Dans La Presse, le chef intérimaire du Parti libéral du Canada (PLC), Bob Rae, rejette clairement toute fusion éventuelle avec le NPD: «la fusion n’est pas une option qui est sur la table».
Or, si une fusion formelle entre un parti centriste comme le PLC et un parti progressiste comme le NPD semble en effet être une très grosse commande à livrer – quoiqu’un certain Jean Chrétien semble y croire -, il est encore trop tôt avant d’écarter du revers de la main tout scénario moins formel d’une coalition ou même d’une alliance stratégique.
D’autant qu’aucun des deux partis n’a encore de chef permanent…
Bref, arrivera peut-être un jour où, d’ici la prochaine élection générale, le principe de réalité prendra le dessus.
Du moins, si leur objectif réel et commun, à terme, est de se donner les meilleures chances possibles de même pouvoir songer, un instant, à tenter de défaire les conservateurs dorénavant majoritaires de Stephen Harper… et terriblement déterminés à le demeurer longtemps, longtemps, longtemps…
Bonjour
Mieux vaut croire au Père Noël que d’affronter la réalité chez les libéraux.
Publié le 25 décembre 2011 à 11h16
Le député Marc Garneau ne dit pas non à son éventuelle candidature comme chef du Parti libéral du Canada. Mais l’ancien astronaute serait également prêt à appuyer un candidat plus jeune, qui apporterait un renouveau au PLC.
Marc Garneau, qui avait tenté de prendre la direction du parti de façon intérimaire, estime qu’il n’y a pas d’urgence, puisque les prochaines élections générales ne devraient avoir lieu qu’en 2015.
Le vieux grincheux*
La Cour fédérale a accordé une somme de 200 000 $ à l’ancien premier ministre Jean Chrétien pour couvrir les frais juridiques liés à son procès contre les conclusions de la Commission Gomery
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/actualites/national/politiquefederale/archives/2011/12/20111222-180815.html
* N’accéder pas au lien Internet en présence de jeunes enfants. Âmes sensibles, s’abstenir.
D’Artagnan Trudeau
Mais l’ancien astronaute serait également prêt à appuyer un candidat plus jeune.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/12/14/003-trudeau-kent-insulte.shtml
Quousque tandem? Jusques à quand?
Les Libéraux fédéraux sont tellement épais dans le plus mince qu’ils vont laisser les Conservateurs démolir à peu près tout ce qu’ils ont construit avec patience et intelligence plutôt que faire alliance avec un adversaire qui est beaucoup plus près d’eux que les Conservateurs décidés à tout dévaster.
Le retour au 19e siècle, programme des Conservateurs, sème la terreur dans toutes les chaumières, sauf chez la classe dirigeante. Les Libéraux refusent de voir la réalité en face. C’est bien navrant.
Fasse le ciel que le prochain chef du PLQ ne soit pas québécois, et prions le ciel que celui du NPD ne le soit pas non plus.
Et, pour finir, espérons que les deux prochains chefs de partis soient des hommes d’états et non de petits magouilleurs de la trempe de Jean Charest.
2011 a été infernal. 2012 peut-il être pire? Oui!
Seul un rachtique du bulbe suggérerait que Justin Trudeau serait un bon chef. Les Libéraux ont fait cette erreure avec le père… Ont-ils appris la leçon?
Je ne suis pas optimiste.
Apocalyspse now
Le ministre de la Défense, Peter MacKay, songe à intenter une action en justice contre les députés qui l’ont accusé d’avoir menti au sujet d’un trajet à bord d’un hélicoptère de sauvetage.
Certains députés, dont la chef néo-démocrate par intérim Nycole Turmel et le libéral Marc Garneau, ont affirmé que M. MacKay avait menti aux Communes lorsqu’il a répondu à des questions au sujet de ce voyage plus tôt cet automne.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201112/07/01-4475680-voyage-en-helicoptere-mackay-menace-de-poursuivre-ses-detracteurs.php
Je ne sais pas si le NPD serait favorable à telle fusion. Mais si j’étais membre de ce parti, le NPD, je serais complètement contre toute fusion avec le PLC. Ce dernier est toujours entaché du scandale des commandites et je ne suis pas certain s’il n’est pas destiné à tomber dans l’immense oubli politique des citoyens. En réalité, il se pourrait bien que le NPD n’ait pas à vendre son âme au diable. Il n’a qu’à attendre que le fruit lui tombe tout simplement dans la main. Pas besoin de tenter de faire une greffe qui ne pourrait que donner des fruits tellement fétides qu’ils seraient immangeables.
