Le diagnostic est indéniable. Et donc, une énième étude vient confirmer la marginalisation croissante de l’enseignement de l’histoire nationale au Québec.
Après les trous de mémoire inculqués aux élèves du secondaire et du collégial, voici maintenant ceux que l’on inflige aux étudiants universitaires. Même à leurs enseignants…
Et attention, on ne parle pas ici que d’histoire lointaine – aussi importante soit-elle -, mais également d’événements récents comme les référendums de 1980 et 1995 (!)
http://www.ledevoir.com/societe/education/332859/l-histoire-du-quebec-delaissee-par-les-universites
Pis encore, lorsqu’il en reste encore pour dénoncer un ministère de l’Éducation et des gouvernements successifs, tous partis confondus, qui ne cessent de priver une population de sa mémoire, combien vous pariez qu’en plus, on les fera passer pour des nationaleux déconnectés?
Alors qu’on nous inonde de beaux discours sur la démocratie «citoyenne» et «participative», quelle ironie d’en entendre si peu se préoccuper avant tout de former la mémoire et les connaissances historiques de ces mêmes citoyens…
JE ME PERMETS DE «RECYCLER» UN «VIEUX» TEXTE:
15 décembre 2010 9h56 · Jean-Serge Baribeau
*****Une certaine «nostalgie» va-t-elle remplacer l’histoire?*****
Encore une fois «nous» parlons et reparlons du drame lié au
non-enseignement de l’histoire dans les écoles québécoises. Cette
question me touche profondément et suscite chez moi quelques remarques en vrac.
Premièrement, comment expliquer le manque de courage de tous les
gouvernements depuis à peu près cinquante ans? Pourquoi libéraux et péquistes craignent-ils à ce point l’enseignement d’une matière qui, normalement, devrait être prioritaire et fondamentale?
Deuxièmement, pendant les cinq décennies au cours desquelles j’ai
enseigné la sociologie au niveau collégial (1966-2003), j’ai été
estomaqué par le manque de repères historiques permettant aux cégépiens de situer leur destin à l’intérieur d’ensembles géographiques et historiques plus vastes.
Troisièmement, j’ai remarqué chez une partie des étudiants (je
dirais à peu près un sur trois) un rejet quasiment total de tout
enseignement qui les aurait obligés à utiliser et à alimenter leur
mémoire. On me disait souvent que l’essentiel, c’est de comprendre et non pas de retenir des dates ou des noms de personnages. La mémoire, c’est bon pour les vieux et les passéistes.
Quatrièmement, j’ai rencontré de très nombreux étudiants qui, quant à eux, en voulaient aux «vieux» de ne pas leur avoir transmis davantage de connaissances historiques. Je me souviens de tous ces étudiants, épatants et stimulants, qui se passionnaient pour la connaissance du passé et qui auraient volontiers suivi une pléthore de cours d’histoire si c’eût été possible.
Cinquièmement, j’ai aussi rencontré d’assez nombreux étudiants qui,
en conformité avec un certain «air du temps», considéraient que
l’histoire de l’humanité a commencé le jour de leur arrivée sur cette
planète. Combien de fois ai-je entendu «j’étais pas là, alors ça
m’intéresse pas». Il est certain que nous vivons une époque marquée par le narcissisme, l’égocentrisme et le nombrilisme.
Sixièmement, j’ai aussi remarqué (et je ne cesse de le remarquer,
comme de nombreuses autres personnes) que la culture ambiante actuelle, largement formatée par la propagande publicitaire, développe une culture du moment présent, du «carpe diem». Une société de surconsommation n’a rien à voir avec la mémoire du passé sauf si ladite mémoire peut être utilisée à des fins publicitaires et de rentabilité.
Septièmement, il est clair que nous vivons une époque au cours de
laquelle l’avenir, par moments, semble assez sombre et est source de désespérance, ne serait-ce que sur le plan environnemental. Alors, si le futur est menaçant, indécis et éventuellement
«apocalyptique», il reste le présent, il reste l’immédiat, il reste «l’ici et maintenant».
Huitièmement, quand l’avenir semble sombre et peu reluisant, on peut aussi se tourner vers le passé. Cela peut se faire de deux façons (au moins). Tout d’abord, on peut s’intéresser au passé de l’humanité, à ce qui a déjà existé dans divers «ailleurs» géographiques et historiques. L’histoire peut éclairer le présent et fournir des clés de compréhension. Mais on peut aussi se tourner vers le passé dans une perspective plus «nostalgique» que vraiment historique. Alors, on se met à s’ennuyer d’un «bon vieux temps» qui n’a jamais existé, d’une hypothétique petite maison perdue quelque part dans une prairie idyllique. Étymologiquement le mot «nostalgie» est lié à l’idée d’un «retour chez soi», à l’idée de la «maladie du pays». N’en déplaise à certaines personnes, je pense que l’excellent groupe «Mes aïeux» joue cette corde de la nostalgie. Et cela plaît à de nombreuses personnes.
La nostalgie fait partie de l’air du temps, tout comme le narcissisme.
En fait, je me permets de livrer ces remarques un peu échevelées
pour signifier que je souhaite ardemment un virage radical allant dans
le sens de l’enseignement de l’histoire: notre histoire «nationale» et
l’histoire de certains «ailleurs». Mais dans l’état socio-culturel qui
prévaut à l’heure actuelle, il va y avoir des résistances provenant de
divers horizons. La cuture de l’effort cohabite difficilement avec la
culture de la facilité.
Et je termine en posant une question concernant une réflexion du
philosophe Vincent Cespedes: «… il est indéniable que les gens des
sociétés désacralisées entretiennent avec l’histoire la même adhésion invincible et ritualisée que les sociétés traditionnelles avec leur mythologie.» Cespedes dit-il vrai en ce qui concerne la société
québécoise?
