branleux -dans-le-manche quittent avec la madamme ici,maitenant et à jamais.Ce parti doit se débarrasser de la Molesse, de la peur , et des indécis.»
Vos propos confirment votre statut d »ayatollah de l’indépendance. Allez-vous offrir le paradis avec quelques vierges aux martyrs assez attardés pour vous suivre ?
Vous êtes d’une telle violence morale que seuls des masochistes ou des candidats au suicide pourraient seulement penser vous suivre. Vous me faites à des agents doubles qui ont comme mission de faire de la désinformation et d’amener de pauvres nigauds dans des culs-de-sacs.
« Avec de tels amis, on a pas besoins d’ennemis »
@Raymond Saint-Arnaud,
Votre proposition mérite vraiment réflexion.
C’est ce que j’appelle être capable de marcher et de mâcher de la gomme.
Mais comme votre solution est simple et logique, et comme elle ne nécessite pas d’assassinats politiques, de vengeance et des cadavres, j’ai bien qu’elle soit reçue comme un chien dans un jeu de quilles par certains clans aveuglés par les lueurs du Grand Soir.
J’espère qu’elle fera du chemin.
«L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.»
[Gandhi]
Merci à M. Jean-Claude Pomerleau pour les liens vers deux de ses textes, qui bien qu’exigeants et denses, me semblent bien faire le tour de la question de la nécessité de l’État-Nation du Québec et des moyens à prendre pour y arriver.
Deux textes à méditer, les mots de nos ambitions si j’ose dire…
J’en avais bien besoin.
Monsieur Raymond Saint-Pierre nous propose une solution que certains blogueurs trouvent fantastique et pourtant le billet de madame Legault repose sur cette incapacité d’unir le A et le B pour faire revenir les dissidents au bercail !
A = Gouvernance souverainiste :
Madame Marois veut gouverner de façon » souverainiste » c’ est a dire de la même façon que Papineau aura essayer de le faire avant la révolte des Patriotes . De la même façon que Daniel Johson père aura essayer avec l’ Union Nationale. De la même façon que Levesque aura essayer avec le beau-risque et que Bourassa et Mulroney auront essayer avec le Lac Meech et de la même façon que Mario Dumont et son rapport Allaire auront essayer avec l’ ADQ !
B = Regroupement du Bloc et du PQ pour parachever les études sur la souveraineté ???? Sacramouille ont est rendu plus loin que cela ! Des études sur la souveraineté nous en avons suffisament . Parizeau dans son dernier livre nous parle d’une étude exhausive et des sondages internes que le Bloc a fait pendant plusieurs années et Legault avant de partir pour la gloire nous a laissé une étude économique assez complète sur l’ An 1 d’un Québec souverain !
Le problème avec les assemblées et les éternels bla-bla-bla -bla c’est qu’elles se font toujours avec des souverainistes convaincus ce qui n’amène strictement rien de nouveau sur le plan électoral ! Ce n’est pas les souverainistes qu’ils faut convaincre merde !!!!!!
Et si ont li bien le billet de madame Legault ont comprend fort bien que le point A dont Pauline Marois tient comme à la prunelle de ses yeux est incompatible avec le point B car » A veux rien sawoirrrr Pauline !
Avant de faire encore des assemblées de bla-bla -bla en n’en plus finir le PQ pourrait commencer par présenter un chef populaire et aimé de la population et après le reste pourrait suivre !
clap-clap-clap !
Très bonne idée Monsieur Saint-Arnaud. Pauline devra par contre se démarquer des autres Partis (3, peut-être plus), qui se diront tous, *plus ou moins* nationalistes. Elle devra faire ressortir que seul le P.Q. veut (Et peut) réaliser la Souveraineté, que les autres Partis sont condamnés à un Fédéralisme qui restera le même, que ce ne sont surtout pas les Canadians du Québec ni ceux du R.O.C. qui offriront un jour des « nouveaux pouvoirs » nécessaires pour que le Québec avance. En politique, lorsqu’on avance pas, on recule, et c’est le cas depuis 30 ans (Ça a commencé par le rapatriement de 1982)…
* * * * * Le lundi 2 mai 2011 marquera le début de la fin de la « Petite
Noirceur » et de son tyrannique clergé péquisto-syndicaleux.
Vive l’indépendance du Québec !
Québec Libre ! * * * * *
Simplement pour souligner la bassesse et l’étroitesse d’esprit de beaucoup de nationalistes qui sont tout simplement des sépulcres blanchis. Imaginez vous donc que la foutue Cause a planté du nez depuis fort longtemps. Et ces pauvres bougres s’imaginent que tout ça, c’est de la faute de Madame Pauline Marois ! Ce que le Parti Québécois peut renfermer son lot d’insignifiants, cela est totalement hallucinant, sidérant. Vite un sauveur ! Beaucoup de péquistes désemparés sont prêts à se jeter dans les bras de n’importe quel chanteur de charmes qui leur dirait ce que ceux ci veulent entendre. Se faire conter fleurette. Il y a peu de temps, ces frustrés en avaient contre les foulards de Pauline, d’autres gueulaient contre ses bijoux et maintenant, un procès en règle est enclenché par certains contre ses lunettes.
En terminant, peu importe le nouveau chef qui prendrait la place de Madame Pauline Marois, celui ci se fera poignarder à son tour à grand coup de couteaux dans le dos d’ici un an ou deux maximum. Vous n’avez qu’une solution, les péquistes qui grognent ! Pendant qu’il est encore temps, c’est à dire avant qu’il soit trop tard, prenez un budget discrétionnaire pour faire des prélèvements sur Monsieur Jacques Parizeau et faites le cloner au plus vite ! Ainsi, l’espoir va renaître parmi vos rangs et vous permettra de penser à long terme en attendant que le clone ait ses 18 ans. Imaginez vous le grand cadeau que vous vous feriez avec 18 années à venir à rêvasser en attendant ce sauveur.
Bonjour
Si madame Marois avait démissionné dès les premières salves des tirs amis, on lui aurait reproché aussitôt de capituler trop vite. De toute façon, quoi qu’elle fasse, elle sert de bouc émissaire comme un entraineur sportif dont l’équipe accumule les défaites.
Les péquistes auraient très bien pu régler ça entre eux et observer une trève le temps que les choses se corsent en leur faveur. Ça fait près de trois siècles que le Québec est sous la domination canadienne, quelques mois suffiront pour nous le rappeller avec le tea party Harper au pouvoir majoritaire pour quatre ans.
La proposition de Raymond St-Arnaud est la proposition qu’a fait Jacques Parizeau à Mme Marois par l’entremise de Lisette Lapointe au dernier congrès national du PQ, ET ELLE A ÉTÉ REJETÉE par ce congrès.
Cette proposition n’a rien de ce qui peut relever d’une thèse qualifiée d’indépendantisme pur et dur. Elle revendique aucune tenue de référendum lors d’un premier mandat de « gouvernance souverainiste ».
Mme Marois, sa députation et les membres du PQ pourraient simplement demander à un congrès national extraordinaire d’apporter les amendements nécessaires à leur programme actuel; à tout le moins, incorporer la « Proposition Parizeau » qui n’a d’effet que d’assurer l’exercice d’un rapport de forces plus grand sur le Rocanada lors d’un éventuel « quémandage » de plus de pouvoirs pour la colonie.
Vous rappelez-vous du fédéraliste convaincu qu’était Léon Dion, père de Stéphane Dion, le célèbre politologue et constitutionnaliste canadien-français qui a déjà déclaré ceci: « Depuis 1763, nous n’avons plus d’histoire, sinon celle, par réfraction, que nos conquérants veulent bien nous laisser vivre, pour nous calmer. Cette tâche leur est d’autant plus facile que nous sécrétons nos propres bourreaux.» Léon Dion
Le PQ est-il à se faire « calmer » par nos bourreaux ?
Vous fessez fort monsieur Fortin-Marchand pour une première contribution…
En se divisant bien les uns et les autres en chapelles et en se pointant du doigt, qui donc en tire parti croyez-vous?
Un Québec libre?
Je le souhaite probablement autant, sinon plus que vous, mais ça n’est pas pour autant un ticket pour dire et écrire n’importe quoi…
– « Petite noirceur »
– tyrannique clergé péquisto-syndicaleux
Un peu de sérieux, chose!
@ M. Yves Rioux
Vous semblez être en croisade, et tous les coups vous semble permis. Tout, à condition de bien vomir sur ces créatures barbares et impies que sont les souverainistes…
Pour peu vous signeriez Erwan Basque…
Tant qu’à y être…
Jamais deux sans trois et pour revenir à madame Marois, c’est regrettable mais elle me semble sur la mauvaise voie. Un rendez-vous manqué en quelque sorte avec son parti et avec les citoyens. En fait, je commence à me questionner sur la qualité de son entourage et sur l’aptitude de la dame à l’auto-critique, une pratique loin d’être incompatible avec le leadership selon moi…
Bon vendredi à tous,
Erwan Basque avait au moins la politesse de dire merci en concluant ses tirades… Personnellement, les abrutis qui ne savent que lancer de gras étrons sur leurs semblables ne m’intéressent nullement. Ils puent des mains et de la tête.
J’ai toujours plaisir à débattre avec des fédéralistes hautement civilisés comme Monsieur Claude Perrier. Pas avec de grossiers personnages.
« L’invective ne déshonore que son auteur. » (Confucius)
Madame Pauline Marois était dans sa retraite, ayant quittée une circonscription acquise pour le Parti Québécois, celle de Chambly. Elle jouissait de sa retraite et était bien et confortable avec elle même. Mais vous l’avez supplié de revenir en pleurnichant et celle ci a accepté le tout. Le Parti Québécois criblé de dettes était devenu un tiers parti s’étant fait damer le pion par l’ADQ. Madame Pauline Marois fut obligé de se présenter dans Charlevoix à l’autre bout du Québec. Et le tout sans aucune reconnaissance de certains qui lui intiment l’ordre de partir. Pour n’importe qui, pour ceux qui ne sont pas de la chapelle nationaliste, cela est tout simplement indigne et révoltant. Il suffit simplement d’avoir de l’honneur et de la franchise pour comprendre le tout.
Nous avons une enseignante francophone qui vient d’être accusée d’avoir pratiqué énormément, partout et presque tout le temps « à des centaines d’occasions », la souveraineté-association avec un élève anglophone mineur qui s’est plaint, après 3 ans de souffrance indescriptible. Le pauvre abusé a été traumatisé, rendu maintenant à 25 ans, il ne s’en est pas encore remis, comme nos Anglophones après la prise du pouvoir du PQ en 1976 et le référendum presque gagné de 1995, partis pour l’Ontario.
