Eh oui. Nous voilà plongés à nouveau en plein Absurdistan..
Cette fois-ci, c’est avec cette histoire proprement surréaliste d’un enseignant de Sorel qui a décidé, simplement, de retirer une référence faite à «Dieu» à la toute fin du grand classique d’Édith Piaf – l’Hymne à l’amour.
De toute évidence, dans cette école, on semble ignorer que même l’Acte constitutionnel de 1982 du Canada commence avec ces mots qui en étonneront peut-être plusieurs: «Attendu que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit».
Bref, on pourrait dire que si, comme dans la chanson, «Dieu réunit ceux qui s’aiment», cet épisode rappelle encore plus l’adage voulant que «Dieu rend fous ceux qu’il veut perdre»…
***
Franchement!
Dès que la nouvelle de ce mot «Dieu» expurgé d’une simple chanson a fait le tour des médias, les réactions ont fusé – ministres et partis d’opposition condamnant la chose.
Les sites internet des grands médias furent aussi inondés de dénonciations outrées venant de citoyens qui n’en croyaient pas leurs yeux. Certains allant jusqu’à avouer leur honte de faire partie du Québec même si cet épisode était le fait de quelques personnes…
Comme quoi, religion ou non, le vieux fond judéo-chrétien porté à l’auto-flagellation collective pour un oui ou un non, remonte encore facilement à la surface…
L’histoire s’en est même retrouvée sur le site du Nouvel Observateur!
Une honte universelle, quoi! (Dit ici, bien sûr, avec ironie…).
Et puisqu’il était question, dans cette histoire rocambolesque, de ne pas froisser les chastes oreilles postmodernes de jeunes élèves de 10 à 11 ans, de toute évidence en danger mortel d’entendre prononcer le mot «Dieu» dans une chanson d’amour, on a bien évidemment dénoncé l’inaction, jusqu’ici, du gouvernement Charest dans le dossier épineux des accommodements dits raisonnables pour motifs religieux.
Bref, les fameuses «balises» pour les institutions publiques dont parlait le rapport Bouchard-Taylor, les Québécois les attendent encore. Et encore.
Or, l’inaction a beau être ce qu’elle est, comment diable – si vous me permettez l’expression -, songer même à pouvoir un jour «baliser» des cas aussi pointus et aussi patents de manque de jugement qu’est, de toute évidence, cet absurde PiafGate»?
Ambitionner de pouvoir «baliser» le manque de jugement est un bien vaste programme…
Et, heureusement qu’on ne peut pas tout «baliser».
Cela dit, en passant, sans remettre en question d’aucune manière les qualités pédagogiques de cet enseignant et dont témoignaient aujourd’hui collègues et parents d’élèves.
***
Une question qui demeure
Il reste qu’au-delà de cet épisode surréaliste, la force et le nombre des réactions entendues aujourd’hui témoignent néanmoins de l’impatience croissante dans la population face à l’extrême lenteur du gouvernement Charest dans le dossier de la laïcité. Soit de la place du religieux dans les institutions publiques.
Une question qui, doit-on encore le rappeler, est débattue dans la plupart des États occidentaux.
Les effets de ce vide, on les retrouve aussi, d’une certaine manière, dans ce dernier épisode, aussi absurde soit-il.
Car non seulement l’enseignant a pris cette décision avec l’accord de collègues, mais la commission scolaire elle-même dit comprendre son enseignant tout en se plaignant, elle aussi, d’être laissée dans le flou sur toutes ces questions. Comme si, de toute manière, un gouvernement aurait pu «baliser» quelque chose d’aussi inusité comme de retirer le mot «Dieu» d’une chanson.
Mais le pire dans cette histoire fut d’entendre des ministres enligner devant les caméras tout un collier de «franchement!» pour clamer leur opposition au retrait du mot «Dieu» de l’Hymne à l’amour.
Ce sont pourtant les mêmes ministres qui appartiennent au même gouvernement qui, encore récemment, ne trouvaient rien à redire lorsqu’une école a permis à une jeune élève musulmane, pour des motifs religieux, de porter des écouteurs anti-bruit pour la «protéger» d’avoir à entendre de la musique.
Et ce, même si cette décision permettait à une pratique dite religieuse d’isoler une jeune fille au sein de son propre milieu scolaire tout en lui retirant l’accès à un élément essentiel de la culture universelle: la musique.
