On dirait bien qu’en cette année électorale, le dimanche n’est plus tout à fait une journée de repos.
Du moins, pas pour les politiciens et les médias…
Alors que Jean Charest et ses ministres avaient pris l’habitude de vous y faire une annonce par ici et par là, voilà que ce dimanche, ça se bouscule au portillon sur la question de la place du Québec au sein du Canada… ou pas.
Même la politique fédérale refuse de se reposer…
Et donc, à Montréal, le NPD tenait un de ses débats à la chefferie entre les sept candidats restants.
Le thème: «Bâtir un Canada fort et uni».
Si la question constitutionnelle y était résolument absente, le député d’Outremont, Thomas Mulcair – de toute évidence la principale cible des autres candidats -, demeurait celui qui avait la meilleure «offre» au Québec – aussi limitée fut-elle.
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Lisette Lapointe quittera la politique active
Pendant ce temps, côté politique québécoise, la député indépendante Lisette Lapointe annonçait qu’elle ne représentera pas dans le comté montréalais de Crémazie lors de la prochaine élection.
On se souviendra qu’en juin 2011, Mme Lapointe avait démissionné du caucus péquiste avec les Pierre Curzi, Louise Beaudoin. Jean-Martin Aussant suivait dès le lendemain.
Maintenant qu’elle est aussi membre du nouveau parti de ce dernier – Option nationale – Mme Lapointe a par ailleurs annoncé qu’elle travaillerait surtout à la réélection de M. Aussant – un homme qu’un nombre croissant de souverainistes voient comme faisant partie de la «suite des choses», comme on dit avec ou sans Parti québécois.
Cette annonce, malgré toutes les formules usuelles de politesse dans ce genre de circonstances, montre que pour Mme Lapointe et son mari Jacques Parizeau, dans les faits, la confiance envers la «gouvernance souverainiste» de Pauline Marois n’est toujours pas au rendez-vous.
En attestent d’ailleurs ces mots de Mme Lapointe: «Si j’avais quelques années de moins, je porterais le flambeau de la souveraineté» avec Option nationale». Pour les souverainistes qui auraient désirer voir le PQ mettre le cap plus clairement sur son option, le message est on ne peut plus clair.
En addendum:
– Cette entrevue de fond parue dans Le Devoir de ce lundi avec Jean-Martin Aussant, chef du parti Option nationale.
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Des États généraux avant les élections
Ironiquement, le même jour, avait également lieu le lancement des États généraux sur la souveraineté.
On les dit indépendants du PQ. Or, nonobstant la qualité et la sincérité de la plupart des personnes nommées, il reste que ses États généraux seront surtout présidés par Gérald Larose – un homme connu pour être très proche de l’establishement péquiste. Et ce, depuis l’arrivée de Lucien Bouchard à la tête du PQ en 1996.
Bref, on peut s’attendre à ce que ces États généraux – lesquels, logiquement, auraient pourtant dû être tenus de manière beaucoup plus large et avec des moyens nettement plus importants, une fois le PQ au pouvoir, si tel devait être le cas – se déroulent dans les faits sous l’oeil très attentif et rapproché de la direction du Parti québécois et de ses conseillers.
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Le premier ministre part en tournée
Alors que l’Assemblée nationale enclenche son congé, le premier ministre Charest, lui, part en tournée.
Ce lundi, il prononcera une allocution «bilingue» au légendaire Canadian Club de Toronto. Une prédiction facile: il y sera beaucoup question d’économie et du Plan nord – ce fameux «Chantier d’une génération». Mais aussi, sûrement, de la place du Québec au sein du Canada.
Rappelons à ce chapitre que lors de son passage au même Canadian Club en février 2000, M. Charest avait terminé son discours sur une envolée enthousiaste sur la compréhension mutuelle qui, de son point de vue, existe entre le Canada anglais et le Québec.
Ce lundi, il le rappellera sûrement. Mais reprendra-t-il aussi les grandes lignes de la «vision» qu’il y exprimait en l’an 2000 alors qu’il annonçait à cette même tribune, en tant que chef de l’Opposition officielle à l’époque, le début d’une «nouvelle ère de coopération interprovinciale»; une union économique renouvelée; une union sociale basée sur l’«autonomie» et l’«imputabilité» des provinces; le projet de travailler dans le sens d’établir un système de «points d’impôt» avec Ottawa; l’importance de reconnaître la «spécificité» du Québec ainsi qu’un veto constitutionnel non exclusif au Québec?
