Ça y est.
Ultra bien préparé malgré son retard à se lancer dans la course – ou plutôt grâce à ce temps -, Thomas Mulcair se met officiellement en ligne pour tenter de succéder à Jack Layton.
Appuyé par une trentaine de députés dans un caucus de 102 membres -, mais sans celui des Alexandre Boulerice et Françoise Boivin -, il joue le tout pour le tout.
Et ce, dans un parti où malgré la députation massive venant du Québec – 59 députés sur 102 -, le membership du NPD au Québec est, disons, particulièrement anémique…
Soit moins de 5% du membership total du NPD fédéral.
Son principal adversaire, bien sûr, est Brian Topp – militant de longue date au NPD, un ami proche de M. Layton et président du parti.
Brian Topp s’est lancé rapido dans la course avec des appuis substantiels. Dont celui de Ed Broadbent, l’ex-chef immensément respecté du NPD.
Lorsque la «conscience» d’un parti appuie un candidat à la chefferie, ça pèse lourd dans la balance. Très lourd…
En cela, M. Mulcair – le populaire député d’Outremont – a toute une bataille devant lui.
La raison: par opposé à Brian Topp, il sera dans les faits le candidat anti-establishment du parti.
Sa force: hormis sa détermination, ses compétences et sa vaste expérience, il a l’habitude de se battre contre les establishments.
C’est ce qu’il a vécu au gouvernement Charest.
À l’époque ministre de l’Environnement, il avait tenu tête au premier ministre et plusieurs ministres dans des dossiers sensibles au point où il a finalement dû quitter.
La grande différence avec aujourd’hui est que, cette fois-ci, il entend rester au NPD. Et même tenter de devenir chef d’un parti dont une bonne partie de l’establishement ne le soutient tout simplement pas.
Or, cette course sera longue. Très longue. Le vote est prévu pour le 24 mars 2012.
Ce sera donc un marathon, non pas un sprint.
Et Thomas Mulcair est un marathonien politique…
C’est le moins que l’on puisse dire.
(*) Je reviendrai plus tard en chronique sur cette course à la chefferie.
Bonjour
Cette course à la chefferie ressemble à un remake du film « Good cop, bad cop » avec le thème de la dualité canadienne moins l’humour et l’ironie.
» Cette course sera longue. Très longue. Le vote est prévu pour le 24 mars 2012. »
Mne Legault
C’est l’ennui avec ces britanniques, nous on a le sang latin…
Si le meilleur candidat gagne, pour améliorer le Canada, ça va nuire aux séparatistes québécois, principalement si c’est un fédéraliste du Québec, bien placé ainsi, pour renforcer le lien fédéral canadien.
Tout sauf un Québécois, de grâce.
M. Topp a suffisamment de québécois en lui, il est né au Qubec, y a vécu un certain temps, pour prétendre en être un dans l’âme, et il a quitté le Québec depuis sufisamment longtemps pour ne plus être perçu comme tel. Un bon point pour lui.
Les Québécois ont été au pouvoir trop longtemps dans notre histoire pour désirer en voir un autre. Laissons la chance à des Canadians normaux de se faire valoir. Ils auront aussi et ainsi la chance de féfendre les intérêts du Québec sans être accusé de partisannerie.
Joe Clark et Lester B. Pearson étaient bien plus ouverts au Québec que Pierre Eliott Trudeau et Jean Chrétien. Est-il nécessaire de développer d’avantage la thèse? Non!
Aussi sympatique que soit M. Mulcair, il a bien tenu son bout contre les méchants Libéraux lorsqu’il en faisait parti, je souhaite de tout coeur sa défaite dans cette course à la direction du NPD. Ce n’est rien de personnel comme disait l’autre.
Je suivrai avec intérêt cette campagne électorale au sein du NPD. En attendant, je mise sur M. Topp, qui comme sont nom le suggère 🙂 doit terminer au sommet. Je sais, je sais. Mais un peu d’humour ne gâche rien.
M. Gingras, raisonnement qui favorise le fédéralisme, à l’effet que si M. Topp gagne la chefferie en étant, comme vous l’écrivez, plus ouvert au Québec pour mieux défendre nos intérêts, nous allons nous sentir plus confortables dans le Canada, donc, moins enclin à en sortir…automatique.
Je me refuse à priver le Québec de quelque avantage que ce soit sous prétexte que cela pourrait nuire à la cause de l’indépendance.
Je sais que vous me taquinez et ne vous en veut pas.
Seul un imbécile certifié refuserait d’améliorer les conditions du Québec dans la Confédération sous prétexte que cela nuirait à la cause.
Michael Collins, chef de la rébellion Irlandaise, a accepté 90 % des désidérata de ses camarades afin d’avoir la paix au lieu de la guerre. Des irréductibles l’ont assassiné en le qualifiant de traître. Et pourtant, l’histoire lui a donné raison.
Un jour, l’Irlande sera unifiée. L’Angleterre ne demande qu’à se débarasser de cette patate chaude. Tout vient à point à qui sait attendre.
Et en attendant le grand jour pour le Québec, il n’y a pas de petits profits. Tout ce que le Québec aura obtenu entre temps, ne fera pas parti des demandes lors des négociations. Ça ira plus vite.
Carpe diem!
Ayant voté NPD et en étant devenu membre par la suite, je veux avoir mon mot à dire sur le prochain chef. Et qu’il soit québécois ou non, je tiens à ce qu’il soit sensible à ce qui se passe ici. Il nous tournera peut-être le dos par la suite, mais dans une optique de vouloir changer les façons de faire dans le Canada d’aujourd’hui, de peut-être virer la cabane à l’envers, de nous enfoncer ou de nous en sortir, on tente quelque chose.
D’ailleurs le déclin actuel de la place du Québec dans ce pays, a plus de chance de se poursuivre en continuant avec le PC ou en retournant au PLC. Choisir un parti, une vision avant le chef. Si on veut vraiment que le chef ait plus d’importance que tout le reste, il nous faudrait changer la façon de faire, le système et non seulement les pions qui se meuvent sur l’échiquier politique.
Ne vous leurrez pas, le choix du Canada auquel j’adhère présentement en est un temporaire. Tant que nous choisissons de continuer à payer nos taxes à celui-ci, on a notre mot à dire. Et le dire d’une autre façon me semble appropriée dans l’avenir proche. Plus tard on verra bien…
» Sa force: hormis sa détermination, ses compétences et sa vaste expérience, il a l’habitude de se battre contre les establishments.
C’est ce qu’il a vécu au gouvernement Charest. »
Mne Legault
Thomas Mulcair déteste Jean Charest, de toute manière tout le monde déteste Jean Charest. L’establishment aujourd’hui ce sont les lobbys et la mafia. Espérons que les candidats à la chefferie du NPD se prononceront d’ici le 24 mars 2012 sur les enjeux qui tiennent à coeur la population comme la corruption de nos dirigeants et le financement des partis politiques par les grandes entreprises, au lieu des vieux slogans éculés et ressassés « On est là pour aider les familles » et plus d’emploi pour les canadiens, canadiennes.
Combien d’entre vous reconnaitraient Brian Topp dans un centre d’achat ou à l’épicerie et seraient capable de nous dire une seule de ses idées politiques sans tomber dans le cliché (contraire de Topp)?
M. Gingras, vous écrivez : «Je me refuse à priver le Québec de quelque avantage que ce soit sous prétexte que cela pourrait nuire à la cause de l’indépendance.»
Le même genre d’affirmation que celle de M. Duceppe : « La politique du pire est la pire des politiques »
C’est beau et utile pour le Québec et le confort des Québécois mais pas pour le séparer du Canada. Pour aider la souveraineté pure, la séparation, c’est un nouveau bon coup de pied au c.. de la part du ROC, que ça prendrait.
M. Lasalle emprunte, par contre, une idée semblable à celle du chef de la CAQ, quand il écrit au sujet du choix constitutionnel du Québec : « Plus tard on verra bien ». M. Legault dit : « Laissons le choix constitutionnel du Québec à la prochaine génération, elle verra bien ».
Nous sommes dans une impasse à l’égard de la souveraineté. On continue à la prôner comme on le fait depuis si longtemps en espérant que les idées changent comme çà, pour rien… Ou on se vire vers quelque chose d’autre? Le choisi n’est pas valable, vous direz. Mais qu’en savons-nous?