JSB
.M. Robert Barberis-Gervais, je ne suggère pas un seul candidat souverainiste par comté, vu que nos partis souverainistes ne s’entendront pas sur cette solution mais, de voter pour celui qui « score » mieux dans le sondage local, juste avant l’élection. Exemple : M. Khadir va probablement mieux se classer dans son comté de Mercier et Mme Marois dans celui de Charlevoix etc.
Si les chefs ne peuvent pas s’entendre, pour diverses raisons théorIques et pratiques, pour se séparer les comtés où ils présenteront ou pas, les candidats, afin de ne pas diviser le vote souverainiste, c’est au peuple souverain, souverainiste, comme écrirait l’autre, de se mobiliser pour faire passer les candidats souverainistes, avec des votes stratégiques souverainistes. S’agit seulement de faire passer le mot et…d’aller VOTER, quand le temps sera venu.
Je n’ai pas écrit que nos francophones de l’Ouest ne se sont pas assimilés, j’ai écrit que l’adoption des 2 langues officielles, aide au Canada UNI. Le contraire, l’anglais seule langue officielle canadienne, aurait nuit.
Première priorité souverainiste, élire des souverainistes, indépendantistes ou séparatistes à Québec et tenter de les convaincre de la solution de Me Cloutier, qui ne pourrait pas se concrétiser avec un gouvernement fédéraliste. Pour ça, arrêter de taper sur le PQ et/ou Mme Marois. En principe, ils sont souverainistes.
Je ne crois pas du tout que la simple souveraineté sans association, la simple indépendance « la séparation » qui sort le Canada complètement du Québec, sera acceptable à une majorité de Québécois sauf sui le fédéral devient réellement bête et méchant avec le Québec. Ça ne sera pas demains, vu que la télé nous annonce une annonce de M. Harper au sujet du pont Champlain.
C’est la faute aux commissions scolaires inefficaces, au ministère de l’éducation pointilleux et aux syndicats d’enseignants revendicateurs, avec des profs qui sont souvent en journées pédagogiques, de neige, de ceci, de cela ou de n’importe quoi avec moins d’heures d’enseignement et moins de semaines aussi. Faut bien qu’ils coupent en quelque part. Ils coupent sur l’histoire, sous prétexte qu’à moins d’être historien, l’histoire, ça ne sert pas dans la comptabilité ou en informatique, on la coupe !
C’est aussi la faute d’une majorité de parents qui s’en balancent complètement et/ou qui n’ont pas le temps. Faut bien que ce soit la faute à quelqu’un..
S’cusez, mon commentaire précédent, à 16h30 n’allait pas du tout ici. S.v.p. l’effacer pour le remplacer par celui-ci :
C’est la faute aux commissions scolaires inefficaces, au ministère de l’éducation pointilleux et aux syndicats d’enseignants revendicateurs, avec des profs qui sont souvent en journées pédagogiques, de neige, de ceci, de cela ou de n’importe quoi avec moins d’heures d’enseignement et moins de semaines aussi. Faut bien qu’ils coupent en quelque part. Ils coupent sur l’histoire, sous prétexte qu’à moins d’être historien, l’histoire, ça ne sert pas dans la comptabilité ou en informatique, on la coupe !
C’est aussi la faute d’une majorité de parents qui s’en balancent complètement et/ou qui n’ont pas le temps. Faut bien que ce soit la faute à quelqu’un..
L’histoire est délaissée et j’aimerais poser une question à M Drouin.
Vous qui avez enseigné l’histoire est-ce que c »était optionnel ou obligatoire ?
Oui, c’était une matière obligatoire. Et à la fin du secondaire les jeunes avaient une bonne idée des origines de la société québécoise avec les interrelations avec le reste du monde en regard des grandes dates de l’histoire.
Je dois également reconnaître que d’avoir étudié l’histoire au niveau universitaire permet, en fait je devrais dire oblige, de rechercher le plus objectivement possible les tenants et aboutissants des évènements et a y voir le plus clairement possible les interrelations qui peuvent exister.
Ce que je retiens le plus de l’étude de l’histoire n’est pas tant les dates et les évènements mais bien le processus de la pensée qui lui peut s’appliquer universellement.
«Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent.»
[André Gide]
« Un peuple qui ignore son histoire est condamné à faire toujours les mêmes erreurs » (Par exemple, élire des Fédéralistes pour défendre les intérêts du Québec à Ottawa).
Les Fédéralistes du Québec et du R.O.C. savent très bien que l’apprentissage de l’Histoire des Canadiens-français (Devenus Québécois par nécessité de survie) mène directement à la Souveraineté du Québec. Je suggère à tous les Indépendantistes de (re)lire Séguin et Frégault et à faire pression sur tous les partis souverainistes, pour rendre obligatoire, une fois au pouvoir, la lecture de ces grands historiens. J’en profite pous ajouter que: « Vouloir parler de l’avenir du Québec en évitant la question de la Souveraineté est aussi vain que de parler de l’avenir de la Terre en éludant l’écologie ».
Bonjour Mne Legault
A l’échelle de l’histoire de la terre, l’homme n’existe que depuis quelques secondes.
Avec le temps, je me suis éloigné de l’importance des dates « historiques » de notre histoire guerrière pour me concentrer un peu plus sur la géologie, le climat, les famines qui ont façonné les exodes des peuples et non les supposés généraux illustres.
L’émission « Découverte » le dimanche-soir à Radio-Canada me passionne surtout quand on y parle de la dérive des continents qui ont affecté le relief de nos paysages.
On sait moqué de moi à l’heure du diner cette semaine à mon travail quand j’ai évoqué qu’Il a déjà neigé au Québec en plein mois d’août à cause du petit âge glaciaire provoqué peut-être par un volcan à l’autre bout du monde, ce qui a provoqué l’exode de plusieurs canadiens-français vers le sud..
