Alors que Jean Charest poursuit son voyage en Europe pour vendre son Plan nord et, entre autres choses, célébrer un 50e anniversaire de la Délégation générale du Québec à Paris qui fut passé presque sous silence ici, vendredi dernier, son bureau recevait une missive aussi brève que claire de la mairesse de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau.
Une lettre obtenue par La Presse:
http://pdf.cyberpresse.ca/lapresse/LettreCharest.pdf
Son constat: «la collusion est érigée en système à Montréal».
Puis ceci: «la collusion et le crime organisé dans l’industrie de la construction y sont si solidement implantés que la volonté et la détermination des élus municipaux ne suffisent pas.»
Sa demande: que le premier ministre «assume ses responsabilités» et agisse «fermement pour rétablir la situation».
Comment? En modifiant considérablement le processus d’octroi de contrats publics. Surtout, en instituant une commission d’enquête PUBLIQUE.
Bref, ce dont le Québec tout entier – incluant le rapport Duchesneau et hormis le premier ministre -, demande depuis presque trois ans déjà…
Et ce, sans compter un élément essentiel que l’on ne retrouve pas dans la lettre, soit le financement illégal de partis politiques, autant au municipal qu’au provincial, par des firmes cherchant à obtenir des contrats ou reconnaissants pour en avoir obtenus.
Le premier ministre se dit «sensible»…
De Madrid, M. Charest s’est dit «sensible» aux propos de la mairesse Rouleau.
Bien entendu, à 10 jours du congrès du Parti libéral du Québec, le premier ministre continue à «réfléchir» et «étudier» la question.
Et, toujours selon La Presse – après avoir aimablement conseillé à Mme Rouleau de demander la sécurité de la police s’il elle ne sent pas en sécurité – «Jean Charest s’est montré réticent face à une autre demande de Chantal Rouleau, soit un nouveau resserrement des règles d’octroi des contrats municipaux»…
Et vous, à quoi vous attendez-vous du premier ministre après son retour au Québec et en chemin vers le congrès de son parti?
La prochaine étape pour John James sera la mise sur pied d’une Commission bidon, a huis-clos avec un bon ou des bons librérââââux à la tête de cette Commission question de noyer le poisson et protéger les intérêts du parti. Bien sûr nous aurons droit a quelques » sacrifiés » sans grande importance question de donner quelques choses aux publique …..quand même ! La grosse police a John James se chargera de trouver les » sacrifiés » et le gouvernment Libéral pourra déclancher des élections en se frappant la poitrine se satisfaction ! Yessssssss !
M. Charest pourrait bien se faire pour une quatrième fois, en ligne, avec ce projet de développement du Plan Nord, avec la promesse de la création de nombreux emplois au froid mais, probablement payants.
Un projet enthousiasmant, comme les aime M. Parizeau. Il pourrait bien finir fédéraliste si ça continue, vu qu’il n’est déjà plus tellement Péquiste, après avoir enfargé, avec son épouse. Mme Lapointe, Mme Marois, en juin dernier. Misère !
Vous évitez la question de Mme Legault: « Et vous, à quoi vous attendez-vous du premier ministre après son retour au Québec et en chemin vers le congrès de son parti? »
Votre « allégeance » fédéralo-péquisto-autonomisto-provincialiste-pro-colonialisme rocanadian, schysodépendantiste et querelleuse compulsive, est « un tantinet » déconcertante. Ding et Dong et le Capitaine Bonhomme envient votre immense talent à confondre les sceptiques
De Jean Charest je n’attends que fourberie, politicaillerie de bas étage, simulation, feinte, singeries, cautèle, escobarderie, belles paroles (concoctées par un rédacteur), tartuferie, cafardise et vilenie.
Mais je n’oublie jamais que ce triste sire est un politicien astucieux qui ne connaît à peu près rien d’autre que la tour d’ivoire de l’univers parlementaire et que la tradition du «crossage» de haut niveau. Alors, je vais m’en méfier jusqu’à l’ultime limite.
ET VOILÀ, comme ne cessent de le dire les Français (les vrais?) de la vieille mère-patrie.
