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NPD: et ils sont partis…

La course à la succession de Jack Layton et pour le poste de chef de l’opposition officielle est maintenant bien enclenchée en vue de son élection par les membres du NPD le 24 mars 2012.

Ce matin, arrivant avec l’appui de l’ex-chef du NPD, Ed Broadbent, de même que celui de la députée québécoise Françoise Boivin, le président du parti, Brian Topp, a annoncé officiellement sa candidature. Et il l’a fait longuement en français.

Opposé à une «fusion» avec le Parti libéral du Canada, M. Topp s’est néanmoins montré ouvert, de manière générale, aux gouvernements de coalition.

Bilingue et ayant grandi au Québec, Brian Topp a ensuite fait carrière en Saskatchewan et aujourd’hui, à Toronto.

Avec un caucus de 59 députés du Québec sur 102, il est évidenyt que ses «racines» québécoises lui seront essentielles.

Surtout s’il venait à faire face au populaire Thomas Mulcair dans cette course à la chefferie.

Et surtout, surtout, considérant que non seulement le NPD doit son statut d’opposition officielle au Québécois qui ont voté pour lui, mais considérant aussi que les appuis de ce parti au Québec atteindraient maintenant, selon un sondage Nanos paru dans le Globe and Mail de ce matin, un impressionnant 48,9%.

http://www.theglobeandmail.com/news/politics/laytons-death-galvanized-ndp-support-poll/article2161714/

Or, pour M. Mulcair – dont la candidature n’est pas encore annoncée – l’appui accordé à Brian Topp par Ed Broadbent, l’ex-chef et surtout, la «conscience» politique du parti, pourrait poser problème.

Dans la mesure où cet appui semble indiquer un certain penchant de l’establishment du NPD pour M. Topp.

Mais bon. La course commence à peine.

C’est donc à suivre…

Voici d’ailleurs en quels termes le chroniqueur Lawrence Martin, quant à lui, vantait tout récemment la candidature d’un Thomas Mulcair:
http://www.theglobeandmail.com/news/opinions/opinion/firebrand-mulcair-is-the-best-bet-to-take-on-harper/article2152485/