La course à la succession de Jack Layton et pour le poste de chef de l’opposition officielle est maintenant bien enclenchée en vue de son élection par les membres du NPD le 24 mars 2012.
Ce matin, arrivant avec l’appui de l’ex-chef du NPD, Ed Broadbent, de même que celui de la députée québécoise Françoise Boivin, le président du parti, Brian Topp, a annoncé officiellement sa candidature. Et il l’a fait longuement en français.
Opposé à une «fusion» avec le Parti libéral du Canada, M. Topp s’est néanmoins montré ouvert, de manière générale, aux gouvernements de coalition.
Bilingue et ayant grandi au Québec, Brian Topp a ensuite fait carrière en Saskatchewan et aujourd’hui, à Toronto.
Avec un caucus de 59 députés du Québec sur 102, il est évidenyt que ses «racines» québécoises lui seront essentielles.
Surtout s’il venait à faire face au populaire Thomas Mulcair dans cette course à la chefferie.
Et surtout, surtout, considérant que non seulement le NPD doit son statut d’opposition officielle au Québécois qui ont voté pour lui, mais considérant aussi que les appuis de ce parti au Québec atteindraient maintenant, selon un sondage Nanos paru dans le Globe and Mail de ce matin, un impressionnant 48,9%.
Or, pour M. Mulcair – dont la candidature n’est pas encore annoncée – l’appui accordé à Brian Topp par Ed Broadbent, l’ex-chef et surtout, la «conscience» politique du parti, pourrait poser problème.
Dans la mesure où cet appui semble indiquer un certain penchant de l’establishment du NPD pour M. Topp.
Mais bon. La course commence à peine.
C’est donc à suivre…
Voici d’ailleurs en quels termes le chroniqueur Lawrence Martin, quant à lui, vantait tout récemment la candidature d’un Thomas Mulcair:
http://www.theglobeandmail.com/news/opinions/opinion/firebrand-mulcair-is-the-best-bet-to-take-on-harper/article2152485/
L’appui d’Ed Broadbend n’est pas forcément une bonne nouvelle pour Brian Topp, le vieux chef néodémocrate n’ayant jamais été reconnu pour son ouverture à l’endroit du Québec… Il sera intéressant de voir si la députation québécoise du NPD s’en souviendra au moment décisif.
Bonjour
Les qualités requises pour succéder à Jack Layton exigeront de la part d’un chef provenant du Québec à tout le moins; l’incompréhansion de notre langue, être absent durant la campagne à la chefferie, aimer jouer dans les casinos de Las Vegas, posséder une carte de membre de partis à tendance indépendentiste est un atout non négligeable.
Un candidat arborant une moustache avec un grand sourire et une canne sera rejeté, ce serait déloyal envers les autres postulants.
incompréhension, indépendantiste.
Désoler pour les erreurs de frappe coutumière.
Vous devriez écrire: ‘Désolé pour les erreurs de frappe coutumières’
Juste en passant…
Qui signe ce billet ?
A 24 heures en 60 minutes ce soir, Brian Topp était l’invité de Louise Dussault
Sur l’échelle de Richter, pas de quoi en faire un plat dans l’armoire, la vaisselle ne risque pas de se brisée.
Avec des roulements de tête agaçants (merci M.Bertrand) et ses « écoute, c’est le fun », nous sommes à des années lumières de Pierre-Élliot Trudeau fini les folies ou de Jack Layton on veut aider les familles.
Suivant!
Madame Legault , vos derniers billets sur votre blogue ne sont pas tellement visibles sur la page d’acceuil et votre photo n’apparait plus !
Vite une correction de la part des responsables !
La correction a été effectuée.
Il ne faudrait pas que le NPD renoue avec une vieille et tenace «constipation» qui, pendant quelques décennies, l’a rendu imbuvable, pour ne pas dire «insentable».
Et s’il n’y a pas une véritable et authentique ouverture envers le Québec et les aspirations profondes de très nombreux Québécois, le NPD va redevenir un parti plus ou moins marginal et terne.
JSB
Voici donc ma deuxième tentative de faire parvenir mon commentaire. La première version étant tombée dans les limbes, voici son résumé.
1. Brian Topp ayant fait un stage dans l’Ouest du pays devrait être avantagé. N’oublions pas que même si Layton était originaire du Québec, toute son expérience politique c’est construite en Ontario. Si Layton était resté au Québec je suis persuadé qu’il ne serait pas devenu chef du NPD.
