Alors que François Legault et sa CAQ continuent de caracoler dans les sondages, vous me permettrez de reprendre l‘analyse que je faisais en octobre 2010 d’un phénomène politique qui prend de l’ampleur et dont participe la CAQ, mais pas seulement la CAQ…
Un phénomène que j’ai baptisé le «en-attendantisme». Un texte qui, lors de sa publication, avait provoqué de nombreuses réactions.
Hormis la référence incontournable à Joseph Facal au moment de sa rédaction, et après la «fusion» CAQ-ADQ, cette chronique continue d’offrir un éclairage, disons, plus large à la naissance de la CAQ et à sa progression.
***
LES «EN-ATTENDANTISTES»
Le phénomène est fascinant. D’un côté, les sondages indiquent depuis des mois que le PQ remporterait une victoire majoritaire s’il y avait élection.
De l’autre, Pauline Marois est de plus en plus critiquée pour son incapacité à « profiter » de la déconfiture du gouvernement Charest…
Pis encore pour elle, une rumeur persiste quant à la création d’un mouvement politique ou groupe de réflexion de centre-droit par les ex-ministres péquistes Joseph Facal et François Legault. Pavant possiblement la voie à la fondation d’un parti, il serait « neutre » sur la question nationale en proposant de vaquer exclusivement aux questions de gouvernance. On dit même que l’idée aurait reçu la bénédiction urbi et orbi du Lucide-en-chef, Lucien Bouchard.
Bref, beaucoup de conditionnel dans tout ça…
Or, cette semaine, à C’est bien meilleur le matin, André Pratte de La Presse, lui-même un membre originel des Lucides, parlait du « mouvement Legault-Facal » et ajoutait ceci: « il semble de plus en plus possible que les revenants vont revenir »…
Méchante soirée d’Halloween en perspective cette année au PQ!
Car si cela s’avérait, Mme Marois se demanderait quel péché elle aurait bien pu commettre pour mériter une telle chose au moment où une majorité de Québécois rêvent éveillés au départ de Jean Charest.
Pour le PQ, ce serait un croc-en-jambe majeur parce que venu des « siens ». Ce serait aussi faire une offre de service étonnante à une ADQ moribonde qui n’en demande pas tant. Pour bien des Québécois, ce serait assister à la naissance d’un parti de plus à s’inscrire dans une droite politique montante, ici et ailleurs en Occident.
Tenez. Même Michael Fortier, ex-ministre non élu de Harper et un autre agent libre de la droite, propose justement un référendum obligatoire tous les 15 ans, question de permettre aux souverainistes et fédéralistes, en attendant le prochain, de siéger dans un même gouvernement. Quelle belle coïncidence.
Le fantasme de la mythique « troisième voie »
Ce qui, par un autre hasard, rappelle également un certain Lucien Bouchard qui, en 1991, alors qu’il était chef du Bloc, avait tenté en vain d’amener un certain Claude Béland, du Mouvement Desjardins, à créer un nouveau parti au Québec. Son but: concurrencer un PQ que M. Bouchard jugeait trop « radical »… (voir le 3e tome de la biographie de Jacques Parizeau par Pierre Duchesne, pages 191-196.)
Aujourd’hui, il y a légère nuance. Chez ces ex-ministres péquistes de droite, on semble aussi y voir l’occasion de faire autre chose « en attendant » le Grand Soir…
Comme l’expression revient sans cesse et de plus en plus, je les ai donc baptisés les « en-attendantistes ».
Ce qui rappelle tout autant l' »approche » du même Lucien Bouchard en 1996. Alors premier ministre, il mettait l’option du PQ en veilleuse au nom d’un « déficit zéro » qu’il disait justement vouloir réaliser « en attendant » ses « conditions gagnantes » auxquelles, tenez donc, il n’allait pourtant jamais vraiment travailler.
C’est aussi ce qu’avait fait Pierre-Marc Johnson, un autre « en-attendantiste » convaincu. C’est même pas mal ce que le PQ a continué de faire après M. Bouchard en disant attendre, cette fois-ci, l' »assurance morale de gagner » avant de tenir un référendum.
Et donc, avec le temps, ces diverses formules « en-attendantistes » auront contribué à nourrir l’idée d’une souveraineté de moins en moins « réalisable » sans une victoire gagnée d’avance. Ce qui, pourtant, est un non-sens en démocratie. Et d’autant plus si l’on considère les moyens démesurés dont dispose le Canada en campagne référendaire.
Résultat: les sondages montrent depuis quelques années qu’une majorité de Québécois voient la souveraineté comme faisable, mais pensent de moins en moins qu’elle se réalisera un jour. C’est que la philosophie « en-attendantiste » a un petit côté contagieux…
Au point où on se demande même pourquoi d’ex-ministres péquistes voudraient créer un deuxième parti « en-attendantiste » en plus du PQ? À moins que le but ne soit simplement d’affaiblir ce dernier au moment où son retour au pouvoir devient possible.
Or, il se peut aussi que ce nouveau mouvement ou groupe de réflexion, sûrement armé, lui aussi, de son petit manifeste, serve surtout à faire circuler encore plus certaines idées dites autonomistes et conservatrices « en attendant » la suite des choses au Québec.
Auquel cas, tout cela ferait plutôt penser à un exercice de positionnement d’éventuels aspirants à la succession de Mme Marois au cas où elle devait échouer à prendre le pouvoir ou encore, à le conserver par la suite. Une autre forme d' »en-attendantisme » qui risque en effet de pousser quelques ambitieux hors-PQ à commencer à se positionner, discrètement ou non.