Décidément pour une majorité de québécois rivés à leurs écrans pour suivre Occupation double; il ne sait jamais rien passé, il ne se passe rien et il se passera jamais rien.
Le petit âge glaciaire1 (PAG) est une période climatique froide survenue en Europe et en Amérique du Nord, d’environ 1550-1580 à 1850-1860. Elle se caractérise par des périodes d’avancées puis de maximum successifs des glaciers, auxquelles correspondent plusieurs minimums de températures moyennes très nets. Elle succède à l’optimum climatique médiéval (OCM), une période plus chaude. Cependant, elle est contemporaine d’une série bien plus longue d’hivers froids, entre les XIIIe et XXe siècles. Le petit âge glaciaire a d’abord été considéré comme un phénomène global, mais une meilleure connaissance de l’optimum climatique médiéval est venue tempérer cette affirmation.
Le petit âge glaciaire correspond concrètement à un léger refroidissement climatique — de l’ordre de moins de 1°C. Cette diminution peut paraître faible, mais elle était suffisante pour provoquer des hivers rigoureux et ralentir les activités humaines — notamment la production agricole, en particulier au XVIIe siècle. Des archives historiques ou commerciales, des peintures de l’époque témoignent d’hivers rudes et enneigés. En Savoie, on organise même des processions dans l’espoir de conjurer l’avancée des glaces. Le paroxysme de froid est atteint entre les années
1570 et 1730.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_%C3%A2ge_glaciaire
A M Verreault .
Mais on se rappelle l’histoire de Du plessis !!
Ce dictateur sans scrupule !
M Goyette.
Quand on mérite une risée souvent c’est par des gens insipides.Moi aussi j,Écoute Découverte et à mon avis c’est de l’histoire.
Cependant , je me dois d’admettre que ne pas connaître l’histoire est déplorable..
On devrait y accorder de l’importance.
Les textes de Denis Drouin sont très complets.EST -ce dû à ses connaissances historiques ! Je pense que ça aide sûrement.Plus de structures pour décrire des événements .
Erratum
Mes excuses M Verreault je me suis trompée de blogueur.
En passant , avez-vous de la parenté avec M Verreault chanteur d’opéra?
Finalement les québécois sont privés de mémoire mais que dire des « trous de mémoire » des témoins invités à la barre lors d’enquête publique.
Mario,
Harper retrouve tranquillement la mémoire.
Étude du pont Champlain et possibilité d’avoir ce pont d’ici 20 ans..
Beau chantage ça .
Il étudie l’histoire du pont Champlain pour lui donner sûrement un autre nom sinon…
Penses-tu que ce serait cute le pont Harper ?
Claire Thibaudeau
Le pont cul de sac.
Si Harper décide d’investir dans un pont, il exigera une enquête publique dans le domaine de la construction avant…
Pendant ce temps, les conservateurs vont de l’avant avec leur idée d’abolir le financement public aux partis politiques, car le privé emplit leur caisse électorale amplement.
Ottawa éliminera le financement public aux partis politique.
http://www.radio-canada.ca/
D’où venons-nous ? Où en sommes-nous ? Où allons-nous ?
J’sais-tu moé ? Pis, qu’est que ça peut ben faire ? Moé j’viens du ventre de ma mère pis là jergarde OD pis après j’men vas me coucher. Cool !
Je viens de commencer à lire le roman, Tokyo de Mo Hayder.
J’avais vaguement entendu parler que les chinois exigeaient des excuses pour les atrocités commises en 1937 durant une guerre quelconque, sans vraiement m’y intéresser il y de cela quelques années.
Je n’en suis qu’au début du roman, je découvre les traditions chinoises à cette époque, leurs moeurs, leurs croyances à travers des personnages dignes d’intérêt.
Peut-on pardonner à une armée qui a massacré 300,000 chinois sans défense dans les pires atrocités? Exemple: se pratiquer à la baillonnette sur des nouveaux-nés?
A vos bibliothèques, citoyens!
Obligatoire Mme Thibodeau. Mais ce n’était pas une raison d’écœurer les jeunes avec ça. Il y avait de bons profs d’histoire comme des affreux. C’est comme les parents et c’est comme les jeunes eux-mêmes.
Évidemment je ne saurais trop applaudir au retour de l’enseignement de l’Histoire. Mais pas à n’importe quelles conditions. En effet il est tellement facile d’implanter un programme qu’on souhaite voir disparaitre en ne fournissant pas les meilleurs conditions de sa réussite. On peut alors dire que ce fut un échec et qu’on l’abandonne. D’ailleurs n’est-ce pas ce qui s’est produit antérieurement ?
Toute l’histoire de l’humanité démontre que pour les tyrans, les despotes, ce qui était le plus dangereux à leur pouvoir était justement l’éducation, l’instruction. Duplessis lui-même voyait d’un œil circonspect l’universalité de l’instruction.
Instruire la population c’est lui donner des outils pour réfléchir. Enseigner l’Histoire c’est déciller, ouvrir les yeux. Il y a là, intrinsèquement un certain danger. C’est prendre le risque que la personne mieux informée, plus autonome ne soit plus aussi docile. L’église catholique a bien connu cet écueil et en paie encore un fort prix. Ce qui est un juste retour des choses.
Au Québec, sur un certain plan, il y a deux pôles qui, jusqu’à ce jour, semblent bel et bien irréconciliables : la souveraineté et le fédéralisme. Quand une partie de la population se perçoit comme des vaincus et qu’une autre préfère s’associer aux vainqueurs, il s’en suit que les uns comme les autres perçoivent leur histoire nationale différemment.