Un autre point me saute aux yeux, enfin à mes yeux de Québécois. Il y a comme une lubie de fusions politiques dans l’air. Que ce soit à gauche, au centre ou à droite ou encore fédéralistes et souverainistes, les fusions reviennent constamment sur le tapis. De ce temps-ci c’est la mode, rien de plus.
C’est peut-être un signe qu’on a perdu le nord de la boussole politique. Et cela est plus préoccupant. Toutes les solutions aux divers enjeux se retrouvent un peu partout et tous les partis y vont à la pièce. En ce sens les « caquéteux » pourraient devenir l’archétype même de cette perte de repère chez les partis politiques, comme le reflet de l’image de la population tout autant désorientée.
C’est justement pourquoi réfléchir en termes d’alliance stratégique, et non nécessairement de fusion ou de coalition, est peut-être une piste à explorer…
J’ai souvent comparé le PQ au PLC tout au long de la dernière année. Et ce, pour diverses raisons convergentes et en évoquant des similitudes évidentes.
Le PQ et le PLC ont connu, pour l’un, une naissance fulgurante en novembre 1976 et pour l’autre, un rebirth personnaliste au printemps 1968.
Les saisons ne sont pas innocentes ici.
Le PQ est un parti hivernal, qui refait ses forces lorsque le pays, qui n’est pas un pays, devient sa saison froide et très froide et même frette.
Le PLC, pour sa part, est un parti bourgeonnant, il doit apparaître après une saison d’hibernation.
On a fait l’économie d’une réflexion profonde autant du côté du PQ (rappelez-vous la saison des idées totalement ratée initiée par Bernard Landry) et au PLC, la malédiction inconstitutionnaliste (désolé du barbarisme) jeté par Chrétien sur le parti lors de ses 13 ans de règne à pétrifier le parti fédéral.
D’un côté, on a un parti provincial qui a raté sa renaissance avec André Boisclair face à un Mario Dumont rejetant une partie du triomphe affichée à la fois par le PLQ et le PQ. Ce qui a donné une opposition officielle tout à fait inopinée face à un PLQ reprenant le pouvoir pour mieux le redonner à leurs nombreux amis.
De l’autre, on a un « natural governing party » qui a perdu son état de grâce en reniant ce qui a fait sa marque de commerce: l’audace et la profondeur.
Et si j’avais à être vraiment sévère en tant que Québécois, je serais absolument impitoyable envers le PLC et beaucoup plus conciliant envers le PQ pour la simple et bonne raison que, depuis 1995 surtout, les provinces assument la partie des services essentiels à la cohésion du pays la plus importante.
Constitutionnellement parlant, d’un côté purement pratique, le fédéral est devenu un handicap plus qu’un allié pour le développement économique, culturel et linguistique au Canada. Et ce, sans parler du fiasco gigantesque dans le dossier des autochtones vivant encore en réserves.
Bref, Trudeau a vérouiller à triple tour une constitution qui a empêché Mulroney de la dévérouiller avec la clef du Sénat triple-E lors de la ronde de négociation DE LA DERNIÈRE CHANCE représentée par Charlottetown.
Et c’est bien important ce que je dis là. Autant Trudeau père que Mulroney père ont joué les Cassandre lorsqu’est venu le temps de répondre de leurs actes fédéralistes devant les journalistes en fin de parcours.
L’un a dit clairement que si le destin du Canada n’était pas de rester uni éternellement, celui-ci éclaterait d’un gros BANG!
L’autre a lâché une bombe encore pire lorsqu’on lui demandait: Alors, si Charlottetown ne passe pas, ce sera la fin du monde? Et le p’tit gars de Baie Comeau de répondre: un jour, on regrettera amèrement dans le ROC d’avoir contribué à forger un nationalisme aussi puissant au Québec.
Et c’est ce qui a donné un Bloc aussi dur que le ROC pendant 20 ans.
Désormais, nous sommes à la croisée des chemins.
D’un côté, les Conservateurs ont failli à leur principales tâches: réformer le Canada en profondeur (Sénat, éthique parlementaire, représentation plus équitable, etc.); et de l’autre, le PLQ n’a plus les moyens politiques de soutenir le discours d’une collaboration payante, autrement dit du fameux fédéralisme rentable.