Car si Facal & Legault le font à droite, d’autres, à l’opposé, se moussent comme des gardiens born again de la social-démocratie, de l’indépendance et de l’Identité avec un « i » majuscule…
Mais attendons la suite des choses avant de conclure. Qui sait? Elle pourrait être surprenante.
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Bien évidemment que la CAQ profite du vacuum crée par l’ absence d’ une stratégie pro active de la souveraineté.Aujourd’ hui, devant l’ immobilisme politique du PQ en matière constitutionnelle et la neutralité fédéraliste, le bon peuple se distance tranquillement de l’ idée du pays réalisable.
Ce n’ est pas par la magie du moment que M.Lévesque a réussi, à lui seul, au lendemain de la défaite référendaire de 1995, à sauvegarder cette ferveur.Il a forcé le fédéral à tenter de démontrer comment il peut faire une place au Québec.Le beau risque a permis à Jacques Parizeau de récolter le fruit mûr. Aujourd’ hui on récolte quoi au juste sinon cette absence de clairvoyance de ceux qui avaient le pouvoir au Québec après l’ échec de 1995.
La CAQ n’ est que la résultante de ce vide crée par l’ absence d’ un repli stratégique du mouvement souverainiste.N’ ayant pas garder le contrôle de l’ agenda constitutionnel, le PQ a perdu l’ essence même de son message en plus de créer un espace pour la création d’ un nouveau mouvement politique.
Vous avez raison, madame Legault, attendons la suite des choses.
La vie peut devenir surprenante d’ici et pendant les prochaines élections « provinciales ».
Les 4 partis indépendantistes: le PQ, le QS, L’ON et le PI (lui est presque disparu de la mappe) devront envisager ce qui suit:
Le PQ et madame Marois peuvent ils rester sur leur position et de vouloir y aller en cavalier seul ? J’en doute.
Le QS prend un nouveau pourcentage de votes. Mais pas le pouvoir, ça c’est sûr.
L’OC n,aura pas le temps de s’organiser (les élections sont pour ce printemps) et d’ailleurs leur chef a très peu d’expérience et de connaissance politique du Québec.
Le PI est moribond et ne peut se relever du moins d’ici aux prochaine élections. Donc négligeable.
Du coté fédéraliste: ça va jouer dur. L’ADQ/CAQ de François Legault/Sirois fait bien dans les sondages. Présentement.
Cependant je ne crois pas qu’ils auront toujours le chemin libre. Le feu du « bitching » des membres de l’ADQ couve sous les cendres de ce mariage et F.Legault n’a pas encore commencer, comme candidat, à dire tout et son contraire (et l’inverse!!). Sirois aura sûrement son mot à dire durant ces élections. Le « on verra » pourrait ne pas être suffisant durant une campagne électorale.
J.J. Charest attaque la CAQ. Nous connaissons les raisons.
Charest est toujours vicieux avec ses adversaires. Il est d’une grande pauvreté comme premier ministre mais ça c’est autre chose.
Présentement Charest perd des votes en faveur de la CAQ. Ça va jouer dur entre ces deux partis qui ont, en partie, la même clientèle.
Votre « attendons la suite des choses » est sage car s’il y avait développement coté souverainiste, comme un peu d’eau dans le vin de la part de madame Marois vis-à-vis le QS et l’ON (Oubliez ça, elle ne partira pas) nous pourrions avoir une « photo-finish » des plus mémorable.
Une chose semble assurée,le temps des chicanes est terminée (sauf chez Vigile.net) et madame Marois a bien fait dans Bonaventure et a pris quelques pourcentages dans les sondages depuis quelques jours.
Moi aussi, je veux attendre…
Depuis cet automne, Mme Marois parle de moins en moins comme une « en-attendantiste » et c’est heureux. Le peuple québécois ne voudra pas vraiment d’une réincarnation de Duplessis, qui a tassé Paul Gouin comme Legault tasse Deltell aujourd’hui. Legault(-Sirois) ne pourra plus très longtemps flotter sur le nuage de l’ambiguïté. Les Québécois verront de plus en plus son vrai visage. La bénédiction de « Bouchard-le-Représentant-des gaz-de-schiste » polluant le Québec pour des redevances ridicules révélera son véritable objectif, laisser toute la place aux Fédéralistes qui profiteront du recul du peuple québécois, seulement pour ne devenir que le P.D.G. du Québec à vendre…
Vos intuitions étaient les bonnes, Madame Legault, comme elles le sont souvent.
Pour ma part, sachant que Legault a été attiré au PQ par Bouchard, il ne m’est pas surprenant d’imaginer l’ombre de ce dernier derrière la CAQ.
Je suis cependant amèrement déçue de Joseph Facal, que j’ai toujours cru être un authentique indépendantiste, de droite peut-être, mais tout de même. À mon avis, le fait de frayer de trop près avec Bouchard l’aura anesthésié.
Tout cela est tellement dommage!
Mais me conforte, des années après, dans la certitude que nous avons bien fait de combattre les idées et l’immense pouvoir de Bouchard au sein du PQ. Nous (un petit groupe de dissidents) disions qu’il était un fossoyeur de l’indépendance, n’est-ce-pas? Eh bien! le temps aura malheureusement démontré à tous que nous avions raison.
