Après trois semaines de flottement avant que le premier ministre Charest, à son corps défendant et sous forte pression, ne daigne annoncer que la commission d’enquête Charbonneau serait enfin soumise à la loi sur les commissions d’enquête.
Question de tenter de dissiper toute possibilité d’ingérence politique.
Voilà qu’aujourd’hui, l’indépendance de la commission Charbonneau se trouve à nouveau mise en cause.
La Presse rapporte que «une dizaine d’enquêteurs-analystes et agents de liaison de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) vont travailler main dans la main avec la commissaire France Charbonneau, ce qui soulève des questions sur l‘indépendance de cette commission d’enquête» (…) . L’UPAC relève du ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, et de son sous-ministre, Martin Prud’homme.»
Manque possible d’indépendance politique? Une «omerta»qui règnerait dans les réunions des comités des gestionnaires des unités? Allégations d’ingérence politique qui refont surface? Etc.
Bref, une commission d’enquête mal partie.
Ce qui, par ailleurs, n’est pas sans rappeler la saga de la commission Bastarache.
On dirait bien que ce gouvernement n’est pas très doué pour la création responsable de commissions d’enquête crédibles.
Inévitable, puisque dans les faits, il n’en voulait pas…
***
Mais voilà aussi qu’en après-midi, on apprend les noms des procureurs, dont Me Sylvain Lussier – connu entre autre choses pour son travail à la Commission Gomery.
Comme quoi, lorsqu’une commission d’enquête part mal – pour cause d’un gouvernement qui n’en veut pas dans les faits -, le fardeau de la preuve de son indépendance retombe inévitablement sur les épaules de celui ou celle qui la préside.
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Et voici le texte du communiqué en question:
MONTRÉAL, le 18 novembre 2011 – L’honorable France Charbonneau, présidente de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction confirme la nomination de Me Sylvain Lussier à titre de Procureur-chef de la Commission, ainsi que celles de Me Claude Chartrand, Me Denis Gallant et Me Sonia Lebel.
« Ces procureurs sont des avocats chevronnés qui sont habitués de travailler dans des dossiers de grande envergure, » déclare la Juge Charbonneau.
La Commission est parfaitement indépendante et s’est dotée d’une équipe de procureurs et d’enquêteurs qui n’ont de comptes à rendre qu’à la Commission. En effet, depuis leur nomination, les enquêteurs n’ont plus aucun lien d’autorité avec leur organisation respective. Ils relèvent maintenant exclusivement de la Commission envers laquelle ils ont un devoir de loyauté et de confidentialité.
Contrairement à ce que certains ont pu affirmer, ce sont les enquêteurs de la Commission qui prendront la décision de s’adjoindre, selon leurs besoins, les personnes ressources nécessaires à l’accomplissement de leurs tâches.
De plus, seuls les procureurs et les enquêteurs de la Commission vont décider de la pertinence des enquêtes de l’UPAC eu égard aux travaux de la Commission. Ils décideront aussi quelles enquêtes devront être initiées ou continuées pour mener à bien le mandat qui a été confié à la Commission.
C’est ainsi qu’il est essentiel que tous les organismes susceptibles de détenir de l’information qui peut s’avérer utile et pertinente collaborent franchement et ouvertement aux travaux de la Commission. Cette collaboration se fera sous la supervision exclusive de la Commission.
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Et, enfin… dernier développement du dossier à cette heure (16h00): Robert Lafrenière, de l’UPAC, réagit vivement à l’enquête de La Presse dans ce communiqué.
Est-ce que quelqu’un enquête sur les autres types de contrats du gouv. et de ses organismes (ex.: services informatiques)? Plus persoone n’en parle. Bizarre.
Et la commissaire France Charbonneau serait d’accord?
Là est la véritable question.
Si France Charbonneau ne savait pas qu’elle était instrumentalisé par le régime Charest, maintenant elle sait avec qui elle fait affaire: Le Cardinal Lafrenière:
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/201111/17/01-4469131-le-cardinal-lafreniere.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4469126_article_POS2
Il ne lui reste qu’une chose à faire: Se récuser.
http://www.vigile.net/Les-sceptiques-avaient-raison
Si elle ne la fait pas, elle participe consciemment à la manœuvre.
M. Pomerleau,
J’ai de la difficulté à comprendre comment vous en arriver à écrire : «En clair, la commissaire ne verra que ce que la clique sous contôle des libéraux voudra bien lui montrer.»
