Après avoir créé une commission d’enquête qui – comme je l’écrivais la semaine dernière dès son annonce (1) -, n’en est tout simplement pas une puisque la loi sur les commissions d’enquête ne s’y applique pas, Jean Charest a tenté le tout pour le tout lors du congrès du PLQ.
Car le premier ministre se devait d’au moins tenter de calmer ses troupes inquiètes et une opinion publique parfaitement capable de comprendre l’inutilité de la commission Charbonneau sans pouvoir de contraindre les témoins à comparaître, ni immunité, ni audiences publiques sur les questions centrales du financement des partis politiques et de la corruption/collusion.
Surtout, il devait répondre à la critique cinglante d’un Barreau du Québec se disant incapable d’appuyer la commission dans ces conditions.
Alors, le voilà qui, dans son discours du vendredi soir – sans même que son fidèle ministre de la Justice n’ait été mis au courant -, sort un lapin de son chapeau.
La juge France Charbonneau, déclare-t-il, pourrait éventuellement, à certaines conditions bien spécifiques et dictées par lui, demander au gouvernement le pouvoir de contraindre certains témoins à comparaître…
Comment? Nul ne le sait. Lesquels? Nul ne le sait. Dans quelles circonstances? Mystère…
Et ses ministres de se précipiter aux micros et caméras pour répéter leur nouvelle «ligne» du jour: «la juge Charbonneau est parfaitement indépendante. Il faut lui faire confiance.».
Vraiment? Ce qui, pourtant, veut dire de l’obliger à quémander certains pouvoirs au gouvernement. Ce qui, on en conviendra, est la définition contraire de l’indépendance.
Et de fait, il existe déjà un outil pour assurer cette indépendance.
Au-delà de la personnalité ou du «cv» de la personne qui préside une commission dite d’enquête, cet outil s’appelle la loi sur les commissions d’enquête (2).
Cette loi, elle est là justement pour protéger l’indépendance de l’exercice; contraindre les témoins assignés à comparaître et à produire les documents requis d’eux; leur garantir l’immunité.
Une VRAIE commission d’enquête n’est pas un buffet chinois d’où la personne qui la préside peut choisir d’entre ces principes de base celui ou ceux qui lui conviennent… ou non.
Or, lorsqu’il a créé la commission Charbonneau, le PM a refusé d’appliquer cette loi à une commission dont l’objet d’enquête est pourtant rien de moins que la dilapidation possible au fil des ans de milliards de dollars des contribuables
Qui plus est, dans ce congrès de l’absurde et de l’improvisation, Jean-Marc Fournier – lequel est tout de même ministre de la Justice -, affirmait que «le gouvernement libéral n’a aucunement l’intention de réécrire le décret de la juge France Charbonneau pour y prévoir explicitement le pouvoir de forcer des témoins à venir s’expliquer devant elle. «Si on faisait ça, on nuirait à la Commission, on créerait un double mandat, une inquisitoire et l’enquête de la police», a insisté dimanche le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier.» Source: http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/commission-charbonneau/201110/23/01-4460057-le-mandat-de-la-juge-charbonneau-ne-changera-pas-dit-fournier.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1
Y a-t-il un gérant dans la boutique?
Mais oups… Nouveau rebondissement.
Toujours dans la confusion la plus totale, est arrivé ce moment proprement surréaliste du point de presse du premier ministre tenu en fin de congrès.
À lire avec attention…
Aux questions d’une journaliste de Radio-Canada, le voilà qui retricotait à nouveau le tricot de son ministre de la Justice.
Mais d’une manière plutôt difficile à suivre…
1ère question: «Quelle différence faites-vous entre les pouvoirs que vous avez accordés jusqu’à maintenant à la juge Charbonneau et la loi sur les commissions d’enquête?»
Réponse de M. Charest: «La loi sur les commissions d’enquête, c’est le moyen. Si Madame la juge Charbonneau veut formuler une demande qui demande /sic/ ou qui nous, nous, nous, demande de faire des choses précises qui relèvent sur /sic/ la loi sur la commission d’enquête /sic/, elle peut très bien le faire. Pour moi, c’est les moyens. L’essentiel, c’est le contenu. (…)»
2e question: «C’est pas ça ma question, M. Charest. Quelle différence faites-vous entre les pouvoirs que vous lui avez accordés jusqu’à maintenant et la loi sur les commissions d’enquête?»
Réponse de M. Charest: «Je lui accorde tous les pouvoirs dont elle a besoin pour remplir son mandat. Je ne fais pas de différence d’une loi par rapport à l’autre. Elle a tous les pouvoirs qu’il lui faut pour remplir son mandat. Un point c’est tout.»
3e question: «Alors, si elle demande d’être chapeautée, que sa commission soit chapeautée par la loi sur les commissions d’enquête, vous allez dire oui?»
Réponse de M. Charest: «Elle en formulera la demande. Nous, on va répondre aux demandes de Madame la juge Charbonneau. Si elle choisit, si elle pense que ce véhicule-là est le véhicule, le moyen, la technique qu’il lui faut pour faire son travail, elle en formulera la demande. Moi, je vois pas pourquoi on lui refuserait.»
4e question: «Alors, pourquoi ne pas l’avoir déjà appliquée (inaudible)?
Réponse de M. Charest: «Bien, on va lui laisser à elle formuler la demande. On lui fait confiance.»
