Le parfum d’une prochaine élection générale étant persistant, de grandes et petites manoeuvres se poursuivent dans tous les camps.
La plus grande étant sûrement la création officielle de la CAQ…
Considérant le boîte à surprises que risque d’être cette élection, les rumeurs circulent aussi quant à un certain nombre de députés et de ministres libéraux qui, après neuf ans de pouvoir, rentreraient dans leurs terres.
Du côté de l’ADQ, c’est l’attente du dévoilement du résultat du vote par la poste – prévu pour le 22 janvier – des moins de 2 500 membres qui y restent encore. L’objet: se prononcer pour ou contre la fusion avec la CAQ de François Legault et Charles Sirois.
En attendant, des dissidents adéquistes aux yeux desquels la CAQ ne serait pas encore suffisamment à droite… tentent de s’organiser. Soit pour empêcher la fusion, soit dans l’optique possible de créer carrément un nouveau parti…
De retour à la CAQ, on rapporte aujourd’hui que l’ex-députée libérale fédérale Marlene Jennings serait courtisée en tant qu’éventuelle candidate caquiste et porte-voix, en quelque sorte, pour la communauté anglo-montréalaise.
Question aussi de tenter quelques percées auprès d’un électorat acquis au PLQ.
Or, cela risque d’être toute une commande… Voir ici.
Pour ce qui est d’une possible candidature de Mme Jennings, disons que The Gazette rapportait déjà en octobre la tenue d’une rencontre entre l’ex-députée libérale et M. Legault (quoiqu’elle disait alors ne pas vouloir se présenter pour la CAQ).
Disons aussi que l’organisation de la CAQ compte déjà dans son propre propre personnel, entre autres, d’anciens attachés politiques et organisateurs du Parti libéral du Canada.
Et l’été dernier, on rapportait que le nom du mari de Mme Jennings apparaissait sur une liste de donateurs à la CAQ. (Et avant qu’on ne le dise: non, l’opinion politique d’un conjoint n’engage en rien celle de l’autre. Mais ce don dénotait tout au moins un intérêt qui pourrait possiblement se confirmer.)
À suivre puisqu’on attend, dit-on, sa décision d’y aller ou non.
Mme Jennings possède ses entrées dans la communauté juive possède ses entrées dans les caisses électorales de nos partis politiques, affaire tellement important pour leurs élections et leurs réélections et les affaires à faire..
Une femme anglophone bilingue expérimentée qui, par son influence, tenterait d’aller chercher, pour la CAQ, une partie du financement et des votes au PLQ, est-ce possible, considérant que le chef de la CAQ est un ex-séparatiste décalé qui doit bien faire encore peur à nos Anglos fédéralistes. Par contre, d’influencer la CAQ a aussi ses bons côtés comme d’influencer actuellement le PLQ.
» Marlene Jennings a expliqué qu’elle avait rencontré le chef de la CAQ afin de le sensibiliser aux besoins et au rôle que joue la communauté anglophone québécoise. »
N’avons pas été suffisament sensibiliser ces derniers temps avec le Club de hockey Canadien, la Caisse de dépôt et la Banque Nationale.
Ça ressemble à de l’acharnement les anglophones sur la défensive.
Si je peux m’exprimer ainsi, je dirais que le tournant majeur dans l’évolution politique de François Legault s’est opéré suite à la Commission parlementaire sur la Caisse de dépôt en 2009 où le pit bull fût mis en rapport avec Monique-Jérôme Forget la mexicaine et Henry-Paul Rousseau maintenant chez Power-Corporation.
Comme dans la guérison des Daltons, François Legault qui croyait faire la justice s’est vu au contraire attirer par l’inverse en réunissant tout le gratin des despérados sur le déclin prêts à l’écouter comme des cacatoes en cage.
Otto Von Himbeergeist est un professeur venu d`Europe pour prouver que les criminels ont en réalité une maladie et qu`on peut les soigner pour qu`ils puissent devenir d`honnête citoyen. Ces candidats seront bien sûr les Dalton. Les quatre frères décident de jouer le jeu de se faire analyser. Lorsqu`ils auront la chance de s`évader, ils le feront. Ils iront s`installer dans une ferme pour être plus confortable sous la surveillance de Lucky Luke. Le traitement se poursuit et les Dalton toujours semblant qu`ils vont mieux. Sauf Éric Barnabé l’autonomiste, dont le traitement fonctionne vraiment sur lui. Il se transforme tranquillement en un honnête citoyen. Les Dalton réussissent à s`échapper et en plus ils prennent en otage le professeur. Un peu plus tard, Luke va les retrouver et il se fera capturer par la bande. Le professeur est maintenant avec les Dalton. Il réalise que sa vrai vocation est d`être un bandit. La bande à maintenant une nouvelle méthode pour cambrioler les banques. Le professeur psychanalyse le directeur de la banque et ensuite le directeur donne l`argent aux Dalton. Pendant ces attaques, Éric Barnabé ne se sent pas bien car maintenant il déteste voler les gens. Luke finira par capturer tout le groupe et les ramènera en prison.
http://www.youtube.com/watch?v=yEusPNoCNqo
M. Goyette…si je pouvais vous demande….
SAY WHAT ???
