La nouvelle a fait le tour du pays rapidement. Très rapidement.
L’ex-chef du PLC, Michael Ignatieff, a donné une brève entrevue à la BBC écossaise dont il se rappellera longtemps. Tout comme son ancien parti par ailleurs…
Dans cette entrevue, M. Ignatieff s’est penché sur l’état des choses au Canada et y a fait le constat d’une indifférence mutuelle croissante entre le Québec et le Canada.
Un constat que d’autres avant lui ont pourtant fait. Dont ici.
C’est pourquoi l’onde de choc fut surtout provoquée par son hypothèse voulant que l’indépendance du Québec, comme celle de l’Écosse, soit plus ou moins inéluctable.
À Ottawa et à Québec, les réactions ont fusé de partout. Le tout étant prévisible. Très prévisible. Trop prévisible. Mais ça, c’est une autre histoire…
Et donc, ayant commis un péché mortel dans le contexte politique canadien, l’homme fut bien obligé de faire un acte de contrition publiquement. Très publiquement…
Hormis une indépendance qui, dans les faits, n’a rien d’ inéluctable malgré ce que peuvent en dire certains vendeurs de boules de cristal passablement embuées, l’ex-chef libéral a pourtant retourné quelques pierres pertinentes dans cette entrevue.
J’y reviendrai dans ma prochaine chronique (en ligne mercredi après-midi et en kiosque, ce jeudi)…
***
Comment remettre le dentifrice dans le tube?
Heureux d’apprendre que vous reviendrez en kiosque jeudi, dans la banlieue de Montréal près de Québec peut-être…
Tout le monde se souvient du cri du coeur de Justin Trudeau qui se disait scandalisé par le Canada de Stephen Harper, à l’entendre le Québec n’avait d’autre choix que de se séparer.
La suite était prévisible, le naturel est revenu au galop, fiston a tout ravaller au petit trot comme on s’y attendait.
Michael Ignatieff comme tout fédéraliste canadian qui se respecte est un tricheur pourri libéral, la branche conservatrice est centralisatrice mais pourrie quand même.
Fallait entendre le snoro Jean Charest nous prévenir que Pauline Marois veut la séparation du Québec alors que le parti libéral va s’occuper d »économie, du moment qu’il empoche des commissions mais ça il l’a pas dit, yétais trop pressé…
Pour ce qui est de l’édition de Québec…
En effet Madame Legault, vos chroniques n’apparaissent plus depuis quelques semaines dans l’édition de la région de Québec, à mon grand regret.
M. Ignatieff dit « que la vérité, toute la vérité » : l’indépendance du Québec est à moyen ou plus long terme inéluctable, voilà pour “que la vérité”, toutefois sa préférence est le maintien du lien colonial rocanadian sur sa colonie, the Province of Kwibwek, voilà pour “toute la vérité”.
Le texte intégral de la mise au point de M. Ignatieff est ici : http://www.cyberpresse.ca/actualites/201204/24/01-4518585-la-mise-au-point-de-michael-ignatieff.php
Bon, il est contre l’indépendance du Québec et contre celle de l’Écosse. C’est bien beau. Mais il ne répond pas à une question essentielle : pourquoi?
Bien sûr, il nous glisse un aussi simpliste que banal « parce que nous sommes plus forts ensemble que divisés ». (Je veux bien, mais si c’est vrai, dépêchons nous de nous joindre aux États-Unis.)
Donc, la question peut paraître simple, simpliste même, mais elle est fondamentale : pourquoi?
Malheureusement, je suis indépendantiste mais ne crois nullement que l’indépendance est inéluctable. Au contraire, il va falloir y travailler fort.
Bien déçu Mme Legault..pourquoi faire tout un cinéma d ‘un con qui n ‘a rien a faire avec nous. Il est passé dans notre horizon et est disparu..Amen to That.
Je ne comprends pas pourquoi on attache tant d intéret a ce genre de connerie.
Je désespere de nos médias. Goddamn on est mieux que ça
Pas le droit de démontrer de la lucidité et de la nuance. Non, pas le droit. Cette lucidité appréciable du seul homme qui aurait pu me faire voter libéral.
mme Landry, j’endosse vos commentaires
@F. Lemay
Evidemment vous vous aimez mieux un Chrétien avec ses « chrétienneries » ou un gros Coderre avec menteries !
Chacun ses goûts !
Aui contraire..deux gars qui me m enragent à chaque fois que je leur vois la face.