Ainsi, collaborer avec les fédéralisme, en tant que nationaliste mou, ça ne rapporte plus rien. Le discours d’intransigeance totale (pour ne pas dire totalitaire) fait rage à Ottawa, du côté du pouvoir. Et du côté de l’opposition, on ne sait comment le freiner effectivement parce que la moindre proposition pouvant signifier un retour en arrière vers des années de conciliation avec l’aspect franco-canadien du pays se heurte à un Quebec-bashing qui s’assume maintenant au lieu de faire semblant de s’ignorer comme par le passé.
Regarder le West Island de Montréal avec tous ses fiefs rouges. Sont-ils mieux servis par le nationalisme borné et uninominal à un tour de Stephen 1er? Non. Ont-ils une voix plus forte que nous, qui sommes francophones et qui avons soutenu qui, un(e) député(e) néo-démocrate, qui un(e) député(e) bloquiste? On pourrait même ajouter: les quelques députés du PCC au Québec ont-ils fait quoique ce soit pour le Québec – même en tant que province comme les autres, comme le voulait la propagande Trudeauiste? QUE NADA. NIET. NOTHING.
Zéro pointé sur toute la ligne du côté du vote fédéraliste. Que l’on parle anglais ou français, on se heurte à la même connerie triomphante à moins de 40% de l’électorat votant.
Et c’est comme ça qu’on aboutit à des folies anachroniques dans lesquelles les symboles royaux reviennent à l’avant-scène à un moment au cours duquel même au Royaume-Uni, la famille royale essaie de jouer le profil bas pour ne pas attirer la foudre de la foule affamée envers les dépenses de la royauté, ses excentricités ou son manque d’humanité (remember Diana?).
Il n’y a que des gens très peu informé des déroutes et des sérieuses difficulté du gouvernement de coalition, justement, de Cameron pour croire en la toute puissance de l’Angleterre.
La seule chose qui rende le Royaume d’Angleterre et le Canda uni, c’est la division interne des autres partie constituantes de l’organisation politique du pouvoir et de sa répartition juste et équitable entre les parties en présence.
Et on en revient à un problème fondamental de base: un problème de crise constitutionnel. Un problème de fonctionnalité législative et parlementaire renforcée par une logique de la terre brûlée et un attitude qui consiste à brûler des ponts après les avoir traverser, du côté des conservateurs.
Et parlant de conservatisme, à part les symboles, qu’est-ce que les conservateurs conservent, exactement de l’héritage de Pearson-Trudea-Chrétien?
Rien. Absolument rien. Tabula rasa.
On efface tout ça et on recommence comme si la dernière moitié du XXe siècle n’avait pas existée.
Beau programme.
Jusqu’à présent, il faudrait être aveugle et de mauvaise foi pour ne pas avouer que les forces fédéralistes are running on empty. Ils avancent avec pas de gas dans la tank. C’est fou. Le clignotant flashe dans leur face mais, eux, ils s’entêtent, comme les dinosaures fossilisés qu’ils sont, de ramener tout à une espèce de genèse impérialiste digne du Commonwealth de Rudyard Kipling.
Le monde (entier) a évolué depuis le temps de la suprématie de l’empire britannique. Même l’Australie, la prison à ciel ouvert inventé par la couronne, a réussi à s’affranchir mieux que nous de toutes ces reliques afin de rejoindre le XXIe siècle. D’ailleurs, est-ce un hasard si on a élu une femme PM là-bas et qu’ici, Kim Campbell est ce qui s’est le plus rapproché d’un candidat potentiel pour le trône de la chambre basse d’Ottawa?
Cela dit, pendant ce temps-là de « maraaasssme », comme dirait Réal Caouette, le Québec se met à l’heure de sa société mouvante. Une société qui bouge. Pas comme en Alberta ou changer de gouvernement ou de direction politique radicalement, ça se fait tous les trente ans. Ici, ça bouillonne tellement, ça germe tellement à tous vents qu’on se retrouve avec 18 partis reconnus officiellement par le DGE, un autre en gestation (Équipe autonomiste) et que, plus sérieusement, ON, QS, PQ, CAQ-ADQ et PLQ se disputeront un bassin de candidats potables pour l’Assemblée Nationale qui risque de donner, soit des centaines de blagues faciles à nos humoristes en manque d’inspiration sociale, soit une renaissance dans le type de profil politique affiché par chacun des partis susceptibles de changer la donne.