@M.Lachaine
Je partage votre description du positionnement des futurs acteurs impliqués pour la prochaine électorale.Certainement que peu d’ experts peuvent se prononcer actuellement sur le résultat des élections.Une chose est sûr par contre:Jean Charest ne sera pas réélu à moins d’ une catastrophe pour Mme Marois ou M.Legault.Je pense que les risques là autant pour le PQ que pour la CAQ.
J’ imagine que beaucoup de monde s’ activent autour de Mme Marois pour savoir comment réagir face à M.Legault.
Pour M.Legault, le défi sera de mettre de la chair autour de l’ os et d’ expliquer comment on peut démonter des structures gouvernementales tout en assurant la qualité des services et même en les améliorant.Il devra clarifier sa position sur le statut du Québec dans le Canada.Autonomiste, à la Jean Allaire, ou comme M.Bourassa (souveraineté culturelle) ou Daniel Johnson (égalité ou indépandance).
Devrait plutôt se lire »Je pense que les risques sont là autant pour le PQ que pour la CAQ ».
En effet Mme Legault, il faudrait être devin pour conclure d’un scénario de la suite des choses sur l’échiquier politique québécois pour 2012.
Dans le temps, même l’horizon proche est couvert d’un épais brouillard. Une organisation de magouilleurs au pouvoir depuis 8 ans. Une opposition péquiste qui, dans son programme adopté en avril dernier, est devenue officiellement fédéraliste, des autonomistes-provincialistes ayant comme objectif premier d’écrire un fait divers dans le grand livre de l’Histoire du Québec et son peuple: « Pauline Marois, première femme à devenir Intendante de la Province of Kwibek, colonie du Rocanada, et enfin la création d’un nouveau parti de cacqueteux qui n’a d’objectif que de faire du Québec un grosse municipalité livrée entièrement aux mains du nationalisme royal rocanadian harperien.
Vaut mieux en rire qu’en pleurer, puisque que cette commedia dell’arte ne peut durer qu’un temps, un jour pas si lointain les masques finiront bien par tomber.
Crop ou oups! C’est à dire Gesca-Power Corp mentionne dans l’article sur le sondage qui place le PQ à 18% qu’il y a un changement de paradigme dans l’air: fin de la polarisation fédéralisme-souverainisme et clairement fin de l’option pays du Québec. Cela fait l’affaire de la direction de ce média concentrationnaire de l’information encore qu’il faut comprendre que Gesca essaie d’orienter les événements et que cela a réussi le 2 mai avec le NPD comme parti abattoir du Bloc.
Ce qui fait que le député NPD de Chicoutimi parle anglais aux communes comme à la belle époque des libéraux fédéraux 74 sur 75.
Sur la question nationale cela reste à voir si les nouvelles générations des
18-40 ans de Québécois francophones relativement tièdes actuellement envers la question Québec vont s’écraser durablement devant l’anglicisation de la métropole, la fin du bilinguisme existant dans le gouvernement fédéral et un jour sur nos boîtes de céréales. La fin possible de la souveraineté comme espoir ou plus probablement la fin des partis souverainistes établis ne RÉGLERA aucunement le problème linguistique national québécois quoi qu’en pense l’arriviste F.Legault ou l’éternel PLQ et ses fédéralistes morbides à genoux et résolument minoritaires et fiers de leur masochisme impénitent.
1995-1996.
Une date autour du référendum où L.Bouchard et M.Dumont, acteurs du Oui ont rencontrés un point d’entente: la fin de la revendication souverainiste active. Plutôt davantage en secret et en-louvoiement chez Bouchard, ouvertement chez Dumont qui a renoncé à la voie circonstancielle du pays chez lui pour revenir à l’autonomie le lendemain du référendum.
À croire que le conservatisme de la région de Québec en 1995 par son faible Oui comme celui d’aujourd’hui en faveur de la CAQ aurait gelé les politiciens les plus à droite du groupe péquiste de 95 dont Bouchard, Legault, Facal et compagnie. Idem au moment de l’élection fédérale de 2000 où Bouchard aurait lancé secrètement définitivement la serviette face à un résultat où le Bloc a obtenu 37% des voix en gros contre les libéraux fédéraux qui ont récoltés à ce moment 38%. Et bien avant la percée conservatrice dans la capitale en 2006, les gens de la capitale ont largués premièrement le Bloc en 2000 au bénéfice alors des libéraux de Jean Chrétien le très subtil.
Le PQ autrement dit n’est pas seul responsable de l’attentisme malgré l’unioniste conservateur Lucien Bouchard qui s’est retrouvé a devenir premier ministre péquiste après la démission malheureuse de Jacques Parizeau. À Québec en 1994-1995 on parlait avec scandale (des stupidités) du manoir qu’aurait acheté Parizeau en tant que premier ministre pas loin du parlement.
Bref la question se pose dans le malaise et pourtant comment ne pas constater que le peuple n’a jamais été au fond de l’aventure heureuse que serait l’indépendance du Québec.
Legault le politicien ne ferait que démontrer que le PQ n’a pu empêcher que bon nombre de souverainistes de circonstances ne se soient joints au parti au fil des années par défaut de trouver encore une Union Nationale aspirant en alternance au pouvoir au PLQ. Maintenant un F.Legault opportuniste a trouvé le moyen de faire renaître l’Union Nationale en bonne et due forme tout en travaillant à décapiter son ancien parti. Un Legault surfant sur des régions conservatrices du Québec francophone comme noyau de futures forteresses dont dans l’ordre la Beauce, Chaudières Appalaches et Québec la capitale sans oublier l’Estrie rural ou campagnard.
