Hier, un député péquiste a avancé que si Pauline Marois piquait du nez dans les sondages – en fait, le PQ -, un des facteurs en serait qu’une partie de la population refuserait d’appuyer une femme dans un poste comme celui de premier ministre.
D’aucuns ont compris que cela lui poserait problème à lui. Or, peut-être émettait-il tout simplement une hypothèse? C’est à suivre.
Les réactions ont fusé toute la journée. D’autres élues, de tous les partis, affirmant que la politique est aussi dure pour les hommes que pour les femmes. Et qu’un leader soit un homme ou une femme n’aurait aucune influence sur sa popularité auprès de l’opinion publique.
Et les médias de poser LA question: le Québec est-il prêt pour une femme première ministre?
Première difficulté devant cette question: Comme si la question pouvait se poser indépendamment de QUI l’on parle.
Seconde difficulté: même si on prend la question de manière générique, comment mesure vraiment un tel sentiment? Qui, dans un sondage, avouerait ne pas vouloir d’une femme au pouvoir? Même phénomène lorsqu’on cherche à mesurer le racisme, l’homophobie, etc… Alors, comment savoir, vraiment, quelle part de la population a encore des préjugés contre l’idée d’une femme au pouvoir?
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Par contre, notons que le PQ sous Pauline Marois menait dans les sondages avant la crise interne majeure qui a éclaté cette année en ses propres rangs; avant les erreurs de jugement importantes commises par la chef péquiste dans plusieurs dossiers depuis le printemps; avant que des voix souverainistes s’élèvent, au PQ et hors-PQ, contre sa «gouvernance souverainiste»; avant que l’arrivée promise de François Legault sur la scène politique; avant que Gilles Duceppe soit, tout à coup, disponible, etc…
Le problème doit donc résider ailleurs… Du moins, en bonne partie.
Cela étant dit, il est également évident que le «jugement» populaire sur la richesse personnelle de Mme Marois et de son mari, sur ses vêtements, sur son domaine valant plusieurs millions de dollars, ses airs dits bourgeois, semble nettement plus dur pour elle que pour, disons, le très milionnaire François Legault… Lequel porte sûrement des complets aussi chers que les tailleurs de Mme Marois et dont la demeure ne doit sûrement pas pécher par excès de modestie…
Mais encore une fois, le PQ menait, malgré cela,
Rappelons aussi que Jacques Parizeau, de manière aussi injuste, subissait à un certain temps de nombreuses moqueries sur ses habits trois pièces à l’anglaise et son anglais très british...
Le moins que l’on puisse dire est que lorsqu’il était en politique active, l’homme n’était pas «populaire» ou «aimé» des Québécois. Mais il était respecté. Il l’est toujours. Et il fut premier ministre.
Le «cas» Pauline Marois est une chose.
Par contre, la place des femmes en politique et au sommet de la pyramide du pouvoir, en est une autre.
Loin encore de la parité quant aux nombre d’élus à l’Assemblée nationale, tous partis confondus, plusieurs femmes occupent néanmoins des postes ministériels importants et plusieurs femmes font un travail exceptionnel dans les partis d’opposition.
Là où les femmes manquent encore plus à l’appel, entre autres, est dans l’entourage du pouvoir.
Peu de femmes dans les bureaux de premiers ministres. Mais surtout, très peu, et souvent, pas du tout de femmes, dans le «premier cercle» de l’entourage des premiers ministres.
Même chose dans le milieu de la haute-finance. Entre autres.
Comme si le sommet du pouvoir – politique et financier -, portait encore obligatoirement le complet-cravate.
C’est bien sûr en partie une question de «réseaux» fermés auxquels les femmes ont rarement accès.
Or, la présence d’une première ministre aiderait sûrement à briser ce moule. Du moins, pour un mandat ou deux.
Toutefois, on ne peut attendre des femmes qu’elles votent pour un parti dirigé par une femme seulement parce que c’est une femme. Cela voudrait dire faire abstraction des idées, du programme, du parti, de la vision que cette chef présente, etc… Une «commande» impossible à remplir.