Cette décision, pourtant, entérinait une demande dite d’«accommodement raisonnable» pour motifs religieux – une demande basée dans les faits sur une vision clairement discriminatoire envers l’enfant elle-même.
Qui plus est, selon les autorités scolaires, les demandes d’«accommodement» religieux se multiplient dans leurs milieux.
C’est pourquoi on aurait nettement préféré entendre les ministres s’élever contre des cas troublants comme celui des écouteurs anti-bruit. Des cas où on laisse le religieux s’imposer dans un milieu scolaire. Un milieu où l’éducation, la culture, l’acquisition de connaissances et le développement du sens critique ne devraient JAMAIS être limités par des considérations de «croyances» ou de dogmes.
Si la raison n’a pas raison des «croyances» et des dogmes dans un milieu scolaire, où diable l’aura-t-elle?
Mieux encore, vivement une charte de la laïcité.
Non pas, bien évidemment, pour tout baliser. Une tâche heureusement impossible en démocratie.
Mais pour distinguer les pratiques religieuses du fonctionnement des institutions publiques.
Et aussi, pour qu’à l’autre extrême, des histoires comme celle de cette chanson amputée du mot «Dieu» ne soient plus confondues avec ce que peut être la laïcité dans les institutions publiques d’une société démocratique.
Car retirer le mot »Dieu» d’une chanson ou d’un livre, non, ce n’est ni de la laïcité, ni un accommodement raisonnable pour ne pas offusquer… C’est tout, sauf ça…
***
(*) Heureusement que la chanson choisie n’était pas la presque aussi légendaire «Mon Dieu» d’Édith Piaf…
(*) Avant de retirer le mot «Dieu» de la chanson, on aurait peut-être dû méditer ces autres paroles de l’Hymne à l’amour: «On peut bien rire de moi, je ferais n’importe quoi, si tu me le demandais»….
Bien dit, madame Legault! Il faudrait que le Nouvel Observateur publie également la nouvelle sur l’idiotie gouvernementale qui a appliqué des écouteurs sur les oreilles de la jeune musulmane dans le but de protéger ses chastes oreilles de la musique pécheresse… Les Français auront l’occasion de constater que si le commun des mortels pèche par excès de zèle sur les questions de laïcité, les institutions ne sont pas en reste, pour des motifs qui ne sont pas plus glorieux même s’ils sont religieux!
En fait, cela permettra de voir que la Commission Bouchard-Taylor n’a rien résolu, tant du point de vue gouvernemental que de la population en général, et qu’un véritable capharnaüm règne à propos de ces questions.
Heureusement que le ridicule ne tue pas!
OMG cet enseignant(te) serait mnalheureux a Vancouver, mon petit-fils joue dans Jesus Christ Superstar dans son High School grade 12 pour le concert du printemps. Nous y serons pour la représentation.
On fait tu dure verras.
En fait, le Capharnaüm est dans nos pauvres têtes.
Nous nous sommes tous transformés en Procuste. Il nous faut absolument couper tout ce qui dépasse, tout ce qui est un peu différent, un peu original, un peu pas comme tout le monde. Nous confondons Égalité et Similitude, Laïcité et Uniformité.
Notre devise pourrait bien être désormais :
INCOLORES, INODORES, INSIPIDES.
C’est trés bien ce qu’a fait cet enseigant ! Que les hommes se débarasent des dieux qu’ils ont crées !
À juger par vos trois fautes de français dans une seule phrase, je m’abstiendrais de vous répondre. Mais je ne peux pas m’empêcher de vous rappeler que nous sommes dans un pays libre. Et la liberté c’est justement de respecter les autres; ce que n’ont pas fait cet enseignant et son entourage, en faisant un excès de zèle bien inapproprié.
Pas trois mais…quatre fautes!
