Hier soir, à Tout le monde en parle, le grand patron de l’Unité anticollusion, Jacques Duchesneau, changeait sa position sur une commission d’enquête publique.
présidée par trois juges.
Bref, avec un huis clos – pour reprendre la «ligne» du gouvernement Charest expliquant son refus obstiné d’une enquête publique («les bandits, on veut pas les voir à la télévision, on veut les voir en prison!»), ce serait plutôt: «les bandits, on ne les verrait alors ni à la télévision, ni en prison, ni même en commission…».
La belle affaire.
Et ceci, selon l’ex-chef de police, serait une mesure appropriée pour le «moyen terme»?
Le moyen terme?
Cela fait pourtant déjà deux ans et demi qu’une vaste majorité de Québécois demandent une commission d’enquête publique et indépendante.
Qui plus est, qui sait combien de centaines de millions de dollars, voire de milliards de dollars en fonds publics, ont été dilapidés et détournés grâce à des pratiques illégales.
Or, à Ottawa, pour bien moins d’argent public encore, le gouvernement Martin avait mis sur pied une commission d’enquête publique sur le scandale des commandites.
Au Québec, la commission Cliche, entre autres, fut publique.
Aucune raison, donc, pour que les contribuables québécois, lesquels se font après tout voler, se contentent d’un huis clos où tout se ferait et se dirait aussi loin du regard des contribuables.
Que François Legault se dise maintenant en accord avec une commission à huis clos montre également à quel point le «changement» qu’il dit incarner ressemble un tantinet à de la vieille politique.
Cybepresse rapporte aussi que le député de Québec solidaire, Amir Khadir, tout en demeurant en accord avec une commission d’enquête publique ultimement, considérerait qu’une commission à huis clos pourrait être une «étape intermédiaire» et «contribuer à identifier les acteurs à l’oeuvre dans un système de collusion».
Cité sur Cyberpresse, Amir Khadir dit craindre que l’on cède à la «tentation de se concentrer sur la recherche de coupables» alors que l’important est de «mettre à jour un système afin qu’il ne puisse plus fonctionner, ce que seule une enquête publique permettrait».
Or, on voit mal comment un processus à huis clos pourrait identifier des «acteurs à l’oeuvre dans un système de collusion» – surtout les plus puissants et les plus influents d’entre eux.
D’autant plus qu’au moment même où le gouvernement s’apprête à dépenser des dizaines de milliards en infrastructures de toutes sortes, les intérêts financiers en jeu pour ces mêmes «acteurs» sont tout simplement énormes.
Bref, les montants et les principes dont on parle ici sont trop importants pour que l’on abandonne la recherche de coupables.
Après tout, l’enjeu n’est-il pas l’intégrité même de l’État, la gestion des fonds publics et donc, la protection du bien commun?
Mais en attendant, la saga se déplacera demain à Québec alors que M. Duchesneau sera entendu en commission parlementaire.
Diffusé en direct, on verra si ce témoignage saura calmer la colère qui gronde dans la population depuis quelques années.
Prédiction facile dans les circonstances: cela n’y fera rien.
Et donc, à cet égard, la manifestation de ce samedi organisée par le Mouvement du 24 septembre, risque de se répéter dans les prochaines mois… et peut-être même, qui sait, jusqu’à la prochaine élection générale.
(1) Lorsque je parle d’un rapport «explosif», pour l’avoir lu très attentivement, je peux vous dire que le mot est particulièrement juste…
Semble-t-il que les commissaires d’une commission d’enquête publique ont le pouvoir d’obliger à venir témoigner.
Si un ordre de comparaître est émis, il y aura témoignage ou il y aura sanction. Il me semble de plus que le serment est encore utilisé dans notre société. Témoigner sous serment ça veut encore dire quelque chose. Alors où est le problème ?
Ceux qui soutiennent une enquête publique à huis clos ont peur de quoi ? En le disant ouvertement, leur sécurité est beaucoup plus assurée que s’il se taise.
Sommes-nous rendus à un point de corruption que même l’appareil de la justice craint de faire sa job ? C’est bien ce que nous sommes amenés à croire.
«La peur n’a de fin que quand on l’assume.»
[André Pronovost]
Et voilà , la rencontre avec le ministre aura portée fruit,,s’il aurais été vraiment intègre il aurais fait comprendre a ce ministre » qui ment comme il respire » que la rencontre serais non désirable pour principe d’éthique avant sa présentation de mardi , mais non L’appat du gain aura été le plus fort ,,et il a chuté,,comme bien d’autres
Bonjour Mne Legault
Le fin finaud Charest par la voix de son conciliere Robert Dutil ont fait un offre qu’il ne pouvait pas refuser à Jacques Duchesneau exigeant qu’il attende au printemps lors des prochaines élections avant de faire d’autres révélations fracassantes; quelques brebis galeuses sacrifiées dans la fosse aux lions au bon moment peut être rentable électoralement.
» Je ne sais si j’ai rencontré, dans ce monde d’ambitions égoïstes, au milieu duquel j’ai vécu, un esprit plus vide de la pensée du bien public que le sien. J’y ai ai vu une foule d’hommes troubler le pays pour se grandir: c’est la perversité courante; mais il est le seul, je crois, qui m’ait semblé toujours prêt à bouleverser le monde pour se distraire Je n’ai jamais connu non plus d’esprit moins sincère, ni qui eût un mépris plus complet pour la vérité »
Michel Houellebecq
La carte et le territoire.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/09/25/001-dutil-industrie-lettre.shtml
Bien évidemment que personne ne voudrait, à moins d’être d’une méprisable malhonnêteté, sciemment cautionner que l’on laisse filer des malfaisants sans chercher à les traquer.
Ni que l’on ne prenne aucune mesure, ou des mesures qui seraient ridiculement insuffisantes, pour colmater toutes les brèches qui pourraient être identifiées avec certitude.
Mais…
À moins que tout le monde, tant du côté de l’administration publique que de celui du secteur privé, et cela à tous les échelons, ne soit d’une indiscutable culpabilité sans le moindre petit doute possible, il importe d’y aller d’une manière apte à préserver la réputation des innocents.
Ce qu’un huis clos pourrait permettre, dans un premier temps.
Que l’on identifie d’abord qui serait le plus vraisemblablement susceptible d’avoir trempé dans des magouilles – sans du même coup en impliquer publiquement d’autres du fait que leurs bureaux étaient voisins de ceux des profiteurs…
Une fois l’étalage sans trop de distinctions de tout dans les médias, avec plein de spéculations et de condamnations à priori, le tort ainsi fait aux innocents est presque irréparable. Après de gros titres en premières pages les reliant à un réseau s’adonnant à de la grosse magouille, aucune rectification au bas d’une quelconque page 22 dans un petit entrefilet, des mois plus tard, ne pourra jamais compenser le dommage causé.
Un huis clos préalable, c’est beaucoup pour sauvegarder la réputation de tous ceux qui n’ont absolument rien à se reprocher.