À moins de très mal lire le texte que vous proposez je ne réussi pas à faire lien et à arriver à vos conclusions. Peut-être qu’il y a un sens caché que je n’ai pas décodé. Pourriez-vous m’aider à comprendre ce que vous comprenez dans tout ça ?
Benoit Carré
Laval
Ce M. Lussier à la Commission Gomery, dans quel camp était-il? Dans le camp des bons ou celui des méchants?
Doit-on se réjouir de cette nomination ou devons-nous déchirer nos vêtements?
Les Libéraux du Québec, fidèles à leurs habitudes, mettent le maximun d’obstacles à la bonne marche des affaires. M. Charest n’aime pas les méthodes éprouvées et à l’épreuve des intervention intempestives des politiciens. Non! Il a les deux mains sur le volant et le fait sentir, que cela soit discutable ou non. Il y a la méthode Charest et c’est la seule.
Il faut vraiment vivre cette expérience pour y croire. Désolant.
Ben voyons ! C’est écrit dans le ciel . L’ Honorable Juge Charbonneau est une employée de John James depuis le début . Faudrait en revenir avec cette béatitude des plus grotesque de ceux et celles qui ne s’en peuvent plus d’ honorer l’ Honorable !!!!!
Cette mauvaise pièce de vaudeville ne pourra jamais en devenir une de qualité ! Les comédiens et comédiennes qui en font partie sont tout ce qu’il y’a de plus complaisants .
Seule une commission d’enquête publique initiée par un nouveau régime gouvernemental pourrait avoir la confiance de la population en ses éléments la composant, ses travaux et résultats à venir.Un régime gouvernemental aussi tordu que celui de John James et ses laquais loyalement serviles ne peut inspirer confiance en tout ce qu’il entreprend.
Certainement pas une confiance en SA commission d’enquête Charbonneau du seul fait qu’il a du se faire tirer les oreilles par plus de 80 % des Québécois pendant plus de trente mois avant de la créer par décret en conseil la soumettant au contrôle du pouvoir exécutif.
Tout comme la Commission Gomery n’a jamais blâmé les acteurs politi
(suite et fin)
Tout comme la Commission Gomery n’a jamais blâmé de grosses légumes du Rocanada Liberal Party, cette commission Charbonneau ne sera qu’un écran de fumée donnant l’impression au peuple berné que le bien commun se retrouve entre les bonnes mains des rois-nègres liberals de la Province of Kwibek.
Je comprends votre très grande résistance. Mais sans doute auriez-vous une proposition à faire. Simplement ne rien faire n’est évidemment pas une option.
Benoit Carré
Laval
Pourquoi, si le gouvernement Charest est sérieux et si il veut démontrer son intégrité (mais peut-être est-ce une mission impossible), ne pas mettre l’UPAC sous l’autorité de la juge Charbonneau, le temps que durera la commission Charbonneau. On enlèverait ainsi un irritant important qui risque, à la longue, de mettre à mal la crédibilité même de cette commission d’enquête publique.
Si Robert Lafrenière croit en ce qu’il dit dans le communiqué, il devrait accepter ce changement d’autorité.
Benoit Carré
Laval
La Loi sur les enquêtes publiques donne toute autorité et indépendance au Commissaire d’une commission d’enquête publique. C’est à la commissaire « post-it » Charbonneau de dénoncer toute ingérence de qui que ce soit dans ses travaux. Je le répète, toute confiance au régime liberal roi-nègre actuel est à proscrire pour les raisons que j’avançais dans mon dernier commentaire.
La seule solution est de se débarrasser du régime liberal et créer une commission d’enquête INDÉPENDANTE du pouvoir exécutif et du vizir Lafrenière.
Mr Gingras,Sylvain Lussier représentait le gouvernement LIBÉRAL à Ottawa
Avez vous écoutez la première parti de l’émission «enquête« cette semaine?une autre écoeurantrie du gouvernement.En reprise ce samedi 19 novembre à 13 heure.Très instructif mais moi à force d’entendre toutes ces choses qui s’accumules ça me lève le coeur.
Aux intéressé(e)s, une autre lecture intéressante sur le sujet sur le lien suivant:
http://www.vigile.net/Les-sceptiques-avaient-raison
M. Pomerleau,
J’ai de la difficulté à comprendre comment vous en arriver à écrire : «En clair, la commissaire ne verra que ce que la clique sous contôle des libéraux voudra bien lui montrer.»