Trop de baisers ont vu ses notes…baisser et le reste…lever…son traumatisme anglophone. Ils en ont comme nous.
Est-ce le même saluad « Yves Rioux » qui participait à la ligne ouverte de BONJOUR LA NUIT à CKAC avec l’animateur Jacques Fabi?
Si oui, vous n’avez encore rien vu de ce charognard ambulant.
http://www.branchez-vous.com/info/actualite/2009/03/bonjour_la_nuit_au_revoir_jacq.html
M. Goyette, en quoi, est-ce que ce M. Rioux était si terrible, selon vos souvenirs ?
Le nouvel ami de messieurs Bousquet et Drouin , Yves Rioux , commence a montrer son vrai visage ! Pourtant dès ses premiers commentaires il était facile de constater a qui nous avions affaire !
Bah ! Le droit de parole est sacré même pour » certains » individus !
Une certaine partie de ces activités de souveraineté-association, tentative de bonne entente entre peuples, pas nécessairement pour peupler, ont été faites en l’absence du mari, parti jouer au golf ou jouer au hockey pendant que son épouse jouissait de la souveraineté-association à la maison.
Un conseil d’ami aux maris francophones, un petit peu Elvis Gratton sur les bords : Lâcher le golf, les trous d’un coup et le hockey, « scorer dans le net » à l’aréna, plus souvent, ça profite trop à nos jeunes Anglos qui en profitent sur le coup mais qui regrettent après un certain temps pour dénoncer votre épouse publiquement.
Ce gros dégueulasse n’hésitait pas à patoger au niveau des égoûts en utilisant les ondes pour calomnier l’homosexualité de Claude Charon ou d’André Boisclair, le passé marxiste de Gilles Duceppe, ect… en laissant supposer des sous-entendus calomnieux. Ses appels étaient suivis de protestations énergiques en faveur de l’exclure des ondes mais M.Fabi répétait que c’était une ligne ouverte et qu’il ne faisait pas de discrimination même si parfois il s’emportait devant le peu de classse de ce fédéraliste bas de gamme.
D’un insomniaque heureux de régler ses comptes avec le personnage, si bien sûr c’est de lui qu’il s’agit.
Mario Goyette.
Pauvre Monsieur Rioux , en plus il déforme les faits de façon régulière !
En 2005 Madame Marois quitta le parti frustrée et déçu suite a la victoire de Boisclair !
M. Asselin, je n’ai pas d’amis quand je tente de faire valoir certaines idées et de souligner certains fait sur un ou des blogues. Je préfère ceux qui sont respectueux et qui peuvent voir les 2 côtés à leurs médailles, à la place de ne voir que ce qui fait leur affaire avec des oeillères bien serrées.
Si les sondages deviennent favorables à la séparation du Québec, la sortie du Canada, je vais le souligner aussi bien et je m’en réjouirai pour les séparatistes de cœur, principalement ceux qui y croient depuis plus de 50 ans sans faiblir une seule petite minute.
Hé oui, c’est bien le Rioux de Bonjour la nuit, cet énergumène adepte de la Grande noirceur, que je reconnais dans son discours s’articulant autour d’une bécosse où il y trouve ses animaux domestiques préférés, les rats.
Personnage d’un pathétique tel que nos propres bourreaux avaient délà recruté à l’époque de Duplessis pour s’opposer au retour de « notre butin ».
Très bonne idée d’avoir : Objecteur Conscient dans ce blogue.
Merci à voir et à madame Legault.
Merci madame Thibaudeau c’est gentil…
Sur un sujet qui me désole: la fin de CKAC 730, et lisant le nom de Jacques Fabi plus haut – un ancien collègue de Josée Legault en 2005 aux dires de Wikipédia par ailleurs -, quelqu’un sait-il quel sort sera réservé à ce pionnier?
Triste fin pour la première radio d’expression Française en amérique, plate, très très plate.
Objecteur Conscient.
Désolant en effet.Et ça ne fait que commencer.
Comme vous le dites si bien: plate , très très plate !
Bonne fin de semaine malgré tout !
Un peu en dehors du sujet, et même beaucoup, permettez néanmoins que j’ajoute ici quelques mots aux derniers commentaires relatifs aux médias eux-mêmes.
Pour ce qui est de CKAC, je n’ai rien fait de ce côté.
Par contre, j’ai animé quelques émissions sur les ondes de CKLM et, peu après, la station radiophonique s’est tue. Fermée. Puis, après quelques nouvelles animations de ma part à CKVL, même aboutissement. La station a cessé d’être en ondes.
Côté journalisme écrit, après quelques années à titre de chroniqueur hebdomadaire attitré au Journal Finance, même affaire. Le journal est avalé par son concurrent Les Affaires et disparaît. Il y a aussi l’hebdomadaire Habitabec dans lequel je signais à toutes les semaines une chronique et devinez quoi? Comme les autres: disparu.
J’en rajoute encore un peu?
Dans le quotidien Le Devoir, il m’est arrivé de commettre quelques articles de fond. Malgré tout, ce quotidien tient toujours bon… Par contre, dans le très éphémère quotidien Le Matin, où j’ai également sévi, encore une publication qui a eu tôt fait de mettre la clef dans la porte.
Ah oui, j’allais presque l’oublier, j’ai également été rédacteur en chef et chroniqueur pour le magazine Le Nouveau Masculin, depuis longtemps éteint…
En fait, il y en a plusieurs autres, depuis Radio-Canada et TVA où je suis passé. Et n’oublions pas Voir que je fréquente régulièrement depuis au moins six ans déjà.
Serait-ce utile que je me tourne du côté d’un parti politique, à présent? Ça pourrait peut-être aider à y mettre un terme…
Monsieur Perrier ! Vous pouvez aider le Québec au complet en vous joignant au PLQ de John James Charest si vous le voulez !
Nous vous en serions reconnaissant pour un bon bout de temps !
Avec sa voix feutrée et sa pensée à pic. Ses réflexions de M. Gros-Bon-Sens. Ses sarcasmes de gars qui a vu neiger et déneiger. L’antistar de la nuit. À son émission Bonjour la nuit!, vers minuit et vingt, il y avait le quiz de M. Brisson. Quelle est la femelle du lévrier? Commençant par K, unité de mesure de température? En quelle année Apollo 13? Des questions pas rapport qui occupaient l’esprit. À en oublier la réunion du lendemain ou le rendez-vous chez le médecin. Puis vers 1h, Fabi ouvrait les lignes. Et les gens appelaient. Toujours les mêmes: le séparatiste, le fédéraliste, le sportif, la petite ricaneuse et la grande sensible. Parfois aussi quelques niaiseux. Ça le mettait en rogne, le Fabi. Il leur raccrochait au nez, c’était pas long. Puis il bougonnait le reste de l’émission. Et on bougonnait avec lui. Ça faisait du bien.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Fabi
Fabi avait un réel talent d’animateur. De solides connaissances générales et une réelle passion pour son métier. Il aimait et connaissait son médium et il a montré la voix, si je puis dire, à au moins un auditeur qui s’est frotté plus tard lui-même à l’animation la nuit…
Faire de la radio la nuit est un privilège rare pour un animateur et constitue encore, à mon avis, l’essence même de ce mode de communication unique que reste la radio.
Et comme l’a si joliment évoqué M. Mario Goyette plus haut,
la nuit Fabi était le maître.
Salut Fabi,
Salut CKAC,
et merci pour les souvenirs…
En effet, M. Perrier, votre « touche magique » si je puis dire, pourrait sans doute profiter à tous en apportant le plus calamiteux des sorts au Parti Libéral du Québec…
Voyez-le comme un geste posé pour le bien de tous.
Et si jamais votre guigne cessait, quelque chose me dit que vous vous trouverez bien des atomes crochus avec quelques personnes de conviction…
Ce sera toujours ça de pris, non?
Allez bonne nuit,
Lorsque je vote je me prononce en faveur d’un parti, d’une philosophie, d’une idéologie et non en faveur d’une personne. Je m’attends donc à ce que mon député, s’il est de mon parti, représente mes intérêts et mes aspirations et non les siens. Je suis donc contre le vote en dehors de la ligne de parti. Si un député n’est pas à l’aise avec la ligne de parti il n’a qu’à quitter son parti. Je ne voudrais pas être le député qui bloquerait à lui seul la volonté de son parti. Si chacun se met à voter selon ses propres intérêts ou selon sa propre opinion l’exercice parlementaire risque de devenir rapidement confus, paralysé et innefficace.
Je comprends la volonté qui se cache derrière le vote libre mais je la trouve contraire à un exercice démocratique efficace.
Cette proposition est à mes yeux une accomodation cosmétique inutile qui vise à calmer la grogne au sein du Parti Québécois. Ce n’est pas une solution valable. La seule solution pour ramener le PQ en haut des intentions de vote des québécois est le départ immédiat de Pauline Marois. Même si la dame en question semble recevoir l’appui de son caucus parlementaire il est très clair depuis longtemps qu’elle ne passe plus auprès de la population en général. Elle aura beau faire l’unanimité auprès de son caucus ou recevoir un vote de confiance de 100% lors d’un congrès, la dame s’enlise dans le vote populaire, sondage après sondage. Elle est en train de couler son navire elle-même. Il est donc saugrenu qu’elle s’accroche à la barre en même temps qu’elle démoli la coque. Quand donc Pauline Marois va-t-elle comprendre qu’elle est un boulet pour son parti? Elle est horriblement têtue et dans les circonstances actuelles cela n’a rien de positif.
@ Claude Perrier
Je crois comprendre que vous semez la malédiction dans tous les médias (ou presque) par où vous êtes passé. Vous serait-il possible de vous faire engager par La Presse le plus tôt possible? Ce quotidien qui façonne un peu trop la pensée politique québécoise avec ses André Pratte, Vincent Marissal et autres valets de Paul Desmarais devrait fermer ses portes pour le mieux-être d’une véritable démocratie au Québec. C’est venu à un cheveu près de se produire lors du dernier conflit de travail entre La Presse et ses employés. Ce quotidien roule à perte depuis longtemps mais il est tellement utile au pouvoir en place qu’il bénéficie des largesses de certains de ses amis.
Votre idée de vous tourner vers un parti politique est excellente. Je vous conseille le PLQ qui vous conviendrait très bien. Si vous désirez faire le saut je pourrais même volontiers vous payer votre carte de membre.
Nonobstant tous les mantras de Madame Pauline Marois, je ne peux qu’admirer cette digne dame et l’appuyer silencieusement d’avoir cette résilience ainsi que son courage de faire face à tant de courroux et de gaminerie, comme si cette femme n’avait pas eu assez d’avoir élevé quatre enfants dont elle n’a pas à rougir.
