Les observations dévastatrices du Vérificateur général sur le «système» d’octroi de places en garderies sous le gouvernement Charest continuent de soulever des questions sur des liens possibles entre ce système et le financement du PLQ.
Or, à la manière des poupées russes, ce dossier en cache d’autres.
Dont, celui-ci, que l’on aurait tort d’ignorer.
Ce lundi 28 novembre, La Presse rapportait en effet qu’un rapport récent du directeur de la Santé publique de Montréal concluait que les enfants pauvres sont défavorisés dans l’accès aux places à 7$:
«les services de garde de moins bonne qualité se trouvent davantage dans les quartiers pauvres, souligne le rapport. L’accès aux places à 7$ est également plus limité dans les secteurs comme Anjou, Centre-Sud, Verdun, Lachine et LaSalle.»
Puis encore ceci: «Le rapport sonne aussi l’alarme sur la diminution de l’offre de service dans les CPE au cours des dernières années, au profit des garderies privées et du milieu familial. Les CPE comptaient 50% des places sur l’île de Montréal en 1998. Une proportion qui a glissé à 35,5% aujourd’hui.»
Et, ce qui, par hasard, nous ramène à la première poupée russe – celle exposée par le Vérificateur général…
Des pauvres, c’est toujours irritants, embêtants. De plus, ils sont plus faciles à ignorer parce que normallement moins instruits, moins au courant de leurs droits, donc plus silencieux. Ouf!
Les libéraux, une fois de plus, prouvent qu’ils sont le parti des nantis, de la classe dirigeante, possédante. L’ordre naturel des choses, quoi.
Avec l’opposition en si mauvais état on est pas près de s’en débarasser. Ils vont s’incruster pour un autre cinq ans.
J’espère que vous avez tort!
Ce n’est pas le scénario que je vois.
1) Les sondages montrent depuis des mois que le PLQ est à moins d’appui chez les francophones. Impossible pour eux d’espérer prendre le pouvoir majoritaires. Et il faudrait un véritable miracle (vague rouge avec division du vote entre les autres partis distribuée « correctement ») pour leur permettre d’être minoritaires. Ce qui ne règle rien: j’imagine mal le PQ, l’ADQ ou Québec Solidaire appuyer le PLQ dans le contexte, ce serait suicidaire, l’odeur de corruption risquant de se coller à celui qui aurait le front de s’y essayer.
2) En conséquence, il faut donc une solution de rechange à la haute finance. C’est-à-dire un parti:
– collé sur la haute finance, refusant de s’attaquer sérieusement à la corruption (sauf par quelques mesures très ciblées, comme le fait Charest)
– rejetant un moratoire sur les gaz de schiste (quitte à laisser croire, comme Charest, que l’environnement passe en priorité, mais sans empêcher vraiment l’exploration, ni l’exploitation quand le prix du gaz va remonter)
– refusant que l’État prenne le contrôle (au moins participation majoritaire dans tous les projets) des ressources naturelles
– continuant à « ouvrir » plus grand la porte au privé dans les services publics
– continuant à laisser détériorer les dits services restés publics en se limitant à des « réformes » managériales (lesquelles ne règlent aucun problème, en créent de nouveau et font gonfler, systématiquement, la bureaucratie)
etc.
Bref, continue la gestion « charestienne » du Québec.
Or cette solution de rechange existe: c’est la CAQ, fondée par le président de la CIBC (Charles Sirois) et ex-recuteur de Charest, et qui a choisi comme figure de proue le dauphin même de Lucide Bouchard, François Legault.
Lisez soigneusement leur programme, ré-écoutez leurs déclarations en faisant attention aux termes utilisés et à ce qui n’est pas dit, revoyez l’historique des deux compères, vous verrez: la CAQ correspond en tous points à ce que je décris dans le point 2.
Ce n’est pas pour rien que Québécor fait gracieusement leur campagne, avec la complaisance de Gesca.