J’ai déjà un article intitulé « aussi simple que ça » publié le 17 nov 2007 dans la Presse et qui, en résumé dit que, quand on est accueilli dans un pays, on doit suivre les règles de ce pays ou bien retourner chez soi. Je suis moi même un émigrant égyptien , établi à Montréal depuis 22 ans et me sens chez moi. Totalement. Mais là j’en ai marre mais vraiment marre de tous ces cons qui demandent, au nom de je ne sais trop quoi , des choses idiotes qu’ils n’obtiendraient même pas dans leur pays d’origine. Et ce qui me désole sincèrement c’est le temps et l’effort -sans compter les sous que nous payons à même nos taxes- que nos gouvernements mettent pour accomoder des gens qui sont fondamentalement intolérants . Essayez donc de rentrer avec un crucifix en Arabie saoudite….ou d’accéder à un poste gouvernemental haut placé en Égypte si vous êtes non-musulman… Je dénonce notre gouvernement canadien, québécois. Je leur dit : mettez donc vos culottes une fois pour toutes et montrez à vos invités que vous êtes des hôtes décents, respectueux mais nonimbéciles. À moins que cela fasse votre affaire que de vous occuper de ces demandes ridicules pour » bien paraître » ? Dans ce cas, préparez vous aux appels à la prière à 4 h du matin, à permettre d’égorger des moutons en pleine rue pour les fêtes musulmanes….à lapider les femmes pour adultère et je ne sais quoi encore… Et dire que j’ai choisi le Québec pour vivre tranquillement , tout comme des milliers d’autres égyptiens, libanais, marocains, syriens..tous instruits, éduqués mais qui sont, à tort, mis dans le même panier qu’une poignée de crétins revendicateurs d’idioties suprêmes.
Très bien envoyé!
Ma femme est syrienne (chrétienne) d’origine, ici depuis plus de 40 ans déjà, et elle également considère des tas de revendications comme étant totalement déplacées. Des trucs que ces revendicateurs zélés n’obtiendraient pas dans leur propre pays.
Nous sommes de nature trop conciliante, apparemment. Ce qui incite des profiteurs à souvent tenter d’abuser, de retourner contre nous les grands principes de liberté, de fraternité et d’égalité qui sont à la base de notre société.
Je veux bien que toute cette histoire soit d’un ridicule consommé. Mais comment se fait-il qu’un concert d’école à Sorel soit LA grosse nouvelle rapportée partout comme s’il s’agissait d’un tremblement de terre de 7,2 richter ? Sommes-nous si assoiffés de vraies nouvelles pour que celle-ci fasse la une partout ? Un concert d’enfants devant une centaine de parents, un peu de perspective svp.
Au bout du compte, nous sommes simplement en face d’un prof qui a franchement manqué de jugement. 1) on ne peut amputer une phrase d’une chanson; 2) il n’avait qu’à prendre une autre chanson, voilà tout! C’est tellement niais comme choix et c’est justement cette niaiserie qui fait que l’on en parle tant. Professionnalisme ? Non, jugement pathétique.
Pierre lalande
tu l’as pas victor. la nouvelle c’est pas qu’il y a eu un concert dans une école, comme tu dis.
la nouvelle c’est qu’un prof a poussé le concept de laïcité jusqu’à amputer un bijou de poésie française. comprends-tu, maintenant?
Empêcher ce prof de lire ceci : Soirée de prières à « » »Saint » » »-Romain.
Que les saints et saintes qui font le nom de nos villes et villages soient persécutés (SIC)
Non mais, notre culture judéo-chrétienne, celle qui a fait ce que l’on est, certains sont prêts à l’enterrer pour la soi-disant règle de la laïcité. Bref, plus on est con, plus on risque de le rester.
c’est pour quand va t’il falloir enlever tout ce qui se rattache à Dieu et l’église dans les dictionnaires et nos paroles
Oui, tout cela en dit long sur l’autoflagellation rampante que l’on constate aujourd’hui dans nos sociétés. « Je suis comme une truie qui doute » serait-elle devenue notre devise ? Si nous affirmions plus nos valeurs, peut-être que les Shafia de ce monde que nous accueillons chez nous y penseraient à deux fois avant de commettre leurs crimes !
Cet enseignant ou cette enseignante en musique de Sorel-Tracy a une envergure internationale, elle a fait rire d’elle, de sa commission scolaire qui l’appui, de la critique du PQ qui la comprend et du Québec au complet, dans le monde entier ou presque.
Afin de garder une certaine cohérence dans la question religieuse, j’invite les personnes qui ont mis de côté la pratique religieuse d’origine chrétienne, de faire un pas de plus dans la cohérence de leur pensée en posant un geste lucide: remplissez un formulaire d’apostasie et expédiez le document à votre évêché. Par ce geste fort simple qui demande quelques minutes, vous serez sans doute maître de vos propres croyances.