Quand je dis on verra plus tard, force est de constater que l’on doit attendre un changement. Sans changement les plaques tectoniques telles qu’elles sont figées actuellement ne bougeront pas d’un dixième de centième de %. Quelque chose doit changer pour qu’on revienne sur le sujet… Nous ou d’autres qui suivront. Mais quelqu’un y reviendra un jour ou le Canada actuel aura vraiment changé.
Indépendamment des inclinations idéologiques ou politiques que l’on pourrait avoir, j’ai depuis toujours une aversion innée en ce qui concerne les lâcheurs. Ceux qui, au milieu d’une tempête, se refusent à serrer les rangs et envoient promener leurs coéquipiers de la veille encore.
Bien que je sois personnellement de la circonscription électorale (Outremont) de Thomas Mulcair, je ne l’ai jamais appuyé.
Et même si, tout comme moi, celui-ci est natif d’Ottawa, cela ne me motive aucunement à appuyer un individu qui par opportunisme bien davantage que par idéologie – à mon appréciation – a plaqué là un jour passé le PLQ.
D’ailleurs, il aurait pu plaqué n’importe laquelle autre formation que cela ne changerait pas un iota à mon appréciation de ce politicien.
Je doute fortement qu’advenant son (improbable) accession à la chefferie du NPD nous puissions espérer mieux que ce qui nous a jusqu’à présent été démontré de sa part, soit du «girouettisme» et du manque de solidarité.
Avec la tragique disparition du bon Jack, le NPD a beaucoup de pain sur la planche – et nul besoin d’un «loose cannon» à sa direction…
m.Perrier vous décrivez très bien l’Homme, Je n’ai jamais eu confiance en ce m Mulcair, grand Maître du » girouettisme » d’une langue fourchue, ,,juste à le regarder et l’écouter on ne peut être séduit par un tel « arriviste » tout ce que j’espère c’est que les membres du NPD aurons l,intuition que vous avez,,;-)
Voici ce que j’écrivais le 13 septembre dernier.
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1. Brian Topp ayant fait un stage dans l’Ouest du pays devrait être avantagé. N’oublions pas que même si Layton était originaire du Québec, toute son expérience politique c’est construite en Ontario. Si Layton était resté au Québec je suis persuadé qu’il ne serait pas devenu chef du NPD.
2. Thomas Mulcair a le désavantage d’avoir œuvré au sein du PLQ, un parti politique qui ne veut rien faire pour contrer sérieusement la corruption. Il a aussi le désavantage très net de ne pas avoir fait un stage dans le Canada Anglais, particulièrement dans l’Ouest. Ceux qui l’ont connu au PLQ savent qu’il était un peu beaucoup « baveux » et vindicatif. De plus on ne sait pas trop ce qui l’a amené à quitter le parti mafieux qu’est le PLQ de Charest. Est-ce parce qu’il n’a pas obtenu ce qu’il estimait être sa juste part des fruits de la corruption ? Est-ce parce qu’il s’est montré trop impatient pour remplacer Charest et qu’on lui a fait comprendre qu’il était barré ? Peut-être était-ce parce qu’il était trop baveux même avec ceux et celle de son propre parti ? Peut-être qu’un jour nous le saurons.
3. Mulcair a quelques hypothèses devant lui. Premièrement, il peut décider de ne pas se présenter à la course à la chefferie du NPD. Ce faisant, il lance un message clair à tout l’establishment du NPD et aux membres qu’il n’a pas l’étoffe d’un chef. Ce qui, évidemment hypothèquerait toute sa carrière politique. Deuxièmement hypothèse, il se présente comme candidat à la chefferie même s’il sait qu’il a peu de chances de remporter la victoire. Dans ce cas, il se positionne à deux niveaux. Il obligera le prochain chef à marcher les fesses serrées car il n’est pas loin prêt à le remplacer s’il y a un coup dur. En plus, si le NPD devait prendre le pouvoir, il sera perçu comme un ministrable dont il faut tenir compte, surtout s’il a eu des appuis substantiels venant du Québec. Ceci le remettrait en selle pour une prochaine course à la chefferie.
4. Conclusion : Mulcair ne sera pas le prochain chef du NPD mais il continuera à y jouer un rôle important.
******
«C’est avec la logique que nous prouvons et avec l’intuition que nous trouvons.»
[Henri Poincaré]
M. Carré,
Vous venez de me voler mon texte. Honte à vous.
Non c’est une farce.
M. Carré et moi partageons le même ordinateur. Et comme il a été le dernier à écrire un commentaire hier, c’est son nom qui est resté dans la mémoire de l’ordi et je ne l’ai pas remarqué.
Mais bon, l’important c’est le texte. Et comme j’en suis l’auteur, je l’endosse.
«La faculté de citer est un substitut commode à l’intelligence.»
[Somerset Maugham]
De mémoire d’homme, M. Mulcaire a quitté le PLQ parce que le cabinet a refusé de retenir le moratoire envers les éleveurs de porcs. Une industrie qui devrait disparaître de la surface de la terre tellement elle agresse l’écologie. Les Juifs et les Musulmans l’ont compris depuis longtemps.
Je crois que M. Mulcaire place ses pièces sur l’échiquier politique en fonction de l’avenir. Il n’a aucune chance, je l’espère, d’être élu. Après tout, il vient d’arriver et la bienséance dicte de respecter le droit d’aînesse. La deuxième hypothèse du point trois de M. Carré me semble raisonnable.
Verrons-nous le NPD au pouvoir à Ottawa? Pourquoi pas? Il est bien au pouvoir dans des provinces. Ce sont les mêmes électeurs… Soyons patients.
Est-ce que Monsieur Carré et Monsieur Drouin seraient une seule personne ? Une pour féliciter ou approuver l’autre de ses écrits, sur le même ordinateur ?
Est-ce que ce genre de situation est acceptable au site Internet « Voir.ca » ?
M. Bousquet,
Je suis désolé de vous décevoir mais je partage le même ordinateur que M. Drouin car je suis chambreur chez-lui. Est-ce que «Voir.ca» défend ça? Seriez-vous enclin à voir des complots un peu partout ? Ça se soigne ça aussi …
B.C.
Laval
M. Bousquet,
Bon d’accord, j’avoue ! Je suis aussi Yalpé Nismou et John Bull. Je suis également cet ineffable M. Rioux ( dont j’oublie le prénom) ainsi que Guy Guay et Warren Peace.
Si je réussi à me souvenir de tous les autres, je vous le dirai, promis.
B.C.
Laval
M Carré ,
Celà ne nous regarde pas que vous partagiez le même ordinateur que M Drouin.
L’important est ce que vous pensez !
Je ne pense pas que M Mulclair soit élu à la chefferie.Et si M Layton a eu l’appui de plusieurs québécois ce n’est pas dû à M Mulcair mais à la personnalité de M Layton.
M Mulcair est très différent !
Il lui faudra beaucoup de cartes de membres..Ca c’est le défi !
Vous avez bien raison.
B.C.
Laval
Je crois que M. Mulcair a des chances d »être élus chef du NPD. Mais il n’y a rien de certain. J’espère que les NPDistes du ROC vont se rendre compte que Mulcair représente peut-être un réel espoir de réconciliation.
Si Brian Topp est nommé ce sera la preuve qu’un Québécois peut difficilement faire sa marque sur la scène fédérale. Faut dire que le ROC y a gouté avec Trudeau, Chrétien, Dion et … Coderre ( ça c’est une farce ).
B.C.
Laval
Mulcair est marié et père de deux enfants. Il est l’arrière-arrière-petit-fils d’Honoré Mercier.
L’honorable Honoré Mercier (15 octobre 1840 – 30 octobre 1894) était un avocat, un journaliste et un politicien du Québec, au Canada. Il fut premier ministre du Québec du 27 janvier 1887 au 21 décembre 1891, étant le chef du Parti libéral.
Mulcair étudie les sciences sociales au collège Vanier puis entre à la faculté de droit de l’université McGill, où il obtient un B.C.L. et un LL.B.
Il exerce d’abord sa profession, puis participe à de la traduction juridique. Il enseigne au campus de Québec du Collège régional Champlain, ainsi qu’à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Expert en causes linguistiques, il est notamment sollicité par le Conseil de la langue française et l’organisation Alliance Québec.