5e et dernière question de la journaliste: «Pourquoi une juge doit demander au politique?»
Réponse de J. Charest: «Je pense que j’ai déjà répondu à cette question-là. Entre autre, sur la question des enquêtes policières.»
On résume le tout?
Résumons le tout. Du moins, «jusqu’à maintenant», comme le disait si bien ma collègue au premier ministre – puisque les versions du PM et du ministre de la Justice changent continuellement…
Donc, parce que son PM a refusé de le faire en créant la commission Charbonneau le 19 octobre dernier, le ministre de la Justice refuse bien évidemment d’adopter un nouveau décret qui assujettirait cette dernière à la loi sur les commissions d’enquête.
Pendant ce temps, dimanche en point de presse, le premier ministre avance plutôt que SI la juge Charbonneau le lui demandait, il le ferait!
Mais attention. Il le dit, non de sa propre gouverne, mais en réponse aux questions insistantes, et avec raison, d’une journaliste.
C’est à y perdre son latin.
Et donc, il faudrait maintenant attendre le bon vouloir de la juge Charbonneau pour savoir si oui ou non, sa commission sera soumise à la loi sur les commissions d’enquête.
Cette décision relève pourtant clairement du pouvoir exécutif – soit celui de Monsieur Charest -, et non du pouvoir judiciaire.
Conclusion: plutôt que de prendre ses propres responsabilités de chef de l’exécutif, M. Charest, de toute évidence, espère très, très fort que France Charbonneau s’en tiendra aux pouvoirs outrageusement limités qu’il lui conférait mercredi dernier.
Une situation, après tout, qu’elle avait acceptée en toute connaissance de cause…
Mais à voir l’impressionnante série de pirouettes politiques à laquelle nous assistons ces jours-ci sur ce sujet, qui sait quelles pourraient bien être les prochaines?
Cela étant dit, le «recul» tactique du PM ne règle en rien le fait que la commission Charbonneau n’est toujours pas instituée selon la loi sur les commissions d’enquête.
Point.
Et c’est cette intention originelle, nette, claire et précise lors de la création de la commission Charbonneau, qui dit tout…
Mais est-ce vraiment une volte-face?…
On a rapporté que toute cette confusion constituait une volte-face de la part de Jean Charest.
Mais l’est-ce vraiment dans la mesure où dans le décret gouvernemental du 19 octobre dernier constituant la commission dite Charbonneau, un des «attendus» inclus est celui-ci:
«QUE la commission décide de ses règles de fonctionnement, établisse ses priorités d’action, ainsi que toute autre règle qu’elle estimera utile à son fonctionnement».
Le VRAI problème est que dans le décret du 19 octobre, cet «attendu» perd tout son sens et est carrément contredit par cet un autre «attendu», soit: «QU’à cette fin, la commission ne puisse accorder d’immunités et qu’en conséquence, elle ne puisse contraindre à témoigner».
Alors, qui est le génie qui, au gouvernement, n’a pas vu la contradiction totale entre ces deux «attendus»?
Et comment se fait-il que ni le premier ministre, ni le ministre de la Justice, ne l’ait vu?
Ne reste qu’une explication: le refus du PM d’appliquer la loi sur les commission d’enquête à la commission Charbonneau.
Et chanceux qu’il fut, la juge Charbonneau avait accepté…
Il reste donc à voir si après la déclaration de Jean Charest lors de son point de presse de dimanche, elle acceptera ou non de porter le fardeau d’avoir accepté les conditions du premier ministre telles qu’édictées dans le décret du 19 octobre tout en se retournant maintenant pour lui demander de soumettre sa commission à la loi sur les commissions d’enquête dont elle pensait pourtant pouvoir se priver?…
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(1) https://voir.ca/josee-legault/2011/10/19/la-commission-du-cynisme/
(2) http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/C_37/C37.htm
Jean Charest est tout simplement fini. Il s’accroche comme il peut. Mais ceux qui l’ont fait venir d’Ottawa naguère, n’en veulent plus aujourd’hui. Ils ont trouvé en François Legault un autre cheval (je n’ai pas écrit un «nouveau» cheval).
Tant qu’à faire courir un autre cheval, autant changer aussi la selle.
Quel fouilli, quelle bull shit, pauvre Juge,
C’est un juge qui va décider dorénavant quelle sorte d’enquête est nécessaire au Québec.
Si j’étais à la place de Mme Charbonneau, je me raviserais et dirais à Charest:
Je renonce à la job, me suis faite plantée, trouves toi un(une) autre imbécile.
Si elle a des couilles comme on dit.
Je me demande si elle n’a pas déjà callé Charest pour le menacer, ça sent ça.
Tout repose dans cette affaire que sur un décret de consultation publique plutôt que sur une commission d’enquête pourvue de sa loi qui garantit immunité et contrainte aux témoins.
Et là, le dit pm ne cesse de jouer sur une apparente volte face qui repose depuis vendredi soir essentiellement sur la BONNE VOLONTÉ de la juge Charbonneau. La majuscule servant à démontrer comment tout ce soi disant volte face ne trouve sa fondation que sur la volonté de la juge. Or, comment ne pas se souvenir que le juge Bastarache dans la commission sur la nomination des juges s’est révélé partial et partie prenante envers les intentions de J.J.Charest. Que Bastarache a appuyé la présence de plusieurs avocats pour Charest, le PLQ, le gouvernement du Québec contre l’avocat personnel du principal plaignant Marc Bellemare tout en ayant refusé la présence d’un avocat pour l’opposition officielle.
