Le message envoyé par la nomination d'un nouveau directeur des communications par Stephen Harper est d'une clarté impressionnante.
Angelo Persichilli – un chroniqueur dont la plume aura oeuvré, entre autres, pour le Toronto Star et le Corriere Canadese – est donc bilingue (anglais-italien) sans qu'il ne parle un mot de français; voit le Québec comme une province de chialeux chroniques et, la cerise sur le gâteau, considère qu'il y a trop de francophones «dans notre bureaucratie, notre parlement et nos institutions»…
Imaginez si, à la place, il avait dit qu'il y avait – exemple -, trop de noirs ou trop de femmes à Ottawa, il est nettement moins probable qu'il aurait obtenu un tel poste…
Mais dire qu'il y aurait trop de francophones? C'est moins problématique, semble-t-il…
Et comble d'ironie – ou d'hypocrisie – la phrase qui précède cette déclaration dans sa chronique commence par «Canadians love Quebec»! Une chance…
(*) Pour lire la chronique en question de M. Persichilli: http://www.thestar.com/opinion/article/793143–persichilli-be-careful-what-you-wish-for-monsieur-duceppe
La marginalisation du Québec
Bref, maintenant qu'il a obtenu sa majorité rêvée sans avoir besoin de cette province de chialeux, le premier ministre aurait voulu dire aux Québécois d'aller se faire cuire un oeuf, qu'il n'aurait pas pu le faire plus clairement que par ce geste…
Or, au-delà de la nomination de M. Persichilli, le tout trahit une tendance lourde dont l'amorce l'aura précédé de loin, soit la marginalisation croissante du Québec au sein de la fédération canadienne. Et ce, sur tous les plans: politique, culturel, démographique, linguistique, économique, etc…
C'est en effet la thèse que j'avançais, le 30 juillet dernier, dans les pages de The Gazette: «But in the longer term, a more profound phenomenon is bound to be much more defining for Quebec. And it runs a lot deeper than the warning issued by former Bloc leader Gilles Duceppe, who said that within a few centuries, francophones face a kind of assimilation similar to what happened in Louisiana if Quebec doesn't become a separate country.
The real danger lies in a larger trend – one that's already in the making and that was confirmed by the last federal election. That is the slow but growing marginalization of Quebec within Canada on all fronts – political, cultural, economic, linguistic and demographic.
Canada has ceased defining itself along the central-Canadian axis, where the "Quebec question" dominated provincial-federal politics for decades while Ontario drove the country's economy. It has now moved on to a new axis : that of Ontario and the West.
What effect over the next years and decades this will have on Quebecers, and how this will reshape their various expressions of nationalism – including the idea of independence – is bound to become the real issue.»
Source: http://www.montrealgazette.com/life/Opinion+return+great+divide/5182783/story.html
Et puis, bien sûr, il y a ce que j'appelle le «clientélisme chirurgical» pratiqué par le Parti conservateur de Stephen Harper ou l'art d'obtenir enfin sa majorité à force de séduire l'électorat par segments comme on coupe un saucisson.
En cela, M. Persichilli représente un des principaux axes de cette stratégie montée depuis la première victoire électorale de M. Harper: les communautés culturelles. Et étant Torontois, c'est également un gros «merci» à l'Ontario et à la ville Reine…
Plusieurs ici ont également observé que cette nomination montrait à quel point M. Harper mettait maintenant une «croix» sur le Québec.
Or, c'est enfait depuis l'élection de 2008 que cette croix est bel et bien mise….
Tourner le dos au Québec
Et elle fut mise après cette campagne électorale où le Parti conservateur avait passé un sérieux mauvais quart d'heure au Québec suite à ses compressions budgétaires dans le domaine de la culture.
Le Québec ayant alors tourné le dos aux conservateurs, Stephen Harper a ensuite tout simplement tourné le dos au Québec…
Et donc, dans sa quête pour un gouvernement majoritaire, M. harper a tout simplement remplacé ce Québec de chialeux chroniques par une autre clientèle potentiellement beaucoup plus payante électoralement – ces communautés culturelles qu'il courtisait déjà de toute manière.
D'ailleurs, dès novembre 2008, soit après l'élection générale où le Québec a boudé les conservateurs, son mentor et ex-conseiller, Tom Flanagan, révélait ce changement de stratégie dans les pages du Globe and Mail.
Il y avançait très clairement que dorénavant, pour remporter sa majorité, Stephen Harper n'avait plus besoin du québec.