Autrement dit les politiciens comme Bouchard et Legault sont responsables de leurs démissions d’hommes d’États mais sans oublier que ce peuple le nôtre qui procure les suffrages majoritaires à ces politiciens ne part pas de nulle part, il choisit les gouvernements à partir de comment il s’est fait dans l’histoire. Que ce peuple relativement et de façon marqué au delà de la propagande subie s’est aussi déterminé comme conservateur envers le statu quo tout en s’étant ouvert en partie à l’impensable, la souveraineté du Québec.
Le problème du Québec être assis au club des entités géopolitiques riches de la planète tout en connaissant un état de dépendance politique comme nation minoritaire dans le Canada. Cet état partagé ne fait pas du statu quo un ENFER dans le Canada.
La tragédie plausible voir un peuple s’éteindre à force de Confort et d’Indifférence pour reprendre l’expression de Denys Arcand qui comme auteur futur du Déclin de l’Empire américain et des Invasions barbares aurait tout compris du Québec après le référendum de 1980. Une nation trop vite sortie de l’orbite de l’église en 15 ans entre 1960 et 1975 sans avoir su comprendre que la notion canadienne française des deux peuples fondateurs inscrites dans les armoiries coloniales britanniques réunissant le lion anglais et la fleur de lys ne s’est avéré historiquement qu’un leurre, une illusion.
À Québec la capitale, on ne l’a jamais compris. Là où plus rien ne va c’est qu’Hochelaga-Maisonneuve après le 2 mai et encore c’était alors pour le -socialiste- NPD, Hochelaga serait prêt de rejoindre Québec pour donner ses suffrages à une néo Union Nationale de droite!
Arcand aurait compris que ce Québec peut être finalement n’en vaut pas la peine il y a 31 ans?
De quoi méditer… Car si on sait réfléchir, les gens devraient savoir qu’accorder ses suffrages à la CAQ c’est opter non pour un parti nationaliste et non pour un parti de gauche. La gauche efficace mon cul! Le parti de Legault est dans l’orbite directe unioniste, conservatrice du management comptable point à la ligne!
Hochelaga ou Rosemont dans le Montréal-Est ne passeraient pas du PQ à QS. Non, ils passeraient du PQ à la CAQ, incroyable et lamentable!
Peuple du Québec, où précisément -toi la population francophone de Montréal-Est, tu as voté pour le NPD en mai et là tu voterais pour la CAQ en 2012. T’est tu rendu compte que ce n’est pas du rééquilibrage politique c’est en fait une manifestation d’incohérence!
Conclusion: si le Québec appartient à la race des Elvis Gratton, il est un cul de sac! Il a peu de valeur sinon que de disparaître….
L’attentisme c’est aussi celui du peuple en bonne mesure pas seulement que des partis souverainistes établis et en difficulté.
Un changement de paradigme peut être aussi suicidaire.
Et il y a Pauline Marois qui aussi y met du sien pour procurer du succès pour la CAQ.
Trop noir, lugubre? Et si c’est la réalité?
Le vainqueur acquiert d’autant plus de gloire que le vaincu a plus de célébrité
9 mai 007
PQ: Duceppe ou Marois?
La dernière chance
Gilles Duceppe le sait très bien. C’est maintenant ou jamais. Soit qu’il décide de se battre pour prendre la place d’André Boisclair, soit qu’il regarde le train s’éloigner en sachant qu’il ne repassera plus. En 2005, après le départ-surprise de Bernard Landry, Gilles Duceppe avait, semble-t-il, le goût de plonger, mais il en était venu à la conclusion que pour le bien de la cause souverainiste ce n’était pas le bon moment pour affaiblir le Bloc québécois.
C’est la version polie. L’autre élément qui avait fait reculer Gilles Duceppe est certainement le fait que les appels de Québec l’implorant de venir au PQ ne s’étaient pas fait beaucoup entendre.
Cette fois-ci, le contexte est différent. Si on compare la faiblesse relative du Parti québécois, la crainte d’affaiblir le Bloc québécois représente un moindre mal. Et quant aux appuis que Gilles Duceppe obtiendrait, ils sont plus nombreux qu’il y a deux ans. Mais il lui en manque un, important: celui de Pauline Marois.
Le retour de Pauline Marois
La vraie question que doit se poser Gilles Duceppe est de savoir s’il peut convaincre Pauline Marois qu’il représente le meilleur choix pour venir diriger le PQ. Convaincre que le PQ a besoin de plus de discipline, de rigueur, qu’il pourrait, lui, arrêter l’hémorragie. Autrement, si Pauline Marois arrive à la conclusion qu’elle reste le meilleur choix et qu’elle devait annoncer qu’elle sera candidate, Gilles Duceppe devra se battre lors une vraie course et ça, il n’en a pas tellement envie. Ni Pauline Marois d’ailleurs. Elle vient d’en vivre une assez pénible, merci.
On peut imaginer que ces deux joueurs clés se rencontreront d’ici quelques jours en se demandant l’un et l’autre: qui est le mieux placé pour prendre la direction au PQ? Quelqu’un de l’extérieur, fort de ces années d’expérience au Bloc, qui aime le centre-gauche, l’ordre et les dossiers bien préparés ou une ancienne ministre compétente, réaliste, pragmatique, candidate malheureuse, qui selon plusieurs aurait dû l’emporter la dernière fois?