Autrement dit, l’hypothèse de la partialité de la juge Charbonneau ne doit pas être écartée considérant le précédent Bastarache considérant l’esprit machiavélique du premier ministre déjà expérimenté par le peuple. Puisque le pugnace Charest accorde tant de confiance aux décisions de la juge Charbonneau, on peut présumer qu’il y a anguille sous roche. Parce que J.J.Charest se comporte comme un général de la politique non comme un premier ministre soucieux du bien public.
En ajoutant ceci qui fait réfléchir sur le probable hyper machiavélisme de J.J.Charest.
Un blogueur x,y,z sur le net québécois a tout compris possiblement par ce message, je le cite donc:
-Tant qu’à spéculer, faisons un exercice ensemble: De quoi aurait-on parlé si on n’avait PAS eu cet imbroglio sur les pouvoirs réels de la commission?
Réponse: La portion de l’enquête qui traitera du financement des partis politiques se fera seulement à huis-clos.
Voilà ce qui aurait été remarqué si Jean Charest s’était contenté de créer une commission telle que prévue par la loi. C’est ce qui me fait dire qu’il a suscité la polémique sur les pouvoirs de la juge par calcul.-
J.J.Charest accepterait à cette heure la commission par la loi qui lui est dû ce qui cache soit:
1-Que la commissaire Charbonneau nommée juge par le pm ne fera
qu’une enquête bâclée comme le juge Bastarache il y a un an.
2- Où encore, la portion huis clos de l’enquête va protéger assidument le PLQ.
Mne Legault
Ce soir, je prend un brake, vous avez cerner mieux que quiconque l’imposture de Jean Charest, inutile d’en rajouter plus si ce n’est que je vais sûrement savourer la
présence d’un certain M. Moreau à TLMEP ce soir pour clore cette journée surréaliste.
http://www.google.ca/imgres?imgurl=http://images.recitus.qc.ca/main.php%3Fg2_view%3Dcore.DownloadItem%26g2_itemId%3D5827%26g2_serialNumber%3D4&imgrefurl=http://images.recitus.qc.ca/main.php%3Fg2_itemId%3D5827&h=400&w=301&sz=18&tbnid=KXz0BS6O-tYIIM:&tbnh=90&tbnw=68&prev=/search%3Fq%3Dpeintre%2Bsurr%25C3%25A9aliste%26tbm%3Disch%26tbo%3Du&zoom=1&q=peintre+surr%C3%A9aliste&docid=PpYnZTm0fWhcLM&hl=fr&sa=X&ei=LJukTu76D-PW0QGi-ZzXBA&sqi=2&ved=0CEgQ9QEwBQ&dur=13
C’est bowling!
Jean Charest subie une rebuffade des ses partisans lors du dernier congrès mais ne se laisse pas abattre, comme les quilles.
Comme exemple de confusion délibérément concoctée par un gouvernement, qui pourrait faire mieux ??? Nul d’honnête peut agir de la sorte. Seul un gouvernement pourri jusqu’à la moelle des os ou un gouvernement en « État de siège »…par qui, nous le sauront bien…un jour, peuvent agir ainsi.
Nous assistons à une série policière de télé-réalité des plus captivantes en rebondissements tout azimut. À suivre cette nuit et demain, et après-demain, bref à tous les jours d’ici le 19 octobre 2013.
Mme Legault, vous avez très bien résumé cette ribambelle de contradictions, de modifications, de tentatives de ménager la chèvre et le chou…
Et ce faisant, vous avez tout aussi bien mis en lumière l’absurdité de la situation. Une juge qui doit quêter un mandat auprès du gouvernement, le pouvoir judiciaire soumis aux diktats des décideurs politiques. Ce qui est inacceptable.
Dans tout cela, où est le ministre de la justice, pas l’individu, mais le gardien de la justice, celui qui doit être indépendant du gouvernement pour protéger le judiciaire en tant que gardien des sceaux?
Jean-Marc Fournier, de par ses interventions contredites à deux reprises par son chef, s’est placé en opposition avec son rôle de ministre de la justice. Bizarrement, ce n’est pas la première fois que ce rôle est bafoué au sein du gouvernement Charest, si l’on se fie à la commission Bastarache…
Il faut maintenant se demander si la juge Charbonneau a les mains véritablement libres. Pourquoi Jean Charest, qui refusait de créer une vraie commission il y a quelques jours, serait maintenant prêt à lui donner tous les pouvoirs? Sait-il quelque chose par rapport aux choix qu’elle pourrait effectuer? A-t-elle les mains liées?
La situation est troublante…
S’il fallait qu’elle ne demande pas que sa commission en soit une pleine et complète, soumise à la loi sur les commission d’enquête, avec un nouveau décret, et ce dès cette semaine, beaucoup de questions seront soulevées…
Nous sous estimons encore l’esprit calculateur et stratégique du dit premier ministre de tous les Québécois
que sur papier.
