L’année 2012 s’annonçant très possiblement électorale, ce que j’appelle la «valse des sondages» reprend de plus bel.
D’autant qu’il y aura un nouveau joueur redouté nettement plus par le PQ que le PLQ sur les bulletins de vote de la prochaine élection générale… La CAQ, bien évidemment.
On décortiquera donc les sondages. Un après l’autre. Comme d’habitude.
Le tout pendant que les principaux partis commandent les leurs – privés -, nettement plus pointus.
Pour les sondages commandés par les grands médias, chaque parti politique s’en servira, à chaque fois, pour dire que selon tel ou tel chiffre, les choses vont bien ou de mieux en mieux pour lui et son ou sa chef…
Et on répétera que l’électorat québécois est drôlement volatil.
La routine habituelle, quoi.
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Le dernier en date est un Léger Marketing-Agence QMI, dont les résultats et la méthodologie sont ici.
Après répartition, la CAQ domine toujours. Mais à 33% – un léger recul de quelques points.
Pour le PLQ, c’est 27%.
Pour le PQ, on note une lègère remontée à 25%.
Chez les francophones, le PLQ est à 17%; le PQ à 31%, Québec solidaire à 10%. Et la CAQ, tout en haut, à 38%.
Bref, avec un taux d’insatisfaction envers le gouvernement Charest qui demeure très élevé à 75%, mais avec un appui de 69% chez les non-francophones, on constate que la base anglo et allophone du Parti libérale demeure très solide.
Or, que vaut tout cela dans la mesure où dans le même sondage, 50% des répondants disent aussi qu’il est «possible» qu’ils changent leur vote d’ici l’élection?
Une question:
Ce spectaculaire 50% est-il surtout dû, comme on le dit. à une extrême «volatilité» de l’électorat; ou plutôt à un désabusement croissant face à la classe politique menant à un désengagement croissant de la politique et du politique; ou encore, à une combinaison des deux phénomènes?
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Cette question nous amène à une réflexion plus large et un peu moins collée sur la vitrine de l’immédiateté.
Car de fait, cet électorat, il se désengage petit à petit depuis l’élection générale post-référendaire de 1998 avec des taux de participation qui ne cessent depuis de chuter.
Et ce, de manière plus marquée encore en 2003, 2007 et 2008.
Qui plus est, le pourcentage nécessaire pour former le gouvernement, à quelques fluctuations près, tend, lui aussi, à diminuer.
Ainsi, même dans les sondages, dont le Léger Marketing-Agence QMI, la CAQ, aussi dominante soit-elle encore chez les francophones avec 38% d’appuis, elle n’obtient dans les faits que 33% d’appuis pour le Québec.
On est donc loin encore des plus ou moins 50% des voix qu’obtenaient le PLQ et le PQ dans les années 70 et 80 lorsqu’ils prenaient ou conservaient le pouvoir.
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Prenons comme points de référence le pourcentage des voix obtenus par le parti gagnant, mais surtout les taux de participation.
Voyons comment, à quelques fluctuations près, cela tend à diminuer.
De fait, entre 1976 et 2008, le taux de participation aux élections générales québécoises a chuté de 28%, passant de 85% à 57%!
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1973: le PLQ obtient 54,65% des voix. Le taux de participation est de 80,39%.
1976: le PQ obtient 41,37% des voix. Le taux de participation est de 85,27%.
1981: le PQ obtient 49,26% des voix. Le taux de participation est de 82,52%.
1985: le PLQ obtient 55,99% des voix. Le taux de participation est de 75,69%.
1989: le PLQ obtient 49,95% des voix. Le taux de participation est de 75,02%.
1994: le PQ obtient 44,75% des voix. Le taux de participation est de 81,58%.
1998: le PQ obtient 42,87% des voix. Le taux de participation est de 78,32%.
2003: le PLQ obtient 45,99% des voix. Le taux de participation est de 70,42%.
2007: le PLQ obtient 33,08% des voix. Le taux de participation est de 71,23%.
2008: le PLQ obtient 42,08% des voix. Le taux de participation est de 57,43%
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Bref, s’il y a en effet «volatilité» de l’électorat par les temps qui courent, il semble aussi y avoir un «désengagement» de plus en plus marqué de sa part… Et ce, depuis déjà plusieurs années.
