L’ancien premier ministre Jacques Parizeau a décidé de se mêler du dossier controversé du Plan Nord.
Et c’est tant mieux.
Dans Le Devoir de ce matin, il s’adresse en fait aux Québécois – et aux partis politiques.
Sa formule est lapidaire: «on est sur le point de se faire avoir».
Traduction: il faut faire beaucoup plus que de simplement hausser quelque peu les redevances.
Sinon, les Québécois se feront littéralement voler par les entreprises qui, à l’invitation du gouvernement sur toutes les tribunes, ici et à l’étranger, se précipitent sur les ressources naturelles que contient le vaste «chantier» du Plan Nord du même gouvernement Charest.
Dont en grande partie, les compagnies minières.
Et ce, à terme, à coup de dizaines de milliards de dollars.
La suggestion de Jacques Parizeau? «La meilleure façon de procéder serait de mettre sur pied une société qui échangerait tout ce que le gouvernement ou ses sociétés d’État dépensent pour les entreprises contre des participations à l’actionnariat de ces entreprises, quelle que soit leur taille» (…) Ce serait la meilleure façon de récupérer une partie de la valeur de la ressource. En fait, il faut que les entreprises comprennent que, lorsqu’elles demandent quelque chose, elles vont se retrouver à augmenter la participation de l’État.»
***
Et en ce même jour, les Innus de Pessamit ont aussi dénoncé fortement et vertement le Plan Nord de Jean Charest.
***
Le 10 novembre, je vous informais sur ce blogue d’un colloque sur le développement minier auquel participera M. Parizeau. Entre autres invités.
Ce colloque, il aura lieu ce 22 novembre.
J’y serai.
Alors, on se reparle plus en détails de la sortie de M. Parizeau. C’est certain.
Je trouve tout à fait inadmissible et même scandaleux que le gouvernement québécois ne profite pas de de l’engouement réel et, selon les experts, durable et mondial pour le minéraux pour exiger des grandes compagnies d’assurer une deuxième et même une troisième transformation.
Je ne comprends pas pourquoi il en irait autrement. Si les grandes compagnies désireuses de mettre la main sur notre minerais ne sont pas d’accord, on a qu’à laisser le minerai dans le sol. Avec le temps il prendra de la valeur car la demande n’ira pas en diminuant.
Le gouvernement Charest est un gouvernement timoré qui n’a pas assez de couilles pour exiger. En fait, le fameux Plan Nord de Charest n’est encore qu’une autre diversion pour faire oublier les scandales dont est responsable ce gouvernement.
Je pense que Parizeau a été bien poli en disant : «on est sur le point de se faire avoir».
Benoit Carré
Laval
Amphithéâtre de Québec
Un rêve qui se concrétise pour Marcel Aubut
Les récents développements dans la construction d’un nouveau Colisée réjouissent au plus haut point Marcel Aubut qui n’aurait pu rêver d’un tel scénario il y a à peine quelques années.
Minerai de fer : Marcel Aubut s’engage dans le Plan Nord
Marcel Aubut a un gros coup de coeur pour le plan nord du gouvernement Charest.
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2011/11/20111121-070211.html
Question: Marcel Aubut sera t’il le prochain chef du Parti libéral?
Sûremernt un important donnateur, à tout le moins.
Bon ! Enfin ! Charest et les Maîtres qu’il sert n’auront pas la vie aussi facile qu’ils pensaient . Après la montée citoyenne contre les exploiteurs de l’ industrie gazéifière et la tournée désatreuse d’ André Caillé au Québec voila que des grosses pointures comme Jacques Parizeau se mettent de la partie . Y’a sûrement des péquistes dans l’entourage de Pauline qui ne seront pas contents !
Marcel Aubut , le prototype du parfait petit arriviste québécois qui s’engage dans le Plan Nord ! Aubut et le PLQ , même combat !
