C’est comme si, hormis quelques articles de journaux, ici et dans le ROC, le 30e anniversaire de «la nuit des longs couteaux» – laquel paverait la voie au rapatriement unilatéral de la constitution canadienne par Pierre Trudeau -, était passé inaperçu, ou presque, dans la classe politique québécoise.
Pourtant, ce fut à la fois un moment fondateur pour le Canada «nouveau» et pour le Québec, autant un bris de contrat constitutionnel qu’un geste clair d’isolement politique.
Un geste posé volontairement par le gouvernement Trudeau et les neuf autres provinces.
Aujourd’hui, alors que le Bloc est en miettes et le PQ, en danger de disparition, la lecture de ce texte d’un fédéraliste québécois, paru dans La Presse de ce matin, vaut le détour.
Car ce texte fait état d’un sujet que l’on aborde rarement.
Soit l’impasse politique dans laquelle se retrouvent aussi de nombreux fédéralistes québécois qui, néanmoins nationalistes, sont piégés par le blocage de plus en plus définitif du reste du pays face à cette nation distincte qu’est le Québec.
À force de se faire dire que le «fruit n’est pas mûr» pour une reconnaissance constitutionnelle de la nation québécoise et l’élargissement de ses pouvoirs qui en découleraient – autant par le PLQ et François Legault que le fédéral et le ROC -, combien de fédéralistes québécois vivent, eux aussi, une grande inquiétude? Voire un «cas de conscience».
Bref, ce texte, d’une certaine manière, fait la chronique de ce que décrivais cet été dans les pages de The Gazette comme la marginalisation lente, mais sûre du Québec au sein au Canada. Sur tous les plans: politique, social, démographique, linguistique, culturel, économique, etc.
Et avec Stephen Harper – résolument majoritaire -, un nouveau plan s’ajoute à ce portrait: celui des valeurs…
Avant le rapatriement de la constitution par PET, on pouvait toujours croire que la confédération pouvait être modifiée. Il aurait alors pu être possible de la faire évoluer pour permettre que la société Québécoise y trouve son compte.
Mais depuis ce coup de force, le fait est que tout est maintenant figé et personne ne voit comment il pourrait maintenant en être autrement. Il est maintenant pratiquement impossible de changer d’une façon importante la Constitution canadienne que le Québec n’a jamais signée, donc qui lui est imposée par une autorité extérieure.
Il s’en suit que depuis ce jour, la seule façon qu’a le Québec de faire reconnaître ses droits, ceux qui sont inhérents à toutes les nations, est de faire session, comme l’ont fait les 13 colonies américaines en 1876.
Dans ce contexte, le gouvernement Harper, par ces récentes décisions idéologiques, participe activement à ce qui pourrait bien, un jour être vue comme un point tournant de l’Histoire du Québec.
« Lorsque dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l’ont attaché à un autre et de prendre, parmi les puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l’opinion de l’humanité oblige à déclarer les causes qui le déterminent à la séparation.»
[Déclaration unanime des treize États unis d’Amérique réunis en Congrès le 4 juillet 1776 à Philadelphie]
Vous confondez gouvernement Harper, qui est un état de faits temporaire, avec l’existence même du Canada. Les gouvernements passent, aucun Québécois n’est attaché à un gouvernement, mais nombreux sont ceux qui croient que le lien canadien est plus porteur de leur avenir qu’un projet de souveraineté qui divise la population grossièrement en deux.
La situation pourrait bien changer avec le temps , mais on ne mesure pas l’intérêt supérieur du Québec par une disparition d’un registre d’armes à feu ou la nomination d’un unilingue.
S’il reste assez de souverainistes au Québec, même si le PQ venait à disparaître, un autre parti devrait bien naître pour répondre au besoin de ces Québécois.