Une commission à huis clos trouvera des coupables, laissera tranquille les grandes entreprises comme SNC Lavalin. F.Legault est au diapason des milieux d’affaires par sa position, A.Khadir se comporte comme une girouette?
La manifestation, j’y étais, n’a rassemblé qu’au maximum 2000 personnes. Manifester sur les réseaux sociaux c’est plus populaire.
C’est le Québec dans sa médiocrité politique.
Une commission à huis clos va trouver les mêmes choses que M. Duchesneau a trouvé dans son rapport mais avec des noms. Qui va avoir le culot de dénoncer une ou des personnes reliées à la pègre, en public ?
Faudrait, par contre, que les noms des individus soumis par M. Duchesneau à la police, s’ils sont accusés, soient connus et que les procès soient publics…minimum.
Il y a maintenant M. Khadir, Legault et Duchesneau pour l’huis clos, il doit bien y avoir une raison, maintenant que nous savons que le PLQ Charest vient d’annoncer qu’il est contre.
J’espère que les députés de l’opposition auront pris le temps de décortiquer le fameux rapport de M. Duchesneau, mais aussi ses propos tenus à TLMP.
Mme Legault, vous écrivez :«Diffusé en direct, on verra si ce témoignage saura calmer la colère qui gronde dans la population depuis quelques années.» Bien moi, Mme Legault je mettrais ma main dans le feu que c’est le contraire qui se produira. Ou M. Duchesneau apportera des éléments d’information alimentant la thèse d’une corruption endémique au Québec, donc rien de très rassurant, ce qui accroîtra la colère des citoyens envers les dirigeants au pouvoir.
Ou des réponses de M. Duchesneau, évasives, tronquées, feront dire qu’il fait aussi parti du complot pour cacher aux citoyens la vérité, permettant ainsi aux gros poissons d’être encore une fois protégés par le système. Ce qui fera monter d’un cran ou deux la colère des citoyens.
De plus, n’oublions pas que le rapport Duchesneau a été coulé contre la volonté de ce gouvernement pourri. Ce qui d’une certaine façon est rassurant pour les citoyens.
Qui vivra verra !
B.C.
Laval
La manifestation a été organisée par les moyens du bord par de simples organisateurs en bonne foi si ce n’est que des organisateurs secondaires semblent avoir été affiliés à Québec Solidaire. On retrouvait des pancartes de QS parmi les manifestants même si Khadir et David présents n’ont pas pris la parole.
Il aurait été préférable d’inclure les partis d’opposition et les indépendants afin d’augmenter l’offre des discours quitte à le faire dans l’équilibre au lieu d’exclure de la tribune tous les politiciens.
Quoi qu’il en soit si autrement cela n’aurait pas empêché l’évènement d’être appauvri par la faible mobilisation citoyenne.
L’implosion politique au Québec semble créer l’espoir d’un 4ème mandat libéral, la faible mobilisation dit ceci, Montréal ville anglophone de plus en plus demande l’organisation de manifestations en Montérégie, une publicité maximale pour celles ci ou quoi parce que ça ne marche pas.
Place au pessimisme.
Lors du déroulement de la commission Gomery, on a bien vu des personnages douteux assez intelligents pour ne pas laisser des preuves permettant des condamner. Étaient-ils des innocents ? Au strict point de vue légaliste, OUI !
Mais personne n’a été dupe ! La preuve c’est que le PLC est quasiment lessivé de la seine politique et il aimerait bien se refaire une virginité en s’associant avec le NPD. Mais eux non plus au NPD ne sont pas dupes. Je ne connais pas grand monde à pleurer le triste sort du PLC.
Dans les procès en général, les témoins innocents, ceux qui n’ont rien à se reprocher ne sont pas tous cloués systématiquement au pilori. Alors lâchez-nous les baskets avec l’argument des pauvres innocents qui n’ont rien à se reprocher. Foutaise que je voue dit Messieurs et mesdames les pusillanimes, les trouillards.
B.C.
Laval
Ce point de vue d’un connaisseur du milieu juridique est on ne peut plus clair.
extrait: (…) La commission publique a également la vertu étonnante, parfois, de donner du courage à plein de témoins: quand l’un commence à dire les choses, et que ça se sait, un deuxième est encouragé, rassuré, protégé en quelque sorte. (…)
http://blogues.cyberpresse.ca/boisvert/2011/09/26/j-duchesneau-et-lenquete-a-huis-clos/?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_bloguesaccueilcp_BO3_accueil_ECRAN1POS4
Les affirmations de Duchesneau sur les médias préoccupent la FPJQ
Les menaces voilées, la nouvelle stratégie de Jean Charest toujours aussi machiavélique.
En fin de semaine, le Ministre de la sécurité publique, Robert Dutil disait ceci:
Enquêtes dans la construction : Dutil soupçonne une tentative de déstabilisation
Le ministre de la Sécurité publique du Québec, Robert Dutil, estime que les criminels sont prêts à tout pour entraver les efforts des politiciens et des policiers destinés à mettre un terme à la collusion et la corruption dans l’industrie de la construction.
M. Dutil a commenté pour la première fois dimanche la lettre anonyme envoyée au quotidien La Presse dans laquelle des prétendus policiers de la Sûreté du Québec (SQ) accusent le gouvernement de s’ingérer dans leur travail.
En entrevue à l’émission Les coulisses du pouvoir à Radio-Canada, le ministre affirme n’accorder aucune crédibilité au document qu’il soupçonne de viser à déstabiliser les autorités.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/09/25/001-dutil-industrie-lettre.shtml
Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous…
Ça vous rappelle pas un certain W. Bush
Les affirmations de Duchesneau sur les médias préoccupent la FPJQ
La Fédération des journalistes du Québec (FPJQ) n’a pas apprécié les attaques lancées par le directeur de l’Unité anticollusion contre les médias, lors de son passage à l’émission Tout le monde en parle, diffusée dimanche à Radio-Canada.
M. Duchesneau a notamment déploré à la télévision que son unité était constamment la cible de certains reporters. Il a même laissé entendre que certains journalistes faisaient le jeu du crime organisé.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2011/09/26/002-duchesneau-attaques-medias-reax-fpjq.shtml
Ah… et puis… au diable, toutes ces précautions qui ne feraient vraiment que retarder encore ce que nous réclamons depuis longtemps!
Merci bien, monsieur le messager pour votre rapport bien fumant mais, pour ce qui est du reste de votre message, soit comment le mieux nous y prendre pour monter de solides dossiers d’accusations et tout le tralala, pas la peine d’insister.
Quelques pas additionnels dans cette direction et vous risquez fort de rejoindre le camp de certains louches qui ânonnent à propos de réputations qu’il faudrait veiller à ne pas entacher dans le cours des procédures. Manifestement, le camp de la plus vile duplicité imaginable.
Alors, merci bien pour le rapport, mais n’élaborez pas sur le type de suivi qu’il serait utile et correct d’y apporter. Votre réputation risquerait d’en subir le peu plaisant contrecoup…
Monsieur Duchesneau m’avait surpris dans ce rôle de grand justicier intègre et implacable, l’Éliot Ness Québécois des temps moderne. Et soudain ! Pouf ! Il nous revient a la normal soit un narcissique qui aime faire la manchette et voir sa » binette » partout dans les médias tout en reprenant un rôle de grand chef de police malléable et négociable. Notre Zorro avait une épée de plastique et un âne comme monture.
