La possibilité pour Gilles Duceppe de diriger le PQ d’ici la prochaine élection – qu’elle fut réelle ou non – fut réglée par les effets politiques de la «une» de La Presse de samedi: «Duceppe dans l’embarras. Utilisation douteuse des fonds publics» et de l‘article en page A-3.
Dans ce dernier – le fruit d’un coulage -, on y apprenait que M. Duceppe avait payé le directeur général du Bloc à même le budget de la Chambre des communes. Le même jour, la «une» du Devoir faisait état d’un «duel décisif entre Marois et Duceppe». Sur mon blogue, dans les jours précédénts, j’analysais moi-même le «combat Duceppe-Marois».
Mais dès dimanche, Gilles Duceppe, constatant que son «intégrité» était remise en question, pliait bagage. Le NPD exigeait quant à lui une enquête.
Or, ce matin, la «une» du Devoir titrait: «Duceppe aurait suivi les règles».
Notons, en passant, que les deux articles en question, celui de La Presse et celui du Devoir, sont rédigés au conditionnel. La Presse avançait que cette pratique de Gilles Duceppe «violerait» les règles de la Chambre des communes alors que Le Devoir avance que M. Duceppe «aurait» suivi les règles.
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Or, si ce que Le Devoir rapporte s’avérait fondé, l’«affaire» Duceppe sera-t-elle alors passée de «scandale» à pétard mouillé en 72 heures à peine?
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Autant l’ex-député bloquiste Michel Guimond au 98.5 que l’ex-député bloquiste Pierre Paquette dans ce même article du Devoir de ce matin, entre autres, estiment que le coulage à la base de l’article de La Presse proviendrait des rangs bloquistes eux-mêmes. Donc, de la «famille» souverainiste. Et ce, dans le but, toujours selon M. Paquette, de «déstabiliser Gilles Duceppe».
Conclusion: opération réussie.
Quant aux conséquences pour le PQ, les prochaines semaines en traceront sûrement un portrait nettement plus précis…
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Cela étant dit, cet épisode est loin, très, très loin, d’être le premier au monde où un règlement de comptes politique passe par un coulage dans les médias… C’est de la routine. Pure.
Dans cette forme classique de mercenariat politique, le coulage provient souvent des mêmes rangs que la personne visée, et peut s’en prendre à qui d’un chef, qui d’un conseiller, qui d’un député, qui d’un ministre, etc.. Il arrive aussi que pour les individus qui en sont victime, les conséquences sur leur vie et leur carrière soient dévastatrices. Parfois à court terme, parfois à plus long terme. Mais les effets se font aussi sentir sur la dynamique politique elle-même.
Pour reprendre l’observation de Pierre Paquette, n’est-ce pas là le but visé par la ou les sources d’un coulage de ce type?
Difficile de demander aux médias de ne pas publier ce genre d’information. Si elle s’avère fondée.
Mais il faut en même temps donner le contexte et voir si l’accusation qui se cache derrière l’information se vérifie dans les faits. Ex.: si on avance, même au conditionnel, que tel geste violerait ou suivrait telle règle, il importe de préciser quelle est cette dernière. Question de savoir de quoi l’on parle. Et question de ne pas risquer inutilement des réputations.
C’est ce que ma collègue Josée Boileau – rédactrice en chef au Devoir -, signifiait ce matin sur Twitter en soulignant respectueusement qu’il aurait aussi fallu «vérifier la règle» régissant les dépenses des bureaux de chefs de parti à Ottawa. Comme l’on fait, ajoutait-elle, Le Devoir d’aujourd’hui et hier, l’émission 24 heures en 60 minutes de RDI.
Par contre, pour ce qui est de l’interprétation des dites règles, ce sera bien évidemment pour la suite de cette histoire…
Ce qui finira peut-être par répondre à la question posée ci-haut par le titre de mon billet.
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Je ne suis pas de ceux qui rêvent du retour de Gilles Duceppe. Je pense plutôt qu’il faut donner la chance au sang neuf de se faire valoir : donc, je suis pour un congrès à la chefferie.
