La CAQ-ophonie : aujourd’hui, ce jeu de mots était partout dans les médias sociaux. Et pour cause.
Après quelques déclarations qui ont eu le tour de gêner les caquistes, l’ex-député péquiste passé à la CAQ, François Rebello, se faisait carrément invité à se taire par son aimable collègue Janvier Grondin.
Ce soir, en entrevue, leur chef François Legault a simplement expliqué que les positions de M. Rebello n’étaient pas les siennes, alors, au prochain appel…
Pour un nouveau parti qui traite le PLQ et le PQ de «vieux partis», on comprend maintenant que pour M. Legault, le «changement» et la politique «autrement», ça ressemble drôlement à la bonne «vieille» ligne de parti imposé d’en haut…
Et le député Rebello ne l’a pas eu plus facile dans son propre comté où des étudiants lui ont dit crûment ce qu’ils pensaient de son changement de position sur les droits de scolarité. Maintenant à la CAQ, il se dit en accord avec leur hausse, alors qu’avant, il ne l’était pas…
Pour voir leur message percutant à M. Rebello, c’est ici...
Puis, ce fut au tour du député de Québec solidaire et aussi docteur, Amir Khadir, de sommer l’omniprésent président de la Fédération des spécialistes (FMSQ), le docteur Gaétan Barrette, à choisir son camp. Du moins, s’il entend poursuivre sa guerre d’usure sur tous les fronts contre le ministre de la Santé, le nettement moins omniprésent Yves Bolduc.
Cette dernière bataille portant sur le sortie d’Yves Bolduc sur des chirurgiens qui encourageraient fortement leurs patients à se faire traiter par eux… au privé.
«M. Barrette devrait faire plus d’efforts pour collaborer avec le Collège des médecins, le ministre Bolduc et l’opposition politique», avance le député et ce, «pour barrer la route à cette minorité de médecins qui dans la santé et la maladie des gens trouvent une occasion de faire des affaires et du profit».
Et Amir Khadir de poursuivre: «les ambitions politiques du Dr Barrette sont pratiquement avouées. (…) M. Barrette doit mettre fin à ce flou. S’il a l’intention de se lancer en politique, il doit en aviser les cotisants que nous sommes à la FMSQ pour qu’on prenne des décisions éclairées en fonction de cette orientation». Source ici.
En attendant celles de la CAQ, le sujet permet aussi de faire état de quelques propositions concrètes de QS pour tenter de diminuer les listes d’attente en chirurgie.
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Votre commission vous parle!
Ce mardi matin, la juge France Charbonneau a également fait une apparition fort attendue pour expliquer le fonctionnement de sa commission… mais par vidéo…
Pour le visionner, c’est ici.
Bref, pour éviter le syndrome «kid kodak» des Gomery et Bastarache, le message de la juge, à l’opposé, fait tout de même très, très «relations publiques» – contrôlé et encadré à l’extrême.
Le tout, avec un discours préfabriqué du genre «près des gens» (?) lequel, pour une commission d’enquête sur un sujet aussi sérieux que la corruption, la collusion, le crime organisé et le financement des partis, laisse songeur.
D’autant que ce même mardi, Le Devoir rapportait plutôt des problèmes de collaboration que la commission Charbonneau rencontrerait déjà. Même dans sa phase préparatoire. Sans compter un procureur en chef à temps partiel et dont un des mandats est de représenter l’administration Tremblay de la Ville de Montréal dans cette histoire d’«espionnage» des courriels du Vérificateur général de la ville…
Le Soleil, quant à lui, faisait état d’une base de données créée par les ingénieurs du gouvernement sur les contributeurs aux partis politiques qui, selon l’article, élargirait le portrait du financement politique…
Et que dire des questionnements entourant la sécurité du site d’une commission qui, en même temps, fait «appel» aux citoyens pour lui donner des informations que ses enquêteurs devraient eux-mêmes fouiller?
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Bref, pour Jean Charest, les choses bougent au rythme qu’il souhaitait lorsqu’il prenait près de trois ans pour créer une commission pourtant réclamée depuis avril 2009 par le Québec presque tout entier.
Et donc, les témoins potentiellement dérangeants pour le gouvernement ne seraient entendus qu’à l’automne. Au plus tôt.