JSB
Demander à John James Charest de faire une commission d’enquête sur l’industrie de la construction et du financement des partis politiques, c’est comme demander à un braqueur de banque de se dénoncer lui-même à la police en rapportant le butin volé.
Ne vous attendez pas de sa part qu’il se dénonce.
M. Charest possède LA recette pour se faire réélire : Il annonce une enquête sur la construction, partie publique, partie privée, en octobre; trouve le juge et les autres membres de la commission en décembre pour les nommer en février afin qu’ils débutent en avril. Il annonce une élection générale en mars 2012 pour avril, avant le début de l’enquête.
Comme thème principal de la campagne du PLQ : L’économie avant la séparation et avant l’aventure du « séparatiste déguisé » Legault, ce qui devrait conserver la grande majorité des votes anglophones et allophones au PLQ, plus le Plan Nord, créateur d’emplois et de prospérité. Le Klondike québécois nordique, signé PLQ !
Prédiction:
Juste avant le congrès libéral: Annonce d’une commission d’enquête publique à huis clos. C’est pour cela qu’il a permis que le PLQ en discute: il n’y aura plus rien à discuter, seulement des applaudissements unanimes (belle image d’unité pour les faiseurs d’images)..
Bien sûr, en prenant suffisamment de temps, la commission (à huis clos) sera encore en cours pendant la campagne électorale. Une fois encore le sujet sera évacué (« Je ne peux pas commenter pour ne pas nuire aux enquêtes…pardon à la commission d’enquête).
Et rien n’empêche des promesses solennelles, promis juré, de tenir une commission publique après l’élection. Promesse qui pourra rejoindre des dizaines d’autres, tout aussi solennelles, dans la poubelles des promesses électorales non tenues.
Vive le parlementarisme! Ça permet de faire croire qu’on est en démocratie sans vraiment avoir à rendre des comptes au peuple.
Bonjour
Si un jours Jean Charest finit par l’avoir sa statue de grand batisseur, la seule chose que je vais regretter , c’est que les vaches ne sachent pas voler.
Monsieur Bousquet !
La plus grande recette de John James Charest pour se faire élire c’est la manipulation et la faiblesse des adversaires !
Lors des dernières élections l’ADQ était dans le câbles et le PQ est allé a la guerre avec une chef impopulaire face aux citoyens .
Cette fois-ci il fera face a un advesaire plus coriace avec Legault ,. Non pas parce que celui-ci est un politicinen redoudable mais plutôt parce que la population veut du changement a tout prix et comme Jack Layton il représente quelque chose que les autres partis n’ont pas c’est a dire un vent de renouveau (SIC ) peut-importe son allégeance et sa position de gauche ou de droite . Pauline Marois et Jean Charest ayant a peu près le même niveau de popularité dans la population devront dépenser beaucoup d’énergie pour faire la lutte a Legault mais Charest aura l’avantage du vote anglophone et allophone malgré les odeurs de corruption , odeurs qui ne dérange aucunement les francophobes qui votent pour le Canada et le PLQ peut-importe le chef .
A la dernière élection le % du vote francophone a été catastrophique comte tenu que beaucoup de francophones n’aimaient pas Pauline Marois et que l’ADQ s’était effouaré de belle façon dans sont rôle d’opposition . Cette fois -ci Charest fait face a un niveau d’impopularité jamais atteint ! Voila l’importance pour lui de bien jouer ses cartes face a cette Commission tant attendu par la population . Avec Legault en prime qui semble représenter quelque chose de nouveau pour l’électorat le Parrain a de quoi a réfléchir !
Et ce ne sera certainement pas la faute de Jacques Parizeau si Pauline arrive troisième car depuis l’arrivé de Legault elle se bat avec le PLQ pour la deuxième place !
M. Bousquet , faudra essayer de mettre votre frustration de côté car vous risquez de vous rendre dépressif avec ce qui se dessine pour la prochaine année !
Comme Tony Tomassi vient d’être formellement accusé au criminel, j’imagine que les prochains jours seront fort intéressants à ce sujet au Québec…
J’entendais une mairesse de la couronne nord ( peut-être Chantal Rouleau) dire à la radio comment les compagnies se partageaient les contrats de voirie dans les municipalités.