M.Lemay, oubliez ce que j’ai écrit mais cliquer tout de même sur le lien au bas de mon commentaire, Jean Dujardin en Lucky Luke, c’est pas rien ça. Parce que la prochaine fois, il sera plutôt silencieux.
Bande Annonce de The Artist – Jean Dujardin prix d’interprétation masculine du festival de Cannes
http://www.youtube.com/watch?v=XvifS2QOun4
François Legault a une démarche intéressante pour certaines personnes uniquement dans UN cas de figure: le PLQ déplaît à force d’être devenu infréquentable ou bien indésirable ET le PQ déplaît à force de ne pas être capable de la moindre filiation avec son élection mythique de 1976.
Ainsi, à force de scandales et à force de démissions déguisées en forme de remerciement pour services rendus à l’industrie connexe du ministère occupé par l’élu(e) libéral(e) à l’assemblée nationale; à force d’atermoiement dans une rhétorique figée dans le formol de la part de nationalistes québécois incapables de mettre un peu d’imagination ou de couille dans leurs déclarations en chambre; on aboutit à la nécessité d’une intervention divine qui, curieusement, n’a pas trop en odeur de sainteté le sacro-saint État-Providence.
Certains diront le contraire, mais, au fond, tout le monde comprend qu’il s’agira de rendre service à la nouvelle coqueluche de l’heure pour se VOIR offrir une mission tombée du ciel en temps et lieu, lorsque la majorité parlementaire sourira à l’homme qui demeure toujours plus flou que son ombre, malgré tout le temps dont il a pourtant disposé pour nous préparé à son épiphanie.
D’ailleurs, en tant que messie, François Legault n’a pas trop soigné son iconographie ni trop potassé la lecture des psaumes ou de la genèse du canada-français avant de s’engager chez les scouts du fédéralisme fluo et flou. Fluo dans son logo, flou dans sa poignées de feuilles volantes qui lui sert de proposition miraculeuse.
St-François d’Air Transat va-t-il transformer le gaz de schiste en fontaine de jouvence pour le grabataire Québec inc.? On verra. Ne soyons pas dogmatique, déclare celui qui a plus de trous que le fromage bruyère dans son programme qu’il oblige, nécessairement, à faire acte de foi (chez les péquistes déçus) et de contrition (chez les résistants de adéquistes) afin d’obtenir l’extrême onction tant attendue.
Est-ce que le système de Santé va se privatiser complètement ou bien adopter un mixité interdite par le palier de gouvernement qu’il refuse d’abolir, justement, en abandonnant l’idée d’indépendance?
C’est pas grave, c’est juste le ciment de nation canadienne, la loi sur la santé, au pays. Avec le NPD, en plus, à l’opposition, parti qui a ses racines dans cette idée fondatrice au dernier siècle en la personne de Tommy Douglas.
Un détail, diront les jovialistes de la débrouille caquiste et du changement improvisé.
On se croirait à la LNI, au cégep, dans un véritable trip de drogue démarré en trombe à cause d’un travail de politique 101 qui aurait dégénéré en projet parascolaire à défaut d’arriver à quelque chose de cohérent.
Parlant de 101, cette idée géniale de recourir à la clause nonobstant afin d’affirmer un fait qui devrait aller de soi, le français, langue de première instance au Québec, ça fait pas un peu années 1990 comme proposition? Surtout quand on sait tout le bien qui nous est tombé dessus lorsque le délai imposé par la clause est venu à échéance. On se l’es-tu fait charcuté, notre belle loi du docteur Laurin, oui ou non?
Oh, s’cusez. Je voudrais pas vous effrayez avec ma dernière question.
Vous êtes tellement traumatisé pour un OUI ou pour un NON, parler de référendum, au Québec, c’est comme parler de corde dans la maison d’un pendu, Delorimier, chevalier de sa fonction, par exemple.
Aye, ça fait plus de 15 ans qu’on ne s’est pas posé une question claire et franche avec un oui ou un non en guise de réponse, la seule option nationale, c’est de répondre qu’il y a prescription. Pas vrai?
Quand le vent souffle dans la mauvaise direction, en voilier, c’est connu, on change de cap. N’importe quel bon capitaine de vaisseau sait ça, non ?
Ben, NON, justement. Avec un mentalité pareille, qui se ratatine et s’excuse d’exister et d’espérer à la moindre contrariété, au moindre haussement de ton ou au moindre poing frappé sur une table, jamais personne n’aurait traversé l’océan Atlantique pour peupler la Nouvelle-France.
Jamais nous n’aurions enrichi la Nouvelle-Angleterre de notre présence à l’époque des Tisserands du Pouvoirs.
Jamais nous n’aurions colonisé comme des malades le Nord québécois à une époque au cours de laquelle les plans de communications n’inventaient pas des termes qui n’ont rien à VOIR avec la duplicité de l’homme ou de la femme qui les prononce ou la réalité qu’il ou elle ne dénonce jamais, parce que sanctifié du sceau, du divin sceau de l’économie, mon amie, mon profit, ma divine sécurité passagère, ma trahison douce au coeur de l’hiver, amen.