Le confort ou l’inconfort des Québécois francophones dans le Canada va déterminer s’ils vont se séparer ou pas, s’ils vont chercher une autre solution constitutionnelle que la séparation ou pas. Ça se peut qu’ils placent le Canada devant la crainte de perdre le français, la culture ou les autres valeurs canadiennes. Le Québec peut bien choisir de conserver les siennes, sur son territoire, sous ses responsabilités…provinciales.
Comme on ne déchire pas sa chemise parce que quelques fous fêlés saouls ou pas, brûlent un drapeau québécois en Ontario.
Bon texte d’un lecteur de La Presse, Claude Blouin, ce matin. Harper fera ce que Pauline ne parvient pas à faire.
@Gilles Bousquet
Il y a quelques années, j’ai connu un homme, assez intelligent pour être médecin qui s’est mis à croire aux médecines douces. Il se mit alors de plus en plus à croire que les dents qu’il avait perdu au cours des ans, et il en avait perdu beaucoup, se remettraient à pousser s’il mangeait suffisamment de noix. Il continua à manger des noix et il continua à perdre ses dents. Dans son cercueil, il y avait un édenté.
M. Bousquet, vous me faites vraiment penser à cet homme qui ne voulait pas voir la réalité et qui était devenu la risée de la communauté.
Ayez au moins l’intelligence d’étudier un peu comment aujourd’hui la constitution peut être changée. Ayez aussi le courage de consulter les opinions des experts sur la possibilité de l’amender.
Quand vous aurez fait vos devoirs, vous pourrez toujours continuer à croire que les dents peuvent repousser en mangeant des noix. Et nous continuerons à sourire en vous lisant.
«Il y a souvent plus de stupidité que de courage dans une constance apparente.»
[Jean-Jacques Rousseau]
Bonjour
En effet, très peu de fédéralistes constatent que le désacord avec un des peuples fondateurs du Canada depuis trente ans entraînent la démobillsation d’une bonne partie de polititiens canadiens français qui traditionnellement ont fait sa renommée sur la scène mondiale.
On n’a qu’à observer le parti conservateur de la loi et l’ordre à Ottawa pour constater que le Canada s’enfonce de plus en plus dans sa politique étrangère rétrograde et guerrière à des années lumière de la tradition canadienne française.
André Arthur et quelques députés défaits lors de la dernière élection du 2 mai ne se gènent pas pour déplorer que les députés du bloc faisient un bien meilleur travail que les poteus du NPD récemmnent élus à la Chambre de communes.
Le Québec n’intéresse pas les partis fédéraux
«Si le Bloc existe, c’est parce que les trois autres partis sont nuls», croit le sénateur Jean-Claude Rivest
Robert Dutrisac 24 mars 2011 Canada
Jean-Claude Rivest est inquiet. Le sénateur indépendant nommé par Brian Mulroney en 1993, ce compagnon d’armes de Robert Bourassa, constate que les Canadiens ne s’intéressent plus au Québec. La réalité québécoise ne fait plus partie du discours des trois grands partis fédéraux. Et au Québec, tant les fédéralistes qui veulent renouveler le régime fédéral que les souverainistes qui veulent en sortir sont en hibernation. Il est loin le temps où le Québec définissait les enjeux politiques au Canada.
«Ce qui me fatigue beaucoup, c’est l’espèce d’inconscience des grands partis fédéraux qui ne s’intéressent plus du tout aux réalités québécoises. Il n’y a pas de discours majeur de la part de Harper, d’Ignatieff ou de Layton qui porte sur la réalité et les problèmes du Québec», a livré Jean-Claude Rivest dans une entrevue au Devoir lundi dernier, avant que les perspectives d’élections fédérales ne se précisent.
Il y a un peu plus d’un mois, à Québec, Jean-Claude Rivest prononçait une allocution, devant les membres de l’Institut québécois d’affaires publiques, sur le thème de l’absence du Québec dans les préoccupations politiques au Canada.
http://www.ledevoir.com/politique/canada/319500/le-quebec-n-interesse-pas-les-partis-federaux
Correction
que les poteaux du NPD récemment élus à la Chambre des communes.