Intéressant, en passant, de noter aussi que cette année, dans la présentation qu’en fait le Canadian Club sur son site, on semble par contre avoir oublié dans la biographie de M. Charest, son passage de cinq ans à la tête du défunt Parti progressiste-conservateur…
Quoiqu’il soit encore plus étonnant d’y lire ce passage faisant l’éloge d’un premier ministre qui, semble-t-il, aurait pas mal réglé tous les problèmes, ou presque, dans le système de santé: «As soon as he came to power in 2003, the Premier made health a priority. Numerous measures were deployed across Québec to reduce wait times for surgery, turn the tide in the shortage of physicians and nurses, and facilitate access to front-line services in every region of Québec.»
Et la semaine prochaine, M. Charest s’envolera vers Paris pour plein d’activités reliées, cette fois-là, à la francophonie.
Avouons tout de même que le premier ministre a toujours su très bien jouer de sa double identité canadienne et québécoise. Vraiment pas d’ambiguité ou de flou artistique chez-lui sur cette question-là.
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Des «enjeux constitutionnels»???
Et oups… J’oubliais…
Toujours sur le même sujet de la place du Québec au Canada – et tout de suite après l’allocution de M. Charest devant le Canadian Club -, Pauline Marois convoquera les médias aux côtés de son député Bernard Drainville pour parler d’«enjeux constitutionnels».
Parlera-t-elle alors de souveraineté ou de rapatriement de pouvoirs? À suivre…
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Gerald Larose?
En écoutant Justin Trudeau ce soir à TLMEP, j’ai découvert qu’il était à la politique canadienne ce que René Simard est au showbizz québécois. Je me demande bien c’est qui son gérant?
http://www.youtube.com/watch?v=AVzw2BTEAIw
De ce billet-buffet – offrant hors-d’œuvre et petites bouchées – duquel chacun et chacune trouveront à picorer un moment, c’est néanmoins presque un plat principal qu’y reconnaîtra Pauline Marois à la vue d’un morceau de choix tout droit sorti des cuisines Lapointe-Parizeau!
Ce sera en effet au tour de Jean-Martin Aussant et de sa fluette Option nationale de se faire cuire (à l’étouffée? au gril? au four? au micro-ondes? ou de toutes les façons… tout à la fois ou successivement?) par un ex-chef grande toque devant l’Éternel, aidé pour la cause de sa fidèle assistante. Ça sent déjà, même de loin et avant l’ajout des petits oignons, la surchauffe et le fond de marmite qui s’encroûte…
Mais quel fumet délicat pour celle ayant de justesse réchappé à pareille mauvaise expérience de cuisson sous pression, sans le moindre égard en ce qui pourra avoir trait au bon goût de la rata ainsi préparée.
Avec un concurrent de moins sur les bras, la chef Pauline Marois pourra ainsi mieux se concentrer sur l’assaisonnement de sa spécialité au menu, le ragoût «gouvernance à la souverainiste». Un plat tenant à la fois d’entrée pour certains ou de repas complet pour d’autres. Bien nappé d’une sauce dont la chef a le secret – et qu’il ne reste finalement plus qu’à tester auprès de convives hésitants, question de vérifier si la recette pourrait (quoi qu’on en ait dit déjà) s’avérer malgré tout populaire.
Le NPD doit se fusionner avec le PLC ou le Parti Conservateur risque de gouverner pendant les 100 prochaines années…minimum. Avec Justin Trudeau, à la tête d’une fusion PLC-NPD « le PLD », Harper sortirait assez rapidement du gouvernement.
Le couple Parizeau-Lapointe, incapable de sortir Mme Marois de la chefferie du PQ, doit se résigner à lui donner un dernier coup de couteau en suggérant aux séparatistes de favoriser, à la prochaine élection générale, M.Aussant avec son deux pour cent. Une affaire pour favoriser les affaires du PLQ de M. Charest….misère d’un très grand devenu mutin à succès dans les cas de M. René Lévesque et M. Pierre-Marc Johnson mais qui a frappé un nœud avec Mme Marois qui a arrêté l’affaire à elle et le principe ancien mais pas scientifique du « JAMAIS 2 SANS 3 »
Faudrait déduire que M. Bouchard, de droite a favorisé au PQ, M. Larose, de gauche ? Le coeur du partenariat a des raisons…
La CAQ et Québec solidaire sont sur la pente descendante. Les solides fédéralistes revenant au PLQ et les solides souverainistes revenant au PQ.