Je m’éternise. Je fais exprès pour être pénible, crisse, pour que mes pas crisse dans la neige en sacrant de tous bords tous côtés en rageant tout seul en parlant dans mon ostie de tête de cochon qui veut pas se rendre et qui se rendra jamais ciboire parce que j’ai pas été élevé pour élever les cochons avec des gens qui n’ont d’honneur que celle des auges qu’on ne prend même plus la peine de laver avec du savon et de l’eau claire tellement elle est corrompue par la longue, la très longue traversée du désert des valeurs qui se perdent comme les coups de pied au PQ se perdent à force d’oublier d’ou tu viens alors que ça fait pas un siècle que tu t’es réveiller en joual et en français standard et international, bâtard!
Je capote. JE ca-po-te de ne pas vous VOIR comprendre et pourtant exiger des explications de personnes qui sont nés pour vous enfirouapés jusqu’à la dernière génération.
Sacrament, c’est quoi le mystère? Qu’est-ce que vous comprenez pas? Qu’est-ce que vous attendez du renoncement? De personnes qui vous disent j’ai sué sang et eau sans relâche pour mener à bien mon entreprise privé mais quand il s’agit d’une entreprise grandiose et collective, je vais te proposer de t’écraser comme une grosse merde de goéland dans un parking de McDonald.
Et en plus, je vais aller oser te dire que dans la vie, dans la vie d’une NATION, ciboire, 40 ans de combat, c’est 40 ans perdu à tourner en rond!!
EN ROND!
Aussi bien dire que la terre fait une folle d’elle parce qu’elle tourne, elle aussi!
Forcer, persister, redoubler d’efforts, s’entêter, pousser plus fort encore, s’entraider, se prendre par les épaules et se dire qu’on est bon, se taper dans le dos après avoir compter un but, déjouer l’adversaire, s’échapper dans l’enclave du temps, sortir en trombe du banc des pénalité, du banc des banalisé par l’histoire des Autres, c’est pas québécois, ça?
Crisse que c’est triste de VOIR ça, le renoncement. Le rêve collectif s’incliner à jamais devant le rêve incorporé.
L’impossible qui devient français alors qu’il ne l’a jamais été.
C’était même une citation célèbre à l’époque durant laquelle le Québec criait haut et fort: le mépris n’aura qu’un temps.
« Nos bras fourbus vous tendent le flambeau, à vous de le porter bien haut. », c’est un adage qui n’est pas fait que pour des millionnaires qui ne sentent plus rien des fantômes qui ont hanté le défunt Forum.
Et, curieusement, sans vous en rendre compte, le Forum AMC Pepsi, tabarnak, comme de par hasard, est devenu indépendant de par lui-même pendant que vous vous lamentez comme des pleurines de Sénat.
On y fait place à un cinéma indépendant, au Forum dans lequel Maurice patinait avec un regard à faire peur, mais que vous trouviez quand même inspirant en photo, en noir et blanc…
Ça fait mal de VOIR ça. De VOIR des gens qui ont vu de grandes choses accoucher de projets politiques minables, sans envergures, indignes de respect quand on connaît son histoire et les géants qui l’ont porté.
C’est ça qui vous rassemble? Un déhanchement vers le bas. C’est ça qui vous ressemble? Une génuflexion vers le sol.
Je suis désolé. Je ne mange pas de ce pain là.
Je veux bien qu’on passe par-dessus des querelles stériles, qu’on envisage les choses autrement, qu’on s’auto-congratule un peu abusivement dans certains domaines mais… non, là, franchement, si une coalition pour l’avenir d’un grand peuple passe par une projection Power Point et une fusion qui n’a de démocratique que le nom, je décroche.
Solide. En vrille, je m’éjecte de ton avion. De ton voyage organisé dans le Sud du renoncement, tu peux prendre la valise et la poignée que j’ai dans le dos et aller te faire cuire un oeuf à l’ombre…
Autrement dit, – ben oui, ça continue mon affaire – la CAQ, c’est le refuge improvisé de tous ceux qui sont fatigué de la question nationale.
Et comme la question nationale est complexe et que la loi du moindre effort est celle qu’on a décidé d’adopter systématiquement dans ce domaine depuis 1995 dans la Vieille Capitale, eh bien, mes chers amis, on s’écrase lamentablement en soupirant d’aise pour se donner bonne contenance et on déclare tout bonnement: « on verra, we’ll see », tsé veut dire, Chose.
Pensez-y, si Capitaine Canada était encore en odeur de Sainteté dans les sondages, ce serait business as usual. Le diable est pas aux vaches alors on bouge pas trop. On change rien. On ferme les yeux sur le plus évident et on avance à tâtons, comme des totons.
Et puisque tous les dauphins que l’on pressentait pour succéder à sa Majesté du klaxon se sont « désistés » pour aller faire la piasse dans le privé ou se pousser dans un coin noir avant de se faire éclabousser par toute la putasserie qui empuantise les coulisses du pouvoir à Québec, on reste pogner avec JJ la moroso pour chef du bien-aimé PLQ, priez pour nous pauvres payeurs de taxes.