Une petite coquille dans mon message précédant. On devrait lire:
« 1) Les sondages montrent depuis des mois que le PLQ est à moins de 15% d’appui chez les francophones. »
Ce scandale en cache combien d’ autres de ce type.Que l’ on pense aux contrats informatiques, aux contrats d’ entretien de nos hopitaux ou de nos écoles.Il s’ agit de faire une règle bien simple qui s’ appele, » si je contribue, je n’ attend à une ristourne et si j’ ai un contrat je m’ attend à devoir contribuer à nouveau ».La manne est subtantielle et le gouvernement protège le système.
C’est une honte et je me demande bien qui réussira à faire le ménage, qui aura le courage de prendre de taureau par les cormes.Le financement des partis politiques est le nerf de la guerre.J’ ai hâte qu’ un journaliste prenne la peine de faire la recherche afin de savoir combien coûte tout ce système électoral, tant au provincial qu’ au municipal.Si le coût est minime compte tenu de la contribution actuelle de l’ état, peut-être vaudrait-il mieux carrément étatiser tout ça et abolir le financement privé.Ensuite on impose des normes strictes et on met en valeur le rôle de l’ élu.
Financement public des partis? C’est ce que propose Option nationale!
Vous pouvez aller voir dans la plateforme, c’est dans la dernière section je crois:
optionnationale.org
« Financement public des partis? C’est ce que propose Option nationale! »
C’est aussi proposé depuis longtemps par Québec Solidaire.
Un élément dans le billet, tiré d’un article paru dans le quotidien La Presse du 28 novembre dernier, mériterait davantage de précisions afin que l’on puisse mieux apprécier la situation qui prévaudrait actuellement:
«Les CPE comptaient 50% des places sur l’île de Montréal en 1998. Une proportion qui a glissé à 35,5% aujourd’hui.»
Combien y avait-il de places en 1998 et combien y en a-t-il aujourd’hui? Le même nombre, plus, ou moins?
Selon le cas, ces 50% et 35,5% pourraient ne pas du tout avoir le même impact.
Quelqu’un aurait ces données?
La réponse à votre questionnement ne changerait rien au régime de faveurs accordées aux pourris alimentant le cochon liberal, le jeu de la tirelire accordant des permis d’exploitation de CPE aux plus offrant.
Vous vous rappelez, quand le Globe and Mail (je crois) nous annonçait que le Québec était la province la plus corrompue du canada, Jean Charest, avec les deux mains sur le volant, était monté sur ces ses grands chevaux en déclarant que ce n’était pas vrai et que c’était grave de la part d’un journal de lancer de telles accusations.
Plusieurs mois plus tard, on peut maintenant affirmer qu.il ne faisait que commencer le démantèlement de notre pays.
Je crois sincèrement que ça va continuer pour longtemps. Ce n’est pas fini la corruption, ni l’aide que ce gouvernement reçoit du crime organisé, ni ses contacts avec la mafia.
Ce que je commence à craindre c’est une possibilité pour ce cynique de laisser faire une brèche dans le territoire québécois qui ferait partie du Plan Nord.
Et dire que lundi son candidat dans Bonaventure qui ne semble pas s’en faire avec l’honnêteté et l’intégrité va remporter les élections (selon les derniers sondages)
Que c’est triste pour notre pays.
c’était le Maclean’s 😉
Les poupées russes ou comment se faire prendre pour des valises?
Charest défend Courchesne
Harper défend Mackey
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/12/02/004-harper-defend-peter-mackay.shtml
Ce commentaire essentiel.
Deux problèmes: celui de ministres libéraux qui ont mandat de récolter 100,000 dollars par années pour le parti celui des oppositions péquistes et solidaires en difficulté livrant bataille contre le PLQ au bénéfice appréhendé du parti demi fantomatique du CAQ.
Puis..
Ces passages de cet article:
(..) Avis général: La police recherche des délateurs au sein du PLQ pour devenir témoin à charge contre l’organisation criminelle. En échange, on offre au repenti une somme considérable, une chirurgie plastique et sa réinsertion sociale sous une nouvelle identité dans une province éloignée où la mafia n’est pas active.
