Après le congrès libéral de la confusion, la leçon ne semble toujours pas apprise.
La leçon étant que la commission Charbonneau, tant qu’elle ne sera pas assujettie à la Loi sur les commissions d’enquête demeurera à la remorque très politique d’un gouvernement qui semble vouer un véritable culte aux forces policières…
Bref, elle sera une commission sous influence.
Sous influence du bureau du premier ministre.
Sous influence des forces policières.
Sous influence de l’Unité permanente anticorruption.
Sous influence du ministre de la Justice.
À preuve: cette déclaration tout à fait révélatrice de ce dernier.
Le Devoir rapporte que Jean-Marc Fournier dicte à la juge Charbonneau un véritable collier de conditions. Pour l’indépendance de la commission, on repassera.
Citons ce passage du Devoir: le ministre Fournier «s’attend à ce que la commissaire Charbonneau commence par accomplir sa tâche dans les limites du décret et du mandat qui lui a été confié. Ce n’est que plus tard, une fois ce travail terminé, qu’elle pourrait faire une demande pour obtenir les vrais pouvoirs d’une commission d’enquête. «Elle a son mandat qui a été accepté mercredi. Vous le connaissez: il est dans le décret. Elle va recueillir des témoignages avec les pouvoirs qui lui sont reconnus», a fait valoir Jean-Marc Fournier dans un point de presse. Lorsqu’elle interrogera à huis clos des témoins volontaires, dans les limites du décret, elle pourra collaborer avec l’Unité permanente anticorruption avec «un agenda un peu unifié», selon l’expression employée par le ministre. Mais quand elle interrogera des témoins sous contrainte, elle devra ériger «un mur coupe-feu» entre la commission et les forces policières afin de ne pas contaminer la preuve, a expliqué Jean-Marc Fournier.
Source: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/334359/vers-une-vraie-enquete-publique
Quitte à me répéter, le résultat en est une proximité inquiétante entre d’un côté, le pouvoir exécutif (le gouvernement et le PM), et de l’autre, le pouvoir judiciaire.
Et lorsqu’on ajoute au portrait le pouvoir d’influence démesuré que Jean Charest prête aux dirigeants des forces policières dans le dossier de la collusion, de la corruption et du copinage, il y a lieu de se questionner sur l’affaiblissement de la démocratie québécoise qui ne peut qu’en résulter.
Bref, tant et aussi longtemps que la Loi sur les commissions d’enquête ne s’appliquera pas dans son entièreté à la commission Charbonneau, cette dernière aura zéro crédibilité.
Et dans la perception des choses. Et dans la réalité.
Difficile à croire que la juge Charbonneau acceptera de se faire dicter ses règles de fonctionnement par le ministre Fournier. Et de se retrouver prise ainsi «en sandwich» politique entre le bureau du premier ministre et la police…
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Son travail n’est pas fini…
Lors du même congrès, Jean Charest s’est empressé de dire qu’il serait de la prochaine élection générale.
«Mon travail n’est pas fini», a-t-il lancé à ces militants…
Sans commentaire…
Or, on ne compte plus dans l’histoire, les exemples de chefs de parti et de premiers ministres qui, en fin de régime, à peine quelques mois après avoir juré la main sur le coeur qu’ils se représenteraient, ont tout à coup convoqué la presse pour annoncer leur départ pour raisons «personnelles» et/ou familiales.
Croyez-vous le premier ministre lorsqu’il dit qu’il tiendra le coup jusqu’à la prochaine élection?
Le retour de Françoise David
Après quelques mois de pause et d’écriture pour son nouveau livre «De colère et d’espoir» -, la co-chef de Québec solidaire est en fait déjà revenue sur la scène publique depuis quelques semaines.
Le populaire Amir Khadir a donc maintenant de la compagnie lors de certains points de presse.
Dans Le Devoir de ce matin, elle critique le NPD pour avoir avalisé la nomination d’un juge à la Cour suprême incapable de dire un mot de français.
Elle ouvre aussi la porte à de possibles alliances avec un PQ de plus en plus malmené et possiblement même menacé de disparition.
On sait que Pauline Marois voit plutôt Québec solidaire comme un adversaire à combattre. Et ce, malgré qu’Amir Khadir, jusqu’à la démission de quatre députés péquistes en juin dernier, était le seul député souverainiste hors PQ.
Mais considérant l’état lamentable dans lequel son parti se retrouve à quelques mois d’une possible élection générale, finira-t-elle par changer d’idée?
D’autant plus que certains de ses députés, et non les moindres, semblent tentés de tendre la main à QS…
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/334358/point-chaud-tres-decue-du-npd
Bonjour Mne Legault
Courage, fuyons!
Quand aurait-il été si M. Fournier, M. Moreau ainsi que tous les autres ministres envoyés au front pour défendre l’indéfendable ligne de conduite de Jean Charest en ce qui a trait à la commission d’enquête Charbonneau lors de ce congrès s’étaient rebiffés envoyant paître le premier Ministre dans ces divagations devant les journalistes?
C’est le contraire qui s’est passé, c’est M. Charest qui s’est rebiffé devant ses militants s’attirant les applaudissements tandis que ses ministres sont devenus la risée générale ce matin et pas les moindres car il s’agit du Ministre de la justice et du ministre des transports, deux ministères majeurs présentement dans la tourmante médiatique .