Je suis plutot genre en réflection depuis 1 an.
une belle déclaration toute en contradictions.
tout d’abord, comment peut-on affirmer que le québec et l’écosse ont une destinée commune, soit l’indépendance, et du même souffle affirmer que l’on s’oppose à ce dénouement?
non mais qui est-il pour s’opposer au destin, je vous le demande?
ensuite, son argument à propos des super concessions (immigration, ressources, etc.) que le québec aurait arraché au fédéral suite aux référendums est de la pure foutaise. un prof d’université, ex-chef du parti libéral, qui va déballer un paquet de menteries à la bbc? je ne la catche pas.
et que dire de la tempête médiatique qu’il a déclenché… voyons donc! il y a des ces tabous chez les fédéralistes… on tombe sur son dos comme s’il avait renié sa propre mère. alors que selon moi, il n’a que décrit une évidence.
ben d’accord avec pauline qui s’est réjouie qu’enfin un intello canadien se rallie à ce qu’elle clame depuis quarante ans.
c’est juste dommage qu’il ait noyé cette déclaration dans un paquet d’absurdités.
la palme de l’imbécilité revient cependant encore une fois à patapouf qui n’a rien trouvé de mieux à faire que d’accuser pauline de ne pas s’intéresser à l’économie (sic), lui, empêtré dans ses scandales politico-financiers et responsable de trente pour cent de notre dette. terrible.
hum…
je dois remettre une deuxième palme à stéphane dion…
entendu à maisonneuve:
l’animateur: “y a-t-il un lien à faire entre l’indépendance de l’Écosse et l’indépendance du Québec? »
le bon stéphane: « absolument pas. L’Écosse c’est l’Écosse, et le québec c’est le québec. ce sont deux choses fort différentes que l’on ne peur pas comparer. »
ah! on peut pas? eh ben… ok d’abord. si tu le dis, stéphane. mais, pourquoi? ah! non, c’est vrai on peut juste pas. ah ok d’abord.
mais deux minutes plus tard:
l’animateur: « n’est-ce pas un problème que le québec n’ait pas signé la constitution en 1982? »
le bon stéphane: « pas vraiment. les québécois sont très satisfaits de ce qu’il y a dans cette constitution (sic)…la signature n’est pas vraiment importante. par exemple regardez la bavière. elle n’a pas signé la constitution, en 1949, et elle fonctionne très bien comme région de l’allemagne. »
hein? on peut pas comparer le québec à l’écosse « parce que », mais on peut le comparer à la bavière?!?
ah! les libéraux québécois! mais c’est pas leur faute, on leur demande de convaincre leurs concitoyens qu’il est avantageux de laisser le reste du canada décider pour eux… pas facile!
Pendant la dernière campagne électorale fédérale et contrairement aux précédentes le chef de parti que j’ aimais le moins était Harper ! C’ était une première pour moi car depuis que j’ai l’âge de voter le PLC a toujours été le parti qui me donnait de l’ urticaire ! Trudeau , Chrétien et Dion auront été a eux seuls une très grande motivation pour voter pour le BLOC !
Michael Ignatieff est un intellectuel comme Dion mais O combien moins détestable !
Voila la preuve qu’ un homme peut être un fier canadien sans être un hystérique face au projet souverainiste ! Pour cela il faut mettre ses grosses émotions de côté et RÉFLÉCHIR , ce qui n’ est pas donné a tout les politiciens canadiens et québécois !
Tanrt qu’ a la déclaration de Charest je ne crois pas que ces temps-ci il soit très préoccupé par la question nationale . Trop occupé a faire oublier sa gaffe , réussir a sortir de l’impasse de la grève sans être trop écorché et surtout trouver un moyen pour déclancher des élections avant que la Commission Charbonneau soit obligé de faire comparaître des témoins dérangeants !
Messieurs Trudeau et Ignatieff n’ont jamais souhaité la séparation du Québec du Canada, ils ont constaté qu’il y avait « danger » que la chose finisse par arriver mais leurs critiques ont mêlé constatation et appui à la séparation.
Messieurs Trudeau se sont, tous les 2, excusés d’une chose qu’ils n’avaient pas dite, seulement parce que ça avait énervé les Libéraux centralisateurs, facilement scandalisés par le délicat et horrifiant sujet, principalement, M. Dion qui a dit que M. Ignatieff avait perdu temporairement la raison. Il devait avoir raison puisqu’il a souvent pratiqué la chose : PERDRE LA RAISON.