Bon, ça n’arrivera pas, la loi de l’omertà est respectée au Parti libéral du Québec (comme d’ailleurs au Parti libéral du Canada, deux organismes monstrueux, inséparables qui s’interfécondent.) Mafiosos, magouilleurs, entremetteurs, combinards, «weeler-dealers» ont besoin que les libéraux graissent le passage alors qu’ils font des enfants dans le dos des contribuables. (…)
(…) Mais après tout, Michelle Courchesne a droit à l’impunité générale que la possession d’une carte de membre du PLQ ou du PLC donne à ses heureux détenteurs. Vous pensez que j’exagère? Combien de politiciens libéraux fédéraux ont été poursuivis et condamnés pour les illégalités de l’époque Chrétien et en particulier pour la plus grande magouille politico-financière de l’histoire du Canada, le scandale des commandites? Aucun, nada, zéro! (….)
On y parle que des partis libéraux et de leurs actions ici dans cet article référé mais c’est sans appel et indique implicitement qu’une trop grande partie de la magistrature et des avocats sont liés aux partis rouges libéraux à Ottawa comme à Québec.
http://fr-ca.actualites.yahoo.com/blogues/la-chronique-de-normand-lester/scandale-des-garderies-courchesne-et-charest-ont-droit-%C3%A0-limpunit%C3%A9.html#more-id
Il n’est pas nécessaire que de vivre exclusivement en Chine pour connaître l’État-Parti.
Le capitalisme qui par appât du gain créé des richesses bien mal distribuées engendre autrement un part constante voire croissante de corruption. On a condamné par un jugement définitif le nationalisme et le socialisme comme relevant de probables totalitarismes principalement nuance la branche communiste.
Il n’en n’est pas moins vrai par contre que des partis idéalistes ne succombant pas aux doctrines d’intérêts des purs libéralismes ou conservatismes ont su construire au lieu de détruire. Qui pourrait dire au Québec que le Parti Libéral nationaliste de Lesage ait été mauvais sur le fond ou que le PQ de Lévesque de 1976-1981 ait été corruptible devenu affaibli par la suite par le coup de force de Trudeau mais ça c’est autre chose.
En attendant nous vivons sous l’État-Parti de la corruption libérale provinciale dont les modèles sont Duplessis et surtout Taschereau.
Il suffit de taper Wikipédia pour le comprendre ou d’autres sites webs.
Loin d’être écoeuré par ce genre de comportement de Michelle Courchesne, les québécois semblent approuver ce genre de comportement de corromption maladive. La preuve, dans l’élection partielle du comté de Bonaventure, les électeurs s’apprêtent à élire un autre candidat libéral de la famille.
Des résidents de Saint-Elzéar, en Gaspésie, remettent en question la gestion du maire Damien Arsenault, qui est également candidat libéral à l’élection partielle dans Bonaventure.
Le candidat libéral dans Bonaventure critiqué pour sa gestion de la municipalité de Saint-Elzéar
M. Arsenault est maire de cette municipalité de 500 habitants depuis 1993. Aux dernières élections, en 2009, les membres du conseil municipal ont été élus sans opposition.
Sur les six conseillers, trois sont des proches du maire, soit son frère, son beau-frère et sa nièce.
En plus d’être maire, Damien Arsenault est président du comité de promotion des ressources naturelles de la municipalité.
Ce comité gère une auberge, dont la concession est détenue par la soeur du maire, Lisette Arsenault.
Qui plus est, l’entreprise Garage Arsenault et frère, qui a obtenu les contrats de déneigement de la municipalité pendant plusieurs années, appartient au frère de M. Arsenault, Sylvain.
Selon Marie-Laure Caron, une résidente de Saint-Elzéar, les citoyens qui critiquent l’administration municipale en paient le prix. Elle a d’ailleurs déjà reçu une mise en demeure.