Un phénomène inquiétant.
Pour ce qui est des facteurs pouvant l’expliquer, ceux et celles qui me lisent régulièrement savent que j’en ai analysé un certain nombre au fil des dernières années.
Et vous, quels facteurs identifiez-vous?
Je crois que le désengagement vient du language politique qui ne sont pas compris par tous. Il faudrait simplifier ça et ironiquement « démocratiser » la politique en la rendant plus facile d’accès et plus facile à comprendre, plus facile à s’y intéresser ou s’y impliquer.
Nous avons des élus et nous ne savons pas vraiment ce qu’ils font et nous n’avons pas de moyen de mesurer simplement les résultats du travail fait. Si on faisait un tableau simple de l’argent investi dans X domaine, le retour sur cet investissement là ( en emploi, en argent, en efficacité ) ce serait plus facile de voir ce qui est fait, reste à faire et si le gouvernement en place est efficace ou non. Aujourd’hui on parle d’investissement sur des dizaines d’années alors que le gouvernement n’est pas assuré d’être en place aussi longtemps. On parle de millards, des chiffres qui sont difficile d’évaluer la valeur de cet argent là. On fait des prédictions ou des simulations mais on se fait rarement présenter des informations concrètes et facile à comprendre qui pourraient nous permettre de juger la qualité du travail du gouvernement.
D’autant plus que la manière dont on «gère» les fonds publics découle aussi de «choix» politiques, philosophiques, idéologiques et sociaux, lesquels sont de moins en moins identifiés et explicités clairement par les partis eux-mêmes lorsqu’ils sont en campagne électorale…
« D’autant plus que la manière dont on «gère» les fonds publics découle aussi de «choix» politiques, philosophiques, idéologiques et sociaux, lesquels sont de moins en moins identifiés et explicités clairement par les partis eux-mêmes lorsqu’ils sont en campagne électorale… »
Et pour cause: Ils savent bien que la population n’accepterait pas la plupart de ces choix qui vont contre ses intérêts. Les dirigeants préfèrent utiliser TINA (There Is No Alternative) pour nous imposer leurs choix, sans nous dire qu’il y a un choix.
Bonjour Mne Legault
Le réaménagement de votre blogue mérite un A+, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y en a pour tous les goûts mais vous gardez toujours ma préférence.
Les gouvernements passent, la police reste ou si vous préférez, les gouvernements passent, les fonctionnaires restent.
Toujours le même gang qui s’accroche aux mamelles du pouvoir avec leur confortable droits acquis au service de l’état. N’essayez pas de faire des changements au Sénat, aux commissions scolaires ou à Hydro- Québec sans frapper un mur.
Que les politiciens promettent une chose en campagne électorale et fassent exactement le contraire une fois élus, c’est comme ça aussi loin que je peux reculer dans mes souvenirs.
Mais voulez bien me dire qui oserait aujourd’hui s’affirmer pour un parti politique comme les amateurs de sport le font arborant une casquette à l’éffigie de leur club préféré?
En dehors d’un congrès libéral, péquiste ou autres, personne n’oserait s’afficher publiquement sans passer pour bord a line.
Jean Charest était reçu dimanche à l’émission Les coulisses du pouvoir, j’en ai profité pour passer la balayeuse et faire de l’époussetage plutôt que de supporter sa prestance suffisante de charmeur de serpents passé date.
Cynisme, voila le mot que je cherchais.
Je vous comprends tellement M. Goyette! Je fais de même: dès que je vois Jean Charest à la télé, je change de poste. Je ne suis plus capable de supporter sa présence ni à la télé, ni à la radio, nulle part!
Merci M. Goyette de m’accorder votre préférence!
Pour l’entrevue en question, l’agacement manifesté par le premier ministre dès qu’il fut questionné sur la commission Charbonneau était assez fascinant.
On sait qu’une bonne partie des gens pauvres ne votent pas toute leur vie durant, avec peu d’avoir, un être malmené par le manque de reconnaissance sociale et par le manque de moyens et de respect celui ci ne croit pas à démocratie. J’ai un ami peu fortuné qui n’a jamais voté de sa vie.