Guy Laprise
L’islet
Ce praticien d’une pédagogie qui s’apparente à la démagogie réductive, a convoqué toutes les risées dont ses élèves sont les cribles. Probablement issu du plus bas des intégrismes athéistes ou des bas fonds d’un laïcisme fondamentaliste, il devient, victime de ses pulsations disjonctées, le pontife des diktats irrévérencieux d’un contingentement semant la dérive autant intellectuelle que spirituelle. Pas de classe, le pauvre marginal. Pauvres élèves qui ont la malchance de le subir ! Ce pauvre enseignant qui semble dépourvu de tout jugement et victimes de son étroitesse d’esprit, réalise-t-il qu’il vient de convoquer les oracles de toutes les risées. Voilà que ce pauvre itinérant de l’enseignement aura créé « l’hymne à sa détresse ».
Et si l’enseignant avait raison !
La notion même de Dieu est une invention de l’homme de cavernes incapable de trouver les réponses à ses questions. L’idée de Dieu est une absurdité fondamentale.
Encore aujourd’hui, des millions de personnes estiment que leur vie n’aurait plus aucun sens si l’idée de Dieu disparaissait. C’est une forme d’addiction comme une autre.
Mais est-ce une raison pour rejeter des millénaires d’Histoire, d’anthropologie ?
J’estime que non. Donner raison à cet enseignant serait d’un tel ridicule … Car sa décision est une censure fondamentale de l’histoire de l’humanité.
Décidément, les grenouilles de bénitier reçoivent trop d’attention. En enlevant le mot Dieu de cette chanson hypocrite (car pour plus de crédibilité, Edith Piaf aurait choisi « Père Noël ») Edith Piaf cherchait à cacher le véritable sens de sa chanson.
Jamais cette chanson prônant les désastres naturels aurait dû être choisie. « J’irais te décrocher la lune ». Pas de lune: plus de marées, donc changement des courants marins, effets sur le climat, et sans parler d’un manque d’éclairage pendant les nuits. Ceci augmenterait la demande en énergie pour compenser.
N’importe quoi…
C’est ce qui arrive lorsqu’un peuple souffre d’un problème d’identité: il ne sait plus s’orienter parce qu’il ne sait pas qui il est. Et quand ce même peuple est dirigé par un gouvernement schizophrène…cela ne favorise pas le rétablissement de son équilibre psychosocial.
Et si l’enseignant avait raison !
La notion même de Dieu est une invention de l’homme de cavernes incapable de trouver les réponses à ses questions. L’idée de Dieu est une absurdité fondamentale.
Encore aujourd’hui, des millions de personnes estiment que leur vie n’aurait plus aucun sens si l’idée de Dieu disparaissait. C’est une forme d’addiction comme une autre.
Mais est-ce une raison pour rejeter des millénaires d’Histoire, d’anthropologie ?
J’estime que non. Donner raison à cet enseignant serait d’un tel ridicule … Car sa décision est une censure fondamentale de l’histoire de l’humanité.
Ce n’est pas l’idée d’une Cause, que l’on peut appeler Dieu ou autrement, qui est le gros problème.
Ce qui ne tient pas la route depuis toujours, pour ce qui est de la moindre crédibilité, c’est la religion. N’importe laquelle.
Nous vivons dans un Univers incompréhensible. Où ni le temps ni l’espace ne peuvent avoir un début ou une fin, ni inversement ne pas avoir un début ni une fin. Impossibilité totale peu importe comment on considère la question.
Et, à cela, il y a nécessairement une Cause.
Il ne faut pas confondre Dieu et religion(s). Ce sont des concepts qui ne vont pas du tout ensemble.
@claude
dieu et religion qui ne vont pas du tout ensemble, maintenant…
Mmmmmmppppffffffff!!!!!!!!! Ça va me prendre tes définitions, claude, parce que là, je suspecte qu’elles te soient propres…!!!
O.K. Chasseur… Une fois ne sera pas coutume…
Dieu est un concept (ce que John Lennon a d’ailleurs chanté dans sa chanson intitulée «God»). Dieu est synonyme de Cause à l’existence de tout.