Personnellement, je n’ai rien contre Jean Charest. Il est parti de rien, le PPC encore fumant déserté par la population canadienne après les grandes manoeuvres de l’époque du « beau risque », c’était plus grand-chose, pour aboutir finalement au PLQ.
Après tout, les sauveurs d’un ciel de Québec semble toujours tomber de la Chambre des Communes d’Ottawa.
Se rappeler avec nostalgie et une larme à l’oeil, ici, la grande épopée du déficit zéro, chevauchée des daiquiri aux bananes préparé par notre bon maître ès cocktails, Lucien « c’est qui ce gârs-là?! » Bouchard.
Ou se rappeler le service commandé imposé par le bon peuple à ce bon vieux Gilles Duceppe : vingt ans de travaux forcés sur la colline parlementaire à essayer de synthétiser des consensus québécois à tour de bras en attendant qu’on se branche dans la Belle Province. Vingt ans. Si Duceppe était missionnaire d’une congrégation religieuse, calvaire, faudrait le faire canoniser par le pape au plus coupant.
En tous cas, c’est fini ce temps-là du « un jour, je m’oppose au PLC, un autre je m’oppose au PCC » car, aujourd’hui, on s’opposerait bien au NPD mais lorsque le bon Paillé ne fait même pas partie des quatres députés élus à la divine chambre basse de la monarchie constitutionnelle qu’on est sensé ne plus être capable de tolérer, même en peinture, ben ça marche pas ou plus, cette « stratégie »-là…
Et qu’on ne se leurre pas, la Chambre des Communes a toujours été pleine de photos ou de patentes à gosse rappelant à quel point la Reine d’Angleterre est le chef officiel de l’État canadien, de TOUS les canadiens, nous y compris.
Ce n’est que depuis l’arrivée de Stephen Harper, le bon monsieur, toujours bon-enfant et franc avec la communauté francophone et anglophone du Québec: parle à mon derrière, ma façade est en réparation.
J’ai l’air de niaiser,, là, mais il faut bien rendre ça plaisant un cirque qui perdure depuis déjà trop longtemps. Une indécision et une ambivalence légendaire, un moment donné, il faut que ça cesse.
Parce que le but de mon commentaire, en tant que citoyen privilégié par son absolu manque de réserve, c’est de provoquer une réflexion que vous ne pourrez pas vous achetez dans un kiosque à journaux.
On ne vous dira jamais clairement que vous vous en allez dans le champ à force de nier le simple fait que vous exister et que d’autres avant vous, plus valeureux, ce sont un peu moins pogné le Q pour vous faire arriver à la croisée des chemins, un jour.
Anyway, si vous préférez vous faire tondre la laine sur le dos ou vous replier sur le classique « c’est la faute aux anglais » sans les inclure dans votre révolte légitime et votre SMALL is BEAUTIFUL étatique, en langage d’assurance, je suis désolé de vous le dire, vous êtes une perte totale. Une scrape, une minoune qui se prend pour un char neuf.
Et à part ça, des populations, sur la planète, qui ont la chance de prendre le taureau par les cornes démocratiquement et de relancer un projet de société afin de rompre avec une tradition de corruption, de chantage ridicule et de reniement de soi perpétuelle, vous en comptez beaucoup?
On dit souvent que le discours (fleuve, je sais) de l’indépendance, au Québec, est un discours avant tout individualiste. Chacun chacune ayant fait son indépendance du patriarcat, du clergé, etc. Ou bien on vous dira que l’indépendance est un discours passéiste, un discours du grand soir qui n’arrive jamais alors que l’aube d’un jour nouveau, tout le monde le sait que ce n’est pas une perspective impossible.
Eh bien, si on y pense deux secondes, à ces niaiseries, et qu’on se demande franchement, de manière lucide: qu’est-ce qui est passé date, au Québec: une population qui courbe le dos, qui s’incline devant l’adversité, qui accepte sa vie de peuple-concierge… ou bien un peuple fier de ses racines, fier de ses accomplissements aussi nombreux que récents en matière d’économie et de culture, fier d’envisager l’avenir autrement qu’à travers les brumes d’un éternel renoncement, d’un éternel bulletin de nouvelles plates et déprimant.
Écrire n’est pas un acte banal. Surtout quand on vote. On trace une croix, on fait une croix sur son passé en ne l’oubliant pas, paradoxalement, en choisissant un monde nouveau. Une aube nouvelle. Un monde possible. Un monde qui se regarde avec un peu d’étonnement dans la voix. Une voix publique, pudique, un peu toujours plus humble que les autres mais qui sourit quand même en coin. Comme celui ou celle qui a osé rêver. VOIR les choses en grand en se rapprochant un peu plus sur un territoire si vaste qu’il avalerait cinq fois l’endroit duquel ce rêve inaccessible, il y a plus de 400 ans, semblait impossible.
Rendre possible un nouveau monde à une nouvelle génération, à travers une audace renouvelée, éveillée, lucide, pleinement confiante en ses capacités de solidarité et de rassemblement, c’est ça jeter les fondations d’une VRAIE coalition pour l’avenir du Québec. Une coalition qui ne fait pas provision d’allégeances anciennes mais qui encourage une allégeance nouvelle à un nouveau projet. À une foule de projet. À un peuple en projet depuis si peu de temps. 40 ans et des poussières.
