Un peu en retard, petit retour sur la troisième soirée de POP Montréal et une petite déception d’un groupe que j’attendais pourtant avec impatience. La formation TOPS m’avait séduite sur l’album Picture You Staring et j’avais très hâte de les voir sur scène. Allez, ce ne serait pas un festival si je n’avais pas vécu une petite déception.
Vendredi soir, la Sala Rossa affichait complet pour le spectacle organisé par Arbutus Records, mettant en vedette Homeshake, Lydia Ainsworth – qui lançait un album le soir même – Moon King et, finalement, TOPS. Je suis arrivée essoufflée d’une course contre la montre pour attraper le groupe de l’heure. Sur album, c’est extrêmement prometteur. Sur scène, très moyen, malheureusement, et on ne retrouvait pas toute l’innocence et la légèreté de la plus récente parution du groupe.
On les sait de très bons musiciens, à l’esthétique pop électro 80’s, avec une touche pop californienne, mais le tout manquait de cohésion, semblait s’essouffler, sans donner de boost d’énergie à la foule qui semblait plutôt amorphe, à cette heure-ci de la soirée. En avant, quelques-uns s’amusaient, mais à l’arrière, c’était une toute autre histoire.
Bref, plus «cute» et extrêmement naïf que réellement novateur, TOPS flirte avec l’électro aérienne à la Grimes – la voix de Jane Penny s’en rapproche dangereusement -, une guitare parfois funk qui groove – celle du talentueux David Carriere -, et une certaine retenue scénique qui agace parfois, alors que j’aurais aimé les voir se déchaîner devant un public déjà bien réchauffé qui n’attendait que ça. Ça ira à la prochaine fois car je suis convaincue que le groupe prendra du coffre et de l’assurance, sur scène, pour mieux rendre des pièces comme celle-ci :
Prochain spectacle à Montréal : 15 octobre @ Divan orange