M. Parizeau tente encore, avec ce genre de conseils et par son prestige, de faire mal paraître le PQ, qui a aussi une politique sur l’exploitation de nos richesses naturelles, afin de se débarrasser de Mme Marois, en faveur de qui ? Probablement de M. Aussant, l’économiste et séparatiste pressé, presque sa réincarnation.
C’est un cercle vicieux, : Plus Mme Marois est critiquée, moins elle se classe dans les sondages, moins elle se classe dans les sondages, plus elle est critiquée par les séparatistes pressés du genre de M. Parizeau. L’enfer de misère va encore durer longtemps.
Le TOC ne s’amenuise pas, cette obsession que vous croyez salvatrice d’une croisade en faveur de Pauline et du ROC vous fait perdre le sens de la réalité et écrire des commentaires impertinents, qui n’ont aucun lien avec le sujet de ce billet de Mme Legault: le Plan nord. L’avez-vous perdu ?
Attention aux contrats à long terme, take it easy..ne pas geler nos ressources entre les mains d’étrangers qui partent avec les profits pour les investir ailleurs…
Quand je vois arriver « Aubut » dans le décor je m’inquiète encore plus, c’est peut être un « as » mais pour la » poche du peuple » j’ai des doutes.
On a le choix pour le plan Nord:- Charest, Aubut ou Parizeau, qui va prendre le plus les intérêts du peuple, faisons l’exercice…ces ressources sont au peuple à personne d’autre et le peuple peut les exploiter, voir la Norvège, l’australie, ça presse, LE CONTRÔLE POINT.
Alors finalement, on laisse tout dans le sol, c’est plus sécuritaire…
L’intervention de M. Parizeau est une bouffée d’air frais dans ce débat. Au delà du débat sur les redevances minières, il y a la question des infrastructures que Marcel Aubut veut nous faire payer à grand prix.
Dans le cadre du projet du Lac Duncan, ça ne coûtera pas très cher puisque c’est situé à 50 km au sud de Radisson. Mais pour les autres, entre Kuujjuaq et Schefferville, c’est une autre paire de manches! Je pense entre autres à cette question de port en eau profonde dans la Baie d’Hudson. Je ne comprend pas pourquoi on paierait alors que Xstrata a payé elle-même pour ses installations portuaires liées à la mine Raglan.
Je pourrais peut-être accepter une subvention pour le port de M. Aubut à condition qu’il récupère pour nous les eaux territoriales qui ne nous ont pas été cédées lors du tracé des frontières issues du traité de l’Ungava (1912). Parce qu’à l’heure actuelle, le lieu où serait construit ce port en eau profonde est au Nunavut! Sans un changement de frontière, M. Aubut devrait adresser sa demande de subvention à Iqaluit, puisque le territoire québécois prend fin à la limite des basses eaux dans les baies James, d’Hudson et d’Ungava!
Intéressant commentaire M. Boucher…
Serait-il possible que l’on doive passer par Québec quand même pour participer à un projet de ce genre situé en un lieu hors de notre juridiction?
Je pense que c’est le début de la fin pour le plan Nord. Celui-ci tarde trop à décoller. L’opposition s’en est emparré, c’est maintenant devenu un enjeu électoral. On a déjà vu ça.
Ca va rester dans l’oeuf.
Je suis très heureux de voir Jacques Parizeau et d’autres québécois célèbres comme Richard Desjardins et son documentaire Trou-Story venir sur la place publique pour faire prendre conscience a l’ensemble de la population ce que le Plan Nord pourrait représenter réellement et les intérêts « particuliers « qui semble alimenter le gouvernement Charest dans cette autre patente a gosses. Ce n’est pas l’affaire d’un seul parti politique et encore moins si ce parti politique traine dans les sondages comme le PQ présentement. En ce qui me concerne le problème va au-delà de la partisannerie.
Quand tout les gens faisant partie de cette offensive contre le Plan Nord auront informés le publique adéquatement il sera plus facile pour les citoyens d’évaluer par la suite les solutions concernant nos richesses naturelles mis de l’avant par les principaux partis politique lors de la prochaine campagne électorale.