Ce qui, on en conviendra, laisse amplement de temps pour une élection générale dès ce printemps… ou en tout début d’automne…
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Et vous, ce vidéo officiel de la juge Charbonneau vous inspire-t-il confiance pour la suite des choses?
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(*) Caricature: YGRECK, Journal de Québec, 22 février 2012. Source: http://ygreck.typepad.com/
« ça ressemble drôlement à la bonne «vieille» ligne de parti imposé d’en haut… »
Pas de ligne de parti, c’est cela qui amène la cacophonie. Pas de ligne de parti, ça ressemble au PQ d’un temps très récent, c’est du joli n’est-ce pas ? Mais serait-ce qu’un ligne de parti observé par les membres d’un caucus ne fait pas de la copie croustillante ? Désolé, vous allez devoir travailler un peu plus fort.
Qu’est-ce que vous suggérez par votre remarque ; que la ligne de parti soit établie par chaque membre du caucus à tour de rôle, à la courte paille, au gagnant d’une partie de scrabble, par tous et chacun tout le temps ? Voyons-donc Madame Legault, une ligne de parti c’est établie par le haut, par le chef, pas par Pierre, Jean, Jacques. Lors de la formation du parti, chaque nouveau député de la CAQ savait que François Legault était le chef et qu’il n’est pas du genre à laisser voler les électrons libres. Autant que je me souvienne durant la conférence de presse du mois de novembre, personne ne portait de boulet au pied ou arborait un fusil à la tempe. Un conseil à Rébello, suis la parade ou débarque !
Non. Les lignes de parti devraient être discutées et prises en commun par l’ensemble du caucus. Pas imposées par la direction.
Dans le premier cas, si les députés sont capables de se parler et d’écouter des points de vue divergents, mais avec respect, la « ligne de parti » s’impose d’elle-même, sans coercition, parce que tout le monde sent avoir contribué à cette position commune et accepte de « mettre de l’eau dans son vin ».
Dans le second cas, les députés ne sont considérés que comme des agents de marketing chargés de faire la promotion d’idées qui ne sont, ni les leurs, ni celles des électeurs.
Dans le premier cas, on a une forme de démocratie appliquée. Dans l’autre, c’est l’imposition d’un « modèle d’affaires » qui a tout de l’autoritarisme (pour ne pas dire pire).
À P. Lagassé
Merci d’avoir fait un commentaire sur ma note. Je suis entièrement d’accord avec vous en ce qui concerne la discussion autour de la table du caucus. Cela m’est tellement évident que je ne l’ai pas mentionné dans ma note originale. Par contre, les décisions au caucus sont prises de façon collégiales : expositions des points de vue et l’argumentaire, recherche du « common ground », ajustement des positions et à la fin, comme vous dites, la « ligne de parti » s’impose d’elle-même, sans coercition. Mais n’oubliez pas, le parti a des comptes à rendre à la population, un principe auquel le PLQ n’adhère pas en passant, et c’est le chef qui en a la responsabilité. S’il le faut, et dans chaque parti c’est le cas, le chef tranche et prend la meilleure décision et souvent ce n’est pas une position de compromis, c’est la meilleure décision. À la fin de la journée, tous les participants à cet exercice doivent faire leur, la décision arrêtée en caucus. Celui ou ceux qui se sentent déçus de ne pas voir leur point de vue adopté verront, sans doute, d’autres circonstances où ils en sortiront plus heureux. Ce n’est peut-être pas un monde parfait, mais y en a t il ?
M. Rebello semble être devenu un « loose canon », une roche dans le soulier de la CAQ et des ses nouveaux « confrères et consœur », une grande gueule.
M. Legault va probablement l’offrir au repêchage : Échangerais jeune député bien intentionné contre vieux routier.
Déjà que le chef lui-même de la CAQ fait plutôt balourd, et que cette lourdeur a d’ailleurs commencé à ramener vers le bas la «drôle» de popularité qu’a durant un moment connue la formation (en évitant les sorties publiques), la surcharge de «lest» venue apesantir davantage celle-ci depuis l’arrivée de François Rebello pourrait bien finir par faire éclater la bulle…
La CAQ n’aura duré de la sorte que le temps de brièvement surfer sur l’impopularité des autres.
Reste à présent à voir qui du PQ ou du PLQ profitera le plus de la déconfiture caquiste…
claude!
petite question facile, aujourd’hui…
lequel de ces deux partis, le québécois ou le libéral, espères-tu voir profiter de la « déconfiture » de la caq? et pourquoi?