La dernière décision de G Duceppe nous prouve hors de tout doute qu’il connaît moins bien les Québécois que les canadians.
Depuis des lunes, les Québécois ont prouvé qu’ils aiment les victimes. René Lévesque était le prototype même de cette victime, un agneau que l’on mène au bucher, et les Québécois l’ont adoré et vénéré. En guise de comparaison pédagogique, Pierre Falardeau et Pierre Bourgault n’étaient pas des victimes.
Au moment où Gesca, Desmarais et les autres étaient en train d’en faire une véritable victime avec leurs attaques sournoises, Gilles Duceppe choisit d’annoncer qu’il n’a plus aucune velléité politique. Erreur ! Grave erreur !
Les problèmes du PQ ne sont pas liés exclusivement à Mme Marois, mais bien plus au Plan de gouvernance souverainiste, cette aberration étapiste 21e siècle. Le seul moyen de se débarrasser de ce Plan étapiste, c’est de dire au revoir à Mme Marois, de faire tabula rasa de tous nos a priori et d’adopter un véritable Plan d’accession à l’indépendance.
C’est ce que je nous souhaite.
Maintenant qu’il est dit que le Bloc n’aurait pas transgressé les règles d’utilisation de fonds réservés aux travaux de la House of commons, que pour rétablir réputation d’intégrité de Gilles Duceppe le NPD demande une enquête d’un comité de cette chambre, pourrait-on mener cette éventuelle enquête sur l’utilisation des fonds alloués à tous les partis représentés à cette chambre sur les dix dernières années ?
Bien sûr, qu’on peut le faire…
Mais finissons d’abord le boulot qui est sur la table. Il y a maintenant deux versions à cet épineux problème; Celle de La Presse et celle du Devoir. Une de ces deux sources se trompe, c’est mathématique. Avant de vouloir tout repasser au peigne fin, assurons-nous que Gilles avait bel et bien mis la main dans la boîte à biscuits… On ne se fera pas prier ici!
Je trouve qu’il s’est désité de la course très rapidement. Je ne serais pas surpris que tout çà ait été télécommandé par le PQ en catimini…
Quel feuilleton!
En tant que fédéraliste, le fait que Marois reste à la barre me fait sourire. 😉
M. Duceppe s’ est désisté très rapidement..aurait- il ou le Bloc sous lui autre chose à cacher. Vous savez quand on attaque les autres mais on se vante d’ etre plus propre, faut être prudent. La magouille en politique est toujours au rendez-vous, que ce soit n’ importe quel parti.
Ce qui pourra être «sympathique» aux uns pourra être «antipathique» aux autres. Rien à voir avec les défauts ou les qualités. Tout simplement une question de «fréquences», de «longueurs d’ondes» entre le sujet et le récepteur. On parlera également d’«atomes crochus».
Personnellement, Gilles Duceppe ne m’a jamais été «sympathique». Je n’ai rien contre lui, ni rien pour. C’est comme ça, sans plus.
Cela dit, je déplore par contre la turpitude dont il vient de faire les frais. Si le coup est venu de ses soi-disant «alliés», du camp souverainiste, eh bien je dirais qu’avec des amis pareils on n’a pas besoin d’ennemis.
J’espère que Gilles Duceppe saura démontrer sa probibité dans cette affaire. Ce n’est pas parce qu’il ne m’est pas «sympathique» que je le considère pour autant fourbe. Et, aussi, que la ou les vile(s) crapule(s) ayant orchestré le lynchage sera ou seront sous peu débusquée(s).
Si le domaine de la politique pouvait un jour être débarrassé de ce qui s’y agglutine comme ordures et magouilleurs, peut-être que de meilleurs et plus qualifiés candidats songeraient plus sérieusement à se présenter. Mais je ne retiendrai pas mon souffle en attendant…
On s’ennuie de Ben Bradlee (RE: All teh President’s men »)
Si c ‘est la vérité que seulement 2-3 personnes au Bloc étaient au courant de ce fait…M. Duceppe connait donc son
Marcus Junius Brutus, La Presse n’ a publié que les faits donnés par cet ennemi.