Enfin je vois une petite lumière au bout du tunnel, un tunnel me fait penser parfois au Tunnel Ville-Marie avec en tête ce gouvernement Charest des moins fiable !
Juste en passant M. Asselin…
On écrit ‘public’ (nom masculin).
Publique, c’est l’adjectif féminin.
Dans votre phrase <> 😉
« J’ai bien peur que si les pauvres nous gouvernent ils vont nous rendre pauvres comme eux ! »
Dany Laférrière à TLMEP
Comment ça se fait que ça marche pas dans l’autre sens?
J’ai bien peur que si les riches nous gouvernent ils vont nous rendre riches comme eux.
Je pense vous l’avoir déjà écrit, Monsieur Goyette, mais vous êtes à vos heures un petit «rigolo»…
Faut bien faire de temps à autre dans l’humour si on veut passer à travers tout ce qui est si peu amusant…
Les Québécois sont les seuls propriétaires des ressources naturelles que renferme le sol du territoire québécois.
L’État national du Québec, seul mandataire du peuple québécois, a l’obligation d’une saine gestion du développement industriel de toutes nos ressources naturelles dans le seul intérêt de ses propriétaires. Tout manquement à cette règle sera décrié et sévèrement critiqué.
Malheur au régime qui emplira les poches de petits amis de ce qui nous appartient en nous f..louant et dépossédant de notre bien en retour d’un plat de lentilles.
Ça commence à devenir le Far West ce plan Nord de Charest. Les vautours et les «Fast triggers» commencent à se rassembler. Le « Indiens » montrent leur mécontentement. Et notre gouvernement est prêt à tout vendre ça pour une poignée de dollars. On devrait élever une statut en l’honneur de Sergio Leone, le prophète.
M. Parizeau a bien raison :« «on est sur le point de se faire avoir».
Benoit Carré
Laval
Ça explique aussi les mesures anti-syndicales récentes du gouvernement libéral pour plaire aux multinationales. En plus, les chinois aimeraient bien amener ici leur main d’oeuvre bon marché.
« Mais voyons Duc, on parle pas de mec qui sont venu poser des rails dans nos prairies ! »
film The big Lebowski
http://www.youtube.com/watch?v=ICsDtwXtUhs&feature=related
M. Carré,
êtes-vous Denis Drouin?
M. Goyette, une analogie pour vous:
Les Libéraux, c’est le péril rouge.
Les Chinois, le péril jaune.
Vous mêlez le tout et vous avez alors le NPD! 😉
Dommage que je sois daltonien
http://www.youtube.com/watch?v=c-z0C_Qwmkw
Hehe.
Ca doit être triste pour vous au musée…
A l’entrée du musée du Louvre, je suis resté une bonne demi-heure à contempler l’oeuvre d’un artiste inconnu, je crois que c’était NO SMOKING, enfin il y a longtemps de ça. D’autres questions?
Non, M. Goyette, c’est fini pour moi.
Je m’adressais à vous certes, mais je ne vous posais pas de questions… 😉
À qui appartient le sous sol québécois ???
Quelqu’un pourrait il me répondre.
Ce n’est pas pour rien que la prince William est venu faire un tour chez nous dernièrement.
Les québécois, même s’il ne veulent pas y croirent, sont des sujets britaniques et nous vivons dans une monarchie constitutionnelle. Stéphan Harper en est le monarque, Jean Charest est un fidèle serviteur de la reine. Quand bien même que les québécois ne veulent pas y croirent, ça ne change rien a la réalité. Si les québécois veulent être maître de leur destiné il faudrait qu’ils l’affirment, mais ne compter pas sur ça. Nous préférons tous regarder nos belles émissions de télé.
Merci M. Bertrand pour la correction du mot » publique » dans mom commentaire . Je comprend fort bien que vous manquez d’arguments valables pour défendre le Plan Nord de votre ami John James Charest et que vous n’ayez d’autres choix que vous en prendre au contenant de mon commentaire plutôt qu’au contenu .