Il est très facile d’évaluer ce qu’il nous faut pour régler ce problème de corruption mafieuse qui prend de l’ampleur. Si Charest est POUR une commission d’enquête a hui-clos c’est que cela ne vaut pas de la mer………de ! Tout comme laisser les enquêteurs de la SA police faire le travail en sachant fort bien que l’éléphant accouchera d’une souris dont quelques » sacrifiés » paieront pour les vrais coupables qui s’en sortiront avec les honneurs et qui seront peut-être réélus aux prochaines élections .
Les positions d’Amir Khadir et de Legault concernant une commission à huit-clos me déçoivent même si celle de Legault ne me surprend pas une miette.
Concernant le PQ de Pauline Marois il nous faudra attendre que les conseillers de madame Marois la coachent avant qu’elle nous fasse une déclaration publique sur le sujet. C’est maintenant une habitude chez-elle d’arriver à la queue leu leu des autres chefs de partis.
En toute connaissance de cause ces deux dernières années, des questions toujours plus nombreuses se posent en toute légitimité sur la persistance de JJ Charest à vouloir maintenir le secret sur les acteurs, têtes dirigeantes et activités de l’organisation de criminels qu’est l’industrie de la corruption et celle du financement occulte des partis politiques ?
JJ Charest, ce lundi, est sûrement très fier de son fidèle, et non moins ami, employé Jacques Duchesneau.
Tenant compte du contexte et “jeu” politiques actuels et du lien de dépendance Duchesneau-Charest, employé-employeur, lorsque Duchesneau suggère la tenue d’une Commission d’enquête tenue à huis clos, cette suggestion n’était-elle pas une commande expresse de JJ Charest ? Était-ce pour donner plus de crédibilité à cette suggestion tirée de la notoriété de Duchesneau, ex-directeur du SPVM ? Cette procédure à huis clos pouvait-elle jamais avoir une certaine crédibilité venant de la seule personne de JJ Charest ?
JJ Charest s’apprête-t-il à tenir une Commission d’enquête secrète suite à la Commission parlementaire de mardi ?
Cette saga de la grande famille Liberule n’a de cesse de m’étonner en imagination vantant les qualités du secret de toute éventuelle enquête; et que penser de la mise en scène de tout acte de cette saga transmise sur les ondes de la télé depuis plus de deux ans ? Certains avaient donc raison de dire que des criminels passeraient « à tivi » plutôt que de passer tout ce temps en prison ?
À suivre…
Faudrait tout de même trouver le moyen de faire des propositions positives à travers toute cette jungle de négativisme.
Si Marois était la première à monter aux barricades les chialeux trouveraient encore le moyen de chialer. Personnellement j’ai toujours pensé que les lieutenants des chefs devaient être les premiers à tirer les salves. Le chef en bon général observe le déroulement des évènements en veillant à bien garder la tête froide, d’être au-dessus de la mêlée qu’on pourrait dire. Ceux qui sont un peu plus partisans pourraient dire agir comme en chef d’État. Alors ceux qui réclament la présence de Marois aux premières lignes de mêlée ne sont pas très subtile dans leur souhait de la voir disparaître. «Il ne faut pas prendre les gens pour des cons. Il y a déjà assez de cons qu’on prend pour des gens.» [Guy BEDOS]
Je soupçonne Duchesneau d’être un peu plus subtile que plusieurs le croient. Ses paroles et sa présence à TLMP n’est pas uniquement une réponse à un gros égo. Cet homme qui en a vue d’autre poursuit un plan qui me semble bien défini. «Les chiens aboient. La caravane passe». [Dicton populaire]
La population en générale est de moins en moins imbécile. Elle se rend de plus en plus compte quand on la considère comme tel. L’information qui circule décillent de plus en plus des yeux jusque là fermés.
Je pense qu’au Québec nous avons des hommes ou des femmes extrêmement compétents capable de mener une enquête publique sans que nous tombions dans les affres de la vengeance et qui pourraient veiller à l’émergence de la vérité tout en protégeant les réputations qui méritent de l’être. C’est chez-moi une profonde conviction.
«La vengeance déguisée en justice, c’est notre plus affreuse grimace…»
[François Mauriac]
Le mieux est l’ennemi du bien. Ça me rappelle 1997 où le gouvernement voulait réduire la fonction publique. Le collège privé où j’enseignais avait offert un supplément à ceux qui en avaient besoin pour être convaincus. Comme président, le DG m’invite pour assurer la transparence. Première enveloppe ouverte, je vois le DG se dandiner. Comme je questionne, il me dit que le prof demande la moitié de l’économie à venir alors qu’on avait prévu 1/3 pour le prof et 2/3 pour le collège. Bonne idée, mais confronté à 2/3 de rien ou 50% de quelque chose, son choix fut fait.
Il vaut peut-être mieux ici ramasser à huis clos de l’information qui pourra servir éventuellement que pas d’information en enquête publique.
À partir de là, on pourra aller vers cette enquête publique. Et cette enquête à huis clos doit être relativement courte: quelque chose comme 12 mois.
Je préfère attendre après la comparution de M. Duchesneau. Après on parlera en connaissance de cause.
Demain sera un grand moment de télé. On verra si on a un chien de garde ou un chien de compagnie. Pour le moment, je gage sur le chien de garde.
J’ai aimé ce que j’ai vu hier à TLMEP.
Le plan nord de Jean Charest
Comme nous tous, la perception est que Jean Charest fait des calculs politiques de Damage control pour s’en sortir mensonge sur mensonge. Pendant ce temps, ça nous coûte des millions en corruption et le Québec est pointé du doigt mondialement comme étant la Palerme d’Amérique du nord.
Monsieur Drouin continue de se servir de ses citations pour dénigrer les blogueurs !
La stratégie des citations pour dénigrer les gens n’a rien de subtile et de bien courageux . Traiter les gens de cons par l’entremise d’une citation c’est plus hypocrite que de le faire de façon direct mais ça donne les mêmes résultats !
Concernant Pauline Marois , avant de se comporter comme un chef d’état elle devrait commencer pas se comporter comme un chef de parti . Avec son énorme manque d’appui dans la population il serait temps qu’elle arrive a la même heure que les autres !
Le gros bon sens, c’est l’intelligence du Con…
– San A.
Quelle mouche vous a piqué M. Réjean Asselin ? Dites-moi dont quel blogueur j’ai dénigré avec une citation qui met en garde de ne pas rechercher la vengeance dans la recherche de la vérité dans le cadre d’une enquête publique. Vous vous sentez le nez morveux ? Hé bien mouchez-vous mon vieux.
Vous pouvez, vous aussi en utiliser des citations. Pourquoi devrais-je m’en abstenir ? pour ménager vos susceptibilités ?