« Certains membres de la famille [de Damien Arsenault] nous donnent l’impression que la municipalité, c’est leur affaire, que ça leur appartient. » — Marie-Laure Caron, résidente de Saint-Elzéar
http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2011/11/27/003-damien-arsenault-gestion-critique.shtml
Il y a eu une émission : naufragés en ville ou 2 personnes expérimentaient de vivre avec le chèque du bien -être social.
Ce serait une belle expérience pour nos élus.
Être pauvre donne beaucoup de préoccupations.Et avoir des enfants en garderie sans l’aide gouvernementale est catastrophique.
Que font ces gens et comment peuvent-ils donner du soutien à leurs enfants.
Ensuite on les accuse de négligeance.
Dans une société comme la nôtre, ou l’on parle de richesse ,du plan Nord en ignorant les besoins élémentaires des démunis, ça me révolte d’autant plus qu’il y a faille dans le système des garderies.
On s’occupe des pauvres durant les fêtes , ça donne bonne conscience mais que se passe-t-il vraiment dans leur quotidien.
Les pauvres sont de plus en pauvres.Sans défense et leurs enfants continueront de s’enliser .
Il ne faut pas avoir de conscience sociale pour penser et agir comme ce gouvernement.
Mme Thibodeau, pourrait-on penser que de la pourriture peut avoir même une conscience…point ?
M Gascon
Si on pouvait penser que la pourriture peut avoir une conscience ?
Je pense que lorsqu’on est pourri on a la conscience de ce que l’on est .
Et on agit en fonction sans se questionner.
Vincent Lacroix à mon avis n’a pas trop de regret .Il a agi avec ses fonctions qui lui donnait le pouvoir de dépouiller les gens en s’enrichissant.
On a la morale que l’on pense !
Désolé Mme, la pourriture c’est de la merde et de la merde ça n’a pas de conscience, bonne ou mauvaise…point.
« Vincent Lacroix à mon avis n’a pas trop de regret .Il a agi avec ses fonctions qui lui donnait le pouvoir de dépouiller les gens en s’enrichissant. »
Il a d’autant moins de regret qu’il fait ce qu’à peu près tous ceux dans sa situation font. Il se considère simplement « malchanceux », les placements risqués qu’il a fait avec l’argent de la compagnie ayant plongé, le rendant incapable de remettre l’argent « emprunté » pour garder les profits tirés des placements.
En fait, c’est tous le système financier et spéculatif qui pousse à ce type de comportement. Comment un magouilleur peut-il se sentir coupable quand il opère dans un système qui, non seulement pousse, mais récompense les magouilles et punit l’honnêteté ?
M Gascon
Votre réponse est plus logique que mes écrits.
De la merde ça n’a pas de conscience
Merci .
De là l’expression je suis dans la merde .
Vous avez un bon sens de l’humour Mme Thibodeau, je ris encore. Merci.
Il faut abolir sans délai le financement privé des partis politiques.
C’est la principale source de la corruption.
Et limiter les dépenses permises: non seulement en élection (le plafond est déjà trop haut), mais aussi hors des élections (il n’y a pas de plafond).
Devant la corruption généralisée dans l’octroi de places de garderies, de contrats gouvernementaux, et le financement illégal des partis politiques, la délation devient un devoir civique. L’argent de tous les contribuables est dilapidé, alors l’Ombudsman et le Protecteur du citoyen doivent recevoir les plaintes et les informations reliées à la corruption et la collusion. Dégage, c’est ce qu’on peut dire à M Charest, même s’il se cache dans sa carapace.
Le problème, c’est de savoir à qui ou à quel organisme de police transmettre les informations de collusion$, corruption$ , et malversation$.
Il faut un canal ou un organisme sérieux pour recueillir les témoignages des gens qui sont témoins de malversations. Un genre d’ombudsman des sous de l’État, des sous et des dollars que les gens ont confiés à l’État par leurs impôts.