Un batailleur et un parfait bilingue, M. Mulcair aurait de meilleures chances de devenir Premier-ministre canadien, que l’effacé et peu connu M. Topp de l’Ouest, qui n’a jamais siégé au Parlement canadien.
Êtes-vous devenu le propagandiste officiel de Mulcair ?
Pauvre de lui … comme le disait un ancien illustre clown.
B.C.
Laval
Et vous, vous, M. Carré, vous êtes aussi M. Drouin et M. Guy A. Guay, peut-être ? Dédoublement de personnalité à première vue.
Vous êtes dur de comprenure M. Bousquet.
Je suis aussi Yalpé Nismou et John Bull. Je suis également cet ineffable M. Rioux ( dont j’oublie le prénom) ainsi que Guy Guay et Warren Peace.
Ha! Ça me revient ajoutez dont François 1, Rod et Benton.
Si je réussi à me souvenir de tous les autres, je vous le dirai, promis.
B.C.
Laval
Pendant qu’un Thomas Mulclair candidat accepte de se voir représentant du Québec pour la course à la chefferie mais qui -immédiatement rappelle que le Québec n’est qu’une région géographique dans le Canada-. On se doute que les mesures symboliques du NPD pour le Québec ne résisteront pas longtemps à la réalité du poids géopolitique du Canada qui en tant que majorité anglophone peut très bien oublier une population périphérique de francophones en décroissance démographique.
Bref, T.Mulclair n’est ce qu’il est, un politicien anglophone qui se définit Canadien, qui tolère ce qui reste de la loi 101 par calculs qui n’a cure de l’épanouissement du Québec. Il travaille pour le tout canadien et qui en tant que notable libéral d’origine a tout de la culture politique du vieux libéral de la confédération.
Qu’au Canada npdiste, l’on se méfie d’un transfuge qui provient d’un parti libéral provincial ou pas cela se comprend. Le côté bagarreur politicailleur de Mulclair convaincu de ses vérités en fait un politicien typique dont l’ambition est l’idéal type. Le NPD de l’Ouest préfère ça se comprend les néo démocrates de première conviction.
Les reconvertis au NPD comme Mulclair et Boivin sentent l’opportunisme politicien!
M. Pierre Bouchard, tant que le Québec continuera à vouloir demeurer dans le Canada, comme Province, il demeurera une région géographique du Canada, ce qui n’est pas une invention de M. Mulcair.
Il est sorti du PLQ justement parce qu’il a dénoncé ce parti à cause de mauvaises actions qu’il dénonçait.
M. Bousquet,
Concernant le départ de Mulcair du PLQ, à la place de dire n’importe quoi, je vous invite à visiter cette page du Devoir.
http://www.ledevoir.com/motcle/thomas-mulcair/8/
Lisez particulièrement le titre suivant : «Lettres: Mulcair prépare-t-il un mauvais coup?». On le sait le PLQ et le maire Vaillancourt de Laval sont très copains-copains, surtout à cette époque (2005).
Un peu de rigueur et d’honnêteté M. Bousquet. Ça vous changera …
B.C.
Laval
Thomas Mulcair n’a aucune chance de remporter la chefferie du New Democrat Party.
Ce parti national rocanadian a remporté le « jack pot » au Québec lors des dernières élections en raison de facteurs totalement étrangers à son programme politique.
Poser la question est y répondre. Est-ce que le NDP, sans la Jackmanie, cette grande empathie pour le « bon Jack » et son humanisme, rééditera les résultats du 2 mai dernier lors des prochaines élections ?
On peut compter le nombre de membres NDP au Québec sur les doigts d’une seule main.
Les candidats NDP élus au Québec le 2 mai dernier, de parfaits inconnus dans leur propre parti comme au Québec, doivent se faire pro-rocanadians dans leur parti pour y espérer prendre du gallon, se faire « best from Kwibek in the west » of the « best from Kwibek in the west ».
D’ici d’imprévisibles soubresauts constitutionnels, le Rocanada et ses partis nationnaux ne verront pas d’utilité – comme chez PET et Crétin, des Québécois ayant déjà très bien répondu aux « besoins » du Rocanada – de voir un(e) Québécois(e) à la tête de leurs partis politiques donc, qui plus est, à la tête de leur gouvernement national d’Ottawa.
P.S.: Nycole Turmel est cheffe » INTÉRIMAIRE » qu’en raison des dernières volonté du regretté bon Jack.
Monsieur Mulcair aime beaucoup faire le beau ! Il adore s’écouter parler ! Il apprécie beaucoup voir sa belle barbe a la tivi . Il est l’ami de tout le monde . Il aime les francophones , les anglophones et les allophones …off course !
S’il était vendeur d’assurance ou d’autos usagées il serait le vendeur du mois 12 fois par année ! On se demande même si un spécimen d’humain semblable va au petit coin !
Il y’ a les narcissiques détestables comme Lucien Bouchard et ceux de la catégorie des bons gars ! Je n’aime ni les uns et ni les autres .
De tout façon le NPD est un parti fédéraliste centralisateur et pas très connu au Québec !Pour survivre ce parti devra améliorer ses performances en dehors du Québec et en cela un chef québécois n’est pas la meilleur solition pour eux !
M.Bousquet m’a bien compris et fait semblant de…
Je vois dans le NPD, le vieux jeu qui consiste de faire d’un parti fédéral le parti du Québec cela a été essayé avec le Parti Libéral fédéral de Laurier à Trudeau. Avec Chrétien cela a été tenté mais c’est le BQ qui a ce moment en tant que parti fédéral souverainiste, voie nouvelle à ce moment qui a coupé l’utilisation au Québec de J.Chrétien comme roi nègre.
Que des Québécois souhaitent voir maintenant en T.Mulclair, un nouveau Laurier ou St Laurent défendant les couleurs du Québec sur tous les dossiers rêvent parce que c’est le cumulatif de l’échec des Laurier, St Laurent et Trudeau face au Canada qui a détruit le PLC ici.
Et oui, Mulclair en tant qu’ex libéral est un fédéraliste militant qui a combattu la loi 101 avant de prendre une distance contre cette première prise de position naturelle. Mulclair s’est associé au vice président du non en 95: J.J.Charest. Tout cela m’éloigne de ce Mulclair tout comme je m’oppose à un NPD qui régionalise le Québec.
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=3020
(….) D’un homme, bête des médias, qui se targue d’être épris de justice et de défendre le Québec, on aurait pu s’attendre à des déclarations sur les agissements de l’État canadien à l’égard du Québec une fois rendu à Ottawa.
A-t-il dénoncé les dépenses illégales faites lors du référendum de 1995, Option Canada, le mal nommé love in ? A-t-il au moins critiqué la Loi sur la Clarté de Stéphane Dion et la menace de partition du Québec ? S’est-il engagé à réparer le coup de force de Pierre Trudeau et de sa constitution de 1982 ? (….)
(…) Rien de tout ça (…)
http://www.claudejasmin.com/wordpress/?p=1693
-« Bon Jack » Layton, regretté chef du NPD, charismatique et fort jovialiste, guilleret et sautillant, sympathique, tout le monde en convient, est mort et ce Thomas Mulcair serait favori pour lui succéder. Mais « Je me souviens » n’est pas qu’une vaine devise et les Québécois doivent se souvenir d’un Mulcair francophobe qui a milité un temps pour démolir l’indispensable « Charte » de Camille Laurin.-
Au sujet du NPD, si le parti au Canada est associé au Québec ça ne l’aidera pas puisque on soupçonnera le NPD d’accorder un traitement au Québec, on connaît la rengaine d’autant que les Québécois connaîtraient le péché du penchant ethnique selon les anglophones.
Plus que ça, il y a plus que les vilaines manies tribales dénoncées chez les peuples démographiquement faibles comme les Québécois. Il y a les différences culturelles plus nobles à réfléchir et dans celles ci, il apparaît que le Québec vote plus au centre gauche qu’au Canada alors la question se pose si l’opposition officielle dans la tête des Canadiens finalement ne se trouve telle pas toujours au Parti Libéral du Canada.
Sur le Canada de Vancouver à Toronto, on sous estime le déclin du PLC. Rien n’indique précisément en Ontario, que le PLC soit fini à cause de l’impopularité d’un Ignatief. Le Parti Libéral d’Ontario malgré 49% de participation est réélu a quand même fait mieux que les conservateurs ontariens et que le NPD local qui a encore fini troisième malgré 7 sièges de plus.