2. Thomas Mulcair a le désavantage d’avoir œuvré au sein du PLQ, un parti politique qui ne veut rien faire pour contrer sérieusement la corruption. Il a aussi le désavantage très net de ne pas avoir fait un stage dans le Canada Anglais, particulièrement dans l’Ouest. Ceux qui l’ont connu au PLQ savent qu’il était un peu beaucoup « baveux » et vindicatif. De plus on ne sait pas trop ce qui l’a amené à quitter le parti mafieux qu’est le PLQ de Charest. Est-ce parce qu’il n’a pas obtenu ce qu’il estimait être sa juste part des fruits de la corruption ? Est-ce parce qu’il s’est montré trop impatient pour remplacer Charest et qu’on lui a fait comprendre qu’il était barré ? Peut-être était-ce parce qu’il était trop baveux même avec ceux et celle de son propre parti ? Peut-être qu’un jour nous le saurons.
3. Mulcair a quelques hypothèses devant lui. Premièrement, il peut décider de ne pas se présenter à la course à la chefferie du NPD. Ce faisant, il lance un message clair à tout l’establishment du NPD et aux membres qu’il n’a pas l’étoffe d’un chef. Ce qui, évidemment hypothèquerait toute sa carrière politique. Deuxièmement hypothèse, il se présente comme candidat à la chefferie même s’il sait qu’il a peu de chances de remporter la victoire. Dans ce cas, il se positionne à deux niveaux. Il obligera le prochain chef à marcher les fesses serrées car il n’est pas loin prêt à le remplacer s’il y a un coup dur. En plus, si le NPD devait prendre le pouvoir, il sera perçu comme un ministrable dont il faut tenir compte, surtout s’il a eu des appuis substantiels venant du Québec. Ceci le remettrait en selle pour une prochaine course à la chefferie.
4. Conclusion : Mulcair ne sera pas le prochain chef du NPD mais il continuera à y jouer un rôle important
«La différence qu’il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c’est que de temps en temps les oiseaux s’arrêtent de voler !»
[Coluche]
Ce blogue tend à devenir de moins en moins intéressant ou stimulant. Depuis la vague orange, presque personne ne s’exprime sauf si le thème proposé par l’âme du blogue (Josée Legault) porte sur le souverainisme ou sur la défense (parfois bizarre) de la bonne vieille langue française.
Si la tendance se maintient, je vais bientôt aller voir ailleurs pour vérifier si j’y suis. Peut-être qu’ailleurs les propos seront moins insultants, moins dogmatiques, moins «excommuniants».
Je suis sociologiquement fasciné par ces sécessionnistes dogmatiques qui ferment toutes les portes dès lors qu’il est question de débattre, de discuter, d’argumenter et de vérifier pourquoi les Québécois sont si divisés et non pas unanimes.
Et certains fédéralistes, aussi bornés que les trudeauistes et que leurs «ennemis» sécessionnistes, me dégoûtent de plus en plus de ce blogue.
Je présenterai éventuellement mes adieux définitifs si la tendance se maintient.
JSB
P.-S.: Je pense que Josée Legault devrait rompre son silence et nous dire ce qu’elle pense de ce que moi j’appelle une impasse intellectuelle majeure!
JSB
Ça alors… cher Jean-Serge Baribeau!
Il y a bien peu encore, vous m’incitiez à ne pas jeter la serviette trop tôt, me priant de ne pas quitter avant que nous sachions mieux à quoi nous en tenir.
Vous m’avez alors convaincu de rester ici, le temps que les modifications (que je ne considère nullement être des améliorations jusqu’à présent…) fassent sentir leur effet.
À ce jour, je ne peux que déplorer un lourd affaissement du côté de la convivialité à laquelle nous nous étions – peut-être assez naïvement – habitués. Et plusieurs fonctions que j’appréciais (telle que celle indiquant qui sont les membres en ligne, ou encore le compte sur les visionnements relatifs à mes billets) sont pour le moment, du moins, disparues.
Mais je soupçonne malgré tout que cela ne soit que le fait que la nouvelle mouture du site ait été mise en ligne prématurément, avant que tout ne soit à point. Un calendrier à respecter par les concepteurs du site, possiblement. Une maladresse évidente, certes, mais pas obligatoirement le quasi-désastre que l’on pourrait supposer à la vue de ce qui se présente aujourd’hui.
Patientons donc quelques jours encore avant de plier bagage.
Ne laissons pas une malheureuse maladresse entraîner d’intempestives réactions de notre part. Voir est, et doit demeurer, un incontournable. Patience…
D’accord?