Mon expérience personnelle m’a montré que si nous mettons des jeunes en présences de textes rapportant les faits, les évènement historiques avec le plus d’objectivité possible les jeunes prennent rarement le parti des vainqueurs étrangers qui imposent leur autorité et leurs règles aux vaincus qui occupaient les lieux depuis plusieurs générations. Que voulez-vous, dans la psyché humaine les agresseurs ont rarement le beau rôle. Et en Nouvelle-France, les Britanniques furent les agresseurs.
Comme société nous devons accepter de vivre avec la conséquence de l’instruction, de l’information que reçoivent les citoyens. Autrement la société devient une dictature, rien de moins.
Il est absolument ahurissant de vivre dans une société où l’enseignement de l’histoire nationale, objective, n’est pas obligatoirement incluse dans le cursus des jeunes. C’est le signe d’une formidable et abrutissante schizophrénie sociale.
«Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur.»
[ Winston Churchill ]
Mario
Je pense que tu as vraiment trouvé le nom du pont..
Et sûrement comme tu l’écris qu’Harper EXIGERA UNE ENQUETE PUBLIQUE..
Oh que tu as raison.
M Carré.
Loin de moi l’idée d’écoeurer les jeunes avec ça !
Dans un certain sens , on pourrait même dire autre temps autres moeurs.
Bien des matières nouvelles intéressent les jeunes et je serais pareille à eux.
Le système scolaire doit s »adapter .Et nous devons aussi reconnaître que d’autres incitatifs empeĉhent le décrochage scolaire.
Si on ne sait pas d’où on vient, on ne peut pas savoir où on s’en va !
Comme je l’ai déjà écrit, et il me fait plaisir de le rappeler, Napoléon avait interdit l’enseignement de l’histoire et de la philosophie. Deux matières dangereuses
Au Canada français fédéraliste on craint comme la peste l’enseignement d’une certaine histoire, car elle risquerait de séparer la nation canadienne. Il vaut mieux taire, enterrer certaines choses. Comme ça, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. C’est mieux comme ça. Ce que l’on ignore ne nous fait pas de mal. N’est-ce pas?
Cet état de chose est révoltant.
Lorsque je fréquentais l’école primaire, dans les années 50, je me précipitais sur le seul livre digne d’intérêt à mes yeux : le livre d’histoire. Je le convoitais, je le dévorais des yeux, je le humais, les livres neufs sentent bon, n’est-il pas? et je me mettais à le lire comme un passioné. Mon seul regret est que l’on ne se rendait jamais passé le Régime français. Comme par hasard, le cours d’histoire se terminait toujours à la Bataille des Plaines d’Abraham et au Traité de Paris, 1763. Après? On verra ça un jour, l’an prochain. Mais comme dans l’histoire, frites gratuites demain, ce n’était jamais le cas. Demain, c’est demain. Pas aujourd’hui.
J’ai dû apprendre par moi même, et malgré tout, j’ignore de grands pans de notre histoire que je trouve personnellement digne du plus grand intérêt. Je n’envie pas l’histoire des autres.
Les autorités qui favorisent l’enseignement de l’ignorance de notre histoire ont un but caché, inavouable. On agit pas ainsi sans raisons. On tient à garder nos enfants dans l’ignorance, c’est évident. Mais pourquoi? A qui profite le crime?
J’ai entendu dire aussi que l’on ne savait pas compter, enfin 50 % des étudians à la fin du secondaire. Ça promet!
Mme Thibaudeau,
Êtes vous en train de nous dire que vous n’encouragez pas l’enseignement de l’histoire pour nos jeunes ?
Croyez-vous que l’enseignement de l’histoire doive nécessairement écœurer les jeunes ?
Je ne suis pas réellement certain de comprendre votre propos.
B.C.
Laval
Etre un attrait ou bien un repoussoir ! être membre du PLQ à ne pas indiquer sur votre C.V.
Bastarache en cour de sa commmission sur la nomination des juges aurait demandé de continuer sa commmission à huis-clos. La sortie récente de Madame Rouleau et l’impossibilité de continuer pour Monsieur Patrice Servant de défendre le gouvernement pour la tenue d’un enquête publique sur la collusion et la corruption selon sa conscience et son intégrité.
Un autre juge Gomery devra prendre la relève du renard Lafrenière. Comme disait Monsieur Lafrenière on va s’occuper du cas de Duchesneau selon la commande venu du gouvernement . Monsieur Duchesneau sera peinard et fera sa maîtrise.
Lire entre les ligne : Définition de ( on va s’occuper du cas de Duchesneau ) donc cela se lit comme le ON = Le PM, le retour de Parisella, l’Éminence Grise du PLQ, fournisseur de béton et Power.
La nouvelle stratégie du PLQ sera de parler de la corruption et de la collusion lors de leur futur congrès en présence de Parisella. Les membres du PLQ semblent bien connaître les rouages de la COLLUSION et de la CORRUPTION, car Monsieur Martin Drapeau n’avait eu l’appui d’aucun des 500 membres présents, car ils avaient tous la tête sous leur table. Moi j’ai honte pour vous, ça manque de couilles.
Les oiseaux qui perdent leurs plumes ont beaucoup de difficulté de voler.
Le petit bonheur de Félix : Afin d’ouvrir les coeurs
J’eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu’il me faisait au fond du coeur
Il s’en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine
Comme s’il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure
Il suffit d’être abonné au canal historia ou à la télé française qui rendent l’histoire si intéressante, avec plusieurs de leurs programmes, comme celui de lundi soir où la reine et impératrice Victoria, arrière, arrière-grand-mère de notre reine Élizabeth 11, a été décrite comme une francophile qui avait Napoléon 111 comme ami, vers la fin de sa vie. Elle qui passait ses vacances à la Riviera française, près de Nice.
Les parents pourraient enseigner l’histoire du Canada et du Québec, plus récente, à leurs jeunes. Nous avons maintenant tellement de choses à apprendre dans la vie, qu’il faut en laisser de côté afin que la tête ne devienne pas…éclatée.