M.Duceppe et madame Marois veulent saisir la balle au bond, tandis que Jean Charest va devoir quitté pour de bon
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2007/05/09/87112.shtml
Ceux qui doivent commencer sérieusement à s’inquiéter de cette réalité burlesque qui dépasse la comédie, ce sont les humoristes qui vont se retrouver sur le chômage si les politiciens continuent à jouer dans leur plate bande.
En fait, «on» attendait «inlassablement» un GODOT ou un JANUS à double face (Facal-Legault) et on a eu Sirois-Legault. Maintenant il ne reste plus qu’à attendre LA CANTATRICE CHAUVE de ce bon vieux Ionesco. Certains des nouveaux rédempteurs et messies sont intellectuellement et conceptuellement chauves comme la cantatrice de Ionesco.
Je termine avec une blague puérile et mille fois répétées: CHAUVE QUI PEUT!
JSB
En hommage à Cesaria Evora qui vient tout juste de nous quitter
Petit Pays
La na céu bo é um estrela
Ki ca ta brilha
Li na mar bo é um areia
Ki cata moja
Espaiod nesse monde fora
So rotcha e mar
Terra pobre chei di amor
Tem morna tem coladera
Terra sabe chei di amor
Tem batuco tem funana
Oi tonte sodade
Sodade sodade
Oi tonte sodade
Sodade sem fim
Petit pays je t’aime beaucoup
Petit petit je l’aime beaucoup
Là haut dans le ciel tu es une étoile
Qui ne brille pas
Ici dans la mer tu es du sable
Qui ne mouille pas
Eparpillée de par le monde
Roche et mer
Terre pauvre remplie d’amour
Avec la morna et la coladera
Terre douce pleine d’amour
Avec le batuque et le funana
Tant de nostalgie
Sodade Sodade
Nostalgie sans fin
http://www.youtube.com/watch?v=uR7HKOP55AQ&feature=related
Merci, Mario Goyette, de nous avoir proposé ce bouleversant poème!
JSB
Il y a peu d’avenir à remplacer le capitaine du Titanic. M. Duceppe devrait continuer à rester sur la touche, à observer et à sourire, in petto.
Comme le Québec a donné une preuve de saute d’humeur le 2 mai, j’apprécierais en voir une autre et constater l’élection de 75 députés de QS aux élections de ce printemps. Quant à changer, allons y radicalement. Je vois d’ici les visages incrédules de ceux qui proffitent de l’assiette au beurre présentement. Tout comme en Chine en 1949, à la suite de la victoire des Communistes, les crapules fuiraient la province ventres à terre, sans demander leur reste.
Il fait bon rêver.
Une entente devrait se faire entre PQ et QS, réponse à la fusion-avalement de l’ADQ par la CAQ.
Les 20% du PQ plus les 9% de QS d’après Léger et Crop cela fait tout de même 29 ou 30% de voix, de quoi projeter le PLQ en tiers parti.
Les politiciens péquistes et solidaires qui ne le comprennent pas ne feront qu’encourager de nouveaux abstentionnistes.
Pour maximiser les gains potentiels, il faudrait en effet que les gens des différents partis (QS, PQ, Option nationale…) se parlent, un moment donné.
Prenons la circonscription de Borduas par exemple, actuellement représentée par Pierre Curzi. Ce député souverainiste et social-démocrate a déjà annoncé son intention de s’y présenter de nouveau, lors des prochaines élections provinciales, cette fois comme candidat indépendant.
Si la tendance se maintient (et si les gens ne se parlent pas), le PQ présentera un ou une péquiste contre Curzi. Et QS présentera un ou une solidaire contre Curzi.
Si la personne que présente le PQ dans Borduas n’est pas identifiée à la droite ou au centre-droit (ce qui est plausible), il y aura donc trois candidatures souverainistes et progressistes qui s’affronteront dans ce comté.
Est-ce bien ce qui est souhaitable? Donner à la droite fédéraliste (PLQ ou CAQ) le maximum de chances de remporter Borduas?
Alors, cette rencontre QS/PQ/ON, c’est prévu pour quelle date?
Vous êtes vraiment un petit facétieux quand vous vous y mettez, cher Monsieur Gingras! Et, en plus de votre grand bon sens soutendant toujours vos commentaires, vous me donnez du coup encore davantage de raisons d’apprécier vous lire.
Mais cette idée du «peu d’avenir à remplacer le capitaine du Titanic», ça c’est du bonbon! Quelle magnifique façon d’exprimer une appréciation!
Vous savez que j’essaie habituellement de mon côté de présenter les choses via des tournures inhabituelles, amusantes si possible, mais vous êtes bien meilleur que moi lorsqu’il s’agit de trouver l’image-choc. Un talent évident.
Continuez à nous dilater la rate, nous en avons assurément grand besoin…
M. Goyette !
Autrement dit selon votre perception faudrait que Duceppe demande la permission a Pauline Marois pour prendre sa place ????
Dans ce cas le problème au PQ est plus grave que je ne le pensais et il se dirige tout droit vers l’hécatombe !