Le professeur Michael Ignatieff aura beau être très brillant et très cultivé, il n’en demeure pas moins qu’il se transforme aussitôt en balourd dès qu’il s’aventure à dire quoi que ce soit sur la place publique…
Ce n’est pas tellement qu’il sort alors nous raconter des trucs qui ne tiennent pas debout. Mais, plutôt, qu’il cafouille ce faisant.
Et cette idée d’indifférence entre Canadiens et Québécois est de cette eau.
Qu’on me permette d’illustrer autrement la position totale de Michael Ignatieff, sa position comportant à la fois sa déclaration à la BBC et ses précisions subséquemment apportées (malgré la grande faiblesse de l’argumentaire de ces précisions… pas doué pour s’expliquer de manière crédible, cet universitaire…).
Ainsi, supposons que tous les pays du monde soient des bateaux sur l’océan. À l’intérieur de chaque embarcation se trouve un équipage. Dans l’embarcation canadienne, presque une galère de l’avis de certains, les rameurs se font souvent la «baboune».
Mais, sauf pour quelques-uns qui en détestent viscéralement quelques-autres, la plupart se montrent généralement bien indifférents à leurs voisins-souqueurs. Et pour la plupart cette indifférence n’est pas une raison de saborder le bateau et de risquer de se retrouver sur des radeaux. L’atmosphère pourrait certes être plus cordiale… mais, bof…
Le constat est donc que, malgré une certaine tiédeur dans les relations entre les membres de l’équipage, cela n’empêche aucunement les uns et les autres de ramer de concert.
Le Canada n’est pas tout à fait le Bounty et, même si Stephen Harper pourrait à divers égards rappeler le capitaine Bligh, son passage à la barre se terminera après un moment. Un nouveau capitaine plus soucieux de ramener un peu d’enthousiasme à bord pourrait alors trouver à secouer l’atmosphère de galère qui sévit par-ci, et le voile d’indifférence qui sévit par-là.
En attendant, gardons l’œil ouvert. L’océan prend de plus en plus des allures d’embouteillage marin. La route de l’Orient, notamment. Beaucoup de circulation de ce côté, actuellement.
Cela étant, vaut probablement mieux être ensemble dans l’indifférence, que seuls dans l’enthousiasme.
Monsieur Perier, comme tout les bons trudeauiste votre métaphore étayée plus haut a toutes les apparences d’un sophisme. Un bien mauvais pli!
A vous tous, je suggère la lecture de l’éditorial de Bernard Descoteaux dans Le Devoir de ce matin .
Plus profond que les longs épitres vaseux et smplistes
Moi, ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi faut-il absolument qu’il fasse un acte de contrition public? En tant qu’intellectuel, retraité de la politique, il aurait pu persister et signer. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait?
la réalité est brutale:
mon ami de Guelph ou de Burnaby se « crisse » des 2 solitudes, est écoeuré de lire ce texte en français sur sa cannette de soupe et d’entendre le O Canada dans les 2 langues lors des parties de hockey de la NHL ( à l’exception de Vancouver, d’Edmonton, de Calgary, de Winnipeg et de Toronto ). Mes 2 amis de Guelph et de Burnaby m’aiment bien comme mes amis de Pittsburgh et de Boston surtout lorsqu’on ne parle que d’hockey et de rien
..puis-je ajouter que mes amis de Guelph et de Burnaby sont plus conciliants que mes » connaissances ‘ du West-Island.
C’est presque incroyable de constater jusqu’à quel point les fédéralistes sont incapables de se remettre en question: plutôt que d’essayer de comprendre ce qui ne va pas dans le Canada en rapport avec le Québec, promptement ils réagissent en disant que ce qui a été dit à ce sujet ne peut être la réalité. Est-ce possible d’être « bornés » à ce point? Et ces gens là s’attendent à ce que les Québécois aient le goût de vivre si près de personnes aussi incompréhensives?
M. Perrier, vous regardez trop de films. Vous devriez vous contenter de la réalité.
Les observateurs se rendent de plus en plus compte que le Québec et le Canada ont, sur trop de plans, des itinéraires très différents et qu’il est de plus en plus difficile de satisfaire les uns et les autres. Jusqu’ici les efforts pour réconcilier les différences n’ont eu aucun succès, si ce n’est de souligner les dites différences.
Tout comme je ne peux ni ne veux blâmer le ROC pour leurs points de vue, il n’est pas question que de mon côté j’abdique à mes aspirations et mes valeurs.