Sans parler ici de personnes totalement brisées par leur milieu de vie familial dans des quartiers délabrées de Montréal qui elles marginalisées ne pensent même plus à la politique. De résilience on leur parlera, leur capacité de suivre le conseil de la résilience sera affecté par leur trop plein de mauvais vécu. Envers la politique comme pour les avis psychologiques, le dialogue entre ces gens blessés et les travailleurs sociaux s’avère très difficile.
Les classe moyennes de leur côté entre pauvreté et richesse capitalisant de façon marqué sur leur portion d’avoir quitte à faire des débordements d’achats par le crédit, ces classes ne se sont pas enrichies depuis la -révolution Thatcher-Reagan- qui a diminué l’assiette fiscale des riches au nom de leur capacité -d’investissement- et ce même si celle ci se retrouve souvent au Mexique et en Chine pour les bas salaires et la réduction du coût pour le travail qui en est corollaire. Les classes moyennes qui sont aussi dépendantes de la protection sociale précisément de l’assurance maladie publique pour pouvoir vivre et être soigné sans se ruiner. Ces classes sont témoins au Québec et au Canada de la dégradation du système public tout en se voyant payer maintenant des franchises de 200 ou 250 dollars annuellement pour renflouer le système. Pendant que l’éducation publique accumule réformes sur réformes, celle ci ne comprend pas comment l’inter action familiale lorsque médiocre fabrique en bonne mesure ce qu’on appelle les enfants en difficulté d’apprentissage ceux qui d’ailleurs sont souvent ciblés comme étant victimes idéales pour l’intimidation par leurs faux camarades. Voter donc pour la classe moyenne devient un exercice qui créé le scepticisme.
Des centaines de milliers de souverainistes sont proprement en désarroi devant un Parti Québécois qui se choisit des chefs peu éclairants les deux derniers et qui désirent gérer le programme d’un gouvernement souverainiste flou. L’idée pourtant d’une constitution québécoise provinciale afin de rappeler les composantes de l’identité québécoise peut servir à un début de nouvelle explication du pourquoi de créer un pays québécois. Elle ne s’est pas avéré suffisante pour la plupart des indépendantistes même si cette approche d’une constitution québécoise moi m’est apparu être un nouveau début. Des souverainistes ne votent donc pas.
Une autre catégorie de gens qui ne votent pas tant que ça appartient à une droite radicale qui condamne en bloc le dit modèle québécois d’intervention de l’État tout comme l’indépendantisme, la préoccupation de la culture. Reste à voir si le mouvement de contestation de la fusion CAQ-ADQ va chez eux se traduire par le maintien de leur abstention de 2007 par refus du PQ mais plutôt principalement en fait de leurs trahisons perçues de leurs idéaux à l’américaine par le PLQ et même par la CAQ.
Correction de date.
Une autre catégorie de gens qui ne votent pas tant que ça appartient à une droite radicale qui condamne en bloc le dit modèle québécois d’intervention de l’État tout comme l’indépendantisme, la préoccupation de la culture. Reste à voir si le mouvement de contestation de la fusion CAQ-ADQ va chez eux se traduire par le maintien de leur abstention de 2008 par refus du PQ mais plutôt principalement en fait de leurs trahisons perçues de leurs idéaux à l’américaine par le PLQ et même par la CAQ.
Sur le vote pour le Parti québécois, en chiffres absolus, il en aura perdu un peu plus de 600,00 entre 1998 et 2008.
Et même entre 2007 et 2008, même s’il est passé de 28 à 35% des voix exprimées à ces deux élections générales, en nombre absolu, il n’avait regagné qu’un peu plus de 10,000 voix.
En 2003, 2008, la participation tombe de 71 à 57%. Record en deux temps.
Constat élémentaire: les chefs politiques de ces années là n’inspirent pas confiance.
De Landry à Charest qui en triple dose d’impopularité a su avoir le dessus sur des chefs peu convaincants comme Boisclair, Marois et Dumont.
Un Charest soutenu par la base anglo-allophone parce qu’autrement il ne serait plus ce qu’il est pour notre malheur.
Abstention et division des francophones: le jeu de cartes des libéraux pour le pouvoir.