Claude,
Vous vous emballez. Les candidats ne sont pas encore connus, la plateforme électorale n’est pas publié et les élections ne sont pas annoncées (du moins, on a pas encore une date). Conservez votre objectivité, donnez leur un peu de temps. Ciao.
La CAQ n’a pas fini de s’enfarger dans les fleurs du tapis. A vouloir jouer la carte de parti sans étiquettes Monsieur « On verra « Legault aura de la difficulté avec la ligne de parti. Quand on ratisse trop large , quand ont tente de se présenter comme l’ homme du renouveau politique , quand après avoir travaillé comme un forcené sur le bilan très favorable d’ un budget de l’ an UN d’ un Québec Souverain et que tu fais un saut périlleux de 180 degré en t’ associant a un fédéraliste notoire et un grand arriviste du Québec Inc. ta crédibilité risque d’ en prendre un coup solide .
Avant de sauter sur la vraie patinoire Legault avait le vent dans les voiles mais hélas la vraie « game « se joue sur la patinoire et Legault nous démontrera qu’ il est un joueur surévalué !
Rebello tout comme les autres arrivistes qui se sont joint à Legault pensent beaucoup plus à leur petite carrière qu’aux principes qui les ont amenés en politique. Rebello qui était contre l’augmentation des frais de scolarité des étudiants finira pas se ranger et inévitablement il tombera sous le charme des Rocheuses et de la feuille d’érable !
Concernant Barette et la nouvelle employé de John James Charest , la Juge Charbonneau . rien de nouveau sous le soleil . L’argent , le pouvoir et l’exposure voila le chant des sirènes de nos carriéristes notoire .
Réjean,
Votre jupon souverainiste dépasse beaucoup trop. Vous faites preuve de malhonnêteté intellectuelle en ramenant le « on verra » qui a été expliqué abondamment par François Legault à plusieurs reprises. Je vous invite à regarder l’entrevue qu’il a accordée à Martineau des Francs-Tireurs, c’est assez simple à comprendre si on s’en donne la peine. « La carte de parti sans étiquettes », vous avez vite troqué votre jupon souverainiste pour un grand jupon rouge libéral. J’entends encore Charest à l’automne dernier s’époumoner « … il va devoir dire s’il est encore séparatisssss… ». Charest à compris qu’il n’allait nul part avec cette ligne, peut-être comptait-il sur des gens comme vous pour la perpétuer, ça sera toujours ça de pris. Vous vous rappelez sans doute pas que lors d’une entrevue au tout début du mouvement, à la question de savoir s’il était encore souverainiste il avait répondu : Si vous définissez un souverainiste comme quelqu’un qui travaille activement pour amener le Québec vers la souveraineté, alors je ne suis pas un souverainiste mais, je continu à croire que la souveraineté du Québe est une option valable pour le Québec. Quand on aura remis le Québec sur ses rails, d’autres pourront reprendre le collier et amener le Québec là ou il doit aller. Est-ce que c’est à ce moment là que vous avez déterminé qu’il avait fait un virage à 180°. Cessez votre fiel, ce n’est pas crédible. Vous voulez parler d’un arriviste, parlez de Charest. De toute sa carrière, je ne crois pas qu’il n’ait jamais dit quelque chose qui ne servait pas la carrière de Jean Charest et la caisse du PLQ. Allez-y, il y a matière à remplir vos journées. François Legault n’est pas l’ennemi des souverainistes, si vous êtes un vrai souverainiste, ajustez votre mire.
M. Perrier, il me semble que la CAQ est sur une pente glissante mais qu’elle n’est pas encore « déconfiturée », juste un peu écorchée, principalement par M. Rebello qui manque lourdement de retenue. Si M. Legault l’approuve, ça va déplaire à la majorité de ses députés « transfugés » et s’il le rabroue, il va déplaire à M. Rebello dont les réactions sont, pour le moins, imprévisibles et dangereuses pour le parti auquel il appartient.
La CAQ a été cherché la majorité de ses appuis des « souverainistes » du PQ et de Québec solidaire et, principalement, de l’ADQ plus quelques rares Libéraux qui ont, en général, trop peur des « séparatistes » pour votre pour un autre parti dont le chef est un « séparatiste » à retardement.