En effet, par ces agissements de fuite en avant à la vitesse de la lumière, Jean Charest a abdiqué son poste en fin de semaine, sans doute sous la pression du Ministre des finances M. Bachand dont le rôle tenu dans les coulisses du pouvoir n’est pas à dédaigné sur la tournure des choses surréaliste de ce congrès burlesque inoubliable.
Exclusif
La photo du 2e commissaire de la Commission Charbonneau
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/exclusif-la-photo-du-2e-commissaire/10898/
Cette photo m’a bien fait rire…
Fait intéressant, on y voit le véritable nom de l’individu photographié…
Le dernier et récent sondage Crop montre les intentions de votes suivantes :
Sans la CAQ de Messieurs Legault et Sirois
25 % PQ
13 % Québec solidaire
38 % total, ce qui est exactement le pourcentage des Québécois qui se déclarent souverainistes, dans les sondages récents.
En tenant compte de la présence de la CAQ
18 % PQ
8 % Québec solidaire
26 % total, ce qui enlève 12 % à ces 2 partis politiques qui va à la CAQ
Les votes souverainistes se divisant en deux parties, qui se rapprochent de plus en plus, sans compter la division supplémentaire que risque de provoquer l’OP de M. Aussant, ça devrait faire élire très peu de députés souverainistes, sauf s’il y a entente mais, 26 % de votes ne feront pas élire beaucoup de souverainistes de plus, considérant que la CAQ Legault va chercher, dans ce même sondage, 39 % et 48 % s’il se fusionne avec l’ADQ.
Compte tenu de ce qui précède, Mesdames Marois et David auraient avantage à se coordonner et à changer leurs options constitutionnelles de simple souveraineté, indépendance, séparation « des synonymes » à véritables confédération, proche aux options des référendums de 1980 et 1995, qui conservait un lien canadien, pour attirer plus de votes au OUI, requis pour avancer, constitutionnellement.
On dit souvent que six mois constituent une éternité en politique. Parfois même une semaine peut le paraître (parlez-en à Jean Charest ces jours-ci…)
Pourquoi je mentionne cela? Parce que les sondages qui incluent la CAQ sont à prendre avec un grain de sel.
Certes, les gens ont marre des « vieux partis ».
Certes, le cynisme est omniprésent.
Certes, les gens sont prêts à voter pour du changement.
Et l’exemple que l’on présente ad nauseam est cette vague orange du 2 mai dernier.
Mais le temps fera son oeuvre, les prochaines élections provinciales n’auront pas lieu avant plusieurs mois. Et pendant ce temps, nous allons apprendre à connaître la CAQ, mais aussi à voir évoluer le NPD au fédéral…
La semaine dernière, trois éléments qui ont commencé à faire déchanter des électeurs québécois qui avaient voté orange:
1) Le NPD a appuyé la nomination d’un juge unilingue
2) Le NPD n’a pas appuyé la Davie, et n’a pas cherché à ce que le contrat pour la construction de navire soit divisé entre les chantiers
3) Le président du caucus québécois du NPD a appuyé sans aucune réserve la « commission » créée par Jean Charest mercredi soir dernier
Bref, les gens risquent de s’apercevoir que voter pour du changement pour du changement, ça peut se retourner contre soi.
Et comme éventuellement le programme de la CAQ va prendre forme (probablement à la mi-novembre), les gens pourront voir enfin si le programme représente le changement qu’ils désirent.
Des sondages… des sondages… Vous pouvez en mentionner des centaines M. Bousquet, ce ne sont jamais des vérités absolues…
P.S.
N’oublions pas également le passage plutôt court de l’ADQ sur les bancs de l’opposition officielle. Dans un même désir de changement, des députés sans expérience ont été élus. Même Mario Dumont reconnaissait qu’ils n’avaient pas assez d’expérience et que ce fut un échec lamentable. Et si l’on ajoute à cela que la CAQ ressemble à plusieurs point de vue à une version 2.0 de l’ADQ, il ne sert à rien de s’énerver en ce moment. Avec le temps, les gens vont juger, et les choses vont probablement bouger… énormément…
Malgré l’incompréhensible route tortueuse empruntée par le premier ministre Jean Charest, en fin de semaine il a clairement dit que Madame Charbonneau aura tous les pouvoirs qu’elle pourra estimer lui être nécessaires pour accomplir son mandat.
Ce qui consiste à dire: si la commissaire exprimait le désir que la commission qu’elle dirige soit assujettie à la Loi sur les commissions d’enquête, ainsi en sera-t-il.
La balle est dans le camp de Madame Charbonneau, à ce qu’il paraît.
De la sorte, la seule «influence» qui pourra effectivement jouer sera celle de Madame Charbonneau. À elle de décider ce qu’elle veut. Point.
Correction : Le nouveau parti souverainiste de M. Aussant, fondé en septembre dernier, n’est pas l’OP, comme je viens d’écrire, mais l’ON, l’Option nationale.