JSB déplore la nouvelle organisation de ce blogue. Moi-même je l’ai fait dans les premiers jours de la réinvention de la roue. Mais bon, le choc passé on s’adapte. N’est-ce pas la très grande capacité d’adaptation qui a entre autre permis à l’humain de survivre dans un environnement, ma foi très hostile. J’ai décidé de ne pas utiliser tous les boutons qui nous sont présentés et j’ai l’impression que je ne suis pas le seul à l’avoir fait.
Bien sûr il y a encore quelques coquilles et des irritants. Par exemple ça m’a pris 2 jours à aller au bon endroit pour enfin me rendre compte que j’étais 2 ou 3 jours en retard. Mais maintenant j’y suis et j’ai bien l’intention d’affiner mon adaptation et de continuer à y sévir. J’espère que JSB, notre sociologue de service, continuera à réfléchir avec nous sur ce blogue.
Ceci étant dit, je dois admettre que des tentatives de civiliser un peu certains types d’interventions est en soi une bonne chose. Est-ce que ces tentatives porteront fruits ? Ça, c’est une autre histoire. En cela je pourrais faire toutes sortes de fades tentatives pour présenter mon point de vue alors qu’un auteur l’a fait tellement mieux que moi. Je parle de Scott Fitzgerald qui a dit :
«Le critère d’une intelligence de premier plan est la faculté pour l’esprit d’envisager simultanément deux idées opposées tout en continuant d’être capable de fonctionner.
On devrait … pouvoir reconnaître que les choses sont sans espoir et être néanmoins déterminé à faire en sorte qu’il en aille autrement.»
Comme notre esprit fonctionne spontanément d’une façon binaire, il nous est très difficile de fonctionner sur un autre mode, blanc/noir, oui/non, 0/1.
Donc nous devons refuser l’impasse intellectuelle qui n’est ni plus ni moins qu’un piège tendu pour, en abdiquant, que nous donnions la victoire à tous ces pitbulls qui ne veulent jamais lâcher l’os.
Mais tout en persistant, nous devons éviter d’utiliser les mêmes arguments, les mêmes armes que ceux que vous dénoncés à juste titre quant à moi.
En terminant, le sujet que Mme Legault nous propose concernant le NPD est intéressant en cela que ce parti pourrait avoir une influence considérable pour notre société. Saura-t-il répondre aux attentes des citoyens ou s’effondrera-t-il très rapidement ? Leur course à la chefferie deviendra en ce sens un très sérieux indice de la durée de leur survie.
«On est plus le fils de son époque que le fils de son père.»
[Proverbe africain]
Avec 48.9 % du sondage de Nanos, le Nouveau Parti Démocratique fait battre les coeurs des québécois avec une frénésie sans bornes. Cela confirme la tendance observée depuis trois mois que les québécois voteraient encore plus fort pour le NPD. et même que les appuis au Bloc Québécois chutèrent sévèrement dès les élections passées en frôlant les 15 %. Monsieur Brian Topp n’est pas le premier venu au NPD. n affichant le premier sa candidature à la chefferie, et surtout avec l’appui formel de l’autorité morale du parti, soit Monsieur Ed Broadbent, Monsieur Brian Topp n’aura jamais à se justifier de ses tendances fortement à gauche tout comme Monsieur Ed Broadbent, ce vieux routier de la politique. Les deux comparses en étant de vrais hommes de gauche étaient farouchement opposés au libre échange avec les États Unis, soit l’Alena. Le NPD ainsi que les libéraux fédéraux étaient de farouches opposants au libre échange avec les Yankees contrairement aux nationalistes québécois et leur p’tit gars de Baie Comeau. Les nationalistes de l’époque faisaient fi des remontrances des syndicats et étaient de féroces libre-échangistes avec leurs amis américains ainsi que tous les ultra conservateurs Canadiens de l’Ouest. Monsieur Brian Topp ne rougira jamais de ses tendances de gauche tout comme son ancien patron et ami, le très à gauche Monsieur Roy Romanov de la Saskatchewan .
De l’avis d’un quasi-ignare de la chose politicienne, pas de la chose politique, petite nuance ici, je dirais que peu importe qui deviendrait à la fin le nouveau chef du NPD, cela serait du pareil au même.
On aura beau dire et redire que personne n’est irremplaçable, je crois malgré tout que les chaussures du bon Jack sont – pour le moment, du moins – trop grandes pour qui que ce soit.