Selon M. Flanagan, en fait, «courtiser» les groupes ethniques serait nettement plus facile et profitable pour M. Harper que de tenter de gagner un Québec beaucoup trop exigeant et donc, impossible à satisfaire…
Alors, où est la surprise de voir le premier ministre, enfin majoritaire, se choisir un directeur des communications qui:
Primo: provient des médias dit ethniques;
Secundo: pense que le Québec est trop gâté et que les francophones sont trop présents à Ottawa;
Tertio: qui ne parle pas un mot de français.
De fait, le tout est d'une cohérence admirable.
D'autant plus que même le Bloc québécois est maintenant presque rayé de la carte…
Et ce, nonobstant tout ce qu'on dira à Ottawa dans les prochains jours pour dire que rien de cela n'est vraiment tout à fait vrai….
Donnons du temps au temps : avec ce gouvernement de « Westerners » bien en selle à Ottawa, l’option souverainiste ne pourra que reprendre du poil de la bête, au Québec, dans les mois et les années qui viennent… Les Québécois constateront assez tôt que ce pays — le Canada — n’est plus le leur, et que le fait français n’y a tout simplement plus sa place.
On s’empresse en ce moment de chanter le requiem du mouvement souverainiste québécois, et les apparences semblent donner raison à tous ces fossoyeurs à l’enthousiasme suspect (ou à la contrition tout aussi suspecte), mais je garde confiance… malgré tout.
Rira bien qui rira le dernier.
Bonjour Mne Legault
Depuis le 2 mai avec un gouvernement majoritaire conservateur.
_ Josée Verner nommée sénatrice.
_ John Baird fait remplacer des oeuvres de Pellan par un portrait d’Elizabeth II dans le hall d’entrée de l’édifice-lester-b-pearson à Ottawa
_ Le gouvernement fédéral a décidé de redonner à la marine canadienne et à l’armée de l’air leur ancien nom qui date de l’époque de l’Empire britannique. Il faudra donc à nouveau parler de la Marine royale canadienne et du Corps d’aviation royal canadien.
._ La nomination d’un nouveau directeur des communications M. Persichilli,
Pour se dédouaner des assauts contre le Québec , Stephen Harper a nommé quatre des cinq députés conservateurs québécois rescapés du dernier gouvernement, ministres marionnettes serviles et rempants:
Christian Paradis, Denis Lebel, Stephen Blaney et Maxime Bernier.
A toute chose malheur est bon.
La déconfiture du bloc québécois et prochainement du P.Q. s’il ne se ressaisit pas à temps fait en sorte que le dragon britannique enfoui au fond de sa grotte ses dernières années et quelques hyènes collaboratrices rempantes refont surface au grand jours avec toute la hargne qui les caractérisent dans leur acharnement à nous voir disparaitre de la mappe.
J’arrive mal à comprendre qu’une souverainiste se plaigne que le Canada veut maintenant se définir sans le Québec. C’est la meilleur nouvelle depuis 1760.
Cela fait exactement plus de 250 ans que les anglais veulent se définir sans les Habitants. Dans un premier temps ce fut impossible (démographie), ils ont due pour garder une présence britannique en Amérique du Nord (la menace américaine) consentir à l’Acte de Québec de 1774. Par lequel l’État anglais reconnait un peuple dans ses caractéristiques essentiels: Religion, langue et coutumes de Paris (code civil). Les 3 facteurs clé de sa cohésion nationale. Non sans fantasmer sur notre ASSIMILATION (Guy Carleton, Durham etc).
Le 2 mai , le Canada (Britannique) peut enfin se définir sans nous. Bonne nouvelle, à nous de se définir sans lui. By the way this is exactly the Marois’s Plan.
Trop de pessimisme à mon goût, ici.
Soit, les conservateurs de Stephen Harper n’ont manifestement rien à foutre des Québécois. Ces obtus ont obtenu une majorité malgré le bon Jack.
Mais les Conservateurs ne sont pas le Canada.
Ceux-ci ne sont que de passage et, comme toute autre formation politique, viendra un jour le moment où leur navire se trouvera aux prises avec le mauvais temps. Depuis l’aurore des Âges, cela a toujours été le cas.
D’ici l’inévitable tempête qui finira par couler ces illuminés trop imbus d’eux-mêmes, veillons à maintenir nos valeurs et à bien asseoir nos spécificités.