Vous m’excuserez pour le message un peu longuet mais, quand même, si on compare la vivacité des débats entre l’assemblée nationale et celle de la chambre des communes, en terme de déconnexion d’avec les réalités bead and butter des gens ordinaires, le parlement d’Ottawa est pris en otage par une bande de robots qui essaient de coloniser Mars sans se rendre compte qu’ils transforment une partie de l’Alberta en cratère lunaire pour une énergie non-renouvelable qui endommage TOUTE la planète.
Enfin, on a longtemps parler d’économie durable et viable. On devra maintenant commencer à parler de politique durable et viable bientôt parce que ça n’a plus de bon sens pratique, cette patente, là. Et ce n’est pas un simple changement de garde chez les uns ou les autres qui pourra arriver à sortir le Canada de l’impasse ou l’empêcher d’éclater en morceaux.
Car si le mouvement de revitalisation du nationalisme canadien a été initié par un homme de la trempe de Pierre Eliott Trudeau, un homme aussi insignifiant et purement stratégique comme Stephen Harper sonnera le glas, non pas de la thèse des deux peuples fondateurs, qui demeure aisément discutable, non, il sonnera la fin du Canada tel que nous l’avons désiré ensemble, dans une autre époque, une période brève pendant laquelle l’économie n’était pas l’aboutissement logique de tout discours politique et l’avènement d’un nouvel ordre nouveau quasi religieux.
Mais, au fond, même en tant que fédéraliste du beau risque ou du French Power arrogant, force est de constater que le Québec a bien plus besoin du meilleur de nous-même qu’un pays aussi peu conciliant, non pas envers ses propres minorités marginales, mais bien envers la MAJORITÉ des autres habitants de la planète.
Un peu comme si le Harperland avait fait sécession d’avec la Réalité de la mondialisation en termes diplomatiques pour ne s’accrocher qu’à la partie strictement business de l’équation politique.
En un mot comme en cent, Stephen Harper est un roi qui se prend pour un empereur qui va se faire dépouiller de sa couronne par la véritable royauté britannique. Un moment donné, même une institution plusieurs fois centenaire qui n’a pratiquement plus de pouvoirs ne peut pas accepter qu’on instrumentalise ainsi SES symboles pour opérer une propagande qui pourrait aller à l’encontre des intérêts mêmes des AUTRES pays membres du Commonwealth – le Bien Commun à la sauce impériale.
Pas fort, comme vision politique. Ça sent l’échec du Lac Meech à plein nez, ce gouvernement majoritaire conservateur borné, imbécile et insultant dans le cadre d’une société libre et démocratique et ayant pour souci un besoin naturel de réformes épisodiques et une alliance canadienne perpétuelle entre tous les membres participant officiellement ou non de sa CONSTITUTION.
Le Canada est d’ailleurs gouverner par un groupe de personne qui essaie de copier les pires travers du Sud des États-Unis en oubliant que, chez nos voisins du Sud, il serait absolument inconcevable de vivre dans un pays dans lequel parler des lois fondamentales de la patrie est quasiment un tabou, un sacrilège ou le synonyme d’un profond dégoût.
C’est cela l’héritage Chrétien-Trudeau. Et si il fallait donner un titre à Stephen Harper, ce serait celui de notaire dans une future séparation de biens communs devenus incompatibles avec les années. En moins de vingt ans, le Canada aura perdu de son lustre au milieu de guerres intestines et partisanes dans lesquelles la Nation et ses intérêts supérieurs n’auront jamais réussis à triompher de la bêtise des uns… comme des autres.
Navrant. Navré. Désolant. Désolé. Mais les Cassandre ont raison. Le Canada n’a aucun avenir. Le Québec, par contre, ose même inclure ce terme dans la définition même d’un parti – envers lequel j’ai énormément de réserve, mais quand même. De plus, si les fédéralistes parle de NÉO-démocratie depuis 50 ans sans prendre le pouvoir, au Québec, on ne parlera pas d’option nationale, d’avenir du Québec, de libéralisme économique, de québécité, d’action démocratique et de solidarité citoyenne sans qu’on finisse par déboucher sur un constat: small is beautiful. Coast to coast is shameful.
Vive les 140 frappes… Lâchez le café, ramassez vos idées et exprimez-vous clairement et de façon succinte, de grâce!
Avec le temps, c’est incontournable, toute formation politique en vient à indisposer de plus en plus de gens. Surtout lorsqu’il s’agit d’une formation politique au pouvoir. Chaque petite action qui déplaît tantôt aux uns, et tantôt aux autres, accroît inéluctablement la pression barométrique du mécontentement.