Vous êtes pardonnez ! Je suis conscient qu’êtrese faire défenseur de Charest n’est pas une tâche de tout repos !
Merci de m’avoir pardonné M. Asselin, je me sens déjà mieux! Mais je dois me permettre de dire que vous me portez des intentions…
Je ne suis pas à court d’arguments quant au Plan Nord… Je le trouve mou. Mais contrairement à votre gang, je ne fais pas du blocage sytématique…
Pour ce qui de la correction de l’orthographe, je viens de tomber sur un texte de Benoit Carré / Denis Drouin qui m’était adressé. En voici le début:
@Michel Bertrand 20 novembre 2011 · 14h03
Vous écrivez : «Cette dernière [la partisanerie] reste indissociable du problème. Indissociable, puisque chaque groupe aura un intérêt à voir adopter sa solution.» (M. Bertrand, vous remarquerez que j’utilise les guillemets «». Ce que vous devriez faire quand vous citez quelqu’un d’autre.)
Dois-je comprendre, à la lumière de votre argument, que M. Drouin manquait aussi d’arguments valables?
Ou dois-je comprendre que cela ne s’applique qu’aux adversaires? 😉
Je ne vois pas en quoi ce n’est pas bon pour Pauline Marois la sortie de Mr Parizeau? Elle dit la même chose que lui à l’assemblée nationale.Elle le dit depuis le début qu’elle veut plus de redevances et que ce soit fait correctement.Je croyais que vous écoutiez la période des questions et pas de réponse.Mr Parizeau est un homme merveulleux si seulement quand il avait des critiques à faire il les avaient fait à l’intérieure du parti au lieux de toujours faire des jambettes aux anciens chefs dans les médias au lieux de les faires en privé.Ca aurait eu un meilleur impact.
Québec, le 13 Octobre 2011
Perdre le nord
Le premier ministre du Québec se promène en Europe afin d’expliquer en quoi consiste le plan nord qui, selon moi, fut inventé de toute pièce sans objectif et surtout sans planification. D’ailleurs lors d’une conférence de presse réalisée en Espagne il a spécifié que son plan nord comprend 12% d’aires protégées et le reste demeure à définir.
Monsieur Charest met l’accent sur les occasions d’affaires découlant de l’exploitation des ressources naturelles de cet immense territoire, particulièrement dans le secteur des mines, de l’énergie en passant par l’exploitation forestière. Il ajoute que son gouvernement investira des sommes considérables afin de donner accès au territoire.
En essayant de nous vendre à des étrangers il néglige tous les efforts fait au cours des 40 dernières années dans le développement du nord du Québec. Il passe outre au fait que le gouvernement du Québec a légiféré en 2000 sur une limite nordique des forêts attribuable au-delà de laquelle aucune exploitation forestière n’est admise afin de protéger ce territoire fragile.
Qu’a-t-il fait pour aider l’industrie forestière et les 11 usines situées au nord du 49e parallèle qui, au cours de la dernière décennie, a traversée la pire crise de son histoire? Qu’a-t-il fait pour que les exploitants miniers paient leur juste part des redevances issues des bénéfices énormes retirer par l’exploitation de nos ressources naturelles?
Québec, le 22 novembre 2011
Le sauveur du plan nord
Voilà que l’ex président des nordiques de Québec Me Marcel Aubut s’engage dans le plan nord de Jean Charest en y ventant ses mérites et retombées potentiellement énormes pour le Québec. D’après moi il agit en conflit d’intérêt en acceptant la présidence du conseil d’administration de la compagnie minière Century Iron Mines, une entreprise spécialisée dans l’exploitation de minerai de fer et propriétaire du plus grand nombre de concessions de minerai de fer du Plan Nord,
À l’instar de l’ex-premier ministre du Québec Lucien Bouchard qui avait pris la tête de l’Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) défendant le délicat dossier des gaz de schiste Marcel Aubut essaiera de défendre l’exploitation et l’exportation des ressources naturelles du nord du Québec.