Pas seulement par Rebello.
Par l’amateurisme de ses dirigeants (« Ça sert à quoi déjà les CEGEP ? « )
Par le manque flagrant de charisme de son « charismatique » chef. Habitué à faire des présentations Powerpoint (sans pourtant y briller), mais sans stature dans ses discours et incapable de répondre à l’improviste (d’où les « on verra » à répétition).
Par ses valses hésitations (« Pas de référendum dans le premier mandat »…Oups, Il faut rappeler les journalistes: « Je veux dire jamais ». « UN seule mandat, c’est promis juré »… »Ah non, il en faudra peut-être 2 ou 3 finalement », etc.)
Par son programme calqué sur le gouvernement Charest avec, en prime, de plus en plus une vision adéquiste (le pire des deux mondes quoi).
Par ses prises de position aberrantes sur nombre de sujets (refus d’un moratoire sur les gaz de schiste, « réformes » en santé et d’éducation purement managériales sans s’attaquer aux vrais problèmes et sans être capables de répondre aux questions que ces réformes posent, etc.)
Par sa proximité avec les milieux d’affaires et les magouilles de Sirois (ex-recruteur de Charest, principal impliqué dans le scandale des FIER).
Par la manœuvre disgracieuse de l’utilisation d’un OSBL pour contourner la loi électorale et « sauver de l’Impôt » avec création d’un parti en fin d’année pour que les riches donateurs puissent redonner le maximum en décembre et recommencer en janvier.
Par le « recrutement » de ce qui apparaît de plus en plus comme des arrivistes: se constituer une députation de 9 membres sans prendre le risque d’une seule élection…
Par l’absorption douteuse de l’ADQ.
Par le lancement d’un parti comme on lance une nouvelle gamme de produit.
Par le recrutement des futurs candidats, non pas par des élections dans des assemblées des membres (inexistantes), mais en recevant leur CV, en les passant en entrevue (comme de futurs employés de la CAQ) et en leur assignant leur « poste »: futurs candidats et futurs bonzes de l’appareil gouvernemental. Bref, les députés et futurs dirigeants de l’État seront de simples employés de la CAQ et non au service de la population.
Par la distribution gratuite de leurs cartes de membres. Comme une entreprise distribue des cartes pour « fidéliser » la clientèle. C’est fort l’engagement qui consiste à cliquer sur le bouton « confirmer »
et j’en passe.
La CAQ, de danger public par son amateurisme, ses idées loufoques et sa proximité avec les milieux de la haute finance, est en train de devenir le spectacle le plus rigolo dans le monde politique.
Je crois que depuis 30 ans que je suis les affaires politiques, je n’ai jamais eu autant d’occasion de rire. Après 30 ans de néo-libéralisme militant dans tous les partis, ça fait du bien d’avoir des gens qui se dévouent pour nous faire rire autant…même si c’est involontairement,.
Depuis le temps que je nomme ce Parti la « CouAQ », ce déjà *vieux jeune Parti* nous offre une « CAQ-ophonie* plus comique qu’irritante…
S.v.p. lire, à mon dernier commentaire : La CAQ est allé chercher à la place de : La CAQ a été cherché.
S’cusez.
M. Legault doit réaliser plus fortement que, se tenir loin de la politique est ennuyant mais s’en rapprocher, rend ses adversaires, à son endroit…insultants. Pas facile la vie de politicien, nous pouvons confirmer la chose avec à Mme Marois. Pas facile de dormir avec une coutellerie plantée dans le dos.
S’il ne le savait pas, après 9 ans de vie politique (dont 5 en tant que ministre « senior »), c’est qu’il n’a rien appris de sa vie politique.
Comme il nous a prouvé par le résultat de ses « réflexions » qu’il n’a rien appris de son passage en tant que ministre de l’Éducation et ministre de la Santé.
Il pense encore comme un gestionnaire des années 1980 et ne semble absolument pas avoir réalisé quels sont les vrais problèmes de ces réseaux.
Il n’a même pas appris de ses erreurs.
Pitoyable.