Le comportement abusif et sans partage du gouvernement Harper ne peut que générer un ras-le-bol insoutenable chez plusieurs. Un ras-le-bol qui pourrait, voire même devrait, s’avérer favorable au PLC. Et à voir l’empressement de Stephen Harper à multiplier les motifs rendant son arrivée à titre de premier ministre canadien de plus en plus horripilante à chaque jour qui passe, le PLC est possiblement à la veille de commencer une bonne récolte de fruits bien mûrs…
De la sorte, Bob Rae peut espérer que bientôt viendront se joindre au PLC des candidats de calibre et que l’électorat considèrera favorablement. Attendre encore un peu que Stephen Harper se coule activement – et ne flotte plus qu’artificiellement en raison de sa majorité parlementaire – est sa meilleure stratégie possible. De loin préférable à un rapprochement avec le NPD. Fusion ou coalition.
Si ce n’était de Stephen Harper et de sa mégalomanie, le PLC serait bien proche du terminus. Mais, en raison de sa malsaine propension à l’absolutisme, le chef conservateur devient un peu plus à chaque jour le meilleur allié du PLC. Ce que Bob Rae a manifestement compris.
Le pouvoir se déplace vers l’ Ouest Après des années et des années du tout puissant Central Canada avec les libéraux, l’argent et une nouvelle culture est en train de s’ établir en Saskatchewan, en Alberta et en BC. C’ était inévitable, les libéraux étant devenus complaisants et arrangants. Les nouvelles idées jaillissent des provinces jeunes et dynamiques. Il y a de plus en plus de jeunes québécois, dont un de mes fils, qui ont soifs de changements et de liberté
d’agir sans le poid des unions qui mènent tout ici. Un chantier de construction dans l’ Ouest a un mix de union et non-union et c ‘a marche très bien. Un contracteur engage les meilleurs et a le dernier mot. Impossible ici. Go West Young Man et a peine 15% reviennent. Les libéraux ne reprendront jamais le pouvoir avec cette culture.
Mme Legault,
Pour envisager raisonnablement des alliances stratégiques, et non des fusions, peut-être serait-il plus facile de le faire sous l’empire d’un système politique qui n’est pas essentiellement prévu pour le bipartisme.
Vouloir imaginer un système d’alliance stratégique dans notre système politique actuel peut donc être très difficile à réaliser. N’est-ce pas là une assurance pour aboutir à ouvrage bringuebalant, assis sur un lit de sable ?
Mais dans un pays qui comme l’écrit M. Boudrias dont les structures sont coulées dans un ciment constitutionnel dont la clé y a également été enfouie par PET, il me semble utopique d’envisager à long terme, autre chose que le système actuel : le bipartisme, le manichéisme. « Le ciel est bleu et l’enfer est rouge », ça nous rappelle quelque chose ?
Le Canada m’apparait, à ce point de vue également, ni plus ni moins qu’un sarcophage duquel nous serions bien aviser de nous serions bien aviser de sortir. Mais tel les habitants de la caverne, celle de Platon, il est épeurant et douloureux de s’en extraire et d’oser regarder à l’extérieur, là où le monde, la réalité existe bel et bien.
Sacré Platon ! Il continu à avoir raison …
Et Bonne Année !
A mon humble avis , il est prématuré de spéculer dans les intentions de Bob Rae .
Celui-ci est chef intérimaire et avec la majorité de Harper, on a bien du temps à le voir agir.
Si au provincial les électeurs élisent Jean Charest ça donnera des munitions au fédéral.
Ce ne veut pas dire que Harper pourrait s’assoeir sur sa chaise pour mieux trôner.
Mais ça pourrait aussi signifier que les libéraux auraient un certain pardon.
Bref qui peut savoir?Il ne faut pas oublier que le bloc affaibli a aussi des chances de revenir.
Tout est dans le néant.
Lors de la dernière élection fédérale, une minorité d’électeurs a procuré une majorité de députés au PCC de Stephen Harper. Donc un gouvernement «artificiellement» majoritaire. Un gouvernement non-représentatif des voix exprimées par la population.
Aurait-on pu éviter ce catastrophique mandat majoritaire obtenu par Stephen Harper ? Assurément. Il aurait suffit qu’ici, au Québec, plutôt que de balancer le Bloc au bénéfice du NPD on ait plus raisonnablement appuyé Michael Ignatieff. Car de ce côté se trouvait notre seule possible échappatoire.
Mais bon, le mal est fait.