À moins de très mal lire le texte que vous proposez je ne réussi pas à faire lien et à arriver à vos conclusions. Peut-être qu’il y a un sens caché que je n’ai pas décodé. Pourriez-vous m’aider à comprendre ce que vous comprenez dans tout ça ?
Benoit Carré
Laval
Merci Mme daigle. Je me sens déjà plus mal. Je vais choisir mes plus vieux vêtements et en déchirer quelques uns, pour me défouler.
Nous sommes vraiment entre les mains du crime organisé.
Espérons que lorsque l’occasion se présentera on donnera le coup de balai qui s’impose.
Dewors! la pouriture.
Oui mais… j’en reviens à ma très brève intervention d’hier sur le sujet, la commissaire Charbonneau est-elle d’accord avec tout cela?
Et, à nouveau, là est toute la question.
Quelqu’un ici en sait-il quelque chose?
Un peu d’éclairage – avant de tout jeter aux orties…
Claude Perrier: « la commissaire Charbonneau est-elle d’accord avec tout cela? »
La réponse est: OUI.
La commissaire France Charbonneau, dans un communiqué, consent à ce faire mettre en boîte par Lafrenière, le pion de Charest :
Cyberpresse(Publié le 19 novembre 2011 à 05h00)
(…)
« Par ailleurs, France Char-bonneau a fait une mise en garde à l’UPAC et à tous ceux qui voudraient empiéter sur ses prérogatives. « Ce sont les enquêteurs de la commission qui prendront la décision de s’adjoindre, selon leurs besoins, les personnes ressources nécessaires à l’accomplissement de leurs tâches », a-t-elle indiqué hier par voie de communiqué.
Elle ajoute que « les procureurs et les enquêteurs de la commission vont décider de la pertinence des enquêtes de l’UPAC eu égard aux travaux de la commission. Ils décideront aussi quelles enquêtes devront être initiées ou continuées pour mener à bien le mandat qui a été confié à la commission ».
(…)
http://www.cyberpresse.ca/actualite…
…
En clair, la commissaire ne verra que ce que la clique sous contôle des libéraux voudra bien lui montrer.
Dans ce cas, nous verrons bien où tout cela nous mènera…
Dans l’article de La Presse ce qui ressort c’est que le responsable de l’UPAC Lafrenière est un ancien sous ministre dans le gouvernement libéral pour s’exprimer sans trop de détails, ancien policier de la SQ, M.Lafrenière est entouré par plusieurs autres policiers de la SQ. Q’Hydro Québec a envoyé de ses gens autour de l’Upac et on se demande bien pourquoi. Que l’Upac dont le chef est nommé par le gouvernement collabore à la commission Charbonneau qui fruit d’une décision du gouvernement aussi dans le domaine judiciaire toutefois comme contre pouvoir doit sur papier et en pratique se mettre libre de toute ingérence gouvernementale là quelque chose dérange idem.
Néanmoins en tenant compte malgré (la séparation proclamé du pouvoir judiciaire d’avec le pouvoir gouvernemental) que les diplômés en droit devenus actifs dans le milieu des affaires ou comme avocats dans des procès perdent une part de leur indépendance dans le processus gouvernemental de sélection des juges sous les gouvernements libéraux et que depuis la longue tradition politique canadienne française, les avocats se sont souvent lancés en politique sous la bannière libérale provinciale et fédérale.
Le portrait d’un État- Parti du PLQ plausible autour de l’UPAC et de la Commission Charbonneau semble se dégager de l’article de La Presse. Tout en tenant considération des deux éléments mentionnés dans mon paragraphe précédent.
Exprimé autrement, et à lire (et parfois essayer de comprendre certains nébuleux et même orageux commentaires), tout revient presque à une affaire d’eau… Variantes en prime.
Est-ce la classique histoire du verre d’eau? À moitié plein ou à moitié vide, selon les uns ou les autres? De l’eau claire ou de l’eau trouble? De l’eau potable ou de l’eau imbuvable?
Ou est-ce plutôt l’eau des vases communiquants?
Peu importe, l’analogie paraît couler de source.
Et avec les grands froids qui nous guettent, cette eau figera et gèlera sous peu. Avec beaucoup de patinage en perspective. Performances captivantes à venir, donc. Tant brillantes que lamentables.