L’enseignement général et précaire de notre histoire au Québec est dirigé et planifié depuis quelques années pour faire oublier le « Je me souviens « au jeunes Québécois francophones. Faire oublier le plus possible le Régime Français d’avant la conquête, faire du Canada un pays des merveilles et sans taches ou le multiculturalisme gnangnan et utopique puisse faire ombrage a la vraie histoire du Québec et du Canada et des gestes parfois ignobles des conquérants ! Honte a celui qui ose remettre en question le « plussss beau pays du monde ! …off course ! Tout comme les nombreux Elvis Gratton du Québec qui s’en prennent aux québécois qui OSENT parler contre le gouvernement américain et ses politiques de relations internationales !
L’histoire politique est à proscrire. Lors du 400 i.e. anniversaire de la Ville de Québec ou le gouvernement fédéral semblait mener la barque avec ses subventions démesurées pour fin de contrôle, le nom du fondateur Samuel Champlain ainsi que l’histoire de la fondation de cette ville avait été volontairement mis de côté jusqu’au moment ou des québécois francophones connus et fier de ce qu’ils sont se sont mis à le dénoncer comme , entre-autre , l’animateur Gilles Proulx ! La reconstitution de la bataille des Plaines D’Abraham dont le petit petit maire Labeaume semblait approuver (quand tu n’a que le $ comme valeur !) aura aussi été mis de côté grâce a des gens de convictions !
Bin sûr pour M. Bousquet de ce blogue la responsabilité de ce manque flagrant de l’enseignement de notre histoire politique repose sur les épaules des parents, des méchants syndicats et des Commissions Scolaire. Jamais notre autonomiste fédéraliste oserait regarder du côté de ses amis fédéralistes et de cette apparence de manipulation organisée pour maintenir les plus jeunes dans l’ignorance de notre histoire politique pour ainsi pouvoir leur vendre l’image d’un Canada de carte postale immaculé ! Monsieur Bousquet semble vouloir faire sortir une larme en chacun d’entre-nous en nous parlant de cette merveilleuse arrière arrière grand-mère de NOTRE Reine Elizabeth qui était francophile et grande amie de Napoléon …sniff…sniff…j’en suis encore trèssssss ému !!!!
M Carré
Moi non plus je ne vous comprends pas;il n’est pas question d’écoeurer les jeunes avec ça.
Je suis pour un programme obligatoire du Ministère de l’éducation mais ce que je doute est l’intérêt des étudiants à s’inscrire à ce programme s’il n’est pas obligatoire.
Si j’avais le choix entre différentes options, je ne sais quel serait mon option.
Je condamne le Ministère de l’éducation si ce cours est optionnel de ne pas le rendre obligatoire mais je n’ai aucun pouvoir sur ce ministère.
Les cours de français sont obligatoires et les étudiants unuversitaires ont de la difficulté à passer l’épreuve ministérielle.
C’est donc dire que l’histoire par surcroit est davantage banalisée. La mentalité des étudiants et intérêt sont autre aujourd’hui .
Madame Thibeaudeau,
Il n’y a qu’un seul Verreault, Barthélémy (De Dijon) qui vint au Québec avec sa femme Marthe Quittel (De Rouen) vers 1660 et ils s’établirent à Château-Richer. Tous les Verreault sont ses descendants et ils sont plus Métis que Français. Richard est un « p’tit cousin » de mon père.
M. Réjean Asselin, l’impératrice, la reine Victoria a été une grande reine qui a même influencé l’art sous, à peu près toutes ses formes. Nous pouvons souligner le joli style victorien, principalement en architecture.
Nous pouvons apprécier certains grands hommes et grandes femmes de l’histoire, même s’ils ne sont pas toutes et tous des Québécois. Il y a Ghandi, Churchill, Kennedy, Victoria, Lévesque etc.
Richard Verreault vous fait honneur et aussi il y a un autre chanteur d’opéra Verreault parent avec Richard V natif de St-Georges.
Madame Thibaudeau,
Je ne connais pas cet autre Richard Verreault, mais je sais qu’il y a un dénommé Verreault, féru de musique, mais qui est arrivé au Québec il y a peu. Si l’Histoire des Verreault vous intéresse, il y a une généalogie de cette famille, à la Société historique du Saguenay (N° 14, je crois); vous y comprendrez pourquoi je dis que les Verreault québécois (Anciennement Canadiens-Français) sont des Métis, car les premières générations ont « épousé » des « Amérindiennes » (Comme à peu près tous nos ancêtres québécois). Sur 2000 « filles du Roi », seulement 800 sont restées (Avec des Hauts-Gradés).
M. Bousquet,
Votre commentaire me choque au plus au point. Vous appartenez bien à cette race de conquis n’ayant aucun intérêt à voir l’ensemble des citoyens être en contact étroit avec leurs racines. Cet amour de nos racines qui permettent de comprendre le présent, se développe en bas âge.
S’en remettre au bon vouloir de tout un chacun revient exactement à ne rien faire. Et c’est bien ce que recherchent ceux et celles qui prônent activement l’assimilation de la société québécoise au grand melting pot Américain et anglophone.
Vous semblez dire qu’étant donné que le Canal Historia existe et qu’on peut s’abonner à la télé française qui elle rend l’histoire intéressante, il serait superflu d’enseigner l’histoire à l’école. Si c’est réellement ce que vous pensez, je dois vous dire M. Bousquet que j’ai rarement été mis en présence d’un raisonnement aussi stupide et ignorant. J’espère donc que ce n’est pas ce que vous avez voulu dire.
«Il est plus difficile de prouver à quelqu’un sa bêtise que sa misère.»
[Jean d’Ormesson]
M Drouin.
Ne connaissant pas les programmes du secondaire et collégial , pouvez-vous me dire si le cours d’histoire est obligatoire ou optionnel.