J.J.Charest a lu les stratèges militaires comme Sun Tzu pas seulement Machiavel et autres Clausewicht. C’est un esprit prédateur de la politique. Un certain F.Legault y va de ses tactiques également à travers ses entrées et sorties médiatiques, reste à voir s’il sera égal au maître Charest. Quant à Pauline Marois, sans commentaire sur ses aptitudes de femme politique…
Définition express du Wikipédia de Sun Tzu:
-Sun Tzu ou Sun Zi ou Souen Tseu (chinois: 孫子, pinyin: sūn zǐ, Wade-Giles : sun1 tzu3, prononcé /suən.ts̩/, signifie « maître Sun ») de son vrai nom Sun Wu (孫武, Sūn Wǔ, sun1 wu3, wǔ signifiant « militaire », « martial ») est un général chinois du VIe siècle av. J.‑C. (544–496 av. J.-C.).
Il est surtout célèbre en tant qu’auteur de l’ouvrage de stratégie militaire le plus ancien connu : L’Art de la guerre. L’idée principale de son œuvre est que l’objectif de la guerre est de contraindre l’ennemi à abandonner la lutte, y compris sans combat, grâce à la ruse, l’espionnage et une grande mobilité : il s’agit donc de s’adapter à la stratégie de l’adversaire, pour s’assurer la victoire à moindre coût.
Les idées de l’Art de la guerre ont été reprises et adaptées par différents auteurs pour la stratégie et notamment la stratégie d’entreprise-.
Je rêve de voir la Juge Charbonneau réagir dans une formule du genre:
»Qu’elle s’en tiendra à son mandat actuel.Tout changement futur à celui-ci que le Gouvernement jugera à propos et lui donnant un pouvoir accru sera reçu avec enthousiasme. »
L’État démocratique moderne se fonde sur la division des pouvoirs judiciaire et politique par un mur étanche. Charest devrait le savoir puisqu’il avait du démissionner après avoir établi un lien avec un juge dans une cause pendante alors qu’il était ministre.
Or Charest vient de percer un trou dans ce mur pour permettre un va et vient entre le judiciaire et le politique. Il remet ainsi l’intégrité des institutions, qui garantissent l’État de droits, de manière flagrante.
Malgré tout le galimatias qu’il y a ici, l’aboutissement semble être que la fameuse commission d’enquête procédera selon les critères qu’il convient qu’une telle commission procède.
Pourquoi une route aussi tortueuse a-t-elle été suivie pour parvenir à ce qu’il en soit ainsi demeure finalement la seule véritable question qui se pose.
C’est de ce côté que des explications seraient appréciées.
Stratégie songée – pour gagner quoi? – ou sévère maladresse ayant dû être rattrapée? Mais, quoi qu’il en soit, les pots cassés auraient apparemment été réparés.
Nous verrons bien…
Monsieur,
La réponse est simple : Charest, ses ministres et son parti politique sont des pourris qui ne pensent qu’à sauver leur misérables peaux en décomposition.
Ne sentez-vous pas l’odeur de putréfaction qui s’élève de ce misérable congrès où tels des zombis les libéraux du PLQ ont émergés du charnier de leur propre bassesse, de leur propre abjection.
«On ne saurait stigmatiser par trop d’expressions le vice de ces hommes souples et trompeurs toujours prêts à parler comme vous le voulez, non comme la vérité l’exige.»
[Cicéron]
Et pourtant… Monsieur Asselin… et pourtant!
Certes, je suis bien content d’être le fédéraliste que vous respectez le plus sur ce blogue. Encore que «non-souverainiste» serait plus proche de ce que je considère être. Car «fédéraliste» donne trop souvent à penser que l’on appuie ipso facto des tas de politiques avec lesquelles je suis en désaccord. Mais je m’en tiendrai à ça, puisque tout énumérer serait trop long et peu pertinent.
Moi groupie libéral? Vous rigolez?
Si cela était vraiment le cas, je serais le type même de groupie qu’aucun groupe ne voudrait avoir… Depuis ces derniers jours, je me suis employé ici-même (voir «Charbonneau et le chef») à questionner encore et encore la manière de faire de Jean Charest. Et, sur «Charbonneau et le chef», mon valeureux «meilleur adversaire» depuis toujours, l’ineffable Paolo, m’a ce matin-même répondu, une réponse de sa part que vous apprécierez à coup sûr. Allez-y faire un petit tour!
Quant à l’actuel commentaire, auquel vous trouvez à redire, il me semble pourtant n’avoir aucunement encensé Jean Charest, bien au contraire, ni par ailleurs considéré que tout allait dorénavant pour le mieux…
Quand j’écris «… les pots cassés auraient apparemment été réparés …» (ce qui tend vers l’ironie, avec le verbe au temps conditionnel) pour poursuivre avec «… Nous verrons bien …», j’estime clore en exprimant beaucoup de doute.
Enfin, n’ayant jamais porté de jupon, cela serait très improbable qu’il puisse dépasser…
Je ne crois pas du tout que l’Immaculée Charbonneau s’est fait avoir comme une amateur. Je crois plutôt que beaucoup de « groupies « inconditionnels de la madame se sont excités le poils des jambes en tombant dans la flatterie et les louages de façon démesurées. Trop c’est comme pas assez, évidemment. Depuis le début de sa nomination je me demande pourquoi cette perle rare d’intégrité a-t-elle acceptée de jouer dans cette comédie de burlesque .
Charest, le grand génie de la politique, fait des gaffes majeures depuis quelques années. Sa Commission Bastarache aura été une gaffe importante compte tenu du peu de crédibilité qu’il en aura retiré. La population a appuyé et semble encore appuyer largement Bellemare dans cette comédie qu’aura été cette Commission.