J’ai 39 ans en écrivant. Et jamais je n’accepterai que ces 39 d’acharnement à être un peu plus que ma petite personne insignifiante et isolée dans un coin est un appel vibrant au renoncement, à une forme de ressentiment envers l’un pis l’autre. Nous avons l’occasion d’entrer en opposition à un pays qui s’est fait en grande partie sans NOUS, un nous royal comme peut l’être un peuple. Mais pas n’importe quel peuple. Un peuple libre. Un peuple souverain.
Bravo encore une fois, et surtout ne nous privez pas de votre franc parler.
Je me permets d’ajouter un complément à votre propos, un billet de J-F Lisée paru le 29 décembre dernier.
Mes cordiales salutations. JPG
Voici ce billet de J-F Lisée:
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/le-meilleur-texte-anti-caq-de-lannee/11372/
C’est rassurant de lire un texte comme le vôtre qui nous rappelle l’essentiel pour l’avenir du peuple québécois: « Faire avancer la cause de l’Indépendance ». Jean-Claude Guillebaud, dans *La refondation du monde*, écrivait: »…les troisièmes voies ont toujours servi de fourrier à la victoire du plus puissant. » C’est pourquoi je trouve fort désolant de voir des ex-souverainistes s’allier aux Fédérastes (Collaborer) et tromper le peuple qu’ils veulent représenter. Seule l’ambition personnelle compte pour ces félons.
@ Steve Boudrias
Bon texte M. Boudrias. Bravo !
C’est bon de prendre conscience qu’il y a encore des personnes qui ont du coeur et une capacité renouvelée de pouvoir faire une bonne et saine colère. [De se mettre en Christ quoi 😉 ]
Félicitations et Bonne Année M. Boudrias !
Des élections prématurées? Fort probablement.
Pour ma part, je voterai pour le seul parti qui est dans mon camp : Québec Solidaire. Les autres sont tous trop près de Corporate America.
QS sera-t-il élu? Cela est peu probable. Mais une élection est une des rares occasions où l’on peut s’exprimer et être compté.
C’est fou comment l’indignation peut donner de l’inspiration! Eh ben!
On parle beaucoup politique mais très peu économie
Nous devrions y voir plus sérieusement. on se pète les bretelles mais ça ne va pas si bien, qui pourra faire quelque chose pour remédier les affaires.
http://business.financialpost.com/2012/01/06/quebec-in-jobs-debacle/
Concernant l’économie !
Lorsque les coûts des travaux publics, de l’ensemble des contrats gouvernementaux sont accrus de jusqu’à 30 % à cause de la collusion et de la corruption, il est tout à fait possible que le secteur privé fasse moins confiance à la société québécoise. La conséquence pourrait vraiment être une défection et une baisse d’intérêt de l’entreprise privée de s’installer au Québec ou à accroître ses investissements ici.
Depuis quelques années, le gouvernement Charest est intervenu dans les affaires au Québec. Mais son intervention est basée sur la collusion et la corruption. Peut-on se surprendre des résultats ?
@ Jean-Pierre Gascon
@ paulverreault
@ Anonymus
Merci beaucoup pour votre marque d’appréciation pour mon texte plutôt brut et remplis des scories. Des scories que je conserve malgré le soin maniaque que l’on prend habituellement lorsqu’on écrit en public ou pour un public.
En tant qu’anonyme, que no name, en tant que marque sans nom, pour utiliser un langage marketing, j’ai toujours un peu l’impression de parler tout seul. Vos réactions me rassurent, autrement dit.
Pas uniquement parce qu’elles sont positives mais bien parce que vous avez pris la peine de les rédiger.
Pour ma part, si j’ai écrit d’un seul jet sans relire, sans corriger, c’était pour préserver l’authenticité et l’instantanéité liée aux imperfection du discours émanant du tribun.
Cela dit, je vais m’attarder avec un peu plus de soin dans mon écriture à l’intervention de monsieur Lemay à propos de l’économie. C’est justement le genre d’intervention « contradictoire » que j’attendais pour rajouter la dernière touche à mon intervention concernant les petites et grandes manoeuvres de ce que je considère malgré tout comme étant de la « petite politique ».
D’ailleurs, la politique du rassemblement pratiquée par la CAQ me rappelle énormément la stratégie du Parti Progressiste Conservateur orchestrée par Brian Mulroney. Que ce soit dans sa phase Meechéenne ou dans sa phase plus ambitieuse (et suicidaire), sa phase Charlottetownienne.
Je sais que monsieur Lemay parlait d’économie et que je ne semble pas abordé le sujet de front mais j’y viens.
La méthode de rassemblement caquiste me paraît erronée pour une simple raison de cohérence et d’adon.
Elle ne s’inscrit pas dans un contexte favorable à l’entente car il n’y a pas de proposition concrète qui sous-tend l’orientation politique proposée. Le degré zéro de la proposition idéologique est encore de l’idéologie.