Par conséquent, voilà bien une course au leadership qui n’aura d’utile que de combler un poste devenu vacant. Pour le reste, seules d’éventuelles surprises pourraient s’avérer d’intérêt.
@Messieurs Drouin et Perrier
La nouvelle organisation du blogue m’énerve un tantinet, mais pas trop. Ce qui m’énervouille, pour ne pas dire plus et mieux, c’est que quelle que soit la question posée, il existe, depuis le 2 mai, des personnes qui ont deux choix: ou bien elles vont détourner le sujet et reprendre les mêmes rengaines fédéralo-souverainistes; ou bien elles vont s’abstenir puisque ces personnes sont des personnes fanatiques, bornées et intellectuellement incultes pour lesquelles le seul sujet possible est le sujet «nationaleux-fédéraleux».
Je vais tenter un dernier effort puisque j’aime et apprécie certaines personnes avec lesquelles le contact est précieux. Mais les êtres humains incapables d’avoir plus d’une idée dans la vie sont des inutilités absolues qui détruisent la démocratie.
Qu’on me permette de demander à Alfred Jarry et au bon père UBU de crier un tonitruant MERDRE!
JSB
Va pour un « dernier effort », soit.
Mais espérons que quelqu’un en position de fermer le gaz s’empresse d’agir, présente enfin des explications et des justifications plausibles.
Parce que ce serait terriblement dommage que ce site, et pas seulement ce blogue, y perde autant par simple maladresse et fort incompréhensible négligence au chapitre de la communication.
Après tout, il se pourrait bien qu’un renouveau formidable soit présentement en cours ici – et que seule une implantation maladroite et prématurée, car encore incomplète, ne s’avère être véritablement le hic.
Un dernier effort, donc. Et un peu de patience, en espérant qu’on fermera bientôt le gaz. En espérant ardemment avoir le même plaisir demain à partager ici-même avec plusieurs, m’étant depuis le temps devenus chers, que j’en ai eu ces dernières années.
Je garde confiance qu’on trouvera très bientôt à nous rassurer, voire même à nous égayer. Une maladresse n’est vraiment rien d’autre qu’une maladresse. Soyons en conséquence indulgents et patients.
Du même avis, cher Jean-Serge Baribeau?
Madame Legault, ai-je été distrait ou si j’ai raison de dénoncer l’indifférence des députés (fédéralistes) du Québec, du N.P.D. lors de la violation des la promesse de Harper de régler la question de l’harmonisation de la T.P.S. en septembre 2011? Il ne s’agit, après tout, qu’un manque de fonds d’environ 3 milliards$ dans les coffres du gouvernement provincialiste libéral du Québec…
En repoussant au 24 mars 2012 l’élection du nouveau chef du NPD, je me suis dit que quelque chose ne tournait pas rond ou qui m’échappe.
Remarquer que c’est peut-être semblable dans les autres partis en pareil cas, organisation oblige, faire du millage le plus possible dans les médias jusqu’à l’écoeurite aigue dans les bulletins de nouvelle.
Quoi qu’il en soit, Brian Topp n’a pas la gueule de l’emploi malgré l’appuie d’Ed Broadbent, c’est courant de se faire un capital de publicité dans un combat à la chefferie, ça ajoute un peu de piquant mais ça fait rarement levé les foules.
http://www.radio-canada.ca/regions/saskatchewan/2011/09/12/003-reactions-brian-topp.shtml
A moins que l’image d’un politicien ne vaille plus grand chose à ce moment-ci. Parlez-en à Stéphane Dion ou à Michael Ignatieff, ils ont failli couler le parti libéral du Canada à eux seuls, pourtant on les avaient chosi au son des fanfares..
Dans l’entrevue entre Anne-Marie Dussault et Brian Topp à 24 heures en 60 minutes, dont je n’ai pas réussi à mettre la main sur un lien Internet pour appuyer mes dires, Anne-Marie Dussault a évoqué pour la première fois à Radio-Canada l’hypothèse que Jack Layton a peut-être caché à la population l’état de sa maladie et que ça perdure encore aujourd’hui. M. Brian Topp en a profité pour rassurer madame Dussault de sa complète guérison d’un cancer subi il y a quelques années.