Cette fois –ci les gaffes se sont multipliées encore plus. Premièrement la mise sur pied de cette Commission Charbonneau quelques jours avant un Congrès que le Parrain anticipait de façon négative, Le publique a été a même de se rendre compte de l’hypocrisie du PM du Québec et des ses sous-fifre des plus lamentables. Et dès le début du Congrès John James s’est encore comporté comme un amateur devant sont troupeau de délégués présents qui espéraient de tout cœur une porte de sortie pour ne pas être obligés de lui faire face. Il leur a donné l’excuse parfaite pour que ces délégués retrouvent leurs attitudes de sous-tapis légendaire !
Monsieur Perrier
Parce que John James Charest s’est un « peu « ravisé sur sa position face au pouvoir de SA juge Charbonneau cela devrait suffire, selon vous, à balayer de la main toute la putasserie et la bouffonnerie qui aura entourée ce Congrès? John James Charest, le Premier Ministre du Québec se comporte comme un manipulateur , un menteur et un hypocrite et nous devrions oublier ce petit incident et se réjouir de la conclusion ? Tout est bien qui fini bien Madame La Marquise ?
Je ne suis pas sur Monsieur Perrier que si les acteurs de cette comédie burlesque étaient des péquistes et que le PM du Québec serait Jacques Parizeau que vous seriez aussi indulgent et compréhensif ! Vous êtes le fédéraliste que je respecte le plus sur ce blogue mais depuis cette saga Charbonneau votre jupon de groupie libéral est tout ce qu’il y’a de plus VOYANT !
Que voulez-vous M.Asselin: Ici, impossible que Charest fasse un bon coup, c’est clair. Il aurait été le meilleur premier ministre au monde, on aurait trouvé à chialer. Mais peu importe…
Ce que je retiens de tout ça, c’est que c’est une guerre d’opinion ici. Et si l’illusion d’unanimité est atteinte, ça donne l’impression d’avoir raison et surtout l’espoir qu’on va influencer le peu d’indécis qui viennent lire les commentaires.
Tout point de vue qui diverge de celui de la gauche souverainiste ici doit être automatiquement rejeté et son auteur catégorisé comme moralement répréhensible ou intellectuellement faible et confus.
Malgré le fait que les opinions sont faites d’avance, ça vaut la peine de continuer; Juste pour le spectacle de voir des gens confondre la ventilation de leurs frustrations politiques pour de la naĩveté de croire que leurs écrits peuvent faire une différence.
On n’a pas fini de s’amuser.
Voila que la juge Charbonneau assume maintenant les responsabilités que devraient assumer le premier ministre et son gouvernement.
Mais leur lâcheté devant leurs obligations est maintenant exposée à la lumière et tous les citoyens peuvent en prendre acte.
Nous sommes donc maintenant aux prises avec un gouvernement qui a perdu son gouvernail et qui navigue essentiellement au gré des courants et au gré du vent.
Nous sommes aux prises avec un gouvernement qui recule, qui tourne à gauche, qui tourne à droite sans nous dire les raisons qui y poussent.
Durant près de trois ans Charest et sa gang de pourris n’ont pas arrêté de nous abreuver de leur logique ténébreuse qui ne visait qu’à gagner du temps pendant que les amis du pouvoir et les requins de tous acabits se mettaient à l’abri.
Comment les simples députés libéraux expliqueront-ils à leurs enfants, à leur famille qu’ils ne sont que de stupides béni-oui-oui embrigadés par une propagande mensongère et tenus en laisse comme de serviles chiens de compagnie qui n’aspirent qu’à se faire flatter par des mains hypocrites et sans scrupules, celles de leur chef et de ses propres patrons, les criminels en cravates qui empochent les milliards de nos taxes et impôts qui devraient servir à nos enfants, nos malades et nos vieux ? Comment ces simples députés pourront-ils, pourront-elles se regarder dans le miroir et voir autre chose qu’une personne qui aura mis de côté les principes nobles qui devraient inspirer leurs actions de politiciens et de politiciennes ?
Et voici qu’en trois jours, ou à peu près, tout est changé. Si Charest n’avait pas le cordon du cœur qui lui trainait dans la merde, il démissionnerait sur le champ. Comment cet homme justifiera-t-il devant la population, devant ses propres enfants, ses pirouettes et ses mensonges éhontés ?
Le Québec, on en a la preuve maintenant, est dirigé par un gouvernement qui ne pense qu’à sauver sa peau, un gouvernement qui n’a plus d’honneur, un gouvernement qui prouve que depuis près de trois ans il n’a cessé de défendre que les intérêts de son parti politique, leurs propres intérêts, au détriment de celui des citoyens.
Comment tous ses ministres qui ont défendu leur putride chef depuis des semaines, depuis des mois, lui pardonneront-ils de les ridiculiser et de les lâcher, en faisant un virage à 180 degrés? Je souhaite que les médias, les stations de radio et de télé fassent les montages appropriés pour bien montrer que notre gouvernement par la voix du premier ministre et de ses ministres complaisants en dedans de quelques jours, de quelques semaines, nous aurons déclaré, la main sur le cœur, la voix tremblante et l’œil humide, une chose et son contraire.
La duplicité et l’hypocrisie de Charest et de ses ministres nous sautent maintenant aux yeux. Comment ces hommes et ces femmes peuvent-ils concilier leur devoir de serviteurs de l’intérêt supérieur des Québécois et des Québécoises avec leur fourberie, leurs mensonges et leurs contrevérités ?