Les religions par contre, depuis des millénaires, ont tablé sur la crainte de la plupart des humains relativement à la mort, au sens de la vie, et tout le reste pouvant inquiéter une personne. Des «guides spirituels» pas plus qualifiés ou informés que quiconque, ont prétendu avoir entendu la parole de Dieu, et cherchent à convaincre des milliers d’inquiets de les suivre. Le Paradis les récompensera un jour…
Un des gros problèmes avec ces illuminés (ou grands manipulateurs selon le cas), c’est que d’une religion à l’autre, Dieu aurait des opinions et des exigences différentes. Même planète Terre, même humains, mais selon le «guide spirituel» suivi, il faut se comporter différemment de peur que Dieu nous rejette comme impie.
Donc: il y a indéniablement une Cause première à l’Univers. Une Cause que l’on pourra appeler Dieu ou autrement. Mais la religion, toutes les religions, n’ont absolument rien à voir avec cette Cause première. La religion est une fabrication humaine. Inventée par les uns pour manipuler les autres, et suivie par les autres pour ne plus avoir à penser par eux-mêmes et trouver un apaisement à leurs craintes.
Comment je vois cette question depuis des décennies.
Encore une histoire de pâte-molle qui se comportent en parfaits colonisés. Ce qui me répugne le plus dans cette histoire c’est le discours RIDICULE des responsables de cette école qui défendent ce prof sans jugement et sans culotte. Cet enseignant en est un qui enseigne l’art et en particulier la musique. Une des choses des plus importantes dans l’enseignement de la musique et de l’art en général est le RESPECT de l’œuvre d’un artiste. Changer des mots d’une chanson ou la mélodie d’une œuvre musicale, ou changer quelques mots d’un poème de Rimbaud ou de Beaudelaire sont des choses INNACEPTABLES et complètement irresponsables ! Faut être drôlement inculte pour agir de la sorte !
Si cette chanson donnait des sueurs froides à ce prof ignare il n’avait qu’à en choisir une autre ! Et les pleutres de la direction de cet établissement sont aussi à blâmer fortement dans cette histoire de mollassons sans colonnes qui s’écrasent comme des larves !
Un professeur d’art ??? Faite-moi rire !
Je ne suis pas insensible à votre montée de lait. Mais je crois que vous montez un peut rapidement sur vos grands chevaux
Combien de fois aie-je entendu des chansons reprises avec certaines adaptations ? Des centaines de fois je crois bien. Et on n’a pas toujours grimpé dans les rideaux pour autant.
J’admets que son choix de laisser tomber la dernière partie, c’est pas fort.
Je concède aussi que le chois de la chanson est discutablwe comme l’écrit JSB.
Mais il me semble que nous sommes en train de faire une tempête dans un verre d’eau. Avant de vouer aux gémonies ce pauvre prof sans doute maladroit mais bien intentionné, nous devrions juger son geste à la lumière de l’ensemble de son travail. Ce ne serais que justice, d’autant plus que nous ne savons rien sur ce plan.
Respirons un peu par le nez non de Dieu 😉
VOICI MON COMMENTAIRE:
«L’amour-aliénation m’énerve plus que Dieu
Je déteste profondément la censure qui m’exaspère et me désespère. Depuis le débat sur les accomodements raisonnables, débat souvent mal mené et mal compris, nombreuses sont les personnes qui hésitent à parler de Noël, de l’Épiphanie, de Dieu, de l’histoire du Québec, de notre passé catholique et protestant, des immigrés (et immigrants) et de toute une brochette de sujets considérés comme délicats, voire incandescents.
Le professeur qui a hésité à faire allusion à Dieu dans la chanson «L’Hymne à L’amour» a commis une bévue très significative et très contemporaine. Mais il ne faut pas le lapider pour autant. Qui donc craignait-il? Les athées, les agnostiques, les bouddhistes, les musulmans, les juifs, les prêtres de la «correctitude» idéologique et politique? Je ne le sais pas et je ne vais pas chercher à le savoir à moins qu’il se décide à parler.