Mme Marois m’importe peu. Ce qui m’agace le plus, ce sont les dommages collatéraux causés par des tires amis. Surtout que tout ça se passe au moment il serait décisif que les alliés cessent de se torpiller et serrent plutôt les coudes pour se débarrasser d’un gouvernement corrompu.
Ce n’est pas pour rien que Chapleau, dimanche soir, nous présentait un Charest se tordant de rire.
Allez mon vieux. Respirez par le nez et sans rancune !
«On a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort.»
[Raymond Devos]
Y a-t-il un avocat dans la salle ? Je repose ma question. Lors d’une enquête publique quand un témoin reçoit un subpoena l,enjoignant de se présenter devant les commissaires, a-t-il l’obligation de se présenter et est-il obligé de prêter serment ou quelque chose de semblable ?
Et s’il est démontré qu’il fait un faux témoignage, qu’encoure-t-il ?
«Les gens sont trop bien élevés, les méchants peuvent s’en donner à coeur joie.»
[Dan Powell]
M Drouin.
A votre question .Y a-t-il un avocat dans la salle.
Je vous recommande le site éducaloi ou encore le barreau du Québec.
Il est possible que vous trouviez vos réponses.
Pauvre Monsieur Drouin pensiez vous réellement que votre stratégie de dénigrement par la bande était a toute épreuve ? Franchement !
Vous me faites pensez au naïfs qui croient que seul une enquête de la police a Charest serait suffisante pour faire la job conte la corruption !
Madame Legault,
Un sénateur canadien vous a déjà traité publiquement de SEPARATIST COW! Maintenant, les élus libéraux peuvent traiter les femmes de l’opposition de GROSSE CRISSE, ou de CRISSE DE CHIENNE. Ces paroles sont tolérées à l’assemblée nationale, donc en société. Que la Québécoise se lève! Bordel de merde, si le mâles Québécois n’avaient pas été autant castrés par la CBC, il y a des bombes qui sauteraient en ce moment!
M. Landry, vous seriez prêt à faire sauter des bombes pour quelques grossiers personnages ? Il y a déjà assez des Palestiniens qui ne sont pas du tout, castrés mais qui sont à se faire éliminer, tasser, emmurer, bombarder, coloniser et occuper.
Est-ce qu’ils sont plus heureux et plus prospères que NOUS, Québécois de toutes les langues « les Québécois incluant maintenant les Anglos de Westmount » dont les descendants des Canadiens-français que les séparatistes veulent éliminer depuis des années avec une nationalité « civique » et pas « ethnique » qui comprend tous les résidents du Québec.
@27 septembre 2011 · 07h40 Gilles Bousquet
Franchement votre dernier paragraphe n’est pas très clair.
Êtes-vous en train d’essayer de nous faire croire que les séparatistes, donc TOUS les séparatistes, veulent faire du nettoyage ethnique ? Vous auriez intérêt à préciser votre pensée.
En passant nous sommes en dehors du sujet.
Pour M. Asselin : vous êtes vraiment en train de devenir paranoïaque mon vieux.
Revenons maintenant au sujet.
On a eu les post-it cachés. On a eu les enveloppes cachées. Serons-nous aux prises avec une commission cachée ? Si c’est le cas nous sommes aussi bien de commencer à réclamer tout de suite une enquête publique pour faire la lumière sur cette commission cachée. Nous gagnerons du temps.
Les citoyens n’ont plus confiance. Ils veulent donc que les choses se fassent au grand jour. Pas derrière des portes closes. Charest nous met dans la mer**. C’est à lui à payer pour les pots cassés.
«Le crétin prétentieux est celui qui se croit plus intelligent que ceux qui sont aussi bêtes que lui.»
[Pierre Dac]
Décidément on n’arrêtera jamais le progrès! Il faudrait donc une ‘enquête publique à huis-clos’. Faillait y penser. Plus ou moins ‘publique’, plus ou moins ‘huis-clos’, c’est selon. Autres suggestions?
Toute cette histoire sent le manque de maturité à plein nez. Si l’état était constitué ‘normalement’ et non pas cette ‘amanchure monarchique’ servant de plate-forme administrative, le rôle des élus y serait plus encadré. Le problème ici est l’abscence totale de droit politique ‘écrit’ quelque part. Avec notre restant de ‘pratiques informelles’ issues de ‘traditions’, privilèges et prérogatives venues d’une autre époque, la vie est belle pour les ‘finfins’. Et ça les ‘finfins’…
Verba volens, scripta manent. Vous voulez un monarque, eh ben vous en avez un.
M. Drouin, c’était une réponse à M. Landry qui affirmait que si les Québécois n’étaient pas si castrés par CBC, ils lanceraient des bombes. Voir : «27 septembre 2011 · 02h30 Philippe Landry » plus haut.
M. Bousquet,
Je sais tout ça. Mais répondez à ma question:
«Êtes-vous en train d’essayer de nous faire croire que les séparatistes, donc TOUS les séparatistes, veulent faire du nettoyage ethnique ?»
«Si le talent empêche le génie de tomber, le génie l’empêche de ramper.»
[Rivarol]
Moi, le huis clos peinard, je suis pour.
On est pas des bêtes quand même?
En plus, afin d’éviter le dépaysement à certains acteurs je proposerais un huis-clos dans un resto italien…
Tsé, une arrière salle discrète… des nappes à carreaux rouge et blanc… un bon chianti… un peu d’antipasti… des pâtes… un digestif, ou deux…
Tout le monde se rencontre et se jase sous le regard bienveillant de quelques juges. Pas d’inquisition surtout. Rien qui ne froisse…
Enfin, le tout pourrait-être réglé par carte, par le député indépendant de Lafontaine et ancien ministre de la famille* M. Tony Tomassi.
il termino medio che…
Le moyen terme quoi…
Le numéro 2 de l’Escouade Marteau dérange:
…
l avait longuement insisté sur le sujet: «Pour faire avancer des projets de construction, ou pour qu’ils soient autorisés, elles [les firmes de génie et de construction] ont besoin de financer des partis politiques, a-t-il dit. Elles vont demander à des collaborateurs ou à des employés de commettre des fraudes par supercherie, mensonge ou par d’autres moyens. Elles vont fabriquer de fausses factures ou facturer des services jamais réalisés.»
Depuis, cette déclaration a été abondamment reprise dans divers médias.
Les rumeurs de son départ de l’escouade Marteau causent la stupéfaction dans les rangs de la SQ. Les enquêteurs le considèrent comme un chef excellent et solide, et ils ne comprennent pas pourquoi il devrait partir, au moment où les dossiers de corruption et de collusion se multiplient.
D’autant plus que le rapport de l’Unité anticollusion de Jacques Duchesneau, dévoilé il y a quelques jours, est venu confirmer son analyse. Une partie du document dénonce le financement occulte des partis par les firmes de génie et de construction, en plus de dévoiler quelques stratagèmes utilisés.