Excellent billet!
Par contre : voilerait ou violerait?
Merci pour le bon mot et la correction!
Merci pour le bon mot et pour la correction!
Maintenant que le pétard est mouillé, ça devrait redonner le goût à M. Duceppe, de redevenir disponible à remplacer Mme Marois comme chef du PQ sauf sil es députés ne veulent pas de lui à cause de sa réputation de Denise Filiatrault masculin.
Je le verrais avec Option nationale… Mais je rêve!
A toute chose, malheur est bon.
Si personne ne connaissait le leader parlementaire du NPD. Jo Comartin, maintenant c’est chose faite.
Ce personnage repoussant et représentatif des plus purs fédéralistes de sa majesté la Reine à Ottawa essaie de se faire du capital politique à l’unisson avec les libéraux et les conservateurs dans un tribunal digne de l’inquisition sans donner aux bloquistes le droit de se défendre d’égal à égal. Le NPD au Québec, oubliez-ça, c’était une erreur de parcours dans le très long chemin du Québec vers son indépendance.
OTTAWA – Le NPD a officiellement réclamé une enquête, lundi, sur les allégations d’utilisation de fonds publics à des fins partisanes qui planent sur l’ex-chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe.
Le député et leader parlementaire du NPD, Joe Comartin, a écrit une lettre au président de la Chambre des communes, dans laquelle il lui demande de donner au Bureau de la régie interne le mandat d’enquêter sur cette affaire. Selon lui, il y a lieu de croire que des fonds auraient été dépensés de «manière inappropriée».
«Je suis préoccupé par cet abus potentiel de ressources de la Chambre des communes à des fins partisanes», écrit M. Comartin qui est aussi porte-parole du Bureau de la régie interne.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiquefederale/archives/2012/01/20120123-203136.html
J’ai appris qu’il y a une plainte de déposée contre la presse de Gesca,c’est à suivre.
Pour info:
http://fr.canoe.ca/archives/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/2012/01/20120124-171518.html
Parmi les démissionaires péquistes, seul Jean-Martin Aussant s’élève au-dessus de la mêlée. Tant qu’aux autres, passons…
Mme Legault, voici le réel scandale qu’il faut sans cesse décrier:
Montréall, le 18 janvier 2012 – « Les Québécoises et Québécois viennent encore une fois de se faire imposer une décision unilatérale du gouvernement fédéral qui leur enlève la capacité de choisir comment utiliser les impôts qu’ils envoient au gouvernement canadien.» Gilbert Paquette, président des IPSO (Intellectuels pour la souveraineté).
Le gouvernement du Rocanada vient de décider unilatéralement qu’à partir de 2017, son déficit budgétaire étant alors résorbé selon ses prévisions, qu’il réduira ses transferts en santé au Québec. Les transferts en santé d’Ottawa aux provinces ont été créés à l’origine d’un trop perçu de revenus en taxes et impôts prélevés, bon an, mal an, directement de nos poches.
Les Québécois envoient au gouvernement d’une autre nation la moitié (50%) de leurs taxes et impôts, 60$ milliards en 2010-2011, mais ce dernier décide de ce qu’il va en faire selon ses priorités. Le gouvernement du Rocanada peut décider de dépenser dans des domaines non prioritaires pour le Québec ou carrément créer des dépenses qui doublant ou venant à l’encontre de celles faites par le gouvernement du Québec.
Cette dépendance budgétaire nous est imposée unilatéralement par la constitution du Rocanada (à laquelle nous n’avons jamais adhéré), privant ainsi le gouvernement du Québec de ses capacités d’agir en possession de 100% de ses ressources budgétaires. Il y a pourtant une solution pour sortir, en ce début de XXIe siècle, de cet anachronisme historique qu’est le colonialisme. Garder nos taxes et impôts chez nous et décider nous-mêmes de l’emploi, non seulement de 50%, mais de la totalité de nos ressources budgétaires, pour la santé, l’éducation et toutes les autres responsabilités de l’État d’un pays normal, souverain.