Actuellement les sondages ( hier ) nous donnent ceci :
CAQ= 39 %
PLQ=28%
PQ=18%
Concernant le meilleur Premier Ministre selon la perception des québécois :
Francois Legault = 28 %
Jean Charest = 18 %
Pauline Marois= 11%
Et selon vous faudrait que Gilles Duceppe , qui est beaucoup plus populaire que Pauline Marois en ce moment , se mette à genoux devant Pauline Marois et sa garde rapprochée ????
M.Asselin
Il s’agit d’un malentendu. Comme madame Legault a reproduit une analyse en rappel datant d’octobre 2010, j’en ai reproduit une datant de mai 2007 de Patrice Roy (Carnet- Radio-Canada) au moment où on devait trouvé un successeur à André Boisclair. J’aurais dû mettre tout ça entre guillemet; le lien fourni à la fin de mon commentaire n’étant pas lu par tous et une erreur dans la date (007 au lieu de 2007) n’a pas aidé non plus. Veillez m’en excuser.
Ouais… les «en-attendantistes»…
Des politiciens qui spécialisent dans le sur-place. Notamment leur «place».
Et le bon peuple? Beaucoup de «je-m’en-foutisme» de ce côté. Mais pas vraiment un «je-m’en-foutisme» coupable. Plutôt une attitude relevant du «j’ai-autre-chose-à-faire-moi». Car le bon peuple a tout de même sa vie personnelle à mener. Le loyer ou l’hypothèque, la garderie ou les visites médicales de mémé, et tout le reste.
Alors la politique, le pays actuel ou le pays qui serait, ça n’occupe pas une grande place dans l’ordre des priorités. Le train-train quotidien accapare presque tout.
Et comme la classe politique n’est le plus souvent qu’autrement une «bulle» où la chicane en permanence entre les «bulliers» tient lieu de discours, alors le bon peuple y va de quelques bâillements, regarde l’heure, emmitoufle le petit qui regimbe tant qu’il peut, puis file en vitesse à la garderie avant de passer chercher mémé qui a rendez-vous chez le podiatre à 9h15.
Est-ce que je me trompe?
Et on ne se doute pas du million et plus de gens qui n’ont pas la compétence de voter et qui votent.
Propos tabou néanmoins vrai. Est t-on informé parce qu’on regarde des bulletins de nouvelles? Non. Considérant tous les biais de ces nouvelles et qui alimentent plus ou moins l’esprit critique.
Le droit de voter est sacré pourtant des milliers de personnes ne votent pas pas seulement par cynisme aussi parce que selon eux l’économie va tout va alors.
Voter tous les 4 ans c’est aussi une démocratie d’un instant de pure délégation de pouvoir à des inconnus qu’on ne connaîtra que rarement personnellement à part le député et encore.
Ce n’est pas le pied et c’est seulement l’internet qui recréé une sorte de délibération citoyenne partielle parce que virtuelle.
Mario Goyette.
A mon avis Gilles Duceppe ne reviendra pas en politique .Rien de vraiment attirant !
Gilles Duceppe doit se trouver très bien chez lui .Être à la tête du parti québécois ?
Non Gilles Duceppe est trop brillant , il ne voudra sûrement pas revivre le 2 mai car à mon avis et n’en déplaise à plusieurs, le parti québécois vivra la même situation que le bloc .
Bonjour,
Je ne comprends pas très bien cet engouement pour Legault. Ses intentions concrètes sont inconnues. Ça ne m’inpresse pas du tout.
L’engouement va passer…
Pas en raison du programme flou, pas parce que le programme flou serait trop à droite, pas parce qu’un programme flou qui serait trop à droite pourrait heurter la majorité qui campe plus au centre, mais pour une raison beaucoup plus importante:
François Legault est totalement nul en tant que communicateur.
Jusqu’à présent, il a surfé sur une vague de popularité redevable à l’impopularité de ses adversaires, et à sa stratégie du «moins-on-en-dit-mieux-c’est».
Quand il sera obligé de «dire» et de se pointer plus souvent sur la place publique, son étoile pâlira rapidement. Jean Charest le sait. Il n’a qu’à attendre.
Dieu merci! François Legault est un mauvais communiquateur, pour le moment. Mais il peut s’équiper d’un maître en communication, comme Le Général de Gaule a fait en engageant Maurice Chevalier. On a vu le résultat. Ces conférences de presses étaient du vrai théatre.
Il serait plus sage d’attaquer M. Legault sur le fond plutôt que sur la forme. La forme ça se corrige et on aura perdu tout ce temps à rigoler alors que son travail de sape fera son petit bonhomme de chemin.
Il faut sauter à la jugulaire de François Legault et le secouer jusqu’à ce qu’il cesse de respirer, politiquement parlant, évidemment.
L’art de la guerre se perd. 🙁 C’est bien désolant.
L’ignorance se corrige par la connaissance.
Peut-on honnêtement exiger la réussite d’un examen en profondeur des programmes des divers partis en lice avant d’autoriser un électeur à exercer son droit de vote? On connaîtrait les résultats des élections dans la demi-heure suivant la fermeture des buraux de vote.
Moi même j’échouerais.
Je base mes opinions uniquement sur certains éléments des programmes des divers partis. Quand quelque chose ne passe pas, je le mets à la poubelle. Je n’ai pas à apprendre par coeur le contenu au complet d’un programme pour le rejeter d’un bloc.
Exemple. Un parti qui propose de diminuer les taxes des pétrolières, des banques, des multinationales ne passe pas le test. Je le raye de ma liste. Je n’ai pas à approfondir le reste. Déjà le début est indigeste.