(…)
Cette nouvelle sur le capitaine Martin survient juste après que La Presse a révélé que des policiers de la SQ se plaindraient de pressions et d’ingérence du pouvoir politique dans leurs enquêtes sur la collusion et la corruption. Selon leurs dires, on «dirigerait leurs enquêtes» afin de les éloigner le plus possible des sphères du pouvoir à Québec. La plupart des enquêtes de Marteau viseraient le monde municipal, a-t-on appris.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/crise-dans-la-construction/201109/26/01-4451635-le-numero-2-de-marteau-veut-partir.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1
…
Certain policiers sont tanné du contrôle politique sur les enquêtes. Et s’ils se mettaient à parler, on aurait alors le début d’une enquête publique, et la fin du régime libéral.
__._,_.
M. Drouin écrit : «Êtes-vous en train d’essayer de nous faire croire que les séparatistes, donc TOUS les séparatistes, veulent faire du nettoyage ethnique ?»
Où avez-vous pêché ça ? Je n’ai jamais fait croire ce genre de choses. C’est M. Landry qui a écrit sur l’explosion de bombes, ce que je trouve déplacé.
Construction – Québec n’exclut pas la solution Duchesneau
Des précédents justifieraient qu’une première enquête se tienne à huis clos
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/332308/construction-quebec-n-exclut-pas-la-solution-duchesneau
(C’est le gouvernement Charest qui a donné le « cue » sur l’enquête à huis à Ducheneau qui lui l’a inscrit dans le débat publique; et Legault a valider la proposition.
C’est tout arranger avec le gars des vues pour sauver le régime d’un vote de blâme qui pourrait faire tomber le gouvernement; seule solution pour nettoyer la place.
La maoeuvre nous donne à voir où loge Legault …
…
M. Bousquet bien que je ne souhaite pas monopoliser cet espace public je me dois de revenir sur ce que VOUS avez écrit (27 septembre 2011 · 07h40) :
«Est-ce qu’ils sont plus heureux et plus prospères que NOUS, Québécois de toutes les langues « les Québécois incluant maintenant les Anglos de Westmount » dont les descendants des Canadiens-français QUE LES SÉPARATISTES VEULENT ÉLIMINER [ces majuscules sont de moi] depuis des années avec une nationalité « civique » et pas « ethnique » qui comprend tous les résidents du Québec.»
Voilà où j’ai pêché ma question. C’est bien vous qui avez écrit cela, non ? Alors arrêtez de tergiverser. Je répète ma question M. Bousquet: «Êtes-vous en train d’essayer de nous faire croire que les séparatistes, donc TOUS les séparatistes, veulent faire du nettoyage ethnique ? »
«La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder.»
[Victor Hugo]
Encore une fois notre ineffable et corrompu Premier ministre se prépare à faire un virage à 180 degrés. Il pourrait envisager une commission d’enquête secrète.
On va même essayer de nous faire avaler que toutes ces grosses têtes du conseil des ministres et leurs éminents conseillers, sans parler des spécialistes légistes n’ont jamais pensé à cette avenue de faire une commission secrète à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes.
On nous prend pour des cons finis. C’est pathétique.
«Il y a certains chefs qu’on suit d’autant plus aveuglément qu’il faut être aveugle pour les suivre.»
[Gérard de Rohan Chabot]
Nous ignorons tout des tractations se déroulant dans les coulisses du pouvoir, de toutes les manoeuvres et stratégies concoctées au conseil des ministres, des pouvoirs du ministre de la justice et ceux du ministre de la sécurité publique, pouvoirs « légaux », pouvoirs « d’autorité » et pouvoirs « d’ingérence », bref, du tirage de ficelles du gouvernement en place dans les activités de la SQ et de l’UPAC et de la « collaboration » des têtes dirigeantes des institutions policières avec ce gouvernement.
Je n’ai jamais eu l’innocence de croire en la division absolue, à l’indépendance, des pouvoirs exécutif (politique) et judiciaire de notre régime dit démocratique. Idéalement c’est ce que nous devrions atteindre.Mais nous savons tous faire une différence entre idéal et réalité. Donc quelle est la réalité de ce qui se trame dans les coulisses de ces deux pouvoirs en cette saga que nous vivons depuis plus de deux ans ? Seuls les « grosses légumes » exerçant ces pouvoirs en détiennent le secret et l’emporteront avec eux dans l’abîme du néant.
Le pouvoir suprême en régime démocratique appartient au peuple. Le peuple demande à JJ Charest, depuis deux ans, une enquête publique sur l’industrie de la corruption au Québec.
Toutes les manigances et entourloupettes machiavéliques de toute autorité au Québec depuis deux ans tentant de faire vaincre la loi de l’omerta n’ont, jusqu’à ce jour, berné que de profonds innocents, pour ne pas dire imbéciles.
« Il est fréquent qu’un homme évite de se poser les questions qui comptent vraiment, pour ne retenir que les réponses qui lui plaisent. » François Barcelo
« La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder. » Victor Hugo
« Chaque fois que les circonstances mettent en demeure l’homme politique de choisir entre le parti et la vérité, il est constant qu’il choisit le parti. » André Frossard
PS: http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/crise-dans-la-construction/201109/26/01-4451635-le-numero-2-de-marteau-veut-partir.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS3
«Le léopard ne se déplace pas sans ses taches.» Proverbe nigritien
Quelqu’un (Huguette) faisait remarquer que Duchesneau l’avait eu son huis clos. N’a-t-il pas pu interroger plus de 500 personnes à l’abri des caméras ?
Ce n’est pas des secrets que nous voulons. Nous voulons être certain qu’il n’y aura pas de magouillage lors du déroulement de cette commission d’enquête.
Je veux une commission d’enquête PUBLIQUE, pas derrière des portes closes.
Je veux aussi que les commissaires ou les juges la présidant soient nommés par des instances indépendantes du Gouvernement à qui je ne fais plus confiance. On se rappelle tous la commission Bastarache mise sur pied pour blanchir Charest et planter son ex-ministre.
«La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder.»
[Victor Hugo]
Il y’a bien plus paranoïaque que moi sur ce site a commencer par M. Bousquet qui essai de dénigrer encore une foi les non-partisans de la madame en chef Pauline Marois en s’attaquant a Bernard Landry et autres souverainistes non fédéralistes du PQ ! Mainenant
être souverainiste c’est être raciste . Voyez comment un grand ménage est nécessaire au PQ !
Pour revenir au sujet j’ai l’impression que l’objectif de Charest sera atteint soit une commission arrangée avec le gars des vues dont l’acteur principal sera nul autre qu’un grand ami de la famille libérale !
Normand Lester nous donne un exemple de commission à huis clos: La Commission Grenier
(…)
Regardons un peu l’expérience de la Commission Grenier chargée de faire la lumière sur les agissements illégaux d’Option Canada durant le référendum de 1995. En fait, de lumière, il n’y a eu point, ni durant, ni après. On peut même affirmer que le Directeur général des élections d’alors, Marcel Blanchet, avait justement comme principal objectif de mettre le couvercle sur une crise de confiance quand il a décrété le huis clos.