M. Perrier a bien raison avec sa comparaison culinaire, Mme Marois devrait fournir l’assaisonnement rassembleur, juste assez épicé pour le goût du Québécois moyen et majoritaire qui souhaite un Québec souverain dans un Canada uni à la place de l’assaisonnement Parizeau-Lapointe :
Toute la boîte d’épices, d’un coup, au début du repas, ce qui risquerait de faire étouffer les invités au référendum accéléré ou…
L’assaisonnement anglophile Charest : Celui qui commence à faire restituer le Québécois francophone unilingue ou bilingue, dans un Québec qu’il veut francophone…FRANCOPHONE à la place de la France de Sarkozy, très anglophile.
*****«Bref, on peut s’attendre à ce que ces États généraux – lesquels, logiquement, auraient pourtant dû être tenus de manière beaucoup plus large et avec des moyens nettement plus importants, une fois le PQ au pouvoir, si tel devait être le cas – se déroulent dans les faits sous l’oeil très attentif et rapproché de la direction du Parti québécois et de ses conseillers.»***** (Josée Legault)
Cette phrase de Josée Legault est d’une justesse un tantinet désespérante. L’oeil scrutateur et éventuellement «censureur» de l’incontournable Gérald Larose va, comme l’oeil d’Abel pourchassant Cain, intimider et frigorifier les éventuels «dissidents» commettant le crime impardonnable de s’éloigner de l’orthodoxie.
JSB
Le NPD me fait mourir ….de rire !
Après avoir balayer le Québec le 2 mai dernier avec quelques poteaux sans aucune expérience et même certains unilingues anglais ! Après avoir nommé comme chef intérim une québécoise tout ce qu’ il y’ a de plus canadian et qui s’est agenouillée devant le ROC a cause de son passé de délinquante nationaliste membre du BLOC et de QS voila maintenant que ce parti nous assomme avec un slogan comme « Bâtir un Canada fort et uni « alors que c’est grâce au Québec que ce parti se retrouve dans l’opposition et que ce même Québec aura élu avec forte majorité le Bloc pendant de nombreuse élections précédente .
Et la cerise dur le sundae demeure en ce qui me concerne ce débat des chefs du NPD à Montréal dimanche dont l’animateur n’était nul autre que Mario Dumont !!!!!! Hey ! Mario Dumont, celui-là même que les québécois ont sorti de la politique, un homme de droit complètement acquis a Stephen Harper et aux Conservateurs, un politicien qui a mené son ADQ a l’abattoir avec son ami le petit libertarien de service du Québec Eric Duhaime du Réseau Libâââârté Québec. Jack Layton doit se retourner dans sa tombe. Plus débranché du Québec que ça tu milite au côté de Don Cherry ! Le NPD veut faire du Canada un pays uni et notre petit Mario « arriviste « Dumont aura milité dans un parti politique dont le programme de M. Allaire était « Un Québec indépendant dans un Canada Uni « …. !!!! Assez proche quand même comme position constitutionnelle !
Vite le retour du Bloc …..S.V.P !!!!!
Notre grand humoriste en chef John James Charest fera une tournée pour présenter son nouveau spectacle dont le titre est « La patente a gosse du Grand Nord « dont quelques présentations auront lieu au Festival de L’humour de Montréal cette été. Rozon en verse déjà des larmes de crocodiles !!!!
Lisette Lapointe vient de faire ce que j’aurais fait depuis longtemps soit quitter un nid de guêpes pas jojo pour deux cennes !
Et Gérald Larose ??? LIBÉREZ-NOUS DE GÉRALD …SVP ………!
Ne plus voir ou entendre ou, ô horreur, écouter Gérald Larose, ce serait voluptueux. Mais ces inquisiteurs ne partent jamais sans y être forcés.