Le Québec et l’UNESCO
Alain Raby
Lettres au Devoir
lundi 7 novembre 2011
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Harper, en campagne électorale, avait promis au Québec, un siège à l’UNESCO, comme l’Ukraine et la Biolorussie en eurent un sous l’URSS.
Ce que le Québec a obtenu, c’est un siège à l’intérieur de la délégation canadienne. Depuis, nous n’avions jamais entendu parler de ce délégué nommé par le gouvernement du Québec, M.Michel Audet, sauf tout dernièrement pour nous dire que la décision du Canada de s’opposer à l’entrée de la Palestine en ce forum et de ne plus subventionner l’organisme ne concernait pas le Québec, étant de compétence fédérale.
Lamentable ! Comment pouvons-nous continuer à croire ce gouvernement conservateur ? Osons espérer que la reconnaissance de la Nation québécoise de la part du gouvernement conservateur vaudra mieux.
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Alain Raby – Saint-Jean-Port-Joli, le 3 novembre 2011
Source
http://www.ledevoir.com/politique/canada/335474/lettres-le-quebec-et-l-unesc (…)
Nicolas Sarkozy traite Benyamin Nétanyahou de « menteur »
« Je ne peux plus le voir, c’est un menteur », a déclaré le président français. Son homologue américain répond : « Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours ».
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/11/08/003-sarkozy-netanyahou-menteur.shtml
M. Drouin alias M. Carré, rien d’impossible dans la vie, sauf pour un homme d’enfanter, même la séparation du Québec du Canada et celle de la séparation du Québec, le Nord, où on gèle, aux Premières nations et le Sud, où on gèle moins, principalement en été, aux immigrés de toutes provenances, incluant les Québécois francophones, descendants des Français de France, les premiers colons aventureux et débrouillards.
Si M. Drapeau, maire de Montréal vivait encore, il vous le confirmerait comme un déficit à l’expo était impossible.
M. Goyette, nous devons, quand même, au Québec, compter plus que le Nouveau-Brunswick. Si nous voulons que le Québec soit traité mieux que les autres provinces, nous risquons de déchanter longtemps. Si ça nous rend assez inconfortables, attention à la séparation alors ! Le Canada risque de se faire couper le pays en deux morceaux inégaux par un Québec séparé, ce qui ferait probablement une grosse, très grosse chicane, pas bon pour eux et nous « les 2 côtés » perdant-perdant.
M.Bousquet
Sans entrer dans les détails, il me semble qu’à l’ère des communications via satellite, les Ontariens auront le prévilège de survoler le Québec en tant que pays ou de voguer sur notre beau et grand fleuve pour se rendre sur les plages du Nouveau-Brunswick.
Les Barbades, la Corse sont françaises alors qu’Hawwaï et Porto-Rico sont des États américains situés à des milliers de kilomètres des USA séparés par des océans.
Hawaï ou Hawaii (en hawaïen : Hawai‘i ; en anglais : Hawaii) est le plus récent des 50 États des États-Unis (admis à l’Union le 21 août 1959), et le seul État composé entièrement d’îles. Il est le groupe d’îles septentrional de la Polynésie, et occupe l’essentiel de l’archipel dans l’océan Pacifique central, au sud-ouest des États-Unis continentaux (à environ 3 900 kilomètres au sud-ouest de San Francisco), au sud-est du Japon, et au nord-est de l’Australie. Parce qu’il se situe dans le centre de l’océan Pacifique, Hawaï a beaucoup d’influences nord-américaines et asiatiques, avec sa propre culture maternelle active. Hawaï a plus d’un million de résidents permanents, avec beaucoup de visiteurs et militaires américains. Sa capitale est Honolulu sur l’île d’Oahu.
Je suis aussi scandalisé que vous, M. Goyette au sujet de la politique d’Ottawa sur la Palestine mais, ça ne semble pas déranger notre gouvernement Libéral provincial, que nous avons élu librement, une petite miette.