Le premier ministre du Québec Jean Charest s’est empressé d’aller présenter sur toute la planète son plan nord improvisé qui n’apporte aucune valeur ajoutée sur les efforts fait au cours des 40 dernières années dans le développement du nord du Québec. L’annonce prématurée et sans planification de ce plan remettra le feu aux poudres avec les autochtones qui s’accommodaient très bien des ententes actuelles.
D’ailleurs le chef du Conseil Innu de Pessamit, Raphaël Picard, part officiellement en croisade contre le Plan Nord.
Mme Huguette Daigle, vous écrivez : « M. Parizeau est un homme merveilleux si seulement quand il avait des critiques à faire il les avait fait à l’intérieure du parti au lieu de toujours faire des jambettes aux anciens chefs dans les médias au lieu de les faire en privé. Ca aurait eu un meilleur impact »
C’est en plein ça. Il a déjà contribué à la sortie de 2 chefs du PQ, Messieurs Lévesque et P.M. Johnson et il est en train de réussir celle de Mme Marois, toujours pour raison de manque de foi séparatiste de ces chefs « indignes » pour LUI.
Mr Bousquet,vous avez tellement raison ce que je veux dire c’est qu’il est fort économiquement seulement..Pas pour le reste,c’est une désolation et vous avez tout à fait raison.Il est à lui seul un contre témoignage.
Je trouve pour le moins singulier qu’aucun commentateur n’ait parlé de M. Rodrigue Tremblay, acien ministre de Bourassa, professeur d’économie, écrivain de livres d’économie qui lui aussi a tiré à boulets rouges sur la vision du PLQ quand au plan nord.
A lire sur Vigile.net, hier du moins.
Ai terminé Le Chinois, de Henning Mankel. On y parle pas du Québec, mais on y parle de corruption, en Chine, en Afrique. Par moment, je me croyais au Québec. Bien aimé.
M. Gingras, M. Rodrigue Tremblay a été un ministre du PQ, pas du PLQ. Voir le site Internet suivant :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rodrigue_Tremblay
Ce que j’aime présentement c’est l’ implication des citoyens et d’anciens politiciens comme Jacques Parizeau et Richard Desjardins face aux industries qui exploitent nos richesse naturelles depuis des lustres sans avoir payer leur juste part aux propriétaires de ces ressources qui sont nul autres que les québécois payeur de taxes et sans se préoccuper du saccage environnementale après cette exploitation .
Lors de la saga de l’ industrie du gaz de schiste qui débarqua chez des citoyens sans se préoccuper d’eux et avec cette arrogance des petits arrivistes qui se croient tout permis les médias et les citoyens « ordinaires « se sont levés et posés des questions sur cette façon de faire . Ce qui eu pour effet de déstabiliser nos petits roitelets du privé n’ayant pas été habitués à respecter et rendre des comptes aux indigènes que nous sommes.
Ce fut la tournée André Caillé qui se fit malmener partout ou il se présentait pour vendre sa « patente a gosse « style jean Charest ! L’industrie fut obligé d’aller chercher un manipulateur des plus compétent en Lucien Bouchard et se servir de sa fausse aura d’homme d’État. Nous nous souviendrons que Caillé et Bouchard forma une équipe hors-pair de grands sauveurs lors de la tempête du verglas. En ce qui me concerne cette crise du verglas était en partie responsable du manque d’entretien des structures d’Hydro-Québec mais la majorité de la population goba les explications du Fault of God de nos deux icones !
Les petits affairistes n’auront plus la tâche aussi facile qu’auparavant. Les citoyens sont maintenant sur un pied d’alerte et la contribution des documentaires fort précieux d’un homme comme Richard Desjardins et l’implication des nombreux citoyens dans les nombreuses municipalités du Québec lors de la saga Caillé commencent a porter fruit .
SVP ne pas comparer les compétences de Jacques Parizeau en matière économique et même en général a celles de Pauline Marois. C’est bien beau la partisannerie aveugle mais le Plan Nord de Charest demande une riposte beaucoup plus musclée que celle de Pauline Marois uniquement. Surtout quand la grande majorité des québécois ne font pas tellement confiance en la madame ! Elle pourrait facilement se retourner sur un trente sous pour parler du même côté de la bouche qu’un Legault question de récolter quelques miettes du vote de la droite au Québec.