Le NPD fédéral et le pouvoir futur à Ottawa incertain.
Cette course sera longue. Très longue. Le vote est prévu pour le 24 mars 2012. »
Juste avant la fin du monde, ouf!
Ouf! Voilà qui s’avère tout de même rassurant…
En effet, personne ici – à ce que j’aie pu détecter – n’appuie l’arriviste qu’est Thomas Mulcair. Pour des raisons variées, certes, mais quoi qu’il en soit personne n’embarque.
N’empêche qu’un gros problème demeure: qui fera éventuellement face à Stephen Harper en tant que leader de l’Opposition officielle au parlement?
Tout un problème, et vraiment personne en vue apte à la fonction.
M. Perrier, vous reprochez quoi exactement à M. Mulcair qui pourrait être dangereux pour nous et pour les autres Canadiens ?
M.Bousquet semble vouloir susciter la controverse encore une fois !
Peut-on dans un monde démocratique ne pas aimer un politicien ou un autre personnage publique sans toujours devoir s’excuser et s’expliquer sur le pourquoi .
Si on n’aime pas madame Marois comme CHEF du PQ M. Bousquet fait des petites crisettes !
Si on aime pas PKP et/ou Labeaume M.Bousquet s’agite !
Si on aime pas Mulcair M. Bousquet pose LA question a savoir en quoi Mulcair représente un DANGER pour le Québec !
On peut très bien ne pas aimer Mulcair sans qu’ il représente un DANGER pour le Québec . Sa façon de parler , son image de Monsieur Immaculé ect…
M. Bousquet se donne le droit de pourfendre et de discréditer les Jacques Parizeau , Curzi , Lapointe et de ridiculiser les gens qui croient encore au projet souverainiste tout en jouant au grand démocrate quand les autres expriment des opinions qui vont a l’encontre de ses principes .
M. Perrier, vous écrivez que M. Mulcair est un arriviste. Je lis dans mon dictionnaire qu’un arriviste est une personne qui veut téussir à tout prix ; ambitieux et sans scrupules.
Qui veut réussir, pas de problème et qui prend les moyens corrects pour y arriver, pas de problème mais il y en a un à : sans scrupules.
M. Mulcair a déjà fait quoi exactement, pour démontrer qu’il est sans scrupules ?
Il n’y a pas de mal à demander pourquoi une personne est un arriviste ou qu’elle ne mériterait pas notre respect, ce qui pourrait être utile à celui qui questionne. Est-ce que cette personne n’est pas honnête ? Elle aurait volé quoi à qui comment ou ? Ou est-ce que nous ne lui aimons simplement pas la face, la barbe ou le ton de la vois, simplement ? Nous devons être en mesure de le dire ou de l’écrire clairement sauf, si nous l’ignorons. Quand je critique M. Parizeau, que j’admire de façon générale, sauf quand il s’enfarge, j’écris pourquoi. C’est important, autrement, ça ne veut rien dire. Vous, quand vous me critiquez, vous en écrivez la raison clairement.
En lisant l’article de Vincent Marissal sur Thomas Mulcair intitulé «Les deux personnalités de Thomas Mulcair» je me disais que ça serait intéressant de voir cet homme affronter Harper et tous ses sbires.
Le Mulcair du NPD ressemble à un petit mouton comparé au Mulcair du PLQ.
Du temps qu’il était ministre de Charest, je détestais cet homme arrogant et vindicatif. Je ne l’aime pas tellement plus aujourd’hui. Mais bon dieu que j’aimerais ça le voir monter aux barricades pour affronter le PC et Harper.
«En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables.»
[Georges Clemenceau]
T.Mulclair est un politicien de convention dont le pays est le Canada.
C’est un ancien libéral et étudiant en droit de McGill qui un jour devient un social démocrate. En tant que transfuge, on ne trouve pas trace de motifs quant à ce changement. Tout procéderait d’une évolution tranquille et plutôt invisible chez lui qui l’amènerait du PLQ au NPD.
Moi je vois essentiellement la continuité d’un politicien fédéraliste québécois qui dans le NPD par la carotte plus que le bâton à ce moment là a travaillé contre les souverainistes comme lieutenant d’abord de J.Lawton. Maintenant Mulclair tient à être chef et subtilement auprès de la direction du parti tiendra à se faire élire chef afin de contrôler le Québec et le garder dans le camp du NPD.
Cette approche connue est celle des libéraux fédéraux avec Laurier et Trudeau.
Sur le plan social, il y a lieu de douter par ailleurs du caractère social démocrate de T.Mulclair. Sachant être bilieux, abrasif ou courtois à ses heures.
Thomas Mulclair a tout du politicien de carrière, conclusion de ce blogueur ici.
Je ne crois pas en T.Mulclair, ancien compagnon de route de J.J.Charest.
M. Bouchard, vous écrivez : «Sur le plan social, il y a lieu de douter par ailleurs du caractère social démocrate de T.Mulclair. Sachant être bilieux, abrasif ou courtois à ses heures. »
Je l’ai écrit plus haut : «Mulcair étudie les sciences sociales au collège Vanier puis entre à la faculté de droit de l’université McGill, où il obtient un B.C.L. et un LL.B.»
Vous ajoutez : «Je ne crois pas en T.Mulclair, ancien compagnon de route de J.J.Charest »
Justement, M. Charest l’a sorti, parce qu’il n’écoutait pas ses mauvais conseils. M. Mulcair penchait plus vers le social et l’éthique.
M. Mulcair est fédéraliste, c’est normal qu’il ne soit pas en faveur des séparatistes.
Vous le trouvez : «bilieux, abrasif» Il l’est avec ses adversaires, pas plus que M. Duceppe. Pas facile pour leurs députés et leurs adversaires mais ça pourrait être bon avec les électeurs puisqu’il s’est fait élire député du NPDE, dans un comté rouge foncé, avant que le NPD ne soit populaire au Québec. Une surprise du temps.
D’accord avec le dernier commentaire de M. Drouin, au sujet de la capacité de M. Mulcair d’affronter M. Harper.
J’arrive dans ce débat comme un vieux cheveu usagé dans une soupe toute fraîche.
Pour moi l’essentiel, c’est que le NPD soit capable de présenter une opposition vigoureuse au mouvement (ou à l’inertie, ou au recul) harperien. Pour le moment, en dépit de ses nombreuses tares, Mulcair me semble être celui qui pourra le mieux talonner et critiquer les rétrogrades qui gouvernent le Canada en ayant obtenu la majorité des sièges sans avoir gagné la majorité des votes.
S’il le faut, nous, de la rue et de la société dite civile, nous allons devoir épauler les néodémocrates en espérant que les épaves libérales se joignent au combat, si jamais ces représentants d’un parti en ruines daignent combattre le harperisme délétère.
Si un autre que Mulcair peut assurer une rude opposition, qu’on l’élise. Mais Mulcair est un rude combattant en dépit de certains épisodes peu glorieux de son passé.
Peut-être me trompé-je! Mais je suis prêt à essayer Mulcair.
JSB
Je suis bien d’accord avec vous.
Mais je dois dire que lorsque Duceppe était à la tête de son armada de députés venant du Québec, ce dernier faisait une foutue de bonne job pour talonner non seulement le parti au pouvoir mais aussi pour rappeler à l’opposition la nécessité de tenir en compte les attentes du Québec.
N’oublions pas non plus que Gilles Duceppe a souvent été considéré par les analystes politiques du ROC comme l’un des politiciens les plus honnêtes et les plus compétents. Je commence à m’en en ennuyer … 😉
«Il ne faut pas pleurer pour ce qui n’est plus mais être heureux pour ce qui a été.»
[Margueritte Yourcenar]
Rien n’empêche le NPD de désigner Thomas Mulcair comme adversaire officiel de Stephen Harper lors de débats en Chambre. De plus, rien n’interdit de faire face à Stephen Harper à l’aide plusieurs députés désignés à cette fin. Il y en aura pour tout le monde.
Comme M. Harper n’appréciait pas que ses ministres se mettent en valeur, qu’il préférait, soit porter le flambeau lui même, soit ne pas répondre du tout aux questions, l’adversaire désigné de Stephen Harper aura beu dire et beau faire, si Sa Majestée choisie d’ignorer son interlocuteur… ce dernier gaspillera sa salive. Alors, il importe peu d’interpeller Sa Majesté. Cause toujours…
Sauf si son nouveau statut de majoritaire lui a fait jetter du lest. Alors là, tout est possible. On verra bien.