Exemple:
Une ou des compagnies soumissionnent dfans une région donnée et obtiennet presque 100% des contrats. Cependant, dans la région voisine, ces compagnies sont totalement absentes et laissent la place à la compétition…
De mémoire, les scandales libéraux ont commencé en 2003 suite à des manoeuvres douteuses dans les contrats de déneigement à Montréat, puis il y a eu les FIERS, les compteurs d’eau, la salaire de 75’000$ sous la table à Charest, ect…
Charest est allé dire ern Espagne qu’il était nationaliste mais que les souverainistes étaient fatigués…
Pas fatigués, écoeurés…
Je m’attends à peu.
Je suis en train de lire le dernier livre de John le Carré » Our Kind of Traitor « . Il existe une version française. 🙂 En lisant ce roman, d’une tristesse inouïe pour un honnête homme, on comprend parfaitement que les Libéraux ne permettront jamais que l’on démontre et démonte le mécanisme de collusion, de corruption et de criminalité qui existe entre les criminels internationaux, les banquiers et les hommes politiques, au pouvoir ou dans l’oposition. L’histoire se passe à Londres, essentiellement, mais a des ramifications sur tous les continents. Au Canada, c’est à Toronto.
Cette machine est trop bien huilée et profite à tellement de gens que croire qu’un gouvernement courageux oserait s’y attaquer est se leurer. Je souhaite me tromper.
Non, le Parti Libéral et son chef ne donneront pas de coups de pieds dans la fourmillière. Ce n’est pas demain la veille.
Mon voeux le plus cher? La nationalisation, pour un temps, de toute entreprise de la construction aux mains de criminels, légitimement ou non, la purge du système et, après avoir bien rinsé, après plusieurs lavages successifs, la vente aux enchères à des Québécois sans taches et sans ombres aux tableaux. Cette solution est elle accessible à un gouvernement provincial? J’en serais surpris. Il faudrait sans doute la collaboration du Fédéral. Sauf si entretemps le Québec se sépare. 🙂 On peut toujours rêver.
Il serait pourtant bien simple de changer les règles du jeu pour l’octroi de contrats. Finie la soumission la plus basse. Vivent les soumissions les plus crédibles. Est-ce si difficile? Même le mistre responsable a eu des sueurs froide à l’idée de changer les règles du jeu. On a vu sa pression artérielle faire un bond. Le langage corporel ne pardonne pas. Changer les règles du jeu? N’y pensez pas. Trop de gens en profittent, nous les premiers, les politiciens au pouvoir.
On est pas sorti de l’auberge.
M. Asselin qui écrit : «l’ADQ s’était effouaré de belle façon dans sont rôle d’opposition »
Oui, en 2008, malgré le fait que M. Dumont était assez populaire.
Vous dénigrez Mme Marois mais, votre solution, à sa place, c’est qui ou c’est quoi et c’est quand ?
Il ajoute : «vous risquez de vous rendre dépressif avec ce qui se dessine pour la prochaine année !»
Merci de votre attention à mon égard mais je vais me contenter philosophiquement du résultat des prochaines élections, en espérant que le meilleur gagne dans chaque comté pour le bien des Québécois.
Jean Charest et la collusion dans le domaine de la construction… Et ensuite il osera dire que le favoritisme n’existe pas…. Que l’hopital de Sherbrooke n’a pas eu de traitement de faveur… Et le 9% dans les projets publiques, pour la firme de génie conseil, ce n’est pas une invention que je sache, ca se disait déja dans les années 90 tant dans les commissions scolaire qu’ailleurs…
Enfin, il fut élu démocratiquement, et il sera démis tout aussi démocratiquement…
Vous pouvez venir me lire sur http://www.poste123.com si ca vous intéresse
Je m’attends à ce que notre Premier ministre continue à prendre des décisions pour le bien de son parti politique, et surtout pas pour le bien des Québécois et de la société québécoise. N’est-ce pas sa marque de commerce depuis qu’il a pris le pouvoir en laissant croire aux citoyens exactement le contraire de ce qu’il a fait en réalité.