Cela s’appelle l’indépendance du Québec qui nous permettra de faire nos propres choix en fonction de nos besoins réels. Ce projet bénéficie toujours d’un appui considérable (43% selon le plus récent sondage de Léger marketing avec une question sans référence à un partenariat). Rien d’étonnant quand on constate l’arrogance du gouvernement du Rocanada ignorant le Québec, bafouant notre langue et nous imposant des décisions qui vont à l’encontre de nos choix collectifs.
Certains Québécois, même conscients que pour exister dans le monde nous devons être à la table des nations où se prennent les décisions d’intérêt planétaire et assumer pleinement nos responsabilités comme nation francophone d’Amérique du Nord, craignent toujours un tel « fardeau » que procure l’indépendance d’un pays, et étrangement ce sont les premiers à taxer les indépendantistes de fermeture sur le monde.
Maintenant que l’affaire est considérée honnête,, tous nos partis politiques vont faire payer leurs directeurs généraux, directement avec nos impôts, comme l’a fait le Bloc.
Le NPD ne le pourra pas, il a jugé Duceppe sur ce sujet! 🙂
L’affaire Duceppe devient, la job de bras de La Presse. Très bien exposé sur Vigile.net par Me Pierre Cloutier (qui fut aussi journaliste) et M Richard Le Hir. Ce dernier semble avoir dérangé puisque Marissal lui consacre une réplique qui semble bien confirmer que l’info aurait été coulé de l’intérieur :
« Pas de fuite, pas d’histoire. Et, visiblement, cette fuite vient de l’interne.
Certains n’ont pas besoin des médias pour se couler »
http://blogues.cyberpresse.ca/marissal/2012/01/24/qui-a-torpille-duceppe/
….
Faut vraiment que La Presse soit sur la défensive pour pointé en direction de leur source pour ce disculpé d’un manque éthiqe flagrant !
À suivre…
M. DanielM, le NPD peut changer d’idée, il ne serait pas le premier parti politique canadien à faire ça. Ils le font même tous, principalement si c’est une prmesse électorale à ne pas tenir, comme une résolution du Jour de l’An.
@Gilles Bousquet
Je sais, j’étais ironique!
Mais avant de changer d’idée, le NPD, qui se paie des appels enregistrés pour écoeurer son vire-capot (faudrait vérifier les factures!), doit au minimum en avoir quelques-unes de fermes…
C’est mal connaître M. Duceppe et insulter tant son intelligence que la nôtre, pour croire qu’il aurait commis une faute aussi grossière (Depuis 7 ans en plus sans dénonciation). Tous les Indépendantistes québécois sont surveillés de près, a fortiori leurs porte-parole. La Presse (Gesca) est à la solde des « Fédérastes » du Québec (Tout le monde le sait) et ici, cette fausse nouvelle vise surtout à noircir l’option souverainiste (En salissant M. Duceppe) qu’à profiter à Mme Marois. À ce sujet, l’entourage de Mme Marois (Ou elle-même) n’avait aucune raison d’ « abattre » M. Duceppe, car aucun député du P.Q. ne s’était prononcé formellement en faveur de sa venue comme chef de ce Parti.
Dans les circonstances, qui peut me dire ce qui a pris à M. Duceppe de virer de bord si rapidement au sujet de son intérêt à remplacer Mme Marois ? Est-ce qu’il pourrait encore changer d’idée pour revenir à son désir de la semaine passée en disant, à bien y penser, je suis encore intéressé par le job à Pauline mais seulement si elle peut s’en aller ?