Ainsi, comment penser que les femmes progressistes de Grande-Bretagne auraient pu voter pour Margaret Thatcher essentiellement parce qu’elle était une femme? Impensable. Heureusement.
Et elle est là, la quadrature du cercle.
Oui, on exige souvent plus des femmes. En politique, comme dans bien d’autres domaines d’activité humaine et professionnelle. Et ce n’est certes pas équitable.
Ce qui, par contre, ne veut pas dire pour autant que le Québec ne serait pas prêt pour une femme première ministre. Seulement que depuis quelques mois, une partie importante de la population – incluant on ne sait combien de péquistes – ne semble plus vouloir de celle-ci.
Mais surtout, le Québec est «prêt» pour une classe politique revitalisée, nettement plus audacieuse et éprise de protection du bien commun.
Le Québec est prêt pour des partis politiques armés de repères, d’ idées et de projets aussi clairs qu’ inspirants.
Or, pour le moment – incluant les miroirs aux alouettes de la CAQ -, le Québec est parti pour attendre encore…
J’ai nettement l’impression que le Québec est sexiste. En fait, je me demande si les péquistes ne sont pas ceux qui sont le plus sexistes.
À un moment donné j’ai eu l’impression, alors que tout allait bien pour elle et pour son parti, qu’une cabale commençait, venant de l’intérieur, téléguidée contre Mme Marois. Et c’était les partisans péquistes qui l’alimentaient le plus. Ça s’est fait également ici sur ce blogue de Voir.
Se pourrait-il qu’on aie assisté à une opération planifiée et organisée de sabotage décidée à l’extérieur du PQ par un groupe qui avait avantage à nuire à Mme Marois et à son parti. À qui le crime pait-il ? dit le dicton.
Aujourd’hui, qui qu,ils soient, ils ont gagné la bataille. Ils ont réussi. C’est devenu mission impossible pour elle. Quelle bêtise. J’espère juste que ceux qui ont fomenté le putsch couleront avec elle.
Benoit Carré
Laval
Dans mon commentaire attaché à celui-ci, j’aurais dû préciser que j’émettais deux hypothèses. Mais comme je suis plutôt rationnel je voterais plus pour la première, un complot de l’intérieur.
Benoit Carré
Laval
Je suis tout à fait en accord avec vous. Vous remarquerez que les nouveaux députés tels que Drainville Curzi et les autres étaient tous derrières Mme Marois les 2 premières années de leurs mandats. Maintenant qu’ils ont des désirs plus grands tel que la chefferie, nous ne les voyons plus derrière elle, mais plutôt contre elle et queques uns ont déjà quittés les rangs. Le problème est selon moi à l’intérieure du caucus.
Une chose que je remarque c’est que lorsque Mme Marois est critiquée, il y a toujours de la misogynie assez explicitement exprimée. Pensons aux caricatures, bien plus cruelles que celles adressées aux Johnson, Parizeau, Landry, Boisclair et autres leaders décevants du PQ. La « Castafiore » est trop souvent invoquée pour que l’on ne déplore pas une certaine chiennerie… et j’écris cela sans égard aux démérites ou mérites de la leader, moins examinés que son « image ».. par ceux-là même qui s’assurent de la démolir périodiquement. Alors, « en tant que femme »? Oui, je crois, hélas.