Pour les ministres méprisants, il y en a eu, la période des questions est uniquement celà, pas une période de questions et réponses. Si le respect des électeurs a la cote, il est permis d’espérer une saison de comportement civilisé.
Serge Gingras, je partage largement votre analyse. Que Mulcair devienne ou non le chef, le problème n’est pas vraiment là.
Il va falloir que Mulcair soit appelé à intervenir souvent en faisant preuve de pugnacité et de détermination. Il va falloir, me semble-t-il, qu’il évite de manifester une agressivité délirante et démesurément courroucée, laquelle ferait plus de tort que de bien. Face à Harper, le «grand gagnant», minoritaire quoi qu’on en dise (je pense au vote de la population et non pas au nombre de députés), il va falloir foncer avec une certaine vigueur, sinon avec une vigueur certaine.
Il va aussi falloir que les néodémocrates développent leurs arguments en prouvant qu’ils sont bien documentés et qu’ils savent de quoi ils parlent.
Pour faire une digression qui n’en est pas une, je rappelle qu’il y a presque quatre ans je vivais dans le sud-ouest et que «mon» député bloquiste était Thierry Saint-Cyr. Cet homme connaissait, de manière remarquable, les dossiers concernant sa circonscription électorale et il n’était pas facile de le mettre en boîte. Il faut dénicher de nombreux Thierry Saint-Cyr.
Si nous revenons au NPD il est clair que d’excellents députés devront émerger de l’incognito dans lequel ils sont emprisonnés. Il va falloir que Mulcair ne soit pas le seul à mener des débats clairs, vigoureux et bagarreurs, si nécessaire.
En fait, les défis du NPD sont les suivants:
1) Le Québec!
2) Ne pas se diviser de manière irréparable pendant la longue course devant mener à l’élection d’un chef.
3) Être de bons batailleurs parlementaires qui sauront garder leur calme. La force de Harper, c’est qu’il semble toujours marqué au sceau d’un calme olympien.
4) Laisser une chance à divers députés, jeunes ou plus âgés, lorsque ces députés feront la preuve qu’ils sont compétents et capables de combattre, avec fougue et détermination, l’affreux parti harperien.
5) Tout faire pour sauvegarder l’héritage le plus positif de Jack Layton, cet homme qui, plus qu’Ed Broadbent, a su rassembler et «unifier» les troupes de ce drôle de parti.
Ce sont là mes réflexions, très discutables.
JSB
Le député Boulerice du NPD qui s’est associé à QS connaît bien les origines libérales de T.Mulclair, ne l’appuyant pas, on croit comprendre pourquoi.
Il faudrait rappeler par ailleurs qu’il y a autre chose que l’accident néodémocrate atterri dans l’opposition officielle que l’opposition libérale fédérale aussi minée soit telle par son ex gouvernance infecte existe toujours et idem pour le BQ et celui ci n’est en soi pas plus insignifiant en nombre que l’ADQ à Québec. Que la chef du P.Vert existe autant à Ottawa que la voix solitaire d’A.Khadir à Québec.
À lire en complément et par ailleurs cet article de Denise Bombardier dans de beaux moments qui en (s’attardant trop peu sur l’origine d’un sondage) n’en traduit pas moins l’esprit du temps individualiste.
Référence hors sujet partiel puisque la mobilisation politique dans sa faiblesse est le sujet sous-jacent de l’article.
Article d’aujourd’hui au Devoir, je ne donne pas le lien, car notre message est autrement en observation et suspendu. Voir n’aime plus les hyper liens.
M. Bouchard, le Parti communiste fait partie de de Québec solidaire, ce que place ce parti pas mal à gauche avec ses supporteurs. Si le NPD veut finir par gagner au fédéral faut qu’il tire un peu moins à gauche, ce que pourrait réussir à faire M. Mulcair, pas M. Topp qui vient directement des syndicats. et de la gauche du NPD.
Le BQ avait dans l’ensemble de bons députés, on a accusé le Bloc de s’être trop institutionnalisé à Ottawa peut être en partie mais maintenant les députés NPD vont parler du Québec en tant que région, partie du Canada dont les membres québécois au NPD ne dépassent pas 3,000 individus.
Le NPD lui même selon Mulclair dispose de -plusieurs arbres mais peu de racines au Québec-, ce qui en dit long sur ce qu’est la créature néodémocrate ici.
Quant à Mulclair, en tant qu’ex libéral, il n’aura d’autre but effectivement que de placer le mot centre autour de celui de gauche. Par le centre, Mulclair va essayer si chef de droitiser sérieusement le NPD afin d’en faire au Québec et au Canada le nouveau Parti Libéral du Canada sans le nom.
Les opposants canadiens de Mulclair à l’extérieur du Québec vont s’opposer à celui ci en tant que 1- représentant du Québec et 2- ex libéral provincial et fédéral au profil incertain.
En général, l’expérience NPD à moins d’un (effondrement complet du système financier à la 1930) sera celle de la standardisation politique centriste comme on la retrouve dans le Parti Socialiste français par exemple tout comme le NPD n’échappera pas au fil du temps aux dilemmes de la question québécoise au Canada.
L’optimisme ici des Gingras et Baribeau au sujet du NPD est totalement surfait.
En complément d’argumentation. L’appui des Romanow et Ed Broadbent à B.Tropp en dit long aussi sur l’intérêt du bon vieux NPD de gauche pour le Québec. Broadbent a appuyé tout comme Romanow (ce dernier par Trudeau et sa constitution) les libéraux fédéraux contre l’objectif d’un pays québécois.
Le NPD ou la dernière illusion électorale d’une nation perdue en elle même, désabusée politiquement prête à immoler la majorité de ses politiciens coupables ou innocents qu’importe pèle mêle!
***«L’optimisme ici des Gingras et Baribeau au sujet du NPD est totalement surfait».*** Pierre Bouchard dixit!
Monsieur Bouchard, vous avez peut-être raison mais l’avenir se chargera de nous le faire savoir. Pour l’instant je crois que LE CHAMP DES POSSIBLES reste encore ouvert sur d’éventuelles surprises, soit pour vous, soit pour Serge Gingras et moi-même!
JSB
La soummission tranquille des québécois à la majotité des neuf autres provinces canadiennes amène bien plus de conséquence néfaste que les quelques années de turbulance prévues par madame Marois advenant un OUI majoritaire lors d’un référendum.
Depuis 2003, le Québec est à la merci d’un régime corrompu libéral souvant comparé à Palerne qui confond les intérêts personnels des amis libéraux avant ceux de la nation.
A Ottawa, le Québec s’est marginalisé plus que jamais ayant préféré pour une eunième fois faisant confiance à des partis fédéralistes n’ayant que le nom qui les différencient mais tous de la mème idéologie centralisatrice monarchique fédéraliste.
Notre histoire mal enseignée est travestie, revisée, charcutée ne laissant que les pans favorables à l’unité canadienne tandis que nos forces inovatrices se trouvent paralisées toujours par les mêmes débats que ce soit pour la construction d’un amphithéatre sportif ou l’obtention de contrats de navire ou d’entretien de la marine « royale » sans compter qu’on laisse pourrir le Pont de Québec en promettant un nouveau pont Champlain de 5 milliards entiement financé par Ottawa à même nos impôts rentabilisé par des postes de payage vers les coffres des PPP avec 10 années de chicane en prime entre le municipal, le provincial, le fédéral et la mafia.
Quel beau programme!
Le gouvernement « canadian » nous met devant des faits accomplis en matière de politique étrangère souvant à l’encontre de nos moeurs politiques traditionnels jugeant sans doute que les québécois sont inaptes en la matière tout en fermant les yeux sur la corruption endémique qui rentre comme dans un moulin au Québec par la grande porte que les fédéralistes ont eux-mêmes ouverte lors du référendum de 95 pour arriver à leur fin.
Merci M. Baribeau. 🙂
Le devoir de tout Québécois de gauche, ce que je suis, je suis même de l’extrème gauche, qu’il soit fédéraliste ou nationaliste bon teint, est de soutenir le NPD tant et aussi longtemps que le NPD restera un parti de gauche, gauche centre, comme sur la rose-des-vents.