JSB
M. Asselin n’aime pas les fédéralistes ni les souverainistes du PQ mais ne dit pas ce qu’il aime. Il félicite Mme Lapointe d’avoir quitté le nid de guêpes du PQ pendant que c’était elle, Mme Lapointe, la guêpe en chef au PQ avec le bourdon Parizeau qui dirigeait les opérations de lynchage du chef Marois comme il avait dirigé celles des lynchages de Messieurs Lévesque et Johnson dans les années 80. Chassez le naturel…
Gérald larose…
faut vraiment être en peine d’ imagination et de choix.
M. Bousquet
J’ai aimé le PQ avant l’arrivé de Naricisse Bouchard . J’endure le PQ depuis . Par contre cette fois-ci je vais décider dans les derniers jours de la campagne pour qui je vais voter . Et si je vote pour le PQ ce sera par soildarité comme souverainiste si jamais le parti était en avance et non pas pour Pauline Marois !
La raison pourquoi je préfère attendre est très simple . Avant que John James Charest déclanche des élections et compte tenu de la durée de la prochaine campagne électorale Pauline Marois aura tellement d’ occasions de s’ enfarger encore dans les fleurs du tapis que le PQ n’ est réellement pas assuré de tenir le cap et de gagner la prochaine élection !
Si le PQ traine de la patte monsieur Aussant aura mon vote !
En addendum:
– Cette entrevue parue dans Le Devoir de ce lundi avec Jean-Martin Aussant, chef du parti Option nationale:
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/344332/point-chaud-l-independance-et-rien-d-autre
Bonjour
Beaucoup de monde semble croire à un déclenchement d’élection ce printemps, chose qui m’apparait totalement improbable. Quelqu’un parmi vous a t’il eu accès à un sondage dans le comté de John James Charest où rien ne semble acquis pour notre vendeur de frigedaire aux eskimos.
M. Asselin, bonne réflexion mais, faudrait que Mme Marois traîne beaucoup de la patte pour que le PQ arrive en arrière de l’ON de M. Aussant. Je ne crois pas que M. Aussant va pouvoir aller chercher des candidats valables, dans tous les comtés.
On sait que le fruit n’est pas mur, heureusement pour les fédéralistes car à combien se siturais le camp du NON aujourd’hui avec un Meech moins, un Charlotown plus ou le statu quo?
On le saura jamais vu que c’est une question hypothétique existentielle superflue chez les conservateurs majoritaires à Ottawa.
Mr Goyette,les sondage donne 12% au libéraux de Jean Charest dans Sherbrooke.
Il y a quelques semaines.(La tribune)
Merci Huguette
Vous voyez bien que Charest vit sur du temps emprunté et que mon oncle popol attent juste le bon moment pour tirer sur la plogue.
Aussant, ce héros obscur de l’indépendance et rien d’autre (même pas le pouvoir) :
«Face à l’hypothèse d’un «parti souverainiste qui prendrait le pouvoir sans faire la souveraineté», il préfère encore «attendre une élection de plus» et, dans l’intervalle, laisser la place à un gouvernement formé des libéraux ou de la Coalition avenir Québec. «Pour le mouvement, ce serait pire d’avoir des souverainistes qui restent au pouvoir quatre ou huit ans mais ne font pas la souveraineté.»
Édifiant comme stratégie, laissez le champ libre à la CAQ ou au PLQ et repartir à zéro, comme dirait Joe Bocan…
Comme vous avez raison. Grâce à Aussant qui croit aider l’Indépendance avec 4 ans de plus de fédéralistes (Et le statu quo) au pouvoir au Québec, et le NPD, tout aussi « trudeauiste », représentant le Canada au Québec, je désespère!
Beau résume Madame Legault.
Mon opinion.
Au fédéral comme au provincial à mon avis on est malmené.
Harper a sournoisement réussi à être majoritaire .Le Québec a perdu le bloc ce qui donne à Harper plus de jouissance à nous envoyer au diable.
Le NPD n’a aucun pouvoir sinon essayer de comprendre ce qui se passe au parlement et regarder le décor.
Au provincial Jean charest parle mais ne fais rien et se fait dicter sa conduite par ses amis que je ne voudrais pas avoir car il a accepté de se vendre et de nous vendre.
Le parti québécois a fait ses crises à n’en plus finir .Pauline Marois réusissa – t elle à être la première femme première Ministre .
Bref la politique est sans saveur mais a beaucoup d’odeur.
Jean Charest baisse dans les sondages mais tout peut changer..