En ce qui me concerne, ce n’est pas Dieu qui m’énerve dans toute cette histoire. Ce qui m’enquiquine et m’horripile, c’est que, dans le cadre du mois de l’amour, on présente comme une merveille de la chanson d’amour, une chanson dans laquelle une femme dit: «Je renierais ma patrie, je renierais mes amis si tu me le demandais». Un peu avant, au tout début, la femme, très libérée, disait: «Je me fous du monde entier tant qu’l’amour inondera mes matins». Je comprends que cette chanson n’est pas récente. Mais c’est quand même le cri d’amour (ou d’aliénation?) d’une femme-esclave, d’une femme inféodée. Je comprends que l’amour, c’est une entité puissante et irrationnelle. Mais il y a des limites! Quand même!
En somme, c’est plus le choix de la chanson que la présence de Dieu qui me turlupine! J’aurais préféré «Ne me quitte pas», «Quand on n’a que l’amour», «Ton visage» ou bien d’autres chansons créées par de très grands chansonniers.»
Jean-Serge Baribeau, sociologue des médias
bonjour jean-serge baribeau, sociologue des médias,
tu évoques les « limites de l’irrationnel »… je reste sur ma faim, peux-tu élaborer?
Vous avez raison.
Si un prof veut enseigner l’amour, il ne devrait pas choisir un exemple d’aliénation. Jamais je n’aurais dit à mes jeunes enfants à l’époque : «Écoutez cette chanson mes enfants et qu’elle vous inspirent dans votre vie qui débute !»
Bien dit JSB
Il est tout de même extraordinaire que tant de décisions irréfléchies, stupéfiantes émanent de Québécois francophones.
Les vitres givrées du WMCA dès qu’un francophone devient directeur de l’établissement. Son prédécesseur, un anglophone, envoyait paître le rabin qui à chaque année réclamait que l’on cache à la vue de ses ouailles adolescents les dames courtes vêtues.
Une maternelle de langue française qui accepte que l’on bouche les oreilles d’une petite musulmane victime de parents ignorants, intolérants.
La Ville de Montréal qui accepte que les juifs assidims ne soient pas interpelés par des agentes de police car cela les froissent énormément. Les femmes étant soumisent à l’homme dans leur religion, vous comprenez…
Des hôpitaux administrés par des francophones qui acceptent que des clientes, patientes musulmanes ne soient soignées que par des doctoresses.
Et la cerise sur le gâteau, cette dernière imbécilité, approuvée, sanctionnée par la direction de l’école et, pour ajouter l’insulte à l’injure, toute la commission scolaire.
Il y a chez-nous une belle brochette d’inaptes à diriger. Et je n’ai rien dit du crucifix à l’Assemblée nationale… L’exemple de la stupidité et de la malhonnêteté intellectuelle vient de haut. Touche pas à mon crucifix!
Ici, au pouvoir, nous violons à peu près tous les commandements de Dieu, mais ne touche pas à mon crucifix. Cherchez l’erreur.
Parfois, il est malheureux que le ridicule ne tue pas. Evidement, je ne serais peut-être pas là pour m’en plaindre, mais on aimerait bien que les autres en soient victimes. 🙂
Vous êtes, cher Monsieur Gingras, comment dire… hum… délicieux!
Continuez avec vos interventions sensées.
Notre monde en a bien besoin.
@vieuxfoufini
C’ est l’attitude derrière le geste qui me répugne !
Je suis agnostique et non pratiquant mais les comportements de parfaits colonisés commencent à me fatiguer royalement ! Les fenêtres teintées d’ un YMCA , des Joyeuses Fêtes au lieu des Joyeux Noël , des prières musulmanes dans des cabanes a sucre ect…….Notre complexe de colonisé devrait diminuer au lieu de prendre du poids !!!
Il n’y a plus rien qui étonne. Le plus con fait la presse.
La question que je me pose est celle-ci.
Comment est-ce possible d’évaluer un professeur lorsqu’il a de bons très bons appuis avec la direction d’école et ses collègues,
François Legault doit voir ,je l’espère, qu’il est très difficile de faire une évaluation.
Est-ce que ce parti, s’il était au pouvoir, aurait mis ce professeur à la porte?
Le syndicat aurait sûrement mis des obstacles à un congédiement.
En ce qui concerne ce professeur qui enseigne au primaire il avait beaucoup de choix dans son répertoire.Pourquoi pas Annie Brocoli ou les chansons de passe-partout.Non mais avec PAREILS PRINCIPES …
Une réaction très sensée de votre part, chère Mme Thibaudeau.
