À l’âge de 93 ans, après une vie remplie de militantisme syndical, féministe et humaniste, la grande Madeleine Parent est décédée.
Elle ira rejoindre les Michel Chartrand, Simonne Monet-Chartrand, Léa Roback, Laure Gaudreault, et tant d’autres.
Nombreux et nombreuses sont les gens d’ici à leur devoir, sans le savoir, une bonne partie de leurs droits.
Des droits que l’on prend trop souvent et fort imprudemment pour acquis. Et des droits que certains politiciens populistes réduisent aujourd’hui, autant par démagogie, que par aveuglement idéologique et inculture, à de simples palabres de «groupes de pression».
Madeleine Parent faisait partie des vrais bâtisseurs du Québec moderne. Son courage, entre autres face au régime duplessiste et à Maurice Duplessis lui-même, n’aura jamais flanché.
Pour tout ce qu’elle aura accompli et donné, elle aura mérité, amplement, toute notre admiration et notre reconnaissance la plus profonde.
Je me joins à votre hommage Mme Legault ! Je dois à Madeleine ma conscience syndicale et ma conscience de classe.
Je suis triste de sa mort mais son souvenir m’apaise.
Votre court article résume très bien son parcours. On lui doit beaucoup. Et vous avez malheureusement raison pour les politiciens qui sapent nos droits acquis de longues luttes.
Rien n’est jamais acquis, comme chante le poète. Il faut toujours de battre, même pour conserver ce que l’on a.
Je ne croyais jamais vivre une époque semblable à la nôtre. Je croyais qu’on ne pouvais que progresser, jamais régresser. Eh! bien j’avais tort. Chasser le naturel, dit-on. Le naturel est que l’homme est bête et méchant de façon congénitale et que les individus Alpha s’efforceront toujours de reprendre ce qu’ils ont perdu : le haut du pavé.
Marx n’est pas mort et on s’en appercevra plus tôt que tard. Il nous faudra réinventer la roue du progrès social, comme nos parents et grands-parents l’ont fait. Elire des ignorants comme Reagan, Tatcher et George W. n’aide jamais la cause des gagnent petits.
C’est Sisyphe 365 jours par année.