Heureusement pour nous, malgré tout, l’approche totalitaire et lourdement butée de Stephen Harper finira par en faire déchanter plusieurs parmi ses supporters moins inconditionnels.
Le «cas» Stephen Harper ayant pour particularité de contenir en lui-même à la fois le «poison» et son «antidote», le cauchemar ne saurait s’être installé à demeure… En attendant notre délivrance, donc, profitons-en pour prendre de bonnes et plus sensées résolutions pour la prochaine (malheureusement bien lointaine) élection fédérale…
M Perrier .
Il est vrai que le bloc a valsé pour le NPD mais le rendre au parti libéral n’est pas dans la logique du bloc .
Le bloc a perdu des appuis oui mais je pense que si le bloc était entré en force Stéphen Harper n’ aurait eu plus de mal à avoir sa majorité.
Le bloc ne s »éparpillera plus .C’est une leçon .
Ce fut une erreur que plusieurs réalisent aujourd’hui .Appuyer les libéraux en éliminant le bloc au lieu d’appuyer les conservateurs est une contradiction.
Le bloc c ‘est le bloc.
Et c’est la joie autant des libéraux conservateurs et NPD. Mais cette situation changera .
Correction.
Stéphen Harper aurait eu de la difficulté au lieu de n’aurait pas eu …
Il faut être fédéraliste pour penser ainsi .
C’est un choix que je respecte M Perrier.
Le peuple québécois ne pourrait-il pas plutôt penser à abolir au PC ce niveau de gouvernement « soit disant fédéral » rocanadian nous maintenant dans une camisole de force qu’est la Constitution du Rocanada (1982) en nous offrant à nous-même l’indépendance du Québec ?
M Gascon
C’est la seule solution .
Pas de voter libéral NPD et encore moins conservateur.
Le Québec avec Harper doit s’agenouiller.Le minuit chrétien est terminé .
Par quelle stratégie pourrait-on créer la proportionelle?
Le parti qui arrive au pouvoir grâce au système existant est peu enclin à changer le modèle. Le PQ avait parlé de créer un scrutin proportionnel avant d’être élu. Le PQ a été élu à plusieurs reprises. On attend toujours.
Il faudra sans doute arriver à une impasse pour forcer une majorité de partis à se résigner au scrutin proportionnel.
Pour le moment, chacun tire la couverture de son bord et est peu intéressé à couvrir le voisin. C’est tout ou rien. Avec ça, nous aurons peut-être des F-35 et une dette semblable à la Grèce éventuellement. La Grèce s’est ruinée en achats d’armements pour faire plaisir aux alliés de l’OTAN. M. Harper tient énormément à faire plaisir aux USA et à se retrouver en première ligne lors d’une attaque contre un ennemi éventuel, comme un grand. La grenouille qui veut se faire aissi grosse que le boeuf. M. Harper n’a sans doute jamais appris cette leçon-là.
Pour ce qui est de l’imbécile et du mal honnête qui sert de ministre de la défense, il devrait savoir qu’on ne peut poursuivre un député pour des paroles prononcées en Chambre. Evidemment, si le député a répété ses propos hors de la Chambre, alors là, les carottes sont cuites.
Le chef libéral Bob Rae contre la hausse des primes d’assurance-emploi
Après recoupage, vous pouvez apercevoir l’épaule de Sréphane Dion à droite
http://www.radio-canada.ca/
Bob Rae est contre la façon, pas le principe.
L’impôt peut très bien servir à cette fin. Si on paie de l’impôt c’est que l’on a un revenu. Pourquoi embêter les travailleurs et les employeurs alors que la société est un beaucoup plus grand bassin?
Un chomeur ne met pas d’argent à la banque, il dépense tout. Il fait donc vivre des commerçants, paie des taxes, et de l’impôt si ses revenus sont suffisamment élevés. Si ses revenus sont trop bas, il ne paie pas d’impôt.
Si nous nous référons au principe de réalité évoqué dans votre texte, Mme Legault, vous admettrez que la dite réalité peut être fort différente selon les points de vue. On tombe alors dans le principe de la relativité. Après Platon, voici donc que Einstein réclame son dû 😉 !
Plus sérieusement, la réalité est que les Québécois et les Québécoises peuvent percevoir est sans doute fort différente de celle du ROC. Ainsi, au Québec, le PLC risque encore d’être un parti «non gratta» pour quelques élections.
