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Gilles Duceppe: la suite des choses?

 

 

La semaine prochaine, Gilles Duceppe retournera à Ottawa.

Dans la foulée de la «une» spectaculaire de La Presse du 21 janvier dernier sur la rémunération de l’ancien directeur général du Bloc à même les fonds parlementaires, il sera entendu par le Bureau de régie interne de la Chambre des communes .

Rappelons aussi que depuis, M. Duceppe s’est retiré officiellement dans ses terres dans la très probable compréhension que le «coulage» de cette information au quotidien venait sûrement de l’intérieur du camp souverainiste lui-même pour mieux lui bloquer la voie au moment même où le leadership de Pauline Marois était à nouveau remis en question dans ses propres rangs.

Pour la chronique de ce «combat», voir ici et ici.

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Dans Le Devoir de ce matin, le spécialiste en stratégie de l’image Jean-Jacques Stréliski y fait la chronique de ce qu’il qualifie de «dernière tragédie» pour l’ex-chef bloquiste.

Sans mâcher ses mots, il y va d’un texte présentant M. Duceppe comme un homme «acharné», «droit» et «intègre» tout en soulignant ce qu’il appelle la «médiocrité des gestes dont il a été, une fois de plus, la victime».

Bref, un homme, y lit-on, qui n’a pas vu «l’ennemi dans sa propre cour»…

Comparant l’ex-chef bloquiste à «Sisyphe condamné par Zeus à pousser son rocher au sommet de sa montagne, pour chaque fois l’en voir débouler», M. Stréliski termine sa chronique en ces mots évocateurs: «Au pied de sa montagne, que reste-t-il à Sisyphe, sinon la liberté de rêver?».

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Et vous?

Avec le recul du temps – enfin, un peu -, quelles réflexions cet épisode vous inspire-t-il?