Si ce cours est optionnel quel pourcentage d ‘élèves s’y inscrivent ?
Merci.
Ce que je vous dis concerne la situation dans les années ’70 quand j’étais prof. Je ne saurais vous répondre pour aujourd’hui.
«Tout ce qui anesthésie les masses fait l’affaire des gouvernements» [Jean Dutourd]
Désolée M Drouin je viens de lire votre réponse.
À M. Drouin, scandalisé, je désire spécifier qu’il n’y a pas qu’à l’école où nous pouvons apprendre l’histoire. Nos institutions scolaires, à cause des contraintes administratives et syndicales, ne peuvent pas enseigner beaucoup l’histoire incluant, notre histoire, entre les congés pédagogiques et les vacances d’été et des fêtes. Faudrait que nos jeunes se renseignent ailleurs, incluant, dans leur famille.
Faudrait vous méfier de votre manque de politesse chronique qui va finir par vous nuire.
Je partage l’opinion de Denis Drouin.
Ce n’est pas historia qui va inciter les étudiants à l’histoire.
Étudier l’histoire n’est pas à historia mais avec un professeur qui enseigne!
Et je doute que les jeunes soient assidus à cette émission.
Les films américains et romans savons sont plus recherchés pour cette génération .
Aussi les jeux genre nitendo et autres.
Avec la Révolution tranquille, la création du ministère de l’éducation et les polyvalentes, on a vu la disparitions des communautées religieuses et l’arrivée en masse de civils dans l’enseignement. Ce qui, au départ, aurait du nous réjouir, c’est avéré un cadeau empoisoné. Les heures de cours ont réduit, comme peau de chagrin, les écoles sont devenues monstrueuses, plus de mille élèves, alors qu’au USA on avait déjà fait la preuve que plus de 500 élèves était catstrophique, pédagogiquement parlant, mais on en a eu cure. En avant toute et au diable les torpilles.
Je ne regrette pas le bon vieux temps, certes non, mais je déplore qu’en cours de route on ait perdu des morceaux importants de l’éducation de base. La connaissance de l’histoire est essentielle pour la fibre nationale. C’est sans doute ce que l’on craint. Comme toujours, tout est dans la manière. Jaurès a écrit une Histoire socialiste de la Révolution française, en 40 volumes. On ne trouvera certes pas cette oeuvre <> au programme. On peut, cependant, enseigner l’histoire en s’efforçant de demeurer objectif. Un peu la quadrature du cercle, j’en conviens, mais il faut faire l’effort. Les faits d’abord. Après, on analyse les motifs. C’est là que ça devient intéressant…
J’ai, moi aussi, écouté le programme fort intéressant sur la reine Victoria. On y a appris des choses et on a aussi pu déplorer le portrait rose bonbon que l’on faisait de Sa Majesté et de son époque. Ce n’était pas le but des auteurs, de toute évidence. Jean Jaurès, par exemple, aurait insisté sur l’aspect social, les injustices, la misère, la lutte des classes. Mais ce n’était pas le propos des auteurs.
L’école doit non seulement enseigner l’histoire, mais inculquer le goût de savoir, tous azimuths. C’est là son rôle. L’école donne un apperçu appétissant de ce qui reste à découvrir tout le reste de notre vie. On doit mourir insatisfait de savoir, mais ravi d’avoir progressé dans le combat contre l’ignorance congénitale.
Le peuple de la colonie Kwibek est un « peuple sans histoire et sans culture » dixit Lord Durham; 160 ans après ce constat pro-assimilateur, le peuple devenu québécois que pour la moitié de sa population est à réaliser la volonté de cet illustre stratège. Un peuple qui ne se veut pas d’histoire et de culture est un peuple mort-né qui n’a pas droit de cité, ne serait-ce même qu’au musée.
J’emmerde tous ceux et celles de notre élite intellectuelle, ces pleutres par excellence, agents assimilateurs, qui collaborent à la disparition de mon peuple.
@Gilles Bousquet
J’aimerais bien savoir ce que vous connaissez de la pédagogie et de la gestion d’une classe ou d’une école. À vous lire pas grand-chose. Mais peut-être n’est-ce pas le cas. Alors votre réticence flagrante à ne pas favoriser l’apprentissage de l’histoire ne pourrait être qu’idéologique.
Mais ce que vous dites de l’histoire peut être dit de toutes les autres matières sans exception, surtout si nous tenons compte d’Internet, des logiciels pédagogiques spécialisés dans une très grande variété de matière.
Quand à la politesse mon cher monsieur Bousquet, ça se mérite. J’ai en effet terriblement de difficulté à demeurer affable devant la provocation et les raisonnements populistes et manipulateurs. Je pourrais évidemment les ignorer. Mais comme vous avez eu l’occasion de le constater ce n’est pas beaucoup mon genre. Je déteste donner l’impression que la connerie prend toute la place, surtout quand elle semble planifiée. Et sachez que je n’ai que faire de minables tentatives d’intimidation.
«Quel dommage que les imbéciles soient des gens si pleins d’assurance et les gens intelligents, si pleins de doutes.»
[Jean-Michel Wyl]
Monsieur Bousquet ! Etes-vous nombreux au PQ a vouer une telle admiration pour la Monarchie et la Reine Mère ?????
Si oui le PQ n’est pas sorti du bois …. !
M. Asselin, non, les autres sont comme vous, ils ne l’aiment pas, je crois.
M. Drouin, sachant que nos profs. disent qu’ils en ont plein les bras et qu’ils ne veulent pas du tout ajouter des heures de cours, vous allez couper où pour ajouter des heures d’enseignement de l’histoire ? Où s.v.p. ?
Au sujet de la politesse, il s’agit seulement d’enlever les insultes à vos commentaires et…bingo, vous allez être guéri mais, si vous aimez ça, être impoli, il n’y aura rien à faire, aussi longtemps que vos insultés vont vous répondre.