Les Libéraux se prétendent de centre gauche, laissons leur la place. Nous voulons le NPD à gauche des Libéraux. Il faut tout de même avoir un choix raisonable.
Pour ce qui est du combat pour l’indépendance du Québec, ce n’est pas ce parti fédéraliste qui va nous encourager à quiter le nid. Il revient aux Québécois à faire ce choix à l’échelle provinciale. A chacun son combat et chez-soi.
Si jamais, pour des raisons bassement électoralistes, le NPD mord la mains qui l’a nouri, c’est-à-dire, nous, les Québécois, la solution évidente sera de ne pas reconduire ces ordures lors des prochaines élections. Le cas échéant, je voterai pour les Marxixtes-Léninistes pour embêter ces fédéralistes bornés. Ce serait tordant de voir 60 Marxistes-Léninistes à Ottawa. Nous avons plus d’une corde à notre arc. Nous répondrons au mépris de nos aspirations légitimes par un équivalent du Parti Rhinocéroce, mais en plus virulent. Au mépris, l’humour noir. Voilà une agréable réponse.
Puisque la politique ça n’est plus sérieux, aussi bien rire. On redeviendra sérieux plus tard.
Aux élections françaises, il y a un candidat, du genre gauliste, qui propose de sortir la France de l’Europe de la zone euro et de reprendre possession du droit de battre monnaie, comme sous De Gaule. Comme la Suède et le Danemark. Il manque de soutient mais pas d’intelligence. Ici, au Canada, il n’y a personne de ce calibre. Quand ce Christ arrivera, il faudra le suivre. En attendant, jouons le jeu avec les doigts croisés derrière le dos. Cause toujours! pensera-t-on. Tu ne perds rien pour attendre.
En attendans, je cours me noyer dans la lecture. Ça me fait du bien.
J’ai quelque peu de la difficulté à donner la préséance à un outil, un moyen d’orienter les politiques un peu plus vers la gauche ou un peu plus vers la droite au détriment d’une stratégie permettant d’acquérir toute notre autonomie. En effet, personnellement, je serais porté d’abord à être complètement maître chez-nous, à se doter d’un pays puis, à le doter d’un modèle social nous convenant le mieux.
J’ai toujours pensé que la démarche la plus importante à faire était de se doter de notre souveraineté. N’est-ce pas ce qu’on lit dans les premières lignes de la déclaration d’indépendance des USA :
****«Lorsque dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l’ont attaché à un autre et de prendre, parmi les puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l’opinion de l’humanité oblige à déclarer les causes qui le déterminent à la séparation.»******
[La Déclaration unanime des treize États unis d’Amérique réunis en Congrès le 4 juillet 1776 à Philadelphie]
Être souverain ou être de gauche ? N’est-ce pas ce balancement continue entre les deux stratégies qui fait en sorte que jamais nous n’avons réussi à actualiser ni l’une ni l’autre. N’est-ce pas là un exemple patent de l’expression «à vouloir courir deux lièvres à la fois on en attrape aucun».
Cette division de nos forces nous tue littéralement et laisse le champs libre à tous ceux à qui profite le statu quo.
Il vaut mieux d’être un soldat vivant qu’un héros vivant.
«Il y a les esprits forts et les victimes : on mène ou on est mené.»
[Paul Auster]
M.Drouin, certains rêvent de gouvernement mondial pouvant gérer des milliards d’humains, un mythe dangereux provenant de la mamelle d’un universalisme pur et dur coupé des réalités nationales et locales qui restent pourtant déterminantes.
Première fois que j’essai la nouveauté répondre, jamais trop tard pour innover.
M.Dupont d’Aignan est ce candidat gaulliste voué à 3% au premier tour de l’élection présidentielle pourvu d’au moins de ses convictions qui néanmoins probablement sait qu’une période de turbulence pourrait affecter une France qui revient au franc mais par la suite, la France sans l’euro s’en porterait mieux et retrouverait une souveraineté économique diminuée par l’Union Européenne actuelle.
L’émission Pas Couché que j’ai vu hier soir également à TV5.
Sur le vote NPD au fédéral ou communiste (!) en laissant la question du Québec se régler au provincial. La voie souverainiste en étant refoulée à Québec également par Legault rappelle que de tout séparer en politique c’est faire fausse route.
À cette heure, F.Hollande sera le candidat socialiste modéré de centre gauche, centre pour la présidentielle pas trop rouge pour battre Sarkozy ce qui rappelle le sens de mon message plus haut monsieur Gingras. Quitte à faire usage du pléonasme sur le cas de Hollande.
Évidemment de tout coeur pour la défaite de Sarkozy dont la méchanceté politicienne est tellement imbuvable.
Lisant les derniers commentaires de ce dimanche après midi, si les Québécois votent sans cohérence ne s’en tenant qu’à l’image des chefs. C’est que l’état des lieux, le statu quo semble accepté par défaut.
C’est que le Québec est à OFF ou sur le pilote automatique de sa résignation. Le Québec a été conservateur avec un catholicisme pesant et intégriste (1870-1950) maintenant il est conformiste à travers un individualisme fondamentaliste à haute teneur d’indifférence plus que jamais en ces heures.
Ce qui ne dérange et ne dérangera pas Thomas Mulclair, J.J.Charest, F.Legault ce qui dérange Mme Marois mais qui attends pour sa part stupidement que la température politique change ce qui relève de la pensée magique!
Legault dont la démonstration serait qu’il se casse la gueule en campagne électorale par exemple. Plausible et possible en politique comme le dit souvent ici Denis Drouin, rien n’est joué à l’avance en politique mais c’est attendre seulement par la faute de l’adversaire de pouvoir rehausser sa crédibilité de pm sans chercher à le faire par soi même. Alors, Pauline Marois en cela c’est jouer avec le feu par l’attente, l’immobilisme pour gagner.
Le Québec a déjà dormi M.Goyette entre 1900 et 1936 de façon quasi complète alors aujourd’hui par lui même sans l’aide des curés il prend des somnifères à la journée et il dort dans le sillage de la rumeur informatique et de la technophilie à la Steve Jobs devenu saint de la techno!
Dans l’attente d’un sauveur politique, d’un Jean Lesage qui ne viendra probablement pas. Et Mulclair et Legault n’en sont pas de cette race de prophètes rêvés de la politique aucunement!
Mes excuses, Monsieur Bousquet.
J’arrive un peu tard ici, après que vous ayez critiqué – à juste titre, d’ailleurs – mon emploi du mot «arriviste» pour qualifier M. Mulcair. Ce mot «arriviste» n’était de toute façon pas mon premier choix, puisque je l’ai tout simplement repiqué d’un commentaire précédent de M. Michel Asselin, lequel répliquait à un commentaire de ma part où je parlais de l’opportunisme de M. Mulcair.
Opportuniste, voilà plus correctement comment je définirais M. Mulcair.
Mais, peu importe vraiment ces précisions sur des virgules ou des trémas, le fait demeure que M. Mulcair ne me plaît aucunement.
Qu’il soit fonceur, batailleur, acharné, et tout le tra-la-la, fort bien.
Sauf que je le trouve quelque peu roublard et beaucoup plus proche de ses humeurs variables au gré des circonstances que des «intérêts supérieurs» des causes qu’il pourrait prétendre appuyer.
M. Mulcair est d’abord et avant tout en politique pour lui-même, pour sa carrière.
(Cette opinion de ma part ayant d’ailleurs fait réagir mon épouse par un commentaire à l’effet que ces politiciens ne sont-ils pas tous, d’abord et avant tout, là pour eux-mêmes? Un constat – hélas – possiblement très réaliste…)
Il y a seulement THE BIG TOMASSI qui, lui, voulait notre bien. Et, dans une certaine mesure il l’a eu!
JSB
M. Perrier, le seul fait que M. Mulcair soit entré en conflit avec M. Charest sur 2 cas minimum où M. Mulcair penchait sur le bon bord des loisirs et de l’environnement, lui donne déjà des bons points.
M. Mulcair a la mèche courte mais pas plus courte que M. Duceppe qui avait l’air souvent enragé et n’avait pour sourire qu’un rapide rictus, à la Lévesque.