On se rappellera tous l’expression qui a couru pendant de nombreux mois : «Je n’ai pas voté pour ça !» Rien de nouveau sous le soleil …
Aussi, Charest tentera encore une fois de créer un écran de fumée, de noyer le poisson. Donc il tentera encore une fois de sauver son parti politique. Comment ? Plusieurs commentaires donnent des pistes tout à fait plausibles en regard d’une éventuelle soit-disant commission d’enquêtes.
Pourquoi agira-t-il ainsi ? C’est que cet homme n’a pas d’honneur et il sait qu’on le tient par les gonades 😉 . Sans doute aussi qu’il sait très bien que le cancer qu’on croit concentré à quelques endroits seulement, s’est propagé un peu partout.
Comme dans la fable de Lafontaine, «il ne mourraient pas tous, mais tous étaient atteints.»
Alors, pour continuer le rapprochement , si j’ai bonne mémoire l’auteur écrivait :
«Un Loup quelque peu clerc prouva par ſa harangue
Qu’il faloit dévoüer ce maudit animal, [ le pauvre âne, vous vous souvenez …]
Ce pelé, ce galeux, d’où venoit tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.»*
Donc on va nous trouver quelques pauvres ânes… et la morale de Jean de Lafontaine sera toujours valable :
«Selon que vous ſerez puiſſant ou miſerable,
Les jugemens de Cour vous rendront blanc ou noir.»*
[Jean de Lafontaine]
* Ancien français
Addenda : Les animaux malades de la peste a été édité en 1678.
Prophète Lafontaine ? Non, seulement fin observateur et réaliste.
http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Animaux_malades_de_la_peste
M. Gilles Rhéaume, un souverainiste charismatique et très convaincu, est un fervent supporteur de Mme Marois et il ne se gêne pas pour le dire et lui rendre hommage. Il connaît l’adversaire, lui, il ne passe pas son temps à taper sur le chef de son camp pour ensuite se plaindre qu’il ou elle manque de popularité.
Hé M. Bousquet !
Que vient faire Gilles Rhéaume dans le sujet. Vous êtes vraiment du type hyperactif, incapable de vous concentrer sur le sujet proposé. Je veux bien croire que vous faites de l’insomnie mais c’est pas nécessaire de nous abreuver de toutes vos élucubrations et de vos fantasmes. Ça devient lourd à la longue.
Revenons au sujet. Charest va tout faire pour mettre en branle son fameux Plan Nord qui prend de plus en plus l’eau, au fur et à mesure qu’on l’analyse. Mais je le comprends. Il doit avoir terriblement hâte de prendre sa cote et de permettre au crime organisé de nous soutirer illégalement quelques milliards de dollars. Ça va être bon pour ses poches et pour les coffres du PLQ.
Naturellement,il va également tout faire pour ne pas tuer la poule aux œufs d’or en mettant sur pied une commission d’enquête sérieuse et honnête. Non il va nous concocter encore une «enfiroupette» qui est devenue sa marque de commerce.
B.C.
Laval
M. Bousquet !
Lâchez-nous avec votre cassette de frustré et de pauvre victime des méchants séparatistes . Si Gilles Rhéaume était du côté de ceux et celles qui pensent que Pauline Marois n’est pas a sa place comme chef du PQ vous seriez le premier à le châtier tout simplement .
Le sujet de ce blogue concerne John James Charest et la patate chaude qu’il a entre les mains . Avoir les deux mains sur le volant en plus d’un patate chaude c’est pour le moins encombrant .
Personnellement je ne crois pas dénigrer Pauline Marois . Dire de cette personne qu’elle représente un mauvais choix comme chef du PQ ce n’est pas du dénigrement . Dire qu’elle est a égalité avec Charest au niveau de la popularité chez les québécois ce n’est pas du dénigrement mais plutôt le résultat d’un sondage de votre ami J.M . Léger , un ami autonomiste fédéraliste comme vous d’ailleurs !
Je le mentionne encore , Pauline Marois est une militante fort respectable et sa contribution comme politicienne au Québec est significative mais cela ne fait pas d’elle automatiquement une bonne chef de parti .