Enseigner l’histoire aux jeunes, aux enfants, aux ados ou pré-ados, c’est rendre un service à tout ce monde et à l’ensemble de la société. Enseigner l’histoire, c’est combattre le narcissisme, le nombrilisme, l’égocentrisme et la vieille tendance, chez de nombreuses personnes, qui consiste à croire que la planète et l’univers ont commencé à exister le jour de leur naissance.
Ne pas enseigner l’histoire aux jeunes, c’est s’autosuicider en tant que société et en tant que culture partiellement distincte et originale, c’est refuser les racines, les provenances, les origines et c’est s’automépriser.
M. Drouin a enseigné l’histoire, ce qui le grandit et le distingue. Moi, j’ai bien modestement enseigné, pendant au moins vingt ans, la sociologie de la société québécoise. Le gros handicap pour parler du présent de notre société, c’était que de très nombreux étudiants (et étudiantes) ne connaissaient à peu près rien du passé de leur société et nombreuses étaient les personnes que cela n’intéressait pas. Mais, comme je le dis dans un autre texte, nombreux étaient ceux qui en voulaient aux «vieux cons» de ne pas leur avoir mieux fait connaître leurs racines et leurs provenances.
Je me tais puisque je pourrais en mettre et en remettre pendant de nombreuses lunes.
JSB
Je pose maintenant la question à M. Baribeau, compte tenu que nos profs sont syndiqués jusqu’aux yeux et qu’ils ne veulent pas augmenter leurs heures d’enseignement, entre 2 journées pédagogiques ou de neige ou d’autres sorties ou diminuer leurs semaines de vacances à l’été ou aux fêtes,, vous allez couper où pour transférer ce temps à plus d’enseignement de l’histoire ?
M Bousquet.
Je suis dans l’enseignement : orthopédagogue.
Vous cherchez à provoquer ou encore êtes inconscient de ce qu’implique ce travail?
Les journées pédagogiques : expliquez-moi vous qui semblez tout connaître ce que l’on fait?
Vraiment pas fort .
Le taux d’épuisement professionel chez les enseignants est en hausse.
Aller faire de la suppléance juste une journée dans le niveau qui vous conviendra!
En ce qui concerne les supposés congés de l’été : on étudie très souvent .Et les fêtes !
Non j’arrête d’écrire je ne réponds pas du reste que j’écrirais..
Mme Thibaudeau, vous qui écrivez : «Je suis dans l’enseignement : orthopédagogue»
Vous êtes donc bien placée pour répondre à cette simple question. Où est-ce que les enseignants, épuisés professionnellement, vont trouver le temps d’enseigner plus d’histoire ?
Votre question ne MÉRITE aucune réponse.
Je m’interroge davantage sur le mépris que vous accordez aux professeurs qu’importe soit la discipline ou option .
Ce que je vous suggère je le répète:
Allez faire de la suppléance pas dans la cour d’école mais dans une classe .
On discutera de votre pertinente question.
Monsieur Bousquet, vos clichés, stéréotypes et concepts préfabriqués et bêtement formatés en ce qui concerne les professeurs «syndiqués jusqu’aux yeux» m’enlèvent toute velléité d’entrer dans un débat avec vous.
Je vous laisse radoter et je vous salue!
JSB
Mme Thibaudeau est en faveur de plus d’enseignement à l’école, ce qui est bien positif mais elle ne veut pas écrire dans quel programme elle couperait ou si elle suggère à notre gouvernement d’engager d’autres professeurs expérimentés et compétents en histoire ou quoi d’autre. Le pourquoi est intéressant mais le comment itou.
M. Baribeau, je ne savais pas que l’image « les professeurs «syndiqués jusqu’aux yeux» était si choquante. Je la retire pour « simplement syndiqués au public mais pas au privé, je crois ».
Bulletin spécial
Plan Nord : Québec et Paris signent une entente
Le premier ministre québécois Jean Charest et son homologue français François Fillon ont signé mercredi une entente sur le Plan Nord pour la création de trois groupes de travail dans le secteur des mines, de l’énergie et du numérique.
Mers amis, retenez cette date, on l’enseignera plus tard dans les livres d’histoires.
Une entente ! Avec les français. On rit pu ! http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2011/10/05/010-charest-fillon-plan-nord.shtml#commentaires
Je partage avec vous cette anecdote: il y a quelques années, un proche, prof d’histoire au secondaire à la CSDM de son état, me confiait qu’à ses yeux la crise d’octobre n’était rien de plus qu’un épiphénomène dans l’histoire du Québec…
L’expérience m’aurait sans doute moins troublé si celui-ci n’avait pas participé étroitement à l’élaboration du plus récent cursus – revu et corrigé – de l’histoire du Québec.
Un succédané de cours d’histoire ne fait pas un cours d’histoire. C’est au mieux une introduction et il nous appartient en tant que citoyen québécois de parfaire nos connaissances et ce tout au long de notre vie. L’énoncé selon lequel » à ne pas savoir d’où on vient on ne peut comprendre où on va » a du vrai. Si notre propre quête de connaissance relativement à nos origines québécoises et aux autres connaissances générales est souhaitable, elle ne peut par contre se substituer à un cours obligatoire d’histoire nationale…
La déconstruction de notre mémoire collective par le biais de cours d’histoire bâclés combinée à la mise à mal de nos institutions n’est pas due au hasard.
Cet état de fait nous appauvrit collectivement.
La question c’est: à qui profite le crime?
Monsieur Bousquet, c’est la lâcheté des politiciens qui explique le manque de cours d’histoire. Le fait que les profs soient syndiqués ou non n’a à peu rien à voir avec cette situation.