Si des Canadiens craignent de se retrouver sans le Canada, la solution est bien simple. Quand la souveraineté adviendra comme le souligne Ignatieff, ces personnes pourront toujours déménager à Moncton ou à Toronto ou à Vancouver. Où est le problème ? Le Canada n’est-il pas un grand et accueillant pays ? Sans doute, en contrepartie un Québec souverain pourrait-il accueillir des Franco-canadiens désireux de vivre dans un pays réellement francophone. Ce sera donnant donnant quoi !
M. Perrier, vous terminez par une phrase terrible : «Cela étant, vaut probablement mieux être ensemble dans l’indifférence, que seuls dans l’enthousiasme.» Ce que vous ne semblez pas vous rendre compte c’est que la seule façon par laquelle le Québec est dans le Canada c’est par la seule situation géographique des deux pays. Autrement, le Québec et le ROC ont encore plus de différences entre eux que le ROC en a avec les USA. Peut-être n’est vous plus capable de vous enthousiasmer. J’en suis triste pour vous. Mais vous devriez essayer de comprendre, M. Perrier, que d’autres, comme moi, n’ont pas à vivre avoir vos propres limitations affectives ni avec vos craintes viscérales de vous retrouver seul.
Si j’avais le CV, l’expérience et la renommée d’Ignatieff peut-être je pourrais trouver que son commentaire est sans importance et pas mal con. Mais telle n’est pas la réalité. Donc comme Ignatieff n’est pas un « Jo Blo » comme vous et moi, il est normal que sa déclaration fasse fait des vagues.
Bon les fédéralistes ayant peur de se retrouver bien seul dans un Québec souverain trouverons des arguments pour dire qu’il n’y a rien là même s’ils doivent tordre la réalité pour ne pas dire la vérité.
Évidemment les souverainistes impatients diront : « Vous voyez bien, même un ancien chef du PLC, le parti politique du scandale des commandites, le voit bien : la souveraineté du Québec est inéluctable.»
Je ne crois pas qu’Ignatieff soit devenu un con. Je ne crois pas non plus qu’Ignatieff soit un phare indiquant le chemin. Mais c’est certain qu’il n’est pas un anonyme « Jo Blo ».
Au Québec, on dit : Jesuis QUÉBECOIS
Dans les autres provinces, on dit :
I am CANADIAN
Nous sommes des souverainistes …inconscients ( C,est dans les gênes…)
Et comme me disait le routier du Lac St-Jean concernant son patron :
» il est d’une balourdise étonnante… »
Mauditqur ce mot est flamboyant :
Je nommerai mon prochain petit-fils: Balourd … mon épouse- par contre – craint qu’i devienne complexé…
» Et comme me disait le routier du Lac St-Jean concernant son patron :
« il est d’une balourdise étonnante… »
Mauditqur ce mot est flamboyant :
Je nommerai mon prochain petit-fils: Balourd … mon épouse- par contre – craint qu’i devienne complexé… » Yves Graton
Je comprends. Vous êtes bien marié, M. Graton. Lâchez-pas!
M. Ignatieff, coiffé de son chapeau d’intellectuel, a pensé tout haut et a énoncé une vérité évidente : la séparation est possible. Il a dit inéluctable. C’est plus fort. Il aurait dû camper sur ses positions. Mais non. Il a cru bon faire plaisir à ses anciens potes qui ne l’ont pas empêché de partir après la défaite de son parti aux dernières élections. Personnellement, je les aurait envoyé paître aux Iles Tuk Tuk. C’est loin ça. Quelle race de monde. Comment prendre au sérieux une telle qualité de politiciens? De la petite bière. Voilà ce qu’ils sont. Des minus.
Inéluctable! Qu’en sait-on? Voyons voir ce que les Ecossais vont décider. Après, on verra. Je le souhaite pour eux. Après tout, ils ont été conquis par les armes. Il n’y a pas eu de référendum d’adhésion à la couronne d’Angleterre. La poudre a parlé. Même chose pour l’Irlande et le pays de Galles. Les armes, la violence.
Dans les Antilles, j’oublie le nom de l’île, les habitants ont refusé l’Indépendance. Ils ont choisi de demeurer sous la couronne d’Angleterre. Ils avaient le choix. Ils ont dit non, merci! Les Ecossais itou peuvent dire non, merci! On verra…
Pauvre M. Dion. Le nom de son père mais pas son intellect. Ce n’est pas tel père tel fils. Loin s’en faut.
Si les Québécois étaient si entichés de la nouvellle constitution ça se saurait. Il y a longtemps que l’encre aurait séchée au bas du parchemin. Mais tel n’est pas le cas. Il faut vraiment nous mépriser pour dire que cela importe peu. Notre signature est donc sans valeur, insignifiante, faut croire.