Madame Pauline Marois possède cette opiniâtreté qui peut la garder en selle pour encore un bout de temps. Deux ans en politique avant les prochaines élections est beaucoup qu’une éternité . Cette dame vivra l’enfer tout en gagnant son Ciel avec de tels énergumènes qui voudront lui faire la peau quelques fois par mois en constatant les sondages mensuels auxquels se livrent différentes firmes de consultation qui iront sûrement encore à la baisse. En connaissant les québécois assez bien pour affirmer que ce ne sont pas nécessairement les entourloupettes souvent prises par le Parti Québécois qui ont précipité sa chute dans les fosses abyssales mais bien le comportement des péquistes eux mêmes, ceux là qui rêvent d’un sauveur qui malheureusement n’arrivera jamais dans leur esprit tordu à la cheville de Monsieur Jacques Parizeau. Cela est un constat tout simplement de mon cru.
Et pour tous les gripettes qui parodient inconsciemment cette immense aveu de Feu Monsieur Jean Gabin dans ( Je sais ) : Quand j’étais gosse haut comme trois pommes, je parlais bien fort pour être un homme… ), je ne m’abaisserai pas du tout à leur répliquer dans cette enflure verbale qui les caractérise en m’ayant dépeint de grotesque façon dans le mensonge total. Et pour tous ceux que le tout intéresse, non pas une heure plus tard dans les maritimes, mais bien un an plus tard au Québec, je veux leur spécifier que Monsieur Jacques Fabi est revenu la nuit depuis presque un an déjà sur les ondes comme Prince des Ténèbres, qualificatif dont ce bon bougre aime bien se nommer. Et bien oui, comme assez souvent dans le passé, ayant eu la chance d’intervenir dans Fabi la nuit régulièrement depuis presque un an, ces commentaires insidieux me donnent le goût maintenant d’y intervenir à tous les jours et ce cinq soirs par semaine entre minuit et trente et trois heures du mat sur Cogeco. Et comme par le passé, il y a de fortes chances que j’aille rejoindre Monsieur Jacques Fabi en studio afin de partager ses répliques aux auditeurs. Et pour ceux qui ne le savent pas, en écoutant Fabi la nuit, une web cam est en studio. Ainsi, certains s’apercevront bien vite que je n’ai surtout pas à parler très fort pour être un homme.
@ Claude Perrier : Votre dernière intervention m’a fait sourire. J’adore votre sens de l’autodérision! Puisque chacun y va de ses suggestions, je joue le jeu à mon tour : vos « talents » particuliers pourraient peut-être trouver à s’exprimer dans le nouveau parti CAQ de François Legault, dont l’irruption imminente sur la scène provinciale m’apparaît comme une calamité annoncée…
Blague à part, j’espère surtout que nous aurons encore longtemps le plaisir de vous lire dans ces pages… C’est toujours apprécié. Et souvent rafraîchissant! La preuve…
M.Rioux 03 sept. 2011, 07:58
« de Madame Pauline Marois, je ne peux qu’admirer cette digne dame et l’appuyer silencieusement »
« ceux là qui rêvent d’un sauveur qui malheureusement n’arrivera jamais dans leur esprit tordu à la cheville de Monsieur Jacques Parizeau. Cela est un constat tout simplement de mon cru. »
Qui l’eut cru cet imposteur?
Le personnage en effet faisait le pied de grue à l’entrée de l’édifice de CKAC comme un mendiant pour avoir ses quinzes minutes de célébrité à la radio. Les cotes d’écoute de M.Fabi allaient monter, c’est payant parfois les freaks shows à l’antenne.
M. Goyette, chaque personne a ses défauts y compris M. Parizeau, qui a bien aidé les Québécois, a aussi été le principal instrument des sorties du PQ de Messieurs Lévesque et P.M. Johnson, de la chefferie et tente de refaire le coup à Mme Marois, depuis quelques temps, par son épouse interposée qui a entraîné avec elle, quelques ego surdimensionnés.
La raison de M. Parizeau pour sortir ces chefs du PQ : Ils ne sont pas assez…séparatistes. Il aime mieux perdre des référendums rapides, après des études qui montrent que le Québec serait plus riche…séparé du Canada. Études que les fédéralistes se font un plaisir de démolir parce que, basées sur des hypothèses et des à peu près, un genre de futurologie comme une étude de marché.
M.Bousquet
Vous devriez vous adresser à votre nouvel ami fédéraliste M.Rioux au sujet de la citation se rattachant à M.Parizeau, pas à moi. Je vous assure qu’il pense tout le contraire de ce qu’il écrit dans son commentaire seulement pour arriver à ses moyens.
Je ne crois pas suivre M.Fabi chez Cogeco, une nouvelle émission animée par Bernard Faucher à Radio-Canada de minuit à 5 hrs du matin sans interruptions publicitaires est tout simplement fantastique. M.Faucher n’a pas la chaleur n’y le magnétisme de M.Fabi mais son émission est à l’épreuve des hurluberlus.
La nuit qui bat.
Bernard Faucher et son équipe suivent les sujets chauds de l’heure, au pays et à l’étranger, avec des chroniques, des revues de presse et des entrevues, ainsi que des extraits d’émissions diffusées sur les différentes plateformes de Radio-Canada. Grâce aux tribunes téléphoniques qui ponctuent l’émission, le forum web et les réseaux sociaux, La nuit qui bat est le rendez-vous des couche-tard, des lève-tôt et autres oiseaux de nuit.
Seulement pour arriver à ses fins, devrais-je dire.
M. Goyette, il m’arrive régulièrement d’écouter une partie de M. Fabi la nuit mais je ne savais pas qu’il serait retiré de là pour une émission de jour. Vous écrivez que ça va être chez Cogeco, mais M. Fabi est déjà chez Cogeco, à 98,5 FM la nuit.
Et dire que vous étiez professeur avant parait-il, voulez-vous allez relire le commentaire de M.Rioux sept. 2011, 07:58.
Vous lui direz ensuite ce que bon vous semble.
M. Goyette, c’est vous qui avez embarqué le nom de M. Parizeau dans la discussion.
Laissez faire les amitiés que vous percevez. Généralement les fédéralistes aiment les arguments des fédéralistes, même chose chez les souverainistes, sans faire la part des choses. Teints de la constitution, plus ou moins molle sauf les purs et durs qui vont mourir en disant : Vive le Québec libre ! ou vive le Canada uni ! Comme les premiers Chrétiens qui étaient tellement croyants qu’ils préféraient se faire manger crus par les lions affamés de Néron, à la place de renier leur foi catholique. Ils mourraient en priant à genoux, ce qui facilitaient le travail de ces lions qui n’avaient pas è leur courir après
Ces premiers Chrétiens auraient probablement changé d’idée s’ils avaient su alors que leurs descendants québécois, auraient majoritairement perdu la foi et abandonné la pratique religieuse chrétienne, une déception pour les lions de Néron.
@ Réjean Asselin ; 02 sept. 2011, 18:12
Vous m’associez à Messieurs Bousquet et Rioux en faisant d’eux mes amis. Pourriez-vous expliquer un peu votre jugement.
Car je me sens tellement loin de leurs pensée et de leurs propos. En fait de ces jours-ci, je trouve que les propos les plus intelligents furent ceux de M. Cormier et Objecteur Conscient car ils sont réfléchis, ont une base très intéressante et en plus ils sont émis d’une façon simple sans agressivité ni amertume et surtout ne visent pas à encenser une personne ou une autre y compris lui-même donc ne participent pas à mettre en place un esprit de clan.
«Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-même.»
[Bouddha]
CITATION DU COMMENTAIRE DE M.RIOUX ENTRE GUILLEMETS
sept. 2011, 07:58
« ceux là qui rêvent d’un sauveur qui malheureusement n’arrivera jamais dans leur esprit tordu à la cheville de Monsieur Jacques Parizeau. Cela est un constat tout simplement de mon cru. »
M.Bousquet
???????????????
M Mitriou .
Le texte de M Perrier est teinté d’humour.
Il faut savoir doser et non grimper dans les rideaux.
Vraiment ! Pas fort .
Il y a une message que je passe depuis au moins 25 ans et que beaucoup ne veulent pas accepter. Le monde a évolué et l’indépendance, telle qu’on la concevait dans les années 60, n’existe simplement plus. Aujourd’hui, 75% des lois qui s’appliquent en France sont faites par, l’Union Européenne. Il faut négocier une meilleure confédération et y faire mieux ce qu’on peut y faire.
http://nouvellesociete.wordpress.com/2011/08/31/independance-du-quebec-post-abortum-dans-lespoir/
Pierre JC Allard
Il y a une message que je passe depuis au moins 25 ans et que beaucoup ne veulent pas accepter. Le monde a évolué et l’indépendance, telle qu’on la concevait dans les années 60, n’existe simplement plus. Aujourd’hui, 75% des lois qui s’appliquent en France sont faites par, l’Union Européenne. Il faut négocier une meilleure confédération et y faire mieux ce qu’on peut y faire.
http://nouvellesociete.wordpress.com/2011/08/31/independance-du-quebec-post-abortum-dans-lespoir/
Pierre JC Allard
L’ultra nationaliste canadian et non moins démagogique Yves Rioux a toujours pourfendu, comme il aime l’appeler (et j’en passe): « Mme la marquise Marois avec son château », se moquant régulièrement d’elle grossièrement sur les ondes de CKAC. Et ne le voyons-nous pas dans son dernier commentaire encenser cette pauvre Mme Marois et dénigrer le nationalisme québécois.
« Hypocrite. Celui qui, professant des vertus pour lesquelles il n’a aucun respect, en retire l’avantage d’avoir l’air d’être ce qu’il méprise. » Ambrose Bierce
M.Gascon
Je vais faire un Gilles Bousquet de moi.
Pourquoi vous moquez-vous de madame la marquise Marois et de son chateau?
Expliquez-vous?
En vous saluant bien bas, Monsieur P JC Allard pour cette intervention d’une cohérence et d’un réalisme époustouflant. Bien entendu, si certains individus avaient cette lucidité, nous n’en serions pas là aujourd’hui à déblatérer sur le comment, le pourquoi et le quand…… À l’intérieur même de Maastricht, la France en tant que pays a infiniment moins de pouvoir dans l’Union européenne que le Québec dans la Fédération Canadienne qui, je crois, en est une des plus décentralisées dans le monde entier.