J’aurais aimé connaître une citation pouvant exprimer l’immensité de ma colère et de mon indignation. Mais les plus impitoyables citations n’étaient que douces paroles au regard de mon ressentiment.
Denis Drouin
Laval
Avec une icône. c’est plus le fun!
@Michel Bertrand
Votre idéologie est à ce point forte que vous refusez obstinément de prendre acte des faits : Charest, en revenant sans réellement l’expliquer sur ce qu’il défendait depuis plus de 30 mois, démontre qu’en fait il n’a jamais travaillé pour autre chose que son propre parti politique et pour lui-même, jamais pour les citoyens.
Vous êtes exactement de la même trempe que tous ces congressistes béni-oui-oui libéraux. Vous êtes tous tout à fait disposés à vivre dans la putréfaction pour autant qu’elle soit libérale.
«La pensée idéologique est toujours contre quelqu’un. Elle est toujours un instrument de violence. Elle en est imprégnée, empoisonnée.»
[Francesco Alberoni]
(BIS)
‘Tout point de vue qui diverge de celui de la gauche souverainiste ici doit être automatiquement rejeté et son auteur catégorisé comme moralement répréhensible ou intellectuellement faible et confus’.
Merci d’avoir confirmé ma pensée.
Québec, le 24 octobre 2011
Virevolte
Après avoir refusé ipso facto une enquête publique sur la corruption dans le monde de la construction le premier ministre Jean Charest a finalement annoncé sans envergure un supplément d’enquête.
Par la suite acculé au mur par l’opinion publique sur les pouvoirs restreints de la commission d’enquête qu’il a créée, M. Charest a virevolté deux fois plutôt qu’une. En effet revenant sur sa décision il a d’abord offert à la commissaire Charbonneau la possibilité d’obliger les témoins à comparaître devant elle. Par la suite au terme du congrès de son parti il a affirmé que la commissaire pourrait réclamer que l’enquête soit régie par la Loi sur les commissions d’enquête.
Cette attitude désinvolte démontre jusqu’à quel point Jean Charest ne voulait pas cette enquête et a été très surpris par l’ampleur, la demande incessante et constante de toutes les classes de la société.
Toutefois une question demeure: au lieu d’y aller au compte goutte pourquoi le premier ministre ne modifie pas manu-militari le décret en instituant une vraie commission d’enquête inspiré de la loi de l’assemblé nationale au lieu de laisser l’odieux à la juge de faire la demande si elle le juge à propos?
Jocelyn Boily
781, rue Flamand
Québec (Qc) G1M 2B8
934-0479
Je ne crois pas du tout que l’ honnorable Charbonneau soit si immacuée que l’on veut nous faire croire ,son acceptation du mandat d’une commission a senteur nauséabonde me fait douter de l’Aura de puretée que l’on veut bien nous faire croire,,
Mettre des motards en prison est une chose , mais détruire et mettre a jour un système occulte de financement des partis par la mafia dont les ramifications s’étendent de toronto a ottawa c’est une autre paire de manche. d’autant plus que beaucoup et je dis bien beaucoup d’avocats et de juges sont des ti-namis de ces cercles occultes ,Pour elle le glas a sonné, son véritable test de sa supposée « Intégritée » est ici et maintenant,,Aura t_elle le courage, l’honnêtetée d’affronter plusieurs de ces pairs ? De mettre la Lumière de la vérité j’usque dans le système judiciaire » maintenant corrompue » dont elle fait parti ? Enfin, nous verrons
mais moi j’en doute,,et j’aimerais tellement me tromper,,,,,
J’aimerais savoir, Madame Legault, s’il y a une raison particulière au fait que John-James ait annoncé sa fausse commission d’enquête dans un hôtel de Québec plutôt qu’à l’Assemblée nationale. N’est-ce pas là un manque de respect envers le Parlement du peuple québécois?
John James, plus que de pas respecter nos institutions démocratiques québécoises, il veut les détruire. N’est-ce pas ce que les fédérastes, à Ottawa comme à Québec, s’acharnent à faire depuis le dernier référendum de 1995 ? COMMANDITES, LOI ANTI-DÉMOCRATIQUE SUR LA CLARTÉ, INTERVENTIONS RÉPÉTÉES DU POLITIQUE DANS LES INSTITUTIONS JUDICIAIRES, INDÉPENDANCE DES INSTITUTIONS JUDICIAIRES BAFOUÉES PAR LE POUVOIR POLITIQUE.
Oups…
En voulant vous répondre, Monsieur Réjean Asselin, je me suis trompé d’endroit où placer ma réponse.
Plutôt que de se retrouver sous votre commentaire, celle-ci se trouve au-dessus. Chez Monsieur Drouin qui, je l’espère, ne m’en voudra pas d’avoir malencontreusement empiété chez lui…
Ah, et puis zut! Ce n’est pas ça non plus… Ma réponse n’est pas chez Monsieur Drouin car, en fait, Monsieur Drouin est lui-même chez moi. Double méprise de ma part.
Avant qu’on ne me soupçonne de me comporter comme Jean Charest le fait depuis quelques jours, à virevolter et revenir sur ce que je dis sitôt la chose dite, je retourne à mon sudoku. Je m’en tire un peu mieux de ce côté…
(De toute façon, au moins c’est la bonne réponse, celle qui vous était destinée!)