Je ne suis aucunement contre l’exploitation de nos ressources naturelles en autant qu’elle se fasse dans le respect envers les propriétaires qui sont les citoyens du Québec , ce qui signifie un taux redevance respectable et un intérêt important envers l’environnement pour ne pas laisser aux futurs citoyens un pays dévastés dont le jus aura été pressé au maximum par une minorité de petits arrivistes .
M Bertrand.
Il est de plus en plus difficile voire impossible de corriger des fautes d’orthographe car on accepte de plus en plus certains mots : ex cèleri ognon publique.
Je n’ai pas l’intention d’énumérer chaque mot accepté
Même le nouveau dictionnaire n’est pas à jour ,
Pour connaître les mots acceptés , faites comme moi.
Cherchez .
Je plains les professeurs qui sévissent dans la correction.
La raison de cette nouvelle tendance est le clavardage et aussi l’absence de mémorisation des mots de vocabulaire.Donc publique n’est plus une faute.
Une petite clarification, si vous le permettez Mme Thibaudeau.
L’adjectif – public/publique – s’accorde comme tous les autres adjectifs tant en genre qu’en nombre. Si c’est au masculin singulier, ce sera donc «public» tandis qu’au masculin pluriel, ce sera «publics». Et, au féminin singulier, ça donnera «publique» alors qu’au féminin pluriel on obtiendra «publiques».
Donc, quatre possibilités selon l’accord devant être fait: public, publics, publique, publiques.
Écrire «publique», au féminin singulier, alors que l’accord exigeait plutôt le masculin singulier, donc la graphie «public», eh bien… c’est une faute.
(Ce n’est pas parce qu’un mot existe que l’on peut pour autant l’utiliser sans respecter la règle de l’accord.)
Gaz de shistes, minières, que se passe-t-il, tout semble improvisé, garoché, je comprend pourquoi Nathalie a sacré le camp, raisons personnelles, mon oeil, la vraie raison, dossiers impossibles à défendre.
On a le droit de se poser de sérieuses questions.
Il semble que l’histoire se répète.Du temps de Duplessi,le gouvernement a bradé notre fer pour 1 sous la tonne.Plus ca change plus c’est pareil.Le gouvernement de Charest semble bien pressé de solder nos ressources naturelles bien plus pour le profit des grandes compagnies que pour les intérets des québécois.M.Parizeau a bien raison d’intervenir dans ce dossier car nous sommes bien mal informer pour un projet de cette importance.
Merci M. Bousquet.
Les Libéraux sont prêts à investir 80 milliard sur une période de 25 ans pour le plan nord. Je n’ai jamais lu que les profits, pour les Québécois, allaient dépasser les 80 milliards.
Mon calcul est-il simpliste?
Qui dit investissements dit profits, n’est-ce pas. Où sont et quand verrons-nous 100 milliard de retour sur l’investissement?
Candide s’interroge.
M. Gingras, ça ne fait qu’environ 3 milliards par année. Faudrait juste que ça rapporte plus avec les participations du Québec dans ces compagnies pour ramasser une partie des profits en plus des autres droits dont une tranche serait remise aux Premières nations qui se disent propriétaires de tout le Nord du Québec.
Bravo à Jacques Parizeau pour son intervention. Devant un Québec qui se perd, un gouvernement néocolonialiste qui donne nos ressources pour que des camions fassent rouler de la poussière dans le grand nord. Un homme, J.Parizeau travaille pour le bien commun.
Car d’après la critique du PQ des ressources, la main d’oeuvre québécoise ne pourrait suivre l’activité minière, des minières chinoises iraient jusqu’à importer des travailleurs chinois comme en Afrique dans le nord! Le grand nord ne donnerait même pas de jobs en plus de donner rien en redevances dilapidées par l’investissement monstrueux du gouvernement Charest en infrastructures payées par les impôts et taxes des citoyens.