Le Québec peut en tout temps sortir libre comme l’air de la Fédération Canadienne dans un référendum gagnant avec une question claire et un résultat clair en ne brisant pas un formidable pays du G 8 dans un recomptage judiciaire. Cela est clair . Sortir du Canada pour le Québec est une chose, mais se délivrer des lourdes chaînes de l’Alena est une autre chose.
En terminant, quel paradoxe invraisemblable a poussé les nationalistes québécois qui parlaient de souveraineté pour les québécois d’être les plus grands artisans de l’Alena, soit le libre échange avec l’Oncle Sam ? Cette bavure de s’être emprisonné à double tour dans une prison toute américaine avec la ratification de 1988 de l’Alena par ces Messieurs Peter Murphy et Simon Reisman. Tout à fait sidérant !
Pierre JC Allard écrit » il faudrait comprendre que l’interdépendance a remplacé l’indépendance… On vit tassé sur une Terre retrécie. Chaque nation ne peut plus faire que ce qui n’embête pas trop les autres, puisque sans les autres elle ne peut pas survivre. »
Très édifiante votre envolée en faveur de « l’interdépendance des nations », et j’en suis de cet « internationalisme » comme souverainiste. Tous les pays indépendants de la planète en conviennent.
Ce que vous prêchez aux Québécois ne s’applique-t-il pas aussi aux Rocanadians ? L’imposition d’une constitution toute rocanadian aux Québécois en 1982 est-elle un « deal » politique de même nature que celui de L’Union européenne, traité négocié sur une base d’égalité entre nations souveraines sur leur territoire ?
D’où tenez-vous cette information selon laquelle 75% de toutes les législations en France seraient imposées par les législateurs du Parlement de l’Union européenne dont les membres sont tous des pays indépendants, tous toujours très jaloux de leur souveraineté nationale sur leur propre territoire ?
Croyez-vous que les nations de l’Union européenne doivent avorter de leur souveraineté et identité propre afin de répondre à vos critères qualifiant « l’interdépendance des nations » ?
Hallucinante démagogie qui consiste a faire croire aux naîfs que l’interdépendance des pays européens serait l’équivalent de la Confédération Canadienne .
L’association économique des pays européens est justement une association de » PAYS » souverains , avec leur lois , leur culture et leur langue propre a leur communauté ! Au Québec ont se bat pour conserver notre culture et notre langue contre une pseudo-confédération artificielle anglo-saxonne qui nous endure depuis des lustres en espérant l’assimilation complète qui ne tardera pas a venir si les naïfs qui sont d’accord avec la pensée magique de Pierre J.C . Allard se multiplient d’avantage !
La France est un État-Nation doté de sa propre constitution et d’institutions bien à elles. Sa langue et son histoire sont enchâssés dans un territoire bien défini, qu’aucuns de ses voisins européens ne questionne… Ses frontières sont réelles, sa légitimité reconnue, sa souveraineté ne fait aucun doute.
Comparer la France ou tout État-Nation au Québec province, c’est comparer le statut d’un propriétaire à celui d’un locataire
– avec en prime pour le Québec un bail imposé dont-il n’est pas signataire depuis bientôt 30 ans -. Enfin, pareille confusion de genre relève soit d’une méconnaissance de la politique soit plus gravement d’un manque d’honnêteté intellectuelle.
La bonne nouvelle c’est que l’une des deux se soigne.
Pffiou… ce qu’on peut être bête quand on n’y fait pas attention!
Que mon « triste » cas serve donc, à toutes et tous, d’exemple patent de ce qu’il vaut mieux éviter. Soit de dire ou d’écrire ce qui ne peut que risquer de nous nuire – et par le fait même de sérieusement limiter nos chances d’aboutir favorablement là où l’on sait assez bien se débrouiller.
Dans mon cas, il s’agit des médias. Du domaine des communications.
Et dire que j’ambitionnais vaguement, depuis un certain temps, de franchir un grand pas ici même à Voir. De passer de commentateur occasionnel à chroniqueur régulier…
À présent, c’est probablement foutu.
Encore que, avec quelques appuis de la part des membres, qui plaideraient éloquemment en faveur de ma candidature que je poserais à l’égard d’un nouveau statut, peut-être y aurait-il des chances…
Mais, et je vous mets alors en garde, votre appui serait en faveur de l’imprévisible. Avec un assaisonnement souvent… comment dire… teinté d’ironie et autant que possible amusant. De quoi rigoler sérieusement relativement à des tas de trucs sérieux. Ma « marque de commerce » depuis des décennies, quoi.
Ça vous dirait de me « subir » à ce point? Faites-le alors savoir…
(Et un gros merci à l’avance aux « braves » qui se prononceraient en ma faveur – et sans se bousculer ce faisant, svp.)
Le problème avec le fédéralisme canadien c’est qu’il exige la soumission dans des domaines que le Québec refuse de laisser au fédéral. Ceux qui évoquent l’Union Européenne ne devraient oublier de mentionner que ce tous des États souverains qui ont acceptés les termes de l’U.E. Donc essayer d’apporter cet exemple pour parler de la situation fédérale canadienne sans évoquer que les provinces n’ont qu’une souveraineté extrêmement réduit qui, dans le cas du Québec, lui a été imposée, est un procédé intellectuel vicié, démagogique et corrupteur.
Pourquoi ne serions-nous capable de négocier une Union Canadienne sur le modèle de l’Union européenne, c’est à dire d’égaux à égaux entre États souverains ?
«L’égalité est la condition de l’échange.»
[Laurent Cantet]
@ M. Perrier, à part vouloir vous monter un « fan club » appuyant votre candidature comme chroniqueur d’humour à VOIR, d’un point de vue venant d’un fédéraliste modéré, que répondez-vous aux questions posées à Pierre JC Allard gardant le silence sur mon dernier commentaire jusqu’à cette heure ?
Croyez-vous que les nations indépendantes de l’Union européenne et le Canada doivent avorter de leur souveraineté et identités afin de répondre aux critères toujours nébuleux qualifiant et définissant le concept « d’interdépendance des nations » ?
Quelle démonstration plus évidente que celle de la « fermeture sur soi » qu’est cette volonté d’un ultra nationaliste canadian de vouloir cantonner le Québec et le Rocanada dans le seul environnement économique autochtone canadian.
Vivement pour le Québec une union économique avec l’Europe, la Chine, le Japon, et j’en passe… !!!!
M Gascon.
Vous y aller fort en ce qui concerne le fan club de M Perrier et de ce fait vous compromettez ( Objecteur Conscient ) d’être aussi dans ce célèbre fan club.
Seriez-vous envieux ?
Est-ce que l’on a le droit de rire dans ce blogue ?
Eh bien non, Monsieur Gascon. Je n’ai pas de réponse concernant les propos de Monsieur Pierre JC Allard. Seul lui pourrait vous en fournir une, à mon avis.
Et puis, relativement à ce « fan club », une façon de décrire ma précédente intervention s’avérant joliment trouvée, c’est certes intéressant comme commentaire. Quoique pas ce que j’avais véritablement en tête…
Chroniqueur d’humour, vous dites? Un peu. Je ne sais trop encore. Mais surtout une aventure vers l’inattendu, les considérations inhabituelles, les trucs sérieux traités à une sauce piquante d’ironie, lorsque possible.
De quoi amuser la galerie – et vous également. Tout en portant à la réflexion. Un tour de force s’il en est un, j’en conviens. Mais j’ai pas mal d’expérience accumulée de ce côté.
Alors, votre appui? Et merci, quoi qu’il en soit.
(Et songez un instant aux immenses avantages pour vous, soit de pouvoir trouver abondamment à redire à tout ce que je pourrais écrire en me voulant « béatement plaisant »… Une aubaine, je vous assure!)
@ M. Paolo Mitriou
Pour ma part si je n’aime pas le côté absolu que peut représenter la ligne de parti, j’en reconnaît la nécessité pour rendre « faisable » ou disons possible la gouvernance.
Mais, comme citoyen si un gouvernement et/ou une opposition s’avisait de donner pré-scéance à des intérêts partisans, le tout au détriment de l’intérêt public en concluant une entente, à la va vite, qui violerait un droit fondamental des citoyens. Alors là je comprends le ou la député de vouloir s’en dissocier et je saluerai son intégrité.
L’ennui c’est qu’en utilisant l’argument du colisée de Québec, un argument valable selon moi, pour dénnoncer l’intransigeance de Mme Pauline Marois, certains démissionnaires ont démontré ensuite que leurs intentions ne s’arrêtaient pas là…
M. Pierre Curzi, notamment, m’a décu et je me trouve bien naïf d’avoir confondu ses ambitions à la direction du Parti Québécois avec ce que je croyais être du courage et de l’intégrité.
Au moins il reste Madame Louise Beaudoin.
Pour revenir à la ligne de parti, ne croyez-vous pas qu’en certains cas de conscience un parti gagnerait à accepter le vote libre? Ou encore à offrir aux députés dissidents la possibilité de « caller malade »…
Une exception rarissime mais souhaitable à l’intraitable mais nécessaire ligne de parti.
Salutations,
M. Dion père avait plus de jugeote que son célèbre fils. L’ambition perd son homme, c’est bien connu. 🙂
La France et l’Irlande ont été aspirés dans l’Europe malgré le désir exprimé pas leurs citoyens qui ont pourtant voté Non au premier référendum. On avait affirmé qu’ils n’auraient qu’une seule chance de dire Oui. Ils ont dit Non. Alors on a répondu : Ça ne compte pas. On recommence.
L’Europe est un piège à cons qui sert des intérêts particuliers, pas les masses.
Au lieu de procéder par étape, d’y aller poco a poco, comme une huitre contruit sa perle avec le temps, on a brusqué les choses et construit un monstre qui risque de s’effondrer pour vices de construction. Il y a beaucoup de grogne en Europe.
On a fait le même coup avec l’ex URSS, la Russie. On a bousculé les dirigeants soviétiques qui désiraient y aller progressivement, piano. Que neni, a-t-on répondu. Vous devrez plonger illico si vous désirez obtenir les cadeaux empoisonnés que l’on vous offre pour votre plus grand malheur. Aujourd’hui, la Russie est entre les mains de grands criminels, de la tête de l’état jusqu’aux moindre sous-fifres. Nous pouvons être fiers. Cela est notre oeuvre, l’Occident : Corporate America et associés. Tous des criminels.
Aujourd’hui, ces mêmes criminels s’en prennent à Ghadafi\Kadafi. Et vogue la galère.
Pauvre Mme Marois. On espérait un sauveur. Force est de constater que le problème se situe chez la population : manque de ferveur. Aucun chef, aussi charismatique soit-il, ne saura palier à cette faille gigantesque.