-Et même entre 2007 et 2008, même s’il est passé de 28 à 35% des voix exprimées à ces deux élections générales, en nombre absolu, il n’avait regagné qu’un peu plus de 10,000 voix-.
Les deux causes proposées: l’identité du PQ sur le pilote automatique et la faiblesse pour 2008 de Pauline Marois comme chef attractif.
Troisième intervention limite!
Pour dire qu’il y a Québec la capitale en guerre contre le PQ, depuis 1998, une portion appréciable des 600,000 voix perdus provient de la capitale.
Et d’après le sondage Léger, à Québec la CAQ récolterait 46% des voix et le PQ finirait avant dernier avant Québec Solidaire avec 14% de suffrages appréhendés!
On déteste le PQ et le Bloc à Québec en pleine zone francophone.
Merci les radios-poubelles de la capitale.
Pour éviter toute interprétation erronée, dans mon commentaire précédent, au lieu de MERCI AUX radios-poubelles, j’aurais dû écrire GRÂCE AUX radios-poubelles.
Je m’explique. Il y a un gros déséquilibre dans les médias québécois.
Les souverainistes devraient commencer à comprendre que pour gagner ça prend des moyens efficaces de propagande comme les fédéralistes en possèdent.
Tant que les souverainistes ne contrôleront pas une partie de l’information soit par une station de télé, radio ou des journaux, on ne pourra pas empêcher les journaux privés et les radios-poubelles de faire la job de bras aux souverainistes à longueur d’année.
Il faut contrer le travail de sape continu des médias, inféodés au fédéralisme invasif et centralisateur, qui s’acharnent à rapetisser le Québec et à ralentir sa marche vers la souveraineté.
En effet.
Comme je l’écrivais le 19 sept., l’abstention est un phénomène qui joue peut-être plus qu’on ne le pense…
http://voir.ca/josee-legault/2011/09/19/un-nouveau-parti-independantiste-est-ne/
Correction:
Dans ce commentaire, il fallait évidemment lire 600,000 et non 600,00
Sur le vote pour le Parti québécois, en chiffres absolus, il en aura perdu un peu plus de 600,00 entre 1998 et 2008.
Et même entre 2007 et 2008, même s’il est passé de 28 à 35% des voix exprimées à ces deux élections générales, en nombre absolu, il n’avait regagné qu’un peu plus de 10,000 voix.
PQ…PLQ
le monde yé tanné..
Pourquoi est-ce qu’il faut que j’arrive toujours si tard sur votre blogue, dame Legault, lorsque vous abordé quelque chose d’aussi fondamental que le taux de participation lors des élections générales, au Québec?
Enfin, je vais prendre quelques lignes pour vous confirmer qu’en tant que militant – tant au niveau fédéral que provincial – et en tant que candidat pour un « single issue party » à ces deux mêmes niveaux de gouvernement; je peux vous dire une chose qui pourrait expliquer le faible taux de participation ou, devrais-je dire, d’implication de la population dans la politique traditionnelle.
D’après moi et d’après cette brève expérience que j’ai eu, dans toutes les circonstances au cours desquelles j’ai dû intervenir, je me suis rendu compte d’une chose: les gens ne savent pas – non pas pour qui – mais surtout pourquoi voter.
Les gens qui hésitent ne le font pas parce qu’il ne comprenne pas ou qu’il ne lise pas les brochures politiques.
Au contraire, en faisant mon porte à porte, j’ai souvent rencontré des gens très très intéressé et bien informé des enjeux.
Ce qui devrait être une fierté pour la communauté journalistique québécoise.
Les médias font un bon travail d’information.
Toutefois, en politique comme en religion, le désengagement des églises est massif.
Et comme les curés se demandent si le latin est responsable de la désertion, les politiciens s’accusent mutuellement de parler une langue ou un jargon incompréhensible affublé d’une tonne de chiffres indéchiffrables.
Encore là, non, c’est plutôt erroné comme perception sur le terrain.
Non, je vous le dis, dame Legault, ce qui écoeure le bon peuple, c’est de sentir qu’il vote pour rien. Inutilement.