Faudrait que Gilles Duceppe soit une sacrée girouette, plus encore que ce qu’il a plus ou moins déjà démontré en quittant presque le Bloc pour aller tester la température de l’eau du côté de la chefferie du PQ, pour ensuite retourner bredouille au Bloc, pour jusqu’à tout récemment faire part de sa «généreuse» disponibilité au PQ (pour le cas où sait-on-jamais-hein?) et déclarant maintenant que c’en était définitivement fini de tout ça…
Et puis, le PQ est un tel nid de guèpes, Monsieur Bousquet, qu’il faudrait être somnambule ou lunatique ou tout simplement cinglé pour vouloir de son propre chef s’y aventurer. Accéder à la chefferie du PQ, c’est la quasi-certitude de mal terminer sa carrière politique – à moins que l’on prenne les devants et que l’on démissionne avant le putsch prévisible.
(Sans oublier qu’ici, au Québec, il semble que les «girouettes» n’aient pas très bonne réputation.)
À M. Perrier et à ceux que ça pourrait inéresser :
M. Jacques Parizeau, lors de la campagne référendaire de 1995, avait laissé l’avant-scène à Lucien Bouchard en le nommant futur négociateur de la souveraineté mais, il n’avait pas laissé SA place à M. Bouchard comme chef du PQ. Mme Marois offre une affaire semblable à M. Duceppe mais M. Duceppe refuse depuis plusieurs mois. S’il ne devient pas chef du PQ, il ne veut plus rien savoir de contribuer à la simple souveraineté du Québec au PQ « sa séparation du Canada ».
Conclusion : Messieurs Bouchard et Duceppe ont, tous les 2, la mèche courte mais, faut avouer que M. Bouchard a été plus flexible que M. Duceppe l’est, en acceptant, lui, de jouer le deuxième violon, ce qui a augmenté de beaucoup le résultat du OUI en 1995.
À présent, M. Duceppe, en refusant l’invitation de Mme Marois, aime mieux risquer les chances du PQ et LA cause, à la prochaine élection. Est-ce qu’il va finir par accepter l’ouverture de Mme Marois à son endroit, à la place de bouder dans son coin parce que, pour LUI, c’est la chefferie ou rien ?
Certaines personnes, celles qui se lèvent la nuit pour le haïr, sont certainement déçues de constater que M. Duceppe se retire, peut-être pour un temps, de la vie politique. Ça se comprend bien, elles voient leur principale cible disparaître.
Des vautours volent au-dessus de ce qu’ils croient être un cadavre. Plus bas, sur terre et le nez dans la poussière et souvent dans fange, d’autres coprophages frétillent déjà à la vue des hypothétiques lambeaux qui leur serviront, c’est ce qu’ils espèrent, de lieux où laisser leurs déjections malodorantes. Nous n’avons qu’à lire certains commentaires pour s’en rendre compte.
Personnellement, je tiens Gilles Duceppe en haute valeur. Je suis profondément convaincu qu’il aurait été le politicien le plus apte à remettre le Québec sur ses rails à tous les points de vue. Non pas que d’autres n’ont pas de valeur. Mais je crois qu’il les dépassait tous.
Je me désole donc de le voir se retirer de l’arène politique et je crois sincèrement que c’est tout le Québec qui y perd énormément.
Mais je le comprends. Il est attaqué de tous les côtés, tant par ses ennemis fédéralistes que par ses amis souverainistes. Un tel traitement est généralement réservé aux personnages trop importants qui risquent de faire de l’ombre à trop de petites personnes.
Les petites magouilleuses et les petits magouilleurs souverainistes sont donc bien heureux de le voir rentrer sur ses terres. Les fédéralistes évidemment le voient comme l’incarnation absolue du mal. Tout autre adversaire que lui est donc hautement souhaitable.
Alors que l’homme soit fatigué de se faire crucifier est tout à fait compréhensible. Dans toute l’histoire de l’humanité il n’y en a eu qu’un qu’on a fait un dieu après l’avoir crucifié. Il n’y en aura pas d’autres.
Alors reposez-vous M. Duceppe. Profitez de la présence de votre famille et de leur amour. Profitez-en pour prendre des forces, au cas où … 😉
«Si je vous ai bien compris, vous êtes en train de dire à la prochaine fois …»
Très beau texte rédigé par Anonymus.
C’est une honte de lire certains supposés souverainistes et d’y voir leur complaisance.