M. Perrier avance une réflexion intéressante concernant le remplacement de M. Layton. Toutefois, j’estime que même si leur course à la chefferie ne se termine pas par un feu d’artifice, elle révèlera la vrai nature de ce parti politique certainement le plus à gauche sur l’échiquier canadien 🙂 mais aussi sans doute le plus centralisateur 🙁
M. JSB,
Je suis heureux de constater votre détermination à faire un dernier effort. Comme vous l’avez sans constater je suis loin d’être flagorneur dans mes commentaires et mes critiques. Encore ce soir je ne le serai pas. Je viens de vous dire que j’étais heureux de votre volonté à continuer de participer à ce blogue. Mais du même souffle je me dois de vous rappeler que vous avez étéun des plus forts défenseurs de la liberté de parole ici-même sur ce blogue. J’ai apprécié votre intégrité et votre sens élevé de la liberté même si j’avais souligner à ma façon les limites de cette même liberté. Aussi je vous soulignerai maintenant qu’un des effets pervers en est aussi de donner la paroles à des cons, des plus cons et évidemment des moins cons.
Or que fait-on avec les mieux nantis en terme de connerie ? Leur laisser toute la place en abdiquant ? Personnellement je trouve que poser la question c’est y répondre et j’estime qu’il faut justement occuper le plus possible la place sans évidemment jouer aux héros qui se voient investis d’une mission divine. Sobriété, détermination et persistance sont des qualités qui jouent leurs rôles sur du plus long terme. Dans les moments difficiles d’une expérience j’aime bien prendre un peu de recul et revenir à la base de l’action en question.
En terminant, il est normal à un moment ou l’autre d’éprouver une certaine fatigue. C’est peut-être là qu’il serait approprié de faire une passe et de regarder d’un peu plus loin l’évolution du jeu tout en reprenant son souffle. Ici personne n’en mourra …
«Il existe une façon de savoir si votre mission sur terre est terminée : si vous êtes vivant c’est qu’elle ne l’est pas.»
[Richard Bach]
Comme d’habitude, en se fiant à cette vieille légende que tous les cimetières sont remplis de gens irremplaçables, Monsieur Brian Topp n’aura même pas à chausser la même pointure que Feu Jack Layton ni aucuns des candidats potentiels s’il y a. Tout comme le Parti Libéral du Canada, le Nouveau Parti Démocratique dont les membres sont souvent qualifiés de libéraux pressés et à mon humble opinion, cela est bien le cas sur différentes perspectives visant la qualité de vie Canadienne, les membres du NPD ont la lucidité et le pragmatisme requis pour ne pas se laisser leurrer par des émotions tout à fait stériles dans le contexte actuel. Le NPD avec Feu Jack Layton et son positivisme ont séduit beaucoup de nationalistes québécois au point tel, qu’une forte proportion d’entre eux ont carrément retourner leur veste comme chante si bien le prolifique Jacques Dutronc. Une grande partie du mur construit par les nationalistes québécois au fil des ans s’est écroulée avec fracas en laissant quelques nationalistes restants tout à fait démunis et désemparés tellement que beaucoup d’entre eux sont en train, rageurs qu’ils sont de finir le travail eux mêmes en faisant imploser le Parti Québécois dans toutes les directions. Une immense brèche dans ce mur de la honte construit par les nationalistes québécois sur plusieurs années laisse enfin passer de l’air frais en ayant été détruit en grande partie sous le charme du NPD.
Et pour une mèche à venir, plus rien ne sera pareil dans la belle province pour les nationalistes québécois qui osent rester tout en se contorsionnant sous de vives contractions identitaires. L’immense majorité des nationalistes québécois qui osèrent enfin le 2 de Mai 2011 sortir des griffes de leur nationalisme qui en faisaient des citoyens prisonniers et captifs au grand jour de leur option passéiste ne reviendront peut être plus jamais captifs des griffes du passé, le tout étant alimenté par une ferveur nourrie par certains chantres de la Cause comme les ténors du Bloc Québécois les tenaient en laisse tout en prenant leur allégeance et leurs votes comme chose acquise. La plus délicieuse façon d’enfin comprendre les affres et les misères du nationalisme, c’est tout simplement le Grand Jour où certains en sortent pour enfin respirer la liberté d’être. Étant enfin libéré de cette émotion la plus grégaire, ceux ci peuvent enfin comprendre le traquenard émotif qui les captivait en le regardant enfin de l’extérieur. Liberté, disais-je !