Mes sentiment envers le Parrain actuel du PLQ sont par contre assez corrosifs et je les garderai pour moi par respect pour les blogueurs et ceux et celles qui nous lisent !
En dénigrant Mme Marois ou quelques autres élus de tous les partis de l’opposition, j’ai le sentiment qu’on fait le jeu de Charest et de la mafia au Québec. Car ce faisant on introduit l’incertitude liée au remplacement du gouvernement Charest advenant une nouvelle élection ou même que ça pourrait favoriser sa réélection.
Voici ce que je viens d’écrire ailleurs à ce sujet (La chronique de
Josée Legault) :
«Toutefois, je crois que nous devrions envisager la situation autrement. Ce que nous devrions d’abord rechercher c’est bien de nous débarrasser de Charest et de son gouvernement corrompu. Mais évitons, si possible de réfléchir en tenant pour acquis que ça déboucherait automatiquement sur des élections immédiates.
En effet serait-il possible d’envisager, comme ça c’est fait à Ottawa il n’y a pas tellement longtemps, que les partis de l’opposition acceptent, pour le plus grand bien de la société québécoise, de proposer une union temporaire destinée à faire le grand ménage, une sorte coalition quoi.
Je crois sincèrement que l’emprise mafieuse au Québec est à ce point importante que nous devons nécessairement imaginer des solutions nouvelles pour assainir le climat terriblement pourri et malsain dans notre société.
Donc en évitant de réclamer le départ de Charest sous prétexte qu’on ne sait pas trop comment le remplacer est une terrible erreur qui nous coutera encore des milliards de dollars qui iront directement dans les poches des mafieux et de leurs amis.»
Monsieur Carré !
Franchement ! Pour que l’opposition puisse avoir la tête de John James il faudrait la démission d’au moins trois députés libéraux et que l’opposition accepte une coalition temporaire . Le PLQ n’ est pas le PQ et les députés tout comme les membres de ce parti sont très dociles devant l’autorité du Parrain .
Déjà , au prochain congrès du PLQ le président du parti , Marc Tanguay , annonce ses couleurs en se déclarant satisfait des gestes posés par le gouvernement et son chef Charest pour tenter d’enrayer la corruption dans le milieu de la construction , notamment grâce aux enquêtes policières !!!!
Pensez-vous réellement que les membres du PLQ en congrès vont renverser la vapeur ? Charest est en mode solution pour manipluler la population avec une Commission bidon à la Bastarache et les miltants du parti se plieront docilement devant cette initiative .
Madame Marois fait beaucoup plus partie du problème que de la solution pour le PQ , hélas ! Sans un changement de chef le PQ se dirige vers une défaite assurée et peut-être une troisième place . Nonobstant les raisons qui sont responsables de la crise au PQ le mal est fait et la perception de la masse sera sans équivoque lors des prochaines élections .
R. Asselin écrit: « Charest est en mode solution pour manipluler la population avec une Commission bidon à la Bastarache et les militants du parti se plieront docilement devant cette initiative. »
Lors des prochaines retrouvailles de la grande famille Liberal de la colonie, je ne peux penser à aucun autre scénario que celui que vous présentez de la part d’un parti dont les motivations premières sont le pouvoir d’enrichir la famille, les Ptizamis et la spoliation du bien commun ayant l’effet collatéral d’affaiblir le rapport de force politique du Québec face au Rocanada.
Mais dans quel incroyable bourbier nous sommes après 8 ans de régime colonial bananier, corrompu à l’os. Quelle honte !!! Et cela peut durer deux autres années de plus si la masse de la population du Québec se fait colonie de vers de terre.
Ma colère ne dérougira pas jusqu’à l’effondrement de ce régime lors du prochain appel électoral, notre impuissance à changer le cours des choses d’ici là est très frustrante.
M. Gascon, même si vous êtres très en colère envers M. Charest, même si vous retenez votre souffle jusqu’en devenir bleu conservateur, M. Charest n’est pas du tout obligé de démissionner, même si tout le Québec était très aussi en colère que vous.
Il n’y a qu’un moyen de nous en débarrasser, c’est de simplement de ne plus voter pour un candidat du PLQ…simple mais, il se peut que M.Chares gagnent une quatrième fois, compte tenu que les séparatistes sont séparés et qu’ils tapent sur leur chef à la journée.