Gardons l’oeil ouvert et la confiance à la main. Stephen Harper ne sera un jour qu’un mauvais souvenir…
Claude Perrier
Voici pourquoi j’en doute fortement. Nous sommes arrivé à la fin du Canada de Trudeau:
http://www.vigile.net/La-fin-du-Canada-de-Trudeau
La géopolitique de l’énergie a fait son oeuvre: Avec la monté en puissance des provinces pétrolières, le pouvoir est passé de l’Est à l’ouest; et, du fédéral (État de convance) vers les provinces (États naturels). Dans mon texte j’explique pourquoi nous ne reviendront pas en arrière: Personne ne veut assumer l’hértiage de Trudeau (État central dominant), même pas son fils. Et pour une raison simple, cela mènerait à l’éclatement du Canada (les déclarations des acteurs politiques réportoriées dans mon texte sont très claires à cet égard.
C’est ce qui mène à une profonde métamorphose du Canada. Quelle est la nouvelle doctrine de cet État pour la suite des choses, et en quoi cela affectera le Québec. C’est ici que l’on a tout intérêt à lire le penseur de cette doctrine: Preston Manning.
What should be increasingly apparent is that if new and stronger bridges are to be built between Quebec and the rest of Canada, they will have to be primarily constructed not by federal politicians on constitutional grounds, but by private-sector decision makers and provincial leaders on the grounds of economic and interprovincial relations.
National unity will thus depend increasingly on such measures as increased Quebec-Ontario trade and increased co-operation between the energy sectors of Quebec and the West, and on greater interprovincial co-operation, as discussed recently in a Montreal Economic Institute report calling for a new Quebec-Alberta dialogue:
http://www.theglobeandmail.com/news/opinions/opinion/political-shifts-mustnt-threaten-canadas-unity-vision/article2028815/ )
Donc l’Alberta est maître du jeu. Connaissez vous l’Alberta’s Agenda ? Quels seront les acteurs clés du « dialogue with Quebec », Et quelle dynamique politique cela va créer.
Et en quoi cela peut servir notre cause ?
Le premier point de l’Alberta’s Agenda: La fin de la péréquation (le ciment de la fédération). En contre partie pour le manque à gagner on proposera au Québec un transfert de points d’impôts (Daniel Smith , Cheffe du Wild Rose party).
La fin Canada de Trudeau, Une doctrine politique qui a dominé le paysage politique pendant 40 ans disparait sans qu’on ne lise aucun commentaire sur l’évènement. Pas plus sur la profonde métamorphose du Canada qui s’est est suivi.
L’Alberta n’a pas assez de députés pour conduire le Canada. Cette province a plus de chances de virer séparatiste avec son Wild rose Party de droite et son pétrole dont elle aimerait conserver la prospérité pour s postérité seule, à la place de tout partager avec le Canada au grand complet.
D’accord avec M. Perrier sur le fait de ne pas trop nous énerver, juste nous pomper un peu, afin de ne pas avoir une attaque fédéraliste.
Le ROC a élu le gouvernement Harper mais nous avons élu, au Québec, le gouvernement Charest. Est-ce bien mieux ?
En lisant le dernier billet de Mme notre hôtesse, une image m’est passée par la tête. L’appendice, petit bout désormais inutile de l’intestin et le coccyx : soudure de plusieurs vertèbres atrophiées.
Ces deux parties du corps humains ne sont plus que des rappels de ce qui fut jadis utiles et fonctionnels.
Le Québec a joué un rôle prépondérant au début de notre histoire. Depuis la Conquête, notre rôle s’est allé diminuendo. Aujourd’hui, nous entrons dans l’histoire. Nous sortons de l’actualité et de la nécessité. Nous sommes devenus non nécessaires. Je n’ose écrire inutiles.
M. Chrétien et son parti, les premiers, ont été élus sans le Québec, dans les années 90. De nos jours, il est et sera encore plus facile de ce faire, surtout avec l’ajout de nouveaux sièges dans le reste du Canada.
Nous avons eu notre heure de gloire. Des premiers ministres canadiens, issus du Québec, n’ont pas voulu, sauf M. Mulroney, valoriser le Québec, lui donner un statut particulier. Nous sommes en route vers le cimetière des braves qui ont donné pour la patrie, que l’on honnore à l’occasion, mais qui sont désormais parfaitement inutiles dans la vie quotidienne.
Voyons voir ce qu’une soixantaines de députés québécois : 59 Néo-Démocrates et quatre bloquistes pourront accomplir en cette noble enceinte. Je ne crois en rien de mirifique de leur part. Ce constat d’échec suffira-t-il a apporter de l’eau au moulin du nationalisme sain des Québécois?