L’ex-juge Bernard Grenier l’a bien compris d’ailleurs en ordonnant, à la fin de son rapport, que toute la preuve, tous les témoignages, toutes les transcriptions, toute la correspondance, tous les mémoires, toutes les notes sténographes, et j’en passe, demeurent confidentiels.
Avant la tenue de cette commission, les journalistes avaient la liberté d’enquêter, mais après il est devenu quasi impossible, car les personnes concernées pouvaient invoquer pour toujours l’ordonnance de non-publication du commissaire Grenier.
(…)
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=3219
….
Comprenez vous la game.
Le MTQ s’est abandonné au privé, déplore Duchesneau
http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/crise-dans-la-construction/201109/27/01-4451853-le-mtq-sest-abandonne-au-prive-deplore-duchesneau.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpr
…
On sait maintenant que voulait dire Charest avec son programme de la ré-ingénérie de l’État: Vider l’État de son expertise et donner les clés du Trésor publique au société d’ingénérie. La volonté politique de faire les poches du client (contribuables) est ici très claire.
Une Commission d’enquête publique est toujours précédée d’un huis clos. Le huis clos seulement permettra à John-James de « tabletter » le rapport car tout sera scellé sous le sceau de la confidentialité. Cette entourloupette permettra en outre à ce retors de PM de prétendre qu’il a fait toute la lumière sur le système des 3 « C » et le financement au PLQ (Probablement aussi son petit extra de 75000$/an).
Me semble qu’il y ait beaucoup de mauvaise foi ici relativement à un huis clos qui ne serait qu’une première étape.
Que faudrait-il donc pour satisfaire les mécontents: que l’on fasse appel aux cousins français en leur demandant de nous prêter une de leurs vieilles guillotines?
Un peu d’humour noir…
M.Perrier
Une guillotine! Quand personne n’est cou pable…
Vous avez un talent que j’ignorais encore jusqu’à présent, Monsieur Goyette…
Un humour fou, à en perdre la tête!
17:50 hr
Sur certains points Duchesneau est dévastateur.
Je trouve simplement écoeurant les tentatives des intervenants libéraux à vouloir minimiser le rapport ainsi que la situation. Ces députés libéraux sont comme des éléphants dans un magasin de porcelaines. Pas très subtils et la trouille au ventre.
Pathétique !
Je n’ai pas de citations assez baveuses pour compléter ce que je ressens. Mes excuses. Ça viendra 😉
Ce serait bien la dernière goute si à la fin de l’enquête à huis clos on interdisait la publication des conclusions qui s’imposent.
Ou il y aurait matière à poursuite, et alors tout deviendrait publique lors des audiences aux tribunaux, sauf si les accusés plaident coupables; ou il n’y a pas matière à poursuite et on peut tout dévoiler car on a rien à cacher.
Mais nous refaire le coup de l’enquête présidée par le juge Grenier sur la conduite du fédéral lors du référendum ne serait pas acceptable.
L’enquête à huis clos est un arrangement entre J.J.Charest et M.Duchesneau comment voir autre chose. Cette obsession de frapper des innocents de manière involontaire par une enquête publique, comme si les coupables se mettront à fabriquer des preuves contre ces innocents ce n’est pas simple fabriquer des preuves.
Essentiellement une commission publique trouvera des coupables et fera l’identification du réseau. Ce que Charest ne veut pas, il désire sans le désirer une enquête à huis clos avec presque le couteau sur la gorge!
Charest a remis sur les rails le vieux système du patronage et des services rendus fondé sur la caisse électorale. C’est le système qui a accompagné la première -démocratie- de notables structuré sur le vote masculin au 19ème siècle et dont le droit de vote était octroyé par un minimum d’avoir matériel. La première démocratie libérale est directement reliée à l’argent, à une citoyenneté de propriétaire au 19ème siècle.
En tant que notable avocat de régions, cet anti René Lévesque qu’est Charest à l’image de Mulroney son mentor a rejoué la musique de la caisse électorale. Ce qu’a na pas compris Jean John c’est le caractère infectieux de l’argent sale en politique.
La commission secrète des libéraux nous n’en voulons pas.
Les libéraux se protègent et dominent les échanges puisqu’ils sont au pouvoir, le petit jeu du député de Laurier G.Slovekenis était particulièrement pénible à voir.
Dans l’opposition. Première mention, S.Roy de l’ADQ.
pour deux questions: messieurs Bergeron et Girard du PQ.
La commedia des ratés
Prenez un jeune rital bien tendre. Faites-le revenir un peu sur sa terre d’origine, dans des oignons qui ne sont pas les siens. Laissez-le mariner dans une sauce bien rouge, ajoutez une goutte de vinaigre et un soupçon de vengeance, et faites rôtir le tout en enfer. Servez chaud.
Tonino Benacouista
http://www.vigile.net/Une-enquete-a-huis-clos-non-merci
À lire par ce précédent.
Extrait: (…) Méfions-nous, car l’expérience récente a amplement démontré que le huis clos ne sert qu’à mettre un couvercle sur un chaudron qui bouille jusqu’à ce que le rond se refroidisse.
Regardons un peu l’expérience de la Commission Grenier chargée de faire la lumière sur les agissements illégaux d’Option Canada durant le référendum de 1995. En fait, de lumière, il n’y a eu point, ni durant, ni après. On peut même affirmer que le Directeur général des élections d’alors, Marcel Blanchet, avait justement comme principal objectif de mettre le couvercle sur une crise de confiance quand il a décrété le huis clos. (….)
Bonsoir,
La comparution de Duchesneau n’est pas terminée mais ce qui m’a d’abord sauté aux yeux était les questions des libéraux à M. Duchesneau. Dans un état de panique palpable les interventions du parti ministériel, sans aucune subtilité, visaient à faire dire à M. Duchesneau qu’il n’y avait aucune vertu à un volet public d’une commission d’enquête. Ils ont vainement, je crois, tenté de faire dire à Duchesneau le contraire de ce qu’il pensait.
Ils ont également vainement tenté de lui faire admettre que la situation n’était pas si grave que cela. Je retiens particulièrement l’attitude baveuse, complaisante et télécommandée du député Gerry Sklavounos, Laurier-Dorion ainsi que celle de Gautrin, député de Verdun, un peu plus intelligente mais encore plus dédiée à torpiller les arguments de Duchesneau. Quand on dit que les politiciens sont soit incompétents soit malhonnêtes, souvent les deux le même jour (Woody Allen) ils en sont le plus parfait exemple à date.
À suivre …
M. Carré, je l’avais déjà servi la citation que vous avez utilisée. Mais ne vous en faites pas, il n’y a pas de droit d’auteur. Elle est tombée dans le domaine publique.
«La différence qu’il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c’est que de temps en temps les oiseaux s’arrêtent de voler !»
[Coluche]
La seule chose que M.Duchesneau a réussi à me convaincre, c’est qu’il est un habile politicien ex-policier qui met la table à sa prochaine candidature dans un parti politique libéral ou caquiste qui le récompensera Ministre de la sécurité publique pour la période des questions sans réponses à l’Assemblée nationale.