Les pauvres fédéralistes. Dire n’importe quoi ne les défrise guère. Pas de vergogne. Pas de cervelle. Ce doit être dans l’eau. Sans doute s’abreuvent-ils aux mêmes fontaines dans les couloirs du parlement.
M. Mulcaire a raté une parfaite occasion de briller. Il aurait pu soutenir M. Ignatieff et affirmer, haut et fort, qu’il revenait aux Québécois de décider de leur sort. Tout comme il revient au Ecossais de le faire. Mais non. M. Mulcaire est fédéraliste. Il vient de le confirmer. Adieu Sherbrooke. 🙁
Et la toupie François Legault invité à 24 heures en 60 minutes (RDI) s’est barricadé derrière des phrases creuses patinnant à droite et à gauche pour ne pas admettre l’erreur de sa vie de mettre au placard pour les 10 prochaines années toute négociation constitutionnelle entre le Québec et le Canada et ça juste au moment où Anne-Marie Dussault la questionnait sur le sujet.
Mulcair est le prochain PET à devenir Prime minister of Rocanada ; celui qui saura au besoin tenir le Québec à sa place avec la collaboration de la députation de mercenaires du Québec à la House of commons sous peine de retourner sur les bancs de l’opposition en cas de défaillance de sa part.
sommes mariés depuis plus de 53 ans..
Je sais, je sais, elle a beaucoup de mérites..c’est une sainte…
C’est d’une évidence même qu’il y a une différence entre l’exercise du pouvoir et la position du libre penseur qui s’exprime sans filtre, ni prisme rétréciçant. Même s’il ne veut pas l’admettre, M.Ignatieff l’a dit et a pris la peine de bien le dire: un fossé se creuse entre nos deux réalités et éventuellement la réalité nous rattrapera.
Au lieu de bouger, le Canada anglais ignore nos besoins spécifiques et tente de limiter notre capacité d’agir. Et encore une occasion pour M.Dion de se pavaner devant l’écran de télévision pour encore nous faire comprendre qu’il est le porteur de la flamme canadienne, celui qui a tenté de nous réduire, de nous limiter avec sa loi sur la clarté.
Dion le porteur de la flamme canadien s’est couché devant les séparatistes de l’Ouest lors de la campagne électorale de 2008. C’est ce qui a mené à la fin du Canada de Trudeau :
http://www.vigile.net/La-fin-du-Canada-de-Trudeau
Dans ce texte vous allez apprendre que qu’Ignatieff est celui qui a mis le dernier clou dans la tombe de cette doctrine politique d’un pouvoir central fort et dominant.
Ce fut le premier temps de la dislocation du Canada; le deuxième étant l’élection de Harper majoritaire. Maintenant il est clair que les plaques tectoniques bouges , d’où le cri d’alarme de Justin Trudeau et Ignatieff pour réveiller le PLC. Sans effet jusqu’à maintenant.
Géopolitique : Une dislocation survient quand un membre de la fédération fait primer ses intérêts sur l’unité du pays. C’est le cas de l’Alberta.
» Géopolitique : Une dislocation survient quand un membre de la fédération fait primer ses intérêts sur l’unité du pays. C’est le cas de l’Alberta. » JCP
On est jamais aussi bien servi que par soi-même.
Je suis convaincu que si au Québec nous étions riches en ressources pétrolières et gazières nous aurions des émules des Albertains chez-nous. C’est humain.
Le Canada est un drôle de pays. L’histoire nous dira si le pays va tenir le coup ou éclater. Je pari pour tenir le coup.
Je répète que Ignatieff aurait dû répéter ses propos et envoyer paître ses anciennes connaissances toujours en politique. Mais telle n’est pas la nature de l’homme Igui. Peut-être espère-t-il revenir en politique. Qui sait? Cette perspective expliquant sa marche arrière.
Nos politiciens sont franchement pitoyables. Des demi-sel de bas quartiers.
@ M. Gingras
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/energie-et-ressources/201204/26/01-4519043-le-quebec-assis-sur-lor-noir.php?utm_source=bulletinLPA&utm_medium=email&utm_campaign=retention
Merci M. Lemay.
J’espère qu’on aura la sagesse de ne pas toucher au pétrole en mer. BP nous a montré comment ne pas bien faire les choses.
» Heureux celui qui pour devenir sage des malheurs d’autrui fait son apprentissage. »
Cela dit, tout est dans la manière. Oui, mais…