Et dire que ces mêmes souverainistes ont même eu le culot d’écrire que le pseudo d’Anonymus était hypocrite.
En tout cas des vire -captots il y en a partout.Et ces vire-capots sont les premiers dépendamment du blogue à écrire en fonction de leurs petits amis.
Merci. Vous parlez des vire-capots avec raison. Mais n’oublions pas les «sépulcres blanchis» de la fable chrétienne. Comme disait un grand homme, ces personnes, comme les abeilles, ont le miel à la bouche et le dard bien caché.
Bien oui Anonymus, c’est gentil d’offir le repos à M. Duceppe comme d’autres anciens chefs souverainistes, en repos : Monsieur Lévesque, qui repose en paix, Messieurs Parizeau et Landry, en principe, en repos, mais qui s’activent à sortir Mme Marois de la chefferie du PQ plus Messieurs Bouchard et Boisclair, pas du tout en repos, qui s’activent encore au gaz…de schiste.
À quoi rime votre commentaire ? Vous évoquez des faits que tout un chacun connait très bien. René Lévesque est décédé. Y a-t-il quelqu’un (sauf vous peut-être) qui l’a oublié ?
Quand à M. Parizeau, il s’occupe très bien son vignoble et quand il parle on l’écoute. Quant aux deux autres ils m’importent peu.
Alors mis à part occuper l’espace, qu’apporte sur ce blogue votre commentaire que je comprends sûrement très mal ? Qu’avez-vous voulu démontrer M. Bousquet ? Comme à l’évidence je suis moins intelligent que vous, je serais bien contente de lire vos intelligentes explications.
Plus j’y pense, plus je suis convaincu que toute cette affaire a été télécommandée de l’intérieur du PQ. Une pierre deux coups: On élimine Duceppe, et on peut blâmer les fédéralistes et les médias qui leurs sont favorables.
De son côté, Duceppe sort gagnant quand même en n’ayant pas à hériter de la merde potentielle qui vient avec le pouvoir (L’obligation de prendre des décisions impopulaires) et se retire en martyr blessé.
La Presse a aujourd’hui relancé cette nouvelle à la lumière de nouveaux éléments. Le Devoir est muet actuellement là-dessus. Ils vont probablement en parler demain ou après-demain seulement.
J’espère que vous vous rendez compte que votre thèse ou que son antithèse sont aussi potentiellement plausible l’une que l’autre.
Ça soutient donc cette évidence que tant les fédéralistes qu’un certain groupe de souverainistes craignent le retour de M. Duceppe. Les uns car il deviendrait un formidable adversaire, les autres car il leur ferait trop d’ombre.
Donc les deux groupes ont peut-être réciproquement accepté ce salissage en se promettant bien d’accuser l’autre. Machiavel n’aurait pas fait mieux. Ni John le Carré bien sûr !
Entre temps à tous ceux et celles qui ont une goutte de sang écossais..Happy Robbie Burns Day. Et voici quelque chose que s ‘applique ici.
“The best laid schemes o’ Mice an’ Men,
Gang aft agley.
An’ lea’e us nought but grief an’ pain,
For promis’d joy!
Oui, Anonymus, fort possible… Une alliance secrète entre deux ennemis… 🙂
Voilà un faux scandale: ce n’est qu’une discussion sur une allocation de coûts. Voilà bien une preuve des dérives des nouvelles 24h. Si ce geste était illégal, il serait temps qu’on le rende légal. On ne parle pas ici de détournements de fonds à des fins personnelles, mais bien d’une décision d’allocation de budget.
Le problème que cela met en évidence comment disait un compatriote à la radio de Montréal ce matin.
Encore un québécois qui se permet de jouer avec les lois.
aucun autre parti le fait mais nous on est une nation, on peut se permettre bien des magouilles.
Maudit que c’ a me fait chier ce genre de choses.
Une autre à ajouter au Maclean’s.
Votre commentaire m’a remémoré un certain souvenir. Celui de l’épisode des commandites avec à sa tête un certain Chrétien et comme acteur principal, le juge Gomery si je me souviens bien.