» … Larose va, comme l’oeil d’Abel pourchassant Cain, … » JSB
Que diriez-vous de l’oeil de Dieu pourchassant Caïn? 🙂
S G
Et pourquoi pas, cher Serge Gingras?
JSB
Taxi, roulotte, corrida : avec la crise du PQ terminée, voilà que les pions de l’échiquier se replacent. Pauline pourra donc conduire son parti à la souveraineté comme bon lui semble. J’espère qu’elle ne se dirigera pas encore dans une forme de beu risque. Quant au NPD qui sedit la meilleure option pour le Québec, on ne sait pas encore ce qu’il en ait.
«Momentum» !
J’ai le sentiment que le «Momentum» est en train de changer. Et le temps passe. Et plus il passe plus l’heure des élections approche pour Charest qui pourrait fort bien se faire prendre les culottes aux genoux.
J’ai aussi le sentiment que la CAQ de Legault est aussi prise dans les rets du temps qui passe et qui ne réussit pas à lever aussi haut qu’espéré.
Mais ! Mais ! Mais ! Qui vivra, verra!
Les fédéralistes se déchaînent sur Gilles Duceppe avant même que Le comité de Régie interne du Parlement qui étudie cette question n’est rendu son rapport.
Duceppe reçoit un prix citron de la Fédération canadienne des contribuables
La 14e édition des prix Teddy – nommés ainsi en l’honneur d’un ancien fonctionnaire fédéral qui aurait été congédié pour ses dépenses extravagantes – a eu lieu mercredi à Ottawa.
La Fédération note aussi que même si M. Duceppe n’a pas été réélu en 2011, il reçoit une généreuse pension de 140 765 $ chaque année, « le cadeau d’une nation reconnaissante pour sa carrière dédiée à la briser », commente-t-il. Tous les anciens députés ont cependant droit à cette pension. « M. Duceppe, ce cochon c’est pour vous! », a lancé M. Thomas en français devant les caméras.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/03/07/002-duceppe-prix-citron.shtml
Radio-Canada vient tout juste de retirer cette nouvelle de son site Web suite aux réactions unanimes de désaprobation des commentateurs, selon toute évidence.
Je réponds à ces salauds de fédéralistes, qui font semblant d’ignorer que les Souverainistes n’ont pas le droit d’être représentés dignement à Ottawa, même s’ils y envoient 60 milliards$/an: « Que les « cochons », ce sont eux!
»Le succès du Bloc québécois sera jugé sur la brièveté de son intervention à Ottawa » Lucien Bouchard – fondateur du Bloc québécois
Peut-on qualifier d’échec monumental l’intervention du Bloc et de son chef Gilles Duceppe après plus de 20 ans , évidemment le temps de se constituer de belles pensions fédérales indexées à vie, chose que 95 % des Québécois ne peuvent pas même rêver?
Vive le Canada !, ce devrait être la devise des pensionnés du Bloc, Gilles Duceppe en premier.
@ Victor
Votre point de vue est très rafraichissant et je dirais même qu’il donne froid dans le dos.
Merci Mario de cette information..
Vraiment Gilles Duceppe en mange une maudite .Gilles Duceppe ne mérite pas d’être traîné dans la boue.
C’est le prix à payer pour la compétence..
Chaque fois c’est pareil, on nous ramène qu’un député souverainiste qui été élu démocratiquement par les québécois ne devrait pas avoir droit à sa pension comme les autres. Je ne décolère pas qu’on puisse avoir autant de mépris aussi gratuitement au lieu de s’attaquer à ses idées, ses valeurs ou ses options si ça peur leurs faire du bien.
Il est bien étonnant que l’on soit payé pour services non rendus. Considérons cela comme de la prime pour être en disponibilité au cas où. Il y a plusieurs conventions collectives avec cette clause… 🙂 On a rien inventé.
Si ça dérange, on qu’à réécrire le contrat. C’est si simple. Ils sont à la fois juges et parties.
Voyons voir…
M Beauchesne
Votre commentaire devrait être pour tous les chefs sortis * Ex: Jean Chrétien et compagnie évidemment aussi pour les députés.
Donc aucune pension pour personne.
On verra bien ce que feront ces pensionnés .
Et tant qu’à y être que personne ne reçoive de pension .Je parle des fonctionnaires et autres.
Donc sécurité de vieillesse et régie des rentes..