En conclusion, beaucoup de nationalistes québécois en ayant voté pour le NPD sont en train de faire leurs classes en apprenant à la bonne école. En étant libérés de certaines oeillères et sortant enfin des vieilles ornières, les nationalistes verront bien en apprenant sur le tas qu’un parti vraiment de gauche comme le NPD est toujours CENTRALISATEUR afin de ne pas affaiblir l’État Central. Tout comme le Parti Libéral du Canada qui jouait ses cartes au centre gauche très souvent, les gens de gauche savent pertinemment que la décentralisation est tout à fait néfaste pour tout ce qui touche aux mesures sociales. A contrario, les gens de droite, soit les Conservateurs veulent la DÉCENTRALISATION afin de laisser libre cours aux pulsions de la soi-disant libre entreprise et aux forces du marché. Et pour tous ceux dont la mémoire est vacillante ou bien qui ne savent pas, nous pûmes constater tous les dégâts causés par la décentralisation du Canada qui commença des 1984 le 5 de Septembre sous les coups de butoir des nationalistes québécois fortement de droite qui, avec Monsieur Brian Mulroney appuyaient sans vergogne le libre échange, soit l’Alena en se faisant les chantres et les disciples de tout déréglementer afin de laisser aller le libre marché, la belle affaire !
Texte intéressant, serein, brillamment analytique et forcément discutable et «débattable»! C’est lorsque je lis des textes de cette catégorie que je me réjouis d’être, autant que faire se peut, un humble défenseur de la liberté d’expression.
JSB
Messieurs Perrier et Drouin, j’accepte volontiers vos propositions et analyses. Il faut savoir durer, tout en étant parfois contrarié et irrité.
Je reste un défenseur farouche de la liberté d’expression et j’espère pouvoir en rediscuter plus longuement lorsque viendra le moment approprié. Il ne faut jamais oublier que si je veux empêcher «les autres» de s’exprimer, ces mêmes «autres», s’ils disposent d’un minimum de puissance, peuvent m’empêcher, moi aussi, de parler.
Cela étant dit, je suis avec intérêt la course néo-démocrate. Cela peut devenir passionnant!
JSB
Monsieur Drouin, vous posez ici une question intéressante:
***«Or que fait-on avec les mieux nantis en terme de connerie ?»***
Les bien nantis en terme de connerie m’énervouillent beaucoup. Mais LES MIEUX NANTIS (TOUT COURT) peuvent m’énerver encore plus. En effet, que l’on prenne PKP ou les Desmarais, leur liberté d’expression est presque totale, sinon totalitaire.
Je me souviens qu’après le 11 septembre 1973, lors du coup d’État au Chili, nous avons, quelques amis et moi, analysé la liberté d’expression qui prévalait au Chili entre 1970 et 1973. Le gouvernement Allende faisait son possible pour informer la population. Mais les grandes agences états-uniennes avaient envoyé au Chili de grands spécialistes de la désinformation, lesquels ont donné «un petit coup de pouce» aux «communicateurs» de droite qui étaient déjà en place, dans le pays d’Allende et Pinochet.
C’est ce qui fait que j’aime bien le NPD, malgré certaines réserves. Les néodémocrates proposent une société plus «civique», plus solidaire, plus égalitaire. Et ils ne pourraient probablement pas se permettre d’attaquer la liberté d’expression, comme les harperiens le font de manière plus ou moins chafouine.
JSB
Le NPD de Topp, de Mulcair ou de qui que ce soit d’autre, pourra-t-il être toujours aussi centralisateur s’il veut attirer le vote du Québec autrement que par une vague ?
Être un État centralisé signifie nécessairement laisser moins de place à l’expression des différences rencontrées sur le territoire. Ces différences étant réelles pourraient être nivelées par l’autorité centralisatrice si cette dernière est suffisamment forte pour imposer ses vues. Autrement, leur expression réprimée demeurera vivante et ces différences seront comme un feu qui qui couve. C’est une caractéristique évidente de l’histoire canadienne, particulièrement au Québec.
Ce qui est fascinant avec certains fédéralistes c’est qu’ils s’attachent à leur vision du Canada comme certains royalistes s’attachent à l’Union Jack. Alors, qui sont les passéistes ?
L’autre aspect qui m’exaspère chez certains fédéralistes revanchards c’est leur bizarre propension à continuellement abaisser la volonté autonomiste des Québécois qui souhaitent simplement contrôler eux-mêmes tous les aspects de leur société. D’où leur vient cet irrésistible besoin d’écraser cette volonté d’autonomie comme on écrasait naguère les velléités de liberté des colonies dirigées par des impérialistes coloniaux caricaturés grossièrement, en Angleterre, par le ridicule personnage de John Bull.