D’où ce passage dans mon billet:
«Cela étant dit, il est également évident que le «jugement» populaire sur la richesse personnelle de Mme Marois et de son mari, sur ses vêtements, sur son domaine valant plusieurs millions de dollars, ses airs dits bourgeois, semble nettement plus dur pour elle que pour, disons, le très milionnaire François Legault… Lequel porte sûrement des complets aussi chers que les tailleurs de Mme Marois et dont la demeure ne doit sûrement pas pécher par excès de modestie…»
Voix publique
Je n’ai jamais été une adepte des complots mais cette fois ????je trouve que les médias s’acharne un peu trop sur une seule personne et ils exagère un peu trop.Les journaux nous disent( la population et un autre dit les Québécois)ne voteront pas pour une femme « Claude Pinard » Or ce n’est pas ce que Claude Pinard a dit mais plutôt (y a des GENS qui ne voteront pas pour une femme.NUANCE.et il a raison.Depuis que Pauline a dit »qu’elle va faire le ménage dans la construction » on dirait que les médias font parti de la mafia,ils ont tellement peur d’elle qu’il s’acharne à la détruire coute que coute.Jeannette Bertrand a raison c’est deux poids deux mesures,c’est pas autre chose.Je crois qu’elle prouve actuelement qu’elle est capable de se tenir debout,elle mérite qu’on lui fasse confiance.Qui peut faire pire que jean charest?
Moi aussi, Madame Daigle, j’étais scandalisé par la façon dont les médias rapportaient les propos de M. Pinard, un bel exemple de désinformation récupérée aussi de façon mesquine par les serviles servantes Libérales à John-James.
Il y a de plus une différence entre diminuer quelqu’un et le caricaturer; comparer Mme Marois à la Castafiore, c’est la dégrader, car quel lecteur(trice) de Tintin ne trouve pas burlesque la Castafiore?
Mme Marois pour améliorer la loi 101 afin de mieux sécuriser le français au Québec et M. Duceppe, plus bilingue, pour négocier des demandes avec les autres provinces anglaises, envers le fédéral.
Mme Marois P.M. et M. Duceppe aux affaires canadiennes et extérieures comme vice P.M. à Pauline Marois.
Un beau complément homme-femme, le meilleur des 2 mondes réunis au PQ comme M. Khadir et Mme David à Québec solidaire.
Les gens qui veulent absolument passer sous-silence les déficiences de Pauline Marois comme chef du PQ vont tout de suite se servir du sexisme pour expliquer ses déboires. Oui le fait d’être une femme POURRAIT comporter un handicap, comme le fait d’être membre d’une minorité visible, homosexuel, fils ou fille d’immigrants etc. Mais comme le mentionne madame Legault dans son billet Pauline Marois a été en avance dans les sondages pendant quelques mois.
Comme je le mentionnais sur un autre billet de ce blogue j’ai voté pour Pauline Marois lors de la dernière élection sans me poser la moindre question sur sa condition de femme. J’ai regardé aller Pauline Marois dès le début dans son rôle de chef d’opposition et je me suis rendu comptes de ses limites, de ses hésitations, de ses retards répétés dans tout les dossiers lorsque les Khadir et Deltell prenaient la parole pour dénoncer les faits et gestes du gouvernement Charest. Quand elle s’est mise les deux pieds dans les plats dans sa gérance du dossier de l’amphithéâtre de Québec c’était beaucoup plus en fonction d’un manque de jugement de sa part peut-importe la supposée expérience de la madame. En plus madame Marois même avant qu’ont lui « donne « le poste de chef du parti était une politicienne non populaire chez la majorité des citoyens du Québec. Après avoir été défait par Boisclair lors de la dernière course à la chefferie elle aurait peut-être AUSSI mangé la poussière dans une course face a Duceppe !
J’ai voté pour Pauline Marois et je le répète j’ai aussi voté pour Boisclair a l’élection précédente pendant que de nombreux péquistes se sont tournés vers l’ADQ de Dumont a ce moment là. Se pourrait-il que certains parmi eux qui n’acceptaient pas le statut d’homosexuel de Boisclair se retrouvent parmi les outrés qui condamnent les anti-Marois de sexistes ?