Tant que le Canada anglais nous laissera mijoter dans notre jus, qui s’évapore graduellement, et qu’il aura l’intelligence de ne pas brusquer les choses, nous nous dirigerons vers l’intégration innéluctable dans ce beau grand pays qui fut jadis le nôtre, mais plus maintenant. Nous serons éventuellement étrangers dans notre propre pays. Quelques centaines d’années devraient faire l’affaire.
< < Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. >> C’est toujours vrai. 🙁
En terminant. Jadis, en Angleterre, il n’y avait pas de partis politiques. Il y avait des candidats qui se vendaient aux plus offrants. C’était le bordel. La corruption régnait en maître chez les élus, comme en Afrique, comme en Inde. Un jour des sages ont dit : cela ne peut plus durer. Il faut des partis et une ligne de parti qui devra être suivie par les simples députés et ministres. Cela se fit.
Aujourd’hui, au lieu de corrompre des centainnes de députés, on corrompt quelques dirigeants qui eux s’assurent de la bonne marche des affaires. Il fallait y penser. L’Homme s’adapte, disait René Dubos.
Au parti Libéral du Québec, par exemple, la tête est pourie et les troupes marchent droit. On a qu’à penser au dernier congrès où personne n’est venu seconder le téméraire, l’était-il vraiment, qui proposait une commission d’enquête. Nous avons toujours le même cerveau qu’il y a 15 000 ans. Nous sommes viciés à la base. A l’époque, la force était bête et brutale. Aujourd’hui, on achète les consciences. C’est la civilisation. 🙂
@ Mme Thibodeau
Rassurez-vous madame, je ris souvent aux éclats non seulement en lisant M. Perrier mais bien d’autres, même si ce qu’ils écrivent est souvent d’une tristesse à me faire ronfler. Par contre tout ce qui ennuyant me fait bailler aux corneilles et seulement pour ceux-là, consolez-vous madame, ils n’éveillent aucunement chez-moi de l’envie.
Bonne chance M. Perrier dans votre recherche d’un emploi…(:-»
PRISE 2
@ Mme Thibodeau
Rassurez-vous madame, je ris souvent aux éclats non seulement en lisant M. Perrier mais bien d’autres, même si ce qu’ils écrivent est souvent d’une tristesse à me faire ronfler. Par contre tout ce qui est ennuyant me fait bailler aux corneilles et seulement pour ceux-là – consolez-vous madame – ils n’éveillent aucunement chez-moi d’envie autre que celle de dormir.
Bonne chance M. Perrier dans votre recherche d’un emploi…(:-»
@ Serge Gingras
Vous prenez des raccourcis qui vous mènent nul part. Vous nous présentez un salmigondis répugnant sans aucune référence avec notre société. Kadafi, la Russie, tout y passe.
Ridicule !
À vous lire on serait aussi bien d’aller se jeter directement en bas du premier pont venu. Quelle lâcheté vous nous proposez là !
«Quel dommage que les imbéciles soient des gens si pleins d’assurance et les gens intelligents, si pleins de doutes.»
[Jean-Michel Wyl]
La ligne parti ! Quel beau sujet.
L’abandon de la ligne de parti sauf sur des sujets précis comme les droits de la personne, les minorités, le budget, la peine de mort par exemple, m’apparaitrait comme une amélioration, voire une révolution positive dans notre système politique.
Si on parvenait à mettre légalement en force cette nouvelle pratique, on obligerait les partis politiques, surtout celui au pouvoir, avant de proposer des projets de lois, à obtenir des consensus au sein des ses propres députés qui eux pourraient, à ce moment là, représenter et refléter l’opinion de leurs propres électeurs. Ce qui est impossible à faire sachant le pouvoir dictatorial dont jouit aujourd’hui le premier ministre.
En donnant plus de responsabilité aux « backbenchers » qui ne sont que des béni-oui-oui, on réduirait significativement le cynisme de la population face à la politique et on pourrait peut-être voir les citoyens s’y impliquer plus. En fait, j’estime que toute la démocratie, ici, se porterait beaucoup mieux nos politiciens devraient marcher les fesses un peu plus serrées.
«Ce ne sont pas les études de marché sur la lampe à huile qui ont permis l’invention de l’électricité.»
[Daniel Jouve]
@Pierre JC Allard ; 03 sept. 2011, 12:09
Vous n’êtes même pas un utopiste. Vous êtes un illuminé tourmenté par ses propres visions oniriques.
La seule façon d’amener les nations à coopérer ensembles c’est de leur assurer une complète autonomie et une complète égalité en tout. L’URSS n’a pas survécu, elle a implosée. L’Union européenne s’est construite à la longue avec l’accord explicite des pays libres et souverain concernés. Il ne faut tout de même pas mettre la charrue devant les bœufs.
Vous écrivez : «Il faut négocier une meilleure confédération et y faire mieux ce qu’on peut y faire.» Fort bien. Mais que faire quand votre éventuel partenaire impose SES conditions ? N’est-ce pas ce que le Québec vit ?
«J’aurai toujours les yeux plein d’eau mais je les aurai toujours ouverts.»
[Paul Piché]
@ Monsieur Drouin,
Ne craignez vous pas plutôt que l’absence d’une ligne de parti ne nous ramène à la période évoquée par M. Gingras? Le vote libre, par contre, utilisé comme une mesure d’exception je suis pour, comme je l’expliquais un peu plus haut.
Le cynisme de la population est un phénomène que cette dernière ne se prive pas d’entretenir elle-même à mon avis. Le désengagement de la population face à la politique ou face aux affaires de la cité relève autant de la complaisance à géométrie variable d’un trop grand nombre de citoyens que de l’affairisme de nos élus.
Notre système est imparfait mais il fonctionne. L’ennui c’est que les seuils de participation aux élections ne cessent de baisser, les gens ne participent plus et ne s’intéressent plus à la cité…
Mais les affaires continuent…
Y-a-t-il meilleur exemple d’abandon du plus élémentaire devoir civique et du désastreux résultat qu’il peut produire, que les dernières élections municipales à Montréal, pour la première fois j’ai réellement eu honte de la ville qui m’a vu naître.
On n’en sort pas, en abdiquant, en blâmant les élus et les institutions on nourrit la bête et on entretient cet état de fait.
Notre salut est dans la réflexion et dans l’action citoyenne. À nous de lire, de nous renseigner, de connaître les acteurs et les enjeux et à nous de nous questionner, de nous intéresser et de participer aux débats.
À nous de sortir des lieux communs.
Bonne nuit,
Ça alors…
Jamais m’en serais-je douté mais il semble bien que Pauline Marois et moi ayons quelque chose en commun! Son « fan club » tout comme le mien ne comptent guère de supporteurs. Il y a presque autant d’ambiance, tant de son côté que du mien, que dans un salon funéraire…
L’heure n’est décidément pas à la rigolade, force est-il donc de constater.
Certains ici m’ont précédemment (gentiment) suggéré de me joindre au PLQ ou au CAQ, question de faire oeuvre utile pour la nation québécoise. Mais, tout bien considéré, possiblement serait-il préférable de me tourner du côté du PQ, étant donné les affinités longtemps insoupçonnées que je partage apparemment avec Mme Marois.
Et peut-être qu’ainsi, je nous rendrais – à toutes et à tous – bien davantage service. Je vais y réfléchir…
Toutes ces considérations ne feront pas reculer Elvis Gratton qui possède un gros garage et qui parle le bilingue couramment et qui a ses entrées chez le maire de sa municipalité pour obtenir des contrats de n’importe quoi.
Les Québécois, à la place de trouver des puces au PQ et à ses chefs et/ou en s’abstenant de voter, élisent, à répétition, un parti fédéraliste au provincial pendant qu’ils discutent si le PQ possède la bonne formule pour sortir le Canada du Québec s’il est assez séparatiste à leur goût ou qu’ils soulignent ses « erreurs » publiquement.
Diviser le vote entre le PQ et Québec solidaire et/ou demeurer bien assis à la maison, le jour du vote, ça donne qui exactement pour les changements constitutionnels ?
Commencez donc à voter pour le PQ, ça fera toujours ça de pris, les grands critiques du clavier qui adorent taper sur le PQ et ses chefs et jouir quand il ou elle tombe, victime des tirs-amis, qui ne sont pas des p’tis amis !
Les Québécois, à la place de trouver des puces au PQ et à ses chefs et/ou en s’abstenant de voter, élisent, à répétition, un parti fédéraliste au provincial pendant qu’ils discutent si le PQ possède la bonne formule pour sortir le Canada du Québec s’il est assez séparatiste à leur goût ou qu’ils soulignent ses « erreurs » publiquement.
Diviser le vote entre le PQ et Québec solidaire et/ou demeurer bien assis à la maison, le jour du vote, ça donne qui exactement pour les changements constitutionnels ?
Commencez donc à voter pour le PQ ou Québec solidaire où il a de solides chances de gagner, ça fera toujours ça de pris, les grands critiques du clavier qui adorent taper sur le PQ et ses chefs et jouir quand il ou elle tombe, victime des tirs-amis, qui ne sont pas du tout, des p’tits amis !
Même les fédéralistes nationalistes devraient voter pour un parti qui veut changer la fédération actuelle, il n’y parviendra probablement pas mais c’est une chance, d’au moins, changer les choses au Québec pour mieux protéger le français et la culture québécoise. Ce n’est pas la nouvelle CAQ ni le PLQ ni l’ADQ, tous en accord avec notre situation constitutionnelle actuelle, qui vont chercher une solution à une situation qu’ils approuvent…logique.
S’cusez pour la répétion dans mon commentaire précédent.
Monsieur Bousquet, il y a une faille dans vos arguments : quand vous dites « les Québécois », ça englobe tous les Québécois — ceux qui votent PQ, ceux qui votent PLQ, ceux qui votent ADQ, ceux qui votent QS, ceux qui votent Parti de la Loi naturelle, et même ceux qui restent chez eux et ne vont pas voter. Dès lors, votre propos manque de cohérence, car vous fustigez tout le monde sans distinction, comme si personne, jamais, ne votait PQ ou QS. C’est assez illogique, admettez-le!
Ainsi, vous aimez bien rappeler à l’occasion que NOUS avons élu Charest. Je m’inscris en faux contre ce « nous » : moi, je n’ai jamais voté pour ce type, et je refuse avec la dernière énergie d’être assimilé à ceux qui l’ont porté au pouvoir!
Votre amour des chiffres vous fait perdre de vue qu’aucune population n’est homogène, et que la vie politique d’un pays ne se résume pas à des alignements de statistiques.