Si nous étions séparés avec ce gouvernement Libéral, est-ce que la tendance québécoise serait plus à notre goût et, est-ce que ça changerait quelque chose pour les Palestiniens qui sont en train de se faire décimer et coloniser par les Israéliens ? Est-ce que nous serions d’accord pour les accueillir un grand nombre de ces Musulmans, au Québec pour faire une différence importante ?
Encore une fois, sans entrer dans les détails, le conflit Israélien- Palestine a permis d’illustrer sans équivoque qu’en 2006, les fédéralistes nous ont leurré avec le siège à l’Unesco pour le Québec.
C’étai un mirage, un moulin à vent, de la frime.
Vous avez raison M. Goyette mais nous pourrions barrer notre espace aérien, terrestre et même fluvial avec des inspecteurs, des douaniers, des militaires avec des bazookas et autres instruments qui peuvent percer des trous dans, à peu près n’importe quelle propriété d’ennemis que nous voulons bloquer et couler ou faire sauter comme le souhaitent, certains de nos séparatistes, qui prennent le ROC comme un ennemi du Québec.
La suite de la nuit des longs couteaux est pitoyable!
On peut avancer ceci selon plusieurs gens avertis que si les Québécois votent contre leurs intérêts que s’ils deviennent résignés comme les Canadiens français l’ont été. Le Canada pourra faire comme bon lui semble et à travers les conservateurs nommer un vérificateur général unilingue anglais.
La disparition des partis souverainistes sera un feu vert pour toucher éventuellement à Ottawa la loi des langues officielles qui a permis l’obligation du français sur les contenants des produits achetés. Cette loi des langues officielles sur le bilinguisme provenant de P.Trudeau ou pas n’existerait pas si le séparatisme québécois ne s’était pas manifesté avec force de 1964 à 1995.
S’affaiblir volontairement c’est suicidaire. Le 2 mai en remplaçant les bloquistes par les néodémocrates c’est ce qui fut fait.
Reste à voir si le dédain des conservateurs et d’Harper suffira à réveiller les Québécois. Et le NPD ne fera rien de sensible pour nous.
M. Bouchard,
Ce que nous lisons ici est un petit échantillon de notre société dans son ensemble. Aussi nous pouvons être certains qu’il se trouve au Québec des personnes qui refusent encore de voir la réalité telle qu’elle est.
Prenons par exemple le vote du 2 mai dernier où certains illuminés ont fait la promotion du vote stratégique pour empêcher Harper d’avoir sa majorité. Les résultats ont les voit aujourd’hui. Le même discours du vote stratégique a recommencé à être entendu en vu des prochaines élections provinciales. Le but : empêcher le PLQ de Charest de rentrer. Mais ce que ces fins stratèges oublient c’est que notre système n’est pas fait pour soutenir une telle stratégie qui le plus souvent permet à un parti bien organisé de se faufiler grâce justement à cette belle stratégie.
Il y en a d’autres qui croient encore au miracle. Même s’ils sont sans doute de bonnes personnes, elles continuent à affirmer, ici et ailleurs, que la constitution canadienne peut encore être changée, amendée afin de satisfaire les demandes québécoises. Quand PET l’a rapatriée il l’a modifiée de telle façon que la procédure d’amendement retenue empêche pratiquement tout amendement pouvant satisfaire le Québec. Alors à moins de s’écraser oublions cette hypothèse qui n’est autre chose que de la politique-fiction.
Il y a également ceux qui n’ont jamais compris la nature même des revendications historiques du Québec et encore moins le désir viscéral d’une bonne partie des citoyens Québécois d’assumer les pleins pouvoirs d’une nation normale. Ceux-là sont exactement semblable à ceux que décrit Albert Memmi dans son essai : « Portrait du colonisé » où il écrit quelque chose qui ressemble à ceci : il n’y a pas de meilleurs colonisés que ceux qui ne se sentent pas capables de se passer de leurs colonisateurs. Ceux-la sont fort probablement incurables. C’est triste mais c’est comme ça !
