Depuis des mois, les sondages se suivent… et se ressemblent… étrangement.
Et donc, sans surprise, ce lundi matin, un énième sondage plaçait l’ex-ministre péquiste et dorénavant chef de la CAQ – François Legault – loin devant les autres partis.
La CAQ récolte ici 40% d’appui auprès des répondants francophones. Ce qui laisse le PQ avec 24%.
Or, à noter: dans ce sondage, le PLQ de Jean Charest n’est plus qu’à 14% chez les francophones.
À ce niveau-là, on ne parle plus vraiment en termes de «plancher», mais de 36e dessous. Ce qui sauvent les Libéraux, encore une fois, sont des appuis de près de 60% chez les non-francophones.
Des «idées»? Quelles idées?…
Lorsqu’on demande pourquoi les répondants qui disent vouloir voter CAQ auraient l’intention de le faire, les réponses sont aussi prévisibles: désir de changement (32%); désabusement à l’égard des autres partis (19%); la nouveauté (17%).
Mais à peine un minuscule 9% le font pour les «idées» caquistes.
Comme si les «actions» que listent M. Legault en autant de «lignes» répétitives dans toutes ses entrevues n’étaient perçues que comme une plateforme de marketing pour l’ex-ministre aux ambitions connus de se mettre lui-même les deux mains sur le volant du pouvoir…
Pour le Parti québécois, ce chiffre de 9% tombe bien mal le jour-même où il annonce une nouvelle campagne de publicité basée justement sur ses «idées».
Le titre de la campagne «Cinq idées pour changer le Québec»…
Comme quoi, le thème du «changement» a la couenne dure en politique. Surtout lorsqu’un nouveau parti caracole dans les sondages comme par magie.
Les thèmes: le contrôle des ressources naturelles, la qualité de vie des Québécois, les services aux familles et aux aînés, l’intégrité et du financement des partis politiques et, pour reprendre l’expression du communiqué de presse du PQ: «l’identité nationale». Serait-ce là une référence à sa propre option?
Il reste que lorsque les «idées» ne comptent plus, ou, plus précisément dans ce cas – une liste de suggestions courtes et faciles à répéter -, il est grand temps de s’interroger sur ce qui se cache derrière un phénomène aussi inquiétant. Est-ce un signe de la dépolitisation croissante des Québécois? Ou, est-ce la manifestation d’idées caquistes qui n’ont en fait, pour la plupart, rien de particulièrement audacieux?
Surtout, face à la CAQ, cette campagne vise à tenter de rétablir le PQ comme le parti de l’alternative au PLQ en faisant oublier la grave crise interne qu’il vit depuis ce printemps, sa chute dans les sondages et l’impopularité de sa chef.
D’où une campagne où l’accent est nettement mis sur le thème de la gouvernance et de l’intégrité. Et moins sur son option et sa chef.
Redevenir l’alernative au PLQ? Vaste programme, en effet.
Une mission qui, depuis la crise de ce printemps et l’arrivée du duo Legault-Sirois, s’est avérée impossible pour le Parti québécois.
On dirait même que la vaste majorité des francophones ne semble même plus intéressée à entendre ce que le PQ et le PLQ ont à leur offrir…
De fait, même les «idées» caquistes ne soulèvent aucun enthousiasme.
Et après, on nous fera croire que le réalignement politique qui s’annonce serait le produit d’un grand débat d’«idées» puisque, dit-on, le débat gauche-droite aurait détrôné le débat souverainiste-fédéraliste pour la première fois en quarante ans …
Or, au-delà de ces formules que l’on répète sans cesse comme si elles étaient vraies, il reste ceci:
Lorsque le Bloc peut-être emporté par un parti social- démocrate en même temps que les sondages donnaient déjà l’avantage depuis des mois au duo de centre-droit Legault & Sirois, il est fort présomptueux, pour ne pas dire non fondé, d’avancer que tous ces bouleversements seraient tout à coup la résultante d’un vaste débat «gauche-droite»…
Bonjour
Pire début de saison depuis 1941-1942 – Des renforts pour le Canadien
La Presse canadienne 24 octobre 2011 Hockey
À l’aube d’une séquence de quatre matchs en six jours, le Canadien de Montréal, qui connaît son pire début de saison depuis la saison 1941-1942, a décidé de brasser ses cartes, hier matin, dans l’espoir de redresser la barre.
Le CH, c’est pas mon club mais le P.Q. devrait s’en inspirer. A t’on vu des joueurs démissionnés, demender le remplacement de l’entraineur ou faire des déclarations aux journalistes dans le dos des autres?
Paraitrait que Madame Marois est radieuse ces temps-ci, a t’elle une carte dans son jeu que tout le monde ignore car au train où vont les choses, le P.Q fera pas les séries, les libéraux non plus mais eux autres y s’en foutent, le Centre Bell fait toujours salle comble.
http://www.ledevoir.com/sports/hockey/334364/pire-debut-de-saison-depuis-1941-1942-des-renforts-pour-le-canadien
Sommes-nous à nouveau face à un concours de popularité?
Le 2 mai, Jack Layton. La prochaine fois, M. Legault?
M. Charest a réussi à nous dégouter et de sa personne et de son parti, voir même de la politique. M. Legault a l’apparence du neuf, du nouveau. Recevra-t-il la faveur populaire pour ce seul critère? Malgré son passé
Tout est possible. Nous sommes écoeurés, dégoûtés. Prêts à tout?