Le scandale il est là. Le gouvernement Charest, un gouvernement pour les entreprises et les petits avocats locaux qui se transforment en président de conseil d’administration de ces compagnies genre Marcel Aubut.
La honte, toujours la honte devant un gouvernement pareil!
Jean Charest mets de la pub pour le plan Nord mais non le contenu.
Si son plan est si important, pourquoi n’en fait-il pas plus de propagande ?
Il effleure le sujet et voyage outre mer pour nous vendre.
Que dit-il au fait?
On cherche à nous changer les idées. à nous acheter .
Il est de plus en plus fatigué Jean Charest et son équipe .
Vous savez, la pub, c’est de la pub…
Si Charest en avait trop fait, on aurait dit « il essaye de nous emberlificoter ».
Il n’en fait pas assez, et l’on pense alors; « il cache quelque chose »…
C’est une question de perception finalement on dirait…
Vous dites « On cherche à nous changer les idées. à nous acheter « .
Vous avez raison mais ce « on » représente qui? Là est la question…
Pour moi, pas nécéssairement celui auquel vous vous attendez…
En fait ce que vous nous dites M. Bertrand c’est que la corruption et les magouilles ne sont que question de perception et que chacun d’entre-nous pouvons percevoir selon notre perception personnelle et comme les arts et la gastronomie ce n’est qu’une question de goût !
Autrement dit le Plan Nord de Charest serait une « patente » magnifique pour les gens qui ont une certaine perception et un leurre pour d’autres et que finalement la perception n’est qu’une affaire personnelle et ni une ni l’autre est condamnable !
Wow ! Quelle pirouette pour défendre l’indéfendable !
Anticosti: M Daniel Breton (MCN21) et plusieurs personalités portent plainte à l.UPAC pour le vol de nos ressources:
Le Devoir, 23 novembre 2011
Ressources naturelles – Le gouvernement accusé du «vol du siècle»
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/336761/ressources-naturelles-le-gouvernement-accuse-du-vol-du-siecle
Vous aimez que je précise sur le on .
Vous écrivez à 2 reprises utiliser le on .
On aurait dit
On dirait.
Et vous que représente ce on.
En passant comme vous aimez faire des corrections sur les textes : il essaye devient il essaie …
Bref le on de votre texte est dans le même contexte que le on de mon texte.
Depuis quand dit-on au Quibec »il essaie » 😉
On est pas sortis du bois…
Cordialement,
j’essaie/essaye
tu essaies/essayes
il essaie/essaye
nous essayons
vous essayez
ils essayent
Nous avons tous les 2 raisons M Bertrand .Je vous testais.
Je me suis contenté de 100 milliard pour ne pas être » saffe » comme on disait dans mon jeune âge. Evidemment, on pourraît en souhaiter plus. On a jamais trop d’argent. Je m’en apperçois à l’âge de la retraite 🙂
J’apprécie le modèle norvégien. Il est audacieux : on partage les risques et on partage les profits. Qui pourrait s’en plaindre à par ceux qui ne veulent jamais rien risquer?
Il faut faire preuve de jugement et placer ses billes en fonction d’analyses sérieuses faites par des économistes renomés et indépendants de tout pouvoir, gouvernemental ou de l’industrie. Cela dit, le gouvernement peut revoir la copie. Il y a des économistes compétents au gouvernement.
Bonjour,
Il est difficile de savoir ce projet va vraiment enrichir les québécois. Si j’en juge par les forêts, le compagnies forestières les ont exploités sans projet d’avenir pour les régions concernées.
Il n’y a aucune raison de précipiter les choses dans le Plan nord. C’est nous qui avons le gros bout du bâton : nous avons les richesses naturelles. Ce sont les autres qui en veulent. Le vendeur décide du prix. Les achetteurs soit acceptent, soit vont voir ailleurs.
Nous pouvons nous permettre d’attendre que les achetteurs soient obligés de nous satisfaire.