Mais, il ne faut pas désespérer. Il y a des nouvelles générations qui n’ont pas été complètement intoxiqués par la fumisterie de l’idée fédéraliste comme plusieurs de notre génération ou celles s’y rapprochant ( j’ai 65 ans) le furent. Si nous pouvons trouver les bons canaux de communication et les bonnes formules, je pense qu’ils peuvent se déciller et alors …
«On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève.»
(Ainsi parlait Zarathoustra)
[Nietzsche]
Mon texte, si brillant, si intelligent est disparu. 🙁
Maudit Bâ…rd
Garder une copie dans Word avant publication parce que le néant du cyber espace ne pardonne pas. Copier coller dans Word.
Le truc créer une page Word de copie en septembre, octobre, novembre, etc comme le font les journalistes. Si jouer au commentateur avec sauvegarde de nos textes peut paraître -prétentieux- cela permet tout au moins d’éviter les accidents.
Et ne sommes nous pas nous blogueurs aussi bons par exemple qu’un Richard Martineau voire un Patrick Lagacé en considérant que ces journalistes font dans l’opinion bien avant que de faire de l’analyse. Et que des blogueurs avec beaucoup moins de documentation officielle sont capables d’analyser les phénomènes.
Entre démagogie et information, le journalisme est atteint de la même interférence, les blogueurs ne sont pas seuls a procéder au mélange de l’opinion émotive et de l’analyse.
Les politiciens étant eux mêmes des individus dont la pratique scientifique de la politique se détermine comme contestable de là ces nuits de longs couteaux. Trudeau s’étant révélé le plus grand des êtres machiavéliques et fourbes pourtant élu du peuple et prétendument serviteur du bien commun. Son parti le Parti Libéral du Canada bien avant le Bloc végète dans les bas fonds de l’électorat québécois et ce n’est pas D.Coderre et J.Trudeau le fils qui nous convaincra que leur parti mérite une reconsidération.
Mon message est diversifié, c’est parfois comme ça.
TOUJOURS:
1) FAIRE UNE COPIE AVANT D’APPUYER SUR PUBLIER OU
2) ÉCRIRE SON TEXTE AVEC SON TRAITEMENT DE TEXTE PUIS COPIER/COLLER;
3)FAIRE CE QUE JE DIS MAIS PAS CE QUE JE FAIS CAR J’EN PERDS ENCORE …;-)
« La vie m’était un cheval dont on épouse les mouvements, mais après l’avoir, de son mieux, dressé.»
[Margueritte Yourcenar]; Mémoires d’Hadrien
Oui M. Gingras, c’est souvent les meilleurs qui « partent » les premiers.
Nos ancêtres canadiens-français n’étaient pas résignés, juste obéissants, autonomies sur leurs terres, souvent et admirables d’avoir conservé leur folklore et leur langue française. Rendons-leur grâce et reconnaissance. Vive nos ancêtres francophones, pures-laines ou pas ! Résistons en exigeant d’être servis en français même si nous sommes bilingues. Amen.
Le texte de Claude Blouin est brillant et vrai. Analyse à la fois sociale et nationale révélant le caractère davantage à droite du Canada anglophone en comparaison du Québec francophone.
-Mauvaise nouvelle pour le NPD, l’acte de décès du Parti Libéral du Canada n’est pas fait ni en Ontario, ni aux Maritimes ni même en Colombie britannique-.
Ce passage devrait inspirer un F.Legault qui veut renouer avec la capitulation politicienne ancienne canadienne française.
(…..)
L’unilinguisme de juges de la Cour suprême et du Vérificateur général vous choque. Faites plutôt une croix sur la notion de bilinguisme comme nous l’avons connu, imposé au ROC par une loi imparfaite qui lui a d’ailleurs été enfoncée dans la gorge, mais qui nous a tout de même assez bien servie. Ce ne sera pas que notre langue qu’on vomira, ce sera bientôt nos valeurs, ce qui fait que le Québec a toujours été différent du reste du Canada. C’est aussi ce qui nous a rendus tellement indigestes à une grande partie des Canadiens. Fi de la culture?! Vive Don Cherry! Le lien entre le Canada et le Québec ne saurait résister longtemps au ressac persistant du retournement historique que Harper a dans ses cartons. (…..)