Une certaine forme de nihilisme économique.
Contrairement à l’entente de Meech, concocté dans l’urgence d’éviter un référendum gagnant au Québec, il y avait proposition. Action fédéraliste et fédératrice. On s’entendait sur une chose: l’entente n’avait plus cours. La rupture était constatée des deux côté de l’Outaouais. Même chose pour le référendum de Charlottetown, qui visait avant tout à en appeler au peuple pour sauver les meubles in extremis en prouvant au Québec et au ROC la même illusion du Canada-Uni.
Or, ce Canada-Uni n’existe pas. C’est pour cette raison qu’on en parle autant. C’est une vue de l’esprit concoctée par ceux qui ont rapatrié la Constitution. Le rêve de Trudeau est inopérant aujourd’hui. Sa « société juste » est en faillite parce que l’ensemble des valeurs inhérentes à son discours sombrent dans un océan de vacuité individuelle et de narcissisme exacerbé.
Trudeau visait un idéal et croyait pouvoir triompher du scepticisme ambiant en obligeant ses obligés à accepter son Canada.
Mais le Canada traditionnel, originel et historique n’a retenu qu’une leçon de l’enseignement de Trudeau, largement inspiré du travail de Pearson: le Québec ne doit pas et ne peut pas être pris au sérieux dans l’expression de son autonomisme ou de son indépendance nationale.
Ainsi, l’avènement d’un gouvernement majoritaire conservateur (épuré de son progressisme, autrement dit expurgé des « blue grits ») démontre une chose: plus son autoritarisme s’exprime, moins la perception du problème québécois ne devient perceptible dans le ROC.
Le Québec est quantité négligeable. Les règles parlementaires sont négligeables. Seuls les fins comptent et la but irrationnel mais néanmoins raisonné de l’entreprise de séduction massive du PCC repose sur une seule idée: plaire à un noyau dur de fidèle en comptant sur leur prosélytisme pour élargir la base électorale petit à petit. Et ce, afin de devenir the next natural governing party au pays.
Bref, tout comme dans l’accord de Charlottetown, les propositions hétéroclites et incohérentes de la CAQ courent à leurs pertes par manque de logique et d’identité propre.
Alors, l’avenir de la coalition pour l’avenir du Québec est clair. Plus le temps s’écoulera d’ici à la prochaine élection, plus les contradictions internes du mouvement feront surface jusqu’à repousser tout le monde vers des positions antécédentes à l’ADQ.
Untel retournera dans sa famille traditionnelle libérale. Unautre redeviendra péquiste et, finalement, via Équipe autonomiste, Unautreencore redeviendra créditiste ou farouche partisan de l’Union Nationale.
Seul QS et ON pourront empêcher cette désintégration du changement politique. Encore faut-il que ces deux entités politiques nouvelles soient en mesure de livrer la marchandise, comme on dit.
Et c’est là que monsieur Lemay prend toute son importance avec son intervention.
Qui parle assez justement d’économie? Pas nous, dans ce forum, puisque nous sommes constamment bombardé d’affirmations économiques constamment floues, sans précisions ni mise en perspectives d’aucune sorte. Sinon, exceptionnellement.
On parle d’ailleurs souvent d’illettrisme (fonctionnel ou pas) au Québec
(par ICI, par exemple: http://voir.ca/societe/2011/11/17/marie-france-bazzo-porte-parole-de-la-fondation-pour-lalphabetisation-les-tu-seuls/ )
mais on parle très peu du manque de « culture économique » également.
Monsieur Lemay a un réflexe en soulignant que nous ne parlons pas d’économie et que cette notion est importante.
C’est une juste manière de rappeler que le PLQ a été élu grâce au slogan
L’économie d’abord, OUI
Mais nous voyons bien, avec les dernières statistiques concernant l’emploi, plus grave au Québec que dans le reste du « Canada-Uni », que Jean Charest est au même endroit que Robert Bourassa dans les années 1970 lorsque le plus jeune premier ministre de la Belle Province (élu dans la circonscription occupée par feu Gérald Godin et l’actuel Amir Khadir) lorsque celui-ci avait promis 100 000 jobs.
Force est de constater que ce n’est ni le plan Nord ni la réputation de corruption ou de collusion tous azimuts qui viendra protéger les lignes de défenses des membres actuels du PLQ.
Mais ce n’est pas non plus la CAQ, échouant lamentablement dans son entrée en scène à l’assemblée nationale lors de la période de question, sans chef, sans direction claire, qui viendra combler le vide. Ce n’est pas non plus François Legault qui réussira à rassurer une population vieillissante que l’avenir du Québec passe par une série de propositions floues ouvrant la porte aux pires dérives du passé. Le pouvoir corrompt et le pouvoir le plus imprécis renforce de plus en plus le potentiel d’autoritarime direct vécu dans un passé plutôt récent.
En conclusion, le réflexe quasi pavlovien de faire intervenir sans cesse les oracles de l’économie à tout va est justifié mais ne l’est pas entièrement, correctement et justement.
Il provient simplement de la crainte de VOIR au-delà des règles actuelles d’exploitation et de répartition de la richesse collective amassée sur un même territoire.