Par contre, du Passe-Partout, je ne sais trop…
Ici au québec nous sommes pour la plupart des non-pratiquants, la religion à pris le bord depuis le Refus Global et pour nous les signes « religieux » sont devenu culturels, Les églises , la croix du mont royal,les chemins de croix , sont maintenant de nature « culturels » C’est de L’Art et on y tient, rien à avoir avec les turbans ,les poignards et les burkas des pratiquants des religions » passée date » qui nous disent : enlève ta croix pi moé je vais enlever mon poignard » Ici on est au québec et nos églises ,nos vitraux ,nos chemins de croix font parti de NOTRE patrimoine culturel,,Ca fa que si tu débarque icitte pour y rester cé pas négociable ,ca vient avec.
Et voilà, justement, que la question est posée aujourd’hui dans les pages de La Presse::
«Le loi sur les accommodements raisonnables reléguée aux oubliettes?»
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201202/17/01-4496908-la-loi-sur-les-accommodements-raisonnables-releguee-aux-oubliettes.php
Et sur la place de la religion à l’école, on nage en pleine confusion à l’Assemblée nationale pendant que les juges non élus de la Cour suprême, eux, tranchent:
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201202/17/01-4497139-religion-a-lecole-la-caq-veut-relancer-le-debat.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS4
M Perrrier,
Effectivement passe-partout n’est pas le choix adéquat .
Mais comme je n’écoute plus cette musique il y a bien des chansons adaptées.
Quoiqu’il en soit, ça revient quand même et je le répète, difficile d’évaluer un professeur .Cette situation devient plus évidente quand on pense à François Legault.
J’aime bien les commentaires du Vieux-fou-fini. Pas si fou que ça, finalement!
Par ailleurs, le prof de musique devra revoir ses critères de décision en art, vu qu’une immense partie de notre patrimoine culturel (j’inclus ici l’Europe et la culture occidentale en général) inclut le religieux. Peut-on penser à écarter Michel-Ange et ses fabuleuses représentations divines lorsqu’il est question d’étude de l’art? Censurer le divin dans l’art revient à se couper d’une grande partie de notre patrimoine.
On vient peut-être d’assister à une manifestation de l’intégrisme laïque, mais les intégristes religieux ne seront pas en reste. Certains, parmi ceux qui viennent de se faire débouter par la Cour Suprême, se feront bientôt entendre! Et ils auront la CAQ pour les défendre! Car la CAQ vient d’annoncer qu’elle en fera un enjeu électoral.
Tentative de réédition du coup de l’ADQ 2007 sur les accommodements raisonnables?
Un gouvernement de magouilleurs et renégats n’a rien à cirer de la spiritualité, de la laïcité, d’accommodements raisonnables ou déraisonnables, du respect d’un patrimoine culturel, oeuvres d’art; identité nationale, et tutti quanti . Tout ce à quoi s’intéresse le régime Liberal de John James est la protection des Tizamis et du butin accumulé qu’ils partagent depuis maintenant 9 ans.
Je ne crois pas que congédier ce professeur mal inspiré soit une bonne solution. A ce compte là, il faudrait aussi remercier la direction de l’école et toute la commission scolaire… Tant qu’à faire le ménage.
Je favorise plutôt un dialogue sain, voir même musclé, intellectuellement s’entend, comme on voit à la télé française.
Et pour ce qui est de la chanson, Pierre Perret en a une bonne collection pour les enfants. Pas les Zizis, bien sûr, mais Les jolies colonies de vacances, par exemple. 🙂 Assez coquine mais pas scandalisatoire. Et je ne parle pas de la musique. Premier prix de conservatoire qu’il était Pierre Perret. Pas le dernier venu.
Je disais ça comme ça…
Si la tendance se maintient, on ne jouera plus Shakespeare pour raison d’antisémitisme. On ne jouera plus Oscar Wilde pour cause d’homosexualité. On ne jouera plus Molière pour cause d’immoralisme dans sa conduite personnelle, etc La vie va être platte.
P. s. : Merci M.Perrier. 🙂
Je suis profondément athée et mes enfants le sont également du fait de mon enseignement. Toutefois, nous avons à la maison plusieurs tableaux religieux. Un jour, un couple d’amis Français scolarisés, professionnels et athées m’ont fait part de leur scepticisme et de leur rejet de toute forme de signe religieux dans la demeure.