Notre instruction est relative, pas exaustive. Il n’est pas nécessaire d’être omniscient pour être un électeur respectable.
La démocratie est révoltante, mais c’est le moins pire des systèmes, comme on dit en mauvais français. De toute façon, nous ne jouissons pas de la démocratie. Un simulacre, oui. Mais de cela on a déjà parlé. C’est un long débat.
De toute façon, Herr Harper et son parti vont nous arranger ça. Déjà nous n’avons plus le Canada d’il y a à peine 10 ans.
L’heure de la proportionnelle à sonnée. Il est l’heure d’agir.
Mon cher monsieur, avez vous pensé au vote obligatoire et à l’obligation de payer (15$) pour ce vote, la somme de 2$ pour les personnes sans travail. Dans ce monde matérialiste cela obligerait les électeurs à ne pas voter n’importe comment et donnerait du sens au vote par sa valeur marchande. Au point où nous en sommes.. Un peu de provocation diplomatique et de réflexion pour comprendre l’absurde.
Précisément.
Un article du Devoir par un sondage révèle qu’un bon nombre de politiciens sont inconnus du public. À lire comprenant les réactions dont la mienne au nom de J.P.B.
Un extrait de l’article accompagnant le sondage. Les attendandistes profitent d’une dose importante d’ignorance populaire.
(…) Le sondage révèle sinon à quel point les politiciens sont largement méconnus de l’ensemble de la population. Près de 40 % des Québécois ne connaissent pas Bernard Drainville, Françoise David, Christine St-Pierre ou Yves Bolduc. L’un des parlementaires les plus efficaces du PQ, Nicolas Girard, est inconnu de 70 % de la population. Le nouveau ministre des Transports, Pierre Moreau, ne dit rien à 71 % des répondants. (….)
http://www.ledevoir.com/documents/pdf/sondagepersonnalites17decembre.pdf
Au lendemain du 2 mai dernier, avec sa majorité enfin acquise, je m’attendais bien à ce que Harper nous prépare quelques coups fourrés. Mais honnêtement, je ne m’imaginais pas qu’il fasse à ce point un sale bouleau. Ça va bien au-delà de mes prévisions et nous devrions nous attendre à ce qu’il garde le rythme.
Mais ce qui me surprend également, c’est l’apathie québécoise devant d’une part le gouvernement corrompu de Charest et d’autre part devant effectivement la job de bras de Harper.
Toutefois, j’aime à penser que cet état de somnolence n’est que passager. Quand la commission Charbonneau aura commencé à faire des vagues et quand la faiblesse intrinsèque des positions constitutionnelles des caqueteurs se révèlera, les chances sont que nous assisterons au réveil du chat.
Je me suis toujours considérée comme faisant parti de la moyenne des ours. Or, de ce temps-ci j’ai l’impression que je documente les positions que je prendrai le moment venu, dans quelques mois. Il se pourrait bien que je ne sois pas le seul à avoir une telle attitude.
Je ne vois aucun avenir pour le Québec dans la fédération canadienne. Jamais je ne pourrai faire confiance à un parti corrompu comme le PLQ, avec ou sans Charest. Sur ce point il y a une ressemblance très forte entre le PLC et le PLQ. J’ai toujours cru que le NPD du 2 novembre était un feu de paille qui commence d’ailleurs déjà à s’essouffler.
Quant à l’idée souverainiste, ce n’est pas une marque de commerce appartenant au PQ. Elle peut vivre et se développer en dehors de celui-ci. Et il arrive qu’un grand nombre de politiciens souverainistes sont encore en chômage. J’ai comme l’impression qu’ils n’attendent, sur leurs terres qu’ils connaissent bien, qu’un signal pour remonter sur leurs grands chevaux de guerre.
Bref, je vois ces temps-ci comme un entre-deux, un temps où plusieurs refont leurs forces et fourbissent leurs armes. Une importante bataille a été perdue mais la guerre est loin d’être finie. Le géant respire toujours et il se relèvera encore.
Anonymus. Il fait du bien de lire chez certains comme de votre part une contribution un dimanche soir sur cette page.
La question se pose précisément si l’attente politique constitue un état réel chez Gilles Duceppe. Probablement OUI en ce qui me concerne d’autant comme vous l’avez mentionné que bon nombre d’ex députés bloquistes en solidarité avec leur ancien chef pourraient tenter leurs chances à Québec.
Les médias dominants qui ignorent le Bloc actuel, QS, le soupçon d’existence d’Option Nationale qui n’en n’ont que pour la CAQ des caqueteurs développent l’hypothèse d’un nouveau paradigme qui permettrait au goût du jour l’échange de bons vieux gouvernements bleus , conservateurs-caquistes et rouges libéraux à Québec.
Considérant toutefois que 36% de Québécois se disent souverainistes que comme l’a dit Louise Beaudoin, plusieurs de ceux ci en seraient convaincus mais mettraient mal en pratique leurs convictions en constatant les difficultés des partis souverainistes établis depuis le 2 mai. Il n’en reste pas moins que malgré l’impopularité de Mme Marois, la protestation politique du 2 mai qui a frappé en premier le Bloc accusé aussi d’un manque de renouvellement à ce moment.
Il est faux de croire afin de nuancer mes précédents messages que tous les Québécois ignorent l’actualité, que tous les Québécois veulent -réinventer le statu quo- comme Legault et sa CAQ.