Si on laisse circuler les rats sans les débusquer, ils se multiplient sans fin. La même chose pour les magouilleurs, mafieux et autres bandits qui sucent l’argent des contribuables. Vous êtes pas écoeurés, bande de caves …
La situation actuelle est tellement pourrie que la délation est devenue la seule voie accesssible à M et Mme Tout-le-monde.
La délation devient une obligation civique
« La situation actuelle est tellement pourrie que la délation est devenue la seule voie accesssible à M et Mme Tout-le-monde. »
Et encore, le gros de la corruption se fait entre « initiés » (membres de réseaux de contact), sans témoin et sans traces écrites. Combien de simples citoyens ont accès à ce genre d’informations ?
A moins d’être membre d’une chambre de commerce et de tremper jusqu’au cou dans les « réseaux de contact » de ces gens, il est difficile d’avoir des faits patents à se mettre sous la dent.
P.S. Je n’utiliserait pas le terme « délation », mais plutôt de « dénonciation ». Je sais que la nuance est subtile et la frontière pas très claire, mais il y a une différence entre dénoncer une irrégularité à ses risques et périls et faire de la délation en échange d’un avantage (direct ou indirect),
La pourriture actuelle dans l’arrimage politique-société est le résultat d’un système électoral pourri, le cœur de la pourriture ( je dirais même le cancer) étant le financement privé des partis politiques.
Je promet mon vote à tout parti, quel qu’il soit, qui s’engage à abolir le financement privé des partis politiques et à le confier à l’État selon le pourcentage de votes obtenus par les partis.
J’estime, Monsieur Saint-Arnaud, que vous avez bien raison de préconiser que le financement des partis politiques en vienne à être confié à l’État selon le pourcentage des votes obtenus.
Cela mettrait hors-circuit plusieurs «joueurs» malcommodes, et même malcommodes pour les partis politiques eux-mêmes, du fait que ces «joueurs» cherchent possiblement (suite à leurs contributions) à influencer par après les partis récipiendaires.
Mais, la «modération» ayant paraît-il meilleur goût…, peut-être qu’un petit 20% du financement total d’un parti pourrait encore provenir de contributions personnelles qui pourraient être plafonnées à une centaine de dollars par individu, par exemple.
Enfin, je ne sais trop – sauf qu’il me semble que ce n’est certainement pas toutes les contributions actuellement reçues par les partis qui auraient, accrochées au chèque, le grelot d’une faveur-en-retour-espérée…
Certains, sinon la plupart, contribuent fort probablement un petit montant par conviction personnelle, n’espérant rien d’autre en retour que de voir le parti ainsi encouragé poursuivre dans le sens de leurs engagements.
De la sorte, laisser une petite porte ouverte à ces donateurs de bonne foi pourrait être parfaitement acceptable.
Voici ce que rapporte Bernard Descôteaux dans son éditorial ( édition du journal Le Devoir du 03/12/2011 ) :
« Michelle Courchesne ne s’est pas gênée pour se prévaloir de sa prérogative de ministre. Ainsi a-t-elle rejeté des projets totalisant 3505 places qui avaient reçu une évaluation positive pour approuver plutôt des projets totalisant 3700 places qui avaient été évalués négativement. Il se trouve que nombre d’entre eux avaient été présentés par des promoteurs privés qui par ailleurs avaient contribué entre 2003 et 2008 quelque 300 000 $ à la caisse libérale, selon le député péquiste Nicolas Girard, qui depuis deux ans a soulevé de nombreux cas d’attribution de permis de garderie à des organisateurs libéraux. »
http://www.vigile.net/Garderies-Odeurs-de-scandale
Un premier débat au NPD pour la succession de Jack Layton« Je m’attends à ce que nous soyons beaucoup plus en accord qu’en désaccord » Thomas Mulcair
« Je m’attends à ce que nous soyons beaucoup plus en accord qu’en désaccord » Thomas Mulcair
Si s’était un débat à la direction du parti québécois:
» Je m’attends à ce que nous soyons tous d’accord sur notre désaccord » Gilles Duceppe
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/12/04/001-depat-npd-dimanche.shtml
Le rapport du Vérificateur Général du Québec va etre malheureusement mis sur les tablettes comme touts les autres rapports commandé par le gouverment Charest pour dire qu’il »agit pour corriger la situation ».Nous sommes a l’aire de la non-imputabilité.Personne n’est jamais responsable de rien.C’est toujours la faute des autres.C’est quand meme grave quand on considèere que nous élisons des hommes et des femmes politiques pour »assumer » la responsabilité de représenter les électeurs.Plus ça change,plus c’est pareil…
« Personne n’est jamais responsable de rien »
Bref, nous sommes dirigés par des irresponsables.