Parlant, justement, de ceux qui ne vont pas voter, et qui sont de plus en plus nombreux : pourquoi iraient-ils participer à une espèce de mascarade à laquelle ils ne saisissent rien? Je comprends la nécessité de la discipline de parti, mais c’est son caractère automatique, mécanique qui pose problème. Avez-vous déjà regardé les débats à l’Assemblée nationale? Quelle mise en scène grotesque! On se crie des noms, on fait des effets de manche, alors que la fin de la pièce est déjà connue : le gouvernement va faire passer toutes les lois qu’il veut et l’opposition va s’agiter en pure perte. Les citoyens élisent un député pour défendre les intérêts de leur comté, mais qu’il soit dans l’opposition ou au gouvernement, ils savent que ce dernier sera soumis à la ligne de parti — même si ladite ligne va justement à l’encontre de leurs intérêts. C’est la rigidité de nos institutions, leur résistance au changement qui entraîne le déficit démocratique et favorise, du même coup, le désintérêt de la population.
Par définition, la démocratie est censée être le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. Mais ce pouvoir, on l’a confisqué au peuple et verrouillé à double tour depuis longtemps. Je n’ai pas de solution magique à proposer, malheureusement, mais j’ai la conviction que cette pantalonnade ne pourra pas durer éternellement.
Monsieur Bousquet, il y a une faille dans vos arguments : quand vous dites « les Québécois », ça englobe tous les Québécois — ceux qui votent PQ, ceux qui votent PLQ, ceux qui votent ADQ, ceux qui votent QS, ceux qui votent Parti de la Loi naturelle, et même ceux qui restent chez eux et ne vont pas voter. Dès lors, votre propos manque de cohérence, car vous fustigez tout le monde sans distinction, comme si personne, jamais, ne votait PQ ou QS. C’est assez illogique, admettez-le!
Ainsi, vous aimez bien rappeler à l’occasion que NOUS avons élu Charest. Je m’inscris en faux contre ce « nous » : moi, je n’ai jamais voté pour ce type, et je refuse avec la dernière énergie d’être assimilé à ceux qui l’ont porté au pouvoir!
Votre amour des chiffres vous fait perdre de vue qu’aucune population n’est homogène, et que la vie politique d’un pays ne se résume pas à des alignements de statistiques.
Parlant, justement, de ceux qui ne vont pas voter, et qui sont de plus en plus nombreux : pourquoi iraient-ils participer à une espèce de mascarade à laquelle ils ne saisissent rien? Je comprends la nécessité de la discipline de parti, mais c’est son caractère automatique, mécanique qui pose problème. Avez-vous déjà regardé les débats à l’Assemblée nationale? Quelle mise en scène grotesque! On se crie des noms, on fait des effets de manche, alors que la fin de la pièce est déjà connue : le gouvernement va faire passer toutes les lois qu’il veut et l’opposition va s’agiter en pure perte. Les citoyens élisent un député pour défendre les intérêts de leur comté, mais qu’il soit dans l’opposition ou au gouvernement, ils savent que ce dernier sera soumis à la ligne de parti — même si ladite ligne va justement à l’encontre de leurs intérêts. C’est la rigidité de nos institutions, leur résistance au changement qui entraîne le déficit démocratique et favorise, du même coup, le désintérêt de la population.
Par définition, la démocratie est censée être le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. Mais ce pouvoir, on l’a confisqué au peuple et verrouillé à double tour depuis longtemps. Je n’ai pas de solution magique à proposer, malheureusement, mais j’ai la conviction que cette pantalonnade ne pourra pas durer éternellement.
Ce que vous avez raison, Monsieur Gilles Bousquet. Et malgré tous les mantras de Madame Pauline Marois, les péquistes se doivent de sauver la soldate Pauline ! Nous devons garder le Parti Québécois vivant même si ce parti est maintenant condamné à se mouvoir difficilement en traînant de la patte ad vitam aeternam. Simplement pour le plaisir de la chose, cela est essentiel afin que les nationalistes québécois aient un lieu, qui de fait est un parti politique pour se défouler, pour faire sortir la vapeur tout simplement.
Me remettant d’un nouveau deuil, je reste plutôt coi, abasourdi et lassé.
Ce qui ne m’a pas empêché de savourer cette magnifique phrase de Claire Thibaudeau:
*****«Est-ce que l’on a le droit de rire dans ce blogue ?»*****
Les débats prennent régulièrement une allure hargneuse et guerrière (il m’est arrivé d’y contribuer) et il y a un réel déficit humoristique dans ce blogue, depuis quelques mois.
J’aime bien cette phrase de grand Charles Baudelaire:
***«Le rire est satanique. Il est donc profondément humain»***
Et Jean Cocteau: «Je me méfie de ceux qui évitent le rire.»
Alors, cher Claude Perrier, continuez à introduire des bribes d’humour dans vos textes. C’est rafraîchissant! Quant à vous, Élaine Thibaudeau, rappelez-nous régulièrement les mérites et les vertus du rire, surtout lorsqu’il est subtil, brillant et pas trop con.
JSB
Désolé, je bégaie encore. Ces maudits « captchas » me rendront fou… ou finiront par me décourager de fréquenter ce blogue.
P.S.: @ Claude Perrier : si nous pouvions réellement voter pour que Voir engage un nouveau chroniqueur, vous auriez mon vote, soyez-en assuré! 😉
Monsieur Bousquet !
Au lieu de vous servir de l’appât de la culpabilité pour servir les intérêts de Pauline Marois commencé par reconnaitre que la moitié de l’électorat francophone qui est resté a la maison le soir des dernières élections provinciales aurait peut-être été plus motivé si le chef du PQ aurait été populaire et aimé par l’ensemble des citoyens ! Avec une plus grande participation du vote francophone le PQ aurait sûrement été élu !
Ce n’est pas la faute des citoyens (en dehors du PQ évidemment) si la madame n’attire pas !!!!! Réveillez-vous au lieu de donner des leçons aux souverainistes qui en ont assez d’endurer le mauvais choix de Pauline Marois comme chef et la malhonnêteté des loyaux sujet de madame qui défendent plus leur crédibilité que le bien-être du PQ et de l’ensemble des souverainistes du Québec. Ce qui a nui au PQ lors des dernières élections c’est le niveau de participation de l’électorat francophone beaucoup plus que le vote de QS !
En plus, vous en prendre aux fédéralistes quand vous avez tous les attributs qui les caractérisent c’est assez cocasse !
Après tant d’années à se contorsionner depuis 1968, les nationalistes du Québec ont vraiment essayé toutes les astuces possibles pour faire face à l’implacable constat que rien n’a bougé depuis 1980, car au contraire, la Cause Nationale perd de plus en plus d’adeptes ainsi que ses plumes en ce qui a trait aux chroniqueurs politiques. Les nationalistes québécois ne se reconnaissent même plus dans Le Devoir. Désormais, il est plus que temps d’oser, de dire les vraies choses au vrai monde.
Mais pourquoi donc ne pas sortir le lapin du chapeau et le mettre à l’ouvrage tout comme un génie dans une lampe Aladin ? Le temps est plus que jamais au repli pour le mouvement nationaliste, un des partis nationalistes qui osera proposer un Québec indépendant dans un Canada plus uni que jamais balayera le Québec d’un bout à l’autre. Ainsi, la prophétie de Monsieur Yvon Deschamps éclatera au jour. Mais pourquoi donc les nationalistes québécois ont ils perdu autant de temps. Le Parti Québécois au bord du précipice, pourquoi ne pas de cette sublime façon se débarrasser de tous les mantras ainsi que de tous les feux d’artifice quitte enfin à faire un référendum gagnant : Acceptez vous que le Québec devienne une pays indépendant dans un Canada uni ? Oui ou Non.
Les Québécois qui ne vont pas voter ont tort quand ils ont le choix entre 5 ou 6 partis. Ils n’ont qu’à choisir le moins détestable, autrement, c’est le plus détestable qui risque d’être élu pour 4 ou 5 ans et à répétition.
Un Québécois qui ne vote pas n’a plus le droit de critiquer le parti élu. Un souverainiste qui ne vote pas parce qu’il trouve que le chef du PQ n’est pas assez motivant est assez mou dans ses convictions souverainistes. Un souverainiste convaincu n’a pas besoin d’être convaincu, l’est automatiquement.
Quand j’écris que NOU avons élu ce parti fédéraliste du PLQ, je comprends que ce ne sont pas Ontariens qui l’ont élu, ce sont des Québécois, même si ce n’est pas vous ou moi, à condition d’avoir voté et pas pour le PLQ. Me semble que c’est assez clair.
À présent, je ne sais plus…
Ce qui a débuté dans une bonne mesure à la rigolade, soit cette idée quelque peu absconse que je puisse me transformer de commenteur occasionnel en chroniqueur régulier sur ce site, a depuis pris un certain élan, si j’ose dire…
Ici-même, des membres m’ont chaleureusement manifesté un appui, et j’ai également reçu des courriels allant dans le même sens.
Alors?
S’il m’est permis de le souligner – et cela sans détours – je dirai que Voir m’a « sauvé la vie » à cette époque, encore très récente, où je me relevais difficilement d’un cancer m’ayant barré presque toutes les routes.
Défiguré et accablé par un bourdonnement incessant dans une oreille (un acouphène), résultat de tous ces traitements de chimiothérapie et de radiothérapie auxquels j’ai du de longs mois durant me soumettre, l’avenir me paraissait alors bien sombre. Qu’une suite de jours de survie, en fait.
Mais Voir m’ayant donné l’occasion d’écrire, d’exprimer des idées, m’a beaucoup retapé le moral.
Personnellement, j’aime bien rigoler. J’adore Louis de Funès et Charlie Chaplin. Et je suis un fan inconditionnel des Beatles.
Enfin, parce que je ne voudrais quand même pas exagérément sortir du sujet de ce billet (même si c’est déjà fait…), j’ajouterai simplement que cette idée évoquée que je devienne chroniqueur de l’inattendu et du sérieux traité à l’assaisonnement loufoque, tout en suscitant la réflexion, me plairait bien.
Rien de politique, ou si peu. Cela n’étant pas particulièrement « ma tasse de thé ». (« ma tasse de thé » s’avérant un anglicisme probablement britannique d’origine)
Du cocasse, de l’amusant. Principalement.
Et puis, un gros avantage pour notre généreuse hôtesse qu’est Madame Legault, c’est que cela pourrait « libérer » son blogue d’un tas d’interventions peu pertinentes, telle que celle-ci.
De fait, un petit coup de pouce de sa part, combiné aux appuis déjà déclarés, me permettrait vraisemblablement de repayer ma « dette » envers un média (Voir) m’ayant redonner goût à survivre.
