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Grandes et petites manoeuvres

 

Le parfum d’une prochaine élection générale étant persistant, de grandes et petites manoeuvres se poursuivent dans tous les camps.

La plus grande étant sûrement la création officielle de la CAQ…

Considérant le boîte à surprises que risque d’être cette élection, les rumeurs circulent aussi quant à un certain nombre de députés et de ministres libéraux qui, après neuf ans de pouvoir, rentreraient dans leurs terres.

Du côté de l’ADQ, c’est l’attente du dévoilement du résultat du vote par la poste – prévu pour le 22 janvier – des moins de 2 500 membres qui y restent encore. L’objet: se prononcer pour ou contre la fusion avec la CAQ de François Legault et Charles Sirois.

En attendant, des dissidents adéquistes aux yeux desquels la CAQ ne serait pas encore suffisamment à droite… tentent de s’organiser. Soit pour empêcher la fusion, soit dans l’optique possible de créer carrément un nouveau parti…

Voir ici et ici.

De retour à la CAQ, on rapporte aujourd’hui que l’ex-députée libérale fédérale Marlene Jennings serait courtisée en tant qu’éventuelle candidate caquiste et porte-voix, en quelque sorte, pour la communauté anglo-montréalaise.

Question aussi de tenter quelques percées auprès d’un électorat acquis au PLQ.

Or, cela risque d’être toute une commande… Voir ici.

Pour ce qui est d’une possible candidature de Mme Jennings, disons que The Gazette rapportait déjà en octobre la tenue d’une rencontre entre l’ex-députée libérale et M. Legault (quoiqu’elle disait alors ne pas vouloir se présenter pour la CAQ).

Disons aussi que l’organisation de la CAQ compte déjà dans son propre propre personnel, entre autres, d’anciens attachés politiques et organisateurs du Parti libéral du Canada.

Et l’été dernier, on rapportait que le nom du mari de Mme Jennings apparaissait sur une  liste de donateurs à la CAQ. (Et avant qu’on ne le dise: non, l’opinion politique d’un conjoint n’engage en rien celle de l’autre. Mais ce don dénotait tout au moins un intérêt qui pourrait possiblement se confirmer.)

À suivre puisqu’on attend, dit-on, sa décision d’y aller ou non.