Confort et indifférence. Voilà ce à quoi je crois. Comme notre emblème, la grenouille, aux yeux de certains anglophones, nous allons rester dans la marmite parce que l’eau chaude ne nous fait pas peur. Pas même l’eau bouillante. Pfft! Y a rien là!
Fort intéressante analyse de la situation, Monsieur Pomerleau.
Mais, évidemment, l’ère Trudeau – à cette époque de haute vitesse en tout – est du passé. Tout change si vite, en prenant si souvent des chemins si inattendus, que même l’ère Harper finira par passer. À son tour. Inévitable.
Et puis l’Alberta, avec son pétrole, une source d’énergie appelée à disparaître à plus ou moins court terme, devra s’être recyclée vers autre chose si cette province espère se maintenir dans l’avenir.
À mon avis, rien n’a jamais été, ni n’est actuellement, ni ne sera pour toujours coulé dans le béton. L’impensable aujourd’hui, voire même le très improbable, pourrait aisément devenir la nouvelle norme future. Le temps que cela durera…
(All Things Must Pass, comme l’a si bien exprimé George Harisson)
Si M. Harper continuait sur ce chemin anglophile, pour changer la constitution canadienne en rendant le Canada unilingue anglophone, sauf au Québec pour certains services gouvernementaux limités…genre, ça pourrait le début des fameuses conditions gagnantes qui ne peuvent arriver que par les erreurs graves du fédéral envers les Québécois francophones et non pas par les études de faisabilité et des tentatives de convaincre les Québécois que pourrait tenter de faire, le PQ.
Et si nous revenions à M. Legault qui veut baisser le nombre d’immigrants à 45000 pour 2 ans. Le Québec a déjà eu 50000 immigrants par an dans les années 1830.Dire que nos maîtres anglophones voulaient nous assimiler est peu dire. Proportionnellement, aujourd’hui, c’est moins. Et les arguments en faveur de l’arrivée de ces immigrants sont valables. Mais, nous les intégrons ou nous nous intégrons. 50000 par an, c’est un million sur 20 ans, sans compter leurs descendants et leur taux de fécondité est supérieur au nôtre.
Bien dit! M. Bousquet.
Ça nous prend des coups de pieds dans le derrière, demeurons polis, pour nous faire comprendre.
On veut bien du Québec, s’il s’assimile. On en a rien à foutre, oups! si les Québécois s’accrochent à une vision passéiste.
Avec M. Harper, les Conservateurs, le Canada sera bassement matérialiste, terre-à-terre et pas plus bilingue qu’il ne faut. N’a-t-il pas mis à pieds ces centaines de traducteurs fédéraux? Read my lipps, disait un certain au sud de la frontière.
Les gestes sont plus éloquants que les mots. M. Harper a parlé par le geste : le français, pas si important, après tout.
Les Créditistes de Réal Caouette ont francisé le parlement fédéral par leurs exigeances et leurs protestations légitimes. Le français devint plus visible à Ottawa, sur la Colline. Les Conservateurs, n’ayant pas besoin des Québécois francophones pour se faire élire vont nous remettre à notre place. Le coup des traducteurs n’annonce rien de bon.
http://goo.gl/ShH4E
Le profond isolement du Québec -traduction personnelle d’un article du Globe and Mail 3 août 2011
Claude Perrier,
Les constantes de la politiques sont inscrits dans la géographie, qui ne sont pas des phénomènes de mode. L’Alberta c’est Arabie Saoudite du pétrole non-coventionnel. Avec un gros client comme voisin au Sud. C’est ce qui déterminera la politique de ses intérêts aussi loins que l’on puisse imaginer. La Saskatchewan a aussi du pétrole, mais surtout du ptash, c’est ce qui conditionne sa politique. Même chose pour Terre Neuve (pétrole et électrcité).
Dans le cas d’un conflit d’intérêt entre ces provinces (États naturels) et le gouvernement central (État de convenance) , où irait l’adhésion des citoyens de ces territoires ?
La réponse: Aux États naturels.
Ce fut le cas en Alberta en réaction au Programme National de l’Énergie imposer par Trudeau. Le Parti Conservateur c’est installé au pouvoir depuis et la province est devenu une terra ingrata pour les libéraux. Ce fut le cas à Terre Neuve, Danny Willam au été élu avec 70 % des suffrages apr`s son bras de fer avec Ottawa (la péréquation). Ce fut le cas en Saskatchewan, suite à la tetnative de prise de controle de la potash bloqiué par le PM, devenu depuis le politicien de l’année.