Merci de rappeler tout le monde à l’ordre Mme Legault. Nous n,avons pas encore une véritable commission en marche, et le pouvoir exécutif est tentaculaire…
Malheureusement, plusieurs journalistes, avec des titres évasifs, laissent entendre que le gouvernement a fait volte-face, ce qui n’est pas encore le cas. Et certains d’entre eux, André Pratte en premier lieu, se réjouissent de la situation et sont incapables de voir le problème pourtant évident du manque de séparation des pouvoirs. Évidemment, en ce qui concerne André Pratte, ce n’est pas une surprise, lui qui était au diapason mercredi soir, puis vendredi soir, avec la position du premier ministre Charest.
Demeurons vigilants, continuons de demander une véritable commission d’enquête établie selon la loi prévue à cet effet.
La question qui demeure, et elle est importante, c’est de savoir ce qu’il faudrait comprendre de la situation si la juge Charbonneau ne demandait pas immédiatement les pleins pouvoirs. Il y aurait lieu de se questionner sur son objectivité et son indépendance réelle si elle choisissait de débuter ses travaux dans le cadre actuel.
Sa première apparition sera d’une importance majeure…
M. Sylvain Gauthier, c’est bien de ne pas nous énerver avec les sondages, ce qui ne donne rien, mais ce n’est pas vilain de nous en servir pour prévenir ce qui semble se développer, à moins que ça fasse notre affaire.
Québec solidaire prend des votes au PQ et si ça continue, ces 2 partis souverainistes vont devoir se séparer 25 % des votes avec l’ON de M. Aussant, s’il n’y a ni fusion ni ententes électorales. 25 % divisé par trois partis risque de donner 8 % à chaque parti souverainiste, juste assez pour perdre la grande majorité des comtés.
Le problème des séparatistes vient du fait que 75 % des Québécois, comme le parti de la CAQ de M. Legault ont comme priorité : L’amélioration de l’éducation, de la santé, de l’économie, du français et de la culture québécoise. La séparation ou la souveraineté ou l’indépendance du Québec « tous des synonymes » vient loin derrière. Si le PQ et Québec solidaire ne s’en rendent pas compte, ils ne méritent simplement pas de gagner la prochaine élection générale provinciale québécoise.
Poussée par les séparatistes, Mme Marois parle plus souvent de faire le pays du Québec, ce qui la fait descendre plus rapidement dans les sondages, pendant que les chefs de Québec solidaire se gardent bien d’insister sur cet aspect de leur programme…la séparation.
Le Pacte entre le PQ et QS devrait porter sur quelques éléments:
UN: Éliminer le référendum du prochain mandat (le temps de nettoyer l’État et de le refonder, ce qui prendra un mandat de toute façon). L’élection porterait alors clairement sur qui est crédible pour défendre l’intérêt supérieur du Québec (l’enjeu, clairment définit))
DEUX: L’enquête sur le régime libéral (et non seulement la construction).
TROIS: La reprise en main de la propriété collective de nos richesses naturelle (pas nécessairement la nationalisation) et l’indépendance énergétique (Révolution tranquille phase 2).
QUATRE: La refonte des institutions politique afin de donner plus de pouvoir au citoyens et aux régions.
…..
Le Pacte est rendu nécessaire pour présenter un front commune pour défendre le bien publique afin de barrer la route à Legault, un pion de remplacement du même réseau d’argent qui contrôle notre État présentement.
Entendu à « Maisonneuve en direct » ce midi, Madame Louise Otis, ancienne juge à la cour d’appel et à la cour supérieure du Québec, qui disait éprouver un malaise à l’idée selon laquelle la juge Charbonneau ait à « demander » au PM la permission d’élargir son mandat au besoin et/ou de contraindre à comparaître des témoins…
Les mots de Louise Otis étaient clairs: « un juge n’a de permission à demander à personne ».
L’état de droit; dont nous nous réclamons se sépare en trois pouvoirs, le pouvoir législatif, le pouvoir juridique et le pouvoir exécutif. Chacun est tenu de jouer son rôle et de respecter les limites de ce dernier. Des séparations nettes existent entre chaque pouvoir et visent ainsi à les protéger contre toute tentative d’ingérence.
Nous assistons présentement à un bras de fer entre le juridique et l’exécutif, découlant des ingérences répétés d’un cabinet qui semble se croire en droit de se substituer au juridique.
La situation face au désastre appréhendé
Le PQ devrait concéder tout l’Est de Montréal à Québec solidaire façon d’affirmer le sérieux d’une alliance. Un vote souverainiste de Repentigny au Plateau Mont Royal serait redevable que de QS, le reste du Québec souverainiste dans ses circonscriptions majoritairement ferait du PQ le seul représentant. La clé de la survie de la voie souverainiste qu’elle soit paradoxalement autonomiste ou en réserve ou franche passe par cette alliance. Et il est vrai que la coalition droite gauche du PQ n’est plus. Ou qu’autrement dit, le PQ au gouvernement a été de gauche entre 1976 et 1982 et plutôt de droite moyennement centriste pendant le règne Bouchard. Bref, le PQ n’a suscité d’enthousiasme dans le passé que par sa voie de gauche nationaliste. Alors, c’est par la gauche que le PQ peut survivre, la place à droite est pleine qu’elle soit libérale, prise par L’ADQ et Legault.