Pour ma part, je considère que le plus intéressant sera de lire les journaux de demain matin. La Presse, Le Devoir et The Gazette.
L’interprétation qu’on y trouvera des propos de M. Duchesneau sera alors très révélatrice de la suite des choses…
M. Perrier, n’oubliez pas Vigile, puisqu’ils sont détenteurs de la vérité… 🙂
M. Drouin, éliminer dans le sens d’éliminer le terme canadien-français pour le remplacer par Québécois de diverses langues, pas les tuer, dans le sens de les fusiller. Vous être drôle. C’est bien expliqué quand la nationalité ethnique a été remplacée par la nationalité civique.
Bon ! Rendu à la fin de la comparution de M. Duchesneau on a l’impression qu’on ne pourra pas passer à côté, il y aura une enquête publique.
Si Charest décide de donner sa bénédiction pour une enquête publique avec un volet huis clos nous devrons nous assurer qu’elle ne sera pas organisée comme la commission Bastarache où tout avait été mis en place pour planter son ex-ministre. Cette commission n’a toujours été qu’une ridicule et malhabile entreprise de diversion.
Mettons comme hypothèse que dans ce cas-ci, les choses soient faites selon les règles de l’art et sans tenir compte des résultats éventuels, devrons-nous absoudre Charest et sa gang d’avoir retardé pendant deux ans la tenue de cette commission d’enquête publique.
Mais se pourrait-il que Charest trouve encore une astuce pour faire écran de fumée, pour noyer le poisson ?
Guy Chevrette, ancien commissaire de la commission Cliche portant sur l’industrie de la construction, faisait remarquer à RDI ce soir, que toute commission publique d’enquête peut décider d’entendre à huis clos des témoins lorsque les commissaires le juge nécessaire.
Donc, il n’y a aucune nécessité d’inventer un nouvel outil pour avoir recours au huis clos.
S’il veut conserver le peu d’honneur qu’il lui reste, Charest peut difficilement s’en sortir. Il devra faire un geste concret dans les prochaines heures, 72 heures maximum.
«Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps.»
[Abraham Lincoln]
Maintenant que Duchesneau a parlé qu’est-ce qu’il va se passer ?
Charest a été complètement rabroué par les propos de cet ex-policier de haut niveau et peut-être le futur MAX PLANTE du Québec. Il a affirmé que l’enquête policière n’était pas suffisante, que le milieu politique jouait un rôle important dans l’actuelle situation et que le publique devait nécessairement être impliqué.
Charest a été mis au coin avec le bonnet d’âne et ce devant toute la population du Québec. Duchesneau nous a démontré que depuis 30 mois Charest dit des conneries sur le sujet.
Nous (une majorité de citoyens) avions donc raison de reprocher à Charest et à son parti politique l’attitude qu’il avait face au dossier de la collusion au Québec.
À cause que les intervenants douteux identifiés agissent aussi dans d’autres domaines, l’informatique par exemple, ce serait faire preuve d’aveuglement volontaire que de ne pas enquêter également beaucoup plus largement. Ainsi les activités d’Hydro-Québec devront être scrutées.
Aussi, si Charest accouche d’une souris et si en plus elle est aveugle, que devrons-nous faire ?
Que ferons tous ces députés libéraux, qui jusqu’à date se sont comportés comme des béni-oui-oui, si leur chef ne livre pas la marchandise en ne créant pas LA commission d’enquête publique que la situation exige ?
Que feront tous ces béni-oui-oui en constatant que leur chef a été rabroué publiquement. La gifle qu’il a reçue, ses misérables « backbenchers » se rendent-ils compte qu’ils la reçoivent eux-aussi qui ont serrés les rangs derrière leur misérable chef depuis plus de 30 mois maintenant dans ce dossier ?
«Une fois qu’on a passé les bornes, il n’y a plus de limites.»
[Alphonse Allais]
10:45 mercredi le 28 septembre 2011. Au lendemain de la magistrale claque qu’a assénée M. Duchesneau au PLQ et à Charest, c’est le calme plat sur ce blogue. Où sont tous ces pourfendeurs du PQ, de Mme Marois, de Curzi, de la souveraineté, etc. etc. etc. ?
Ils dorment au gaz ? Ils sont si catastrophés qu’ils en ont perdus toute capacité de réaction ?
Est-ce là une autre subtile manifestation de l’effet Duchesneau ?
Bizarre ! Bizarre !
M. Carré,
Vous avez raison. C’est pour le moins bizarre ce silence.
Mais sur le site de R-C on nous indique les commentaires de Charest. On peut y lire :
«« Il a exprimé de nouvelles idées hier. J’ai suivi les échanges entre les parlementaires, qui admettaient qu’il y avait du flou dans ces idées. M. Duchesneau disait lui-même que certaines choses n’étaient pas claires. Le gouvernement va donc étudier les idées exprimées hier », a dit le premier ministre.
M. Charest a dit que cet examen est guidé par les obligations de ne pas intervenir dans les enquêtes en cours, de traduire les malfaiteurs devant les tribunaux et de protéger les victimes.»
Voila ! J’ai bien l’impression que Charest se prépare à nous jeter encore une fois de la poudre aux yeux, à mettre en place un écran de fumée.
Qu’inventera-t-il maintenant pour sauver sa peau et flouer les citoyens?
Chevrette disait hier soir que le Premier m. s’engageait de plus en plus dans l’entonnoir. Mais s’ils veulent tous passer, ils devront prendre un numéro ces 63 libéraux qui suivent aveuglément leur chef.
«Il y a certains chefs qu’on suit d’autant plus aveuglément qu’il faut être aveugle pour les suivre.»
[Gérard de Rohan Chabot]
A-t-on appris autre chose que des secrets de Polichinel?
Depuis 2003 que le grelot a été attaché…
Une commission discrète où on entendra les 500 victimes du système suivi d’une commission publique où l’on crucifiera les coupables dénoncés par les victimes.
Après, procès où les coupables seront codamnés au pénitencier à longue durée.
Joli programme.
Je vous mentionnais hier qu’il serait très intéressant de lire ce que rapporteraient les journaux d’aujourd’hui.
Dans la chronique de Michèle Ouimet (La Presse), celle-ci nous livre quelques mots que lui a confiés Jacques Duchesneau. Des mots qui jettent un éclairage inquiétant sur ce que j’oserais presque qualifier du fond même du problème.
Tout particulièrement ceux-ci, relativement à la décision qu’aurait prise l’émérite enquêteur qui indique qu’il partira «si ses conditions de travail ne changent pas»:
«Ma décision est intimement liée aux membres de ma famille. Ils ont peur. Quand j’étais policier et que je m’occupais des motards, j’avais un statut, j’étais protégé.»
Voilà qui explique probablement, du moins en partie, pourquoi seul un huis clos préalable à un volet public s’avère – en pratique – la seule solution réaliste, si l’on veut venir à bout du dossier. Et encore…
Benoit Carré !
Encore une fois vous mêlez les cartes a votre façon !