Pour ce qui est des politiciens opportunistes, votre épouse a bien raison de penser qu’ils le sont pas mal tous. Ceux qui ne le sont pas ont perdu aux élections. Même les humains qui ne sont pas opportunistes, ont de la difficulté dans la vie. Je crois qu’il faut l’être un petit peu, pour se sortir de la misère tout en conservant de bons principes de base d’honnêteté pour nous respecter nous-mêmes..
Merci bien pour cette excellente réponse, Monsieur Bousquet.
N’empêche qu’avoir la mèche courte s’avère rarement une bonne caractéristique lorsque l’on fait de la politique. Un domaine où les sourires niais en embrassant des bébés qui ne sentent pas toujours la rose (car la couche pleine) fait davantage de kilométrage…
Ah… et puis l’opportunisme, je m’en accomode fort bien. Sauf si je sens que c’est aux dépends de quelqu’un de vulnérable. D’un électeur, par exemple…
Non, M. Mulcair n’est pas du tout dans mes sympathies.
Enfin, ne vous en déplaise – et c’est avec beaucoup de regret que je me dois de vous l’écrire – je suis totalement en désaccord avec cette idée «des bons points» que vous créditez à M. Mulcair pour avoir – soit disant… – penché du «bon bord» des loisirs et de l’environnement.
Parce que, à mon appréciation (possiblement erronée), M. Mulcair ne penche jamais que d’un seul bord: le sien. Et si c’est le «bon bord», tant mieux. Mais, autrement…
(Bon, à présent je me risque avec la touche OUBLIER… pardon, la touche PUBLIER.)
Se pourrait-il que Mulcair avait des ambitions politiques qui auraient pu faire ombrage à son chef et à ceux qui étaient proches du chef ?
Je l’ai écrit précédemment, Mulcair a des atouts certains. Tout comme Charest en avait avant de quitter le PC pour s’installer avec le PLQ.
Je ne crois pas que Mulcair devienne le chef du NPD. Un establishment, c’est difficile à battre. Nous aurons donc une meilleure idée de ses compétences de leader dans la façon qu’il jouera le rôle qui lui sera dévolu une fois que le nouveau chef du NPD sera connu.
Que ça soit Mulcair ou Topp le prochain chef du NPD, ce parti politique strictement fédéraliste ne m’aura pas comme supporter aux prochaines élections fédérales. Mais à dire franchement, je préfère voir le NPD tenir le rôle d’opposition officielle que le Parti libéral du Canada.
«Quand tu vois la lumière au bout du tunnel, attention ! C’est peut-être le train.»
[Anonyme]
Denis Drouin écrit:
*****«Mais à dire franchement, je préfère voir le NPD tenir le rôle d’opposition officielle que le Parti libéral du Canada.»*****
Vous me comblez et me ravissez, cher Denis Drouin. Votre phrase contient un tonique revitalisant.
Moi qui ne suis ni prophète ni oracle ni devin, il m’arrive de penser que le règne des libéraux, que ce soit au fédéral ou que ce soit dans les dix provinces du Canada, est un règne moribond, en phase terminale. Je dis cela même si les libéraux viennent de gagner les élections en Ontario. Par la peau des dents.
Nous sommes investis de la mission historique de nous débarasser du «charest-gnard» et de certains mafieux qui sont ses compagnons de route.
AU PLAISIR, DENIS DROUIN!
JSB
@JSB
N’oublions pas qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. La bête n’est pas morte mon cher JSB et loin s’en faut. Mais nous y travaillons. Enfin je parle pour moi…
La seule chose qui me peine dans l’éventuelle disparition du PLQ c’est qu’il soit remplacé par la CAQ de François Legault alors que le monde entier se rend de plus en plus compte que les partis politiques de droite doivent être fermement tenus en laisse à cause de leurs formidables dérives et des ravages dont ils sont la cause depuis une trentaine d’années.
Mais j’espère tout de même que le retour du balancier n’aura pas trop d’amplitude et que nous pourrons jouir d’une période de temps sans aller d’un extrémisme à un autre.
«Aujourd’hui, on peut dire “bite” et “enculé” même au cours d’un dîner mondain, mais on ne peut plus dire “prolétaire” ou “lutte des classes”.»
[ Jean-François Kahn ]
Mais on peut parler des «maîtres du monde», des opprimés, des crosseurs, des salopards, responsables de ce que Marciel Rioux appelait LA GRANDE SALAUDERIE.
Je pense qu’une conscience, quasiment planétaire, s’esquisse progressivement, conscience qui n’est pas seulement celle des prolos ou prolétaires. Les classes dites moyennes, les chômeurs, les démunis et les ostracisés de toutes sortes commencent à en avoir assez du système et des cossus bedonnants et dérisoires qui s’en mettent plein les poches. Comme vous je pense que rien n’est joué. Mais nous verrons bien!
Je cite, en terminant, François Cavanna. Il a, pendant longtemps, été un des piliers de la revue, maintenant disparue, HARA-KIRI.
*****«Notre civilisation, ce n’est pas par une bonne femme à poil, l’air inspiré, qu’il faut la symboliser. Ni par une faucille avec un marteau, ni par une croix, ni par un livre ou je ne sais quoi encore. Non. Ce qui la résume le mieux, c’est un désert semé de papiers gras, de cadavres de bagnoles et d’étrons secs. Et comme devise: un rot.»*****
Bizarrement dit mais bien dit!
JSB
@JSB
Vous avez raison d’évoquer cette émergence de ce qui pourrait devenir la naissance d’une nouvelle conscience planétaire. Il y a comme une convergence qui s’esquisse. Comme une dérive des continents qui mettrait en contact des grands courants de pensée.
Je pense à la conscience écologiste planétaire qui démontre que la planète Terre ne pourra pas supporter hyper consommation exigeant une croissance économique qui nécessitera les ressources de deux ou trois Terre.
Je pense aussi à cette prise de conscience qui pointe du doigt cette économie virtuelle qui n’apporte rien à l’économie réelle mais qui engloutie des milliards de dollars qui ne profitent qu’aux quelques spéculateurs qui les empochent sans aucun scrupule pendant que des populations entières meurent littéralement de faim notamment en Afrique. Sans oublier ces millions de citoyens nord-américains aux prises avec une pauvreté désespérante qui se voient privés d’éducation de soins de santé et de logement pendant que des milliards sont engloutis pour sauvegarder des banques et des entreprises qui verseront des millions de dollars à leurs dirigeant crapuleux qui achètent littéralement les dirigeants politiques pour maintenir des lois et des règles qui assurent leurs immenses et impudiques fortunes.
Ajoutez au tableau les milliards de Chinois et d’Indiens qui eux aussi veulent accéder aux trois repas journaliers, à la survie de leurs enfants, à la décence d’un job et d’un salaire leur permettant de vivre dans une dignité minimale.
Ces immenses masses ont amorcé un mouvement qui s’accélèrera progressivement. Et comptez sur la force d’inertie pour vous convaincre qu’il n’est pas près de s’arrêter.
Comme je suis d’une nature optimiste, je suis convaincu que de cette immense mouvance il résultera un progrès fondamental pour l’humanité toute entière. N’est-ce pas un des enseignements de l’histoire que le progrès ne respecte que sa propre loi : avancer.
Évidemment nous sommes encore loin de la coupe aux lèvres. Les phases de transition sont par nature difficiles et douloureuses. Mais c’est devant les pires crises que le génie des hommes se manifeste le plus.
«Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maître l’appelle un papillon.»
[Richard Bach]
@Denis Drouin
Permettez-moi de vous remercier pour votre dernier commentaire.
Voici une chanson du grand Léo Ferré qui fait état, en partie, de l’actuelle situation.
Voici les paroles ou «lyrics» de L’OPPRESSION, chanson interprétée par le grand Léo Ferré (le géant Ferré?). Je sais que RÉJEAN ASSELIN va déguster ces mots et paroles.