M. Bousquet
C’est quand même hallucinant que des péquistes comme vous qui avez tassés Duceppe quand celui-ci voulait se présenter a la chefferie , que vous dénigré et malmené depuis ce temps là sur ce blogue et ailleurs et que face au dernier sondage dévastateur pour Pauline Marois vous vous fassiez tout complaisant face au même Duceppe tout en voulant faire de lui un simple interprète de service a cause d’une autre déficience flagrante de votre chef actuel soit son unilinguisme et son incapacité de parler avec le reste du Canada . Duceppe mérite mieux qu’un rôle aussi ingrat et si Pauline serait bilingue peut-être qu’elle pourrait jouer ce rôle mais Duceppe étant parfaitement capable de parler avec le Canada elle ne servirait a rien.
Je n’aime pas beaucoup Jean Lapierre mais cette fois-ci il frappe dans le mille en mentionnant sur les ondes du 98.5 FM que Pauline Marois voudrait se servir de Duceppe d’une façon qui n’a rien d’honorable dans le but de le neurtraliser devant la possibilité que celui-ci la remplace comme chef. Comme quoi la théorie voulant que Pauline Marois fasse passer sa carrière avant le bien -être du parti est tout ce qu’il y’a de plus pertinent !
Une pauvre victime Pauline Marois ? Ben voyons !
Québec, le 3 novembre 2011
Guerre des sexes
Voilà que pour expliquer les déboires du Parti Québécois (PQ) certains détracteurs agitent l’épouvantail de la discrimination féminine exercé envers la chef du PQ Pauline Marois. Il faut se rappeler qu’il n’y a pas très longtemps ces mêmes détracteurs ont affligés la défaite du PQ à l’orientation sexuelle de leur chef André Boisclair.
Il faut qu’ils arrêtent de chercher des faux-fuyants mais plutôt se regarder le nombril car le PQ est le parti politique qui a été le plus sévère envers ses chefs mâles. Par contre ils pourraient se demander si leur idéologie politique ou l’option que le parti véhicule a encore la faveur populaire de la façon même dont il la malmène, la modifie et la chambarde.
On sait qu’à la dernière élection fédérale les électeurs Québécois ont choisis le phénomène Jack et de ce fait anéantis le bloc Québécois (BQ) et leur chef Gilles Duceppe. Toutefois le chef du BQ a dernièrement ressortis dans un sondage en passant de zéro à héro et sauveur : essayé de comprendre.
Donc ce n’est pas une guerre des sexes mais plutôt un phénomène humanoïde circonstanciel et d’écœurite aigue. D’ailleurs parlez-en à la chancelière fédérale allemande Angela Merkel, la présidente du Brésil Dilma Rousself et l’ex dame de fer Margaret Thatcher si c’est plus dur pour une femme
Jocelyn Boily
781, rue Flamand
Québec (Qc) G1M 2B8
934-0479
Monsieur Boily !
A regarder aller l’opposition du NPD à Ottawa je comprend fort bien la hausse de popularité de Gilles Duceppe au Québec . Les québécois commencent peut-être a se rendre compte du rôle que celui-ci jouait face au gouvernment Harper !
Si vous remarquez ces femmes ne sont pas très féminines comparer à Pauline Marois.
Personnellement je compare Mme Marois comme cheffe du PQ à Daniel Johnson (fils) lorsqu’il était chef du liberal party. De grandes qualités de politiciens aguerris mais comme seconds violons dans leur parti. Mais de toute évidence, chez l’une comme chez l’autre, un manque de tonus et de charisme nécessaires à la fonction de Chef(fe) d’État. Idem pour le caquêteux Legault et JJ Charest le pourri politicien véreux jusqu’au bout des ongles.
J »endosse complètement ce qu’écris Réjean Asselin et j’ajoute ceci.
Si Jean Charest était chef du parti québécois il aurait pris la porte .
Le parti québécois est plus transparent .
Le parti libéral obéit .
Pour descendre aux enfers il faut au départ ne pas y être. Comme l’a très bien analysée Mme Legault, avant les erreurs de jugement de Mme Marois, Mme Marois avait la cote. Donc, le problème n’est pas sa féminité mais sa gestion des dossiers. CQFD
En politique, on peut se refaire une virginité, celà c’est vu. Mme Marois en est-elle capable. A-t-elle été motellement blessée par ses faux pas? L’avenir le dira.