La question plutôt centrale par ailleurs étant que le porteur de ballon péquiste: Pauline Marois doit laisser sa place, démissionner car elle est incapable de se faire entendre de la population. Il faut dire qu’en termes de faire passer le message politique, A.Khadir écrase P.Marois, J.Charest a nettement le dessus sur P.Marois, F.Legault est plus convaincant et que G.Delteil a le dessus aussi sur Mme Marois. De simples députés comme B.Drainville, N.Girard, B.St Arnaud, É.Caire ou S.Roy, L.Beaudoin, P.Curzi; péquistes, adéquistes ou démissionnaires bénéficient d’une capacité de communication populaire dont P.Marois est faiblement pourvue!
Le conservatisme d’appareil de plus de Pauline Marois peu ouverte sur la réforme du parlementarisme britannique québécois qui fait du PM un roi élu ne l’aide pas non plus.
Pour ceux que cela intéresse, la séparation du pouvoir comme principe qui fonde l’État moderne date de plus de 2 siècles:
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9paration_des_pouvoirs
C’est cette séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire que Charest, le gardien des lois a gommé.
Joli programme M. Pomerleau. On ne peut qu’y souscrire.
Il faut que les forces de gauche s’unissent pour renverser l’hydre.
On a deux ans pour s’entendre. Churchill a bien pactisé avec Staline pour vaincre Hitler. Jamais je ne croirai que QS et PQ sont incapables de mettre de l’eau dans leur vin le temps de nettoyer les écuries. Cinq ans c’est vite passé lorsqu’il y a beaucoup à faire. Et on est pas trop de deux pour faire le ménage.
On verra.
Même à Ottawa, les Conservateurs ont sommé un juge de se présenter à eux pour expliquer son jugement. Un précédent. Et ce juge niaiseux a accepté. J’espère que ses collègues le remettront sur le droit chemin avant que l’irréparable soit commis.
Il y a des juges qui manquent de jugement.
Serge Gingras: « On a deux ans pour s’entendre. »
Non, on a quelques semaines à peine.
L’enjeu est ni la souveraineté versus fédéralisme (Qui, au Québec, relève d’une crispation conceptuel complètement vide de substance); ni, la gauche versus la droite. (Legault se veut de centre gauche)
L’enjeu est le contrôle de l’État, par qui et au profit de qui. Point.
C’est sur cet enjeu qu’il faut départager les camps: Ceux qui sont crédibles pour défendre le bien publique et ceux qui ne le sont pas: Charest et Legault.
Ce débat, pourtant fondamental dans le contexte actuel, est escamoté et distorsionné par la médiacratie. Et demandez vous pourquoi ? De quel coté campent Gesca La presse, Quebecor Media. Ils défendent d’abord leurs intérêts d’empire. Ce sont les gardiens du statut quo.
M.Perrier, vous n’avez pas pensé que Mme Charbonneau en ayant accepté la commission de consultation et son décret sans obligation de contrainte et immunité pour les témoins mercredi dernier que de cette façon première, elle souscrit aux objectifs du gouvernement et qu’en quelque sorte ce juge met le pouvoir judiciaire sous dépendance du pouvoir politique.
Deux plus deux égale quatre monsieur Perrier. Votre conservatisme- conformisme politique quoique en guérilla permanente avec des éléments de raison chez vous vous trompe. Hélas, votre rationalité est en dessous de votre conformisme.
DEUX SCÉNARIOS
Une élection lointaine.
Le chef péquiste quel qu’il soit, (P.Marois ne sera plus là
probablement car confronté à l’anéantissement de son parti) devra composer avec A.Khadir, chef de QS au parlement parce que présentement le souverainisme autonomiste du centre péquiste, la voie social démocrate souverainiste de QS sont confrontés aux sirènes de la droite centriste ou pas. Une droite dure et molle encouragée à travers le respect institutionnel de l’etablisment chez Radio Canada
mais principalement
soutenue par la machine de Power Corporation dans Gesca dont La Presse et le Soleil sont les étendards sans oublier l’engagement de Québécor pour le poulain Legault. Cela fait beaucoup, les médias déterminent les normes en politique de ce qui est normal ou anormal.
Le pléonasme est utile pour dire que la manipulation médiatique est là, elle peut sortir présentement un Charest parce qu’elle dispose en remplacement des Legault et Sirois.
C’est aussi simple que ça.
En outre, l’abstention concerne l’électorat plus progressiste généralement c’est bien pourquoi, le PQ et QS se doivent de réagir. Michel David
du Devoir pense la même chose que Mme Legault sur ce rapprochement nécessaire.
Et si Mme Marois ne comprend pas, on présume ce qu’il faudra faire.
Une ÉLECTION immédiate.
En mars 2012, le parti Legault sera en train de s’organiser. La seule chance politique de P.Marois de devenir premier ministre serait que Charest déclenche une élection semi suicide afin de bloquer le développement du Parti Legault en novembre donc maintenant. Dans un mois, la dernière chance du PQ sous Marois de profiter aussi de la désorganisation du Parti Legault pour se faire élire contre toute attente risque d’être devenue un fantasme passé.