Ces mains bonnes à tout même à tenir des armes
Dans ces rues que les hommes ont tracées pour ton bien
Ces rivages perdus vers lesquels tu t’acharnes
Où tu veux aborder
Et pour t’en empêcher
Les mains de l’oppression
Regarde-la gémir sur la gueule des gens
Avec les yeux fardés d’horaires et de rêves
Regarde-là se taire aux gorges du printemps
Avec les mains trahies par la faim qui se lève
Ces yeux qui te regardent et la nuit et le jour
Et que l’on dit braqués sur les chiffres et la haine
Ces choses « défendues » vers lesquelles tu te traînes
Et qui seront à toi
Lorsque tu fermeras
Les yeux de l’oppression
Regarde-la pointer son sourire indécent
Sur la censure apprise et qui va à la messe
Regarde-la jouir dans ce jouet d’enfant
Et qui tue des fantômes en perdant ta jeunesse
Ces lois qui t’embarrassent au point de les nier
Dans les couloirs glacés de la nuit conseillère
Et l’Amour qui se lève à l’Université
Et qui t’envahira
Lorsque tu casseras
Les lois de l’oppression
Regarde-la flâner dans l’oeil de tes copains
Sous le couvert joyeux de soleils fraternels
Regarde-la glisser peu à peu dans leurs mains
Qui formerons des poings
Dès qu’ils auront atteint
L’âge de l’oppression
Ces yeux qui te regardent et la nuit et le jour
Et que l’on dit braqués sur les chiffres et la haine
Ces choses « défendues » vers lesquelles tu te traînes
Et qui seront à toi
Lorsque tu fermeras
Les yeux de l’oppression
Musique: Léo Ferré
JSB
Merci pour ce magnifique poème. Comme je l’ai déjà mentionné je reste tout de même un optimiste. Alors pour faire bonne mesure voici un poème d’Aragon terriblement dur mais fini par un optimisme qui frôle l’absolu, surtout chanté par Jean Ferrat.
La dernière strophe me fait particulièrement vibrer.
Bonne lecture.
LES POÈTES (Aragon)
«Je ne sais ce qui me possède
Et me pousse à dire à voix haute
Ni pour la pitié ni pour l’aide
Ni comme on avouerait ses fautes
Ce qui m’habite et qui m’obsède
Celui qui chante se torture
Quels cris en moi quel animal
Je tue ou quelle créature
Au nom du bien au nom du mal
Seuls le savent ceux qui se turent
Machado dort à Collioure
Trois pas suffirent hors d’Espagne
Que le ciel pour lui se fît lourd
Il s’assit dans cette campagne
Et ferma les yeux pour toujours
Au-dessus des eaux et des plaines
Au-dessus des toits des collines
Un plain-chant monte à gorge pleine
Est-ce vers l’étoile Hölderlin
Est-ce vers l’étoile Verlaine
Marlowe il te faut la taverne
Non pour Faust mais pour y mourir
Entre les tueurs qui te cernent
De leurs poignards et de leurs rires
A la lueur d’une lanterne
Etoiles poussières de flammes
En août qui tombez sur le sol
Tout le ciel cette nuit proclame
L’hécatombe des rossignols
Mais que sait l’univers du drame
La souffrance enfante les songes
Comme une ruche ses abeilles
L’homme crie où son fer le ronge
Et sa plaie engendre un soleil
Plus beau que les anciens mensonges»
Pour écouter, chanté par Ferrat, Les poètes d’Aragon :
http://www.youtube.com/watch?v=9WVagekyJME
François Cavana, une personne qui avait le coeur à la bonne place.
Vaut-il mieux jouir d’un gouvernement de gauche, socialiste, à l’intérieur du Canada, ou bien être victime d’un gouvernement de droite, acoquiné au crime organisé dans un pays libre?
Evidemment, dans le meilleur des mondes, on pourrait changer le gouvernement. Mais, pour cela, il faudrait encore jouir de la démocratie.
Il faut mener la lutte sur plusieurs fronts. A l’intérieur du Canada pour le moment, avec le NPD et Thomas Mulcair et cie. Présentement, ils sont 100. Encore un effort! Pour ça, ça nous prend le reste du Canada. Nous avons fait le maximum.
Quelles sont les priorités? Le ménage ou l’indépendance?
Je verrais sans aucune difficulté un NPD dans un Québec indépendant. Je n’y vois là aucune contradiction ni impossibilité. Ma priorité est toujours de me doter d’un pays. Une fois cela fait, je souhaiterai qu’il soit d’orientation social-démocrate.
« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. »
[Benjamin Franklin]
Voici un article très intéressant qui parait dans Le Devoir d’aujourd’hui :
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/333771/mouvance-occupons-wall-street-un-jalon-historique-dans-la-remise-en-question-du-capitalisme
Bonne lecture.
«Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect de la différence.»
[Françoise Dolto]
Les meilleurs chefs sont souvent ceux que l’on a trainé de force à ce poste. Ils ne doivent rien à personne et sont en meilleure posture pour faire la révolution, le ménage.
Pour le moment, tous les candidats sont volontaires… N’attendons pas trop de ces ambitieux.
Pourquoi M. Mulcaire tient-il tellement à devenir Calife? Et les autres? Evidemment, vouloir devenir chef d’un parti qui, historiquement, n’a jamais pu prendre le pouvoir à l’échelle nationale suggère une autre trempe d’homme\femme.
Je souhaite de tout coeur voir le NPD au pouvoir à Ottawa, et ce de mon vivant. Pour cela ce n’est pas un chef mais un programme, court, concis, percutant, séduisant. Un programme qui va à l’essentiel, au coeur des problèmes.
Sans doute ne souffrons nous pas sufisamment pour vouloir cette révolution. Mais on peut faire confiance aux Conservateurs pour alimenter la machine à dégoût. Lorsque nous serons bien réinstallés dans le 19e sciècle, on réinventera la roue et on fera machine arrière, comme l’histoire nous l’a enseigné : douleureusement et dans le sang. Ce qu’on peut être Cons!
Qui a pesé plus lourd dans la balance? Françoise Dolto ou Margaret Thatcher? Qui a fait le plus de dégats? Qui était à l’écoute des individus Alphas sociopathes?
On a parlé plus haut d’un éventuel gouvernement mondial. Ce gouvernement serait à la solde des mêmes individus Alpha sociopathes qui contrôlent individuellement les gouvernements complaisants, complices de ces criminels.
C’est l’Homme qu’il faut changer, et on ne connaît pas encore la recette. Il faut attendre les avancements de la science qui nous permettront d’éliminer la cupidité dans le génome humain. D’ici là, c’est la routine habituelle : les gros mangent les petits, sauf quand les gros sont morts. Alors là, c’est l’inverse, mais ça ne sert pas à grand chose, à part recycler.
Aujourd’hui, je ne suis pas gai. 🙁
« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. »
[Benjamin Franklin] M. Douin
C’est là où nous sommes rendus. Aux USA on a déjà franchi l’étape du fascisme. Et au Canada, on s’accroche comme des imbéciles à la nouvelle philosophie américaine. Au diable la liberté et son prix, parfois élevé. Il faut protéger les nantis et leurs privilèges. Nos droits? Pfft!
Si jamais le NPD prenait le pouvoir, dirait-il cette parole célèbre? Désormais! Retour au bons sens. A la liberté et à tous ses dangers.
Je n’ai jamais été aussi alarmé qu’au lendemain du 11 sept 2001, lorsque j’ai vu dans les rues d’Ottawa tous ces gens en armes, prêts à en découdre avec quelque ennemi imaginaire mais terrifiant pour les nantis. Les » terroristes » me terrifient moins que mon propre gouvernement et sa machine répressive par anticipation. Mes droits? Plus tard. Pour le moment, il faut rassurer les bourgeois qui ont peur.
N’oublions pas que seul le NPD a dit non aux mesures de guerre en 1970. C’est déjà ça.
Comment arnacher la colère de chacun qui monte de jour en jour pour aboutir à un projet positif et démocratique ?
Les problèmes financiers en en Europe ne sont pas près de se calmer. Tout laisse prévoir que nous sommes à la veille d’assister à une effet de domino qui pourrait être dévastateur pour le système financier tel que nous le connaissons. La classe politique actuelle, celle qui a scandaleusement choisi de supporter les requins de la finance au détriment des citoyens écopera elle aussi. Nous pourrions bien assister au RÉEL DÉCLIN de l’empire américain.
Et à l’autre bout du monde, l’Asie, particulièrement l’Inde et la Chine se tiennent en embuscade prêtes à se repaître des restes américains et Européens.
Reviendrons-nous à l’ère des invasions barbares.
Quel prophète aura été Denys Arcand !
«Comme le dit un jour un homme d’esprit, le cannibalisme fit place au capitalisme lorsque l’homme se rendit compte qu’il était plus rentable d’exploiter son prochain que de le manger.»
[Lytle W. Robinson]