M. Duceppe s’est comporté comme un bon soldat, il a soutenu Mme Marois. Maintenant, pendant combien de temps cette bonne conduite durera-t-elle? Mystère et boule de gomme.
A suivre.
Sondage Léger, octobre 2010. Avant que F.Legault propose de lancer un mouvement. Avant la démission des députés péquistes et l’élection du 2 mai.
•PQ: 34% (-6)
•LIB: 28% (-4)
•QS: 10% (-1)
•ADQ: 8% (-2)
•VRT: 7% (+1)
Premier signe de l’impopularité du PQ à travers son chef, malgré les allégations contre le gouvernement libéral, le spectacle lamentable de la commission Bastarache à ce moment. Le PQ balance entre 34% et 36% dans les sondages. À l’élection de décembre 2008, le PQ sous Marois obtient 35% pendant que 300, 000 abstentionnistes s’ajoutent façon d’exprimer indifférence et rejet envers les chefs de ce moment: Dumont et surtout Marois et Charest toujours présents.
Occasion de réfléchir sur les faits et les statistiques. Il y a une part de sexisme contre Mme Marois et un Serge Chapleau de La Presse y a contribué mais si Pauline Marois était forte, la caricature de Chapleau n’aurait pas tant d’impact.
Sondage Léger novembre 2010, l’un des -meilleurs- pour Pauline Marois. Rien d’impressionnant, le PQ incapable d’atteindre toujours la barre des 40%.
•PQ: 37% (+3)
•LIB: 33% (+5)
•ADQ: 11% (+3)
•QS: 8% (-2)
•VRT: 6% (-1)
•Autres: 6% (-7)
Aujourd’hui avec Legault, le PQ Marois fait 20%.
Voir ou relire les Bijoux de la Castafiore de Tintin et Milou.
L’image de la Castafiore s’est imposée à Pauline Marois, c’est une faiblesse. La politicienne maladroite vaut bien la chanteuse d’opéra criarde!
M. Bouchard, tous ces votes du PQ qui s’en vont à la CAQ de M. Legault, ça prouve que ces « souverainistes » sont mous de la constitution, assez pour retarder leur option à la prochaine génération ou y renoncer complètement. Leurs objectifs sont ailleurs : Éducation, santé, économie etc.
Vous, M. Bouchard, le critiqueux, qui ridiculise les chefs péquistes, c’était de vous présenter chef du PQ, quand l’occasion s’est présentée, avec toute votre intelligence de séparatiste frustré. Vous nuisez plus à votre cause séparatiste, à la Brutus Parizeau-Lapointe, que tous les fédéralistes ensemble.
Monsieur Bousquet vous m’insultez. Si vous étalez votre bêtise c’est votre mauvais goût qui s’exprime point. Vous être confédératif j’en suis bémol le Canada anglais est unitaire et n’en veut pas de la confédération que vous souhaitez. Alors?
Quant à P.Marois, c’est une politicienne faite pour être numéro 2 pas no 1. Ce que pense d’une façon directement et implicitement J.Legault. Par contre, M.Bousquet insultez Mme Legaut sur vos positions demanderait plus d’efforts de votre part? J.Legault n’est pas une fan de P.Marois, vous c’est le contraire, grand bien vous fasse!
Je pense très sincèrement que le Québec est prêt pour élire une femme première ministre, mais pas Pauline Marois. C’est aussi simple que cela. Il n’y a pas de « chimie » entre la population et Mme Marois. Elle ne « passe pas ». Personnellement, je serais prêt à voter pour une vache, un veau, une pancarte, une image, un poteau de téléphone qui me proposerait un pays lors des prochaines élections. Mais surtout pas pour Pauline et sa gouvernance provinciale hypocrite déguisée en gouvernance « souverainiste ». En ce qui me concerne, c’est une arriviste et une carriériste dont l’ambition démesurée de devenir la première première ministre la province de Québec l’emporte sur tout.