Aussi, serait-ce, stratégiquement, un bon calcul pour le NPD de s’associer à un tel parti politique. En fait portée à un plus haut niveau la question que devrait se poser le NPD est à savoir si le PLC a encore un avenir autre que marginal au Canada tout entier. Ne serait-il pas plus sage pour le NPD de le laisser s’abimer au fond de l’abime politique et si profitable de récupérer quelques morceaux recyclables.
Donc, en s’appuyant sur le principe de réalité, il ne m’apparait pas évident que le NPD doivent envisager lancer des passerelles vers le PLC. Et s’il le faisait, les chances sont réelles que les électeurs les sanctionneraient sévèrement. De toute façon, il n’est même pas encore certain que le succès du NPD au Québec ne soit pas simplement un feu de paille.
Et Bonnée Année à toute une chacune !
Un feu de paille?
Le NPD a choisi comme Whip (préfet de discipline) une unilingue anglophone. Evidement, il existe des Whip adjoints qui eux devraient au moins être bilingues sans être Québécois francophones.
La vague orange est peut-être l’équivalent d’une éruption solaire, spectaculaire, mais de courte durée. Sans attendre quatre ans on saura ce qu’il en est en les voyant à l’oeuvre dans l’arène parlementaire. Ce ne sont pas les occasions qui manqueront et les réflecteurs seront braqués sur eux. On jugera l’arbre à ses fruits.
Le NPD était essentiellement un parti anglophone. Maintenant il est hanté par une majorité de francophones, du Québec par dessus le marché. C’est un gros morceau à avaler sans avoir été préparé. Ça peut leur rester de travers dans la gorge. 🙁
Il ne faut surtout pas que le prochain chef soit Thomas Mulcaire. On a assez eu de Québécois comme chef de parti fédéral. On a déjà donné et cela ne nous a jamais réussi.
Exception : Brian Mulroney qui a fait de son mieux pour nous aider.
L’esprit de l’escalier. 🙂
Bonne année quand même.
Bonne fin d’année, Monsieur Gingras – ainsi qu’à tous les autres!
Vous espérez, Monsieur Gingras, que le prochain chef du NPD ne soit pas un Québécois. Je suis bien d’accord avec vous, pour une variété de raisons.
Mais, rigoureusement parlant, Thomas Mulcair est natif d’Ottawa… Tout comme moi, d’ailleurs. Nous vivons aujourd’hui au Québec. Lui depuis combien de temps, je ne le sais pas. Moi, depuis l’âge de 3 ans, soit depuis 1955. D’abord à Hull, puis à Duvernay (Laval), et maintenant à Montréal (dans le comté de Thomas Mulcair…).
Espérons que le NPD saura se trouver un bon chef bientôt. Trop laisser de corde à Stephen Harper n’est pas… encore que… plein de corde à Stephen Harper… hum, au fond c’est peut-être l’idéal! Vivement beaucoup de corde à Stephen Harper, à bien y penser!
Et une bonne année 2012 à tout le monde!
(Et beaucoup de corde à Stephen Harper!)
Le PC est un parti de droite, avec des velléités de décentralisation. Il n’a rien de commun avec les deux autres partis. Mais la division de ces autres partis fait que Harper est majoritaire en Chambre avec moins de 40 % des votesde la populattion.
Le NPD et le PLC sont deux partis centralisateurs, le premier à gauche, le second au centre. Ils ont suffisamment en commun pour se concerter, s’unir pour chasser ce Harper de notre champ de vision.
M. Raymond Saint-Arnaud,
Vous écrivez : « Le PC est un parti de droite, avec des velléités de décentralisation.» Sur certains points vous avez sans doute raison. Mais ce qui, à mes yeux caractérise le plus ce parti c’est sa volonté féroce, pour ne pas dire aveugle, de réduire au maximum la taille de l’État ainsi que son rôle dans la société. Il est évident qu’on ne peut pas à la fois réduire l’influence de l’État et être centralisateur en même temps.
Mais il faut remarquer que Harper ne songe nullement à remettre aux provinces les champs qu’il ne veut plus que l’État occupe. Si c’était le cas, alors on pourrait parler d’un parti décentralisateur. L’exemple du fichier des armes à feu est patent à cet égard.
Moi je dirais plus simplement que le PC de Harper est un parti destructeur.
Et Bonne Année !
Bien dit M. Anonymus.
En une phrase lapidaire vous avez cerné la bête. Le parti de Harper est un parti destructeur. Pan! Dans le mil.
Il y aura beaucoup à reconstruire après le passage de cet Attila des temps modernes.
Bonne Année quand même.