(…) Je n’en veux pas de ce gouvernement qui s’appuie sur une simple majorité parlementaire pour légitimer des bouleversements sociaux qui requièrent le consensus. Je ne veux pas de ce monde intolérant et répressif, pas de crédo incontestable. J’ai toujours soif de liberté et d’espace, comme à 17 ans.
Et je commence à penser que j’aime autant gaspiller une génération à construire un pays neuf, qu’à réparer des pots cassés. (…)
M. Drouin alias M. Carré qui écrit : «Il y en a d’autres qui croient encore au miracle. Même s’ils sont sans doute de bonnes personnes, elles continuent à affirmer, ici et ailleurs, que la constitution canadienne peut encore être changée, amendée afin de satisfaire les demandes québécoises.»
Oui M. Drouin Carré, La constitution canadienne ne pourra pas être changée pour seulement faire plaisir au Québec mais à un ensemble de provinces dont les besoins pourraient être coordonnés, tôt ou tard, comme : La responsabilité de la langue sur son territoire, ce qu souhaiteraient plusieurs provinces pour se débarrasser du français et nous, pour le contraire, éliminer la péréquation, retirer le fédéral du financement de la culture, de l’agriculture, des festivals etc. Sky is the limit.
M. Bousquet,
Quand mon ami Carré sera de retour, je lui dirai que vous voulez lui parler.
Tiens en voilà une juste pour vous M. Bousquet qui avez l’habitude de monopoliser ce blogue sans nécessairement y apporter des points de vue nouveaux puisque vous nous répéter toujours les mêmes insignifiances à peu de chose près.
«L’excès du langage est un procédé coutumier à celui qui veut faire diversion.»
[François Mitterrand]
Et puis tiens une de plus de la part de mon ami Carré qui est plus dans son style un peu carré.Je suis certain qu’il ne m’en voudra pas car elle vous va très bien. C’est comme si Bouvard vous avait connu et que vous l’auriez inspiré. 😉
«Gardons-nous de donner la parole aux cons. Ils ne veulent jamais la rendre.»
[Philippe Bouvard]
M. Bouchard, le parti Conservateur chrétien ne sera pas toujours au pouvoir et pourrait même changer d’orientation. Ce ne serait pas la première fois qu’un parti brûle ses idoles.
L’Ouest canadien peut bien être guerrier, pollueur et religieux maladif à condition qu’il ne nous force pas dans ses priorités. Les Québécois francophones ont détenu, pour de bonnes périodes, le poste de Premier-ministre du Canada, ce qui a indisposé l’Ouest canadien. Maintenant, c’est un P.M. de l’Ouest canadien qui mène la barque canadienne mais qui devra faire attention à ne pas dépasser certaines limites parce que le Canada risque la brisure.
M.Drouin en total accord avec votre texte clair et précis.
C’est comme L’union Européenne qui dans ses variantes est en train aussi d’amener les sociétés et nations européennes dans une cage d’où l’on ne peut sortir. Le Canada c’est neuf provinces anglophones contre une francophone sans parler ici des territoires.
Ce qui se passera au Québec dans les prochaines décennies déterminera ce que les fédéralismes et la mondialisation réservera aux peuples, probablement un sort mineur de sociétés satellites justes viables à nourrir la théocratie contemporaine qui est celle de l’économie.
Si la mondialisation tout au moins au delà du mur de l’argent permettait au moins une Union des peuples francophones réunissant France, Québec et Wallonie de façon signifiante pas seulement par les ondes inégales du web, de la radio ou de la télé ou que par la distance de l’écrit des livres et revues. Une sorte d’Union plus Politique des nations francophones débordant des entités étatiques établies. Ce qui pourrait être une solution partielle au moins pour le Québec devant un Canada anglophone autiste.