De là mon opposition au mouvement CAQuiste qui, selon moi, manque cruellement d’organisation et de détermination (Option Nationale) et d’organisation communicationnelle (comme Québec Solidaire en fait preuve lors de ces séances d’informations périodiques).
C’est dommage mais François Legault n’est pas l’homme de la situation. Charles Sirois n’a pas de parcours clair, lui non plus. Et l’itinéraire de Legault s’explique davantage par de l’opportunisme de bas étage et de la petite politique de fond couloir plutôt que par une approche audacieuse, innovante et vraiment participative du mouvement politique.
Un mouvement qui s’exerce de la base militante vers le haut de son exécutif.
Un mouvement qui fait que le chien branle la queue et non l’inverse.
Un mouvement qui fait que ce qui remue un parti, ce sont ces membres les moins connus mais les plus dévoués à une cause, à un rêve ou, plus simplement une série d’objectifs communs, complets ET cohérents.
Un mouvement corporatif qui essaie de construire un discours à base de groupe de discussion improvisée est doublement fautif.
La politique ne s’exprime pas de la même manière que le commercial. Les règles d’engagement sont différentes et la prise de position ne s’effectue pas que sur des bases purement profitables au sens mathématique ou comptable du terme.
Le profit généré par une action politique va au-delà des retombées monétaires. Elle affecte le moral et la vitalité productive d’une Nation. Elle donne un sens et non pas une finalité vide au progrès social.
Si vide il y a à combler, c’est celui-là: celui du rassemblement au-delà des partis par le biais de ses instances les plus « basses », les plus près de la base de la pyramide hiérarchique.
Cela dit, si on veut vraiment parler d’une meilleure approche économique de la société québécoise et, de ce fait, de la politique d’ici et d’ailleurs, Steve Jobs lui-même le disait: ce n’est pas le travail du consommateur de déterminer ce dont il a besoin lorsque l’on conçoit un produit ou un service. C’est à l’entrepreneur (économique ou politique) de proposer une vision qui puisse satisfaire le plus grand nombre. Et de ce plus grand nombre, de par la théorie des nombres et de par la logique du plus grand nombre déployée par les marchés et par la démocratie, découlera nécessairement l’approbation de la majorité de la population. Et de cette majorité ne peut émerger qu’un seul résultat: une victoire claire, sans équivoque. Un mandat en bonne et due forme soutenue PENDANT, APRÈS et, surtout, AVANT l’élection.
C’est le seul étapisme qui a réussit au PQ. Celui de rendre populaire une idée de l’affirmation et de l’indépendance collective.
Le PLQ ne sert plus que des intérêts divergents de ceux de la classe moyenne, la classe qui mérite plus d’égards et de considérations. La CAQ ne l’aborde pas ouvertement avec audace, en pratiquant un « empowerment » conséquent avec l’économie du Savoir, dont elle se fait pourtant le chantre.
Si l’économie du Savoir vous tient lieu de plateforme. Si l’entrepreneurship vous tient à coeur. Si la transparence vous apparaît comme étant un idéal à atteindre. Alors, faites un discours, une campagne et un programme qui sera en tous points conformes à vos dires.
Sinon, pas la peine de caqueter. Personne ne vous écoutera après le 22 janvier. L’Action démocratique n’est pas un parti. C’est une idée de changement qui s’inscrit au présent en prenant en considération un avenir remplis de défis éprouvants mais toujours stimulants.
Il n’est plus l’heure ni le moment pour les déclarations mièvres et mi-figue, mi-raisins des relationistes incestueux regroupant ou incorporant toutes les formes de pouvoir (économique, politique et médiatique) afin d’asservir plutôt que de servir justement la population.
S’il y a un élu, un commandement effectif dans une société qui se veut libre et démocratique, c’est le peuple. Rien d’autre et personne d’autre. C’est dans l’esprit des lois de Montesquieu. C’est dans l’ordre des choses qui ignore sciemment l’ordre prescrit par un machiavélisme malveillant ou incompétent.
Finalement, on ne peut parler décemment d’avenir sans inclure une partie de la population qui ne vote plus parce qu’elle ne rêve plus en écoutant vos discours. La jeunesse du Québec s’endort à force de vous entendre tenir des propos pénibles ou lénifiants. À force d’élaborer des stratégies alambiqués pour usurper le pouvoir en faisant des leçons de morales stratégiques. Un sondage, comme une hirondelle, ne fait pas le printemps, au Québec. Mais la Révolution tranquille qui s’est mise en branle au contact de la télévision pourra s’achever par le power shifting que permet internet et la prise de conscience de son pouvoir direct sur la conscience collective d’un peuple, d’une Nation en éveil.
L’hiver a assez duré. Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est un hiver qui achève. Il est temps d’embrasser le printemps, chers amis. Et le prix à payer sera de tendre la main au voisin pour construire ce pays. Sinon, vous tendrez la main à de parfaits étrangers qui géreront vos affaires à distance, par site web impersonnel interposé, comme d’habitude, comme lorsque vous frappez un mur bureaucratique au lieu d’un interlocuteur empathique quand vous avez besoin d’aide. Et ce sera business as usual, jusqu’à la fin des temps… Parce que vous avez choisi d’être des consommateurs plutôt que des acteurs de votre citoyenneté renouvelée.