Il y a une tendance lourde de transfert de pouvoir vers les provinces qui ne sera pas renverser par un phénomène de mode. Et qui tend à délégitimé l’État central.
***JUST WATCH ME!—JUST WATCH THEM***
Pendant longtemps, Trudeau s’est senti justifié de «mettre le Québec à sa place». Pourquoi? Presque tous les députés fédéraux du Québec étaient des libéraux.
Aujourd’hui, Harper se sent justifié de réduire le Québec à la portion congrue. Pourquoi? Parce que les Québécois n’ont presque pas élu de conservateurs.
Alors, il reste le NPD. Ce parti, il va falloir en parler et en reparler.
JSB
Il ne faut pas s’imaginez que la nomination d’un unilingue francophobe comme directeur des communications dans le gouvernement Harper sera le début des conditions gagnantes que rechercherait Pauline Marois . Quand ont pense que beaucoup de québécois rêvent d’envoyer leurs enfants dans une école anglaise dès le primaire, que de nombreux électeurs ont flushés le Bloc dans leur région respective et certains même élus des unilingues anglophones il va en falloir beaucoup plus pour recréer les conditions d’après Meech lorsque Bourassa avait le sort du Québec entre ses mains pour finir par faire dans ses culottes , ce qui était inévitable compte tenu de son » courage » légendaire !!
Par contre la notion de changement de mentalité que l’ère Harper et l’Ouest apporte dans le ROC selon monsieur Pomerleau est intéressante. Les deux provinces qui peuvent le plus exploiter leur richesses naturelles sont bien le Québec et l’Alberta .Voila une bonne raison d’avoir un chef au PQ qui connait le Canada comme sa poche, qui parle la langue du Canada (ce que madame Marois est incapable de faire ) et qui ne s’enfarge pas dans les fleurs du tapis a la moindre occasion ! Faudra toutefois se dépêcher avant que Charest et ses amis du privé mettent la patte sur nos richesses avec son Plan Nord !
Harper aura bien essayé avec le Québec mais certainement pas pour améliorer nos conditions et notre spécificité mais plutôt dans l’espérance d’augmenter ses appuis pour finalement avoir SA majorité tant recherchée a l’époque ! Sa perception de la » nation » Québécoise des plus ridicule et ses nominations au Sénat avec nos grands canadiens devant l’éternel , Lapointe , Boisvenu et non le moindre Jacques Demers n’ont pas eu l’effet escompté et son refus de ne pas participer financièrement pour l’amphithéâtre de Québec aurait été le clou dans le cercueil ! Bien pour dire la ville la plus fédéraliste du Québec aura nui aux conservateurs à cause d’une bébelle refusée !
Monsieur Perrier ! Avant les conservateurs de Harper nous avions le parti des commandites et Chrétien et je ne crois pas qu’un retour du PLC a Ottawa sera un + pour le Québec a moins que le NPD et le PLC se fusionne et que les éléments les plus anti nationalistes soient muselés ! Ce qui ne risque pas d’arriver demain !
Le 2 mai, le Canada a mis à l’écart le Québec (le french bug depuis 1760).
Or il s’agissait de la composante qui lui a permis de résister à l’invasion américaine (militairment de 1775 à 1812) et se doter d’une personnalité politique distincte; bref un catalyseur de sa souveraineté.
Quand est il depuis le 2 mai. La souveraineté du Canada en matière d’énergie et de politique extérieur a été coopter par les intérêts américains. Avec un gouvernement Harper majoritaire, les lobbys de pétroliers et de l’industrie de l’armement (qui influencent la politique extérieur d’un État) ont mis le verrou sur Ottawa: Le Canada coopter aux intérêts américains est devenu un péroquet des États Unies.
En fait l’invasion américaine de Georges Washington a été complété le 2 mai. Il serait intéressant de connaitre leur opinion sur le Québec. Pas celle du Consul, mais plus intéressant encore celle du National Security Council ?
Le National Security Council (NSC) n’est pas étranger à la déclaration du Président Clinton en 1995.
Alors même que le Canada se faisait insistant pour que « leur amis américains » ( les États Unies) produisent une déclaration dévastatrice pour le camp du OUI, M Clinton les aura décu avec une déclaration que M Parizeau a trouvé remarquablement raisonnable: Lord Palmerston: « les nations n’ont pas d’amis ni d’alliés permanents, elles n’ont que des intérêts permanents » (Citation repris par Kissinger)
Quels sont les intérêts américains vis à vis la question Canada-Québec ? Ont ils intérêts à la déconstruction du Canada de Trudeau (qui avait fait suer Nixon à l’époque). Je serais curieux de connaitre la véritable opinion du NSC.