On dit souvent que les politiciens parlent un double langage. C’est probablement ce que font les libéraux et l’incontournable Bob Rae. Le double langage, qui souvent devient primaire et unique, c’est le propre de Stephen Harper.
Pour rigoler un peu en cette période de festivités, je me permets, si Josée et Simon l’autorisent, de proposer ce texte «français» qui, dans la tradition de L’OULIPO et de LA PATAPHYSIQUE, peut se lire à partir du «haut» ou à partir du «bas».
Sujet: Sarkozy, en vers et en droit(e) ! Ven 16 Jan – 12:53
Le texte ci dessous est à lire en deux fois.
=> le lire d’abord normalement de haut en bas comme tout texte normal.
=> le lire ensuite à l’envers, en partant du bas et en remontant lignes après lignes vers le haut.
Dans notre parti politique, nous accomplissons ce que nous promettons.
Seuls les imbéciles peuvent croire que
nous ne lutterons pas contre la corruption.
Parce que, il y’a quelque chose de certain pour nous :
L’honneteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.
Nous démontrons que c’est une grande stupidité de croire que
les mafias continueront à faire partie du gouvernement comme par le passé.
Nous assurons, sans l’ombre d’un doute, que
la justice sociale sera le but principal de notre mandat.
Malgré cela, il y’a encore des stupides qui s’imaginent que
l’on puisse continuer à gouverner
avec les ruses de la vieille politique.
Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que
soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d’influences
nous ne permettons d’aucune façon que
nos enfants meurent de faim
nous accomplirons nos desseins même si
les réserves économiques se vident complétement
nous exercerons le pouvoir jusqu’à ce que
vous aurez compris qu’à partir de maintenant
Nous sommes avec Nicolas Sarkozy, la « nouvelle politique ».
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Date d’inscription: 17/10/2008
Sujet: Re: Sarkozy, en vers et en droit(e) ! Ven 16 Jan – 16:00
J’ai pesé prématurément sur PUBLIER. Mais je crois que le texte est compréhensible. MEILLEURS VOEUX À TOUS EN CE 2 JANVIER 2012.
JSB
Des créationnistes chez les conservateurs!
Ils croient à la version biblique de la création, selon laquelle Dieu a créé l’homme et le monde en six jours il y a 6000 ans. Il découle de cette croyance que les êtres humains et les dinosaures auraient cohabité sur la planète.
« Les conservateurs avaient promis la création d’un tel service lors des dernières élections… »
« La création de ce service doit être officiellement annoncée au début de l’année… »
Le ministre Baird défend le nouveau Bureau de la liberté des religions
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/01/02/001-baird-bureau-liberte-religions.shtml?Authorized=1&AuthenticationKey=2_8_4e3c1fef-0613-44be-a75e-36c5ce04d0f2.poaealmh
Qu’est-ce que vous nous racontez là, Monsieur Goyette!
Vous ne croyez pas au créationnisme?
Vous ne croyez pas à la cohabitation passée des dinosaures et des humains?
Et les Flintstones alors? Hein?
Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire…
Bonne année tout de même!
» En additionnant toutes les indications de temps de la bible, j’ai trouvé que Dieu le Père avait terminé son oeuvre le dimanche 26 octobre 4004 avant Jésus- Christ, à 9 heures du matin. »
James Ussher, évèque irlandais, en 1654.
Merci pour cette importante précision, Monsieur Goyette.
(Mais… hum… s’ennuyait-on à ce point, à l’évèché de Mgr Ussher en 1654?)
Bien heureux de discuter avec vous M.Perrier car voyez-vous j’ai rarement l’occasion de le faire souvent: décidé à ne fréquenter que mes égaux, je ne fréquente bien évidemment personne puisque je suis sans égal.
Merci M. Baribeau pour ce texte fort intelligent et spirituel. 🙂
Je crois et je crains que cette longue plaie d’Egypte, le PCC, demeure avec nous pour plus d’un mandat.
Nous, les générations nées après 1945, auront connu un âge d’or que les Conservateurs tiennent énormément à faire passer à l’histoire. Nos petits enfants n’en croiront pas leurs yeux lorsqu’ils liront sur cette époque. Tout ça en prenant pour acquis que nous serons incapables de faire machine arrière et de reconstruire ce qui aura été détruit par la bêtise de ces ignorants, adorateur du veau d’or, indifférents à la misère des autres.
Ces adeptes de l’Ancien testament font de bien mauvais chrétiens. 🙁