Voter, c’est choisir. Faire des choix, c’est accepter de grandir et devenir un adulte responsable. Pas remettre son pays entre les mains de ceux qui ne veulent que le gérer plus efficacement, sans objectifs précis, sans feuille de route, sans crédibilité autre que celle contre laquelle le politique doit toujours s’élever: le pouvoir économique tout puissant qui fixe l’heure de la mort à l’ouvrage et de la pause qui rafraîchit et ravigote le dollars.
Si vous avez reconnu un vers de Speak White dans ce discours, je vous félicite. Sinon, je vous invite à le VOIR à nouveau: http://www.onf.ca/film/Speak_White
M. Boudrias,
Après une certaine colère, votre dernier texte laisse paraitre une certaine tristesse, un certain désarroi face aux nécessaires actions à tenir au niveau politique. Et je crois que vous avez bien raison.
J’ai de plus en plus l’impression que la planète Terre est entrée, au niveau politique évidemment car c’est le domaine qui englobe, qui influence le plus tous les autres, mais aussi au niveau économique et même au niveau scientifique, donc nous sommes entrés dans un nouveau paradigme.
Wall Street et la crise économique qu’on a provoquée démontrent que la population est de plus en plus réfractaire au système économique dominé par une poignée de milliardaires. Le mouvement «Occupy» en est un indice. D’ailleurs des éminences comme Joseph Stiglitz alimentent très bien l’indignation et la colère d’une partie de plus en plus importante de la population qui se révolte contre ce 1 %.
Toujours du côté économique je trouve de plus en plus qu’une solution intéressante à la surconsommation qui est le moteur essentiel à la continuelle croissance économique qui, à terme, tuera la planète, c’est l’entreprise d’économie sociale dont le Québec est bien doté grâce aux nombreuses coopératives déjà existantes. J’estime que nos gouvernements devraient favoriser l’émergence de nouvelles entreprises de ce type et mettre en place des programmes particuliers afin de favoriser la croissance et la présence de celles qui sont déjà à l’œuvre.
J’ai évoqué le domaine scientifique. En effet, des découvertes fondamentales sont en train de se faire qui devraient, à long terme, modifier significativement la connaissance scientifique la plus fondamentale, celle des particules. Au CERN, en Suisse, les expériences en cours auront peut-être autant d’impact sur la société qu’ont eu la théorie de la relativité et les applications de la physique quantique. Par exemple, on s’est rendu compte, dans d’autres expériences que des neutrinos voyageraient plus vite que la vitesse de la lumière. Si les résultats de ces expériences sont confirmés, ce sont tous les principes mêmes de notre physique qui devront être revus. Nous aurons sans doute dans les années à venir un tel contrôle de la matière que si nos ancêtres des siècles passés prenaient connaissances de ces nouvelles compétences, ils nous prendraient pour de Dieu car, à toute fin pratique nous possèderions alors presque tous les attributs de ce qu’ils nommaient «Dieu».
Je crois qu’à tous ces niveaux nous sommes donc engagés, ici comme ailleurs, dans une période charnière. Le monde de la politique n’ y échappe pas, évidemment.
Je crois donc que, sans baisser notre garde, on devrait travailler à, le mieux possible, utiliser les outils, les moyens dont on dispose maintenant tout en oeuvrant à l’émergence et la mise en place de nouveaux outils qui s’inscriront dans ce changement de paradigme.
Au plaisir de vous lire encore.
A.
Mais pour quel parti devons-nous voter après avoir lu ce texte, M. Boudrias?
Personnellement, je vais voter pour QS. Le seul parti qui propose de reprendre possesion de nos biens, instruments, institutions que les Libéraux et les Péquistes de MM. Bouchard, Landry ont confié à l’entreprise privée.
Je favorise l’économie mixte. C’est-à-dire, un mélange de socialisme, mesures sociales, et d’entreprises privées, qui créent la richesse, que le gouvernent distribue à la société dans son ensemble.
Les négationistes de la vie en société, les Conservateurs, ne veulent rien savoir de ce concept de société. Les gens plus évolués, plus instruits, nous, acceptent et croient en ce concept et paient volontiers taxes et impôts pour le bien commun.
Il faut trouver, identifier et encourager le parti politique qui tient ce discours. Nous vivons en société et nous allons agir, gérer ce pays, province en conséquence.
Ne seriez-vous pas en train d’évoquer les entreprises d’économie sociale, les coopératives. Ce type d’entreprises, de par sa nature même et de son mode de fonctionnement pourraient devenir un puissant antidote aux destructrices dérives du capitalisme sauvage qui manipule à son unique profit et pervertie les principes de l’économie de marché.
Comme un grand l’a déjà dit, je crois que Stiglitz, «« Une des raisons pour lesquelles la main invisible [qui devrait réguler l’économie de marché] est invisible, c’est peut être qu’elle n’existe pas. »
Mr Gingras a raison.
Quel parti serait le plus réel pour le Québec?
QS a mon vote .