JSB
M. Baribeau, la syndicalisation des profs encadre leurs heures de travail et autres conditions de leurs conventions collectives. Le ministère de l’éducation, les directeurs d’écoles et les commissions scolaires doivent en tenir compte. S’il y a 180 jours de classe avec tant d’heures d’enseignement par semaine, faut couper à des endroits quand on veut ajouter à d’autres. Comme le dirait M. Chrétien : À ce moment-ici, que voulez-vous, quand la piscine est pleine, on peut pas y ajouter encore de l’eau.
Il y a le nombre de cours d’histoire et le contenu de l’histoire, ce qui est plus « délicat ». Est-ce qu’on privilégie la prise de pouvoir d M. Lesage ou la défaite des Plaines, La pendaison de nos Patriotes ou la construction de Manic 5. Sky is the limit…minimum. Une histoire sans fin. Un gouvernement fédéraliste ou souverainiste ne choisira pas les sujets de notre histoire, c’est bien entendu.
Faut aussi que les profs d’histoire soient bien formés et très intéressants parce que nos jeunes sont plus intéressés à texter, à penser à l’environnement et au futur qu’au passé..
M. Bousquet,
L’opinion que vous avez du monde de l’enseignement n’est qu’un ramassis de préjugés. Vos commentaires ne se basent sur aucune connaissance du fonctionnement du monde de l’éducation. En fait, vous ne savez-pas de quoi vous parlez et vous ne faites qu’énoncer des lieux communs.
Dites vous bien qu’il en est des enseignants comme il en est des participants aux blogues: il y en a quelques uns qui ne savent faire autre chose que chialer, critiquer et ils n’apportent rien de positifs aux débats. Ceux-là passent la première journée de la rentrée à essayer de trouver le moyens de faire un grief sur leur horaire pendant que les autres travaillent à planifier leurs cours.
Comme vous ne connaissez rien en éducation. Vous affirmez péremptoirement qu’il y a 180 jours de classe alors que le régime pédagogique indique à l’article «16. Le calendrier scolaire de l’élève comprend l’équivalent d’un maximum de 200 journées dont au moins 180 doivent être consacrées aux services éducatifs.» En plus il existe une matière intitulée : Histoire et éducation à la citoyenneté. Or pendant ses 5 années du secondaire 450 heures d’enseignement y seront consacrées.
Vous connaissez tellement rien au monde de l’enseignement que ça prendrait 6 mois juste pour déconstruire les préjugés que vous nous présentez et pour vous enlever vos œillères.
Pour ceux que le sujet intéresse voici un lieu présentant un excellent point de vue :
http://www.coalitionhistoire.org/contenu/le_quebec_ne_se_souvient_plus_resultats_desastreux_d_une_recherche_sur_lenseignement_de
«Que conclure à la fin de tous mes longs propos ? C’est que les préjugés sont la raison des sots.»
[Voltaire]
M. Drouin est plus fort sur les insultes que sur les solutions.
Monsieur Bousquet, il y a, dans l’enseignement des sciences humaines, dont l’histoire, une réalité incontournable. C’est que chaque être humain fait des choix personnels, pense et voit les choses de telle ou telle manière. À ce moment-là c’est à chaque enseignant d’être conscient de ses options, visions, «lunettes» et «déformations». Et un bon enseignant (cela existe) a quand même l’obligation morale de présenter les points de vue autres que le sien.
Moi, j’ai suivi l’essentiel de mes cours de sociologie, à l’Université de Montréal, à partir de 1963. Et, dès le début j’ai été ravi et un tantinet étonné lorsque j’ai constaté que la majorité des profs, souvent de grands bonzes comme Guy Rocher ou Marcel Rioux, prenaient sereinement la peine de nous expliquer leurs orientations.
Quand j’étudie, c’est mon devoir d’apprenant futé de prendre en compte les choix intellectuels des divers enseignants auxquels je suis confronté.
Si même les sciences dites «pures» ou «exactes» ne sont pas entièrement pures et exactes, il est clair que, dans les sciences humaines, il y a une plus grande marge de relativité. Le savoir et en tenir compte, c’est déjà un premier pas vers un effort d’honnêteté et d’«objectivité».
AU PLAISIR, GILLES BOUSQUET!
JSB
Merci M. Baribeau pour votre dernier et intéressant commentaire sur le rôle des profs, ce qui me semble exact.
Il y a aussi le matériel incluant les volumes qui complètent le travail des profs. Qui les prépare, qui les autorise et qui les descend dans les classes. Nous nous rappelons que M. Larose voulait descendre un manuel d’histoire au primaire qui a été refusé parce qu’il ne rencontrait pas les vues gouvernementales. Nous pouvons faire dire tellement de choses différentes à une même histoire.
Au plaisir, M. Baribeau
@ M. Gilles Bousquet
Loin de moi l’idée de prendre parti, mais je vais m’en approcher un brin si vous le permettez. L’idée ici étant moins de choisir un camp que de tenter de vous faire voir comment vos certitudes peuvent vexer.
Notez bien que je ne vous en prête pas l’intention, mais au bout du compte, vous finissez quand même par vexer et à faire porter un certain odieux aux profs eux-mêmes, ce qui n’a rien de plaisant vous en conviendrez.
Avec les préjugés que vous entretenez à l’égard de l’enseignement public, des enseignants eux-même et de la qualité de leur travail; vous apportez, à peu près, autant au débat sur les cours d’histoire et à leur contenu que M. François Legault apporte à l’enseignement collégial en disant que ce qu’il a dit des CÉGEPS.
M. Bousquet, il serait sage parfois de vous mettre à la place de ceux que vous prenez pour cause, ou pour cible c’est selon, et vous vous rendriez vite compte que le plus insultant n’est pas nécessairement celui que vous penser…
Voyez le comme « l’effort d’honnêteté et d’objectivité » évoqué par M. Baribeau…
bon jeudi à vous