Dans ma chronique du 23 novembre, j’écrivais ceci: «Le Plan Nord, c’est une cagnotte de 80 milliards de dollars en investissements publics et privés sur les prochains 25 ans. Dont 47 milliards pour Hydro-Québec seulement. Les montants sont pharaoniques, mais la part du lion ira aux compagnies.»
Partant de la même analogie, dans Le Devoir de ce mardi, Jacques Fortin – professeur titulaire en sciences comptables aux HEC de Montréal -, va même jusqu’à lancer aux Québécois un avertissement sérieux: «Ce sont des investissements faramineux. C’est peut-être une ambition pharaonique, mais ce sont les gens qui nous suivront qui vont devoir payer. Tout ça fait que l’équilibre du budget du Québec est à mon avis menacé.»
Traduction: si le premier ministre se considère comme un des «grands bâtisseurs» du Québec moderne, les signaux d’alarme s’accumulent néanmoins rapidement quant à son Plan Nord.
Bref, Jean Charest a beau considérer que le débat sur son «ambition pharaonique» est clos, la réalité est qu’il ne fait que commencer…
Jean Charest est un triste individu qui doit disparaître de la carte politique Québécoise. Il Détruit notre héritage et vend à rabais notre avenir.
Ces le pire premier ministre que le Québec à connu.
Jean, Saguenay Lac-St-Jean
L’analogie avec les pharaons est probablement adéquate sur le plan de l’ambition…
Ce qu’il faut savoir, par contre, c’est que les pyramides ont été construites par des volontaires (ou encore des esclaves, selon une théorie qui a longtemps prévalu), qui le faisaient au nom de leur dieu vivant, sans doute pour leur salut éternel. Or, des volontaires et des esclaves, ça ne coûte rien.
Ainsi, pour pousser l’analogie jusqu’au bout et nous éviter par le fait même un désastre financier sur un projet improvisé, faisons donc comme les Égyptiens : confions ce grand chantier aux bénévoles libéraux qui sont prêts à travailler gratuitement pour le salut éternel de leur dieu Charest. Ça coûtera moins cher, et les libéraux seront alors les seuls à porter le fardeau de l’échec *pharaonique* qui s’annonce…
Au fait, les entrepreneurs pourraient aussi être mis à contribution : déjà, les enveloppes brunes sont peut-être assez garnies pour financer ces pyramides du Grand Nord.
C’est le plan enveloppes brune qui devrait appeler ca !
Maintenant que on ne peut plus avoir aussi facilement des enveloppes brune de nos amis de la construction a qui nous avons fait des promesses on va continuer à les faire travailler pour qu’ils ce ferme la gueule et reste nos alliés.
Mais ou va ton prendre notre argent sale facile. On ce sert d’ Hydro pour développer des barrages sur les territoires des autochtones eux demande d’avoir de l’argent pour leur terres de toute façon on sait bien que l’argent que le gouvernement remet aux communautés autochtone n’est pas bien redistribuer alors on prend une entente avec des chefs de bandes on fait un plan sur tes terres tu nous demande de l’argent et tu redonne une enveloppe au parti.
C’est aussi facile que ca on continue le même manège mais avec d’autre joueurs.
Mme Legault, avant d’entreprendre l’exécution de son Plan nord, en plus de devoir faire une démonstration que ce plan est d’abord et avant tout bénéfique à la collectivité québécoise toute entière, John James doit détruire complètement l’industrie de la corruption au Québec, il doit enrayer toute possibilité de lien d’influence mafieux, pégreux, dans toutes les phases de la réalisation de ce plan.
En d’autres mots, l’évidence même, par définition il faut d’abord et avant tout se débarrasser de John James et de ses acolytes avant d’entreprendre tout projet d’envergure au Québec.
Se débarrasser de John James n’est guère une solution si on le remplace par pire…
Je ne vois personne proposer mieux ici:
Je ne vois que des opportunistes.
Vous avez tous et toutes compris mon commentaire ci-haut: Anybody but John James !
Les principaux concernés sont trop souvent les derniers informés.J’ai bien peur que tout est déja décidé peu importe les objections ou les mises en garde des experts.Pendant que nous réclamions un commissions d’enquete sur l’industrie de la construction et les chicanes de l’opposition péquiste,Charest nous en passé une belle ..
…
Ce valeureux professeur aux HEC, M. Jacques Fortin, aura apparemment été très incomplètement cité dans l’article publié par Le Devoir. Parce que rien dans l’article ne mène à la conclusion «alarmiste». Ça sent les coins-tournés-ronds et le parti-pris-opportuniste.
On croirait presque avoir affaire à une version remaniée de la vieille blague posant comme postulats que 1) si le singe descend de l’arbre et que 2) si l’homme descend du singe alors 3) l’homme descend de l’arbre…
Comme tout le monde, j’espère que ce Plan Nord sera bien mené, pour le cas où celui-ci ira effectivement de l’avant, sans magouilles, et qu’il sera géré par des personnes à la fois compétentes et probes. Le tout de façon apolitique.