Proposez ça !
je n’ai jamais dit que M. Duceppe n’avait pas droit à sa pension, ou que celle-ci était illégitime à cause de ses croyances politiques.
Je ne faisais que souligner l’ironie de passer plus de 20 ans de sa vie à vouloir détruire le Canada ( mission non accomplie) pour recueillir sa récompense de ce même Canada.
Cette ironie explique en partie les insuccès du Bloc. Ses élus ont une philosophie politique directement en opposition avec leurs propres intérêts financiers. Ailleurs on appelle cela un conflit d’intérêts, mais au mouvement souverainiste on appelle cela se sacrifier pour la patrie. C’est ironique , pas illégitime. À chacun ses contradictions.
M Beauchesne.
Évidemment que j’ai mal interprété votre message.
Écrire un texte n’est pas évident .
Ce que je déplore est la gouvernance de Harper.
Personnellement , je ne reconnais plus ce pays .
Et oui Gilles Duceppe a droit à sa pension.
Bon week-end
M. Duceppe n’a jamais cherché à démolir le Canada. Il a cherché à construire le Québec.
Si le Canada tenait tellement au Québec, ça se saurait. Meech a été le seul moment où le Canada, par ses représentants élus, a fait un effort louable pour satisfaire le Québec. On connait la suite. Le Canada anti Québec a vaincu le Canada pro Québec. Un a zéro pour nos ennemis, de l’intérieur comme de l’extérieur.
Et maintenant, au Canada, c’est la terre des fascistes, plus celle de nos aïeux.
Lorsque les Canadiens auront repris leurs sens, il y aura beaucoup à reconstruire. En attendant, on va passer par là. 🙁
Détruire n’est pas démolir, sortir le Québec du Canada équivaudrait à détruire le Canada comme il est constitué depuis 150 ans.On ne peut pas sortir le Québec du Canada sans que ce dernier soit transformé complètement . D’un pays binational, il deviendrait uni-national, unilingue et une partie de son territoire serait coupé de l’autre, comme le Pakistan quand il s’est séparé de l’Inde. Dire que ceux qui font la promotion d’un Québec indépendant ne veulent pas la destruction du Canada c’est un peu court, ce n’est pas leur but premier mais c’est tout comme car c’est inévitable avec le départ du Québec.
Quant à Meech, je crois que vous faites un peu de révisionnisme historique.
Je me souviens très bien des sorties vigoureuses contre ces accords émanant d’à peu près tous les leaders et supporteurs souverainistes. Aujourd’hui les mêmes souverainistes se servent de Meech pour dire que le Canada a laissé filé une belle opportunité alors qu’à l’époque ils se déchiraient la chemise tellement cet accord était mauvais pour le Québec.
En fait cette contradiction illustre justement l’ironie du mouvement. Je m’explique.
Si Meech avait réussi, le mouvement souverainiste en aurait mangé toute une et c’est pour défendre le mouvement souverainiste ( et les belles carrières et pensions qui s’y rattachent) plutôt que les intérêts supérieurs du Québec que ceux-ci s’objectaient avec autant d’acharnement. Aujourd’hui ils oublient leur opposition d’antan et reconnaissent les bienfaits de Meech.
Crier au fascisme est une autre erreur de faits. À peine 23 % des électeurs éligibles ont voté pour les conservateurs .
Vous confondez trop facilement mon cher Monsieur les ennemis du mouvement souverainiste avec les ennemis du Québec. Il y a une grosse différence. Les souverainistes ont toujours eu cette fâcheuse habitude de se prendre pour les seuls défenseurs du Québec et de ses »valeurs » alors qu’ils n’ont jamais eu 50 % des voix ni en élection, ni en référendum.
Hausse du budget du gouverneur général du Canada – Michaëlle Jean touchera une pension annuelle de 130 000 $
Alec Castonguay 5 mars 2011 Canada
Le budget du gouverneur général du Canada sera à la hausse l’an prochain, alors que le salaire de David Johnston sera augmenté de 4 %, à 135 000 $. L’ancienne gouverneure générale, Michaëlle Jean, 53 ans, commencera également à toucher sa pension de retraite: un montant annuel de 130 000 $.
http://nouvelleslestudio1.wordpress.com/2011/03/07/michaelle-jean-recevra-une-pension-annuelle-de-130000-a-vie/
J’oubliais, sans payer d’impôt par- dessus le marché, elle qui nous avais habitué à des voyages aux Antilles d’un demi-million de beaux dollars canadian.