Encore des Québécois, comme vous dites, qui ont joué avec les lois!
C’est bien pour dire hein !
Il tombe sous le sens que le coup venait de l’intérieur. A qui profite le crime?
Comme disait Napoléon : » Dieu! Protégez-moi de mes amis. Mes ennemis, je m’en charge. »
Il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
Je suis convaincu que M. Duceppe est heureux de ne plus être dans cette course vers l’intérieur du panier de crabes. Pour M. Duceppe, l’heure des radis et des mémoires est arrivée. Cela devrait l’occuper pendant de nombreuses années.
La Marois ferait n’importe quoi pour rester sur le trône. Elle n’aura certainement pas mon vote.
Le premier principe en politique. c’est de survivre. Si vous ne protégez pas vos arrières, vous êtes en danger. Même le plus sympathique des péquistes ne restera pas longtemps sans se demander comment il se fait que Gilles Duceppe, si bien renseigné, ne savait pas qu’il était le seul, parmi les élus à Ottawa à faire celà. Tordre au maximum le sens d’une directive. Il me semble qu’il y a une différence énorme entre la possibilité que les fonds destinés aux activités parlementaires puissent aussi permettre au chef d’un parti et aux députés de mêler à leurs activités parlementaires un aspect partisan, et l’utilisation des mêmes fonds pour rémunérer un permanent du parti. C’est probablement parce que M. Duceppe a vu le défi qui se posait à lui de justifier cette façon de faire, qu’il a mis fin, une deuxième fois à ses ambitions politiques.
Les fédéralistes irréductibles, ceux qui ne peuvent pas envisager leur vie sans la bénédiction d’Ottawa continuent à taper sur le clou Duceppe. Mais le style a légèrement changé. On est maintenant rendu dans le procès d’intention.
Après avoir faussement affirmé que M. Duceppe avait violé la règle, voilà maintenant qu’on parle de l’esprit de la règle. La puanteur de leurs arguments se remarque à des kilomètres à la ronde.
Ils croyaient avoir un beau morceau à gruger. Ils ne leur reste que leur propre bave fétide et purulente qui leur coule de la bouche. La scène est vraiment pitoyable. Mais peut-on s’attendre à autre chose de ceux qui gardent un lourd silence sur tout ce qu’Ottawa et les fédéralistes mesquins peuvent trouver pour saper les velléités souverainistes du Québec. On l’a vu avec les commandites et on le verra encore et encore. Pour ces êtres mesquins et fourbes, la fin justifie toujours les moyens.
Bonjour
Je dirais qu’il est rentable politiquement, au Canada anglais, de taper sur le clou des méchants souverainiste.M.Duceppe n’est que le canal.
À son désavantage, M.Duceppe a cru bon d’étirer un peu l’élastique pour profiter des largesses du système et cela lui revient en plein visage.
Quand même curieux de la part d’un souverainiste que de vouloir profiter du système fédéral.En plus de cela, comme gestionnaire de fond public, mettons que les questions de légitimité et de bon sens ne semble pas être une priorité pour lui.
Et nous apprenons aujourd’hui que les Canadians (N.P.D., P.L.C., et P.C.C.), dans le « plussss-beau-pays-du-monde », interdiront au Bloc de se défendre dans le Comité qui va juger si Duceppe a respecté le règlement en question…
Ils sont en lune de miel ces partis .Imaginez ça surveillez le méchant Gilles Duceppe lui qui n’avait pas encore une cote à son dossier.
Ce sera fait avec beaucoup de vigilence ce travail.
Enfin un dossier conter les péquistes .
Avançons écrit : «Quand même curieux de la part d’un souverainiste que de vouloir profiter du système fédéral.»
Je comprends mal qu’on puisse reprocher à une personne qui paie ses taxes et impôts comme tout autre citoyen d’utiliser le système offert à tous les citoyens. Est-ce à dire qu’il faut qu’un citoyen adhère au fédéralisme pour avoir le droit d’utiliser les ressources fédérales ?
Devrions-nous, selon vous Avançons, accepter la notion de crime d’opinion ?