Il y a un espoir électoral discret chez les libéraux et péquistes pour une élection déclenchée le 3 novembre dont le jour clé serait le 7 ou le 8 décembre. Le problème étant qu’une complicité présumée entre libéraux et péquistes dans l’hostilité réciproque pourrait être perçue par les gens et par les médias dans le lancement de cette élection. Une élection suicide et pour les libéraux et pour les péquistes face à l’ouragan à venir de Legault.
Vous m’avez certainement depuis longtemps compris, Monsieur Bouchard.
Et, si vous avez lu mes récentes interventions sur ce billet ainsi que sur les précédents, vous savez que je me dépense essentiellement en questionnements.
Pourquoi le premier ministre Jean Charest a-t-il pris une route aussi tortueuse pour enfin aboutir à une commission crédible, et pourquoi Mme Charbonneau a-t-elle accepté de la présider? Avant même que ladite commission ne soit effectivement crédible?
Quelque chose de «sensé» nous échappe, ici.
La juge Charbonneau aurait bonne réputation, à ce qu’on nous assure de toutes parts. Et pourtant elle aurait souscrit de plein gré à la première mouture de cette commission décriée par tous?
Des pièces manquent encore au puzzle.
Et j’espère bien que ces pièces feront surface bientôt…
Il y a ici des indécrottables qui n’hésiterons pas à lever toutes les pierres pour trouver des raisons de minimiser l’épouvantable fiasco du PLQ et de son chef. Franchement comme on dit, il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Mais il faut dire qu’il y a aussi des personnages comme moi, je l’avoue, qui sont incapables de trouver quoi que ce soit de positifs en Charest et son parti corrompu.
Mais la réalité objective c’est que depuis près de 3 ans, Charest et ses ministres nous abreuvent de raisonnements insipides pour nous faire avaliser qu’une commission d’enquête publique sur la construction et le financement des partis politiques devait être évitée à tout prix. Et voilà qu’en à peine trois jours, tout bascule. Virage à 180 degrés. Où est l’attrape ?
Les partisans libéraux tentent pathétiquement de sauver les meubles. Je les comprends. Mais ils devraient se rendre compte que leur chef adoré et charismatique les enfonce tous les jours un peu plus dans les basfonds putrides de la collusion et de la corruption. Si ces benêts veulent sauver leur parti politique, le PLQ, ils devraient fermement et directement montrer la porte à leur chef. Qu’ils regardent ce qui s’est passé à Ottawa avec le PLC et Chrétien. Le même sort attend le PLQ au Québec.
La situation actuelle sur l’échiquier politique québécois fait en sorte que le sort du PLQ n’est pas encore complètement joué. Mais qu’on ne se méprenne pas. C’est uniquement dû à l’imbécilité du principal parti de l’opposition, le PQ. Si ce dernier, comme groupe, avait eu un peu de vision il aurait vite compris que ce que vit présentement le PLQ était inéluctable du simple fait de l’agenda politique québécois.
Quelqu’un de moindrement perspicace et informé pouvait prédire déjà au printemps passé le mur que rencontrerait le PLQ après l’été. Mais les gros égos souverainistes étaient trop occupés à ce regarder le nombril pour prendre le temps de sentir le vent qui venait. Un autre rendez-vous historique de raté. Quelle désolation ! C’est à se demander si les bandits de grand chemin ne feraient pas de meilleurs gestionnaires que tous ces Don Quichotte de l’opposition qui ne perdent pas une chance de se battre contre les moulins à vent.
Pathétique !
«Les idéologies sont aussi massacreuses que les religions.»
[Claude Imbert]
Intéressant, monsieur Pomerleau, toutefois ce que vous omettez c’est que la perception populaire orientée par les médias détermine comme quoi que le mauvais contrôle de l’État est redevable autant du PLQ que du PQ sous Marois.
En dehors d’une alliance PQ-QS et du départ de Mme Marois (pulvérisée par ses maladresses, son charisme inexistant, sa féminité objet de sexisme et par une caricature vicieuse qui en a fait l’incarnation de la Castafiore), comment le PQ peut se trouver une nouvelle virginité politique? Dans une dynamique entre gouvernance immédiate et gouvernance souverainiste bien ciblée?
Il va de soi que devant Legault et son frigo constitutionnel, sa réthorique des problèmes pressants à régler qui -pogne-, prend avec tous les médias y compris les radios privées Cogeco style 98 fm dont les P.Arcand, les Dutrisac se font les valets idéologiques. Vous avez oui raison monsieur Pomerleau de dire que le PQ se doit exclure quelque référendum que ce soit sur la souveraineté ce que QS ne dit mot non plus.
Le Québec est effectivement massacré par 8 ans de gouvernance libérale. Il faut une option gouvernementale qui soit autre chose qu’une refonte du Québec par le management Legault, sorte de réingénierie politique.