Lors de la crise d’octobre dans les années 70, la loi sur les mesures de guerre vous vous souvenez, on n’a envoyé l’armée dans nos rues. Maintenant les fédéralistes traitent de cochon un chef souverainiste qui s’est fait élire démocratiquement parce qu’il touche sa pension comme n’importe quel autre député.
Les canadiens ne feront rien pour nous garder. 95 c est le passé. On veut partir ils diront GoodBye and Good Luck. Et nos enfants diront OK .
Le Canada ne se soucit pas de nous, ne se soucit pas de Mme Marois..ne savent pas qui elle est…they just DO NOT CARE Whe should do the same…..BUT on est trop peureux !!!!!
M. Parizeau a affirmé que Meech était mortellement domageable pour le Canada. Je ne saurais affirmer si c’était Meech un ou Meech deux, après la révision Charest.
Il est évident que les raisons qui poussaient les Séparatistes à dénoncer Meech n’avaient pas pour but de protéger le Canada, mais bien parce qu’avec Meech, la cause souverainiste perdait de son charme. Je crois que nous sommes tous capables de comprendre cette logique.
Meech c’était trop et pas assez. C’était trop pour les gens comme Trudeau et Clyde Wells, et pas assez pour les Séparatistes. Deux adversaires farouches qui avaient chacun de bonnes raisons de tirer à boulets rouges sur la cible. Les deux ont gagné.
Pourtant, dix premiers ministres de provinces et un premier ministre du Canada trouvaient ces accords croquignols. C’est le dernier moment où le Canada anglais marchait à l’unisson avec le Canada français. Dans la vie, il y a des moments qui ne repassent pas. Je crois que Meech était de ceux-là. Une fois de plus, nous avons raté le rendez-vous avec l’histoire. On est bon là-dedans.
Québec sait faire! Laissez-moi rire.
À Victor B.: Vous vous accommodez bien du fait que c’est le peuple Canadian qui décide de la place du peuple québécois dans votre pays « binational » qui n’en est pas vraiment un, puisque le peuple québécois n’existe « qu’au sein du Canada ». Autrement dit, le peuple québécois n’est ni plus important, ni aucunement différent des autres nations qui font du Canada un pays multiculturel (Et non pas *binational*). Je trouve plus rationnel et favorable que ce soit le peuple québécois qui décide de sa place dans le monde, à la même « table » que tous les autres peuples qui ont un pays (Et les Canadians comme vous l’en empêchent).
Les Québécois ont eux-mêmes décidé de garder le lien canadien, deux fois en 1980 et encore en 1995. Ce que vous appelez le peuple Canadian n’a pas eu droit de vote. La cour suprême du Canada a même statué qu’advenant un vote clairement en faveur de l’indépendance, le gouvernement du Canada serait dans l’obligation d’en négocier les modalités avec le Québec.
La décision revient toujours au peuple québécois, vous pouvez m’en vouloir de le dire, mais ça ne change pas les faits. Je veux juste vous rappeler que ce sont des gouvernements souverainistes qui ont perdu les deux référendums qui ont eu comme conséquence d’affaiblir le Québec. Le peuple québécois en est conscient et veut éviter à tout prix un autre référendum perdant.
Monsieur Beauchesne, vous oubliez trop commodément les nombreuses tricheries des Canadians lors de ces deux référendums. Je rappelle que le clan du « Non » jouissait (Illégalement en vertu de la Loi référendaire du Québec) du double des sommes d’argent du camp du « Oui », en plus de la promesse non-tenue de Trudeau de changements favorables au peuple québécois, ce qui a amené au contraire l’infâme rapatriement de la Constitution de 1982, dénoncée (La Constitution) par tous les Partis du Québec. Lors du référendum de Charlottetown, le peuple Canadian a voté « Non » car d’après lui, le Québec profitait de trop de nouveaux pouvoirs, et le peuple québécois a voté « Non » parce qu’il n’obtenait pas assez de pouvoirs. En 1995, le clan du « Non » a ignoblement triché (Je ne mentionne que les 50,000 « Nouveaux-Canadians » inscrits *miraculeusement* pour voter), ce qui a clairement fait une différence, car le « Oui » a perdu par seulement 45,000 votes…