Je crois que ce couple est comme ce professeur. Des intégristes.
Pour ma part avoir une belle oeuvre de Marie ou une sculture du Dieu Soleil c’est de l’art point. Une chanson de temps en temps qui parle de Dieux témoigne tout simplement qu’il y a des gens qui croient à ce genre de trucs. C’est à l’image de notre société et donc normal.
Toutefois si j’entrais dans une école de mes enfants et que j’y voyais des messages sur les murs dans le genre: « Sauve ton âme! Fais ta 1re communion, etc » alors là je ne serais vraiment pas content tout comme n’importe quel laïc devrait l’être.
Madame Legault,
comme vous le dites si bien on ne peut sûrement pas baliser le jugement mais de là à exiger des lois sur la laicité dont personne ne saurait cerner aujourd’hui les balises mêmes de cette loi, c’est un voeu qui peut demeurer encore pieux pour bien des années. Qui plus est, Piaf a vécu dans ce monde ‘laic’ puisque la loi française sur la laiicité a été votée en 1905. Cette loi a-t-elle changé le visage de la France au pkan ‘religieux’? Alors pourquoi tant insister pour l’adoption d’une telle loi au Québec? Mieux encore, avez-vous remarqué que les derniers incidents liés aux accommodements raisonnables touchent des décisions prises par des québécois? Services Canada et ses décorations des fêtes et maintenant cet enseignant francophone québécois. Réfléchissons…
Une loi sur la laïcité peut facilement être simple, claire, limpide, précise. Ce n’est pas par définition un panier à crabes. Sauf si on laisse des avocats sans scupules en faire l’écriture, la rédaction. Cest gens-là ont le don de se créer de l’emploi.
Une bonne collection de dictionnaires, d’encyclopédies, de livres d’histoire et on sera en selle pour une belle promenade instructive. On ne parle pas ici d’inventer la roue. La laïcité existe ailleurs au monde. Il suffit de s’en inspirer et d’éviter les écueils déjà balisées par les autres.
Quand les hommes vivront d’amour…
Dieu est un océan d’amour infini, nous sommes des gouttes d’eau…
« Soyez heureux » c’est votre seul, unique et véritable devoir. Resplendissez comme des soleils…
En attendant, je crois que nous évoluons en complexité-conscience.
« Plus de conscience, plus de problèmes » (Karl G. Young)
« Il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions » (John Lennon)
Dieu est vérité. (Ghandi)
La vérité, la paix, la justice, la compassion, sont les multiples visages de l’amour.
Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.
Nous sommes Un. Tout le reste n’est qu’illusion, source de division et de souffrances.
Connais-toi toi-même.
M Gingras.
Je suis d’accord avec vous.Un congédiement n’est pas réaliste.
Par le fait même , ça démontre,à mon avis que François Legault aurait de sérieux problèmes à adapter son programme .
Être professeur n’est pas évident .On marche sur des oeufs avec toutes les lois et accommodements dits raisonnables qui à mon avis dont déraisonnables .
D’où la nécessité d’une Charte\Loi de la laïcité. Avec ça dans nos bagages, il y aurait des balises.
Mais nos élus sont des pleutres. Même le PQ, ce parti où tant d’intellectuels se sentent à l’aise. Humm!
Au Québec, il y a tant à faire. On ne sait plus sur quelles orteilles piler, dirait M. Parizeau. 🙂
Il y a aussi un autre aspect, un autre coté à cette médaille. Le ou la prof a aussi enseigné à des jeunes que l’on peut en tout temps sans l’autorisation de personne, modifier, altérer, déformer, aliéner, une oeuvre, une création sans même obtenir la moindre autorisation de qui que ce soit.
Si ce prof avait fait visiter un cimetière d’anciens combattants à ses élèves, aurait-il fait disparaître toutes les croix des pierres tombales ?
Peut-on, doit-on laisser croire a des jeunes qu’ils peuvent changer une oeuvre protégé par des droits d’auteurs. Ce prof que vient-il de faire si ce n’est que d’induire cette jeunesse dans l’erreur et au nom de quoi ?
Et il ne mérite pas la moindre sanction ?