Monsieur R. Asselin,
Je viens de lire votre commentaire en rapport de celui de M. Carré. Votre point de vue que je comprends bien nous amène toutefois dans un cul de sac. Si on en crois votre propos, nous devrons nous attendre à subir Charest et son gouvernement corrompu encore bien longtemps, ce que je trouve inadmissible.
Avec l’hypothèse de M. Carré, ou quelque chose s’y rapprochant, si elle était reprise, enrichie et qu’on en faisait la promotion, peut-être pourrait-on changer ce qui semble aujourd’hui inéluctable.
Peut-être Mme Marois devrait elle aussi faire une réflexion dans le même sens. Y a-t-il des concessions qu’elle pourrait faire pour ré-unifier, du moins temporairement, son parti et ensuite tendre la main à tous les autres députés qui ne font parti du PLQ ? Si Mme Marois disparaissait demain, est-ce que Charest disparaitrait en même temps lui aussi ?
Je pense que les opposants à Mme Marois et Mme Marois elle-même devraient mettre leurs égos de côté et leurs stratégies politiques aussi et devraient penser aux intérêts supérieurs de la société québécoise.
J’ai également antérieurement souhaité vivement que des députés libéraux intègres aient assez de courage pour quitter les rangs de leur parti afin de permettre la chute de Charest. Mais ce que je demande à ces députés, d’abord penser aux intérêts supérieurs de notre société, je le demande aussi à TOUS les députés de l’opposition.
La situation de crise que le Québec vit actuellement impose à tous, les députés élus et les citoyens, l’obligation de cesser d’être partisans et plutôt se mettre à agir comme des alliés décidés extirper le cancer qui nous ronge et qui nous coute des milliards de dollars qui vont directement dans les poches des mafieux et de leurs amis.
Comme vous le voyez, j’ai dépassé la réflexion de savoir qui pourrait prendre la place de Charest et du PLQ. Je suis rendu à rechercher à m’en débarrasser coute que coute. Ça sera toujours moins cher que le prix faramineux de sa seule présence à la tête du Gouvernement.
«Le critère d’une intelligence de premier plan est la faculté pour l’esprit d’envisager simultanément deux idées opposées tout en continuant d’être capable de fonctionner.
On devrait … pouvoir reconnaître que les choses sont sans espoir et être néanmoins déterminé à faire en sorte qu’il en aille autrement.»
[F. Scott Fitzgerald ]
M. Jean-Pierre Gascon
Si tous les citoyens en colère comme vous, s’adressaient directement à leurs députés libéraux, exigeant de ceux-ci leur démission du PLQ, peut-être que les choses pourraient changer un peu plus rapidement.
Si les maisons de sondages évaluaient, pour chaque comté libéral, les intentions de vote pour le député libéral au pouvoir si il quittait le PLQ et briguait les suffrages comme indépendant vs s’il reste avec le PLQ, peut-être que certains députés actuellement libéraux accepteraient de faire saut. N’oublions pas que certains députés libéraux n’ont été élus que par une mince majorité. Ces députés sont de bonnes cibles pour leur mettre ce genre de pression.
«Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.»
[ Winston Churchill ]
«Puisqu’on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles.»
[J. Dean]
Permettez-moi de reproduire ci-dessous un commentaire originalement publié le 17 septembre 2011 à 19h00 en réaction au billet de madame Josée Legault intitulé « Démocratie en état de siège ».
Je le reproduis ici parce qu’il s’agit à mon avis d’un réel moyen d’exercer de l’influence sur le premier ministre.
Sans plus tarder…
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Dans le système parlementaire britannique: la légitimité du premier ministre lui vient de l’électorat et de l’appui de la reine.
Si le premier ministre viole les lois ou est incapable d’assumer ses fonctions; la monarque a le pouvoir et l’obligation de destituer le premier ministre élu et de le remplacer par la personne qu’elle estime être à la hauteur de la fonction.