😉
De toute façon, si Michelle Courchesne en vient à démissioner, ce ne sera sûrement pas avant ou le jour de l’élection partielle dans le comté de Bonaventure. Une défaite libérale signifierais la fin de Jean Charest et que le Père Noë existe vraiment.
François Cavanna:
*****«Les pauvres mangent trop. C’est pourquoi on est toujours si serrés dans le métro, alors qu’en avion, en première classe, on est à l’aise.»*****
Vous voyez, cher Serge Gingras, comment ils sont ces pauvres adeptes de la pauvreté. Quand on mange trop, on bouge moins et on devient de plus en plus pauvre. Je ne devrais pas écrire de telles «vérités». Harper et les «charest-gnards» pourraient s’inspirer de mon côté pataphysicien et rhino-cé-rien.
JSB
COLISÉE : CRISE AU PQ
Tentative de putch ou sabotage externe ?
C’est long mais très intéressant.A lire.
« COLISÉE : CRISE AU PQ
Tentative de putch ou sabotage externe ?
C’est long mais très intéressant.A lire. »
Quelques faits intéressants. Mais l’auteur ferait bien de relire les définitions de désinformations et de propagande qu’il se plait à redonner tout au long de son texte d’opinion.
Le tout me semble, en bonne partie, une tentative maladroite de défendre la direction actuelle du PQ.
Par exemple, il insinue qu’Amir Khadir ne serait là que pour « diviser le vote souverainiste » en connivence avec Charest !!!! Se basant sur le fait qu’il a demandé une fois, dans les couloirs de l’A-N, à Charest si le projet de loi serait ramené à l’automne ! Comme si le fait qu’un député tente de se tenir au courant était une preuve de « collusion ».
(Il suffit de lire l’historique de son parcours depuis sa jeunesse pour se rendre compte que c’est très douteux)
Cette idée délirante de QS fondée uniquement pour nuire au PQ (le tout téléguidé par les riches fédéralistes du West Island) date en fait de 2007, quand le PQ a mangé une volée historique avec le pire score de son histoire (sauf sa 1ère élection de 1970). Plutôt que de se remettre en question, certains avaient trouvé plus simple de prétendre que si Charest avait passé, c’était à cause des votes que QS avait « volé » au PQ.
(Il est facile, en regardant les données du DGEQ, de se rendre compte que cette hypothèse ne tient pas. Surtout quand in sait qu’une bonne partie de l’électorat solidaire ne voterait pas péquiste si QS n’existait pas. Curieusement, cette accusation n’a jamais été faite contre l’ADQ).
L’autre point est que l’auteur n’arrête pas de tenter de nous faire croire que Marois a toujours été sincère et désintéressée dans toute cette affaire et que son seul intérêt était de faire déboucher le dossier de l’amphithéâtre pour « assurer » le retour des Nordiques (présenté comme une quasi-certitude, alors que les faits démontrent au contraire que cela relève présentement, et malheureusement plus d’un rêve lointain).
Comme si le fait que l’ADQ semblait moribonde depuis 2008 et que sa base se trouvait à Québec ne jouait aucun rôle dans la décision de Marois d’imposer le projet de loi 204. Aucune considération électoraliste pour « récupérer » des comtés devenant « orphelins » ?