À P. Lagassé
Quels sont les vrais problèmes de ces réseaux justement. Je vous pose deux questions :
1. Est-ce que vous croyez que chaque étudiant au Québec a droit à un enseignant compétent et motivé ?
2. Est-ce que vous croyez que chaque enseignant au Québec est compétent et motivé ?
Si vous avez répondu 1. oui et 2. non, dites-moi que vous êtes prêt à accepter pour vous et pour vos enfants de vous retrouver devant un enseignant non-compétent. Sinon, faites parti de la solution et supportez les politiciens qui ont le courage de proposer des moyens pour changer cette situation afin d’assurer que vous et vos enfants bénéficierez d’un meilleur système d’éducation. Ce n’est pas le PLQ ni le PQ qui ont le courage de faire ce qu’il faut pour améliorer le système. Le PLQ ne veut pas s’aliéner sa mince base francophone et de plus, y pas d’argent à faire avec ça et le PQ ne veut pas déplaire à sa base électorale (les syndicats, les gau-gauches et autres fumeux de pipe), anyway, sont trop occupés à tourner en rond pour trouver le meilleur endroit où planter le couteau.
À voir ce qu’on a vu au caucus du PQ, croyez- vous que les idées de François passeraient s’il était encore de ce groupe? Non monsieur, pas maintenant et pas dans le passé non plus. Neuf ans dans ce parti ingouvernable, je le trouve bien patient.
@pierre patry
si tu veux vraiment inciter les gens à appuyer la caq, je te conseille de répondre point par point aux questions soulevées par lagassé dans son commenatire de 11h02. toutes les raisons de ne pas embarquer dans ta chaloupe sont là. go!
La CAQ est une association de nationalistes de nom seulement. Ce sont les nationalistes de la nation québécoise à la Harper. Une nation sur papier mais non dans les faits.
Car, selon la définition. le nationalisme est un mouvement politique d’individus qui veulent imposer la prédominance de la nation à laquelle ils appartiennent dans tous les domaines. Le domaine des lois. Le domaine des impôts. Le domaine des traités.
La CAQ reconnaît la prédominance du fédéral dans tous ces domaines. La CAQ est donc nationaliste…canadienne.
Cessons de nous raconter des histoires et de jouer avec les mots.
Monsieur Ricard,
Êtes-vous parent avec Elvis Graton, comme dans Canadien Français Québécois d’Amérique du nord français? Aussi, le sexe des anges, avez-vous une théorie sur le sexe des anges?
Dieu que la vie est compliquée. Y a pas un maudit parti où on peut parler librement. Que faire?
Fonder son propre parti et en être le seul membre. Schisophrènes s’abstenir. 🙂
chez option nationale je crois que l’on peut parler librement.
quant à rebello il ne lui reste qu’à démissionner et à se recycler en agent d’immeuble, comme tout opportuniste qui se respecte.
Essayez Québec Solidaire. Pour avoir participer à quelques congrès j’ai été surpris de la liberté de parole accordée aux membres, du respect dans lequel se déroulent les débat, même quand les opinions divergent, de la manière dont le programme est bâti à partir des suggestions de la base.
Et j’ai même pu assister à des votes ou Françoise David et Amir Khadir ont été mis en minorité sur certains sujets sans que cela vire au psychodrame (je me souviens de la manière dont Boisclair avait claqué la porte du congrès du PQ, en disant qu’il n’appliquerait jamais la résolution que les délégués venaient de voter (nationalisation des éoliennes)).
On discute, on fait valoir nos points de vue et on vote.
La démocratie en application. Comme le PQ dans ses premières années.
J’ai écouté la présentation de la Juge Charbonneau et me semble que tout cela sent la préparation d’une recette dont on connait d’avance ce qu’elle goûtera.Beaucoup de oui-dire et bien peu de résultat puisque le lien entre le politique et le financement sera difficile à faire.Comment établir le lien entre une contribution politique et l’allocation d’un contrat? C’est comme difficile à établir à moins de preuves évidentes du type de celles mise en évidence à commission Gomery.Encore là, aucun politicien n’a été pointé directement du doigt et certainement que tous ceux qui ont contribué au PLQ auront appris des erreurs publicisées à la commission Gomery.
Quant à l’enrobage médiatique qu’annonce cette commission Charbonneau, mettons que le message sera sous contrôle et qu’il y a peu de chance de dérapage.
Espérons que l’émission »Enquête » de M.Gravel à Radio Canada restera vigilente face aux révélations qui sûrement alimenteront l’actualité au cours des prochains mois.Le quatrième pouvoir (les médias) est notre garantie que nous pourrons nous approcher un peu plus de la vérité et que les solutions préconisées règleront une bonne partie de ce problème qui gangrène notre vie publique.