(Eh…! n’allez tout de même pas penser que ce qui précède serait typique d’un éventuelle chronique de ma part… Parce que moi, j’entends bien rigoler autant que faire se peut. De l’inattendu, voilà ce qui vous attendrait. Question de s’amuser…)
Justement, non, Monsieur Bousquet, ce n’est pas clair du tout… Quand vous écrivez : « Un Québécois qui ne vote pas n’a pas le droit de critiquer le parti élu », je trouve que vous avez une curieuse conception de la démocratie et de la liberté d’expression. Tout citoyen possède le droit inaliénable de critiquer ses dirigeants, qu’il ait voté pour eux ou non, du seul fait qu’il est citoyen, et qu’il subit son gouvernement au même titre que les autres citoyens. Il me semble que ça va de soi.
J’accepte d’autant plus difficilement ce mépris affiché envers les abstentionnistes (dont je ne suis pas, je tiens à le préciser) qu’ils sont en passe de devenir la majorité, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué… Si un restaurateur sert de la bouffe de merde, il n’a qu’à s’en prendre à lui-même si les gens désertent son restaurant. Nous vivons une grave crise de la démocratie et vous jetez l’anathème sur les premières victimes de cette crise… les citoyens dépossédés de leur pouvoir démocratique.
Quand va-t-on enfin comprendre que le système parlementaire britannique uninominal à un tour a fait son temps, et qu’il ne sert plus du tout les intérêts de la population? Les abstentionnistes, eux, l’ont déjà compris depuis longtemps. Une réforme en profondeur s’impose… et ça urge!
Malheureusement en accord avec votre constat M. Bousquet.
Ces dernières années, avant toute discussion de cuisine ou de salon portant sur la politique, je m’impose une condition: soit discuter et échanger avec ceux et celles qui se rendent aux urnes voter, voire annuler leur vote, les jours d’élection…
Si la réponse est affirmative: on jase politique. Si elle est négative: on jase hockey, genre.
Ironiquement, si ça semble bien avoir rappelé à certains leurs devoir de citoyen il me semble aussi constater qu’on jase beaucoup plus souvent de hockey…
Dans un monde idéal, bien sûr, tous les citoyens en âge de voter le feraient, sans exception — et leur vote aurait un poids réel sur les décisions prises par la suite.
Malheureusement, le poids de chaque vote, pris isolément, est voisin du zéro absolu, et une part grandissante de la population, constatant ce fait, ne se donne même plus la peine d’aller voter.
L’idéalisme consiste à prendre ses rêves pour la réalité, et à s’emporter contre tous ceux qui ne partagent pas cette vision déformée du réel. Le pragmatisme consiste à prendre acte de la réalité telle qu’elle se présente, que cette réalité nous plaise ou non.
Ça ne me plaît pas, à moi non plus, que tant de gens se désintéressent de la vie politique de notre pays; mais au lieu de juger, j’essaie de comprendre. Là est toute la différence. Je ne prétends pas me situer dans une perspective morale supérieure à celle du commun des mortels; voilà tout. J’ai des idéaux, moi aussi, mais je préfère me ranger dans le camp des pragmatiques que dans celui des curés qui sermonnent à tout va.
Une part grandissante de la population ne croit plus au jeu démocratique; au lieu de condamner ce fait incontestable, demandons-nous plutôt pourquoi il se produit. Ce sera plus constructif, il me semble.
Dans un monde idéal, bien sûr, tous les citoyens en âge de voter le feraient, sans exception — et leur vote aurait un poids réel sur les décisions prises par la suite.
Malheureusement, le poids de chaque vote, pris isolément, est voisin du zéro absolu, et une part grandissante de la population, constatant ce fait, ne se donne même plus la peine d’aller voter.
L’idéalisme consiste à prendre ses rêves pour la réalité, et à s’emporter contre tous ceux qui ne partagent pas cette vision déformée du réel. Le pragmatisme consiste à prendre acte de la réalité telle qu’elle se présente, que cette réalité nous plaise ou non.
Ça ne me plaît pas, à moi non plus, que tant de gens se désintéressent de la vie politique de notre pays; mais au lieu de juger, j’essaie de comprendre. Là est toute la différence. Je ne prétends pas me situer dans une perspective morale supérieure à celle du commun des mortels; voilà tout. J’ai des idéaux, moi aussi, mais je préfère me ranger dans le camp des pragmatiques que dans celui des curés qui sermonnent à tout va.
Une part grandissante de la population ne croit plus au jeu démocratique; au lieu de condamner ce fait incontestable, demandons-nous plutôt pourquoi il se produit. Ce sera plus constructif, il me semble.
M. Benoit Aubin, chroniqueur du Journal de Montréal a vu très juste dans sa chronique intitulée « LA RÉUSSITE DU PQ ».
Il écrit que les souverainistes, au lieu de comploter contre leur chef « Mme Marois », de multiplier les cabales, les états généraux et autres patentes d’initiatives populaires promettant de ressusciter la ferveur du Grand soir, les vétérans et militants devraient plutôt être fiers d’eux-mêmes et célébrer ce qu’ils ont accompli et de se demander par ou continuer le combat maintenant, plutôt que de chercher de nouvelles façons de nous convaincre que la troisième fois sera la bonne.
Peu importe comment on y regarde, les péquistes ont accompli la mission qu’ils se donnaient dans leurs slogans du début. Ils ont redonné « le Québec aux Québécois », ils ont imposé, dans les faits, une souveraineté-association, une société distincte au Canada. Une société à peu près « normale » selon le mot du père de la loi 101, M. Camille Laurin.
Aujourd’hui, la minorité anglophone ne fait plus la loi, elle est bien installée aux commandes. Aucune des injustices et irritants qui ont mené à la création du PQ dans les années 70 n’est un facteur aujourd’hui
Le PQ a été l’artisan de ses difficultés : son action des 30 dernières années a saboté les « conditions gagnantes » d’un référendum…
@ M. Gilles Bousquet,
Parfois, il peut-être est sage de relire ses commentaires en se disant simplement, aimerais-je que l’on s’adresse à moi sur ce ton et de cette manière?
Vous savez M. Cormier conserver le système parlementaire actuel tout en optant pour un mode de scrutin proportionnel pourrait-aussi s’avérer une manière d’assurer une meilleure représentation.
Les systèmes sont perfectibles mais hélas aucun n’est parfait.
Malheureusement, tandis que nous discutons de ce qui est périphérique, j’ai bien peur que nous fassions du sur place.
Pour faire une analogie automobile dépeignant assez bien la situation actuelle je dirais que l’on dépense trop d’énergie à jaser de la couleur de l’auto, de qui devrait-être au volant, du combustible, de la vitesse, de l’importance de bien s’attacher et même de la route à emprunter plutôt que de se préoccuper de notre destination finale.
C’est à se demander si on veut réellement arriver à destination?
En lien avec cette interrogationn voici un lien vers un texte méritant d’être lu de M. Guy Lachapelle paru dans le cahier opinion du Devoir de ce week-end:
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/330673/un-quebec-qui-perd-ses-reperes
Bonne lecture
On me permettra, j’ose l’espérer, de reprendre quelques idées déjà émises dans d’autres circonstances.
Moi, je pense que, depuis 1960 (à peu près) jusqu’à maintenant, il y a eu, au sein de la société québécoise, au moins trois extases, frénésies, hystéries ou mystiques.
D’abord, si je me répète, il y a eu l’horrible et pétrifiante hystérie marxiste-léniniste et maoïste. Cette extase de la libération du prolétariat était totalitaire, fanatique, intolérante et basée sur le principe: «hors de nos idées à nous, inspirées par Marx, Staline, Lénine, Mao (et quelques autres), il n’y a aucune vérité possible, aucune solution envisageable. Nous avons absolument et totalitairement raison parce que nous possédons la clé intellectuelle et « scientifique » de la compréhension de l’histoire humaine.»
Au début des années 70, si une personne non-marxiste enseignait les sciences humaines au cégep ou à l’université, il n’y avait rien de plus pénible que de devoir compter parmi ses étudiants un certain nombre de maoïstes, lesquels se querellaient entre eux parce qu’il y avait trois groupuscules convaincus d’être les détenteurs uniques et «choisis par les dieux» de la doctrine qui permettait de saisir «scientifiquement» le sens inéluctable de l’histoire humaine.
Ces mêmes M-L, comme on les appelait à l’époque, détestaient particulièrement les professeurs identifiés comme étant plus ou moins à gauche. Comme ils représentaient la seule et unique gauche, ils ne pouvaient tolérer ces bourgeois grassement payés qui pensaient être à gauche alors qu’ils étaient plus à droite que toutes les droites.
Il y a eu aussi, mais de manière moins bornée et moins totalitaire, l’extase souverainiste (René Lévesque n’était pas lié à cette démence). De nombreux souverainistes (qui ne constituaient pas la majorité des «adeptes» du mouvement) considéraient comme lâches, traîtres, félons et poltrons, tous les indécis et les fédéralistes plus ou moins convaincus. Cette frénésie morbide persiste encore aujourd’hui, de manière marginale mais significative et dérangeante. Hélas! Mille fois hélas!
Il y a eu aussi le délire fédéraliste qui ne touchait pas la totalité des fédéralistes. Ce délire, très inspiré par la sordide mystique trudeauiste, fustigeait le souverainisme et toute forme de nationalisme. Et pourtant, comme je l’ai déjà avancé dans un autre texte, Trudeau était un horrible et tartuffe nationaliste qui s’ignorait ou feignait de s’ignorer. Pour lui le pays appelé CANADA représentait un absolu incontournable et il fallait le défendre À TOUT PRIX, même si le prix était tellement élevé qu’il entraînait la suspension de la démocratie et des libertés civiles.
Maintenant, depuis la récente élection fédérale, je vois resurgir les extases 2 et 3. Et j’en ai marre des interminables discussions «religieuses» plus que politiques qui consistent à EXCOMMUNIER les adversaires, les girouettes, les lâches.
Je pense que quand on veut réaliser l’indépendance d’un peuple, on se doit de discuter, de débattre et d’essayer de convaincre. Si on agit autrement, on détruit sa cause et sa mystique.
J’AIME LES DÉBATS DÉMOCRATIQUES ET MARQUÉS AU SCEAU DE LA TOLÉRANCE.
JSB
Monsieur Bouquet !
J’ai toujours voté depuis que je suis en âge de le faire, je vote et je voterai. Aux dernières élections provinciales j’ai voté pour le PQ ! Plus pour le parti que pour Pauline faut bien s’entendre.