C’est de se dire que l’homme ou la femme engagé pour les défendre s’en va en fait avaliser la décision du boss qui les a mis à la rue, du proprio qui les a crissé dehors (si ça arrive encore) ou autre type d’abus de pouvoir que le contre-pouvoir que devrait être la politique n’arrive plus à être.
Je lis en ce moment un magazine décapant qui dégage en profondeur tous les mécanismes de lobbyismes qui parasitent et pervertissent l’une des plus belles constitutions du monde, celle des États-Unis, et qui permet à une poignée de personnes de faire ce qu’ils veulent des pauvres diables que nous envoyons se faire tenter par Pierre-Jean-Jacques par des multinationales qui ne voient JAMAIS leur pouvoir ou leurs responsabilités remises en question dans les cas de corruption.
Celui de Brian Mulroney m’a d’ailleurs toujours fasciné puisqu’on n’a semblé percevoir les agissements du commanditaires du tentateur du p’tit gars de Baie Comeau comme étant naturels ou comme allant de soi de la part d’une sacro-sainte entreprise privé. Privée de morale et de principes, semble-t-il.
Bref, cet exemple mis à part, je crois que ce qui fait directement de ce taux de participation le symptôme de la perdition de notre politique en Occident, pas seulement au Québec, c’est de VOIR la politique abdiqué son pouvoir de contre-pouvoir, d’empêcheur d’entreprendre en rond, et le VOIR donner l’aval à des projets complètement aberrants ou bloquer des rénovations essentielles au bien commun.
Et là, trouver un coupable, encore une fois, ne donnera rien. Trouver un responsable capable d’attirer d’autres individus responsables à sa suite, ce sera tout un ouvrage… Mais qui sera assez fou pour flamber son temps libres pour une lutte de libération nationale lorsque tout est tellement plus simple de regarder le monde changer en tant que spectateur fantastique, stupéfié par ses moyens de communication, mais incapables de trouver les bonnes personnes pour parler en son nom.
Au plaisir de vous lire à nouveau dans un autre billet…
J’abonde dans le même sens que Steve Boudrias. Moi, vieux radoteux, je n’arrête pas d’énoncer des analyses dans lesquelles je fais interminablement appel au concept de DÉSENCHANTEMENT, lequel convient mieux que le concept de «cynisme».
Et comme je l’ai déjà dit et écrit, la vague orange des dernières élections fédérales a été liée, selon mon humble avis, à un espoir de «ré-enchantement» de la politique. Qu’on l’aime ou non, Jack Layton a su, de manière démagogique ou non, jouer sur les fibres de l’espérance et de l’enchantement. Il donnait l’impression d’être un homme intègre, un peu perdu dans cet univers «gomery-esque».
Dans le même sens je dirais qu’Amir Khadir a été, dans une certaine mesure, limitée, un facteur de «ré-enchantement» dans cet univers gouverné et contrôlé par la clique à Charest, par la coterie des «charest-gnards».
Mon peuple n’est pas si minable que ça. Lors du référendum de 1995, le taux de participation a dépassé le 90%, ce qui a laissé ébaubis de nombreux étrangers qui s’intéressaient à la société québécoise.
Je radote et je redis que certains politiciens intègres et brillants doivent émerger. Et ces lascars doivent être des éléments de «ré-enchantement».
JSB
Je pense que le très faible taux de paticipation à la dernière élection au Québec résulte surtout du vote péquiste qui est resté à la maison.M.Boisclair avait eu une très mauvaise campagne en plus de perdre l’ appui des membres qui l’avait porté à la direction du PQ..
Vrai aussi qu’ en générale, le peuple est tanné de tout ce cirque libéral où certains obtiennent des privilèges alors que les taxes augmentent pour tout le monde.On sent vraiment un vent de changement à venir et il est bien difficile de prédire quelle équipe obtiendra cette confiance.L’ avantage devrait revenir à Mme Marois car elle possède l’ équipe et l’ expérience du pouvoir.Si elle continue à se flageller de la sorte et de vivre encore des défections(ce que je doute), elle sera encore dans l’ opposition et n’aura d’autre choix que de démissionner.À la prochaine élection, on vivra encore une vague dans un sens ou dans l’autre.
Il y a aussi une absence de messages porteur d’avenir qui nous font rêver.En cela, la question nationale est évacuée complètement alors qu’ il serait possible de le faire via un renouvellement du fédéralisme.