Même si tous les souverainistes, indépendantistes séparatistes pactisaient ou se fusionnaient, ils perdraient. Ce n’est pas le chef du PQ à 18 % ni la gauche de Québec solidaire à 8 % qui fait défaut mais l’objectif : La séparation du Québec du Canada qu’ils nomment souveraineté, option qui n’a recueilli que 24 % de votes à la dernière élection fédérale et qui ne laisse que 26 % d’intentions de votes aux 2 partis souverainistes actuels, le PQ et Québec solidaire. 74 % de votes fédéralistes dont 39 % à la CAQ qui domine, se séparent entre partis fédéralistes. Le changement de Mme Marois ne fera pas changer les Québécois de priorités.
Monsieur, vous n’avez pas saisi la part de cruauté en politique qui cible violemment les chefs non habiles ou dont l’image ne passe pas.
Ce que monsieur Parizeau a rencontré malgré sa popularité chez ses électeurs souverainistes naturels, ce que les Stépane Dion et M.Ignatief ont subis du côté libéral.
Malgré le rejet des politiques de Charest, celui ci a su faire fonctionner son image idem pour un Sarkozy en 2007.
Et sur la popularité des chefs de partis qu’à dit implicitement François Hollande candidat socialiste sur Sarkozy: – N.Sarkozy est un mauvais président mais c’est un bon candidat-.
Mme Marois serait sans doute un meilleur premier ministre que celui actuel toutefois elle ne passe pas. Et cela dépasse la question souveraineté-fédéralisme,
gauche -droite.
Monsieur Drouin, vous avez raison, les démissionnaires péquistes ont sur estimé leurs forces positives ne laissant que les ruines du PQ autour d’eux. Présentement c’est ce qui ressort, les démissionnaires ayant créé les conditions presque complètes pour la disparition du PQ bien avant celle du PLQ.
Les démissionnaires ont voulus se rapprocher du peuple en démissionnant du PQ sans comprendre que les babys boomers ne sont plus les jeunes rebelles qu’ils ont été il y a 40 ans ce qui a procuré au MSA et au PQ naissant la base d’un nouvel électorat jeune et dynamique. Rien de tel aujourd’hui, la population vieillit et s’ouvre au nouveau Parti Libéral à la Legault aidé des médias.
Les Curzi et Beaudoin ont voulus réagir à la déconfiture du Bloc le 2 mai en oubliant que les libéraux provinciaux gouvernent bien le Québec depuis 2003 et ce malgré que les cousins libéraux fédéraux soient absents majoritairement du Québec et ses 75 circonscriptions fédérales depuis 1984 et l’élection de B.Mulroney!
Les partis sont faits pour être élus triomphalement et balayés, humiliés plus tard.
Le BQ a subi le sort de tous les partis politiques, la défaite vécue comme pour les libéraux fédéraux
qui l’ont connu aussi le 2 mai, 7 députés au Québec et le statut de tiers parti maintenant aux communes.
Les députés péquistes démissionnaires auraient voulus remplacés les députés libéraux de Charest qui ne démissionnent pas qu’ils n’auraient pas fait autrement. Mais alors là, on n’est plus dans la politique, on est dans la politique de l’absurde, celle de députés qui ont sombrés dans la dépression politique à l’exception de l’opportuniste Charette qui attend de trouver son nid dans le Parti Legault.
Triste époque au Québec!
M.Perrier. Si Mme Charbonneau a été nommé juge par J.J.Charest. Déduction….
Déduction?
Hélas, non. Je suis peut-être un de ces naïfs qui croient encore à la probité des juges…
Permettez-moi d’ajouter ma voix à celle de M. Perrier, çi-haut, croyant moi aussi, à la probité des juges.
Le fait est que, bien que l’exécutif s’estime au dessus de la séparation des pouvoirs caractéristique et nécessaire à l’état de droit cela ne devrait pas nous amener à douter de nos juges. Parlons d’un exécutif retors soit, mais ne tentons pas de faire rejaillir pareille dérive sur le juridique.
Madame Louise Otis ancienne juge à la cour d’appel et à la cour supérieure du Québec l’a dit succintement: « un juge n’a de permission à demander à personne ».
Thats it, thats all…
Il y a manifestement certaines clarifications à apporter de la part même de l’ex-procureure de Sa Majesté, Mme Charbonneau, devenue juge par « post-it », une nomination de John James Charest. Ce dernier a nommé sa juge Charbonneau commissaire de sa « patente à gosse » tout en l’informant de l’abolition d’un rouage essentiel dans un État de droit et une saine démocratie, celui de la séparation des pouvoirs entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire; c’est ce message que l’ex-juge, Louise Otis, a émis.
Contrairement à ce que vous avancez, la probité – l’honnêteté – de la commissaire Charbonneau serait nécessairement mise en cause si elle transgressait la règle de l’indépendance des juges face au pouvoir exécutif, au cheuf liberal John James, en suivant les directives de ce dernier notamment celle d’une demande d’autorisation pour toute émission de subpoena, ordre à des témoins de comparaître devant la commission ou pour toute autre procédure prévue dans la loi actuelle sur les enquêtes publiques.
» Un juge n’a de permission à demander à personne » Donc, que pensez de l’honnorable Charbonneau si elle accepte cette contrainte ? Non elle n’a pas le choix ,si elle veut garder sa belle Aura de puretée elle dois demander sur le champs un nouveau décret ,une vrai commission avec tout les pouvoirs,,,,sinon,,une grosse tache sombre en son aura elle aura
Pour l’instant, malgré les éditoriaux de quelques chroniqueurs acharnés, la Commission Charbonneau est reléguée au second plan. Le conflit syndical dans la construction autour de la loi#33 vient de détourner l’attention médiatique au grand soulagement de John James Charest en lui offrant de se refaire une virginité malgré les pertes encourrues par les travailleurs ainsi qu’aux employeurs.