@Pierre Patry
Je n’aime pas les girouettes opportunistes et tant qu’ a moi Legault fait partie de nos immense girouettes québécoises avec entre autre Dumont l’ ancien autonomiste devenu conservateur fédéraliste et Rebello !
Legault et son Gourou Lucien Bouchard sont l’équivalent francophone du PLQ . Des petits bourgeois au service du privé et du Québec Inc .
Et SVP lâchez-nous avec les conditions gagnantes et quand le Québec sera remis sur les rails ! Notre grand narcissique a failli mettre le Québec dans le trou avec son obsession maladive du déficit zéro .
Quand tu es souverainistes , qet que soudainement tu devient ami avec un petit affairiste et grand amant des Rocheuses comme Sirois , têteux de subvention de premièr classe
Je n’ avais pas terminer !
J’ai autant confiance en Legault qu’ en Charest . La seule différence c’ est qu’ avec Legault les citoyens se feront dévaliser en français ! Au moins la loi 101 sera respectée !
La teneur de vote réponse ne m’étonne pas beaucoup, aucune substance aucun argumentaire. Que du fiel. Un pays ça ne se façonne pas à cri de « on veut un pays » « le Québec aux Québécois ». Ce sont des cris de ralliement et croire qu’on va y arriver de cette façon ça relève de la pensée magique. Ça prend une vision, ça prend un plan, ça prend le courage de faire ce qu’il faut faire. Crier à répétition « on veut un pays » c’est pas un plan. Traiter de girouette tous ceux qui ont le Québec près du cœur et qui veulent un pays justement, qui ont une vision et un plan, c’est de la démagogie, c’est du n’importe quoi. Avez-vous manqué de mémoire du Québec Monsieur Asselin quand vous avez énuméré toutes les girouettes? Vous avez oublié une des premières girouettes, un homme avec qui j’ai eu le plus grand honneur de causer pendant plus d’une heure en 1967, je m’en rappelle comme si c’était hier. Non, ce n’était pas une girouette, il avait une vision il avait un plan, il s’appelait René Lévesque, ça vous dit quelque chose Monsieur Asselin?
@pierre patry
crier à répétition « on veut un pays! », c’est déjà une (grosse) coche plus substantiel que crier à répétition « on veut une vision! »…
Monsieur d’épais,
Je vois que vous faites dans la substance vous aussi. Vous voyez, je n’ai plus rien à dire, votre propos est tellement clair et rational. Génial.
@Pierre Patry
Ce que je comprend de votre interprétation des commentaires sur ce blogue c’ est que les souverainistes ne sont pas crédibles . Le fiel étant bien sûr partie prenante de leurs propos .
Par contre , les pro-Legault sont des gens modérés , tolérants et plein de sagesses !
Une raison de plus pour me conforter dans mon allégeance souverainiste !
» Chez les âmes étroites il n’ y a rien de bon et presque rien de mauvais ! »
Le Gai Savoir
Nietzsche
CAQ-ophonie
http://blogues.journaldequebec.com/ygreck/general/caq-ophonie-2/
Comme vous postiez votre commentaire, j’ajoutais la caricature d’Ygreck d’aujourd’hui sur mon billet d’hier… )))
Vous êtes un phare dans la nuit des caricaturistes maintenant…
;-)))))
Cette vidéo me fait me poser quelques questions. J’ai entendu plusieurs journalistes et commentateurs indiquer leur surprise face à cette initiative de Mme Charbonneau. On qualifiait le procédé de surprenant et même de bizarre.
On disait même que la commissaire risquait d’être noyée sous une pluie de dénonciations qui risquaient d’être fort nombreuses.
Donc, dans un premier temps je me dis que si semble bizarre, c’est peut-être que les choses ne tournent pas si rond que ça à la commission Charbonneau et que le procédé «surprenant» est peut-être en réaction au vécu de la commissaire. S’agit-il de court-circuiter une situation interne, certains personnages ? J’ai appris que souvent quand quelque chose à l’air bizarre, c’est que ça cache quelque chose d’autre. À surveiller…
Puis j’ai repensé au possible déluge d’informations. Est-ce que ça pourrait être une ruse. Charest ne nous a-t-il pas appris à nous méfier. En effet si beaucoup d’informations arrivent à la commissaire Charbonneau, il lui faudra beaucoup de temps pour trier et analyser ces dénonciations. Sans doute assez de temps pour que la tenue des prochaines élections générales se tiennent avant que la commission Charbonneau n’eut le temps de faire mal paraître le premier ministre et son parti. Donc ça pourrait être une bonne façon de gagner du temps et de travailler à la réélection des libéraux …
Qui vivra, verra !