Monsieur Bertrand !
Votre attitude et le ton de vos commentaires nous laisse croire que vous êtes un partisan a la vie a la mort des libéraux du Québec même si dans certains de vos commentaires vous semblez nier ce fait. Autrement dit, votre allégeance fédéraliste libérale vous embrume l’esprit de telle façon que vous interprété la saga John James Charest et ses sbires comme étant une simple guerre d’opinion ! Faut le faire ! Plus groupie que cela du deviens président du Fan Club John James !
Ici il ne s’agit plus d’un simple point de vue ! Ici il ne s’agit plus une petite guerre gauche –droite ou souverainiste-fédéraliste. Nous sommes en présence d’un gouvernement corrompu qui se démène pour ne pas faire la lumière sur des allégations très sérieuses de magouilles entre petits amis du régime qui nous aura coûté des milliards jusqu’à ce jour. Plus de 80 % des citoyens du Québec n’acceptent pas les mensonges et les magouilles de celui qui est sensé être le chef de notre nation, le PM du Québec. C’est grave et inacceptable, peut-importe notre allégeance. Défendre des gens semblables c’est essayer de justifier l’injustifiable ! C’est faire passer la haine des nationalistes et des souverainistes avant l’éthique et la justice. Vous parler de la gauche souverainiste alors que plus de 80 % de la population se disent contre les manipulations et les petits tours de passe-passe du Parrain !
Etes-vous sérieux ou vous ne voulez que parler pour parler en utilisant l’ironie pour camoufler votre frustration de fédéraliste libéral !
C’est que les souverainistes de droite peuvent tous rentrer dans une cabine téléphonique tellement le mouvement est devenu gauchisant. Mme Legault en est un très bon exemple. Tout ce qui relève du secteur privé est sévèrement critiqué comme tout ce qui relève des partis fédéralistes.
Je m’en plains pas, je constate.
« Il est tout de même un peu surréaliste de voir 2000 personnes se lever d’un bon pour applaudir Jean Charest qui accuse François Legault de changer d’idée trop souvent alors qu’il venait lui-même d’effectuer un virage a 180 degré sur les pouvoirs de la Commission Charbonneau «
Vincent Marissal
24 octobre 2011 La Presse
Petite question pour vous Monsieur Bertrand !
Vincent Marissal , un journaliste de la grosse Presse a Desmarais serait-il un nouveau miltant de la gauche souverainiste ?
@Michel Bertrand
Vous écrivez : «‘Tout point de vue qui diverge de celui de la gauche souverainiste ici doit être automatiquement rejeté et son auteur catégorisé comme moralement répréhensible ou intellectuellement faible et confus’.»
Vous semblez maintenant tout rapporter à un antagonisme gauche/droite. Auparavant vous parliez essentiellement d’une opposition fédéralistes/souverainistes.
Mais vous avez complètement tort dans les deux cas. Ce dont il est question avec cette affaire de la fameuse enquête publique c’est essentiellement une affaire de banditisme à laquelle des politiciens sont mêlés.
En fin de semaine le bandit en chef a démontré toute son amoralité uniquement pour préserver sa capacité d’enrichir les criminels en cravate, son parti politique et lui-même évidemment. Gauche/droite, fédéralistes/souverainistes ne sont que des notions accessoires.
Revenez dans la réalité mon vieux.
«Qu’il soit noir, juif ou arabe, un type bien est un type bien et un enfoiré sera toujours un enfoiré.» [Guy Bedos]
(Changez noir, juif ou arabe par : souverainistes. fédéralistes ou de gauche ou de droite. Bedos aura encore raison.)
M. Drouin, une fois de plus vous faites un procès de la forme et vous négligez le contenu: Remplacez ‘Gauche souverainiste’ par ‘opinion qui domine ici’ et les conclusions seront les mêmes!
Une fois de plus, vous reconfirmez ma pensée.
En changeant le texte, au cas ou vous ne comprenez toujours pas:
Tout point de vue qui diverge de celui de l’opinion qui domine ici doit être automatiquement rejeté et son auteur catégorisé comme moralement répréhensible ou intellectuellement faible et confus.
Content?
Continuez d’appuyer ma pensée, M. Drouin…
Derrière cette volte face, il y a la politisation de la juge Charbonneau, qui doit si elle veut être une juge et pas un politicien-juge, demander d’avoir les pleins pouvoir et pour cela politiquement demander de changer ce décret pour la loi qui existe et est apolitique….
En fait, Charest veut avoir la possibilité comme avec Bastarache de dire de quoi on peut parler et ce qu’il faut taire….
Le seule moyen que le politique se mêle pas de la justice (que Charest ne dirige pas Charbonneau) serait que le PLQ change ce décret dirigiste par la loi existante et apolitique….
Si les choses reste comme cela, cela démontre que Charbonneau a fait un retour d’ascenseur à Charest qui l’a nommée en 2004 avec l’aide de «Mme post-it»
Bonjour M Verreault.
Même si votre question s’adresse à madame Legault , je me demande s’il y aurait eu de la places pour les assistants à l’assemblée nationale.
Mais je trouve votre question à point.
De toute façon qu’importe soit ‘l ,endroit ou se trouve Jean Charest , on assiste à un spectacle digne des grands acteurs.
S’il chantait il serait ténor .Car il ténorre ses avis constamment.