Parions qu’il va reculer encore; la Ministre du travail Thériault et la présidente de la CCQ, Diane Lemieux vont apprendre à leur dépens ce qu’il en coûte de faire confiance à la girouette Charest.
Samedi le barreau se dit satisfait ,,,pourtant , vendredi il souhaite une commission d’enquête sous la LOI des commissions d’enquête,,,Comment a-t-il pu se dire satisfait samedi ? A-t-il été contacté par le Charestgnard entre les deux communiqués ? Si oui, c’est même le système judiciaire qui est sous influence,,on n’est pas sortie du bois,,,misère
Effectivement Monsieur Asselin ! Mystère et boule de gomme ! Notre Magistrature et le Barreau semblent aussi influencables que l’ Immaculée Charbonneau le sera dans l’exercice de SA fonction quand John James lui recommandera fortement de de pas contraindre un ami mafieux de la famille libérale !
Ainsi va la justice libérale !
Et certains continueront dans la flagonneries et les louanges démesurées face a la madame en chef de cette pseudo Commission !
Concernant les » bums » qui jouent aux gros bras sur les chantiers de construction nos anti-syndicalistes notoires comme Eric Duhaime en profiteront pour dénigrer tout le mouvement syndical dans son ensemble et rallier tout nos petits affairistes qui prennent comme modèle d’affaire les Couche-Tard de ce monde ! Des profits démesurés aux actionnaires et aux propriétaires et des conditions minimales déguelasse pour les employés ! Yesssssss !
Juger avant le fait de ce que réclamera ou non la commissaire Charbonneau me semble présomptueux et jouer le jeu d’un premier ministre qui ne me semble nullement préoccupé par les règles régissant l’état de droit – lire la séparation entre le juridique et l’exécutif -.
Ce que la juge Otis a dénoncé est cette dérive d’une part; soit celle de l’exécutif qui tente de se substituer au juridique (soit le PM et le cabinet tentant de jouer un rôle qui n’est pas le leur), tout en insistant bien que pareille « dérive » l’inquiète.
Il ne faudrait pas que notre cynisme dûment alimenté par un exécutif de pacotille nous amène à tout mettre dans un même panier.
Un peu de rigueur que diable.
La probité des juges à ce stade n’a pas à être mise en doute. Ceci étant dit rien ne nous empêche non plus de ne plus croire en rien.
Je vous cite: « Juger avant le fait de ce que réclamera ou non la commissaire Charbonneau me semble présomptueux et jouer le jeu d’un premier ministre qui ne me semble nullement préoccupé par les règles régissant l’état de droit – lire la séparation entre le juridique et l’exécutif. »
Savez-vous lire le conditionnel ? Un simple rappel, lorsque la nécessité se fait sentir, des devoirs et responsabilités d’un membre de la magistrature dans l’exercice de sa profession n’a rien de présomptueux.
Et si en plus, ce rappel freine un trop grand élan de candeur chez certains, humblement j’en serai ravi.
BIS: « Contrairement à ce que vous avancez, la probité – l’honnêteté – de la commissaire Charbonneau serait nécessairement mise en cause si elle transgressait la règle de l’indépendance des juges face au pouvoir exécutif, au cheuf liberal John James, en suivant les directives de ce dernier notamment celle d’une demande d’autorisation pour toute émission de subpoena, ordre à des témoins de comparaître devant la commission ou pour toute autre procédure prévue dans la loi actuelle sur les enquêtes publiques. »
Cordialement, JPG
Objecteur Conscient
Pardon ?
Pendant que des collègues de France Charbonneau viennent dire sur place publique qu’ils nauraient pas accepter un mandat semblable !
Pendant que le Barreau ( qui semble maintenant patiner sur la question ) s’est prononcé contre un Commission qui ne repecte pas la loi sur les Commissions !
Pendant que le PM du Québec change sa position dans le seul et unique but d’amadouer les délégués au Congrès !
Pendant que certains Juges de la Cour Suprême se sont prononcés contre cette pseudo Commission !
Et que France Charbonneau ai accepté de présider un Commission qui n’en était pas une au départ.
Vous , vous demandez aux citoyens d’avoir un peu de rigueur ????
La probité des juges n’a pas a être mise en doute ????
Etiez-vous de ceux et celles qui considéraient Bastarache comme un exemple d’intégrité et d’honnêteté ?
Si France Charbonneau qui se fait muette depuis sa nomination fini par prendre la parole pour exiger que SA Commission respecte la loi prévue a cette effet je pourrai pardonner le fait qu’elle se soit mise dans un drôle de situation en acceptant d’avance cette pseudo Commission ! Sinon , cette femme n’aura AUCUNE crédibilité a mes yeux !
Parce que, justement, Mme Charbonneau n’a plus le choix, la drôle de commission du moment deviendra une vraie commission.