Une mondialisation qui permettrait des liens plus politiques entre nations partageant la même langue. Idem pour une Union des peuples hispanophones de l’Espagne à l’Argentine, idem pour une Union des peuples arabes, etc…
Un brin de politique fiction pour comprendre que le monde actuel n’offre rien de mieux que la domination de la sphère anglo-américaine à travers la domination de trois grands ensembles: Les É.U, la Chine et encore la dite Union Européenne malgré ses difficultés.
Quant au caractère du colonisé, comment ne pas faire référence à ce politicologue Laforêt anciennement de l’ADQ qui dans un documentaire sur la question de la souveraineté du Québec a avancé que devant la domination de ce qu’il appelle l’anglosphère, le Québec est menotté point à la ligne!
Cet individu est politicologue.
M. Bouchard,
Bien je ne crois pas que ça se produise sous peu, des analystes et des observateurs politiques se posent des questions sur la viabilité de l’Union européenne.
Si la Grèce tombe, puis l’Italie entrainant aussi l’Espagne, que se passera-t-il ? La débandade généralisée. Les manifs sans doute violentes. Les nationalismes reviendront à la mode.
Comment les Amériques, du Nord et du Sud résisteront-elles ? Les USA risqueront la faillite. Les États se rebifferont-ils ? Et le Canada sera-t-il redessiné ?
J’espère que je ne joue pas aux Cassandre. Mais les risques sont réels. De toutes façons, je craint bien que même si nous ne vivrons pas des perturbations extrêmes, nous naviguerons sur une mer très agitée.
«La tragédie de l’homme, c’est que quand il peut faire quelque chose, il finit toujours par le faire.» [jacques Attali]
M. Bouchard, intéressante idée que vous avez exprimée : «une Union des peuples francophones réunissant au moins France, Québec et Wallonie »
Faut pas oublier quelques pays d’Afrique où le français prospère plus qu’ailleurs, sur LA planète.
Nous avons déjà la francophonie où plusieurs pays sont membres sans qu’on y parle français, ce qui n’a pas de sens.
M. Bouchard,
Sans doute que, contrairement à M. Bousquet, vous connaissez l’Organisation internationale de la francophonie. Quelle différence voyez entre cette organisation et ce que vous souhaiteriez voir créé ?
«Il y a des gens qui sèment des parcelles de soleil sans faire ombrage aux autres.»
[Florence Halley]
Voici une autre tentative, malheureusement moins inspirée que celle d’hier.
Je suggérais une réunion au sommet des premiers ministres des provinces et territoires, sans Ottawa, qui est une créature des provinces, ne l’oublions pas, et que ces élus créent une nouvelle constitution avec formule d’amendement intelligente cette fois-ci.
Une fois cette nouvelle constitution agréée, du genre Suisse, les premiers ministres des provinces et territoires informe Ottawa des ses nouvelles obligations, devoirs, prérogatives et limites.
Ce genre de coup d’état, sans violence, me paraît la seule façon de sortir de l’impasse où la présente constitution nous paralyse. Un peu d’imagination et de courage, voilà qui aiderait.
L’Europe et l’euro : une utopie qui a mal tournée.
Je suis toujours en train de lire les mémoires de Roland Dumas, qui a participé à la création de la nouvelle Europe. Quelle vision généreuse, idylique il s’en faisait. La réalité est tout autre. L’hommerie a encore fait des siennes. Il faudra sans doute recommencer à zéro et laisser aux pays membres d’avantage d’autonomie et surtout ne pas créer de parlement Européen.
Erreur à ne pas faire, créer une Europe des 22 ou 30 d’un coup. Il faudra faire comme l’huitre, peu à peu, avec le temps, ajouter une couche au noyeau déjà bien solidifé, structuré. Qui trop embrasse mal étreint. C’est ce que l’on a fait, sans réfléchir.
Retour à la case départ.