Ce dispositif de protection a été utilisé au XX ème siècle dans un pays du Commonwealth Britannique. En effet, dans l’Australie de 1975 le gouverneur général – le représentant de la reine et tenant de la légitimité monarchique – a congédié le premier ministre Australien, déclenché des élections et a laissé aux électeurs le soin de se choisir un nouveau premier ministre.
Le Québec n’est pas un état-nation comme l’Australie. Mais chaque province canadienne a son lieutenant gouverneur – tenant de la légitimité monarchique -, et je crois que de rappeler à ses devoirs constitutionnels le Lieutenant gouverneur du Québec l’Honorable Pierre Duchesne pourrait s’avérer une manière concrète d’exercer une pression sur le premier ministre du Québec.
Vous trouverez ci-dessous un lien vers le site du Lieutenant gouverneur du Québec l’Honorable Pierre Duchesne. Le lien mène directement au rôle constitutionnel de ce dernier; on y apprends des choses surprenantes. De là vous pourrez à loisir lui écrire…
http://www.lieutenant-gouverneur.qc.ca/roles-et-fonctions/role-constitutionnel.html
Votre proposition est intéressante. Mais croyez-vous vraiment que le LG a le pouvoir de renverser le gouvernement et de chasser le Premier ministre élu ? Je ne crois pas.
Mais ce qui pourrait peut-être être fait c’est qu’en cas d’un vote de non-confiance, si le gouvernement est défait, peut-être le LG a-t-il le pouvoir, comme le gouverneur-général à Ottawa, de décréter ou pas des élections générales. (Il faudrait donc que des députés libéraux acceptent de siéger comme indépendants.) Peut-être a-t-il alors le pouvoir de demander au chef de l’opposition de former un gouvernement si on lui prouve qu’avec l’appui de d’autres députés, il aurait la majorité en Chambre.
On pourrait faire valoir les circonstances extraordinaires qui laissent croire que le crime organisé et la collusion généralisée font que le Québec est un État sous influence et que décréter des élections n’est pas souhaitable tant que le ménage nécessaire ne sera pas fait car même une éventuelle élection générale serait elle-même sous influence.
Naturellement une telle approche devrait être, de près et de loin, complètement non partisane.
Sans doute Mme Legault a plus de compétence pour confirmer mon scénario.
«Les élections n’effacent pas les problèmes.»
[Jean-Pierre Raffarin]
Merci pour la réplique M. Drouin.
En tant que citoyens nous disposons d’assez peu de moyens pour ramener les élus à l’ordre s’il y a lieu. Aussi, l’idée d’exercer une pression sur le LG n’est elle, en fait, rien de plus qu’une tentative d’influence à l’intérieur des règles du régime parlementaire.
J’ai moi-même écrit au LG à trois reprises – sans pseudo, bien entendu -. Eh bien, croyez le ou non, je n’ai même pas reçu le plus élémentaire accusé de réception. Rien. Zéro…
La vigueur d’une société se mesure par la qualité et la force de ses institutions. Lorsque ces dernières institutions ne jouent plus leur rôle que reste-t-il aux citoyens?
Le modèle est-il aux États-Unis où la dissidence s’organise??
Oui
«Une petite rébellion de temps en temps, c’est comme un orage qui purifie l’atmosphère.»
[Thomas Jefferson]
Permettez que je relève tout simplement qu’il y a beaucoup d’insatisfaction exprimée ici. Rien de ce qui se passe ne semble convenir à personne.
Qu’il s’agisse de Jean Charest, de Pauline Marois, ou encore de François Legault.
Personne ne paraît faire l’affaire de personne…
Et pourtant, il faut malgré tout qu’à travers tout ça quelqu’un finisse par prédominer, non? À moins qu’un «sauveur» ne se pointe très bientôt, et cela écrit sans la moindre partisanerie que certains pourraient soupçonner de ma part, j’estime qu’avec toutes les dissensions ayant cours actuellement dans le monde politique québécois, les prochaines élections au Québec reconduiront au pouvoir Jean Charest.
Pas un souhait de ma part, mais bien simplement une appréciation tenant compte de l’habileté des protagonistes actuels à déloger, compte tenu de leur dispersion, le calife…
Vouloir être calife à la place du calife est une chose. Mais le devenir…