Autrement, exit la crédibilité de cette juge.
C’est incontournable.
Pauvre Juge Charbonneau. Elle doit bien regretter sont » fiat volontas tua » à Jean Charest.
Si elle était celle que l’on désire qu’elle soit, elle reprendrait ses billes et dirait je reviendrai lorsque les règles du jeu classiques seront respectées. Entre temps, je retourne dans mes terres.
Mais elle ne l’a pas encore fait. Sans doute sa fibre Libérale est-elle encore trop solide. M. Charest lui a offert suffisament de corde pour se pendre et elle a pris toute la corde. Mme Charbonneau doit faire machine arrière et exiger que l’on efface l’ardoise, que l’on recommence à zéro : une commission d’enquête dans les règles. Point final.
Moins de ça et ça réputation sera entachée pour toujours. Sa crédibilité anéantie. Politique et justice ne vont pas de pair en démocratie. Il faut des compartiments étanches. Encore une fois, M. Charest avec sa manie du contrôle a tout gâché. Cré James, va. Gaffeur comme pas un. Il ne fait pas exprès, tout de même?
La balle est dans le camp de Mme la Juge. Elle s’est fourvoyée dans un piège à con. Se désister ou périr. Il n’est pas trop tard. Tic, tac, tic, tac…
Tout de même curieux que Mme Charbonneau soit si discrète, ne trouvez-vous pas M. Gingras?
Quelque chose, un autre quelque chose ajouterais-je, cloche dans toute cette affaire…
N’empêche, je considère que malgré l’inextricable embrouillamini qui caractérise le tout jusqu’à présent, tout finira bien par rentrer dans l’ordre. Quand? Le plus tôt sera évidemment le mieux. Comment? C’est ce qui reste à voir…
De dangereux précédents sont créés, dans toute cette histoire. Le Barreau et le Conseil de la magistrature devraient intervenir.
Et si le Chant des Sirènes de la célébrité était en cause concernant France Charbonneau ? Ce qui expliquerais son manque de jugement !!! Quand même ironique un manque de jugement chez un juge !
Elle ne serait pas la première ! Ce Chant des Sirène aura fait beaucoup ravages ! Rappelons-nous seulement Michaëlle Jean , une souverainiste convaincu qui aura succombée au rêve de devenir une Princesse parmi les indigènes que nous sommes !
Vous venez d’en pousser une bonne, Monsieur Asselin, avec cette idée d’un «manque de jugement chez un juge»…
Espérons néanmoins que ce ne soit pas le cas, et que tout finira par s’expliquer bientôt et de façon claire et acceptable.
Sinon, avec la saison froide qui s’amène, nous en serons peut-être quittes pour d’étonnantes démonstrations de patinage artistique…
Mme Charbonneau doit sortir de son silence et préciser si elle s’en tient au décret du gouvernement et aux permissions données par J.J.Charest ce qui est un refus de la primauté du judiciaire. À ce moment, elle sera du même niveau que Bastarache.
@ Messieurs Gascon et Asselin
Ce n’est pas le juridique qui a changé les règles du jeu mais bien l’exécutif. C’est le cabinet. C’est le cabinet qui au mépris des séparations existant entre les pouvoirs exécutif et juridique caractéristiques de l’état de droit a créé cette commission ad hoc. Aussi, vouloir faire rejaillir sur le juridique le manque d’intégrité de l’exécutif me semble indu.
Les règles ont été édictées par le cabinet pas par le juridique.
Le principe de séparation des pouvoirs a été violé par l’exécutif, pas par le juridique.
Si vous voulez mettre en doute l’intégrité d’un des pouvoirs, questionner l’exécutif, pas le juridique.
Vouloir blâmer une juge qui n’a rien eu à voir dans l’élaboration du mandat d’une commission à laquelle elle a été nommée et/ou des moyens lui ayant été alloués pour réaliser ce dernier mandat me semble au mieux présomptueux et au pire douteux.
Enfin, s’il me semble souhaitable que la juge Charbonneau en vienne à rompre le silence sur sa nomination et le reste je me garderai bien pour le moment de tirer quelque conclusion que ce soit en lien avec sa probité.
En terminant, je le réitère, oui à plus de rigueur. De cette rigueur qui identifie les coupables et ne mets pas tout le monde dans le même panier.
Et, si effectivement la juge Charbonneau se couvre de ridicule il sera toujours temps de le déplorer mais d’ici là il me semble sage d’attendre et de diriger nos critiques vers les vrais responsables soit le premier ministre et son cabinet…
Voilà qui me semble conclure,
Respectueusement,
PS: Là où vous voyez de la candeur moi je vois un désir de retenue.
Je crois, en toute candeur, que le judiciaire doit exprimer haut et fort son indépendance face au pouvoir exécutif en contestant la légalité du décret de John James créant sa commission « patente à gosse ».
Ce sont aux instances judiciaires de répliquer à l’empiétement de leurs pouvoirs par l’exécutif. La juge Charbonneau devra porter l’odieux du non respect de la séparation des pouvoirs par l’exécutif en acceptant le mandat qui lui a été confié par John James dans la forme et conditions de ce dernier contrevenant à la Loi sur les enquêtes publiques.