Nous avons tous le droit de profiter des services offerts par le fédéral.Pas de trouble avec ça au contraire.
Ce qui me fatigue au plus haut point c’est de profiter de largesses parce qu’elles sont disponibles.De mettre la main dans le plat de bonbons parce que personne ne regarde.C’est d’avoir une éthique assez molle parce qu’on n’est à Ottawa et que tout le monde se sert à qui mieux mieux.
Dans ma tête à moi un souverainiste,même à Ottawa, devrait agir comme un souverainiste au Québec.Il respecte la loi et l’esprit de la loi touchant le financement des partis politique et les normes d’éthique et de confilts d’intérêt.Il n’agit pas comme un profiteur parce que la loi n’est pas clair.M.Duceppe devait pourtant le savoir que ce n’est pas de pratique courante de faire financer le salaire du DG d’ un parti à même les budgets du parlement.
Je sais aussi que, pour une raison que j’ignore, le financement du bloc se faisait pas de la manière qu’au PQ.
Il ne s’agit pas d’un crime d’opinion, il s’agit d’un crime moral qui touche l’éthique simplement.
Quelques perles tirées de la douce Anonymus, de son commentaire de 8h42 : Puanteur, bave fétide et purulente et être mesquins et fourbes. Un p’tit café avec ça ?
La question que le doit se poser c’est pourquoi à ce moment précit, de leur part?
Sans rapport
Some one lyke you
http://www.youtube.com/watch?v=LMStRERJNsM&feature=related
Some one exacly like you
http://www.youtube.com/watch?v=tIrJK19dADI
Le Soleil bombarde la Terre de radiations
http://www.cyberpresse.ca/sciences/astronomie-et-espace/201201/23/01-4488660-le-soleil-bombarde-la-terre-de-radiations.php
Le soleil bombarde la Terre des radiations provenant de la plus importante tempête solaire en plus de six ans, causée par une éruption solaire survenue vers 23 heures dimanche.
La lune dance
http://www.youtube.com/watch?v=6lFxGBB4UGU
Je ne suis pas inquiète que le moment ou Pauline Marois va remonter dans les sondages il y aura de bonnes âmes généreuses pour lui couper les deux jambes comme d’autres ont fait à Gilles Duceppe.C’est triste mais c’est sale la politique et et le journalistes parfois.C’est David contre Gholliath.Tant que les médias ne feront pas eux aussi du journalisme autrement on en sortira pas.On est dans une hère de propagande des médias et on a pas encore notre fronde.Et le jour ou on aura la personne qui détiendra la fronde saurons nous la reconnaitre?
Les Plussss meilleurs baisers d’Ottawa.
Le « p’tit gars de Shawinigan » devenu depuis très longtemps « le p’tit p’tit gars d’Ottawa » aurait trafiqué cette affaire avec beaucoup plus de célérité mais monsieur Duceppe n’est pas le « p’tit p’tit gars d’Ottawa ».
D’abord, Il se serait prévalu d’une batterie d’avocats payés à même les poches des citoyens et il aurait fait parvenir des injonctions et des mises en demeure afin d’avoir accès à tous les documents incluant des documents confidentiels détenus par ce comité (?) (hum).
Ensuite avec l’aide de ses amis(es) fédéralistes siégeant sur ce dit comité, il aurait totalement été blanchi de tout soupçon de la même façon dont il été blanchi dans l’affaire du scandale des commandites.
Monsieur Duceppe n’étant pas de la même culture politique du p’tit p’tit gars d’Ottawa et de notre grand Guignol de Québec, aura de la difficulté à se disculper même si son honnêteté dépasse celles des d’élus(es) communément appelés les « plusss meilleurs baisers d’Ottawa ».
D’ailleurs, si jamais monsieur Duceppe voulait revenir en politique je serais prêt à voter pour lui avant tous les autres du parti conservateur, du parti libéral et du NPD.
Je souhaite bonne chance à Me François Gendron car dans cette ville la tour de Pise penche toujours du même coté.