Bien sûr les gens qui ne votent pas manque a leur responsabilité citoyenne mais faut aussi le faire sortir ce vote et si le PQ avec Pauline Marois comme tête d’affiche n’a pas réussi il faut analyser le problème plutôt que de se péter les bretelles de s’être retrouvé dans l’opposition face un ADQ décimé et un Charest dans les câbles. Aux dernières élections provinciales j’ai été un souverainiste fort déçu de la performance du PQ pendant que les membres de ce parti étaient tout fier d’un succès mitigé et même totalement manqué !
Lors des élections du 2 mai dernier le taux de participation a été plus important et le vainqueur au Québec aura été le CHEF, Jack Layton qui a créé un INTÉRÊT, peut-importe la façon et pourquoi ! Ce que Pauline Marois n’a pas été capable de faire et ne pourra JAMAIS faire compte tenu de sa personnalité et de sa popularité au Québec !
Blâmer les mutins, les électeurs, les gens qui votent pour QS, les fédéralistes, ma grand-mère et la votre tant que vous voulez M. Bousquet le fait demeure, Pauline pogne pas !!!!
Ici sur ce blogue nous sommes des gens intéressés par la chose politique et assez bien informés ce qui n’ est pas la réalité pour la masse des citoyens du Québec hélas ! Alors il faut les attirer et les convaincre !
Mme Legault, d’une lucidité déconcertante dans son billet, fait la démonstration de l’impasse dans laquelle le PQ et Mme Marois se trouvent actuellement.
Outre les arguments de Mme Legault soulevés dans son billet, la question suivante est sur les lèvres de plus en plus de souverainistes/indépendantistes:
S’il était porté au pouvoir, peut-on avoir confiance en la seule volonté de la direction et la députation actuelles du PQ d’atteindre les objectifs de son programme autonomiste provincialiste en un seul mandat ?
Laissez-moi en douter.
En raison de l’absence totale d’argumentaire promotionnel de la souveraineté depuis 1996 et du laxisme de ce parti dans la défense des intérêts nationaux québécois dans les affaires courantes face à Ottawa ( Ex : 1- L’aversion continuelle pour ne pas dire la haine des rocanadians envers le Québec, la langue française et son peuple. 2- Le projet fédéral de la création d’une Commission des valeurs mobilières pancanadienne. 3- L’aide d’Ottawa, à même nos taxes et impôts, promise à Terre-Neuve dans la construction d’un réseau de transmission d’énergie hydro-électrique par câble sous-marin la reliant aux États de la Nouvelle-Angleterre. 3- La nomination d’Angelo Persichilli comme attaché de presse unilingue anglophone de Stephan Harper. Et combien d’exemples encore depuis 1996 et ceux à venir. ) De ce qui précède, comment peut-on croire en la volonté du PQ actuel de créer un État de droit équivalant à l’État de droit d’un pays souverain ( constitution québécoise et citoyenneté québécoise ), de poser les jalons essentiels au projet de pays du Québec ?
Merci à Objecteur Conscient pour cet excellent lien, que je m’empresse de partager avec mes amis Facebook. 😉
Monsieur (ou Madame, je ne sais), vous êtes d’un précieux apport dans ce blogue, et vos interventions sont toujours pertinentes… et mesurées. Merci d’être là.
Merci à Objecteur Conscient pour cet excellent lien, que je m’empresse de partager avec mes amis Facebook. 😉
Monsieur (ou Madame, je ne sais), vous êtes d’un précieux apport dans ce blogue, et vos interventions sont toujours pertinentes… et mesurées. Merci d’être là.
M. Cormier, j’ai été incapable de résister à l’envie de placer à côté, bouches fines et grandes gueules, ce qui est un jeu de mots qui ne vous concernait ni directement ni indirectement, vu que vous votez à chaque fois.
C’est plus une histoire de restaurants, les fines bouches qui se transforment en grandes gueules pour protester du manger mais, ça peut s’appliquer à la politique itou.
Faut pas toujours se sentir visé sauf si on se reconnaît vraiment.
M. Objecteur Conscient, est-ce que vous pouvez me donner un exemple d’un ton incorrect que j’aurais employé avec un intervenant afin que je me corrige à l’avenir ?
Merci M. Cormier, c’est gentil.
Dans une entrevue accordée à Stépnane Bureau dans le cadre de l’émission Contact à pour lui c’est l’expérience empirique qui fait de nous une personne de droite ou de gauche.
Autrement dit, selon ce que nous avons vécu comme expérience nous tendons vers la droite ou la gauche. Il ajoutait et c’est là le plus désolant que, selon lui, l’argumentation rationnelle était impuissante à y changer quoi que ce soit. Rendant du coup les débats droite-gauche un brin stérile…
Une question me turlupine depuis, se pourrait-il qu’il en aille de même pour nos prises de positions politiques. Ainsi, devient-on souverainiste ou fédéraliste au gré de nos expériences? C’est évidement probable: mais alors, s’enferme-t-on nécessairement dans un camp, sourd aux arguments rationnels de l’adversaire. Il m’arrive de le penser.
Et si le salut plutôt résidait dans le simple fait de rester ouvert d’esprit et d’éviter les certitudes…
Ça va, Monsieur Bousquet, n’en faisons pas un plat… Nous nous sommes un peu laissé emporter l’un et l’autre; nous sommes des êtres passionnés, et vivement intéressés par la vie de la cité, pour reprendre cette belle expression d’Objecteur conscient — ce qui est une bonne chose en soi, il me semble. Même si nos opinions divergent souvent, sachez que j’ai généralement plaisir à vous lire, et que j’éprouve un grand respect pour votre intelligence et vos connaissances, qui ne sont pas négligeables.
Serrons-nous la main… et reprenons le combat avec fair-play, comme nous en sommes capables! 😉
Mon commentaire de 17h35 aurait dû se lire comme suit:
Prise 2
Dans une entrevue accordée à Stépnane Bureau dans le cadre de l’émission Contact à Télé Québec le philosophe Français Michel Onfray avançait que pour lui c’est l’expérience empirique qui fait de nous une personne de droite ou de gauche.
Autrement dit, selon ce que nous avons vécu comme expérience nous tendons vers la droite ou la gauche. Il ajoutait et c’est là le plus désolant que, selon lui, l’argumentation rationnelle était impuissante à y changer quoi que ce soit. Rendant du coup les débats droite-gauche un brin stérile…
Une question me turlupine depuis, se pourrait-il qu’il en aille de même pour nos prises de positions politiques. Ainsi, devient-on souverainiste ou fédéraliste au gré de nos expériences? C’est évidement probable: mais alors, s’enferme-t-on nécessairement dans un camp, sourd aux arguments rationnels de l’adversaire. Il m’arrive de le penser.
Et si le salut plutôt résidait dans le simple fait de rester ouvert d’esprit et d’éviter les certitudes…
Messieurs Bousquet et Cormier merci pour la sagesse et l’exemple.
Vous êtes presque un pince-sans-rire, cher Objecteur Conscient!
Aller écrire que « de rester ouvert d’esprit et d’éviter les certitudes » serait une avenue possible en pratique est loin d’être réaliste. Très tôt, chacun a déjà fait son petit nid bien douillet. Seul un ouragan épouvantablement violent pourrait peut-être parvenir à l’en déloger. Et encore…
Malheureusement, maintes solutions si sensées puissent-elles être en théorie, finissent généralement pas se casser les mandibules venu le temps de sortir au grand jour…
Hélas.
Messieurs Cormier et Objecteur, tout est bien qui finit de façon positive, sans rancune aucune.
Permettez-moi de m’inscrire en faux candidat Perrier.
Rester l’esprit ouvert et éviter les certitudes est possible. C’est moins confortable j’en conviens. C’est exigeant aussi mais c’est possible néanmoins. Ça ne veut pas non plus dire qu’on y réussit toujours, mais on essaie câline…
Hélas, hélas quoi?
Rien ne change??
Libre à vous de croire ce que vous voulez et de faire en conséquence, mais auriez-vous, je vous prie, l’obligeance de m’épargner votre condescendance bien pensante…
@Objecteur Conscient
J’ai étudié l’Histoire et j’ai enseigné l’Histoire. J’ai remarqué que la plupart de ceux et celles qui prenaient connaissance des grands faits historiques de notre histoire, du Canada, du Québec, nationale, etc., la plupart développaient une sympathie nationaliste québécoise. Sont-ils restés souverainistes ? Je ne le sais pas. Je tiens cela comme une évidence à un point telle que j’ai toujours pensé que si au ministère de l’éducation, à une certaine époque, on avait à peu près fait disparaître les cours d’histoire c’était pour éviter de faire naître des souverainistes.
Aussi je ne crois pas que l’expérience empirique soit la principale source de notre orientation gauche/droite ou souverainiste/fédéraliste. L’étude de l’histoire et l’étude de l’évolution sociale peuvent certainement jouer un rôle prépondérant dans la genèse des opinions et des orientations.
Mais je crois qu’il est un fait cependant, c’est probablement principalement l’expérience empirique qui pourrait nous faire ensuite changer de camps.
Mais nous devons reconnaître qu’il est, sur un sujet donné, difficile de changer d’opinion quand on y a adhéré pendant des années. Il y a d’une part le confort de la certitude. En corollaire il y a donc l’insécurité à remettre en cause, en doute les certitudes qui nous étaient acquises. La résistance au changement quoi ! Puis il y a la crainte d’affronter l’opinion des autres, de devenir un renégat et celle d’être perçu comme une girouette. Voilà, je crois, des causes qui favorisent le statuquo quant à l’évolution des opinions chez les personnes.
«Les hommes trébuchent parfois sur la vérité, mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si rien ne leur était arrivé.» [Winston Churchill]
@ M. Denis Drouin
Merci de la réplique.
Il y a quelques années une personne de mon entourage m’a confié sans broncher que la crise d’octobre était, selon elle, un épiphénomène… La confidence était d’autant plus troublante qu’elle provenait de quelqu’un enseignant l’histoire au Collégial et ayant activement participé à l’élaboration du contenu du cours en question…
Aussi, serais-je enclin à partager votre avis sur les causes derrière la disparition de nos cours d’histoire.
J’aime bien la nuance apportée à l’idée d’Onfray. L’expérience empirique comme étant seule capable de changer les croyances et repères déjà existants. Un effort, une volonté et le changement devient possible…
Comme Rosa Parks à Birmingham.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Parks
Enfin, elle est terrible votre citation du vieux-lion.
Et tiens, une fois n’étant pas coutume permettez m’en donc une à mon tour:
« Je hais les coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir n’osent rien entreprendre »
– Molière –
J’aurais dû écrire Montgomery et non Birmingham… désolé.