Et on passe sous silence ce que les démissionnaires ont dit: Ce n’était que la goutte qui fait déborder le vase. La direction impose continuellement une ligne de parti à ses députés sans les consulter, alors que la ligne de parti devrait être décidé par le caucus lui-même (un parti n’est pas une entreprise et les députés de simples agents de marketing). Et je passe sous silence le manque de clarté souverainiste de Marois depuis qu’elle est là.
Loin de voir dans ce qui est arrivé en juin dernier l’aboutissement d’un sombre complot concocté par un Charest machiavélique avec la complicité supposé de Québec Solidaire présenté comme un simple outil au service des fédéralistes, j’y vois plutôt l’aboutissement d’années de gestion déplorable du PQ (depuis le passage de Bouchard). Marois s’est tirée elle-même dans le pied.
Je m’excuse j’ai manqué mon coup.Je me reprend.http://www.vigile.net/Tentative-de-putch-ou-sabotage
Quand Lulu Bouchard , notre conservateur dans l’ âme , a pris la direction du PQ pour en faire un parti provincialiste de droite beaucoup de membres qui étaient de gauche ont quittés le PQ pour former QS . Bernanrd Landry créa le SPQ-Libre pour conserver les souverainistes de gauche qui restaient dans le parti . Pauline pour des raisons électoralistes ( quoi d’autre ? ) mis un terme au statut particulier du SPQ-Libre . Depuis Bouchard le PQ nous fait une mauvaise danse du canard en ne sachant jamais sur quel pied danser !
Les péquistes s’acharnent à faire l’autopsie de son agonie plutôt que de tenter de colmater les brèches qu’il a lui-même ouvertes dans ses rangs depuis la venue de LuLu Bouchard en 1996.
Brèches créées par un marchandage électoraliste putanesque de la raison première de son existence. Un parti devenu grotesque, rond de cuir politique, sans âme. PATHÉTIQUE !
Les péquistes s’acharnent à faire l’autopsie de l’agonie de leur parti plutôt que de tenter de colmater les brèches qu’il a lui-même ouvertes dans ses rangs depuis la venue de LuLu Bouchard en 1996.
Brèches créées par un marchandage électoraliste putanesque de la raison première de son existence. Un parti devenu grotesque, rond de cuir politique, sans âme.
PATHÉTIQUE !
La ligne de parti doit être décidée par le caucus, et l’exécutif la suit. L’inverse n’est pas de la consultation mais de la direction.
Cela me fait penser au temps où au travail on nous invitait à une réunion de consultation pour éclairer la direction sur la route à suivre dans tels ou tels dossiers. Avec les années, je me suis rendu compte que nous étions manipulés, que les décisions avaient été prises mais qu’on espérait que nous étions assez idiots, démunis, pour ne pas nous en rendre compte.
Par contre, on nous souhaitait suffisamment intelligents pour résoudre tout un paquet de problèmes qui surgissaient au cours de notre travail. Là, il fallait être intelligents, inventifs, imaginatifs, replis de ressources insoupçonnées et merveilleuses.
Un jour, un patron avec qui j’avais maille à partir m’avait lancé comme ça, sans réfléchir, un cri du coeur quoi, » Vous êtes vraiment inteligents! » Je lui ai répondu que c’était la raison pour laquelle moi et mes collègues avions été choisis parmis tous les candidats qui avaient postulés le poste. Après hésitation, il a souri. Nous sommes devenus meilleurs amis qu’avant. J’avais gagné son respect.
En politique, il vaut mieux avoir comme collègues des gens intelligents qui vont vous faire progresser en soulevant des objections basées sur la raison et des faits désagréables à entendre mais incontournables, que des bénis-oui-oui qui vont vous laisser vous enfoncer par crainte de déplaire.
Tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute. Mme Marois en est la preuve. Avec le Collisée de Québec, elle s’est plantée ainsi que tous ceux qui l’ont suivie ou conseillée. Un exemple parmi tant d’autres.