Le taux de participation à la prochaine élection nous donnera une bonne idée de la tolérance des Québécois à la dilapidation de ses avoirs, en impôts, taxes et en ressources naturelles, de la tolérance des Québécois face à une gouvernance digne d’une république de bananes, la tolérance des Québécois à l’intendance toujours coloniale de la Province of Kwibek, de la tolérance des Québécois face à la louisianisation du peuple québécois par le Rocanada, la tolérance des Québécois face à la pleutrerie et la putasserie politiques de ses élites de toutes les sphères d’activités de notre collectivitté, bref la tolérance des Québécois de l’intolérable.
À moins d’une catastrophe la jetant à la rue, la colonie de vers de terre, bien allongée dans son Lay-z-z-z-z-z-Boy, restera encore dans son trou, à ronfler les gaz de schistes lors des prochaines élections..
Je crois que la complexité des enjeux globaux fait en sorte que les gens n’ont plus le temps nécessaire pour comparer l’offre politique. Les personnes ayant cette possibilité, sont devenus trop peu nombreux.
L’option souverainiste ayant du plomb dans l’aile, la présence de repères pour ceux et celles qui se fient à leur environnement immédiat, pour se faire une idée s’est effritée.
Face à une certaine confusion et à la perte du sens éthique, trouver la bonne raison pour aller voter est de plus en plus difficile à identifier.
Le premier ministre Mackenzie King était ennuyant comme la pluie en hiver et aussi inspirant qu’une tache de boue sur un vêtement noir. Pourtant, les Libéraux sont restés au pouvoir pendant deux mandats : 1921-30 et 1935-48.
Blâmer le chef est trop facile. Ce n’est pas le chef, c’est la conjoncture, l’air du temps. Mais ça, c’est dure à encaisser. Une couleuvre qui s’avale mal. 🙁
Un peu de réalisme ne ferait pas de tort.
Mme Legault Merci !
Je partage vos appréhensions quant à la volatilité et l’anémie collective de l’électorat. Manque de communication entre les Nations, manque d’originalité des uns, manque de discipline des autres … ?
Nous sommes embourbés dans un conflit de fond que certains voudraient régler en n’en parlant pas. Il est nécessaire de sortir des ces mésententes constitutionnelles avant de pouvoir penser faire le focus sur les enjeux internationaux qui régentent le développement des Nations.
Les Premières Nations, les Francophones, les Anglophones, les Saxons, les autres, on habite tous le même territoire. Il est primordial de s’unir. Tant en région, que dans la Capitale, que dans la Métropole. Et si la classe politique prend du vert de gris, c’est cette union qui la nettoiera. Et si la constitution prend du vert de gris, c’est aussi cette union qui la nettoiera.
Le jour du vote, il faut aller voter ! Et choisir le candidat après avoir lu son curriculum vitae, ainsi que le programme de son parti. C’est peu de discipline que l’on demande le jour du vote. Choisir la personne qui parlera en votre nom jusqu’aux prochaines élections.
Un peu d’sel, un peu d’poivre, p’is l’affaire pourrait être ketchup..
A mon avis il est grand temps de faire le vote électronique .On fait tout sur l’internet et se déplacer pour plusieurs devient un obstacle oui car pourquoi se déplacer quand tout serait réglé en votant à domicile.
Pourquoi aussi donner la main à des gens non intéressés mais opportunistes avec des sourires faux.
Le vote électronique serait le test pour savoir si oui ou non la politique est un désintéressement ou engagement.
Me direz-vous comment faire ce vote électronique? L »Adq l’a fait et la technologie est capable de faire tout ça dans les règles.
Excellente idée Mme Thibodeau en sondocratie, en médiocratie: Voter en ronflant dans notre Lay-zzzzzzz-Boy…Bâzwell! La colonie de vers de terre n’est pas sortie de son trou.
J’aimerais reprendre encore une fois ce que je dis dans mon commentaire approbateur portant sur le texte de Steve Boudrias. Je trouve que de nombreuses personnes sont trop sévères lorsqu’elles parlent du peuple québécois ou de l’électorat québécois. Après tout le caca qu’ont lancé un peu partout de nombreux politiciens, tant au fédéral qu’au provincial, il y a de bonnes raisons d’être un peu méfiant.