On peut très bien être souverainiste et ne pas apprécier Pauline Marois comme chef du PQ tout en appréciant Pierre Curzi ! Comme on peut très bien être souverainiste et trouver la situation du PQ déplorable .
Ont peut très bien vouloir un Commission d’enquête publique tout en restant inquiet de la façon dont cette enquête serait mis sur pied par John James Charest ! Une Commission sur la corruption avec un ami libéral a la têre de cette Commission aurait un résutat semblable à la Commission Bastarache qui n’aura servie a rien sauf nous coûter les yeux de la tête et enrichir les avocats de Charest ! Tandis qu’un Commission » indépendante » ne verra jamais le jour compte tenu du potentiel de danger que représente cette option pour l’entourage du PLQ !
Ce qui reviens à dire qu’une Commission a huis clos est tout ce que nous aurons droit que cela nous plaise ou non !
Ou encore, une commission d’enquête à deux volets. D’abord un huis clos, puis une suite publique. Le plus probable selon mon appréciation du dossier en ce moment.
Et cela, beaucoup pour une raison que j’indiquais lors de mon précédent commentaire. Une raison invoquée par Jacques Duchesneau lui-même. La peur.
L’ÉCRAN DE FUMÉE
Entendu ce midi sur le réseau TVA, J. Jacques Samson, chroniqueur politique au Journal de Québec déclarer qu’un très proche de Charest lui a confié hier soir que Charest, même après le témoignage de M. Duchesneau, n’entendait absolument pas dévier de sa ligne de conduite : pas de commission d’enquête.
Est-ce de la désinformation de la part des proches de Charest ? Si cette information s’avère, j’ai bien hâte de connaître les arguments qui seront présentés pour justifier une telle position.
Voir à ce sujet :
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/chroniques/jeanjacquessamson/archives/2011/09/20110928-095256.html
Alors ceci pourrait bien être l’écran de fumée que j’évoquais précédemment (27 septembre 2011 · 23h35).
Si telle sera la réalité, nous devrons trouver le moyen de nous défaire de ce pitoyable Premier ministre qu’est Charest. Comment ?
Tout ce que je vois présentement c’est de mettre tellement de pression sur les «backbenchers» libéraux qu’ils ne pourront faire autrement que de quitter leur parti corrompu en arguant qu’après avoir entendu M. Duchesneau, ils ne sont plus capables d’endosser les positions de leur chef et que demeurer au sein du PLQ mettrait en cause leur intégrité aux yeux de leurs concitoyens qu’ils représentent à l’Assemblée nationale.
Nos béni-oui-oui ont une occasion en or de se racheter dans l’opinion publique. S’ils ne le font pas c’est qu’ils sont suicidaires et qu’ils sont aussi corrompus que leur chef Charest et tous ses ministres.
«Chaque fois que les circonstances mettent en demeure l’homme politique de choisir entre le parti et la vérité, il est constant qu’il choisit le parti.»
[André Frossard]
Rappelons ici que l’ancien député d’Outremont et ex-ministre des finances, M. Yves Séguin, a démissionné en 2005, peu après avoir reçu un « coup de fil » inattendu à son domicile.
Pas à son bureau de comté.
Mais chez lui…
Combien de gens d’après vous peuvent joindre un actuel membre du cabinet à son domicile??
À l’époque, M. Séguin tentait d’élaborer des mesures visant à contrer l’évasion fiscale. Il est plausible de croire que son interlocuteur a tenté de l’intimider pour l’en dissuader… quoi qu’il en soit, M. Séguin se fit discret sur le contenu de la conversation et il donna sa démission peu après.
Aussi, je ne doute pas de la nervosité de certains. À ne pas faire attention à nos fréquentations ou à celles de nos proches, parents ou collègues, il peut y avoir un prix à payer… Parlez-en à José Théodore…
Anyway, la probité et le courage sont rares. Aussi, les personnes dénonçant la collusion, la corruption et les dérives d’un système qui nous appauvrit pour ne pas dire nous asphyxie peuvent et doivent être protégées.
On leur doit bien ça.
Le commentaire de « objecteur conscient » rencontre ce que je pense.
Alors pour ajouter, écoutez ce que Amir Khadir disait à Paul Arcand ce matin :
http://www.985fm.ca/national/nouvelles/les-revelations-d-amir-khadir-attendront-99004.html
Peut-on lui donner tort ? Aura-t-il le courage d’aller jusqu’au bout ?
«Une petite rébellion de temps en temps, c’est comme un orage qui purifie l’atmosphère.»
[Thomas Jefferson*]
@ M. Denis Drouin
Merci pour la citation de M. Jefferson, elle m’a quelque peu inspirée…
« … tous les hommes sont créés égaux ; ils sont dotés par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu’une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l’abolir et d’établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l’organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. La prudence enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas être changés pour des causes légères et passagères, et l’expérience de tous les temps a montré, en effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables qu’à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont accoutumés. Mais lorsqu’une longue suite d’abus et d’usurpations, tendant invariablement au même but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit, il est de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles sauvegardes, à leur sécurité future. »
Thomas Jefferson mit trois semaines à écrire la Déclaration d’indépendance des États-Unis. Pour fin de contexte, l’extrait ci-haut, introduit la partie de la Déclaration où les anciennes colonies américaines, prêtes à se constituer en État-Nation, avisait Londres, l’ancienne capitale, de cet état de fait, et énumérait les causes ayant mené à la rupture du lien colonial.
La Déclaration est marquée du sceau des lumières, une période faste en penseurs citoyens pourrions-nous dire. Leur pensée, à mon avis, est l’antithèse même de ce qui mine notre société aujourd’hui…
Je pense que nous devons nous rassembler, nous unir, malgré les points de vue partisans, malgré les intérêts des uns et des autres, nous devons nous lever et dire assez à ce mauvais gouvernement en nous souvenant que les torts causés à nos institutions nous affaiblissent et nous appauvrissent collectivement.
Je pense qu’une société civile unie peut rappeler à l’ordre le premier ministre et son gouvernement en le renvoyant à ses devoirs et à ses commettants.
Une marche citoyenne organisée réunissant TOUS les acteurs de la société civile me semble une entreprise réaliste. Un beau défi ou tous dans une perspective de bien commun verront la pertinence de mettre de côté leurs différents et se rassembleront en un gigantesque et tonique partenariat public et privé…
La situation actuelle, malgré tout ce qu’elle a de désespérante, présente une extraordinaire opportunité pour la société Québécoise de prendre sa pleine mesure…
Aux grands maux les grands remèdes!
@objecteur conscient
Je suis content de vous avoir inspiré. C’est flatteur que me le disiez. Je crois sincèrement que notre plus grand achèvement dans notre existence est d’avoir apporté à un moment ou l’autre un peu, un tout petit peu de positif dans la vie de nos semblables.
« Notre vie ici-bas, à quoi ressemble-t-elle ? À un vol de corbeaux qui, venant à poser leurs pattes sur la neige, parfois y laissent l’empreinte de leurs griffes.» [Su-Dong-Po] ( poète chinois,1037-1101)