La Canada qui fut un dominion à la botte des Britanniques, quand il s’est affranchi en pratique de la couronne n’a pas eu à subir ces attaques haineuses et méprisantes. Jamais, aujourd’hui, les fédéralistes méprisants n’ont accepté d’expliquer pour quoi ce qui fut bon pour le Canada devient un crime de lèse majesté pour le Québec. La question leur est posée régulièrement mais jamais une réponse intelligente et rationnelle n’est sortie de leurs bouches. Peut-être que c’est tout simplement que la réponse n’existe pas.
Certains esprits tordus évoquent l’érection d’un mur par les nationalistes alors que jamais ces beaux esprits rabougris n’évoquent le fait que jamais les Québécois ne furent consultés pour adhérer au dominion. Le Canada leur fut imposé comme on leur a imposé la loi des mesures de guerre et la loi sur la clarté. Et ils parlent de liberté !
Est-ce que le NPD centralisateur saura répondre aux questions de Québécois qui aimeraient bien connaître où se situe ce parti sur ce plan ?
Monsieur Baribeau est un ardent défenseur de la liberté d’expression mais il a un peu tendance a » bouder » dans son coin quand nous ne partagons pas ses idéaux et son allégeance .
Mais bon ! Faut faire avec j’imagine !
Les mieux nantis en terme de connerie ?
Evidemment ce ne sont jamais ceux qui écrivent des phrases semblables ! Off course !
Je pense que Réjean Asselin et ceux de sa coterie, parfois irritante, ne réalisent pas à quel point leurs positions «nationaleuses-souveraineuses» ont régulièrement été assénées avec un fanatisme qui rappelle et évoque le pire des fanatismes islamiques.
Certaines personnes, dont moi-même, votre modeste et ravi serviteur, ont parfois réagi de manière excessive, je ne vais sûrement pas en disconvenir. En effet, sous une pluie de grossièretés, d’invectives, d’insultes et de formules toutes faites qui n’ont rien à voir avec l’analyse ou le débat, on peut fort bien dégainer le bon vieux parapluie de l’indifférence et du «je m’en-crissisme». Mais il vient un moment où le parapluie perd de son efficacité et où une saute d’humeur peut se retrouver à l’ordre du jour. Et une saute d’humeur ou une manifestation d’impatience, voire de dégoût, ce n’est pas de la censure et cela ne limite en rien la liberté d’expression des fanatiques et des autres. Au contraire, l’étroitesse d’esprit et l’intolérance sont alors stimulées et galvanisées.
Je ne sais pas s’il m’arrive de sombrer dans le «boudin» et dans la bouderie dont parle Réjean Asselin (personne que je ne hais absolument pas en tant qu’individu et qui deviendrait peut-être un ami ou une bonne connaissance, si jamais nos routes se croisaient).
Je dirais plutôt que j’exécute, à l’occasion, un retrait prudent et bénéfique pour éviter de sombrer dans une profonde lassitude intellectuelle.
Valoriser la liberté intellectuelle et d’expression, ce n’est pas devenir un téteux ou un béni-oui-oui. Parfois la polémique et la pugnacité peuvent être des comportements appropriés.
Je trouve normale la déception de nombreux souverainistes honnêtes et sincèrement convaincus lorsque sont «tombés» (comme des poids ou des briques) les résultats de la récente élection fédérale. Moi-même, c’est la victoire «majoritaire», donc potentiellement tyrannique, de la maffia harperienne qui m’a anéanti et désillusionné.
Aussi, et je l’ai déjà dit, la déconfiture du BLOC m’a laissé pantois, déçu et ébaubi. J’ai connu assez bien certains députés bloquistes et grande (et non hypocrite) était mon estime pour ces combattants pugnaces, brillants et tenaces.
Alors, cher Réjean Asselin, rien ne nous empêche d’approfondir les débats, «querelles» et discussions. Je vais parfois vous irriter et je vais, moi aussi, faire, à l’occasion, une poussée d’urticaire, de courte durée lorsque je lirai certain de vos propos.
Mais qu’à cela ne tienne! Nous sommes des Québécois qui, à l’occasion, sont d’accord (plus souvent que ce que l’on pourrait croire) et qui, parfois «s’énervouillent» et «s’engueulouillent»).
Si je pousse mes raisonnements un tantinet plus loin avant de vous lasser totalement et de vous laisser tranquille, je dirai que nous participons, en dépit de nos courroux, à une vieille tradition québécoise, polémique et pamphlétaire. Il y aurait tant à dire sur un tel sujet.