À la télé (RDI) je viens tout juste d’entendre un homme du comté de celle qui a décidé de quitter le NPD pour aller chez les libéraux. Il se promettait de ne plus jamais voter de sa vie.
JSB
Je trouve très rafréchissante l’idée de cette pétition qui circule dans cette région exigeant la démission de la transfuge libérale, il y a apparament 2,000 signatures d’amassées. Au moins les électeurs ont une chance de faire bouger les choses et de démontrer qu’ils ne sont pas tous des endormis.
Je suis totalement d’accord avec vous, Mario Goyette!
JSB
Quand on voit un « lucide » Lucien, un Rebello, un Legault aller contre les intérêts primordiaux du peuple québécois, ou un Couillard, une Normandeau, un Whissel aller magouiller au profit du privé, les gens deviennent cyniques face aux politiciens; ils ne voient plus l’importance des convictions capitales et sincères de la majorité des politiques et ne s’intéressent plus à la démocratie. Le malheur c’est que dans mesure où la démocratie perd du terrain, c’est la dictature que s’installe…
Désolée je me suis trompée sur le sujet .Erreur de blogue.
Peut-être devrions nous instituer la règle suivante : Tout député qui quitte le parti sous la banière duquel il s’est fait élire, devra faire face à son électorat lors d’une élection complémentaire.
Cela refroidirait certains et serait justice pour les électeurs qui ont voté pour ce candidat parce qu’il était membre de ce parti avant tout.
Trop de politiciens sont comme des poules sans tête. Peut-on alors se surprendre que les citoyens décrochent de la politique ?
Voici ce que je lis dans ma boule crystal.
–Prochaine grande réunion des péquistes : Marois est terriblement malmenée;
–Marois annonce qu’elle reste en poste m,algré la grogne qui s’amplifie;
–Charest attend un mois environ et déclenche des élections;
–Le PQ est pris les culottes baissées !
–Élections générales : CAQ premier, PLQ deuxième, PQ troisième
–Marois n’a pas été rélue et elle démissionne; il ne reste qu’une poignée de députés péquistes;
–Les militants souverainistes implorent Duceppe qui refuse;
–Course à la chefferie du PQ est un désastre;
–Duceppe cré un nouveau parti souverainiste;
–Legault perd continuellement des plumes;
–Charest est disparu;
–Commission Charbonneau commence à produire des effets;
–La ferveur souverainiste remonte continuellement;
–On recommence à parler d’un référendum gagnant;
– ….. Ma boule de crystal est devenue obscure 😉
–Remontée
Cher M. Anonymus,
Vous devriez vous engager à Poudlard, l’école des sorciers de Harry Potter. Vous pourriez remplacer Mme Treelaney, professeur de divination.
Votre scénario est malheureusement crédible.
Vivement les jours chauds que j’aille oublier tout ça sur un terrain de golf.
Anonymus
Très possible ces prédictions.
Les plaques tectoniques bougent de plus en plus.
J’attends donc voir ce qui se passera durant au moins la prochaine semaine.
Mais une chose est certaine, il y aura du mouvement. Gardons donc les yeux et l’esprit ouverts.
Peut-être assisterons-nous à un séisme ou peut-être juste un pétard mouillé (ou à la farine è la mode de bobinette).
En attendant, observons aussi les manoeuvres des conservateurs pour infiltrer l’administration de Montréal. Ça commence à ne pas sentir bon là aussi …
Pour continuer dans les prédictions, voici celles de Madame Minou: (Elle ressemble à Francine Grimaldi) 😉
-Pauline Marois ne sera jamais Première ministre.
-Duceppe l’aura remplacé d’ici deux à trois semaines, pas de course à la chefferie, du plogué direct, mesures d’urgences obligent…
-Une purge des rangs du parti suivra, pour éliminer ceux qui n’appuyaient pas le putchiste au yeux d’acier, histoire de pouvoir montrer une façade d’unité…
-Et tout sera beau dans le meilleur des mondes. Ca sera »en route plein gaz vers la souveraineté! Fonçons vers le soleil! Yess »!!