Sortons nos tuques, et préparons-nous à bien les attacher. Ça promet…
Ce qui est intéressant dans tout ça, c’est de constater que peu importe les actions du gouvernement, celles-ci sont toujours automatiquement décriées; Charest ne déclenche pas de commission, les critiques pleuvent. Charest déclenche une commission, et les dés sont pipés d’avance…
Je ne suis pas surpris de cette difficulté de plaire à nos amis d’ici. Le vrai motif n’est pas de connaître la vérité, mais de trouver l’outil pour saisir le pouvoir… Une commission d’enquête faite par un nouveau gouvernement aurait peut-être l’apparence de neutralité, mais l’effet voulu, (celui de voir les libéraux anéantis entièrement, laissant une majorité écrasante aux souverainistes) aurait une moins grande envergure, puisque les détails susceptibles d’entraîner la grande débandade seraient connus de façon post-éléctorale (post-coĩtale, pourrais-je dire)… 😉
Il va y avoir des surprises et de l’action, ça promet!
C’est évident que vous n’êtes pas le seul à être partisan à un point tel que la recherche de la vérité (si tant est qu’elle existe) devient un motif secondaire ou même tertiaire.
Dans votre cas c’est le maintien du fédéralisme à n’importe quel prix même celui de faire alliance avec la criminalité. Pour d’autres, tous les moyens seraient bons pour en finir une fois pour toute avec le fédéralisme.
Tout ce beau monde parle le même langage et utilise les mêmes moyens plus ou moins avouables. Heureusement il y a encore des gens honnêtes. Le problème c’est de les reconnaître.
C’est comme ça la politique…
Benoit Carré
Laval
M. Carré, votre approche binaire, fédos vs souverainistes, de votre dernier commentaire est impertinente du seul fait que les malversations et pourriture ayant provoquée une Commission d’enquête est celle du régime actuel, du liberal party au pouvoir depuis huit ans.
Cordialement, JPG.
Non, le problème est là M.Gascon…
Les libéraux sont au pouvoir depuis huit ans certes, mais de sous-entendre qu’ils sont uniquement responsables des malversations que l’on voit dans la construction, n’est que de la partisanerie.
Merci pour votre commentaire. Vous m’affublez de l’épithète binaire. Je vous ferai humblement remarquer que j’ai introduit un troisième axe en écrivant : «Heureusement il y a encore des gens honnêtes.», signifiant par là qu’il y a des personnes qui n’appartiennent ni aux défenseurs du fédéralisme à tout prix ni au groupe des inconditionnels de la souveraineté à n’importe quel prix.
Je me demande donc si vous ne seriez pas l’exemple de la difficulté des esprits binaires à percevoir la réalité autrement que comme binaire.
Benoit Carré
Laval
Donc, je considère votre remarque comme une fausse balle M. Gascon.
Peu surprenant de votre part, vous ne carburez pas à la nuance; on le savait déjà.
J’ose croire que certains peuvent comprendre que dans tout gouvernement se glisse toujours une pomme pourrie. Mais actuellement nous sommes en présence d’un régime complet qui carbure à la pourriture. Nuance, n’est-ce pas ?
Dans mon dernier commentaire, vous avez compris que je ne m’adressais pas à M. Carré, toutefois ma réplique à sa dernière intervention m’étant adressée s’y trouve tout de même.
BIS: J’ose croire que certains peuvent comprendre que dans tout gouvernement se glisse toujours une pomme pourrie. Mais actuellement nous sommes en présence d’un régime complet qui carbure à la pourriture. Nuance, n’est-ce pas ?
La justice doit non seulement être exercée dans les faits mais il doit aussi y avoir apparence de justice. Et c’est là le noeud de la question.
Cette enquête présidée par la juge Charbonneau ressemble d’avantage au parcours du combattant tellement il y a d’obstacle apparents à sa réussite. Dans le parcours du combattant le but est de former le soldat à franchir, vaincre les obstacles. Ici, tout au contraire, il y a une série d’embûches destinées à faire échec à toute forme d’enquête sérieuse.
Comparons la composition et le fonctionement des enquête publiques antérieures, la CECO ou l’enquête du juge Gomery. Y avait-il, dès le départ, tous ces obstacles déjà perceptibles à leur bonne marche?
Lors de la CECO, la seule intervention dont on a entedu parler, a été celle de M. Bourasa qui a interdit que l’on cheche à connaître les liens qui existaient entre le crime organisé et la caisse électoral du Parti Libéral. C’était déjà trop, mais c’était la seule, à ma connaissance. On pourra demander à Jean-Pierre Charbonneau ou à un autre menbre toujours vivant de cette commission.
M. Charest, le Parti LIbéral, ne veulent absolument pas que la lumière soit faite sur leur administration. Ne pas savoir rend heureux, comme disent les anglais. (Ignorance is bliss.)