Pourtant, quand le peuple québécois se réveille, (« arrête de chialer ») pour prendre toutes ses responsabilités nationales (D’abord se voter un pays), les « baveux » comme Persicilli veulent le retenir (Peuple québécois) dans le Canada, en acceptant même de dépenser des millions$ (Dont 25% des taxes des Québécois) en propagande « d’amour indéfectible ». Si les Québécois ne pouvaient vivre sans le Canada et qu’Ils sont tellement dispendieux, pourquoi veulent-ils (Ces outrecuidantes gens) les retenir au sein de leur pays, le Canada? Ils (Ces « baveux ») sont non seulement racistes, ils sont d’un ridicule consommé.
Mal au pays
Par les coquerelles de parlement
les crosseurs d’élections
les patineurs de fantaisie
les tarzans du salut public
j’ai mal à mon pays
par les écrapoutis d’assemblée nationale
les visages de peau de fesse
les toutounes de la finance
les faux surpris de Mcgill
j’ai mal à mon pays
par les plorines du Sénat
les savates des sociétés du bon parler
la puanterie des antichambres des ministres
les va-la-gueule de l’égalité ou l’indépendance
j’ai mal à mon pays
par les poubelles du Canada mon pays mon profit
par les regrattiers du peuple
dans les pawn-shops de la patrie
j’ai mal à mon pays
par les écartillés de l’honnêteté
par les déviargés de la dignité
par les déplottés de la vérité
j’ai mal à mon pays
par les pas clair-de-nœuds
par ceux qui ont des meubles en cadeau
par les baveux du million mal acquis
j’ai mal à mon pays
par les éjarrés de la vente au plus offrant
par ceux qui nous trahissent pour du cash
et nous chantent la pomme à crédit
j’ai mal à mon pays
par les peddlers du fédéralisme enculatif
et la ratatouille du pot-de-vin
par les gras durs de radio-cadenas
par les passeux de sapins
les tireux de ficelles
les zigonneux de fonds publics
par tous ceux qui ont des taches de graisse
sur la conscience
j’ai mal à mon pays
par ces maudits tabarnaques
de cinciboires de cincrèmes
de jériboires d’hosties toastées
de sacraments d’étoles
de crucifix de calvaires
de trous-de-cul
j’ai mal à mon pays
jusqu’à la fin des temps
(Gérald Godin, Libertés surveillées, 1975)
Ne pouvant juger immédiatement de tous les travers reprochés à ce Monsieur Angelo Persichilli , celui ci étant un chroniqueur chevronné dans le Toronto Star d’allégeance libérale autant que le Corriere Canadese, en ayant lu quelques chroniques de ce communicateur travaillant au même quotidien que Madame Chantal Hébert, le passé de ce journaliste ne peut être interprété à travers la grille de quelques chroniques plus ou moins sulfureuses comme nous en voyons souvent dans les quotidiens d’ici.
En bon communicateur, Monsieur Angelo Persichilli est sûrement déjà à l’oeuvre et à l’épreuve dans l’apprentissage de la langue de Molière, ce qui lui donnera un base solide afin de continuer d’apprendre sur le tas. Souvent, avec charme en disant aux québécois ravis : < Vous savez, mon français n'est pas très bon. > La magie opère immédiatement tout comme firent la plupart des députés anglophones dans le passé. Souvent, un peu de volonté suffit et le tour est joué.
Et concernant quelques chroniques de ce Monsieur Angelo Persichilli sur les bienfaits dont jouit le Québec dans la Fédération Canadienne, celui ci n’a pas tout à fait un tort absolu. Le Québec a une immense pente à remonter dans l’imaginaire collectif des Canadiens du reste du pays. Les Canadiens des autres provinces sont au parfum de différents scandales concernant le Québec dont celui, monstrueux de la période pas très lointaine de Feu Maurice Duplessis. En obtenant des signatures de psychiatres attitrés, le gouvernement ultra nationaliste de l’Union Nationale prenait la plupart des orphelins du Québec comme otages en les déclarant fous afin de collecter d’Ottawa des sommes mirobolantes consacrées soi disant au mieux être de ces orphelins. C’est tout ça, la saga des orphelins de Duplessis.