Il y a loin d’ici la prochaine élection. M. Legault peut se saborder lui-même. Un mot, une phrase peut tout gâcher. Pour le moment, M. Legault a le vent en poupe. Mais en politique il faut aussi savoir naviguer vent debout. Le saura-t-il?
Chose certaine, on ne s’enuiera pas. Oh! ça non.
Après répartition, PQ 21 % Québec solidaire 8 % pour un total de votes séparatistes de 29 % « ces 2 partis ne préconisent pas d’association avec le ROC » ce qui les rend simplement séparatistes. Les autres partis sont fédéralistes, incluant la CAQ qui, en acceptant la constitution pendant 10 ans, minimum, favorise la stabilité du fédéralisme pour la génération présente.
Fait que, il y a 79 % de fédéralistes québécois, aussi longtemps qu’il n’y aura pas une nouvelle idée constitutionnelle d’émise par un parti politique comme, une véritable confédération d’États souverains, pas trop loin de ce qui avait été proposé par le trio Parizeau, Bouchard, Dumont au référendum de 1995..
En plus, de ce 29 % qui se proposent de voter pour le PQ et Québec solidaire, environ la moitié sont encore sous l’impression que l’option dite souveraineté, comme aux référendums précédents, sous-entend une forme d’association ou de partenariat, vu que du 40 % de souverainistes déclarés l’an passé, 67 % souhaitaient rester dans le Canada. Il ne reste vraiment que 15 % de séparatistes solides qui ne désirent pas d’association avec le Canada. C’était 8 % du temps de M. Bourgault qui recherchait l’indépendance du Québec « sa séparation du Canada ».
Le PQ n’a qu’à s’en prendre à lui-même. La nature a horreur du vide. Or le PQ, tous les membres confondus, des plus anonymes aux plus illustres, ont minés de bien des façon leur propre parti. Les citoyens ne sont si stupides que ça. Et ils se sont mis à regarder ailleurs, désillusionnés qu’ils étaient par ce qu’ils observaient.
Et la CAQ est apparue dans le paysage. Ce qui devait arrivé arriva car … la nature a horreur du vide. C’est bien connu.
Benoit Carré
Laval
Et le voila repartit sur les statistiques. C’est son dada. Mais attention il se mélange très souvent et de fort belle façon. Exemple : faire comme si la nationalisation de l’amiante par René Levesque et les évènements de 1995 avaient un lien entre eux, voire même qu’ils étaient presque simultanés malgré les 18 ans les séparant. Faut le faire.
Donc, ses stats, il faut en prendre et en laisser.
Benoit Carré
Laval
La population générale pense peu, un peu par ci un peu par là selon les apparences. D’après Mme Bazzo, les Québécois connaitraient un taux d’analphabétisme important sans que ce ne soit toujours au premier degré de ne pas savoir lire du tout mais difficilement.
Le sondage marketing de Léger donne l’impression que seul le marketing politique intéresse les Québécois. F.Legault serait populaire parce qu’il serait aussi nouveau qu’une nouvelle marque de téléviseur hd-3d. Tout cela est décourageant mais semble dire plus positivement aussi que G.Duceppe selon les tendances d’attrait pour le changement point pourrait comme chef péquiste récupérer une part de ces suffrages évalués pour le changement brut sans ambition majeure.
Un changement qui ne créé pas d’instabilité cela marche pour le NPD pourrait marcher pour Legault et peut être pour Duceppe qui s’en tiendrait à un programme articulé mais non référendaire et d’une intention de basculement du peuple par le grand soir.
Autour des derniers jours, s’est posé la question de l’Option Nationale et de son programme très volontariste. Sans sombrer pareillement dans la démission de F.Legault devant le véritable avenir du Québec, reste à voir comment le PQ avec un nouveau chef provoquant une nouveauté apparente au départ peut réussir à défendre un programme progressif et de prise en compte de l’État national sans inquiéter un peuple si tiède devant ce qu’il est présentement.
C’est une des questions majeures devant un peuple plus ou moins orienté par les questions des sondages mais qui au demeurant ne semble pas savoir ce qu’il veut pour lui même en 2011-2012. À croire que c’est l’idéologie des radios poubelles de Québec qui fait de plus en plus l’élection des partis dans la capitale à part en mai dernier et que la pensée du 98fm de Montréal contribue aussi a susciter ce que c’est les priorités gouvernementales genre dû pas loin exclusivement comment les contribuables québécois en ont pour leurs taxes et impôts ce qui limite grandement la profondeur de la pensée.
Dans ce cadre, il est vrai que G.Duceppe pourrait chef péquiste promettre une action pour les ressources naturelles, le français, reprendre une partie de la gouvernance souverainiste mais voilà le peuple endormi par les grands médias privés et en bonne mesure par son cynisme ne sera pas facile à réveiller.
Le message vaut pour tous les partis nationalistes sérieux de centre et de gauche. La situation est difficile.
-Le PQ au premier chef.
-Québec Solidaire.
-Option Nationale.
Premier geste: la démission de Pauline Marois du PQ.
En précisant formellement la démission de PM, le danger est de braquer les opinions. Je crois les citoyens aussi intelligent que vous et moi. En conséquence peut-être qu’ils sont en mesure d’en arriver aux mêmes conclusions. Mais si on tente d’enfoncer le clou trop rapidement, le bois risque de fendre et que plus rien ne tienne.
Benoit Carré
Laval