D’après les sondages tests sur Duceppe chef du PQ: celui ci pourrait redonner des couleurs au PQ afin que la possibilité de la souveraineté subsiste et que des politiques puissent se faire pour redonner une santé au français comme langue d’usage à Montréal.
La possibilité d’un gouvernement péquiste avec Duceppe plutôt qu’aucune avec P.Marois pourrait replacer au centre gauche également des enjeux comme l’éducation et la santé qui autrement risquent comme ministères et leurs besoins conséquents de subir la loi du démantèlement sous la CAQ des caqueteurs.
Ce qui intéresserait au mieux dans une perception plus (positive ?) à son égard F.Legault c’est de renflouer la dette de l’État provincial québécois, le niveau du déficit et ce en évacuant tous les impôts et taxes des Québécois gaspillés à Ottawa dans les milliards pour l’armée canadienne. Et cela en -dégraissant- Hydro Québec, le ministère de la santé et de l’éducation en prenant prétexte du décrochage scolaire dans un cas, des soins aux malades dans l’autre cas. Le même homme qui sous Lucien Bouchard a été un ministre solidaire du déficit zéro, déficit zéro, politique maîtresse de gouvernements sous la botte des agences de notation qui reliés aux entreprises financières créé des bulles de prospérité artificielles qui nous pètent aux visages.
En sachant que le succès de la CAQ repose sur les impressions de nouveauté et sur la surexposition médiatique, on se doute bien de futurs lendemains qui déchantent sous un éventuel gouvernement de caqueteurs qui en profiterait pour augmenter les tarifs publics dont principalement celui de l’hydro Québec au nom de la maîtrise de la dette. Dette qui serait aussi partiellement réduite en envoyant à New York et à Pékin demain toutes les redevances obtenues par nos ressources.
Quel joli programme que celui là! Un gouvernement au service de la dette voilà ce que réserve aux Québécois le disciple de Lucien Bouchard.
Un gouvernement Duceppe ne ferait pas cela.
Comme dit plus haut, il faudra foudroyer dans ses ambitions en 2012, l’aventurier politique Legault.
Legault dans sa recherche de couronne de premier ministre devrait normalement suer de tout son corps s’il veut l’obtenir et s’il en est capable!
C’est pourquoi, Pauline Marois doit quitter, elle n’est pas la fibre d’une meneuse, d’un chef et son horizon politique manque trop de grandeur, d’articulation quant aux politiques et de détermination autre que personnelle.
En entendant, seul J.J.Charest très mauvais premier ministre mais bon chef de parti en campagne électorale s’est attaqué au CAQ pendant que Pauline dort de son sommeil le plus profond.
Tirez vos conclusions!
Caricature sur Pauline Marois: la vérité nue. À voir absolument!
http://www.ledevoir.com/galeries-photos/les-caricatures-de-garnotte/85229
M. Bouchard, M. Layton a gagné au fédéral parce que, à la place de descendre ses adversaires, il s’est concentré sur ce qu’il voulait faire, sans aller à la guerre.
L’idée que Mme Marois tape à répétition sur M. Legault, à la place de promouvoir les objectifs et les politiques du PQ, ne me semble pas une bonne idée. C’est de ce genre d’attaques que les Québécois sont écœurés.
Plus vous allez attaquer M. Legault et la CAQ, du genre : des caquistes, des caqueux et autres attaques générales, plus ou moins documentées, plus ils vont devenir populaires.
Le Journal de Montréal de ce matin, les nomment : Coalisés. Ce n’est pas en les ridiculisant « réaction primaire » qu’ils vont être rabaissés.
Tout le monde est beau, il est gentil quoi!
Il y a des programmes politiques, les citoyens ont un droit légitime de critiquer les partis comme les politiciens les uns envers les autres. Sinon c’est la dictature du béni oui, oui que vous proposez monsieur Bousquet.
Vous devriez vous aussi vous relire avant d’envoyer vos commentaires.
Bien oui M. Bouchard, je manque trop souvent de me relire, merci pour la remarque.
Tout le monde n’est pas beau ni gentil tout le temps mais, passer son temps à dénigrer l’autre parti peut être utile de temps en temps mais, souligner les bons coups de son parti préféré, me semble, à la longue plus payant que de taper sur le chef de son camp.
P.Marois est rejetée politiquement, elle n’inspire personne.
Peut-être que Mme Marois, poignardée par les « souverainistes à la journée longue, n’inspire plus un grand nombre de Québécois comme l’an passé mais, elle a été élue, approuvée au dernier congrès du PQ et se comporte correctement comme un bon chef de parti.
C’est l’option séparation qui fait défaut au PQ, pas le chef qui doit traîner cette option dont ne veut pas une large partie des Québécois, depuis que le PQ a enlevé l’association à son option constitutionnelle. Il ne reste que la simple souveraineté…la séparation d’avec le Canada dont ne veut pas 67 % des 40 % de Québécois qui se disent souverainistes dans les sondages en référence à M. Jean-Marc Léger en février dernier au programme de Télé Québec, huis clos de Mme Claire Lamarche.
Poussée par ses membres plus séparatistes, plus que Mme Marois parle de faire du Québec, un pays séparé du Canada, plus elle perd des votes. Faudrait qu’elle change son option constitutionnelle pour la rapprocher de celle de M. Lévesque. Est-ce assez clair de même ?