Mon gros reproche: vous pourriez analyser le phénomène NPD et «laytonien» avec un peu plus de sérénité et d’effort analytique (je sais que, disant cela, je vais vous irriter).
En fait, il y a, comme intervenants dans ce blogue tonifiant et roboratif, une pléthore de personnes que j’admire, estime et considère. Mon texte étant trop long, je vais, un jour ou l’autre, me permettre de nommer certaines personnes comme Claire, comme Claude Perrier, comme Denis Drouin, comme Alain Cormier et comme tant d’autres avec lesquels j’entretiens des rapports merveilleux. Nous traversons occasionnellement des zones de turbulence, liées à la rencontre de nos accords et désaccords.
Quoi qu’il en soit, LA LIBERTÉ D’EXPRESSION est essentielle et cela reste vrai en dépit d’un pauvre type comme moi qui, parfois, se permet de bouder ou de perdre patience.
JSB
J’aime être bref; Péter sa coche, c’est bon pour le moral de temps en temps…
Mais avec modération, s.v.p…
Bien sûr, Monsieur Michel Bertrand ! Dans cette dure période où le Nouveau Parti Démocratique a pris drôlement du galon dans la belle province au détriment d’une évanescente et surtout fuyante Cause Nationale , il faut bien comprendre les nationalistes québécois de péter une coche de temps en temps même en se pétant d’la broue entre eux autres afin de péter plus haut que le trou avec les soi disant appuis à la Cause Nationale. Que grand bien leur fasse en pétant leur coche, le tout pouvant être salutaire au lieu de tout simplement péter au frette comme fit le Bloc Québécois.
Eh oui! Et, en plus, ces nationaleux sont «cons (sic)-vaincus» qu’ils sont brimés, censurés et persécutés par tous ceux et toutes celles qui ne répètent et ne radotent pas leurs stupides croyances sécessionnistes, dépassées et non-avenues depuis les deux référendums (1980 et 1995).
Quelle tristesse!
JSB
Maintenant que le NPD a obtenu les résultats qu’on connait, on voit émerger des fédéralistes adipeux d’où suintent une répugnante odeur fétide. Aujourd’hui, ils prennent leur pied, c’est leur jour de gloire. Je le comprends.
Mais nous devons constater qu’ils ont une mémoire sélective. Je me rappelle très bien qu’ils fêtaient moins fort quand le Parti Québécois prit le pouvoir pour la première fois ou quand le Bloc se retrouva, à cause du vote massif des Québécois, à jouer le rôle d’opposition officielle à Ottawa.
L’attitude de ces fédéralistes vindicatifs, hargneux et vicieux, n’est certes pas une carte visite incitant qui que soit à adhérer à leurs discours fielleux.
Il est à espérer que le successeur de Jack Layton sera plus intelligent et surtout plus respectueux que ces pourfendeurs de moulins à vents qui ne laissent derrière eux que leurs déjections putrides.
Qu’elle soit chuchotée ou qu’elle soit vomie, à la longue l’imbécilité devient lassante surtout quand elle est entretenue.
«Un sot est un imbécile dont on voit l’orgueil à travers les trous de son intelligence.»
[Victor Hugo]
Vous avez raison M. Drouin, mais a vous lire, on constate que ce probleme est aussi repandu de l’autre cote de la cloture…
Desole pour les accents, ce n’est pas mon ordi; certaines bibliotheques n’ont pas fini d’etre installees…
Memoire selective? « L »argent et le vote ethnique » vous vous en souvenez?
Le prochain chef du NPD, devra, pour garder ses appuis au Québec être très respectueux du mouvement indépendantiste. Il doit bien réaliser que la majorité des votes au Québec proviennent de personnes sympathiques à la souveraineté, le fait qu’ils sont passés du Bloc au NPD ne signifie en rien l’abandon du projet. Mais seulement un changement de perspective. Plusieurs nouveaux députés NPD semblent l’avoir oublier…ils vont le payer de leurs sièges au prochaines élections.
Il est urgent que le NPD ou un autre parti soit assez fort pour empêcher les transactions économiques entre le Canada et l’Europe. Transactions qui vont nous faire perdre notre souveraineté..ou se qui en reste. Il y a des urgences au Canada et au Québec pour enlever le pouvoir à Harper et Charest. malheureusement au Québec on ne sait pas si le PQ va être mieux que le PLQ. La souveraineté économique d’abord…