Il ne s’agit pas ici de partisannerie, il s’agit d’honnêteté dans les plus hautes sphères de l’état. Cela concerne tous les citoyens, peut importe leur allégeance politique. On ne désire pas de crimunels à la tête de l’état, ni à quelque niveau que ce soit.
Le mépris n’aura qu’un temps, dit-on. Jusques à quand le mouton québécois se laissera-t-il tondre sans attaquer en hordes rugissantes et assoiffées de sang son tondeur? Il faut que cela cesse.
Il ne s’agit pas ici de partisannerie, il s’agit d’honnêteté dans les plus hautes sphères de l’état –SG
Je suis désolé, mais je puis être d’accord sur votre opinion concernant la partisanerie:
Cette dernière reste indissociable du problème. Indissociable, puisque chaque groupe aura un intérêt à voir adopter sa solution.
On est pas sorti du bois.
@Michel Bertrand 20 novembre 2011 · 14h03
Vous écrivez : «Cette dernière [la partisanerie] reste indissociable du problème. Indissociable, puisque chaque groupe aura un intérêt à voir adopter sa solution.» (M. Bertrand, vous remarquerez que j’utilise les guillemets «». Ce que vous devriez faire quand vous citez quelqu’un d’autre.)
Vous nous montrez ici un excellent exemple de l’aveuglement partisan. Selon vous, il semble clair que toutes les discussions, dans le domaine politique du moins, ne peuvent qu’aboutir à un affrontement plus ou moins dur, voire poli entre les tenants d’un point de vue ou d’un autre.
La stérilité d’une telle vision est évidente car, en partant, l’esprit se ferme complètement aux arguments qui sont exprimés par les uns ou par les autres. Or si nous savons que personne ne voudra tenir compte des arguments présentés pour soutenir une thèse ou une autre, nous devons donc reconnaître qu’il est inutile de les présenter. Conséquemment, je perds mon temps à essayer de vous démontrer le bien fondé de mon argumentations et vous même êtes dans le même bateau puisque vous êtes convaincus que vos arguments n’auront aucune influence sur ma propre opinion.
Vous pourriez même être convaincu que si je vous présente un argument s’appuyant sur les des raisons non partisanes c’est que j’utilise un subterfuge pour vous faire tomber dans le panneau. Si j’avais la même conviction que vous, peut-être auriez-vous raison.
Mais ce n’est pas le cas. Si je présente un argument qui ne s’appuie pas sur une logique partisane, c’est simplement parce que mon argument n’est pas partisan.
Vous comprenez sans doute que si vous avez raison dans la façon de voir les choses, il est difficile de comprendre votre intérêt à participer à ce blogue car il ne peut y avoir de véritable échange d’idées. À moins que votre motivation soit strictement apologétique ou même n’est qu’une stratégie de propagande.
Benoit Carré
Laval
Nous ne sommes pas devant quelques cas de corruptions ponctuelles qui se limiteraient au seul secteur de la construction.
Nous sommes devant une culture de patronage érigée en système dans tous les sphères de l’appareil gouvernementale, nous sommes devant un détournement d’État:
Aujourd’hui même on peut lire une analyse de M Jacques Parizeau qui nous démontre avec la rigueur qu’on lui connait que l’on est en train de se faire avoir avec le Plan Nord :
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/336596/point-chaud-parizeau-pourfend-le-plan-nord
L’État et Hydro Québec sont instrumentalisés et mis au service de la dépossession systématique de nos ressources au profit d’intérêt privés par le gouvernement libéral.
À cela s’ajoutera la contribution d’Investissement Québec et la Caisse de dépôt qui vont financer le pillage de nos ressources.
Il ne s’agit plus de parler de la corruption à la petite semaine. Nous somme devant le cas de la trahison de l’intérêt nationale. Telle est la gravité de la situation.
Demain à 14H00, il y aura une conférence de presse qui donnera suite à l’analyse de M Parizeau. Elle risque de faire du bruit.
Bien résumé M. Pomerleau.
Nous en sommes là, et las. Je n’ai pu résister. 🙂
Le détournement de l’héritage de la Révolution tranquille:
L’ex ministre Rodrigue Tremblay:
http://www.vigile.net/Un-retour-suicidaire-vers-un-passe#forum62581
Un autre ex ministre’ M Richard Le Hir sur le détournement du mouvement Desjardins: Bientôt sous la charte de banque fédéral ?
http://www.vigile.net/Les-visees-du-federal-et-de-l
À quel heure le réveil.