Et si en bout de ligne ce Plan Nord ne décolle pas, et qu’il est remplacé par un autre projet d’envergure, eh bien qu’il en soit de même pour cet autre projet. Compétence, probité, et partisanerie à la porte.
Faudra se faire beaucoup plus convaincant que ce que rapporte Le Devoir dans cet article exempt de substance si on désire crédiblement sonner l’alarme.
Même M. Parizeau (que l’on ne saurait en aucun cas soupçonner d’un quelconque acoquinement avec Jean Charest) n’a aucunement laissé entendre ce que les propos vraisemblablement incomplètement rapportés du prof Fortin, et semble-t-il commodément travestis pour soutenir fort maladroitement une thèse boiteuse, voudraient nous donner à penser.
Des idées opposées, des débats documentés, des doutes et des réserves s’appuyant sur des raisonnements plausibles et justifiables, soit. Amenez-en encore et encore de cette catégorie car il n’y en aura jamais assez de ce genre.
Mais des textes davantage dignes de petits brûlots polémiques, non merci.
Bonjour
Le retour du balancier canadien.
John James Charest, c’est à ton tour de payer pour ton immobilisme, sans la moitié du peuple québécois, rien n’avance.
Vingt ans après Meech – Le long hiver politique québécois
Vingt ans après Meech, quinze ans après le référendum, la longue marche pour améliorer le statut politique du Québec s’est arrêtée. L’espoir peut-il naître du marasme ambiant? Et si l’identité québécoise était la clé? Les réflexions de Brian Mulroney, Gilles Duceppe, Jean-Claude Rivest, Jean-François Lisée, Benoît Pelletier et Christian Dufour.
«On est dans un hiver politique», poursuit Jean-Claude Rivest, rencontré dans son bureau d’Ottawa. «Il n’y a pas l’ombre du commencement d’une volonté de réforme du fédéralisme, au Québec et au Canada. Le projet souverainiste est aussi sur la glace. Qu’il y ait une pause dans les démarches, c’est normal. Mais 15 et 20 ans, c’est long.»
L’ancien ministre des Relations intergouvernementales dans le cabinet Charest, Benoît Pelletier, déplore qu’on ait à peu près cessé de parler du dossier constitutionnel. Mais il comprend la situation. «La population ressent une profonde lassitude, même 20 ans après Meech.» Il y a eu Victoria (1971), le 1er référendum (1980), le rapatriement (1981-1982), Meech (1987-1990), Charlottetown (1992), le 2e référendum (1995). «Tout ça a eu des conséquences sur l’inconscient collectif. Les gens ont voulu passer à autre chose.»
http://m.ledevoir.com/politique/canada/291266/vingt-ans-apres-meech-le-long-hiver-politique-quebecois
Les belles histoires du plan nord
Tout comme le curé Labelle, John James Charest est né de parents pauvres et on le surnommera un jours le «père de la colonisation» et «Le Roi du nord»
http://www.cyberpresse.ca/photos/caricatures/201111/20/12-6505-caricatures-du-20-au-26-novembre.php/430860-22-novembre-2011
Le mec il s’appelle ON. C’est le Phare a ON!
http://www.youtube.com/watch?v=BdWZhAAf6gA
Monsieur Bertrand !
Vous ne voyez personne au Québec de mieux que John James Charest pour administrer le Québec ?
Je vous soumet une liste de personnes qui pourraient facilement remplacer John James Charest et metfaire mieux que le pire gouvernement de l’histoire moderne du Québec .
Gilles Duceppe , Pierre Curzi et même Pauline Marois pour le PQ !
Amir Khadir et Françoise David pour QS !
François Legault pour le CAQ !
Gérard Deltell et François Bonnardel pour l’ ADQ !
Tout ces gens ne sont pas parfaits mais ils sont beaucoup plus fiables qu’un pantin comme John James Charest dont son patron de Power Corporation commence a songer a se débarasser tellement il est encombrant .
Evidemment quand on est prêt a se boucher le nez pour remettre les mafieux au pouvoir c’est t une toute autre histoire ! A ce jeu il y’a les anglophones et les allophones de Montréal et une petite poignée de canadiens -français .
Pour conclure avec le sujet de ce blogue John James ne l’aura pas facile et le seul héritage qu’il laissera dans notre histoire sera d’avoir soumis le Québec entier aux odeurs nauséabondes de corruption les plus nocives depuis la conquête !
La situation actuelle me fait penser à une course à relais. M. Charest a courru son bout de chemin, le relais sera passé à M. Legault pour un autre bout de chemin et ainsi de suite.
J’ignore si cette course a un fil d’arrivée, mais elle a un objectif : la démolition de tout ce que la Révolution tranquille nous avait donné. On s’était donné le Québec, sa gestion, ses richesses naturelles, son avenir souriant. MM Bouchard, Landry, Charest et d’autres qui se profilent à l’horizon nous en privent de façon certaine au profit d’une caste méprisante.