Je vais répondre à la question que vous nous posez sur le message de France Charbonneau. Comme elle a un débit lent et une image statique, j’ai eu le temps de réfléchir en même temps que la réception de son message !
Quelques mots sur la forme. Évidemment, cette juge ne s’est pas dirigée en communications, ça parait, et ce sera maintenant Richard Bourdon qui prendra la relève pour communiquer avec le public. C’est clair qu’elle a fait son possible en lisant son texte devant elle mais c’était statique, il fallait de la patience pour attendre l’essentiel.
Cette manière de procéder, en appeler aux témoins que nous sommes, me plait et je crois que oui ils auront des appels. Peut-être même trop, qui sait. Un gros tri sera à faire, d’après moi.
Pour la lenteur de la « machine », c’est un peu désespérant. Déjà que la machine est lourde (des tables rondes, carrés et des comités), alors quand en plus, on veut parfaitement exécuter les choses, est-ce que ça deviendra une machinerie lourde qui se déplacera comme un dinosaure ? J’en ai bien peur.
Mais peut-être que ça arrange certaines personnes, ce qui n’empêche pas que cette femme inspire (ou m’inspire) la confiance.
Annonce du congrès de fondation de la CAQ – 20-21 avril prochains:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/02/22/004-legault-caq-congres.shtml
Et oui la Caqcophonie existe et est difficile à expliquer. Par contre le virage à gauche toute du PQ ressemble bien plus à une manoeuvre de sauvetage des meubles qu’à une stratégie pour réussir l’indépendance du Québec. Laisser paître tous les souverainistes de droite pour se coller à ceux qui sont attirés par QS est une recette de survie électoraliste du PQ bien plus qu’une promotion de la souveraineté.
Un Québec plus à gauche, plus social-démocrate n’aurait aucune chance de réussir à attirer une majorité à son option. Aussi bien promettre la bière gratuite pour tous, ça serait plus crédible.
t’es hors sujet, victor.
@Pierre Patry
À l’époque, nous étions dix à vivre dans la maison qui nous a tous vu grandir. Huit enfants et les deux parents.
Avec une différence d’âge d’au plus 2 ans entre chacun, pour les plus vieux, à un moment donné il y eut quatre puis six adultes (légalement) à vivre ensemble.
Malgré notre bonne volonté les différences d’opinions et d’aspirations émergèrent de plus en plus. Si bien que la normalité se pointa avec de plus en plus d’évidence : devenus adultes des frères et des sœurs aspiraient de plus en plus à l’autonomie, tandis que les plus jeunes réclamaient toujours des parents leur soutien.
Ceux qui partirent choisirent un environnement de vie à leur convenance et selon des règles qui les satisfaisaient. Ils ont assumé des choix qu’ils n’auraient jamais pu faire chez les parents.
Cinquante ans plus tard, nous nous fréquentons encore régulièrement. Personne n’en voulut à quiconque d’avoir pris son essor. Si les parents et les autres membres de la famille avaient mis des bâtons dans les roues, nos rencontres seraient certainement moins fréquentes et moins chaleureuses.
Avant de choisir le style de vie que nous souhaitons avoir, encore faut-il d’abord avoir le pouvoir de le faire et ensuite les moyens, les ressources.
Le Québec peut-il décider comment il vivra en devant toujours demander la permission ou en acceptant de rogner sur ses aspirations ?
L’autonomie n’est-elle pas comme une porte qui doit être ouverte ou fermée ?
Le sondage de La Presse, publié ce matin, montre que la CAQ-ophonie viens de se planter, au moins…temporairement. Les candidats vont hésiter à dire OUI à la CAQ, Les autres partis disent en chœur, merci à M. Rebello et sa grande g…., nous espérons qu’il va continuer à se démarquer.
Ça ressemble beaucoup à une opération de relations publiques, et je ne vois pas comment ça fait avancer les travaux de la Commission.