La patience est une vertu.
Excellente chronique sur le Plan Nord. Je partage vos nombreuses questions. Mais il y a une erreur de fait dans votre propos : la part des projets d’Hydro-Québec est bien de 33 MM$ (et non pas 47 MM$, comme vous l’indiquez). On peut se demander ce que l’on construira avec 33 MM$ pour générer 3 500 MW d’électricité. À titre de référence, le projet Grande-Baleine, qui devait produire 3 200 MW, n’aurait coûté que 12 ou 13 milliards de $ au cours des années 1990. L’inflation est-elle si forte depuis.
Pierre Vincent
consultant en développement durable
Effectivement, nous avons un gourvernement qui agit et qui fait bouger les choses.Vite les buldozers et la machinerie, vite les contrats d’ingénieries et de pavage.
M.Parizeau, encore une fois, tente de remettre les pendules à l’heure. Il explique froidement les réalités économiques et les jeux normaux de négociation entre l’État et les investisseurs. Cheap de la part de M.Bachand de mêler la politique partisane dans le but de miner la crédibilité de l’argumentaire de M.Parizeau.Il devait certainement se sentir,intérieurement, mal à l’aise, sachant que sans M.Parizeau, le Fond de solidarité n’aurait jamais vu le jour..
On dirait que nous sommes revenus au beau temps où nous avions peur de se faire dire non, peur qu’ils aillent ailleurs, presque le réflexe du nez pour un petit pain.À moins, que tout ça ne soit que frime et tergiversation de la part d’un gouvernement qui a un parti pris pour le vite, vite, signons et empochons.
Je pense que le PQ et la CAQ devrait s’engager dès maintenant à remettre en question toutes les ententes que ce gouvernement signe.
Je suis aussi d’accord avec la proposition de M.Parizeau de confier à un bureau de gestion de la ressource, indépandant et imputable, tout l’aspect des choix d’investissement dans le secteur minier.SVP ne pas confier à la CDP cette gérance.
Petite correction: né pour un petit pain.
Je suis plutôt d’accord avec ce qu’avance M.Parizeau. Sa passion du Québec enveloppe bien ses propos. Pas de parti pris, je constate!
Je voudrais ajouter à son propos.
Certains politiciens veulent passer à l’histoire mais ils ont une propension à préparer des plans pour la dernière guerre « comme les Britanniques ». M. Charest lui veut nous ramener aux enjeux de celle des Boers. Encore pire insulte suprême , récemment il cherche à nous séduire en plantant des palmiers fleuris promettant de beaux fruits comme au Club-Med, sur les monticules de scories.
Sérieusement Il apparaît que la demande sur les ressources, toutes, est une tendance lourde qui s’accélèrera encore pour un temps.
Le Québec aurait tout intérêt à tenter d’intégrer lui m^me toutes ses convergences tant pour ses ressources, ses industries, et son éventuel savoir-faire que pour ses positions stratégiques sur plusieurs marchés. On pourrait aussi devant l’ explosion prévue des prix du pétrole développer un modèle d’exploitation bien québécois utilisant l’hydro-electricité depuis l’extraction incluant la transformation jusqu’au au transport. Cela dans une planification économique considérant autre chose que le prochain scrutin et évitant d’être pris ,aux déjà vécus, pièges du chantage à la fermeture par les conglomérats qui renégocieront bien de nouveaux contrats une fois que nous y aurons placé naïvement tant de nos billes.
Quant à dire que l’importance des ressources n’est que mineure sur le PIB; Cela m’apparaît une erreur fondamentale de la part d’un économiste le PIB mesure le volume dans la marmite québécoise, mais il y a beaucoup d’air dans ce pain . L’importance des ressources naturelles québécoises dans le poids économique est prouvée. Comme moteur économique il suffirait d’y relier toutes les activités qui en sont dépendantes et encore mieux celles qui pourraient prendre place pour appliquer une saine et rentable convergence industrielle au lieu de souscrire bêtement aux diktats de la mondialisation et de la délocalisation.