On ne saurait reprocher à M. Charest d’avoir changé d’avis. On doit cependant lui reprocher d’avoir pris trois ans pour prendre cette décision et on peu encore lui reprocher de ne pas faire les choses comme il faut.
M. Charest devrait dire : » On efface tout et on recommence. Je donne comme mandat au juge Charbonneau de présider une commission d’enquête publique. Sans restrictions. » Point à la ligne.
En donnant par petits morceaux des bribes de pouvoirs conditionnels, M. Charest ridiculise le processus et humilie Mme le juge. De plus, il se moque de nous encore une fois.
M. Charest ne sait pas bien faire les choses. Il a un don pour tout saboter ce qu’il entreprend.
Je plains ses ministres qu’il bafoue sans vergogne et qui n’ont même pas le courage de démissionner, de dénoncer, ou qui démissionnent trop tard en invoquant des prétextes falacieux.
On est loin du parti de Jean Lessage et de son Equipe du tonnerre. Ça c’était des hommes d’états. Maintenant, on a des boutiquiers à la solde de nos ennemis. Si vous tenez à défendre le bien commun, élisez Québec Solidaire. C’est ce que semble nous dire les Libéraux. Nous, les Libéraux, on est du côté des nantis, des puissants, des rapaces. Nous sommes des prévaricateurs invétérés et on s’aime comme ça.
M. Charest a laissé sous entendre qu’il resterait cinq ans au pouvoir, comme la loi le permet. Nous avons donc encore deux ans de comédie dramatique devant nous. Nous sommes aux premières loges.
On ne s’ennuie pas au Québec.
P.s. : Heureux de vous lire à nouveau Mitriou. 🙂
L’insoutenable légèreté de l’être.
Quelle qualité – de la gravité ou de la légèreté – correspond le mieux à la condition humaine ? Et où s’arrête le sérieux pour céder la place au frivole, et réciproquement ?
Avec le degré de désinvolture jamais atteint auparavant par un gouvernement québécois contemporain, Jean Charest doit démissionner pour avoir trahi deux ministres en devoir (J-M Fournier et P.Moreau) les laissant se couvrir de ridicule devant les caméras discriditant par le fait même le poste qu’il représente à l’Assemblée nationale.
A moins que John James Charest lui-même nous annonce sa démission, quelqu’un doit bouger pour rétablir l’honneur de nos institutions démocratiques sans cela c’est la pagaille comme on peut le constater ce matin dans le monde syndical de la construction.
M. Goyette, pourriez-vous expliquer comment des laquais, des êtres loyalement serviles à leur maître, en occurrence les ministres Fournier et Moreau, peuvent avoir ce sentiment qu’est la trahison face à leur maître suprême John James ?
Entendu à « Maisonneuve en direct » ce midi, Madame Louise Otis, ancienne juge à la cour d’appel et à la cour supérieure du Québec, qui disait éprouver un malaise à l’idée selon laquelle la juge Charbonneau ait à « demander » au PM la permission d’élargir son mandat au besoin et/ou de contraindre à comparaître des témoins…
Les mots de Louise Otis étaient clairs: « un juge n’a de permission à demander à personne ».
L’état de droit; dont nous nous réclamons se sépare en trois pouvoirs, le pouvoir législatif, le pouvoir juridique et le pouvoir exécutif. Chacun est tenu de jouer son rôle et de respecter les limites de ce dernier. Des séparations nettes existent entre chaque pouvoir et visent ainsi à les protéger contre toute tentative d’ingérence.
Nous assistons présentement à un bras de fer entre le juridique et l’exécutif, découlant des ingérences répétés d’un cabinet qui semble se croire en droit de se substituer au juridique.
Pendant que dans le haut de la hiérarchie ça tergiverse, crée la confusion et étire le temps avec des acrobaties politiques pour ou pour ne pas utiliser une Loi qui existe déjà pour faire comparaître les élites de la corruption, au niveau de la base, c’est-à-dire les travailleurs, ça niaise pas.
La Ministre du travail, Lise Thériault et sa dauphine, Diane Lemieux, s’activent laborieusement à faire passer un projet de Loi sur le placement syndical. Comme si le problème de la corruption originait de là. Une manière comme une autre de discréditer une fois de plus l’institution syndicale. Et pendant qu’on y est, pourquoi pas piger dans les goussets de la FTQ à hauteur de $70000 par jour de grève pour contester le projet de Loi 33.
Évidemment l’intimidation et les menaces envers les témoins qui voulaient se présenter en Commission parlementaire n’ont pas tardé à se manifester. Comble de l’ironie, c’est UNE travailleuse de la construction qui s’est fait tabasser. Les femmes sont en surreprésentation minoritaire dans le milieu de la construction et c’est une femme qui se fait tabasser.
Donc, amendes en vue pour les syndicats, agressions physiques contre des travailleurs de la construction et toujours rien envers les grands gourous de la corruption.
Est-ce-que ça se pourrait que les énergies ne soient pas mises à la bonne place pour régler le problème de corruption infiltrée dans la fonction publique?
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Une femme à l’hôpital et des entrepreneurs menacés par Paul Journet :
http://www.cyberpresse.ca/actualites/201110/24/01-4460617-une-femme-a-lhopital-et-des-entrepreneurs-menaces.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1
Pour terminer, la commission d’enquête vue par des humoristes :
http://www.youtube.com/watch?v=qGPOpmHM8pI